Une prison pas comme les autres ... Quel que soit votre crime, vous le paierez.
 
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 mission.

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Georges I. Joe
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Georges I. Joe

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MessageSujet: mission.   mission. Icon_minitimeLun 17 Mar - 14:01

(B)

Le soleil se levait, calmement. Je n'avais jamais comprit pourquoi il se levait à l'est alors que là bas il n'y avait que des européens. Il aurait d'abord du éclairer les Etats-Unis d'Amérique et ensuite les autres pays moins importants. Quand même, c'était irrespectueux. Enfin, si Dieu avait décidé que c'était comme ça, il devait bien y avoir une raison, quelle qu'elle soit. C'était vrai qu'ils étaient plus faibles que nous et qu'ils avaient peut-être besoin de ça, eux. Puisqu'ils étaient arriérés.
Je posai ma tasse de café vide dans l'évier de la cuisine et entrepris de la laver, sommairement. Quelques années plus tôt, ça aurait été Caroline qui l'aurait fait. Elle m'aurait aussi embrassé sur la joue et m'aurait dit d'être prudent, que New-York était une ville dangereuse. Maintenant, je sais à quel point elle l'est. Je lâchai la tasse qui se brisa dans le fond de l'évier. L'eau, trop chaude, m'avait surprit. Maintenant, elle était ébréchée. C'était malin Georges.
Je me dirigeai vers la porte après m'être essuyé les mains quand j'entendis la sonnerie stridente de l'entrée parcourir la maison. J'aurais du penser à lui donner des doubles il y avait bien longtemps. Lui ouvrant avec un sourire accueillant, je lui donnai quelques indications furtives et revêtit ma grosse veste d'aviateur par dessus mon uniforme. Et puis la porte claqua derrière moi et je montai dans mon 4x4 viril. Comme moi.
Quand j'avisais la voiture de Basile à côté de la mienne, une fois arrivé, je ne pus m'empêcher de me demander comment il pouvait avoir ça. Bientôt, il aurait une voiture d'homme, comme moi. Et il serait un vrai américain. En attendant, je devais aller travailler.
Après ma routine musculaire matinale et une bonne douche avec du gel douche d'homme, je pris mon service. Aujourd'hui, pas d'infirmière, pas de blâme, pas de nazi, pas de détenu échappé. Tout se passerait bien. Il le faudrait de toute façon, puisque j'étais là.
J'avais juste eu le temps de séparer deux détenus qui se mettaient sur la gueule que les hauts parleurs grésillèrent de la voix du chef. Il ne semblait pas très content et je comprenais bien pourquoi. C'était le boxon dans cette prison, il allait sans doute ordonner aux prisonniers de rentrer dans le rang et de rester dans leurs cages. Mais non. On me convoqua avec Sadwood et Deven au bureau des gardiens. Pourquoi ? J'allais pas avoir un autre blâme quand même …
Une fois arrivé devant, je restais interdit. Le boss nous attendait avec un autre garde que je ne reconnus pas. Il nous annonça non sans honte que des détenus s'étaient infiltrés dans le bureau des gardiens et qu'il attendait de nous que nous résolvions la situation. Apparemment, les détenus qui répondaient au nom de Alan D1241 et Kayano T1732 retenaient en otage une jeune gardienne. Tss, tss, tss. Une femme ne devrait jamais travailler ici. J'avisais Sadwood du regard et m'avançais vers la porte, sans faire de chichis.
Le chef me retint en me disant d'y aller en douceur. En douceur avec deux criminels dont l'un était pire que l'autre puisqu'il était asiatique ? Dans quel monde vivait-on ?
Alors je toquais à la porte et prit ma grosse voix.

« Rendez-vous et on ne vous tuera pas. »

Ben quoi ? J'allais pas leur dire qu'ils seront choyés et couverts de plats de oudone gratuits quand même !

« Fermes ta gueule ! On veut un million de …. deux millions de dollars et un hélicoptère, ou on tue la gonzesse ! »

Oh les lâches ! Ils s'en prenaient bel et bien à une femme. J'étais d'avis de défoncer la porte et de leur apprendre la vie à coup de matraque mais la petite dame n'était peut-être pas d'accord. Je me tournai vers elle.

« T'en penses quoi, Sadwood ? »

Ben oui, je devais bien la consulter bon sang de bois. Elle était ma collègue avant d'être une faible femme qui n'aurait jamais du poser sa candidature à ce poste. Deven lui, semblait d'avis de se barrer le plus vite possible d'ici. Il n'avait, de toute évidence, pas les couilles pour ce genre de job. Tapette.
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Ombrage Sadwood
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MessageSujet: Re: mission.   mission. Icon_minitimeLun 17 Mar - 16:52

La journée commençait bien. Une engueulade, une. Déjà qu'hier, l'après-midi avait été chargé. Les détenus ne pourraient pas se tenir tranquille parfois ! J'en ai marre de se boulot. Je veux quitter cette prison de merde... Mais je ne peux pas. Depuis que Clay m'avait fait cette horrible fracture, j'étais de mauvaise humeur. Je ne trouvais aucun moyen de lui renvoyer la pareille, voir pire. Le pire, c'était les gardiens. J'en pouvais plus, ils me refilaient toujours la dose de boulot, car j'étais soi-disant détenue, et qu'ils avaient donc tous les droits. Bordel de merde ! Oui, c'est pour cette raison que je me suis pris la tête avec mon "collègue" d'hier. C'est quoi son nom déjà ? Ah oui, Butter. Il a vraiment du beurre à la place du cerveau lui. Si on m'accuse d'avoir tué des gens comme lui, au moins, j'ai nettoyé quelques imbéciles de la surface de la planète.

Moi? Énervé ? Non, pas du tout. J'ai simplement des envies de meurtres. Je reprends ma garde matinal. Pour une fois, aucun détenu ne semble me chercher des noises. C'est très bien comme ça. Vu mon calme actuel, je ne résisterais pas à leur mettre mon flingue sur la gueule, voir de tirer pour qu'il se calme et me fasse des vacances. Ah, des vacances, j'aimerais tellement en avoir. Sortir, découvrir le monde. Ou plutôt le redécouvrir. Oui, je suis amnésique ? Vous le saviez, ben au moins je vous rafraichis la mémoire, histoire que vous ne me posiez pas la question dans deux trois lignes.

Ah tiens, on m'appelle en salle des gardiens. Ils ne peuvent pas se passer de moi ? Alalalala, vous me faites chier. Moi, Deven et...Joe. Celui que j'avais accueilli il y a trois jours avec cette infirmière...Rose.

