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 Funny Circus

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MessageSujet: Funny Circus   Funny Circus Icon_minitimeJeu 4 Sep - 0:47

. Funny Circus .
- LoveGame -

L. Gantley – G. Joe

A croire que je suis son obsession. Bien sûr que je le suis mais ce n'est pas ce que je voulais dire. Partout où je vais, il est. Et c'est comme ça depuis plusieurs jours. Depuis sa trahison, son infâme trahison, il ne m'avait plus approché comme ça mais bordel, on dirait que je suis la Sainte Vierge. Il ne m’approche pas, il se contente de me regarder en coin comme si il pouvait me briser en mille morceaux rien qu'en me disant bonjour.
Je parle de Caciope bien entendu. Je ne sais pas pourquoi il est si collant en ce moment et honnêtement je ne pense pas vouloir savoir . Quand je le vois c'est comme si je recevais l'erreur de confiance que j'ai fait avec lui en pleine tête. Et pourtant, il me fixe toujours et quand il le fait, je me sens comme un petit garçon perdu. J'ai envie de le reprendre avec moi mais je ne vais pas non plus ramper devant lui.
Je ne peux plus supporter sa présence constante dans les parages et alors j'ai essayé de le provoquer. Je me suis plus montré avec Abel et j'ai même embrassé Livi la dernière fois en pleine cour. Elle était aux anges mais tout ce que ça m'a laissé c'est un goût amer dans la bouche. Rien de ce que je fais ne le déstabilise. Je sais maintenant ce que ça fait d'être à la place de mes victimes et je déteste ça, croyez moi.
J'ai alors décidé de prendre le taureau par les cornes et en l’occurrence Caciope par les dreads. Je lui ai fait parvenir un message par l'intermédiaire de Livi lui indiquant de me retrouver à la bibliothèque. Je sais que mon frère ne sera pas là mais j'ai prit la liberté de me procurer un double. Quand j'arrive à la grande pièce, je pousse un soupir de soulagement. C'est le seul endroit où je me sente bien dans cette foutue prison.
Quand il arrive, je suis en train de lire rapidement mon passage préféré de Guerre et Paix. Je hausse un sourcil quand il m'approche timidement. Je ne mords pas, c'est Abel le détenu aux dents acérées alors de quoi il a peur ? Je me lève et m'approche de lui, plus rapidement.


« Bonjour Raohen.
-Tu ne m’appelais pas comme ça avant. Pourquoi tu m'as donné rendez-vous ?
-Arrêtes de me regarder tout le temps et de me suivre ! Tu es pervers, traître et sans états d'âmes mais je ne savais pas que tu étais aussi stalker. »

Un silence suit ma phrase. Je regarde ailleurs, les poings serrés. Je ne suis pas décidé à lui montrer qu'il me manque. Un froissement de tissus et me fait tourner la tête et je n'ai que le temps d'être surprit alors que je suis plaqué violemment à une table derrière moi. La chaise qui gênait le passage de Caciope a été éjectée à l'autre bout de la pièce et il m'a presque brisé le dos dans son plaquage digne d'un rugbyman professionnel. Et je dois avouer que ça ne me déplaît pas. Mais c'est un jeu dangereux et il m'a déjà trahi. C'est impossible pour moi de recommencer quelque chose avec lui. Je frémis néanmoins et je déglutis bruyamment.
Ses lèvres se posent douloureusement sur les miennes et je me sens comme hors de mon corps. Qu'est-ce que je dois faire ? Je n'ai jamais fait ça, je veux dire … je n'ai jamais ressenti le fait d'être aimé. Vraiment. Ulrick se complaît dans son amour/haine pour moi et pour HyuuKi je n'ai toujours été qu'une cible, un jouet. J'ai comme la sensation que ce qu'il ressent pour moi n'est pas que passager ou égoïste.
Soudain, la porte grince sur ses gonds. Je me sens mou mais j'ai assez de force en moi pour repousser mon assaillant loin de moi. Les gardiens sont deux et je me sens sali qu'ils nous aient vu. Je déglutis et me relève maladroitement.


« Liam...
-Lâche moi Rao, tes potes sont là pour apprendre à lire tu sais ce que ça signifie. »

Je m'élance vers la sortie mais une main beaucoup trop musclée m'agrippe le bras et me force à rester en compagnie des trois gardiens.

« T'as agressé un gardien, Gantley. Tu veux aller en détention ?
-Tu te fous de ma gueule ? T'as bien vu qu'il m'a plaqué à la table.
-J'ai pas vu ça. Par contre, j'ai vu que tu l'avais poussé contre le mur. »

La rage bout en moi mais je n'en montre qu'un regard méprisant. Je suis tellement dégoûté que je ne réponds pas. Et qu'est-ce qu'il regarde cet autre gardien qui ressemble déjà à un vieux ?
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Georges I. Joe
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MessageSujet: Re: Funny Circus   Funny Circus Icon_minitimeJeu 4 Sep - 12:31

Je m'attardai dans la salle de repos, une tasse de café encore fumante entre les mains et le regard rivé sur l'écran de télévision, qui diffusait les informations nationales. Celles qui vous faisaient déprimer et psychoter sur le terrorisme et la politique. Ca m'intéressait au plus haut point mais j'avais du mal à faire la part des choses. Il me manquait des éléments, de toute évidence, puisque l'armée ne se bougeait pas. J'avais envie de reprendre mon uniforme du SWAT et de sauter dans un avion pour mettre fin à tout ce cirque.
Ma radio se mit à grésiller et je récupérai l'appareil déposé sur le meuble télé.

« Joe, j'écoute. »
#Un détenu vient de pénétrer dans la bibliothèque en dehors des heures d'ouverture. Allez y avec Harper. Moi j'ai autre chose à foutre, je suis déjà aux prises avec un récalcitrant.#
« Bien reçu. »

Je fis signe à Harper de me suivre et nous délaissâmes tous les deux notre café pour reprendre nos armes. On était encore dans la matinée et la prison n'était pas tout à fait réveillé. Tout était même plutôt tranquille. Il était difficile d'imaginer que les choses puissent tourner au vinaigre dans quelques minutes.

Aucun de nous deux n'hésita sur le chemin menant à la bibliothèque. Nous faisions notre job et nous le faisions bien. Harper était un des rares gardiens à être vraiment expérimenté dans son travail. Je ne connaissais rien de lui sur un point de vue personnel mais je ne l'avais jamais vu flancher dans l'exercice de ses fonctions.
Une fois devant la porte de la bibliothèque, je sortis mon taser et mon collègue fit de même. Nous suivions la procédure, bien. J'avais confiance en lui. Après un signe de tête, nous pénétrâmes les lieux. Je m'attendais à devoir chercher ce détenu dans les ombres de la bibliothèque, une perspective qui ne m'enchantait absolument pas étant donné que j'en avais déjà fait l'expérience et que ça n'avait pas vraiment été une partie de plaisir. La réalité des choses fut que le détenu en question était étalé sur une table sous un gardien. Je ne reconnus chacun d'entre eux que lorsque Rao (le gardien) se fit violemment repousser contre le mur par l'une de nos célébrités locales : S6956, alias Liam Gantley, alias l'enfoiré-de-sa-mère-qui-avait-organisé-une-révolte-meurtrière.
Harper s'emporta immédiatement contre Gantley, qui tentait de s'en aller. Il l'accusait d'avoir agressé Rao, bien que le détenu s'en défende. J'avais été témoin. Je savais que S6956 disait la vérité, pourtant je ne dis rien.

