Une prison pas comme les autres ... Quel que soit votre crime, vous le paierez.
 
AccueilPortailDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -14%
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 ...
Voir le deal
799 €

Partagez
 

 "Help me believe, it's not the real me"

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Neil Cian
L1233 - Tueur en série
Neil Cian

Date d'inscription : 23/12/2013

Mon personnage
Âge : 18 - 19 ans
Nationalité : Américain
Fréquentations :

"Help me believe, it's not the real me" Empty
MessageSujet: "Help me believe, it's not the real me"   "Help me believe, it's not the real me" Icon_minitimeDim 26 Jan - 23:19

Le crayon à papier tourne habilement entre mes doigts. Distraitement, je me mords les lèvres, et déglutis péniblement. La cellule est plongée dans le noir, de temps en temps partiellement éclairée par le faisceau de la lampe torche d'un gardien en pleine ronde. Les rayons de la lune filtrant à travers les barreaux de la petite fenêtre se reflètent sur les visages endormis des détenus, et sur ma peau, la rendant encore plus blanche qu'elle ne l'est déjà.
Je ne dors pas. Comme toujours. Cela fait bien longtemps que j'ai fuis le sommeil, et que je passe mes nuits à jouer. Mais ici, je ne peux que réfléchir. Me questionner sur moi, pauvre troufion que je suis, et sur ma vie déjà toute tracée. Sur cette voix, qui a forcé mes désirs meurtriers à voir le jour, m'a incité à sauter le pas, encore et encore, alors que tout le monde est capable de retenir ces pulsions.
La fine couverture sale et trouée repose au pieds de ma couche, mes jambes repliées en tailleur remuent nerveusement, comme si j'étais en train d'écouter une musique rythmée. Est-ce que je réfléchis, d'ailleurs ? Non, c'est sûr. Mes pensées défilent devant mes yeux, floues et mélangées, et je ne cherchent même pas à les saisir au vol. Je me sens baigner dans une sorte de torpeur, incapable de me fixer sur une réflexion précise.

Une forte odeur de brûlée me prend à la gorge, et presque immédiatement après, le bruit caractéristique du crépitement des flammes raisonnent dans mes oreilles.
Des ombres mouvantes dansent sur le sol, silhouettes à la fois sombres et lumineuses qui détruisent tout sur leur passage.
Les flammes apparaissent dans mon champs de vision. Très vite, elles prennent toute la place dans le couloir. Et je ne réagis pas. Seul notre cellule demeure épargnée, excepté par la fumée épaisse qui rend l'air irrespirable et l'atmosphère encore plus lourde.
Les autres détenus ne bougent pas. Leur peau se teinte d'une couche de suie sans qu'ils ne daignent ouvrir les yeux. Je fronce les sourcils. Ce n'est pas de la suie, mais leur peau carbonisée, qui s'effrite et part en lambeaux. Leurs cheveux disparaissent en une seconde à peine, et je n'ai pas besoin de tourner la tête pour comprendre que l'incendie s'est propagé jusque là.
Les flammes lèchent leurs vêtements, faisant boursoufler leur peaux, et je ne peux que voir, incapable de bouger, le cœur battant la chamade et le souffle court.
J'ai peur. Je suis même terrorisé. Mon sang se liquéfie dans mes veines, mon pouls tambourine contre mes temps brûlantes, je peux sentir la chaleur du feu me cramer les yeux, faire sécher ma salive, et les explosions, au loin, me vrille les tympans.
Mais je ne bouge pas, comme si mes membres s'étaient transformés en pierre.
À travers les couleurs variantes des flammes, une silhouette se détache, sautant sur mon lit et s'approchant lentement de moi telle une créature monstrueuse et inhumaine. En reconnaissant le sombre éclat de ses yeux, tranchant avec son physique effrayant, mes articulations se dessoudent et je recule comme si je venais de me brûler, me plaquant les mains sur le visage en lui criant de partir.

Ne résistes pas. Tu ne peux pas résister, de toute manière. Tu as beau essayer, tu ne peux pas, car tu es un malade, Neil. Tu préfère souffrir que de vivre normalement, n'est-ce pas ? Tu as toujours été comme ça, ce n'est pas aujourd'hui que ça changera, je le sais aussi bien que toi.

Une force colossale m'écarte les mains du visage. J'ai beau lutter, mon regard se retrouve aussitôt happé par ses yeux noirs et son sourire, éclatant de sadisme.
Les flammes, immenses, l'encadrent, se baladant sur son corps desséché. Elles commencent à manger le matelas pourri pour tenter de me grimper dessus.
Il maintient toujours mes bras. Je lui hurle de me relâcher, m'agitant pour trouver une faille à son emprise, en proie à la crise de panique, mais il ressert ses puissantes mains :

- Tu as peur, Neil ?

Sa voix est rocailleuse, cassée, emplie de cruauté. Mon corps est parcouru de sueurs froides malgré la chaleur insoutenable qui me fait transpirer à grosses gouttes.
Et alors que je relevais la tête vers lui, son visage se décompose. Littéralement. Ses joues fondent, toutes ses dents apparaissent. Ses paupières disparaissent, laissant ses yeux prendre toute la place dans ses orbites. Je cris de plus belle, sans même m'en rendre compte, et je ferme les yeux pour fuir ce cauchemar. Mais les images demeurent ancrées sous mes paupières.
Je cramponne mes cheveux de mes doigts crispés, et me plaque dans le coin du mur, yeux toujours clos, joignant mes jambes à ma poitrine, comme un vulgaire enfant effrayé.

Arrête de lutter, laisse-toi faire, tu ne sentiras rien. Te rends-tu compte de ma bonté ? Te rends-tu comptes de ce que je pourrais te faire ? Pourtant, je demeure sage. Tu sais parfaitement de quoi je suis capable.

- Sors de ma tête !
Revenir en haut Aller en bas
Ombrage Sadwood
O3548 - Surveillante
O3548 - Surveillante
Ombrage Sadwood

Date d'inscription : 20/09/2013

Mon personnage
Âge : 22 ans
Nationalité : Anglaise
Fréquentations :

"Help me believe, it's not the real me" Empty
MessageSujet: Re: "Help me believe, it's not the real me"   "Help me believe, it's not the real me" Icon_minitimeSam 1 Fév - 16:49

Une journée épouvantable, comme d'habitude. Je n'en peux plus de vivre en prison. Je n'en peux plus des détenus, du personnel, des visiteurs. Je n'en peux plus de se monde abject, putride. Les hommes suivent tous une même règle d'obéir à la société. Je commence à penser que certain ici n'ont pas tort de se rebeller, de lutter face à cette masse de clones. Être différent, penser différemment. Peut-être que tous cela est inconscient, mais le meurtre différencie un être des autres. Il aperçoit une réalité que d'autre ne vois pas. ET c'est ainsi qu'on les enferme. Peut-être est-ce mon cas ? Ou peut-être pas. Mais alors, pourquoi suis-je ici ? Enfermé, comme les autres. Gardienne certes, mais aussi détenue. Pourtant, les deux parties me rejettent. Je suis exclue, marginalisé. Je devrais peut-être m'enfuir ? Ou peut-être pas. Ils me rattraperaient surement comme les autres détenus. Et puis, je ne connais rien au monde extérieur. Rien, néant.

