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 GPAL - partie 1

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Dale Smith
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Dale Smith

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MessageSujet: GPAL - partie 1   GPAL - partie 1 Icon_minitimeMer 3 Sep - 13:41

GPAL
partie 1
with Anja


[champagne] ♫ Droshky !

Ma très chère sœur,

Je reviens de Corée après un mois d'absence forcée. DearDeath m'a manqué, bien que j'ai été plus que ravi de revoir notre frère. Il m'a semblé plutôt en forme et assez en rogne contre tout et tout le monde, comme à son habitude. Le poids de la mafia pèse sur ses épaules et il m'a encore demandé de laisser tomber cette histoire de vengeance pour l'assister. Malgré toute l'affection que je lui porte, je ne peux pas t'abandonner. Je t'ai fait une promesse et je tiens toujours mes promesses. De plus, n'est ce pas le propre des Dragons d'appliquer une sévère vendetta sur ceux qui s'en ont pris à la famille ? Je serai intransigeant, je te le promets.

Mon séjour a été plus qu'enrichissant, mais je t'en dirai plus dans quelques jours, lorsque Liam viendra me voir. Car il viendra, ça je te le garantit. Et aujourd'hui se déroule la première partie de mon grand plan anti-Liam. Je l'ai appelé le GPAL. C'est un nom affreux, qu'en dis-tu ? Mais ça importe peu. Tout ce qui compte, c'est le résultat.



J'étais dans mon bureau, à attendre ma patiente préférée, Anja Tchaïkovski. Oui avec le temps, durant nos séances, j'ai commencé à vraiment apprécier cette fille. Pas dans le sens amoureux, bien sûr. Tu me connais, sœurette, je préfère quand le pantalon est plus rempli. Mais elle est un peu spéciale. Sans doute parce qu'elle répond positivement à mes injections et mon hypnose. De ce que j'ai pu constater, elle est à ma botte. Et ça... j'adore. Elle est un pion parfait et l'élément central de la premier partie de mon plan.
Lorsqu'elle entra, je lui souris franchement. Bien entendu, pour Dale Smith, cela passait pour de la politesse et de la gentillesse. En réalité, ce sourire était le reflet de ma plus profonde satisfaction. J'avais vraiment hâte de commencer.

« Asseyez vous, Anja. »

Je me permettais de l'appeler par son prénom désormais, pour renforcer l'impression de lien. Je lui servis du thé blanc dans une tasse de terre cuite et y ajoutai deux petits sablés au citron. L'objectif était plus de la détendre par les effluves chaudes que de lui faire prendre le thé.

« Nous allons tenter quelque chose de nouveau aujourd'hui. Jusqu'à présent, je vous ai fait des injections destinées à vous détendre, pour vous contrôler et contrôler vos cauchemars. Le résultat étant plutôt mitigé, je voudrais tester une substance plus puissante, qui vous permettra de plonger plus profondément dans votre subconscient. En le décortiquant vous mêmes, vous arriverez peut être à rationaliser ce qui se passe là haut et le dompter. »

Je sortis une aiguille de l'un des tiroirs de mon bureau. Elle était déjà remplie, afin qu'Anja ne puisse pas vérifier l'origine du liquide en voyant le flacon. Je m'approchai d'elle en tâchant d'éliminer de mon visage ce petit sourire victorieux. Je laissai passer quelques petites grimaces qui devaient me donner l'air bizarre si elle m'avait regardé à ce moment là.
Au moment d'enfoncer l'aiguille dans sa chair, je me stoppai. Cette substance allait m'aider à l'hypnotiser pour lui donner des instructions précises. Si elle était réticente à l'accepter, je risquais de rater mon coup. Et je ne pouvais pas me permettre de rater mon coup.

« Est ce que vous êtes d'accord ? »

Dieux, faites qu'elle dise oui.