Je laissai Harper l'invectiver, je laissai Rao hocher la tête pour appuyer ses accusations. Je laissai mes collègues le menacer. Je savais que c'était injuste, mais Gantley représentait tout ce que je pouvais détester chez un homme. Il était un terroriste reconnu et ne cessait de jouer avec la vie humaine, d'en détruire. Je me souvenais encore de tous les corps de nos collègues que nous avions dû identifier et enterrer. A ce moment là, je ne connaissais pas encore grand monde mais si ça se reproduisait maintenant... J'espérais que notre nouveau chef, Feilong, allait remédier efficacement à ses écarts de conduite inacceptables. Alors non, je ne défendis pas Gantley, même quand il se prit un coup de poing. La situation dégénérait et je restais juste en retrait, à le regarder servir de punching ball. Ce que je voyais me mettait mal à l'aise et je mis du temps avant de m'apercevoir que Rao s'était barré. Harper s'en donnait encore plus à cœur joie. Oui, ça me mettait mal à l'aise mais je me répétais que je devais apprécier cette vengeance.
Quand Gantley finit à terre, sans pour autant que les coups s'arrêtent, ma nature l'emporta. Je saisis le bras de Harper et le tirai en arrière.

« Ca suffit. On va le renvoyer en cellule.
-T'as un truc à redire, G.I. ? Je te signale que ce type est responsable de la mort de ma copine ! »

C'était vrai. Une gardienne, tuée durant la révolte. Je me sentis coupable de le retenir, mais je ne pouvais pas supporter un tel spectacle.

« Casse toi si t'es pas content ! Je peux gérer cette raclure tout seul. »

Je pris une inspiration et fis volte face pour prendre la porte. Un autre bruit de coup me fit démarrer au quart de tour, sans que j'ai l'impression de commander mes propres réactions.

« Ca suffit Harper ! »

Je le saisis à nouveau, par l'épaule cette fois, et lui flanquai un coup de poing, dans le but de le calmer plus que de le blesser. Mais il devait être dans un était de rage indescriptible, car il me rendit mon coup. S'ensuivit une bagarre que je gagnai, évidemment. J'étais beaucoup plus fort que lui.
Une fois à terre, Harper eut l'air de s'être calmé. Je le relâchai et il se releva, lentement. Il nous tournait le dos à Gantley et moi. Quand il se retourna, il braquait son arme à feu sur nous.

« Okay, je vais vous buter tous les deux.
-Harper, t'as péter un plomb...
-FERME TA PUTAIN DE GUEULE JOE ! Et toi Gantley, face au mur. »

Okay. Ca dégénérait vraiment.
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MessageSujet: Re: Funny Circus   Funny Circus Icon_minitimeDim 7 Sep - 22:15


Vous savez pourquoi je déteste les gardiens d'ici ? Ils ne sont que muscles et prétention. L'autre jour, je me baladais tranquillement – pour une fois, je ne faisais de mal à personne – et un mec m'a coincé dans un coin et m'a ordonné de le sucer. Je lui ai mit une bonne droite dans les dents et il a riposté. Finalement, j'ai tiré son flingue de son étui et je lui ai mit dans la bouche en le menaçant de tirer, s'il ne me laissait pas tranquille. Je me suis cassé et j'ai laissé son flingue pas très loin.
La peur, il n'y a que ça pour me protéger ici. Je n'ai plus de gardien pour faire croire que je suis sa pute et que les autres ne me touchent pas. Parfois, oui, Caciope me manque. Mais la blessure de sa trahison est encore trop vivace pour que j'accepte de le pardonner. Et même en admettant qu'il m'aime, je ne peux pas lui accorder ça. J'ai déjà assez de mal à gérer mon amour pour Ulrick et mon obsession pour HyuuKi. Je ne peux pas me permettre de les abandonner.
Et voilà que je croise comme de par hasard ce foutu gardien qui m'avait demandé de le sucer et qu'il veut me foutre au mitard. Quelle petite pute, je ne suis pas d'humeur à jouer, je ne suis pas d'humeur à me faire emmerder. Je grince des dents quand je vois Caciope partir. Ouais, aucune chance que ce mec soit fidèle hein. Il veut tout mais sans se mouiller. La prochaine fois que je le vois, je lui arrache les couilles avec les dents. Ou je demande à Abel de le faire. Ah je sais pas, ça m’énerve. Et ce connard qui tient toujours mon bras, lâche moi connard.
Mon regard s'assombrit quand le premier coup tombe. Bien sûr, je ne peux rien faire pour riposter alors je me la ferme et je me recroqueville en essayant d'encaisser cette humiliation aussi bien que possible. Je serre les dents assez fort pour m'en fait péter une et je me jure de lui faire payer à cet enfoiré. Mais plus tard, quand je serai sorti, sain et sauf. Tu me payera ce que tu m'as fait Harper, je te jure que tu me le payera. Pour le moment, mon casier judiciaire est assez lourd comme ça.
Quand l'autre gardien décide d'arrêter les frais, Harper devient violent envers lui aussi. J'ai mal partout et je suis humilié comme jamais. Mon arcade saigne, ma lèvre inférieure aussi. Je dois avoir des bleus partout aussi. Je reprends ma respiration pendant qu'ils s'engueulent et je maudis Ulrick de n'être jamais là. Je maudis Caciope de s'être cassé. Je maudis cet autre gardien de ne pas être aussi intègre qu'il est censé l'être.
S'en suit une bagarre que je ne suis que d'un œil. Ma blessure au ventre me fait souffrir. Je crois que l'attache en plastique que les médecins ont posé pour maintenir mes intestins en place a lâché. Je crache du sang et je regarde ma main incrédule. Je peux pas mourir de la main d'un mec qui a le QI d'une moule desséchée. Quand il se retourne, je le fixe. Il m'ordonne un truc mais je ne lui obéis pas, toujours sous le choc.


« Vas y tires. Si je suis pas opéré, je crève dans trois heures alors je m'en fous, trois heures plus tard ou plus tôt. »

Trois heures, c'est mon calcul rapide quant à la possibilité de mort que j'ai. Mes mains tremblent, comme les siennes. Et là j'ai une idée. Je vais me faire passer pour le gentil. Si je survis, le gentil Joe témoignera que je lui ai sauvé la vie. Et si je meurs, ben je serai mort alors je m'en foutrai. Harper hésite et se prend la tête entre ses mains. Il s'adresse subitement à l'autre gardien.