Oui, c'est cela. Le néant. C'est actuellement ce qui se passe dans mon rêve. Rien, seulement ce grand espace noir, vide. Aucun son, aucune couleur, rien, vide, zéro. Aucun signe de vie. D'ailleurs, moi, est-ce que je vis ? Je suis possiblement morte et je ne m'en rappelle pas. Ou alors, je ne le suis pas. Qu'est-ce que la vie ? La mort ? Les deux commencements de deux existences différentes ? Ou encore, les séparations de l'absence d'existence, à celui d'animations d'un corps pour enfin retomber dans la paralysie physique.

Peut-être que je me pose trop de questions incohérentes, vagues. Mais, pourquoi suis-je amnésique ? Pourquoi mes souvenirs ne me reviennent que petit à petit ? Amnésie passagère ? À vie ? Et si je mourais, je retrouverais peut-être mes souvenirs ? Mais à quoi bon, ils ne me serviront plus à rien. Pourquoi ce souvenir quand l'utilité de ceci est passée ? Se rappelais des choses sur lesquelles l'on se torture l'esprit indéfiniment ? Et puis, que fait-on après la mort ? Il faudra que je pense à demander à un cadavre. Rire. Pourquoi demander à un cadavre ? La mort enlève l'âme au corps, ou du moins, empêche une quelques actions physiques.

Un coup. Sur la table sur laquelle je me reposais. Enfin "reposer", si ce se torturer l'esprit avec des questions inutiles, c'est se reposer, alors oui, je me suis reposée. Mon tour de ronde de nuit ? Ah oui, j'avais oublié. C'était pour ça que je n'étais pas rentrée à la chambre. Enfin, si c'est mon tour, je n'allais pas discuter. Je n'avais aucune envie de discuter avec tous ses gardiens odieux. J'aurais le temps de me réveiller sur mon trajet. Il devrait rien m'arriver de toute manière, c'est la nuit. Ils sont humains, les trois-quarts des détenus dorment. Sauf les insomniaques et les fauteurs de troubles. Et encore, les fauteurs de troubles de la journée ne sont pas ceux de la nuit. J'ai rien à craindre. Au pire, je me ferais tuer et je pourrais enfin trouver des réponses à mes questions. Mais peut-être que j'oublierais les questions que je me suis posées et que cette fois, je me les poserais dans l'autre sens. Comme un cercle vicieux, sans fin, infini. Qui avait-il avant la mort ? Pourquoi ai-je oublié ? Vais-je vivre à nouveaux ? Tant de questions. Et toujours aucune réponse. L'existence n'est qu'un éternel recommencement fatal, qui nous ramène toujours au point de départ. Mais l'être, qu'il soit humain, animal ou autre, qui réussit l'exploit de ne plus vivre, et de ne plus mourir. Que fait-il ? Que voit-il ? Est-ce celui que l'on nomme Dieu ? Que les hommes nomment Dieu.

Donc, tu n'es pas un dieu Clay. Tu vis, donc tu meurs. Pour revivre et pour re mourir. Ainsi de suite. Je te considèrerais comme Dieu, qu'à partir du moment où tu réussiras à me prouver que tu ne vis plus, et par la même occasion, que tu ne meurs plus. Ma vengeance pourra être éternelle, je te tuerais, sens cesse, mais tu ne crèveras pas. Tu n'es pas Dieu. Tu crèveras, comme un simple humain. Sans honneur, sans mort spectaculaire, aucune tragédie mélodramatique. Un simple homme qui perdra la vie, trainé dans la boue et le sang. Son propre sang.

Il fait sombre et humide. L'air glacial de l'hiver arrive jusqu'ici. Beaucoup de détenus dorment, ils sont sages. Certain, ne bouge pas et garde leur regard fixait sur moi. Des regards de différente sorte. Indifférente, colère, haine, triste et d'autre indéchiffrable. Ils sont comme des prédateurs en cage, attendant la faille pour s'échapper et tuer la proie, la victime qu'ils ont en tête. Des fauves. Un cri, même un hurlement. Juste un peu plus loin, cellule numéro 2. Je m'approche, doucement, en espérant qu'Allesbury dorme encore. La lune éclaire la scène. Trois sur quatre se reposent. Un seul, la peau d'une couleur lunaire, est recroquevillée contre le mur, les mains sur le crâne. Neil Cian. Que lui arrivait-il ? Sa voix faillis me faire reculer de peur et de surprise.

"Sors de ma tête !"

Pas la même voix que celle de nos dernières rencontres. Pas d'arrogance, de naïveté, de moquerie. Rien de celui qu'il est habituellement. Juste de la terreur. Une simple terreur. Il tremblait, légèrement, ou alors ce n'était qu'une illusion créée par les reflets de lune. Et à qui parlait-il ? Son esprit ? Un médium se serait introduit dans son cerveau ou un simple produit lui donnait des hallucinations. Un cauchemar peut-être ?

Braquant ma lampe sur lui et gardait mon arme à proximité. L'une des autres possibilités, vu son talent d'acteur, était qu'il joue la comédie, pour mieux s'échapper ensuite. Il ne bougea pas, gardant sa tête contre ses genoux et les mains crispées dans ses cheveux. Toi ? Neil ? Avoir peur, j'ai un doute. Et pourtant...quelque chose me disait que tu ne jouer pas un quelconque rôle. Ton effroi semblait réel, et horrifique. Je regarde un peu partout, mais rien des choses que j'aperçois n'aurait pu t'effrayer. Tu es peut-être sous l'emprise de la drogue. Cela circule beaucoup ici, même si le personnel fouille les cellules chaque semaine. Enfin, dans ce cas-là, mon devoir est de t'emmener à l'infirmerie. Mais, mérites-tu mon aide ? Tu me devrais quelque chose, si je te sors de là.

Je réfléchis longuement, et finalement, je m'approche de la grille.

[b]"Détenus L1233, que se passe-t-il ? Vous voulez aller à l'infirmerie ?"[b]

Aucune réponse, mais, ses yeux me fixent longuement. La lueur rouge qu'il dégage est nettement visible à la lumière de la lampe électrique. Indéchiffrable, je ne sais pas à quoi tu penses, peut-être ne me vois-tu pas. M'as-tu entendu ? Je n'avais pas osé hausser la voix, histoire d'éviter de réveiller le narcissique qui dormait dans le lit à côté. Tu ne bouges pas, tu as seulement les yeux fixes. Ailleurs, complètement ailleurs. Surement intoxiqué. Après, tu avais souvent cette tête. Les cernes. Tu ne dors pas, ou peu. Mais à cause de quoi ? De cauchemars ou de drogues ?