[Je me suis lancé, si tu préfères que je change certains trucs, que j'aille plus vite dans l'histoire, je peux modifier, pas de souci. Je voulais pas empiéter sur ton personnage, donc j'ai pris le parti d'y aller assez doucement, même si à mon avis ce RP-ci ne durement pas longtemps, à moins qu'on enchaîne tout de suite sur le reste]
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Anja Tchaïkovski
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MessageSujet: Re: GPAL - partie 1   GPAL - partie 1 Icon_minitimeJeu 4 Sep - 16:01

Aujourd’hui est le jour du rendez-vous chez le psy. Les différent moyens qu’il a mis en œuvre pour calmer mes cauchemars ont marché dans un premier temps avant que mon organisme s’habitue aux médocs et différentes injections qu’il m’avait faites. Peut-être pas une si bonne idée de m’immuniser à autant de substances, maintenant mon corps sait précisément comment contrer les effets de ces produits. Mes cauchemars sont revenus en force, et des cernes marqués sous mes yeux en témoignent au moins aussi bien que mes coups de fatigue et mes bâillements à répétition. Tiens, il y a deux jours, j’ai manqué de m’endormir sur mon bouquin, à la bibliothèque. Je me dirige d’un pas lent vers le bureau de Smith, les paupières lourdes, sans m’apercevoir de la proximité du gardien qui m’accompagne. J’suis trop crevée pour faire attention à beaucoup de choses de toutes manières.

La violence de mes cauchemars a encore augmenté. A chaque coin de couloir, je m’imagine Victor en train de se foutre de moi, agitant un détonateur sous mon nez. Je me rappelle de la nuit dernière, où j’en suis venue à donner un coup de poing dans le vide, en sachant pourtant pertinemment que je l’avais déjà tué et qu’il ne pouvait pas me sourire, debout devant ma couchette. Je pousse la porte du bureau du psy après que sa secrétaire m’a invitée à entrer.

Le sourire franc de Smith n’arrive pas à me remonter le moral, je me sens littéralement tomber de fatigue, et quand il me propose de m’asseoir, je me laisse tomber sur le canapé. Cela fait quelques séances que je me sentais suffisamment en confiance pour oser, et aujourd’hui plus que les autres jours, j’avais besoin de m’allonger. Et éventuellement dormir, même si ce n’était pas pour ça que je venait le voir. Enfin… pas pour dormir sur son canapé. Il m’offrit une tasse de thé dont je bus immédiatement une gorgée, dans l’espoir que sa chaleur me réveillerait. Au contraire, elle m’apaise et me calme, et si cette sérénité me plaît, j’aurais aimé être un peu plus en forme.

-Nous allons tenter quelque chose de nouveau aujourd'hui. Jusqu'à présent, je vous ai fait des injections destinées à vous détendre, pour vous contrôler et contrôler vos cauchemars. Le résultat étant plutôt mitigé, je voudrais tester une substance plus puissante, qui vous permettra de plonger plus profondément dans votre subconscient. En le décortiquant vous-même, vous arriverez peut être à rationaliser ce qui se passe là-haut et le dompter.

De toutes manières je n’avais plus rien à perdre… Si je continuais sur cette voie, j’allais simplement devenir folle, et finalement mourir. Je dois avouer que mourir de cette façon me déplaît plutôt. Je préfèrerais mourir en me battant pour Mikhail, ou alors me donner moi-même la mort. Me tuer par ce même moyen que j’aurai chéri toute ma vie de criminelle.

Smith sort d’un de ses tiroirs une autre aiguille, remplie d’un liquide inconnue. Encore un. J’espère que cette fois ça marchera, je ne veux plus faire ces cauchemars… Je me redresse sur le canapé, m’assieds et bois encore une gorgée de thé. Je réfléchis une seconde, me dis que si cette dernière méthode était si efficace, j’allais probablement être dans un état second, et je préférais terminer ma tasse de thé. J’avale rapidement l’un des sablés, puis une dernière gorgée de thé avant de laisser les deux. Je me prépare déjà à sentir l’aiguille dans ma chair, et suis par conséquent surprise quand j’entends la voix de Smith me demander si j’étais d’accord pour le laisser faire.