« Pourquoi tu veux pas m'aider ? C'est un connard de terroriste ! C'est un mec comme lui qui a tué ta femme ! »

Je prends une grande inspiration. Il va quand même pas le retourner contre moi !

« Harper, fais pas de connerie … Tu vas pas tuer un mec innocent. Tires moi dessus mais arrête de la pointer sur lui. Je vais faire ce que tu veux, mais calme toi! »

Ma voix est presque suppliante et je me plaque au mur. Comme si j'avais pas été assez humilié aujourd'hui.

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MessageSujet: Re: Funny Circus   Funny Circus Icon_minitimeDim 7 Sep - 22:53

Je préférerais nettement que Gantley coopère. Si ça pouvait l'aider à se calmer et se rendre compte de sa connerie. Oui, je détestais vraiment S6956, mais j'étais un bon américain, je respectais la Justice. Il mourrait à l'heure que la Justice avait décidé pour lui. Malheureusement, Gantley n'était semblait il pas décidé à coopérer. Il provoqua même Harper, dévoilant qu'il ne lui restait plus que trois heures à vivre si on ne l'emmenait pas à l'hôpital. Je baissai les yeux sur le sol et la vue du sang qui y avait giclé me lança un frisson dans le dos. Non, mais c'était pas possible ! Cette situation devenait du grand n'importe quoi. Il fallait que je trouve un moyen d'alerter les autres. Mais alors que je m'apprêtais à appuyer discrètement sur le bouton de la radio en espérant que tout se passe bien, mon collègue sembla avoir eut la même idée.

« Ta radio, Joe. »

Je n'eus d'autre choix que de lui donner. Elle finit en haut d'une étagère. Puis, Harper sembla reconsidérer la situation. Je voyais l'hésitation dans son regard. Le détenu avait du sang autour de la bouche. Il était à sa merci mais voulait il vraiment le tuer de sang froid pour appliquer sa justice personnelle ? Je pouvais presque voir les pensées défiler dans sa tête au moment où il la saisit entre ses mains. Je voulus saisir l'occasion de le désarmer mais il se retourna contre moi. Je mis immédiatement mes mains en l'air et reculai d'un pas, retenant mon souffle et prêt à lui débiter toutes les paroles apaisantes auxquelles je pouvais penser.
Harper avait touché un point sensible. Ma femme avait été tuée par des terroristes, comme Liam Gantley. N'étais je pas venu ici pour combattre ce terrorisme ? Pourquoi est ce que je faciliterais la vie d'une raclure pareille ? Pourquoi est ce que même je l'épargnerais ? Harper avait raison, dans le fond. Non ?

Gantley réagit avant que je puisse dire quoi que ce soit, se montrant tout à coup conciliant. Il se mit face au mur. Il souffrait, je pouvais le deviner. Est ce qu'il lui restait vraiment trois heures à vivre ? Est ce que je devais vraiment m'en soucier ? Je ne savais pas. Ce que je savais en revanche, c'était que je me devais de suivre la loi. Et la loi me dictait de gérer cette crise pour, aussi fou que ça puisse paraître, sauver la vie de Gantley, même si pour cela je devais mettre fin à celle de Harper. Bien sûr, j'éviterais que ça arrive. Non. Ca n'arriverait pas.

« Okay, Harper. Greg. T'as raison. Je vais pas laisser cet enfoiré vivre après tout ce qu'il a fait. »

Je vis dans ses yeux qu'il me faisait confiance. Lentement, je baissai mes mains.

« D'accord, Georges. Tu reviens à la raison. Bon, qui c'est qui le tue ? Ensemble ? »

Merde. Je ne pensais pas que ça irait aussi vite.

« Ouais. Mais pas là. Si quelqu'un nous entend, on pourrait prendre cher. Vas vérifier que la voie est libre, moi je... »

Il braqua de nouveau son arme sur moi et réclama la mienne d'un geste. Quand il l'eut, il la glissa dans son holster vide.

« On va vérifier que je peux te faire confiance. Le prend pas mal, hein. Simple mesure de précaution. »

Je voyais la sueur perler sur son front. D'un geste de son arme, il m'indiqua le chemin. Toujours sous ses ordres, je récupérai Gantley en le tirant par le bras. Le menant à mes côtés, j'avançais sous la menace du canon de Harper. Il nous conduisit jusqu'à la réserve. Elle était verrouillée et la clef était insérée dans la serrure. Complètement inutile. Harper nous obligea à entrer dedans et nous enferma.

« Je vais vérifier que personne traîne dans le couloir. Toi tu surveilles cette enflure. »

Plus de radio pour prévenir qui que ce soit. Plus d'arme pour espérer défoncer la serrure. Avec un détenu malade. Je n'étais pourtant pas à court de ressources. Mais avais je vraiment envie de... ? Des coups de feu interrompirent mes pensées. Harper... Il y eut des éclats de voix. Que s'était il passé, bordel ?! Je me jetai sur la porte, sans succès. En dépit des apparences, elle était solide.

Après plusieurs essais tous aussi infructueux, je m'assis sur un carton. Personne ne nous entendrait hurler, nous étions trop profondément enfoncés dans la bibliothèque. Il ne nous restait plus qu'à espérer le meilleur.

« T'es croyant, Gantley ? Parce que si c'est le cas, tu vas avoir besoin d'une bonne prière. »
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MessageSujet: Re: Funny Circus   Funny Circus Icon_minitimeJeu 11 Sep - 20:18

Un frisson traverse mon corps alors qu'un courant d'air frais passe dans la bibliothèque. Qui diable a décidé de mettre des fenêtres qui s'ouvrent si facilement au moindre coup de vent. C'est sans doute pour ça que les barreaux sont quadrillés. Même une souris ne pourrait pas s'évader de cette bibliothèque. Sans déconner, ils ont peur de quoi ? Mettez des vrais fenêtres et des barreaux normaux ! Okay je m’énerve peut-être un peu mais je suis stressé, sans doute parce que je pourrais mourir à n'importe quel moment. Ça me fait perdre les pédales.
Si je me montre conciliant, peut-être qu'il se rendra compte que lui aussi a perdu les pédales. Harper pense sans doute que je suis en enfoiré royal – et il a pas spécialement tort – mais il se dira sans doute que je suis un pauvre détenu mal comprit si je me montre sous mon meilleur jour. ''Ton meilleur jour, c'est lequel ? '' me demanderez-vous sans doute. Si , si je vous entend. Mon meilleur jour, c'est celui où je mens.
Quand le gardien aux cheveux blanc, reprend la parole, c'est pour péter un boulon à son tour. Ouais, okay ma vie est fini. Je sais même pas si je vais pouvoir tenir trois heures, les paramètres peuvent changer une réaction une rupture de façon radical. Je vais peut-être mourir dans deux minutes. Quoiqu'il en soit, la douleur me tuera rapidement, c'est déjà ça de gagner. En trente secondes, je serai parti vers un monde meilleur. Je crois.
Après, peut-être qu'il fait son malin pour m'aider et qu'on s'en sorte tous de cette merde. Peut-être. Quand Harper demande qui va me tuer, je frémis. Je suis dans une merde noire, tellement noire que j'en vois pas le bout. Bordel de putain, je peux pas crever de la main d'un mec aussi taré quand j'ai toute la vie devant moi. Je vais tout juste avoir trente ans la semaine prochaine, ce serait vraiment trop con.
Cependant, Joe prend des mesures de sécurité qui m'étonnent. Il est vraiment de mon côté ou … ? Il nous emmène dans une réserve où Harper nous enferme et je soupire, m'asseyant sur une table où traînent divers petits cartons de fournitures.