Devrais-je venir te voir ? Ton état est inquiétant et si tu te blesses ou décèdes, cela sera ma faute. Réflexion. Si je rentre, tu peux m'attaquer, et si ça se faut, les autres ne dorment pas et tu as conclu un pacte avec eux pour m'attirer ici et que Clay puisse me faire souffrir et m'achever. J'hésite. Et si tout ce que je pense est faux, qu'adviendra-t-il de lui ? Je ne devrai pas le laisser dans cet état. Entre tueurs, on peut bien s'aider non ? Entre tueurs ? Mais qu'est-ce que je raconte ? Je ne suis pas une tueuse. Non, je ne le suis pas et je ne le serais jamais. J'ouvre et en poussant la porte le métal grince. Je garde mon arme à porter. Au moindre mouvement suspect, je tire et je sors de là.
Revenir en haut Aller en bas
Neil Cian
L1233 - Tueur en série
Neil Cian

Date d'inscription : 23/12/2013

Mon personnage
Âge : 18 - 19 ans
Nationalité : Américain
Fréquentations :

"Help me believe, it's not the real me" Empty
MessageSujet: Re: "Help me believe, it's not the real me"   "Help me believe, it's not the real me" Icon_minitimeSam 1 Fév - 18:16

Loin, très loin de ce que je suis en train de vivre, une voix me parvient. Mais tellement faible qu'elle me semble n'être qu'un murmure, qui me rattache à la réalité. La chaleur du feu est toujours aussi insupportable, pourtant je ne peux m'empêcher d'être tétanisé par le froid. J'ai chaud. J'ai froid. J'en sais rien, en fait.
L'image du démon n'est plus en face de moi, comme s'il avait complètement fondu, les flammes demeurent néanmoins, mais ne sont plus dans la cellule. Je les regardent danser sur les murs du couloir et tentant de calmer les battements de mon cœur.
Alors que je pensais ce cauchemar terminé, et que j'allais enfin sortir du sommeil, une ombre noire se dessine dans les flammes, se plantant un instant devant la cellule. Je suis aussitôt aveuglé par une lumière vive. Et lorsque la silhouette sombre ouvre les grilles et s'approche de moi, je me crispe nerveusement, sans la quitter des yeux. Cauchemar ou réalité ? Je ne la discerne pas, et elle ressemble au démon qui est apparu avant, en moins effrayant. Mais cela ne m'empêche pas de me plaquer un peu plus ou mur, comme si j'étais capable de le traverser ainsi.

A la vitesse de l'éclair, la nouvelle ombre est devant moi, son visage à ma hauteur puisque je suis sur la couche du haut, et une voix retentit dans ma tête. Un chuchotement qui y raisonne en écho.

Un jour, tu paieras pour ce que tu leur a fait subir. Que ce soit à eux, tout le monde, ou à ton frère. Surtout à ton frère. C'est de là que tout a commencé, n'est-ce pas ? De son assassinat. Ton propre frère, Neil. Alors que tu l'aimais plus que tout.

- Non, non, ça suffit, arrêtez, foutez-moi la paix, c'est pas moi qui l'ai tué, je ne l'ai pas tué putain !

Je bafouille des suites de mots à la suite, certains n'ayant aucun sens, mais je suis incapable de discerner le vrai du faux. Je cligne des yeux, plusieurs fois, essayant de m'habituer à la clarté de la lumière projetée sur moi, tentant de reconnaître les traits de l'ombre en face de moi. Rien. Ce n'est qu'une ombre. Je me camoufle le visage entre mes mains tremblantes, et pose ma tête sur mes genoux. Franchement, si on m'avait demandé de me lever et de marcher, mes jambes m'auraient sûrement lâchées tant elles sont flageolantes.
Des cris se bousculent dans ma tête. Des cris d'hommes, et de femmes. Ceux de mes victimes, qui tambourinent contre mes tempes, frappant de plus en plus fort, si fort que je plaque inutilement mes mains sur mes oreilles en grimaçant. Je ne veux que cela cesse, de n'importe quelle manière. Un instant, j'hésite à me frapper la tête contre le mur, mais je balaie rapidement cette idée. Je suis déjà assez taré comme ça, si je craquais et me mettais à faire ça, à coup sûr que je finirais ma vie en cellule tapissée de matelas et moi emprisonné dans une camisole.
Je reprends à peine contrôle de la réalité, à vrai dire je serai incapable de dire si je suis encore en train de dormir ou pas. Comment le savoir ? Qui est cette ombre ? Autant, l'autre me dit toujours quelque chose, autant celle-ci semble tout à fait nouvelle. De nouveaux démons venus me hanter ? Une nouvelle voix ? Non, il ne faut pas que je commence à psychoter, sinon je ne m'en sortirais pas. Contentes-toi de respirer, et de te calmer si tu ne veux pas finir interné.

C'est ça. Respire comme si tu étais en train de crever comme les autres, Neil.
Revenir en haut Aller en bas
Ombrage Sadwood
O3548 - Surveillante
O3548 - Surveillante
Ombrage Sadwood

Date d'inscription : 20/09/2013

Mon personnage
Âge : 22 ans
Nationalité : Anglaise
Fréquentations :

"Help me believe, it's not the real me" Empty
MessageSujet: Re: "Help me believe, it's not the real me"   "Help me believe, it's not the real me" Icon_minitimeMar 4 Fév - 18:43

Maintenant, je suis à sa hauteur. Maintenant, je peux mieux apercevoir son expression. La terreur. Complètement perdu, dans ses pensées, ses rêves. Il me fixait, mais sans me voir et pourtant, j'avais l'impression qu'il me dévisageait. Mais comment dévisageait une personne que l'on ne voit pas ? Tout un problème, et je n'ai pas le temps de m'atteler à y résoudre. Sa voix résonna.

" Non, non, ça suffit, arrêtez, foutez-moi la paix, c'est pas moi qui l'ai tué, je ne l'ai pas tué putain !"

À qui parles-tu ? À moi, je ne semble pourtant pas être là pour toi et ton regard obscur. La tension, la peur était lisible dans l'intonation sans même comprendre le sens des mots prononcés. La situation me paraissait pourtant irréelle, onirique. Tu ne pouvais pas être dans cet état si facilement, toi l'homme blagueur si fier, tu te retrouvais comme un minable gosse face à la dure réalité de ses obsessions. Te laisser en paix ? Mais qui te torture donc ? Toi-même ? Où étais-tu réellement fou ?

Que tu n'as pas tué qui ? Tu en as tué des gens, des hommes, des femmes peut-être même des enfants. Quoique, tu n'y trouverais peut-être pas ton compte. Faiblard, maigrichon. Mais qui tu n'avais donc pas tué ? De quel crime cherchais-tu à être innocent ? Ton premier meurtre fut celui de ton frère ? Est-ce lui que tu rejettes ? Cela m'étonnerait. Le meurtre de ta copine peut-être. Tu tenais surement à elle, mais les pulsions meurtrières sont fortes, trop fortes pour que tu puisses les contrôler, n'est-ce pas ? C'est elle que tu regrettes. Pourtant, d'après le juge, tu n'avais eu aucune once de compassion envers n'importe laquelle de tes victimes. Tu n'avais pas bronché même lorsque la disparition suivit de l'hypothèse de mort de ton frère t'avaient annoncé comme responsable. Aucune réaction. Du moins, c'est ce qui était dit dans le compte-rendu.