Je pousse un long soupir pour tenter de me motiver, épuisée comme je suis, lui réponds que tout ce qu’il voudra faire pourvu que ça m’aide à dormir, j’étais prête à le subir, même une nouvelle injection. Quand la pointe de l’aiguille perce ma peau, je frémis. Je n’ai pas peur des piqûres, mais je n’aime pas pour autant qu’on me plante des choses dans mon corps. Quand il retire la seringue, je papillonne des paupières encore fatiguée par les deux nuits blanches que je venais de passer. Je bâille longuement, la main devant la bouche par politesse. J’espère vraiment que cette injection sera efficace…



[Je savais pas précisément quels effets auront l'injection, alors je te laisse faire quoi que tu veux :3 Et bien sûr, si tu veux que je change un truc, tu me le dis]
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Dale Smith
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MessageSujet: Re: GPAL - partie 1   GPAL - partie 1 Icon_minitimeVen 5 Sep - 18:16

Block B ♪ NalinA

Anja accueillit avec une grande volonté ma proposition. Elle semblait être exténuée et mon petit traitement ne l'aidait pas. Soit elle ne prenait pas ses cachets, soit les angoisses que je tentais de faire enfler dans son esprit prenaient effectivement le pas sur le reste. Je ne pensais pas être aussi doué en tant que psychologue ! Je ne pouvais même pas mettre en cause mon hypnose puisque tout ce que j'avais fait sur elle était une batterie de tests sans conséquence directe avec son mode de vie. A moins que ça lui ait bouffé le cerveau... Ce n'était pas comme si je m'en souciais.

Me forçant à ne pas être aussi violent que je l'étais généralement, j'enfonçai doucement l'aiguille dans sa veine. J'avais tellement fait de piqûres dans ma vie qu'elle se déroula sans accroc. J'aurai pu être une super infirmière et je suis sûr que j'aurai été magnifique en mini-jupe et talons hauts. J'injectai précautionneusement le liquide, de façon à ne pas la stresse, puis retirai la seringue, tout aussi doucement. Je remplis ensuite sa tasse de thé et la lui tendit. Il ne me restait plus qu'à attendre, les yeux rivés sur la pendule, à compter les secondes.

Elle devrait se sentir un peu nauséeuse, mais sans conséquence dégoûtante. Puis viendrait l'impression de flotter dans les nuages. Ensuite, succéderait au bien-être un sentiment lié à la paranoïa. Et enfin, les hallucinations. Du moment que je pouvais les provoquer.

Lorsque le temps se fut écoulé, je m'accroupis devant le canapé et agitai la main devant ses yeux.

« Mademoiselle Tchaïkovski, vous m'entendez ? Vous allez bien ? »

Ma voix devait avoir l'air de lui parvenir d'une autre sphère. En quatre ou cinq dimensions. Je vérifiai qu'elle n'était pas mourante, simplement en train de planer, puis m'envoyai un mail à l'aide de mon téléphone portable. Mon ordinateur émit une alerte et je fis semblant d'être interrompu.

« Veuillez m'excuser, c'est peut être important. »

Je me précipitai de l'autre côté de mon bureau et attendit quelques secondes après avoir donné trois clics dans le vide.

« Mademoiselle Tchaïkovski... J'ignore comment ils ont su mais... Votre fils... Mikhail... »

Je tournai l'écran de mon ordinateur, où s'affichait le contenu d'un faux courrier électronique. Il y avait un message en gros caractères accompagné de deux photographies. L'une d'elle représentait un petit garçon d'environ treize ans, blond, qui jouait au ballon dans un jardin hautement grillagé et sécurisé. Dans le fond, on apercevait un grand homme en costume noir qui montait la garde.
Le second cliché était un d'Ulrick Gantley, dans un moment de déprime que j'avais surpris, dans la cour vide de la prison.
Quant au message...

ANJA TCHAIKOSKI
PUNIS CET HOMME OU TON FILS MIKHAIL MOURRA

Non, je n'avais pas l'intention de tuer Ulrick Gantley, mais peu importait les instructions réelles. Seule comptait la motivation du sujet, en l'occurrence ma patiente.
Peinant à dissimuler mon sourire de satisfaction, je me rapprochai d'Anja, une fois certain qu'elle ait bien tout vu.

« Est ce que ça va aller ? »

Je m'arrangeai ensuite pour planter mon regard dans le sien et pris ma voix la plus chaude, la plus rassurante. Celle qui mettait en confiance. C'était parti pour l'hypnose.