Au bureau, le "Chef" nous attendait et nous expliqua la situation en détail. Une prise d'otages, deux détenus et une gardienne en détresse. Quel beau scénario. Mais elle ne peut pas se démerde seule, elle un peu ! Toujours a faire des emmerdes aux autres. Et puis, pourquoi devrais-je l'aider? Non, je ne la porte pas dans mon cœur. Mais aussi c'est une pute. Draguer les gardes et corrompre leur vigilance, ça oui, elle sait le faire. Peut-être était-elle de mèches avec les deux détenues. Et puis, sinon tant pis, j'étais pas vraiment d'humeur à aider les gens. Bon ok, c'est mon boulot. C'est pour ça que j'exécute cet ordre stupide.

En ressortant du bureau, le gardien en chef ordonna à l'autre Joe d'y aller en douceur. Je n'étais pas vraiment d'accord. Pourquoi être gentils avec des gens qui ont tué? On ne l'était pas avec moi, alors pourquoi avec eux si? Quelle est la différence? Ah oui, vous êtes idiot cher patron.

Sa voix s'éleva dans le silence après qu'il eut toqué à la porte. Deven tremblait de peur. Pisse toi dessus qu'on rigole. La voix qu'il employa était grave, et l'avertissement fut sec. "Et on ne vous tuera pas". Au pire, si on les tue, ce n'est pas si grave, si ? Peut-être. Le détenu répondit avec détermination. De l'argent? Un hélico? Mais tu te crois où mon gars? Au états-unis? Ah oui, c'est vrai, on est au États-Unis. Mais tuer la bordel! J'en ai assez d'entendre parler d'elle. Elle sert tellement à rien...

Les yeux de mon collègue se fixèrent sur moi. Tu attends un avis de ma part? L'autre gardien semblait sur le point de s'enfuir en courant. Mais qu'est-ce qu'il fout ici merde! Vous êtes tous des bandes d'incapables! Et vous osez me traiter de détenue qui ne sait que tuer. Bordel! Mais regardez-vous un peu! Une nouvelle fois, sa voix interrompit mes pensées.

" T'en penses quoi, Sadwood ?"

Ce que j'en pense? Que l'autre "collègue" devrait se barrer d'ici. Qu'on défonce cette foutue porte, qu'on leur apprenne la politesse et ensuite, si la gardienne meurt ben tant pis. Peut-être qu'ils n'auront pas les couilles de tuer cette femme après tout. L'un des deux, ne supporte pas le sang et n'a jamais tuer. Etonnant pour un criminel? Ouais, c'est un simple braqueur de pacotille. Ma voix s'éleva, assez fort pour les agresseurs derrière la porte puissent me comprendre.

"Que l'on défonce cette foutu porte et que de toute manière, ils n'auront pas le courage de la tuer. Et puis, si à la suite de ma provocation, ils la tuent par inadvertance, tant pis pour elle. Elle a qu'à savoir se défendre."

Je saisis mon arme de ma main valide près à tirer. Le con d'hier m'avait aggravé la fracture. Non mais je vous jure, aucun respect. J'ajoutais plus bas.

"Si ta pas l'audace d'affronter des meurtriers sanglants, casse toi Deven"

Non, je suis dans un calme absolu et un contrôle de moi-même parfait.
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Georges I. Joe
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MessageSujet: Re: mission.   mission. Icon_minitimeLun 17 Mar - 18:12

(B)

Ma collègue ne semblait pas de la meilleure journée de sa vie. Je crus d'abord que c'est parce qu'elle avait une atèle mais en fait non, cela semblait être son humeur générale de tous les jours vu comment les autres ne semblaient pas choqués de ses moues fâchées. Je devais avouer que je n'étais pas de super bonne humeur non plus mais bon. Mon travail m'empêchait de me lamenter sur mon sort. Déjà que j'avais failli décrocher le sac de boxe dans la salle de musculation ce matin...
Ma main se posa sur la poignée de porte. Même si elle me disait que je ne pouvais pas aller dedans et casser des gueules, je n'hésiterais pas à y aller quand même. Putain mais on était où là ? Dans une prison des Etats-Unis d'Amérique du Nord. Et cette prison était à présent sous mon contrôle. Et j'allais en mater, moi, des récalcitrants. A coup de matraque dans la gueule.
Elle ne semblait pas très enchantée par le fait de me revoir. Peut-être que je lui avais fait mauvaise impression à mon arrivée mais je m'en foutais bien dans l'instant présent ! Elle était ma collègue et elle me devait le respect. J'étais son supérieur. Elle avait peut-être plus d'ancienneté ici que moi mais elle restait en dessous de moi. Pour deux raisons : un, elle était une femme et une femme ne faisait jamais un aussi bon travail qu'un mec et deux, elle était jeune, elle semblait beaucoup plus jeune que moi. Et on respecte ses aînés aux Etats-Unis d'Amérique du Nord. Alors elle allait me respecter.
Je ne connaissais pas la fille à l'intérieur mais elle aurait mieux fait de ne pas se pointer ici si elle ne savait pas contrôler deux simples détenus. Putain, je détestais ça bordel de merde. Les gens incapables de s'en sortir seuls. Voilà pourquoi les femmes n'auraient jamais du avoir le droit de travailler.
A ses paroles, je souri. Elle avait sacrément raison, la ptite dame, on allait leur faire la peau à ces connards de terroristes ! Je lui offris mon plus beau sourire et vit Deven trembler comme une feuille derrière elle. Putain mais c'était pas Dieu possible d'avoir un tel empoté à DearDeath. Fronçant les sourcils, je lui ordonnai de se casser et plus vite que ça, sous l’œil choqué du chef et je tournais la poignée.


« On est bien d'accord alors ! »

J'ouvris la porte d'un coup mais derrière il n'y avait que du vide. Putain, les enculés, ils avaient placé un émetteur. Un putain d’émetteur radio. J'entendis la fille crier puis la voix du ravisseur.

« Essayez pas de nous retrouver ou on lui mettra la misère. »

Je laissai échapper un grognement grave et tournai les talons pour descendre.

« Où est-ce que tu vas, Joe ?
-Je vais les liquider ces petits connards. »

Après un instant d'hésitation, j'ajoutai :

« Bon tu te bouges le trognon Sadwood ? »

Il y avait une once d'affection dans ma voix. Je l'aimais bien cette petite. Descendant les escaliers quatre à quatre, j'entrepris de me renseigner.