Tu marmonnais des suites de mots sans sens et incompréhensible. Tu devais être dans un état de panique général, ou alors, tu te foutais de ma gueule, et tu attendais le moment propice pour m'égorger à l'aide d'une arme "maison". Je ne sais pas, j'hésite. Tu n'es pas la personne de confiance la plus fiable. J'avais toujours la lampe pointait sur toi, tu clignais simplement des yeux. Au moins, elle, tu l'as voyait. Et moi, qui suis-je ? Tu me regardes, m'observes, essayant de me détailler, mais, tu finis par abandonné. Je me retourne voir ce qu'il y a derrière moi. Juste l'un des détenus endormis sur sa couchette. Je me retourne, et le voici de nouveau la tête contre les genoux, les yeux fuyant. Peut-être que tout cela n'était qu'un rêve ? Oui, je devais surement rêver. Il est impossible de ne pas repérer un individu visible.

Tout ceci est surement un rêve... Je suis encore à moitié allongée sur cette table dure en bois dans la salle de gardiens, attendant mon tout de ronde de nuit. Et pourtant...mes rêves ne sont jamais comme ça, je ne rêve pas. Tout ceci est bien réel. Il est simplement fou, ou alors, il rêve éveiller. Mais qui dors ? Et qui rêve ?

Il se bouche les oreilles, pourquoi ? Je ne parle pas. Je ne produis aucun son. Que se passait-il dans tête ? La folie te gagne, vite, tellement vite. Soudain, il se calme. Je l'entends respirer, reprenant le contrôle de la situation. Tu maitrises toujours aussi rapidement tes émotions. Un contrôle presque parfait de soi. Cela te coûte peut-être ces moments d'atrocité. Je ne sais pas. Je me demande si...

Devrais-je l'approcher ? Si tout ceci était une farce pour m'enfermer ? Mon attention se reporte sur la grille, personne. Je ne risque après tout. Enfin si je risque ma vie, mais je n'ai plus rien à perdre sauf une vengeance pathétique de misérable humaine. Je tente de tendre la main. Mais il reste trop haut et recroquevillé dans le coin le plus sombre de la paillasse. Je prends mon courage à deux mains, tant pis s'il m'arrive quelque chose, mais je voudrais comprendre comment un gamin si insolent pouvait perdre tout crédit face à son propre destin, d'après ce que j'avais pu comprendre. Je monte à l'échelle et m'assois sur la couchette, prête à m'enfuir en courant. je garde néanmoins l'arme en mains, histoire de me rassurer.

"Il serait peut-être temps de fuir ce cauchemar ? Retourné dans le présent et la réalité."

J'éloigne ma lampe de son visage, histoire d'éviter de l'éblouir. De toute manière, la lumière pâle de la lune éclaire cette partie de la cellule.

"D'autres gardiens seraient passés à côté sans rien te dire, mais ton état reste inquiétant. Ton esprit progresse-t-il vers ce long chemin qui amène à écrire cette lettre à la mort ?"

Dear Death. Chère Mort. Tu as l'entame, à toi d'écrire la suite.
Revenir en haut Aller en bas
Neil Cian
L1233 - Tueur en série
Neil Cian

Date d'inscription : 23/12/2013

Mon personnage
Âge : 18 - 19 ans
Nationalité : Américain
Fréquentations :

"Help me believe, it's not the real me" Empty
MessageSujet: Re: "Help me believe, it's not the real me"   "Help me believe, it's not the real me" Icon_minitimeMar 4 Fév - 21:42

Ma respiration saccadée me fait peu à peu reprendre conscience de ce qui m'entoure. Tremblant, je papillonne de nouveau des paupières, surpris que le faisceau de la lampe se soit si subitement éteint. Les images redeviennent peu à peu nettes, la chaleur des flammes disparaît pour me faire comprendre que c'était seulement la température de mon corps qui était montée à vitesse phénoménale.
Une voix féminine achève de me faire retourner dans la réalité, pourtant je demeure figé, le souffle court, toujours secoué de tremblements lamentables.
L'ombre se tenant devant moi se dessinent de reliefs, de légères couleurs lui donnant alors vie, et je finis par reconnaître la fameuse gardienne qui me cherche tout le temps. Et alors, je me sens bizarre. Honteux, qu'elle me découvre dans cet état de faiblesse. En colère contre elle, qui ne peut pas s'empêcher de se mêler de ses affaires. Mais aussi soulagé qu'elle ne soit pas ce démon.

Elle fait un léger mouvement, assez vif pour me faire sursauter. J'ai encore quelques nuages de fumée devant les yeux, et le crépitement des flammes continuent de bourdonner dans mes oreilles.
Je déglutis péniblement, et entreprends de desserrer mes doigts crispés de mes genoux.
Ombrage est carrément montée sur ma couchette, et si mon cauchemar avait continué, j'aurai été capable de réellement la prendre pour l'un de ces monstres, et alors, si elle m'avait touché, j'aurai pu au choix, devenir agressif, ou fondre en larme. Bien que la dernière possibilité soit bien moins plausible étant donné que cela fait des années que je n'ai pas versé une petite larme.
Après une longue minute où je tente de retrouver un comportement convenable, je daigne enfin lever les yeux vers elle. La fièvre ayant diminuée, je suis maintenant totalement gelé.

- Qu'est-ce que tu veux ? Lâchai-je d'un ton que je veux agressif.

Tentative ratée. Ma voix est chevrotante et la fin de ma question se brise en un murmure pathétique. C'est déjà un miracle que je parvienne à parler après ce que je viens de voir, mais je me demande si ça ne serait pas mieux que je ne dise rien. Si je n'avais pas aussi froid, à coup sûr que j'aurai senti le rouge me monter aux joues tant que je suis mal à l'aise. Être surpris en plein cauchemar est bien l'une des choses que je redoutaient le plus en allant en prison. Et bien voilà, comme ça, c'est fait, et en plus, par cette fille odieuse qui ne loupe pas une occasion de tenter de me rabaisser. Me découvrir dans cet état doit très certainement être une aubaine pour elle.

- Ça t'amuse de me regarder dormir ? Tu comptais peut-être me faire peur, non ?

Je garde mes jambes repliées devant ma poitrine, tout de même méfiant envers elle. Vu dans quel état je suis, je ne serai pas surpris d'être encore dans une hallucination, et voir Ombrage se transformer en bestiole dégueulasse serait normal dans ce contexte.
Revenir en haut Aller en bas
Ombrage Sadwood
O3548 - Surveillante
O3548 - Surveillante
Ombrage Sadwood

Date d'inscription : 20/09/2013

Mon personnage
Âge : 22 ans
Nationalité : Anglaise
Fréquentations :

"Help me believe, it's not the real me" Empty
MessageSujet: Re: "Help me believe, it's not the real me"   "Help me believe, it's not the real me" Icon_minitimeDim 9 Fév - 13:52

Cette lettre que tu devais écrire. Elle s'éloignait, encore. Tu te calmais, essayant de rentrer dans une phase d'apaisement. Tu refusais de rencontrer la folie plus que tu l'avais vu autrefois. Pourtant, tes yeux repli de cette peur si rare, tu t'avais rencontré, toi ? Ton ombre ? Celui que tu ne voulais pas voir ? Celui qui était la vérité que tu refusé d'admettre ? Le fait que tu sois un meurtrier ? Je ne sais pas et pourtant, c'était si beau à voir. Ta terreur, ton angoisse. Ton état de faiblesse, exaltant.