« Quand je claquerai des doigts, tu assimilera tout ce que je te dirai, jusqu'à ce que je claque à nouveau des doigts. »

Je fis résonner le bruit du claquement à son oreille.

« Quand tu verras l'homme de la photo, tu l'emmèneras dans les sous-sols. »

Je glissai une clef de la porte dans sa main, refermant ses doigts dessus.

« Il y a une porte ouverte à droite, tu l'enchaîneras au crochet qui est au plafond. Ensuite, tu prendras le fouet qui est au sol et tu le frapperas avec. Tu feras ça jusqu'à ce que son dos soit recouvert de sang. Mais il ne doit pas mourir. Quand ce sera fait, tu le libéreras et tu t'en iras. Et tu auras tout oublié depuis le moment où je t'ai fait cette injection. Est ce que c'est bien compris, Anja ? Répète mes instructions. »

Je claquai à nouveau des doigts en priant pour que ça ait fonctionné. Il s'agissait sans doute de l'hypnose la plus difficile que j'avais eu à accomplir dans toute ma vie.
Pendant que j'attendais sa réponse, je faisais bien attention à ne pas la laisser de nouveau voir l'écran. Il ne fallait pas qu'elle soit distraite par une nouvelle vague émotionnelle.


Photo d'Ulrick:
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Anja Tchaïkovski
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MessageSujet: Re: GPAL - partie 1   GPAL - partie 1 Icon_minitimeLun 8 Sep - 20:35

Quand l’aiguille se retire, je frissonne un peu. Le temps passe, les secondes s’égrènent et je ressens une drôle de sensation, différente de ce à quoi je m’attendait quand il m’a parlé de ce qu’il voulait m’injecter. J’ai une légère envie de vomir, mais pas suffisante pour que je foute la moquette en l’air. Mes sensations se calment ensuite, et le même sentiment que rien ne pouvait m’affecter, comme au début du traitement aux cachets. Je me surprends à sourire, oubliant totalement ma situation actuelle : enfermée, impuissante, derrière des barreaux. J’oublie Mikhail, j’oublie Feliks, qui ignore encore que j’ai tué son ancien chef et ami d’enfance, j’oublie le psy, j’oublie mes cauchemars. Pendant une seconde, tout est parfait. Je savoure l’instant comme le dernier repas d’un condamné.

Puis un sentiment d’urgence monte en moi et je me réveille de mon apathie, jetant tout autour de moi des regards de bête traquée. Comment ai-je pu me sentir si bien alors que je suis en territoire ennemi ? J’ai brusquement honte et je baisse les yeux quand une main passe devant mes yeux pour me ramener à la réalité, accompagnée d’une voix. Je sais que je connais le nom associé à la voix, mais mon cœur bat trop fort à mes oreilles pour que je puisse penser à autre chose. Mais où suis-je ? Je secoue la tête et regarde autour de moi, me rappelle. Je suis assise, non, allongée sur un canapé. D’un mouvement que j’espère souple, je me redresse et me prends la tête entre les mains. L’homme qui m’a « réveillée », le psychologue Dale Smith, s’est éloigné et s’affaire devant son ordinateur. Je me souviens qu’il m’a injecté un nouveau liquide bizarre, pour réguler mes cauchemars, mais je ne pensais vraiment pas que j’allais être dans un tel état après…

-Mademoiselle Tchaïkovski... J'ignore comment ils ont su mais... Votre fils... Mikhail...

Quoi ?! Immédiatement, je saute sur mes pieds et me précipite sur  l’écran qu’il a tourné vers moi. Tout de suite, mon regard est happé par la photo de mon fils, surveillé par un garde en costume noir, vraisemblablement un des anciens « collaborateurs » de Stepan, puis de Victor. Le message que m’ont envoyé ces gens me demande de punir quelqu’un. Probablement la deuxième photo. Je la regarde, indifférente à la vie que j’allais malmener, pourvu que Mikhail ne souffre pas. Je prends à peine le temps de bien le détailler, revenant bien rapidement à la photo de mon fils. Elle est récente. Parce que même si je ne l’ai pas vu pendant les deux ans qui viennent de s’écouler, je sais.