Voilà une demi heure que mes jambes croisées pendant dans le vide. Harper n'est toujours pas revenu et Joe a depuis longtemps abandonné toute sortie. Voilà une demi-heure que je réfléchis à une possible sortie quand des pas résonnent derrière la porte sur le carrelage crasseux de la bibliothèque. Je tripote un stylo que j'ai caché dans ma poche dans l'espoir de pouvoir le planter dans la gorge de cette enfoiré. Un murmure m'échappe juste avant que la porte ne s'ouvre.


« Faites que ce soit Ulrick, s'il vous plaît ... »

Harper, le flingue pointé sur moi. Pourquoi diable Ulrick n'est JAMAIS dans sa bibliothèque ? C'est un bibliothécaire, il est payé pour ça alors pourquoi, pour une fois, il ne pourrait pas me sauver les fesses ? Déglutissant, je soupire et je lève les mains comme me l'ordonne -me l’aboie plutôt – le gardien et je regarde Joe. Est-ce qu'il va essayer de me buter ? Bordel, je ne peux même pas atteindre mon stylo, Harper ne me lâche pas des yeux.

« C'est bon, personne dans les environs. »

Il confie l'arme de son holster au gardien aux cheveux blancs en gardant la sienne et je me raidis. Okay, okay, okay je commence à avoir des montées de sueur de façon péremptoire (private joke, sry) et je ne vois pas comment je pourrais m'en sortir. Soudain, j'entends le bruit d'une sécurité qu'on enlève. La carrure imposante de Caciope se profile derrière celle d'Harper et je bénis Dieu tellement fort que mon cœur pourrait lâcher.

« Lâche ton arme Harper.
- Me dis pas que t'es de son côté Kapoor !
- La directrice veut qu'il reste en vie jusqu'à son exécution. »

Un silence plane durant lequel lequel je prie très fort pour ma vie. Finalement, Harper baisse lentement son arme.

« Toi aussi, Joe. »

La pression remonte quand je me rends compte que le gardien aux cheveux blancs a encore son arme. Je suis toujours susceptible de mourir.

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MessageSujet: Re: Funny Circus   Funny Circus Icon_minitimeDim 14 Sep - 17:47

Je finis par lâcher l'affaire. Cette porte ne céderai pas d'un pouce à mes assauts et je n'avais plus qu'à attendre en compagnie d'un criminel. Je balayai la réserve de mes yeux acérés et vis là une dernière chance de nous en sortir. Ils gardaient peut être des clefs ici en cas de perte et donc... Celle de la réserve. Sans donner d'explication à S6956, je commençai à fouiller. La plupart des cartons contenaient des livres et des dossiers qui avaient l'air plutôt vieux. Et puis, au milieu d'une caisse de trombones et d'agrafes, je posai mes doigts sur... le Graal. Des clefs. L'une d'elles ressemblait à celle de la porte qui nous maintenait enfermée et, si je doutais encore, il y avait une étiquette accrochée dessus qui indiquait « réserve ». Je déglutis et la fourrai dans ma poche, avant de continuer à fouiller d'autres cartons, pour faire semblant. Pendant ce temps, je réfléchissais. La bonne chose à faire était de sortir d'ici et de mettre le détenu Gantley à l'abri. Mais qui saurait ? Qui saurait que j'étais en possession de cette clef ? Qui saurait que je n'avais pas fait tout mon possible pour sauver la vie d'un homme ? Qui saurait que j'avais laissé Harper et le temps le tuer ? J'étais aussi une victime dans l'affaire. Je n'y pouvais rien...

La porte s'ouvrit alors sur Harper. Il n'était pas mort ? Bon sang, mais alors, les coups de feu... Je me sentis blêmir violemment et fis un pas en avant vers le gardien pour tâcher d'avoir l'air à peu près normal.
Personne dans les environs ? Depuis qu'il avait tué tous ceux qui le gênaient ? C'était de ma faute... J'avais cru que les autres le neutraliseraient. Je m'étais fait des illusions et maintenant, j'avais la mort de collègues sur la conscience. Leur sang sur mes mains...
Ma vue se brouilla de sang et je secouai la tête pour reprendre mes esprits. Mon front était brûlant et humide de sueur.

Je repris possession de mon arme et la braquai sur Gantley pour faire bonne mesure. La seule différence avec Harper était que mon index était lâche sur la gâchette. Mais le resterait il ? Allais je vraiment faire ça ?
Je n'eus pas vraiment le temps de prendre ma décision puisqu'une ombre se découpa dans la lumière délivrée laborieusement par la petite ampoule de la réserve. Rao était de retour. Et il semblait prêt à prendre les choses en main. Moi qui croyait qu'il avait abandonné S6956 à son triste sort... Il se disait de drôle de choses sur les rapports de ces deux là, peut être étaient ils justifiés. Ou bien était il simplement en train de faire la bonne chose, celle que j'aurai moi même dû faire sans une once d'hésitation.

J'obéis sagement quand Rao me demanda de baisser mon arme, mais ce fut avec le sentiment de subir une injuste torture. Harper bouillonnait visiblement de rage et se jeta sur Gantley. Ils roulèrent à terre et je braquai mon pistolet sur le méli-mélo de membres presque indistincts. Rao semblait déconcerté. Il les visait mais ne semblait pas capable de tirer sur l'un sans risquer de toucher l'autre. Moi si. Mais je ne savais pas sur qui tirer.


Le coup parti. Une flaque de sang inonda le sol de la réserve et vint m'encercler. Mon bras était tendu, le canon de mon arme fumant. La scène semblait figée dans le temps. Bordel, je l'avais fait.
Rao vint se placer à côté de moi, marchant dans le sang comme si de rien n'était, puis posa sa main sur mon épaule.

« C'est bon, t'avais pas le choix. T'as fait ce qui falait. Vas-t'en maintenant. Je me charge de Gantley. »

Quoi ? Il empoigna le détenu épargné et quitta la réserve. Je me retrouvai seul avec le cadavre de Harper sur les bras. Un peu plus tard, alors que j'avais traîné mon collègue décédé hors de la petite pièce, d'autres gardiens intervinrent, en plein affolement. Je leur expliquai calmement la situation, en mettant de côté ma culpabilité.