Il recula. Je te fais peur ? Tu ne veux pas me voir ? Pourtant, c'est moi qui devrais avoir peur. J'étais seule,dans une cellule remplie de détenu dont un, voir deux, voulait ma mort, armée seulement d'un flingue. S'il voulait me tuer, m'attaquer, enfin, n'importe quoi qui atteindre ma vie, il le ferait. Ils le feraient. Je devrais peut-être me méfier ? Si cela se faut, il joue simplement la comédie, la faisant durer le plus longtemps possible pour que je tombe dans le panneau. Je ne sais pas. Ma méfiance retombe, car aucune attaque semble envisageable et pourtant... Nous sommes dans une prison, tout est possible. Tout.

Ta respiration restait saccadée. Mais s'apaiser au fur à mesure. Tu redevenais calme, t'éloignant encore plus de la décadence. Quoique, tu y es peut-être encore. Enfin, je ne suis pas dans tête. Je ne peux pas savoir, mais d'après tes yeux, tu l'as toujours ce brin de folie. Cette lueur rouge est là, toujours là. Comme une éclaboussure de sang, comme si tu saignais de l'intérieur même de la pupille, de l'iris. Et si ces yeux pleuraient ? De quelle couleur serait leur larme ? Rouge comme cette lueur ? Noir comme ton cœur et tes cheveux ? Ou alors comme toutes les autres larmes de ce monde, transparentes. De la simple eau et pourtant, symbolisant tant de choses. La tristesse, mais aussi la joie. Est-ce que tes yeux, on déjà pleurer au moins ? Où sont-ils vierges de toutes émotions ?

Ta voix est si agressive sans l'être. M'en voudrais-tu de te voir ici dans cet état d'impuissance ? Pourtant, la fin de fut qu'un chuchotement tremblant sans aucune conviction. Tu étais encore en état de choc, d'incapacité à te contrôler. Ce que je voulais ? Mais qu'est-ce que je voulais ? Je ne sais pas. T'aider peut-être, enfin, je ne sais pas. Devrais-je t'aider ? Mérites-tu que je t'aide ? Meritais-je ton attention ? Je ne sais pas ce que je veux. Je suis venu par réflexe, car j'ai entendu un hurlement. Après, pourquoi je reste ? Je ne sais pas. Je pourrais partir et arrêter de prendre des risques inutils, comme rester dans une cellule où je peux me blesser à n'importe quel moment. Suicidaire peut-être.
Ses yeux étaient toujours fixaient sur moi, après tout, c'est normal. Sa voix retentit de nouveau.

"Ça t'amuse de me regarder dormir ? Tu comptais peut-être me faire peur, non ? "

Lui faire peur ? Mais je n'avais pas besoin de lui faire peur. Il avait l'air déjà assez terrorrisé sans que j'ai besoins d'intervenir. D'ailleurs qu'est-e qui te fait peur à se point? Toi-même ? Ton Ombre ? Ou alors tu n'arrives pas à avouer tes crimes ? Le fait que tu sois un meurtrier t'entraine dans un cercle infernal où tu fuis ta propre personnalité ? Et pourtant, tu me sembles trop fière pour cela. Alors, qu'est-ce qui te fait peur au point que tu en trembles et que tu hurles ? Que tu hurles ta haine, ton horreur. Aller, dis-le-moi. De quoi as-tu peur ?

Si tout cela m'amuse ? Je ne sais pas. Peut-être. Et à ce moment-là, cela répondrait à ta question précédente. Qu'est-ce que je veux ? Jouer, surement, possible. Ou alors pas du tout. Est-ce que l'effroi des autres m'amuse ? Non, il ne me semble pas. Et pourtant, je ne suis plus sur de rien. Plus depuis que je me suis rappelais ce meurtre.Si tout cela m'amuse ? Non, j'ai le sang de mon paternel sur les mains. Et peut-être d'autre encore. Non ! Je n'ai pas tué...Et pourtant, puis-je en être certaine? Non plus, je n'ai aucun indice. Ah ! L'amnésie ! Une maladie qui pose la souffrance sur chaque réflexion. Je ne sais pas, je ne sais plus. Pourquoi suis-je amnésique ? J'aimerais tellement avoir des souvenirs...tellement....

"Non, je n'ai pas besoin de te faire peur. Regarde toi ? Tu es tremblant comme une feuille qui tombe de l'arbre. Je n'ai pas besoins de refléchir à te terroriser, tu le fait très bien tout seul."

Un petit rire m'échappa. Discret, pour éviter de réveiller les autres. D'un regard, je vérifiais qu'il dormait toujours et c'était bien le cas.

"Quant à m'amuser...je ne sais pas. Ce n'est pas si drôle de regarder la souffrance des autres. Ou du moins celle que l'on n'a pas créée."

Je n'avais plus de raisons de rester. Enfin, il me semble. Je gardais néanmoins l'arme à porter. On sait jamais peut-être qu'il m'attaquera dans mon dos quand j'irais vers l'extérieur. Je descendis de la couchette et me dirigeai méfiance vers la sortie, mais avant je me retournais, m'attendant à voir Clay sur le point de m'attaquer. Mais non, rien. Seulement le regard de Neil sur moi.
Revenir en haut Aller en bas
Neil Cian
L1233 - Tueur en série
Neil Cian

Date d'inscription : 23/12/2013

Mon personnage
Âge : 18 - 19 ans
Nationalité : Américain
Fréquentations :

"Help me believe, it's not the real me" Empty
MessageSujet: Re: "Help me believe, it's not the real me"   "Help me believe, it's not the real me" Icon_minitimeMer 12 Fév - 11:25

Son intonation n'est en rien sympathique. Pourtant, je n'y discerne aucune agressivité, comme si elle disait cela sur un ton plat, limite ennuyé. C'est carrément vexant. Je viens juste de faire le cauchemar du siècle et sa seule réaction est de me rabaisser sans même faire preuve de moquerie. Comment est-ce possible ? Mystère, mais elle y arrive très bien.

- Non, je n'ai pas besoin de te faire peur. Regarde toi ? Tu es tremblant comme une feuille qui tombe de l'arbre. Je n'ai pas besoin de réfléchir à te terroriser, tu le fais très bien tout seul.

Son petit rire m'arrache un regard noir, que je plante sans hésiter dans son œil. Oui, ça l'amuse, quoiqu'elle en pense. Bien sûr que c'est euphorisant, de découvrir ce connard de taré de Neil dans une situation délicate qui altère à sa crédibilité. Et vu qu'Ombrage semble vouloir à tout prix me faire du mal, elle tient là une preuve en or pour me faire flancher.

- Quand à m'amuser … je ne sais pas. Ce n'est pas si drôle de regarder la souffrance des autres. Ou du moins celle que l'on a pas créée.

Ah oui ? Pourtant je mettrai ma main à couper qu'elle n'hésitera pas à reparler de ma 'terreur nocturne' un jour de grand affrontement. Je hausse les épaules, encore sonné de la puissance de mon rêve et détourne un instant le regard, assez longtemps pour qu'Ombrage s'éloigne de moi.
Et je ne sais pas pourquoi diable je ressens cela, mais mon cœur se sert, et la panique semble me reprendre lorsqu'elle atteint la porte. Je n'ai aucune envie de me retrouver de nouveau seul. J'ai beau être entouré de trois autres types, l'impression est la même. Des trois détenus, il n'y a que Clyde qui est assez haut dans mon estime, et je ne le connais pas assez pour daigner le réveiller, ou n'importe quoi. Étonnant d'ailleurs que mes cris n'ont pas alertés mes collocs.
Alors qu'Ombrage me jette un dernier regard, je déplie vivement mes jambes et saute de ma couchette sans faire de bruit à l’atterrissage.