« Tu sais pas où y a de l'eau qui coule ? Y avait un bruit de gouttes derrière. »

Ils n'avaient plus qu'à se préparer à recevoir Georges Isaac Joe. J'allais leur apprendre les bonnes manières.
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Ombrage Sadwood
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MessageSujet: Re: mission.   mission. Icon_minitimeLun 17 Mar - 22:34

Il sourit, montrant ses dents aussi blanches que ses cheveux déteints. Il ajouta, du même avis que moi apparemment, que Deven ferait mieux de partir loin d'ici. Il sourit, montrant ses dents aussi blanches que ses cheveux déteints. Peut-être physique aussi. À force de se pisser dessus et de trembler, il va nous faire un combo infection urinaire et parkinson. Ça serait tellement dommage de perdre un collègue tel que lui, mais bon, parfois la vie est cruelle. Nous allons devoir nous séparer de toi Deven.
Joe défonça la porte. Mais vraiment. Elle sortit de ses gongs. Le Monsieur qui répare les portes ne va pas être très content. En plus, on l'avait défoncé pour rien. Vide, néant. Les connards, ils avaient pensé à tout. Je vais me faire un plaisir de les étriper. Je n'étais vraiment pas d'humeur, mais là, c'était le sommet. Ils me cherchent, et ben ils vont me trouver ces enculés. Que la gardienne meurt, ça, je m'en fous, mais les deux autres ne vont pas s'en sortir vivant. Ou alors, pas en état de marcher. Rah! J'ai la rage.
Un cri de la fille ne fit qu'augmenter la colère que j'accumulais. Mais quelle incapable bordel! Mais qu'est-ce qu'elle fout ici!? Elle sait utiliser un flingue au moins! C'est comme même son boulot putain! Tandis que Joe sortit de la salle, je saisis l'émetteur à deux mains. J'insultais les deux salopards. Il faut bien libérer ce que l'on a sur le cœur des fois ? Peut-être que ça ne se fait pas, mais quand le monde fait tout pour vous faire chier, si vous le faites. "Libère ta rage, sinon elle te consumera l'intérieur du cœur". Ce n'est pas moi qui l'invente. Je ponctuais mes paroles d'un joli avertissement de mort prochaine. Oui, un de vous deux crèveront. Ça remplacera la haine que j'ai pour Allesbury, enfin pour quelques jours au moins.
La voix de Joe m'appelle. Il fallait que je me bouge, je balançai l'émetteur au sol. Est-ce qu'il est cassé? Possible vu le grésillement. Cependant, je n'oublie pas de balancer en face à mon soi-disant chef la vérité. Assez bas pour que Joe ne m'entende pas.

"Vous devriez mieux choisir vos collègues Monsieur"

Oui, j'avais les nerfs. Je l'ai déjà dit. Je suivis Joe à l'allure de course. Il descendait les marches quatre à quatre. Si je faisais ça, je me cassais la gueule. Avantage, je serais en bas avant lui. Mais évitons de nous blesser. J'ai déjà une fracture à cause de l'autre anglais, cela me suffit. Bon tachons de calmer légèrement, et de nous concentrer un peu. De l'eau qui coule? J'étais tellement énerver que je n'avais même pas fait attention. Que de professionnalisme Ombrage, Bravo ! Bref..ou il y a de l'eau qui coule, réfléchis...

"Dans les douches, mais c'est un endroit trop fréquenté, je pense. Dans l'infirmerie aussi, il y a une salle d'eau. Sinon, c'est au sous-sol. Dans la tuyauterie."

Je ne voyais pas d'autre endroit. Les cuisines peut-être. Trop fréquenté. Après, certain se cache dans la foule. Ne pas passer inaperçu et la meilleure des cachettes. Mais avec un otage ? De plus, avec une gardienne avec un cri aussi aigue, ce n'est pas vraiment facile de se cacher tout court. Ou alors...

"Est-ce qu'il pleut dehors ?"
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MessageSujet: Re: mission.   mission. Icon_minitimeLun 17 Mar - 23:52

I feel the night is ending ~

Je les laissai en arrière. Pas le temps de parler. Pas le temps de bavarder sur comment il faudrait faire ci ou ça. Si des gens comme moi avaient été là le 9/11, Caroline serait peut-être encore en vie. Je ne voulais pas faire un autre veuf, d'autres orphelins. Et même si cette fille ne méritait pas toute cette attention, elle l'aurait. Parce qu'à DearDeath ou ailleurs, les forces de l’ordre se serraient les coudes. Et ça, ça ne changerait jamais dans mon cœur d'Américain des États Unis d'Amérique.
J'avalai les marches sous mes pieds à la vitesse d'un … d'un … avaleur de … marches ? Peu importait, une femme était en danger. J'arrivai bientôt en bas, désorienté. Je détestais faire ça dans un terrain que je ne maîtrisais pas. Je ne maîtrisais pas encore les plans de cette prison. J'en avais consulté certains mais je ne pouvais pas tout retenir comme ça quand même ! Je n'avais jamais eu une mémoire photographique.
Tuyauterie putain mais oui ! Pourquoi n'y avais-je pas pensé ? J'allais m'élancer quand la jeune femme m’arrêta de sa voix. Dehors ? Je jetais un coup d’œil au ciel par une fenêtre encrassée. Il était aussi sec que le cerveau d'une poule morte. Je fis une moue satisfaite. Heureusement que je n'avais pas à retourner dans la foret. Mon poignet n'était pas entièrement rétabli et je me voyais mal faire deux fois la chasse à des enfoirés dans la même foret dans la même semaine. Connards.
Je lui indiquai donc le chemin du sous-sol du doigt et lui demandai de me suivre. Cela pouvait passer pour un ordre si elle le prenait pas. Énervée comme elle était, je ne doutais pas qu'elle le prendrait mal. Tant pis pour elle, ou pour moi. Peu importait, une vie était toujours en danger. Assez de gens étaient morts pour la semaine. J'allais sauver cette fille et exiger sa démission dès qu'elle serait en terrain sur.
Alors que nous descendions à nouveau les escaliers, je jaugeais à nouveau ma coéquipière. Nous étions tous les deux blessés à un bras. Faisant la moue, je songeai à nos futurs combats. Car oui, il y aurait forcément combat. Avec des détenus, on ne faisait pas de quartier, bon sang de Jésus ! Nous nous approchâmes du but dangereusement. Je le sus car nous entendions des voix, des halètements. Avant de foncer dans le tas, j’arrêtai ma collègue par une pression de la main sur son épaule.