« Vous avez dû les voir passer, Rao et S6956.
-S69... Gantley ? Non, du tout. »

… Je scrutai le sol. Les traces de pas de Rao disparaissaient dans les ténèbres de la bibliothèques. Et merde...
Je choisis de ne rien dire aux autres et profitai d'un moment d'inattention de leur part pour suivre le même chemin que lui. Où étaient ils bon sang ? Pourquoi ? Que se passait il aujourd'hui ?
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MessageSujet: Re: Funny Circus   Funny Circus Icon_minitimeJeu 18 Sep - 22:37


La douleur n'apparaît que maintenant que je suis un peu plus détendu. Je n'ai pas confiance en Joe mais je suis toujours plus rassuré quand Caciope est dans les parages. Un soupir m'échappe quand je sens la douleur se diffuser dans mon corps relativement rapidement. Je ne sais pas ce qui se passe mais je commence à voir trouble. Des tâches de sombre apparaissent devant mes yeux et la tête me tourne mais je n'en montre pas grand chose. Le moins que je peux.
Je me rappelle cette immonde odeur qui m'avait prit au nez quand j'étais sur la table d'opération. Ils me croyaient inconscient et je n'avais pas la force de leur dire à quel point j'avais mal. La douleur était tellement présente que je ne la sentais plus. C'est quelque chose que je ne dirais jamais à personne, c'est mon secret. J'ai subi une opération de quatre heures en étant semi-conscient. Croyez moi, j'ai compté les minutes. Chaque seconde qui passait, je me demandais si je méritais de mourir. Chaque seconde. Et j'ai eu le temps de réfléchir à la question. La vérité c'est que je ne mérite pas de mourir. Je n'en ai pas le droit … Ulrick a encore besoin de moi.
Un haut-le-cœur me remonte quand je me mets à fixer Joe. Il vacille … non, c'est ma vue qui vacille.  C'est fabuleux cette propension à rester éveillé alors que j'ai juste envie de m'enterrer profond et de me laisser aller à la mort. Harper me saute subitement dessus et nous roulons à terre, je me laisse faire et sens quelque chose de plus qui craque en moi. Je souffre de plus en plus. Mes yeux se ferment un instant et quand je les rouvre, Joe a tiré. Un sursaut me secoue et je me mets à respirer avec beaucoup de mal. Ulrick, pourquoi est-ce que tu n'es pas plus fort pour moi ? J'ai eu un moment de doute … Je n'aurais pas du.
Mais ce n'est pas moi qui suis blessé. C'est Harper. Harper qui est mort. Un regard vers Caciope me suffit à déterminer qu'il n'est pas blessé. Ma respiration est courte, mon front  … non tout mon corps est brûlant et je me sens de plus en plus mal. Mon dos est douloureux, mon ventre me tire et ma tête va exploser. Quand Caciope me hisse dans ses bras, je me sens défaillir. Est-ce que je peux me reposer ? Est-ce que j'ai le droit, Ulrick ?
Un cri de douleur m'échappe quand il se met en marche. Je tremble de toute mon corps, comme une feuille en plein mois d'octobre. Ma tête va exploser, tout en moi est brûlant et pulse comme si je vivais le dernier jour de ma vie. Je vis peut-être le dernier jour de ma vie. Il m'emmène plus loin. Il ignore que je vais si mal, je dois lui dire. Il doit savoir que je vais peut-être bientôt mourir. Il ne doit pas rester dans le flou.
Mais quand il m'embrasse, je perds toute notion de réalité. Est-ce que je souffre ? Plus du tout. Je me sens cotonneux et quand il me sourit, je lui souris à mon tour. Je suis foutu alors autant profiter de mes dernières minutes avec lui. J'aimerais voir Ulrick aussi. Et HyuuKi. Je veux qu'ils assistent à ma mort, qu'ils souffrent autant que j'ai souffert pour eux. Qu'ils comprennent mes angoisses, mes peurs, mon amour pour eux. Ma nausée quand ils sont loin de moi, ma douleur quand ils me rejettent. Qu'ils me voient enfin tels que je suis.
A la place, j'embrasse passionnément mon gardien, je le laisse me toucher et je souris, comme un idiot. Ah, si KyangJa me voyait... Et puis je m'écroule au sol comme un pantin dont on aurait coupé les fils.

Du blanc, encore. Je déteste le blanc. Est-ce que je suis de nouveau à Portland ? A en entendre la voix énervée du médecin de DearDeath, je ne pense pas.


« … et c'est aussi à cause de toi qu'il est dans cet état. Tu es aussi responsable qu'Harper, merde je croyais que tu étais un mec bien, pas un gardien pourri de plus !  Donc tu sors de mon infirmerie sur le champ ! »

Un soupçon de victoire s'éveille en moi. Si Joe se fait taper sur les doigts à cause de moi, je suis au moins content de ça. J'ouvre un œil et rencontre le visage inquiet Caciope. Oh, alors c'est lui qui se fait engueuler. Mon pauvre Caciope. Quand Joe rentre dans l'infirmerie, je me redresse doucement et le regarde. C'est Caciope qui m'a ramené ici alors ?
Dans le coin, je vois un gardien qui est tout fixe. Ils ont du se faire remonter les bretelles ou un truc du genre. Franco est plutôt du genre riant et blagueur, surtout quand il est à l'infirmerie. Il y a eu des morts, en dehors de Harper? Il y avait eu des coups de feu je crois ... je ne suis plus sûr de rien, à part du baiser de Caciope...

« Quant à toi, - le médecin me pointe du doigt – fais gaffe à ce que tu fais à présent. La prochaine fois que tu restes deux semaines dans le coma, ils pourraient bien t’exécuter dans ton sommeil. »

Deux semaines... deux semaines de moins qui me séparent de la mort. Le médecin pousse Caciope dehors puis va dans son bureau, me laissant seul avec Joe. Je tripote nerveusement le boîtier de morphine qui indique quand me sera distribuée la prochaine dose et soupire. A ma grande surprise, j'ai les larmes aux yeux . Je deviens un chiffe molle ?

« Merci. De ne pas m'avoir tué quand tu en avais l'occasion. »

Ouais, je deviens une chiffe-molle.
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MessageSujet: Re: Funny Circus   Funny Circus Icon_minitimeDim 21 Sep - 17:01

Je finis par les retrouver, tous les deux dans un piteux état. Gantley était étalé au sol, apparemment inconscient et Rao... Rao n'avait pas l'air de savoir quoi faire. Complètement désemparé. Je l'avais connu plus vif, mais les circonstances étaient particulières. Je me précipitai au sol et vérifiai l'état de S6956. Oui, inconscient. Je lui donnai plusieurs baffes, sans aucun résultat. Et merde...
Devant la réalité faite des choses, ma nature première prit le dessus. Adieu les hésitations. Je pris le détenu dans mes bras, si léger qu'il m'encombrait à peine. Et courus vers les portes de la bibliothèque, Rao sur mes talons.