- Ombrage ...

Je l'ai appelé dans un souffle, et ma voix n'a sûrement pas dû arriver jusqu'à elle. Maintenant, je ne veux pas qu'elle parte. Au moins qu'elle reste, juste une minute de plus, histoire que je sois sûr de ne pas replonger dans une hallucination. Si elle est là, je suis sûr de rester ancré dans la réalité. Ce serait trop humiliant pour moi de céder à ses images en sa présence, et je sais que je mettrai toute ma force mentale pour que ça n'arrive pas.
Mais elle ne semble pas le voir sous cette angle à en juger par le flingue pointé sur moi. Je m'arrête net dans mon élan, et me retrouve à un mètre d'elle, proche de l'arme. Trop proche de l'arme. Regarder le bout me fait loucher, et je m’empresse de plonger mon regard dans celui de la gardienne, plantant une expression de défi sur mon visage. Je ne comprends pourtant pas à quoi elle joue, si elle se sent menacer ou n'importe quoi, parce qu'elle est, même sans me menacer avec son jouet, en position de supériorité.

- Tu te sens vraiment de me buter, là, de suite, alors que je ne comptais même pas de faire du mal ? La défiai-je en redressant le menton.

Je joue avec le feu. Mais est-elle consciente de l'impacte qu'aura ma mort ? Bien sur que non. Il serait si simple pour elle de justifier son acte en inventant une agression. J'avais juste eu envie de sentir le contact d'une personne vivante, pour me prouver que j'étais de nouveau dans le réel. Et ce qui est sûr, c'est que le canon de l'arme, lui, n'est pas une hallucination.
Revenir en haut Aller en bas
Ombrage Sadwood
O3548 - Surveillante
O3548 - Surveillante
Ombrage Sadwood

Date d'inscription : 20/09/2013

Mon personnage
Âge : 22 ans
Nationalité : Anglaise
Fréquentations :

"Help me believe, it's not the real me" Empty
MessageSujet: Re: "Help me believe, it's not the real me"   "Help me believe, it's not the real me" Icon_minitimeJeu 13 Fév - 22:29

Sans bruit, il était venu se placer derrière et à la place de Clay, c'était son regard que j'affrontais. J'avais levé à hauteur de son visage l'arme que j'avais dans les mains. J'avais eu peur, il m'avait fait peur. Que voulait-il ? M'empêcher de partir ? Et pourquoi ? Ca ne conrespondait pas à ton plan ou aux indications que l'on t'avais donné? Pourquoi tu me retiens.? Ton regard me défie. Je ne peux pas te faire confiance, tu es trop lunatique. Tes changements d'humeur trop brusque. Il y a quelques minutes encore, tu étais tremblant sur ta couchette et en à peine quelque seconde, tu étais debout devant moi, me dépassant de 5 cm, et tu me défiais.

Tu savais que je pouvais tirer, j'avais déjà failli le faire. La situation me rappelait vaguement celle de ton arrivé. Un flingue devant la figure et d'autres éléments. Aurais-tu fais exprès ? Tes yeux sont plongés dans les miens. De la provocation pure, tu fais tout pour me retenir de partir. Mais qu'est-ce que tu veux à la fin ? Ta voix arrogante sonna de le vide spatial de notre échange.

"Tu te sens vraiment de me buter, là, de suite, alors que je ne comptais même pas de faire du mal ?"

Te buter ? Toute de suite ? Mais pourquoi je le ferais? J'ai eu peur, j'ai peur. Tu es un tueur en série, tu as tué des gens. Tuer bordel ! Comment tu veux que je sache que tu ne comptais pas me faire mal ? Tu es un tueur ! Je ne peux pas savoir ce que tu penses...tu es tellement.. Imprévisible. Et puis, que veux-tu alors ? Pourquoi tu me retiens ? Tu m'aimes peut-être ? Non, tu jouais surement. Encore. Pourquoi ? Cela t'amuse que j'ai peur de toi ? Hein ? C'est ça ! Ma peur t'amuse.

Est-ce que je devrais tirer ? En même temps, il ne m'avait rien fait. Reprends ton calme Ombrage. Respire, il ne va rien faire. Absolument rien. Pourquoi te tuerait-il ? Il n'a aucune raison, hors mis la remarque sur la dernière fois. Chaperon rouge. Et tu étais le loup. Un loup assez lunatique d'ailleurs, au changement d'humeur brusque. Bon calme-toi Ombrage ! Tu as une arme, il n'en a pas. Tu peux défendre, tu as appris à le faire non ? C'est pour ça que tu es ici. Car tu es innocente, INNOCENTE. Mais peut-être...

Tu dérives, tu dérives. Donc, que voulait-il ?

"Si tu ne voulais pas me faire de mal, pourquoi tu me retiens ? Je n'arrive pas à te comprendre Neil, il y a quelques instants, tu étais encore apeuré et là, tu me sembles différent, comme si ta peur s'était envolée. Pourquoi ?"

Oui, j'avais tout dit. Tout ce que je pensais. Même moi, je n'étais pas si lunatique. Enfin, je ne pense pas. Oui ? Non ? Peut-être ? Je baisse mon arme, mais, la gardant dans la main, histoire d'avoir une protection si toutes ses paroles ne sont qu'un tissu de mensonges.

J'ai peur Neil...
Revenir en haut Aller en bas
Neil Cian
L1233 - Tueur en série
Neil Cian

Date d'inscription : 23/12/2013

Mon personnage
Âge : 18 - 19 ans
Nationalité : Américain
Fréquentations :

"Help me believe, it's not the real me" Empty
MessageSujet: Re: "Help me believe, it's not the real me"   "Help me believe, it's not the real me" Icon_minitimeSam 15 Fév - 19:17

Elle semble réfléchir intensément à ma question, comme si elle-même ne sait pas ce qu'elle souhaite faire. J'ai malgré tout toujours une certaine appréhension quand elle me vise ainsi. Pourtant, je sais qu'elle serait incapable de me tuer. Elle a peut-être enlevé la vie à d'autres personnes, mais si elle avait voulu m'arracher la mienne, rien ne l'aurait empêché de le faire dès le premier jour. Noon, je « l'intrigue » trop pour qu'elle tire, c'est elle qui l'a dit. Et avant de faire disparaître un sujet d'expérience, on l'étudie. Donc, pour l'instant, je suis garantie de survie. Enfin, avec elle, du moins.
Sa voix s'élève enfin. Il y a une légère intonation de pression dans sa voix, que je ne saurais déchiffrer.

- Si tu ne voulais pas me faire de mal, pourquoi tu me retiens ? Je n'arrive pas à te comprendre Neil, il y a quelques instants, tu étais encore apeuré et là, tu sembles différent, comme si ta peur s'était envolée. Pourquoi ?