« Tu peux te battre avec ça ? »

Je désignai du doigt son atèle. J'avais presque la même sauf que la mienne était plus petite, limitée au seul poignet. J'aurais pourtant parié que j'étais assez énervé pour les prendre tous les deux sans aide et avec un bandeau sur les yeux. M'avançant, je regardai derrière le mur. Il y avait les deux détenus, nerveux et la jeune femme en uniforme de gardien à terre avec apparemment un trou dans la jambe. Elle aurait bel et bien du rester à la maison à garder les gosses et faire la popote. Quelle idée de venir enterrer une fleur telle qu'elle dans une fosse à purin pareille ?
Je reculai à nouveau, attendant la réponse de ma coéquipière. Je ne voulais pas la forcer à quoique ce soit, même si elle m'avait l'air plus forte que les autres femmes. Elle devait en avoir vécu des trucs pour paraître aussi déterminée.


« Alors ? »

Je lui souris, confiant. Un sourire qui lui jurait qu'on allait se les faire ces enculés de terroristes. Et pas dans la douceur, plutôt à l'américaine.
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MessageSujet: Re: mission.   mission. Icon_minitimeMer 19 Mar - 20:54

Je suivis son regard. Dehors, aucune trace d'eau. Même si les nuages annonçaient qu'une tempête approchée. Bref, là n'était pas la question. Sa main m'indiqua les sous-sols. Je ne suis pas une ignorante Joe, je sais encore où se situe l'entrée des sous-sols. Ce n'est pas toi qui arrivé il y a environ trois jours ? Et en plus, tu me donnes un ordre ? Ah non mais je vous jure... Les Américains. Aucun respect. Mais je restai muette. Je ne pas forcément envi de lui faire remarquer, il était l'un des seuls gardiens à me parler à peu près normalement. Peut-être n'est-il pas au courant de ma condition ? Ou peut-être pas... Enfin, je ne suis pas là pour débattre de ça maintenant. Nous verrons plus tard.

Nous descendions les escaliers, lui toujours quatre marches par quatre marches. Son regard se dirigea vers mon bras blessé. Qu'est-ce qu'il voulait ? Son visage s'assombrit légèrement. Je devrai peut-être lui signalé que lui aussi avait un désavantage au niveau du poignet. Des voix, des respirations commencèrent à se faire entendre. Je ralentis mon allure, histoire d'être plus discrète. Une main sur mon épaule me força à l'arrêt. Sa voix grave résonna doucement. Si je pouvais me battre ? Me croyais-tu faible à cause d'un simple blessure ? Bien sur que je me battrais ! Pour qui me prennais tu Joe? Je suis une femme certes, et j'ai cru comprendre que tu avais un avis assez... Tranché sur la question, mais je ne suis pas comme les autres. Déjà, je suis amnésique, de deux, je suis détenue et de trois, j'ai le sentiment d'avoir vécu des choses... Pas très convenables.

Les voix s'intensifièrent. Nous approchions du but. Joe, s'avança devant moi et regarda derrière l'angle du mur avec discrétion. Puis il recula et tourna son regard bleu vers moi. Il demanda en un mot, une réponse à la question précédente. Est-ce que je peux me battre ? Ma réponse fut sèche. Un oui, sans explication. Un seul mot. Mais avec une voix posée et confiante. Comme son sourire. Comment pouvait-il sourire dans un moment pareil ? Enfin, c'est son problème. Tu semblais déterminé à arrêter les enflures. Pour moi, je voulais juste leur faire payer leur affront. Cette femme, je m'en foutais, autant qu'elle s'était foutue de moi. À chacune des provocations qu'elle m'avait lancées, je n'avais pas réagi. Mais j'avais gardé cette rancœur, qui peut blesser. Je ne m'occuperais pas d'elle, si tu veux la sauver, sauve la tout seul Joe. Je murmurais doucement, histoire de ne pas se faire repérer.

"Occupe-toi de la femme en premier"

Je m'approchai de l'angle. Celui qui empêchait les criminels de nous voir. J'avais mon arme à la main, prête à en découdre, quitte à rallonger la durée du rétablissement de mon bras. Oui, je m'en foutais de mes blessures. Casse-moi un bras, je me battrais toujours. N'est-ce pas Allesbury ? J'écoutais attentivement les voix. Celle de la femme n'était pas audible. Celle des deux autres par contre était rauque, voir tremblante pour un. La tension était présente. Se doutaient-ils que nous étions là, en planque derrière ce simple mur? Il ne me semble pas. J'attendais le bon moment. Le moment où je me sentais prête à surgir. Le moment où la surprise serait grande. Et il fallait surtout que je me calme. Que je ne leur troue pas le cœur. Calme Ombrage, calme. Je saisis mon arme plus fermement. C'était celle qu'Ayame m'avait offerte. Mon arme de service était restée dans ma chambre. Et puis, qui verrais la différence.

Je surgis dans la tuyauterie, surprenant les deux détenus qui ne pensaient pas deux gardiens auraient le courage de les arrêter. Je m'attaque donc aux deux détenus. Laissant la voix libre à Joe pour s'occuper de la femme... Qui avait un méchant trou dans la cuisse. Elle aurait pu faire ami-ami de blessure avec Clay. Je tirai, sur l'un des deux. Histoire que je puisse m'occuper de l'autre. Je n'étais pas suicidaire. Immobilisant l'un des détenus, qui d'ailleurs me donna un méchant coup dans le bras, je tournais mon regard sur Joe. Une douleur vive traversait mes nerfs près de la fracture. J'espérais simplement que la plaie causée par la fracture ne s'était pas ré ouverte.