« Il a dit qu'il lui restait plus beaucoup de temps... T'as quoi comme voiture ?
-Je... Rien.
-Pas grave. Préviens l'infirmerie, je l'emmène à l'hôpital le plus proche. »

Qui était à presque une heure de route. Une fois dans le parking, je me dépêchai d'installer Gantley à l'arrière, enroulé dans ma veste pour lui tenir le plus chaud possible. Une fois au volant, je démarrai en trombe et tentai de trouver un juste milieu entre la vitesse et la stabilité, ce qui n'était pas des plus évidents sur les graviers du parking. Rao me rattrapa avant que je ne sorte de l'enceinte de la prison et grimpa à l'arrière. Au moins, je n'aurai pas à craindre que le détenu roule sous les sièges.


Dès que je me garai devant les portes de l'hôpital dans un dérapage contrôlé, des infirmiers avec une civière jaillirent du bâtiment. Mon collègue les avait prévenus de notre arrivée par téléphone pendant le trajet. La suite... Fut un tel concentré de folie que je n'essayai plus de suivre. Mon boulot était terminé, maintenant il fallait laisser la suite aux médecins.
Dans la salle d'attente, Rao avait le visage fermé. Je supposai qu'il était simplement inquiet avant qu'il n'ouvre son poing sous mon nez.

« C'est quoi ? »

Sa voix était plus glaciale qu'un iceberg. Je déglutis en reconnaissant la petite clef de la réserve et portai bêtement ma main à ma poche. Vide.

« C'est tombé de ton pantalon quand tu t'es agenouillé dans la bibliothèque... C'est la clef de la réserve, hein ? C'est ça ?
-Oui.
-Tu aurais pu le sauver et tu l'as pas fait. »

Sa voix était partie dans les aiguës sur la fin. J'avais honte, mais pas envie de l'admettre. Et tant pis pour la suite. Celle ci me valu un œil au beurre noir et un voyage de retour extrêmement gênant. De retour à la prison, Rao ne m'adressa pas la parole et s'en alla sans un regard. Je venais de perdre le respect de quelqu'un d'autre... Encore à cause d'un détenu. Cet endroit allait finir par me bouffer.


Deux semaines plus tard...
Gantley avait finalement été rapatrié à DearDeath et j'avais réussi à rendre mon rapport. Deux collègues étaient décédés, tués par Harper, lui même exécuté de ma main. Appeler les familles avait été ma punition pour mon incompétence criante. Je l'avais mérité, surtout pour ce que les autorités de la prison ignoraient.
Je bouclai le dossier et le poussai sur le côté du bureau. Je ne pouvais pas encore le rendre à Feilong. Il me manquait une déposition. Celle de Gantley. Et d'après le mémo qu'on avait pris soin de me faire parvenir, il était sorti du coma et simplement endormi.

Lorsque j'arrivai à l'infirmerie, Rao était déjà là. Et Keila le houspillait. J'allais intervenir mais la discussion cessa avant que j'en ai le temps et le gardien se retira, non sans m'avoir accordé un regard transperçant et lourd de reproches. Je déglutis avec difficultés et m'approchai de Gantley. Tout en cet homme me répugnait, je n'aspirais qu'à prendre sa déposition et m'en aller. Mais S6956 avait envie de bavasser. Je pris une inspiration, essayant de ne pas me sentir meilleur parce qu'il m'était reconnaissant. Le simple fait que j'ai hésité méritait punition. J'avais fait quelque chose de mal.

« De rien. Je n'ai fait que mon travail. »

J'avais dit cela sur le ton le plus neutre possible, ne désirant pas lui donner de faux espoirs. J'évitai également de croiser son regard et fouillai dans ma pochette cartonnée pour en sortir le formulaire de déposition et un stylo.

« Si ça avait été dans d'autres circonstances, je t'aurai laissé crever sans remord. »

C'était faux, mais j'aurai aimé pouvoir le faire sans subir la colère divine.

« J'ai besoin de ton témoignage, Gantley. Raconte moi ta version des faits. Sans enjoliver. »

La pointe de mon stylo se posa sur le papier, prêt à l'emploi.
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MessageSujet: Re: Funny Circus   Funny Circus Icon_minitimeVen 26 Sep - 14:04

Ma tête bourdonne un peu et j'aimerais être un peu seul. Oui, j'aimerais. Mais apparemment c'est impossible. On est à DearDeath Jail après tout. Tout ici n'est fait que pour nous faire souffrir. Tout ici n'est fait que pour nous pourrir l'éventuelle existence qu'on pourrait avoir. Je ne peux pas avoir Caciope et voilà que je dois me coltiner ce gros balourd de Joe. Un frisson de frustration me traverse.
Un frisson de désir aussi. Oh, pas envers Joe, non. Envers Caciope . Il était en train d'essayer de me baiser ou quelque chose du genre quand je me suis évanoui nan ? Oh putain, oui ! Merde, je suis pas une collégienne nourrie aux romans d'amour mais quand même, ça me rend tout … fébrile. J'ai tellement envie qu'il revienne cette nuit, qu'il me prenne sans mon consentement (ou presque) et que je ne puisse rien faire.
Quand Joe me parle, sa voix grave provoque un frisson en moi. Je suis en manque, il faut tellement que je baise … Je pourrai même me contenter de lui. Ouais, il est pas si mal foutu, même s'il est carrément trop vieux pour moi mais il est bien conservé. Je pose mon regard de prédateur sur lui et souris.
Un soupir m'échappe quand il reprend la parole et je lève de nouveau les yeux au ciel. La petite voix maléfique qui loge dans ma tête m'intime de lui sauter dessus pour le faire taire. Je crois que je me suis cogné très fort la tête parce que la dernière fois que j'ai vérifié, je n'étais pas Abel. Il me semble du moins. Mon regard vert irlandais (eh oui) le scanne et je souris une nouvelle fois. Peut-être bien qu'il peut vraiment remplacer Caciope.


« Ma version des faits ? »

Je tripote un boudin de couverture en racontant à débit rapide.

« J'ai donné rendez-vous à Ca- … au gardien Kapoor parce qu'il avait tendance à me fixer, il est amoureux de moi, c'en est gênant. Et il a essayé de me violer sur une table. Vous êtes arrivés à ce moment là. »

Une fois ma petite histoire finie, je repousse la couverture et le prend par l'épaule. Le médecin est en pause déjeuner, l'infirmerie est verrouillée et j'ai beaucoup trop envie de baiser. En me servant de la force du gardien, je le pousse sur le lit qui pousse une désapprobation grinçante. Me retrouvant à califourchon sur lui, je remue du bassin contre son entrejambe qui commence déjà à durcir. Personne ne peut résister à mon cul.