Pourquoi ! Elle me demande pourquoi ! Soit elle n'a pas compris, soit elle cherche à m'entendre dire, de ma propre bouche que je fais des cauchemars si intenses que je n'en dors plus du tout, et que ce sont ces putains de terreurs nocturnes qui me font ces cernes de trois kilomètres sous les yeux.
À travers la pénombre, je suis du regard son arme qu'elle s'applique à néanmoins garder dans sa main. Sa méfiance me fait bizarre. Est-ce qu'elle se rend compte de ce que je suis vraiment ? Pourtant, il y a quelques temps, elle semblait incroyablement bien s'amuser à essayer de me faire péter un câble.

- J'avais peut-être besoin que quelqu'un daigne venir me réveiller, répondis-je en haussant les épaules.

Ce qui est vrai.

- En fait, je ne sais pas pourquoi je te retiens. De toute manière, je ne te retiens pas, si ? Tu es libre de partir. Sauf si tu souhaite rester, ou pas. J'en sais rien. Qui peut savoir à par toi ? Dans un sens, c'est toi qui me retiens. Qui oserait faire un pas quand on voit son interlocuteur un flingue à la main ? Pas moi, en tout cas. Donc, c'est toi qui me retiens.

J'ai parlé avec un débit de parole plutôt rapide, mais elle devrait avoir l'habitude. Si avec ça elle n'a pas quelques secondes de réflexions pour essayer de saisir le sens de mes mots, bravo. Mais si ça peut servir à la retenir encore quelques instants, ce n'est que bénéfique pour moi.
Ses mèches colorées paraissent attirées la lumière de la lune, et j'en viens à être fasciné par la vision de cette fille trop fragile qui pourtant tiens bon dans cet prison de taré. Serait-elle plus forte que ce que je pense ? Ça m'étonnerait. Mais, je dois admettre qu'elle me paraît de plus en plus intéressante, et j'ai la désagréable impression de m'attacher à elle, de la façon la plus étrange que cela puisse paraître.
J'ai toujours tendance à nouer des liens avec ceux qui aiment jouer. Surtout que je gagne à chaque fois.

- Je t'aime bien, Ombrage. J'avais envie de pouvoir te parler un peu, avouai-je d'une voix légère.

Je m'avance un peu vers elle. Juste un peu, pour pouvoir détailler les reflets de la lune dans son œil azur. Visage blafard, regard d'une tristesse infinie. Oui, elle paraît faible. Je commence à la connaître, et j'ai de plus en plus la sensation qu'elle ne l'est pas, ou du moins, pas autant que je le crois. Et si elle ne l'est pas, et si je m'attache à elle, je risque de la briser comme j'ai brisée Alicia.
Revenir en haut Aller en bas
Ombrage Sadwood
O3548 - Surveillante
O3548 - Surveillante
Ombrage Sadwood

Date d'inscription : 20/09/2013

Mon personnage
Âge : 22 ans
Nationalité : Anglaise
Fréquentations :

"Help me believe, it's not the real me" Empty
MessageSujet: Re: "Help me believe, it's not the real me"   "Help me believe, it's not the real me" Icon_minitimeMar 18 Fév - 22:53

J'avais peur, même si par moment, je m'amusais à te faire péter un câble. Mais là, je ne voulais pas. Je n'avais pas envi. Je voulais seulement partir, mais... Quelque chose me retenait. Son regard peut-être. Ses yeux cernaient par les nuits blanches du passé et du futur. Ou alors.. Non, je ne sais pas. Qu'est-ce qui pourrait me retenir là dans cette cellule ? Rien, ou du moins, rien au premier abord.

Ce que j'avais dit était juste, et mes paroles attendent une réponse. Certes, je m'étais amusé à te provoquer à nos dernières rencontres. En même temps, je voulais voir ce visage que j'avais entre aperçus quelque secondes. Mais là, en cet instant précis, l'idée de te provoquer ne m'effleurer même pas l'esprit. Pourquoi ? Je n'en ai aucune idée. Je ne comprends pas ma propre réflexion, ou plutôt, la manière dont elle fonctionne.

Sa voix résonna, sombre et grave.

" J'avais peut-être besoin que quelqu'un daigne venir me réveiller"

Besoins que quelqu'un vienne te réveiller ? Tu me semblais pourtant réveiller quand je t'avais trouvé...et pourtant..tu avais ne pas me remarquer, faire comme si je n'existais pas, enfin si. Ton regard m'avait balayé sans me reconnaitre. Donc, tu dormais ? Et je t'avais réveillé ? Mal ou bien ? Tu semblais prendre cela comme une bénédiction. Je ne vois pas pourquoi...

Ferais-tu des cauchemars ? Des hallucinations horrifiques que tu fuis ? Serait-ce pour cela que le monde réel ne te fait plus peur et que tu tues ? Pour ça que ton mode de pensée est si différent.

Il avait enchainé sur des paroles totalement incompréhensibles et sachant que je mettais plongé dans un profonde réflexion, je ne compris que la fin.

"...faire un pas quand on voit son interlocuteur un flingue à la main ? Pas moi, en tout cas. Donc, c'est toi qui me retiens."

De... De quoi ? De quoi il parle ? Que c'est moi qui le retiens ? Je n'avais pas demandé le contraire ? Et quel était le rapport avec l'arme qui l'avait menacé ? Je conviens tout à fait qu'avancer vers quelqu'un qui pointer sur vous un flingue chargé et prêt à tirer n'est pas très conseillé, et, envisageable.

Son regard était sur moi. Que regardait-il ? J'étais comme d'habitude, comme toutes les fois qu'il m'avait vue. Rien de différent, même pas dans ma mémoire. Rien n'était revenu. Vive l'amnésie. Donc, je ne comprends pourquoi tu m'observes avec ce regard nouveau. Je n'ai jamais et je ne changerais jamais. Ou du moins, physiquement. Je n'eus pas le temps d'en placer une, qu'il avait déjà repris la parole.

" Je t'aime bien, Ombrage. J'avais envie de pouvoir te parler un peu"

Tu m'aimes bien ? Je n'ai pas rêvé ? C'est bien ce que tu as dit...Non! J'ai dû rêver. C'est impossible, tu n'aimes personne, sans compter ta propre personne bien sûr. Et puis...tu viens de prononcer mon nom? Cela fait bizarre sur tes lèvres. Enfin, dans le contexte présent. Tu l'avais déjà prononcé, mais pas avec le sérieux dont tu faisais preuve actuellement. Pourquoi? Je suis sur que j'avais rêvé ses paroles. Toi ? Bien m'aimer et avoir envi de me parler ? Impossible ! Vraiment impossible...pas vrai?

Il avance vers moi et je ressers la main autour de l'arme. Mes yeux se plongent dans les siens. Toujours cette flamme rouge dans ce monde ébène, mais autre chose, que je ne déchiffre pas. Tu me fais peur comme ça... Tu n'es pas toi-même, c'est impossible! Posséder, maudit. Tu ne ressembles pas au gamin, au tueur de sang froid que tu es. Et la claque partie. En espérant que cela te fasse revenir ton esprit habituel. Je m'écarte, et fuis tes yeux. Es-tu en colère ? Je préférerais.

