Une prison pas comme les autres ... Quel que soit votre crime, vous le paierez.
 
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 Boggart

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MessageSujet: Boggart   Boggart Icon_minitimeJeu 4 Sep - 20:11

. Boggart .

X. Feilong – D. Morksonn



Comment répondre à ça sans m'énerver ? Les doigts jouent sur le bois de mon bureau et je raccroche sans cérémonie. L'un des gardiens qui devait surveiller les détenus aujourd'hui lors de leur séance de sport obligatoire a décommandé en m'annonçant qu'il ne pouvait pas se libérer aujourd'hui à cause d'un problème avec sa fille. On est pas gardien à DearDeath si on ne peut pas se libérer ne serait-ce qu'un peu pour travailler trois heures. Il se fout vraiment de moi. Je ne peux pas me permettre de laisser ça passer.
Furibond, j'appelle ma secrétaire, une vieille femme qui devait déjà travailler ici avant la seconde guerre mondiale, et lui demande d'envoyer une lettre cordiale de renvoi au gardien absent. Nous n'avons pas besoin de gardiens payés à rien faire... Déjà que nos salaires ont été réduits. Germaine hoche la tête, son visage ne reflétant aucune émotion comme d'habitude. Je me suis habitué à son calme désarçonnant et maintenant j'en serais presque à l'apprécier.
Quand je suis à nouveau seul dans mon bureau, je soupire doucement. Je n'ai plus que trois gardiens pour surveiller une vingtaine de détenus. Collins, Ferguson et Claynes. S'il y a une émeute, ils seront morts, ils peuvent à peine tenir une arme sans trembler de peur. Je ne peux pas envoyer Joe qui surveille le hall ni Sadwood qui est au deuxième étage. Faszler étant en vacances, je suis le seul gardien compétent qui pourrait remplacer celui qui m'a fait faux bond. Je vais devoir rester planté pendant trois heures sans rien dire en regardant des détenus se muscler. Super.

Une heure plus tard, je rentre dans la salle de recule d'un pas immédiatement. Personne n'ouvre donc les fenêtre dans cette salle ? Ah … il n'y a pas de fenêtre. Juste deux lucarnes dans le fond de la pièce. Quelle brillante idée. Je me mets en place en silence entre deux gardiens qui me regardent comme si je venais de la lune. Les détenus aussi semblent être surpris. Il faut dire que j'ai fait forte impression ces derniers jours en humiliant un détenu à cause de son insulte et en réprimant un début de révolte. J'ai dû aussi marquer les esprits à cause de ma particularité vestimentaire mais je ne pourrais jamais me faire à cet uniforme hideux. Je préfère nettement mon costume trois pièces.
Finalement, la première heure passe rapidement. Les détenus s'en vont, un autre groupe les remplace. On se fait à l'odeur pestilentielle et j'ai une nouvelle idée pour pourrir un plan de HyuuKi. Une idée qui pourrait vraiment marcher en plus. J'étouffe malgré tout un bâillement quand la deuxième fournée s'installe. Bien sûr, il a toujours des détenus qui restent sur les bancs sans rien faire mais quand l'un des gardiens fait mine d'aller les voir, je le retient. Je ne veux pas d'incartade. Pas quand je peux l'éviter.
Malheureusement et malgré toute ma bonne volonté, une bagarre entre deux détenus éclate en moins de temps qu'il n'en faut pour dire ''j'aime bien les abricots''. Le plus baraqué saute sur l'autre et nous devons nous y mettre à trois pour l'écarter du blond qui a l'air d'un fouteur de merde. Finalement, nous assommons l'autre quand il décide de mordre Collins au mollet. Je ne savais pas que je pourrais être plus furieux que ce midi.
L'un des détenus, plus effrayé que les autres, se décide à jouer aux délateurs. A croire que je fais peur à tout le monde dans cette prison, même mon petit ami est toujours très précautionneux quand il me parle de quelque chose. Il pointe le blond du doigt et annonce que c'est lui qui a commencé et que ''Fritz les dents en avant'' n'y est pour rien. Pour rien sauf qu'il a sauté sur le blond quand même. Finalement, je me tourne vers le détenu. Mon visage ne montre rien de ma rage intérieure. C'est peut-être ça qui fait peur à tout le monde, mon impassibilité apparente. Je lui souris, presque gentiment et je mets du miel dans ma voix. Voyons voir si je l'effraye celui là.