Mon cœur bat plus fort encore, réduisant mon champ de vision à un long tunnel obscur. J’ai peur. Comment ont-ils su ? Feliks ? Non… non, pas lui. Il ne m’aurait pas fait un coup pareil… Un gardien qui aurait espionné une des séances avec Smith et qui se serait dit que se faire de l’argent en enlevant l’enfant d’une détenue n’était pas trop compliqué ? Smith lui-même ? Il avait peut-être parlé ? Peut-être même était-ce lui en personne qui avait organisé tout ça, il était le seul à qui j’aie parlé de mon passé, à part Loïc, mais Loïc n’avait aucun intérêt personnel à faire une chose pareille. Je serre les poings, et me laisse tomber sur un fauteuil, mes jambes étant incapables de me porter plus longtemps. Le psy s’approche de moi sans que j’aie le moindre mouvement de recul.

-Est-ce que ça va aller ?

Je peine à hocher la tête, puis relève les yeux vers lui quand il plante ses prunelles dans les miennes. Je fixe ses yeux noirs, noirs comme ceux de Victor, la malfaisance en moins. Quand il prend la parole, je me sens un peu rassurée, ce qui me fait ressentir une honte profonde. Je devrais m’inquiéter toujours plus pour mon fils, aux mains de gens que je ne connaissais pas. Au lieu de ça, je me sens en sécurité, je me dégoûte.

-Quand je claquerai des doigts, tu assimileras tout ce que je te dirai, jusqu'à ce que je claque à nouveau des doigts.

Immédiatement après, un claquement résonne à mon oreille et je sais d’instinct que tout restera gravé dans ma mémoire. Quelque part, enfoui au fond de moi, un quelque chose me souffle que je devrais me réveiller, ouvrir les yeux sur la réalité, me battre, éloigner le psy et sa voix de miel de moi. Mais l’état émotionnel dans lequel m’a plongée ce courrier rend toute lutte vaine. Je dois faire tout ce qu’il me demande, sans même me poser de question. En effet, ça ne fait pas partie des ordres. Voilà que j’en suis revenue au stade de mercenaire, sans même être payée. Faudra que je songe à demander une rémunération à la fin de tout ce merdier…

-Quand tu verras l'homme de la photo, tu l'emmèneras dans les sous-sols.

Une fraction de seconde, mon esprit désorienté se demande quel homme je dois enlever. Celui qui surveille mon fils, probablement à des milliers de kilomètres d’ici, ou l’homme déprimé de la deuxième photo. Je trouve la réponse seule. J’ai beau ne pas être une pointure en matière d’intelligence, je ne suis pas assez idiote pour demander une réponse à une connerie pareille. Je me sens retomber dans mes débuts de mercenaire, aucune considération pour les autres, simplement l’envie de s’amuser en évitant de tuer. J’ai l’impression que Victor est à nouveau là, à me menacer de s’en prendre à Mikhail si je n’obéis pas. Je me sens un cœur froid comme la glace, mon corps seulement animé par le besoin d’obéir à cet ordre qui, je le sais, apaisera mon esprit tourmenté.

-Il y a une porte ouverte à droite, tu l'enchaîneras au crochet qui est au plafond. Ensuite, tu prendras le fouet qui est au sol et tu le frapperas avec. Tu feras ça jusqu'à ce que son dos soit recouvert de sang. Mais il ne doit pas mourir. Quand ce sera fait, tu le libéreras et tu t'en iras. Et tu auras tout oublié depuis le moment où je t'ai fait cette injection. Est ce que c'est bien compris, Anja ? Répète mes instructions, me dit-il de sa voix onctueuse tout en me confiant un objet métallique que j’identifie comme une clef.

Il claque des doigts et l’état second dans lequel j’étais plongée, séparée de la réalité par un mince voile d’illusion, se désagrège. Je papillonne des paupières puis fixe mon regard sur le psy, qui m’apparaît comme un nouvel employeur. Je me lève et lui fais un résumé pratique des ordres. Je n’ai jamais eu pour vocation un engagement dans l’armée (encore heureux !) mais je dois avouer que certaines de mes attitudes me paraissent parfois trop rigides pour ne pas avoir été cherchées chez les militaires, quand bien même elles soient totalement caricaturales.