"Joe, attention"
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MessageSujet: Re: mission.   mission. Icon_minitimeMer 19 Mar - 22:08

J'étais frustré. Il y avait plusieurs portes qui parcouraient le couloir et je ne savais pas à quoi elle menaient. Jugeant le sous-sol inutile pour le moment je m'étais concentré sur l'étage le plus bas et les extérieurs, là où j'avais le plus de chance de me perdre. Je ne me souvenais que vaguement de ce que j'avais étudié de l'étage des détenus.
Il me semblait qu'il y avait la morgue à cet étage là et un laboratoire de quelque chose. Je ne voyais pas bien ce que des détenus avaient à voir dans des recherches parfaitement scientifiques. Il y avait bien cette rumeur comme quoi on ferait des experiences sur les détenus. La bonne blague. Aucun américain digne de ce nom n'autoriserait ça. Et il me semblait que la directrice était américaine, malgré son nom à consonance britannique. Je n'aimais pas beaucoup les écossais, ils avaient une mauvaise tendance à tout le temps se révolter et ce n'était pas comme ça qu'on pensait dans mon pays !
Elle ne semblait pas décidée à sauver l'otage. Elles devaient avoir un quelconque compte à régler. Mais peu importait au final. La vie était la vie et ici elle était en danger. La vie d'une femme était d'autant plus précieuse. Mes yeux se voilèrent quelques secondes alors que je poussais un grognement d'approbation discret. Ils ne devaient pas nous repérer. C'était déjà un miracle qu'ils n'aient pas entendu le bruit de nos rangers. Nous avions fait le maximum pour ne pas nous faire repérer mais il s'agissait quand même de grosses chaussures et d'escaliers en vieille pierre.
Elle me donna un ordre qui me fit faire la moue. Elle me donnait un ordre. Bon sang de bois ! Enfin, l'instant n'était pas aux reproches. Elle agissait, ne bavardait pas trop, c'était l'essentiel. Et puis elle avait accepté de venir malgré l'ordre implicite du chef. Après tout, elle avait raison. Je devais sauver la fille, elle semblait en très mauvais état. Et ça n'allait pas en s'arrangeant. Une flaque de liquide rougeâtre et poisseux s'étalait sous sa cuisse. Ils ne lui avaient même pas fait un garrot les saligots ! Bande de terroristes !
Bien décidé à ne pas me battre avec mon arme à feu, pour ne pas blesser ma coéquipière ou l'otage, je détachais mon holster et le posai un peu plus haut sur l'escalier. Pas question de les laisser me voler mon arme à feu en plein combat au corps à corps. Je n'étais pas non plus fou. Une fois prêt, je fis le signal à Ombrage qu'elle pouvait y aller. Cette gamine était vraiment courageuse.
Elle surgit de derrière le mur et s'occupa des détenus pendant que je tirais la fille au bas des escaliers. Elle me remercia mais je ne lui prêtai pas cas. M'élançant vers ma collègue qui me disait de faire attention, je me saisis de mes menottes et les passai aux poignets du détenu qu'elle avait contrôlé. L'autre était encore sous le choc de la balle reçue dans l'épaule. Il allait passer un sale quart d'heure à l'infirmerie, le médecin n'avait pas l'air très commode.
Soudain, alors que je maintenais les bras du blessé en arrière, j'entendis un énorme boom suivi d'un cri aigu. Menottant le détenu à un tuyau avec les bracelets que j'avais enlevé de la ceinture de Sadwood, j'interrogeai ma collègue.


« Est-ce que tout va bien ?
-L'escalier … il est écroulé ... »

Ah bah super entretien des locaux ! Je commençai à me demander ce qui était vraiment bien dans cette prison quand la gardienne blessée éclata en pleurs. J'étais vraiment gêné. Voir une femme pleurer … Soupirant, je me tournai vers ma collègue saine d'esprit.

« Je peux te les laisser ? Je vais checker l’éboulis. »

Une fois devant les dégâts, je soupirai à nouveau. Oh oui, un beau dégât. Et mon flingue de service était sous les pierres.
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MessageSujet: Re: mission.   mission. Icon_minitimeJeu 20 Mar - 16:26

Il m'avait suivi et après avoir éloignait notre "collègue" des deux récidivistes, il m'aida à les contrôler. L'affaire fut simple, ils étaient encore sous le choc de l'attaque surprise. Et là, un cri déchira le silence qui venait de s'installer et mes tympans au passage. Putain, mais qu'est-ce qu'elle a gueulé celle-là ! On vient de lui sauver la vie. BOM ! ... Joe menotta son captif à l'un des tuyaux proches de lui et disparu derrière le mur. Je crus comprendre quelques mots à leur conversation. Est-ce que....bien? Escalier....croulé. Croulé ? C'est un mot existant ça ? Enfin... J'avais compris le principal, enfin, je crois. Un incident avec l'escalier, un effondrement peut-être ?

J'étais dans l'hypothèse quand, la jeune femme éclata en sanglots. Putain, mais elle n'a pas de couille celle-là ! Ah oui... C'est une femme, c'est normal. Non mais, vous m'avez compris. Qu'est-ce qu'elle fout ici, incapable de gérer des détenus, incapables de garder son calme et de réfléchir correctement en situation d'urgence. Non mais franchement, le chef pourrait mieux choisir ses employés. Ça commence à bien faire les boulets. Joe se tourna vers moi avec un soupir, tout calme qu'il était. Il était légèrement rouge. Cela le gênait de voir une femme en larme ? ... Aucune idée. Bref, où en étions-nous ?

Me les laisser, pas de problème. La suite de sa phrase me confirma mon hypothèse. Un éboulement. Prison de merde, gardiens de merde, matériels de merde et détenus de merde.... Tout était en toc ici ! Il pourrait au moins entretenir les locaux. Vous imaginez si le réparateur des tuyaux été rester bloqué ici... Sachant que personne ne descend jamais, on aurait retrouvé son squelette des années après. Bon, nous on avait peut-être que le personnel en haut s'inquiète....Oui, une petite chance. Qu'ils s'inquiètent au moins pour cette femme et ce gardien. Pour moi ? Oh, mais ce n'est pas important pour eux, ils préfèreraient que je crève.
La femme en pleurs commençait à me taper sur les nerfs. Elle ne s'arrêtait pas de sangloter bruyamment. Un deuxième sanglot se joignit aux siens. Ah non ! Il pas commençait aussi. Bordel!! Mais vous êtes des détenus, vous êtes censés avoir commis des meurtres de sang froid ! Vous êtes condamnés à mort ! Et non, tu pleures, car t'es coincé dans un tuyauterie humide, à cause d'un putain d'escalier pas entretenu. Je vais m'énerver ! Je m'approche du détenu et le domine de toute ma hauteur. Je lui attrape le visage et le force à me regarder dans l'œil. Et oui, je suis borgne et alors. Là, je suis assez énerver pour ne pas remettre la mèche qui me couvre l'immonde cicatrice de mon œil aveugle.


"Bordel! T'as des couilles ou quoi mec ! Ou alors tu t'es fait castré par ta dernière copine ! Car pour chialer comme une gonzesse, tu me dégoutes. Tu te l'as joue dur à cuire en kidnappant des pauvres femmes pleurnichardes qui ne savent pas se défendre."