« Maintenant que j'ai été un gentil garçon, je vas pouvoir me récompenser. »

Violemment, j'arrache le haut de son uniforme et je viens lui sucer la peau du cou. Elle n'est pas aussi délicieuse que celle d'Abel mais elle fera l'affaire. Même s'il me repousse, je saurai le faire revenir. Par la queue.
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MessageSujet: Re: Funny Circus   Funny Circus Icon_minitimeVen 26 Sep - 21:09

La pointe de mon stylo commença à s'activer pour noter quelques mots, sans que je réfléchisse. Il avait donné rendez vous à Kapoor parce que... Je relevai la tête, cessant de gratter le papier. Il avait donné rendez vous à Rao ? Un détenu qui avait donné rendez vous à un gardien ? Dans quel monde était on, là ? Il s'agissait d'une prison, pas d'un hôtel pour criminels, nom de Dieu ! Je le laissai terminer sa déclaration sans rien dire ni bleuir la case, parce que je devais parler avec Feilong. J'avais confiance en lui, même s'il était Chinois. C'était un homme droit et respectueux des lois, mais qui avait, j'en étais certain, un sens profond du devoir. Si je lui racontais ce qui s'était passé, il ferait peut être ce qu'il faudrait à propos de Rao. Malgré ses petits écarts de conduite, c'était un type bien et un excellent gardien. Le foutre dans la merde à cause d'un petit merdeux de terroriste n'était vraiment pas pour me plaire.
Quand Gantley cessa de parler, je rangeai mon papier et glissai la pochette sous mon aisselle, prêt à repartir. J'avais passé bien assez de temps avec cet énergumène. Sauf que l'énergumène en question ne l'entendait pas de cette oreille. Il se leva, trop maigre dans sa chemise de nuit hospitalière, et s'avança vers moi, me rejoignant trop rapidement pour que je réagisse.
J'eus envie de le remettre à sa place lorsqu'il m'agrippa l'épaule, mais je ne le fis pas. Il avait l'air d'être sur le point de mourir, trop faible pour que je le malmène. De toute façon, vu son état de faiblesse, il ne pouvait pas me faire grand mal. Je ne résistai donc pas beaucoup lorsque je me sentis basculer et atterrit sur le lit. Ma pochette m'échappa et s'écrasa au sol dans un petit « pof ». Gantley apparut aussitôt dans mon champ de vision, ses cheveux blancs aux racines rousses formant un rideau mouvant autour de son visage fatigué. Et le mouvement quasi nautique ne fit que s'accentuer alors qu'il se déhanchait sur moi.
J'étais trop estomaqué par la situation pour réagir, je le regardais simplement au dessus de moi, sans comprendre ce qui se passait, la raison de ma soudaine excitation. Et puis, lorsqu'il me parla d'une voix chaude, ma bouche se tordit d'horreur. Mon Dieu, est ce qu'il voulait coucher avec moi ?! Je jetai un coup d’œil autour de nous, mais il n'y avait personne pour me venir en aide et ramener S6956 à la raison, en douceur.
Fou furieux, le détenu arracha les boutons de ma veste et de ma chemise, dénudant ma gorge qu'il s'empressa d'attaquer avec ses lèvres. Mon excitation s'accentua, physiquement palpable, mais cette fois il avait atteint les limites de ma tolérance. Je le saisis par les épaules et nous fis basculer pour intervertir notre position. Je me retrouvai au dessus de lui donc, mon entrejambe dressée pressée contre son cul, ses jambes écartées de chaque côté de mon bassin. Mon visage n'exprimait que mon dégoût et ma sévérité, mais mon cœur fit un bond lorsque je croisai son regard... étrange.
Comme brûlé, je bondis en arrière et m'éloignai du lit, la bouche toujours tordue par ce sentiment d'effroi. Ce... Cet homosexuel... Il m'avait fait bander. Mais je n'avais aucune raison de m'en faire. C'était normal. Après tout, n'importe quel homme aurait réagit comme ça si quelqu'un s'était frotté à lui de cette manière. C'était simplement une réaction physique.

Je me penchai pour ramasser ma pochette et me relevai précipitamment. Puis, je pris un ton menaçant, mon stylo pointé dans la direction de Gantley :

« Ce sera noté dans ton dossier, S6956. N'oublie pas ta place. Ici tu n'es qu'une petite merde et je ne tolère pas les gens comme toi. Quand je pose les yeux sur toi, j'ai juste envie de t'étriper une bonne fois pour toutes. »

Ma colère me faisait vibrer et je me forçai à ne pas tourner les talons pour m'enfuir. Je devais soutenir son regard. Pour montrer qui était le maître en ces lieux. Une fois dehors, je m'empresserai de me rhabiller correctement et j'irai avaler un litre de café pour me remettre de cette expérience traumatisante. Cependant, dans l'immédiat, je devais garder contenance et ne pas lui montrer qu'il m'avait atteint, de quelque manière que ce soit.
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MessageSujet: Re: Funny Circus   Funny Circus Icon_minitimeDim 5 Oct - 16:20

Un petit frisson me parcourt et je sais bien ce que ça veut dire. L'excitation, le danger, tout ça me fait frémir, me secoue de tremblements légers mais incontrôlables. Je ne peux pas continuer comme ça, je ne peux que suivre mon instinct. Je déteste ce mec et il me déteste aussi. Et c 'est bon, pourtant.
Je ne suis pas au meilleur de mes capacités, je ne suis même pas au tiers de mes capacités habituelles mais je pense pouvoir faire ce que je veux de ce mec. Quoique je fasse, il sera à mes pieds à un moment où a un autre. De toute façon, je vais crever hein ? Tous mes plans pour me sortir de là ont échoué et il reste moins de trois mois avant mon exécution. Alors autant m'amuser un peu, avec qui je peux.
Dans ma confusion, dans ma rage contre la vie, Joe me semble être un parfait défouloir. J'ai besoin de me faire du mal, de ressentir les choses, de savoir que je suis encore vivant. Et avec un peu de chance, durant l'acte, il pourrait me faire claquer une côte ou quelque chose du genre non ? J'espère qu'il me fasse du mal. J'ai envie de me sentir faible et vulnérable pour la première fois de ma vie. Et Joe peut bien remplacer Caciope. Je n'ai pas besoin de lui, je n'ai pas besoin de lui.
Et c'est ce que je me répète sans cesse, comme un psaume de raison. Je n'ai pas besoin de Caciope, je n'ai pas besoin de son amour envahissant qui me fait ressentir des papillons dans le ventre. Je n'ai pas besoin de ça, j'ai juste besoin de me sentir bien. Je n'aurai jamais besoin de cet enfoiré qui m'a trahi, je suis grand, fort et je ne tombe pas amoureux. Jamais. Et si je me répète assez ça, si je me mens assez à moi même, peut-être que j'y croirais.
Quand il inverse nos positions, mon cœur rate un battement. Ça y est, il va me baiser. Oui, je vais enfin pouvoir oublier ma condamnation à mort, Ulrick, HyuuKi, Caciope, le temps d'une partie de jambe en l'air.
Et pourtant, il s'en va. J'affiche une moue contrariée. Bien, je vais devoir forcer les choses, lui faire mal, autant que je vais me faire mal. Il refuse d'obéir, ce n'est pas de ma faute après tout, n'est-ce pas ? Je ne vais pas lui donner le plaisir de le laisser partir. Et puis quoi encore ? Je suis Liam Gantley, il doit me respecter, me craindre, me haïr, c'est comme ça que ça marche. Il doit se méfier de moi et je vais lui apprendre comment faire.
Quand il ouvre la bouche, je termine d'achever ma folie. Un rire malsain passe mes lèvres sans même que je ne pense à l'arrêter. Et je prends les dés posés sur la table de chevet. Tu vas regretter ces mots mon petit Joe. Oh oui, je vais te manipuler, te détruire, briser chacune de tes petites croyances jusqu'à ce que tu me supplie de t'embrasser, jusqu'à ce que chaque fibre de ton corps ne désire plus que moi.