Je ne préfère pas parler. Je me retourne, et commence à sortir. Mais est-ce une bonne idée de tourner le dos à un meurtrier, surtout quand celui-ci vient de recevoir une claque ?
Revenir en haut Aller en bas
Neil Cian
L1233 - Tueur en série
Neil Cian

Date d'inscription : 23/12/2013

Mon personnage
Âge : 18 - 19 ans
Nationalité : Américain
Fréquentations :

"Help me believe, it's not the real me" Empty
MessageSujet: Re: "Help me believe, it's not the real me"   "Help me believe, it's not the real me" Icon_minitimeSam 22 Fév - 20:55

Qu'elle me rit au nez, qu'elle me plante là sans un mot ou qu'elle m'insulte ouvertement avant de finalement me buter, tout ça, je m'y attendais. Mais la gifle, j'avoue que je pensais cela trop simple pour qu'elle daigne le faire. Visiblement, non.
Une main sur ma joue endolorie, je tente de m'extraire de cette pulsion qui me hurle de me jeter sur elle. La voix me susurre des moyens de torture à appliquer sur le champs et je sens une chaleur intense me prendre aux tripes. Je lui fais une déclaration, et voilà comment elle réagit ? C'est tout de même culotté de sa part, et j'ai vraiment du mal à me retenir de la tuer immédiatement. Cela risquerait de briser toutes les limites que je suis parvenu à me fixer pour ne pas céder à toutes mes envies de meurtres.

Au lieu de cela, je regarde Ombrage d'un air hébété, tout de même étonné de sa violence soudaine. Je n'ai rien dis de blessant, pourtant, ni rien d'humiliant. À moins que d'avouer ce que l'on ressent soit quelque chose de gênant pour elle, dans ce cas-là ...
Je lui attrape le bras alors qu'elle commençait à prendre la fuite et la tire vers moi. Saisissant son visage de ma main bandée, je soulève légèrement son menton et pose mes lèvres sur les siennes. Ainsi immobilisée, je pourrai allègrement en profiter, mais ne fais rien d'autre que cela. Elle qui n'aime pas le contact, ce doit être le geste suprême, c'est pour cela que je m'applique à être le plus doux possible, rajoutant même la caresse de cheveux.
Cette tendresse venant de moi me fait bizarre, en général je me refuse de céder à ces sortes d'envies, même s'il s'agit là que de défis.

Après quelques secondes, je me détache d'elle, et en détaillant son visage, je ressens un élan de violence qui me fait réagir aussitôt. Alors que je la maintenais toujours, je la pousse brutalement hors de la cellule, si fort qu'elle se retrouve par terre.
Énervé, je me mets sur le pas de l'entrée et la pointe d'un doigt accusateur :

- Je ne suis pas méchant, lançai-je froidement, mais si tu me force, je t'assure que tu vas être servi. Et ce ne sera pas beau à voir. Maintenant, si tu pouvais me laisser cauchemarder en paix, ça serait fortement appréciable, merci et bonne nuit, chère gardienne.

Je lui fais une petite révérence en lui lançant un regard noir, et prends moi-même l'initiative de fermer la grille de ma cellule, lui laissant tout de même la gentillesse de la verrouiller.
Revenir en haut Aller en bas
Ombrage Sadwood
O3548 - Surveillante
O3548 - Surveillante
Ombrage Sadwood

Date d'inscription : 20/09/2013

Mon personnage
Âge : 22 ans
Nationalité : Anglaise
Fréquentations :

"Help me believe, it's not the real me" Empty
MessageSujet: Re: "Help me believe, it's not the real me"   "Help me believe, it's not the real me" Icon_minitimeSam 22 Fév - 23:32

Une main se referme autour de mon bras. Au début, je ne compris pas, puis quand mon corps rencontra celui de Neil puis que son autre main tira mon visage vers lui. Je compris. Au du moins, pendant un instant. Qu'allait-il me faire ? Me tuer ? C'est possible. Il est dangereux de provoquer un meurtrier. Surtout quand celui tues par pulsions. Non, rien de tout cela. Mes yeux croisèrent une seconde les siens, et ce que je vis, je ne le compris pas. Tout cela combiné à son geste, mon esprit était totalement embrouillé.

Je sentais le rouge sur mes joues qui commençaient à apparaitre. Pourquoi tu faisais ça Neil ? Je ne...comprends pas, plus. Ma claque t'aurait renversé l'esprit ? Pourquoi ? J'aimerais partie, mais je n'y arrive pas. Je suis trop surprise pour faire le moindre mouvement. Tu joues encore de mes faiblesses, je ne supporte pas le contact pour diverse raison et toi la premiere chose que tu trouve, c'est de poser tes lèvres sur les miennes. En plus, tu fais preuve d'une douceur qui me surprend. Tu te moquerais de moi ? De la pure provocation. Tu sais très bien que je ne supporte pas ça et toi tu en profites ! Connard..

Il s'éloigne finalement. Et je ne bouge toujours pas. Surprise de merde ! Je me retrouve brutalement par terre, retrouvant mes esprits. J'étais assise par terre, en dehors de la cellule et Neil sur le palier de la grille me pointant du doigt. Froidement, il me lança à la figure.

"Je ne suis pas méchant, mais si tu me forces, je t'assure que tu vas être servi. Et ce ne sera pas beau à voir. Maintenant, si tu pouvais me laisser cauchemarder en paix, ça serait fortement appréciable, merci et bonne nuit, chère gardienne."

... Que...Quoi? Je ne comprends pas..c'est ma gifle qui le met dans cette état-là? Tu m'embrasses puis tu me largues. La scène aurait pu être comique, mais dans ma tête, elle ne l'était pas. On aurait un mec qui jetait sa copine de chez lui. Pendant je reste quelques secondes le cul au sol. Ma surprise est toujours la, mais lorsqu'il me fit sa révérence et son regard noir, je me leva. Il claqua la grille de sa cellule avant de se détourner. Je verrouillais la grille, l'esprit toujours embrumé.

Mon cœur était partagé entre colère et....bonheur? Cela serait bien la première fois. Neil, tu perturbes ma manière de pensée. Je ne sais plus quoi ressentir. Je....t'aimerais? Non, c'est impossible. Je ne peux pas aimer. Pourquoi je pleure ? Arrêter de couler fichu larmes ! Pourquoi...Aller! Stop ! Je restais appuyais contre la grille, et dans un murmure qui ne lui parviendrait pas vraiment.

"...Je t'aime Neil"

Pourquoi je disais ça ? Tu n'es qu'une imbécile Ombrage ! Il joue ! Comme les autres fois, avec tes sentiments, ton âme et ton cœur. Pars d'ici. Ignore-le ! C'est la meilleure chose à faire. Et je me détournais, repartant à ma ronde nocturne, sachant mes larmes et reprenant mon visage froid.

Au Revoir, Neil, et bonne nuit. Ou plutôt, mauvaise nuit à toi qui t'es souhaité de cauchemarder.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




"Help me believe, it's not the real me" Empty
MessageSujet: Re: "Help me believe, it's not the real me"   "Help me believe, it's not the real me" Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

"Help me believe, it's not the real me"

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Deardeath Jail ::  :: Deuxième étage :: Cellules: Couloir femme :: Cellule 2 - Angie L., Alice L. & Amaya J. :: RP's terminés des anciens occupants (et des nouveaux aussi)-