Je me tourne vers la femme qui me regarde les œils encore humides et outrés. Je lâche le visage du détenu et m'éloignant avant de taper sur le mur de ma main valide. Je me retiens de frapper plus fort. Ce n'était pas peine de me blesser encore plus sur un coup de tête.

"Journée de merde !"

Calme-toi bordel ! Mais calme-toi. Je sens les larmes qui me montent aux yeux. "Émotionnellement fragile". Les docs et les psys avaient peut-être raison enfin de compte. J'en avais ras le bol. Mais prouvons leur le contraire. Calme-toi Ombrage.... Respire. Le prisonnier murmura quelque chose que je ne répèterais pas ici. Je le fixais furieuse, prête à lui dégommer son cerveau immature. Ah parce qu'il a un cerveau ?

Après avoir vérifier que les deux détenus étaient bien accrochés, je rejoignis Joe qui avait commencé à déblayer un passage. Il y aurait la place pour laisser passer une personne en déblayant un peu plus. Mais comment transporter une blessée à travers des gravas ? Des détenus encore, s'ils se font mal tant pis, mais une blessée... Oui, je ne l'aime pas. Mais ça ne m'empêche pas d'avoir un cœur et de réfléchir. Cela prendrait trop de temps de déblayer tout cela sans aides.

Je me tournais vers Joe, l'interpellant dans son travail d'ouvrier. Je lui tendis mon arme, tant pis s'il voyait que ce n'était pas celle de service. Il fallait qu'on sorte de là.

"Je peux me glisser à travers les gravas si tu veux, et j'irai chercher de l'aide en espérant qu'il m'écoute. Je te laisse mon flingue, tu m'as l'air d'avoir perdue le tien."

J'attendis sa réponse. Positive ou non.
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MessageSujet: Re: mission.   mission. Icon_minitimeJeu 20 Mar - 18:37

Une marche avait du céder. Je ne voyais pas comment c'était possible mais sans doute que notre course précipitée l'avait fragilisée. Putain de merde, nous voilà coincés avec une faible femme et deux kidnappeurs. Si nous avions été à la surface, j'aurais juste défoncé un mur à la force de mes poings mais je ne voyais pas franchement comment nous pourrions nous en sortir. Mon talkie était en haut et je ne savais même si les ondes passeraient la pierre en morceau de toute façon. Nous étions faits comme des rats. Des rats très malchanceux. Manquer de mourir deux fois en deux jours ça commençait à faire beaucoup là quand même. Je commençais à me demander si je n'aurais pas mieux fait de rester à NYC.
Les pleurs de la jeune femme le faisaient de la peine et m’agaçaient à la fois. On n'avait pas idée de s'engager dans une telle profession dans un minimum de coffre et un minimum de courage. Elle semblait dénuée du courage mais ça, du coffre, elle en avait. J'avais envie de l'emmurer pour ne plus entendre ses pleurs bien trop bruyants. Calme toi, GI. C'était vrai, elle n'y était pour rien mais putain j'en avais marre de cette prison de merde.
Mon regard passa sur l'escalier une nouvelle fois. Aucune faille, aucune faiblesse à part un trou trop petit. Nous n'avions plus qu'à enlever les pierres une à une. Mais d'abord, il fallait percer un trou dans le plafond, pour palier au manque d'air. J'avais déjà repéré un endroit où la pierre était assez fine pour que la lumière du jour nous parvienne.
Sadwood s'énervait, ce n'était pas bon du tout. Cependant, je n'allais pas la couper dans son sermon. Elle avait bien raison. Je m’attelai à creuser avec une pierre pointue le plafond. Je devais tendre le bras mais j'arrivai à gratter assez pour faire un trou d'environ cinq centimètre de largeur. On faisait avec ce qu'on avait. Redescendu au bas des marches, je constatai que ma collègue avait un peu passé sa colère. Tant mieux.
Soupirant, je commençai à dégager près du trou. Je n'avais pas le choix. J'entendis un bruit sourd et en déduis que ma jeune collègue avait frappé le détenu. S'il pouvait rester inconscient, ça nous arrangerait. Un pleurnichard en moins à s'occuper. J'hésitais déjà à assommer ma collègue blessée.
Je la regardai quand elle me proposa une solution. Oui... elle était menue, elle serait plus à l'aise que moi dans cet exercice. Alors, plein de dépit, je hochai la tête et acceptai son arme de service.


« D'accord, mais dis leur de ne surtout pas dégager le passage à coup de C4 c'est le meilleur moyen de nous enterrer vivant. »

Ébouriffant ses cheveux méchés d'une main presque paternelle, je lui souri.

« Fais attention à toi surtout. »

Quand elle fut partie, j’assommai les deux détenus et constatai que ma collègue s'était évanouie. Lui faisant un garrot rapide avec une partie de son uniforme, je scrutai l'endroit par où Sadwood était passée. Elle était notre seule chance.
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MessageSujet: Re: mission.   mission. Icon_minitimeDim 23 Mar - 13:48

J'attendais sa réponse, scrutant ces yeux bleus. Des yeux d'un bleu cristallin, faisant penser à une sorte de pureté Beaucoup moins fade que mes yeux. Enfin, que mon œil désormais. Il hocha la tête en guise de réponse positive, puis saisit mon arme. Je te la confie, ne la perds pas. C'est un cadeau précieux. D'accord, je leur dirais. Ne pas vous enterrer vivant. Enfin, le fossoyeur serait content, il aurait du travail en moins. Il ébouriffa mes cheveux et me sourit. Un sourire sur son visage dur, c'était tellement paradoxal, mais le côté terne et triste de son visage disparaissait au moins.

Je m'engouffrai entre les pierres. Assez étroit quand même. Je déblayai mon chemin au fur à mesure. Ce fut assez rapide. Et dés que j'eus rejoint l'autre côté, je me dépêchai de sortir des sous-sols, courant à travers les couloirs pour rejoindre le bureau des gardiens. Lorsque j'y arrivai enfin, je toquai, complètement essoufflé à la porte. Aucune réponse. Bordel! Ya personne où quoi! Jamais là quand on a besoin d'eux. Il y a deux collègues qui sont en train de crever dans les sous-sols, mais non, on s'en fous. PUTAIN! Ils commencent à tous me gonfler. Tous des incompétent. Quelle heure était-il?..Ok! Le réfectoire! S'ils n'y sont pas, je pète un câble.