Peut-être bien une heure plus tard, je suis allongé contre lui. Sa semence coule entre mes cuisses mais je m'en fiche bien de salir les draps de l'infirmerie. Je le repousse et fais cesser l'emprise que j'ai sur lui. Je n'ai même plus envie de détruire sa vie. Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Est-ce que je deviens un mec bien ? Je dois en parler à HyuuKi … peut-être bien que je peux redevenir celui que j'étais.
J'enfile de nouveau ma blouse et je regarde Joe avec un sourire dans les yeux. Je crois bien qu'il a échappé à mon emprise une ou deux fois pendant l'acte mais en tout cas il a semblé prendre son pied. Ce n'est ps vraiment du viol n'est-ce pas ? Mes dés sont cachés dans le tiroir de la table de chevet, en sécurité.


« Je suis content que tu sois revenu sur ta décision, sweetheart. Mais tu devrais te rhabiller et y aller, l'infirmier Cid ne va pas tarder pour me changer mes bandages. »

Kisten Cid est un infirmier très mignon et je suis sur qu'il sera ravi de découvrir mon petit cadeau sous la blouse de patient. J'embrasse passionnément Joe et lui mords un peu la lèvre.

« On se voit plus tard. »

Je l'aime bien ce mec, finalement.
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MessageSujet: Re: Funny Circus   Funny Circus Icon_minitimeLun 6 Oct - 22:24

Un rire résonna dans l'infirmerie, un rire qui fit se dresser les poils de mon échine, un rire vraiment effrayant et annonciateur de malheur. J'aurai dû lui mettre une baffe, ça lui aurait peut être remis les idées en place, ou au moins fait ravaler son caquet. Mais encore une fois, la peur de lui faire trop mal, de le briser, retint ma main. Ce fut sans doute la plus terrible erreur de ma vie. Parce que ce qui arriva ensuite... Et bien, ce fut la chose que je ne pensais jamais faire, jamais, même sous la pression, quelques soient les circonstances. Cette chose...

Sans vraiment y penser, je me retrouvai de nouveau entre les cuisses de Gantley, sa bouche collée à la mienne. C'était lui qui m'avait de nouveau amené en travers du lit, ses jambes de chaque côté de mon bassin, son torse se soulevant frénétiquement contre le mien, tellement plus musclé. Mon souffle chaud et hiératique rebondissait sur son menton, ses lèvres et son nez. Ma main fouillait ses cheveux bicolores. J'étais bizarrement passionné, entraîné dans quelque chose d'à la fois agréable et faux. Je ne comprenais pas pourquoi j'aimais ça, mais oui, j'aimais ça. Je le laissai défaire ma ceinture et mon pantalon, je frissonnai délicieusement au contact de sa peau glacée sur mon torse et mes tétons dressés par le désir, toujours si incompréhensible. Et je lui arrachai sa blouse, avant de la balancer au hasard dans la salle. Quand mon entrejambe rencontra la moiteur chaude de son entrée intime, mes mains puissantes enserrèrent ses cuisses pour les remonter et les écarter un peu plus. Un coup de reins violent me fit entrer complètement en lui et je me délectai dans un sadisme étrange de son gémissement, mi-douloureux, mi-jouissif.

Au cours de nos ébats, nous glissâmes, nus, au sol, avec le drap sous nos corps couverts de sueur. Je le culbutai là, sur le sol, enserrant sa main tellement fort que j'entendis quelque chose claquer au niveau de son poignet. Je fus si brutal qu'il ne pourrait s'en sortir qu'avec des bleus. Pour finir, je le plaquai contre le pied du lit et le pris toujours plus fort, me souciant peu qu'il puisse avoir mal, ainsi malmené contre le mobilier de l'infirmerie. Et puis, il avait l'air d'aimer, de toute façon.

Dès que je me fus déversé en lui avec un râle guttural, je lui donnai un dernier coup de bassin et m'extirpai de lui, avant de m'allonger sur le sol, haletant et satisfait. Et puis, petit à petit, alors que je le regardai, étendu à côté de moi, la raison me revint, avec la pleine horreur de la situation. Non, je n'ai pas fait ça !

… J'ai couché avec un terroriste de sexe masculin. Et j'ai adoré.

Gantley se remit sur pieds et je ne pus m'empêcher de regarder la substance blanche et poisseuse qui dégoulinait sur l'intérieur de ses cuisses. La preuve incontestable que tout ça avait été bien réel. Alors que le détenu se rhabillait en me donnant du sweetheart, je basculai sur le côté et me redressai, à la recherche de mes vêtements. Je les enfilai rapidement, un par un, souhaitant juste être déjà loin. Mais avant que je puisse passer la porte de l'infirmerie, Gantley me rattrapa et me vola un baiser. Pas un petit bisou bien entendu, mais un échange passionné, achevé en beauté par un petit pincement de ses dents sur ma lèvre. Complètement engourdi par ce qui venait de se passer, je ne me défendis pas et me contentai de soutenir son regard brillant avec la détresse du mien. Puis, lorsqu'il se détacha enfin de moi, je récupérai mon dossier et m'en allai d'un pas trop rapide pour être naturel.

Je me réfugiai dans la salle de détente des gardiens, vide à cette heure, pour m'enfiler deux tasses de café brûlant à toute vitesse. Ignorant la sonnette d'alarme de mes papilles, je décidai que ça ne suffisait pas. Il me fallait un choc beaucoup plus important. Paniqué au possible, je laissai mon dossier sur un coussin du vieux canapé et me précipitai à l'étage du personnel. Je me foutais bien que quelqu'un puisse trouver mon comportement bizarre. Je ne répondis à personne et entrai sans une once d'hésitation dans la salle d'eau. Immédiatement je retirai mes vêtements, laissés en tas au sol. La vue d'un peu de ma semence sur le fond de mon pantalon m'arracha une grimace et me donna la nausée, je sautai aussitôt dans une cabine de douche, avant de tourner à fond le robinet d'eau froide. Le jet puissant et glacé m'apporta un étrange réconfort. Mais ça ne suffisait pas à me laver. Rien ne suffirait jamais.

THE END.

Fins alternatives possibles non choisies par le joueur de Liam:
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