-Trouver cet homme, le soustraire à la vue de témoins et l’emmener au sous-sol. L’enchaîner puis le travailler au fouet jusqu’au sang. Ne pas le tuer. Dernière étape, libérer la cible et quitter les lieux.

Je n’ai pas besoin de jeter un coup d’œil à l’ordinateur que Smith prend bien soin de dérober à ma vue. Je me souviens de chaque détail de la photo de mon fils. De la fleur qui poussait en arrière plan à la bosse sous l’aisselle du garde du corps, trahissant la présence d’une arme à feu, en passant par le nombre de poches dans le vêtement que portait Mikha. Par expérience, je sais que quand mon fils est en jeu, je deviens un objet de mort, impitoyable, sans merci. Qui n’aurait de cesse que Mikhail soit hors d’atteinte. Mes yeux ne dégagent que froid polaire et impassibilité. Tant que je n’aurais pas la cible en face de moi, la bête restera en cage, mais dès lors que je l’aurai devant moi, je ne serai que haine et colère ; violence.

Je garde le regard fixé sur Smith, et s’il avait bougé mes pupilles l’auraient suivi, avides de suivre le moindre mouvement jusqu’à la fin de la traque. Et la mise en sécurité de Mikhail. Plus jamais personne ne lui ferait de mal. Jamais. Personne.
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MessageSujet: Re: GPAL - partie 1   GPAL - partie 1 Icon_minitimeVen 12 Sep - 10:58

EPILOGUE

Girl's day ♪ Oh ! my god

Cette femme était tout simplement remarquable. Mes test précédents ne m'avaient pas trompé. Non seulement elle assimilait parfaitement la volonté, mais en plus son cerveau était toujours capable de les synthétiser en actions simples et compréhensibles pour elle. Je souris, parfaitement satisfait de la réponse qu'elle me fournit. J'aurai aimé en profiter plus longtemps, mais je savais qu'il était temps pour moi de relâcher un peu mon oisillon, de la laisser mettre en application mes ordres, sans plus la surveiller. Oui, désormais, je lui faisais confiance. Okay, en réalité, je faisais plus confiance à mes dons d'hypnose mais... Je ressentais tout de même un petit pincement de fierté.

Je laissai un instant Anja sur son petit nuage et allai dans le couloir. Il y avait le gardien chargé d'accompagner ma patiente et Mindy, ma secrétaire, en train de téléphoner à sa mère. Je m'éclaircis la gorge et aussitôt, la jeune femme reposa brutalement le combiné, rouge de honte.

« Nous en avons pour un moment. Allez donc prendre un café tous les deux. Mindy, c'est l'heure de votre pause, si je ne m'abuse. »

Le gardien était loin d'être du genre à faire du zèle, aussi il se laissa facilement convaincre. Les gêneurs disparus, je devais à présent la jouer fine. Le timing était très important. Je devais faire en sorte que la rencontre entre mon pion et ma victime se fasse dans les meilleures conditions possibles.

« Anja, nous en avons terminé. Tu peux t'en aller. »

Je la laissai ainsi partir seule, puis me précipitai dans le fond de mon bureau, là où régnait mon imposante armoire sculptée. Je devais faire vite. Si je ne me trompais pas, Anja mettrait un peu de temps avant de prendre une direction logique, puisque le fait d'être livrée à elle même dans cet endroit était nouveau.
J'ouvris en grand les portes du meuble et admirai mon œuvre de ces derniers jours. J'avais retiré les étagères pour laisser de la place au grand gaillard qu'était Ulrick Gantley. L'Irlandais était bâillonné et ligoté, ses yeux recouverts d'un bandeau noir épais et l'intérieur de son avant bras présentait de nombreuses marques de piqûres. Il me faisait presque pitié. Presque...

Je m'accroupis face à lui et lui donnai de petites tapes sur la joue. Il bougea et grogna. Bon, il n'était pas encore mort. Je lui fis une nouvelle injection, d'adrénaline cette fois, puis prit une photo avec mon Polaroïd. Un dernier petit souvenir de cette situation jouissive.

FIN.

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