Je passe par les chambres, récupérant au passage, mon autre arme. Ma véritable de service. J'espère que Joe me rendra l'autre. Mais si je ne suis pas armé, j'aimerais éviter de me blesser et de devoir me battre sans rien. Cela prendrait trop de temps. Et en bas, ils n'ont pas le temps. Bon! Je préviens qui ? Je descends à toute vitesse les étages, et passe devant l'infirmerie...STOP! Un médecin ! Ok, je ne l'aime pas, mais on n'a pas le choix. J'entre, me dirigeant vers le premier médecin ou infirmière sur mon chemin. Je lui explique l'urgence de l'explication. J'espère qu'elle me croira, je suis peut-être à moitié détenue, mais je ne rigole pas quand il s'agit de la vie des gens. Après qu'elle eut compris, je repartis direction le réfectoire.

Enfin, j'y suis. J'entre, sans trop me faire remarquer, cherchant des yeux mon "supérieur". Il est là, au fond, à taper la discutions avec un "collègue". Ah ben bravo, la vigilance! On donne des leçons et des ordres, mais on ne sait pas les respecter. C'est bien ce que je dis. Incompétent. Je vous déteste tous. Joe, je ne le compte pas dans le lot. Il reste l'un des seuls à ne pas m'avoir juger sur ma condition. Mais peut-être n'était-il pas au courant?... Aucune idée. Pour le moment, il n'est pas dans le lot de ceux que je déteste et que je ne peux pas voir.

Arrivée à hauteur du "chef", je l'interpelle.

"On les a retrouvés. Ils étaient au sous-sol. Désormais, ils sont sous contrôle mais..."

Il m'interrompait, faisant un geste un geste désintéresser de la main. BORDEL DE MERDE! Mais tu vas m'écouter à la fin! J'en ai marre qu'on ne me prenne pas au sérieux. Je haussai la voix, à la limite du cri.

"Bon, vous allez m'écouter. J'en ai rien à foutre de votre incompétence et de votre petite vie misérable. Ce que je veux, c'est simplement sauvé la vie de deux de mes collègues qui sont bloqués au sous-sol à cause d'un putain d'éboulement, car vous n'entretenez pas les locaux !"

Il me fixait rageusement. Oui, je serais capable de lui dévoiler les quatre vérités en face, ce que je pense de lui et de son travail. Des détenus nous fixaient, surpris que je gueule sur mon supérieur hiérarchique. J'en avais raz-le bol.

"Mais comment puis je avoir confiance en vous Sadwood? Vous êtes à moitié détenue, je vous rappelle. Peut-être que vous voulez nous attirer en bas, pour ensuite nous tendre un piège avec vos complices et..."

Cette fois, ce fut moi qui l'interrompis. À moitié détenue! Ok! J'en ai ma claque de cette condition. J'étais au bord des larmes. Oui, quand on m'énerve trop je pleure. Je m'en fous !

"Et bien vous perdrez vos hommes, MONSIEUR! Moi je vais essayer de les sortir de là, MÊME si je suis une DETENUE, vu que vous me voyez comme ça. Au revoir, Monsieur."

Et je ressortis, retournant vers les sous-sols. Peut-être que quelques gardiens m'auront entendu, et puis il y aura au moins une infirmière, voir peut-être un médecin. Désoler Joe, ce n'était peut-être pas une bonne idée. Ma condition ne me permet pas d'obtenir l'aide que je souhaiterais donner. Pardon.
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MessageSujet: Re: mission.   mission. Icon_minitimeVen 28 Mar - 23:59

Go go sing ♫

Elle s'en alla et je me retrouvai seul. Seul avec une collègue évanouie et deux détenus assommés. Seul. Personne avec qui discuter à part les murs, ce qui n'avait strictement aucun intérêt. Je me mis alors à chantonner doucement l'hymne américain, pour me donner du courage.

« Oh, say, can you see, by the dawn's early light,
What so proudly we hail'd at the twilight's last gleaming ?
Whose broad stripes and bright stars, thro' the perilous fight,
O'er the ramparts we watch'd, were so gallantly streaming ? »


Une petite pluie de gravats me tomba sur la tête. Ce n'était rien, juste de la poussière. Pris d'un doute, je relevai néanmoins la tête pour observer le plafond. Il était fendu. Mon cœur s'accéléra et une montée d'adrénaline me propulsa sur mes pieds, alors que j'étais jusque là tranquillement assis sur une marche. J'avais un très sale pressentiment.
Je saisis la collègue par les aisselles et la tirai le plus loin possible de la zone d'éboulement. Quelques secondes plus tard, l'escalier s'effondrait un peu plus, emportant avec lui une partie du plafond. Ils allaient devoir en faire des travaux pour réparer tout ça. Mais au moins, personne n'était mort.
Lorsque la fumée se fut dissipée, j'examinai les dégâts. La collègue borgne et courageuse pouvait toujours se glisser jusqu'ici et les secours aussi. Mais je ne commettrai pas l'erreur d'essayer de dégager le passage par en dessous, c'était un coup à se prendre un gros morceau de béton sur le coin de la gueule.
Mauvais point : les deux détenus étaient complètement bloqués, à présent. Ca ne me chagrinait pas vraiment. Ils pouvaient même pourrir ici que je n'en aurai rien à cirer. Okay, le mieux, si on le pouvait, était de les livrer à la Justice. Mais je ne sacrifierai personne pour des types avec de tels antécédents.
Bon point dans tout ça : l'éboulement secondaire avait créé un passage dans lequel je pouvais passer. Craignant que le reste ne s'écroule définitivement sur nous, je hissai la demoiselle inconsciente sur mon dos, ses bras à prendre sur mes épaules et la maintenant par les jambes. Puis, je me faufilai très prudemment dans ce tunnel improvisé. Il faisait très sombre et la poussière se déposait en masse sur mes cheveux, qui me grattaient sévèrement, mais je ne faillis pas à ma mission.
Nous nous retrouvâmes finalement dans une salle épargnée par l'incident. Elle semblait beaucoup plus propre et nette que là où nous étions, à l'exception du trou par lequel j'étais passé, bien entendu. Il y avait une grande paillasse de chimiste avec du gros matos de scientifique. Je déposais mon fardeau au sol et allai examiner la grande étagère qui occupait tout un mur de la salle, en largeur comme en hauteur. Il y avait pleins de bocaux. En reconnaissant le contenu de l'un d'eux, je frémis et réprimai une nausée vomitive. C'était un fœtus mort.
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MessageSujet: Re: mission.   mission. Icon_minitimeMar 20 Mai - 1:44

Je courrais dans les couloirs, demandant au personnel qui voulait bien m'écouter de l'aide. Plus j'attendais, plus la vie de cet homme était en danger. Il était l'un des premiers gardiens à me traiter autrement que comme une détenue. Une traitresse, un objet que l'on rejette sans valeur car il fissuré. Mais quand on le rejette vers le sol, il se brise contre la pierre grise qui pave les rues. L'homme est comme un vase. Plus il commet de crime, plus il se fissure, et finalement se brise. Si l'on le rejette et qu'on le jette comme un déchet, une ordure, il s'enfonce un peu plus dans cette noirceur qui fait peur à beaucoup de personnes. Qui fait peur à l'humanité entière. Car les gens ici sont bel et bien traité comme des ordures, on les jette à la poubelle, car ils deviennent encombrants, défectueux. Les prisons sont des poubelles humaines. L'homme est tellement horrible...

Je me retrouvais seule devant le tas de gravats. Je me mis alors à enlever les pierres. Abimant ma blessure récente. Je devais les sauver. Peut-être que cette femme ne le méritait pas, mais lui oui. Son regard, oui. Il ne m'avait pas vraiment jugé. Mais peut-être n'était-il pas au courant...et que quand il le saurait, il me rejetterait lui aussi. Après tout, je suis comme tous ceux enfermé ici. Mes larmes coulèrent, et je ne les arrêter pas. Par pure maladresse, je me renversa une pierre sur le bras fracturé. Cela m'arrache un petit gémissement plaintif. Ça fait mal putain...La douleur irradié les bras de mon nerf, comme si l'ont m'injecté un produit brulant dans les veines. Du sang s'échappait légèrement de l'attelle. Mais, quelques minutes après que la douleur se soit légèrement calmée, je repris mon petit déblayage. J'avais dégagé un peu plus le passage âr lequel j'étais passé.

Des bruits de pas derrière moi me firent sursauter. Des gardiens étaient là, armée de pelles ou simplement de leur bras. Une infirmière me fit reculer, et commença à essuyer le sang sur mon bras. Le regard des gardiens était le même, mais j'étais heureuse. Ils étaient sur ordre, mais je savais que maintenant, la vie de Joe était sauve. Que j'avais réussi à lui apporter de l'aide. Cela me suffisait. Cela suffisait à mon cœur pour être heureux. J'espère que cet homme ne me détestera pas par la suite. Peut-être pourrions-nous devenir amis ? Non, je rêve un peu. C'est un simple collègue. Du moins, ma journée n'avait pas été si mauvaise que ça. Je souris légèrement. Oui, pas aussi mauvaise qu'elle aurait pu l'être.

Un petit quart d'heure plus tard, il avait sorti la pleurnicharde et l'emmener d'urgence à l'hôpital. J'espère qu'elle va démissionner. J'en ai plus que marre des caricatures grotesques qui se baladent ici. Surtout lorsqu'elles sont là pour faire leur chochotte. On est en prison merde ! Pas dans un camping pour enfant dans ces émissions débiles à la télé ! Lorsque Joe sortis d'entre les gravats, je m'approchai de lui.

"Désoler, j'ai fait aussi vite que j'ai pu. On ne m'écoute pas vraiment ici... Où sont les deux femmelettes de terroristes ?"

Je lui souris légèrement, mais garder une attitude sérieuse. Si on m'avait ordonné de me mettre au garde à vous, je l'aurais fait sans réfléchir. Après tout, notre "mission" n'était pas vraiment terminée. Peut-être que oui en faite, on les a arrêtés, les autres gardiens devaient avoir pris le relai maintenant. Je m'inclinais face à Joe, il était mon supérieur après tout.

"Ce fut un plaisir de collaborer avec vous Monsieur Joe"

À bientôt peut-être ! Mon bras me faisait un mal de chien...il fallait que j'aille soigné ça.
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MessageSujet: Re: mission.   mission. Icon_minitimeMar 20 Mai - 16:17


Je n'avais pas de lampe torche électrique avec moi et c'était bien dommage. J'aurai vraiment adoré explorer cette salle de fond en comble. Est ce que c'était là depuis longtemps ? Peut être que cet endroit datait des années soixante ou soixante dix ? Je grommelai. Non, tout était trop récent. Il n'y avait presque pas de poussière et le matériel sur les paillasses était soigneusement entretenu. Alors ? Etait ce le fait d'un groupe du personnel indépendant ou était ce normal ? Une salle d'expériences scientifiques n'aurait pas dû me foutre la chair de poule mais ici, il y avait vraiment quelque chose de malsain. La présence d'un fœtus humain en conserve devait y contribuer.

Je n'eus pas le loisir de m'attarder sur le sujet que j'entendis quelqu'un remuer les gravats, là haut. Sadwood était revenu avec du renfort, bien. Pour que tout ça ne soit pas vain, j'allai tester la porte de la salle de sciences. Malheureusement, elle était fermé à clef. Et je fus incapable de trouver cette dernière avant que des éclats de voix ne m'appellent. Je repris donc la collègue sur le dos, retraversai le passage en prenant mille précautions et soulevai l'inconsciente à bout de bras pour que les autres gardiens la sortent d'ici. Quand ce fut mon tour, une pierre se déroba sous mon pied alors que j'avais presque atteint la sortie. Heureusement, la poigne de mon collègue était solide et je réussis à m'en sortir du premier coup.

Je me tournai alors vers Sadwood pour la remercier.

« Ca va, y'a pas eu de bobo supplémentaire. Les deux autres sont coincés, on n'arrivera pas à les sortir de là sans appeler une société spécialisée. Je vais aller informer la directrice. »

J'ignorais si elle mettrait les moyens mais ce sujet m'inquiétait beaucoup moins que ce que m'avait avoué Sadwood. On ne l'écoutait pas vraiment, par ici. Je me demandai pourquoi mais préférais ne pas la questionner. Pas tout de suite. Mieux valait un bon verre de vin et une ambiance décontractée. Ca attendrait donc que j'ai un moment à lui consacrer.
Elle me présenta ses respects et se retira pour se faire soigner. En effet, son bras n'était pas joli-joli. Quant à moi, j'assurai à mes collègues que j'allais parfaitement bien. Ce n'était pas tout à fait vrai mais ce n'était pas une bosse sur le crâne qui allait me ralentir. Je n'allais tout de même pas dire non à un peu de repos dans la salle de détente.
Avant de quitter les lieux, je lançai un regard insistant au trou dont je venais de sortir. J'allais devoir retourner dans ces sous sols et éclaircir la situation. Mais pas tout seul.
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