« Tu as une minute pour m'exposer ta version des faits et me convaincre de ne pas te mettre dans une cellule d'isolement avec lui. »

Je donne un léger coup de pied dans le corps inanimé du détenu, presque aussi grand que moi. Je n'hésiterai pas à les faire s’entre tuer si ça peut me soulager un peu de la rage qui m'habite. Qu'est-ce que j'ai fait pour avoir une journée aussi merdique ?
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Drenn Mørksønn
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MessageSujet: Re: Boggart   Boggart Icon_minitimeJeu 4 Sep - 22:03

Le sport. Art noble qui nous vient des Grecs. Dans ce temps là, c'était une beauté, une danse sous le soleil de plombs avec des règles claire et pratique, qui rendait la compétition, face à soit ou aux autres, d'un intérêt particulier. Qui saurait de nos jours, protester contre les jeux Olympiques? Personne. Il y a dans le sport, une noblesse indéniable, un lien entre tout les hommes.
C'était donc ce que je me forçais à penser en me réveillant ce matin. De large cernes pendaient sous mes yeux, je n'avais pas besoin de miroir pour le savoir. DearDeath m'avait fait quitter mon rythme dirune de manière immédiate et mon corps ne suivait pas encore ce changement. S'il est une chose terrible, c'est bien de se réveiller avec une sensation de fatigue encore plus présente qu'au coucher.

Voilà à peine une semaine que je suis ici. Dans cet enfer sur terre. Je l'ai mérité il parait. Imbéciles. Le fait de savoir le personnels aussi fou que les détenus ne me rassure pas et mon entre-vue avec ce Mr Smith reste encore dans ma tête, à tourner en rond, provoquant toujours ce malaise en moi, malaise mélangé au dégout.
Il n'y a pas de fenêtre dans les cellules et pour seul réveil la sonnerie stridente quand ce n'est pas un gardien. Tout est prédéterminé. Quand nous nous levons, mangeons, dormons etc...Depuis combien de temps n'ai-je pas laisser la lune embrasser mon visage? Depuis combien de temps le goût du sang n'est-il pas venu envahir ma bouche? La chair, la belle et douce chair me manque terriblement. Il y a de belles personnes ici, qui mériteraient de servir d'offrande a la Mort, mais je ne peux rien faire. C'est beaucoup plus dur que ce que je pensais, est-ce que ressente les drogués en désintoxication?

Je me lève, dans cet uniforme gris qui ne me quitte pas. Je tente tant bien que mal de lui donner un peu d'allure, mais rien n'y fait, même en le pliant soigneusement, en tirant sur les épaules, il reste informe. Quel manque de goût.
Donc aujourd'hui, le sport. Si j'ai dit précédement qu'il s'agissait d'un art noble, cela n'incluait pas le fait de le faire en prison, entouré d'imbéciles et de brute épaisse. Néanmoins, cela ne me fera pas de mal. Je tens mes mains dans mon dos au gardien pour qu'il passe les menottes puis je me laisse guider avec d'autres âmes damnées vers la salle de sport. Hélas pour moi, nous ne sommes pas le premier groupe, nous bénéficions donc de la délicate pointe de transpiration acre qui émane de tout l'endroit. Je commence machinalement a grincer des dents.

Dieu merci, ils daignent nous libérer les mains durant l'heure. Je m'attele donc rapidement a la tâche. Un esprit sain dans un corps sain. J'ai l'un, il ne faut pas que je perde l'autre. L'effort physique me plait. Sentir mes muscles se tendre, mon corps réclamer tant d'oxygène, tout cela est une torture délicieuse, la seule que je puisse encore infliger. Un homme est en face de moi, il me fixe. Pourquoi? Je me stoppe et me met debout. Il me fixe. Il me veut du mal. Il vas m'attaquer je suis sûr. Ils me regardent tous en réalité! Ils vont le laisser faire! Je fixe à mon tour l'homme et je relève légèrement les dents. LA! Je le savais! Il saute sur moi et commence a me frapper. Sale imbécile stupide crétin débile abruti! Je ne peux me laisser battre. Il me faut asseoir mon autorité si je veux survivre. Et cette peau tendue, si près de moi. Comme elle serait belle teinté de rouge...je le mord au bras profondément et il crit. Le goût du sang est si bon que j'en perd un isntant le sens de la réalité. Qui revient brusquement avec un coup de genoux au ventre. Je tombe a sol, suffocant, quand les gardiens l'attrappe. Il se défend comme un beau diable et mord un gardien. Il s'y prend bien mal. Heureusement pour moi, ils l'assomment.

Je me relève tant bien que mal. Le sang de l'autre perle encore à ma bouche et je l'essuie d'un revers de manche. Quel tissus rèche! L'homme en face de moi est assez impressionnant. Et contrairement a beaucoup d'autre, il a une posture, une classe, une tenue indéniable. J'ai une once de respect pour lui. Mais ses yeux...j'ai l'impression d'être perforé par un glacier en feu. Quelle étrange sensation. J'entend vaguement une pauvre créature m'accuser. Tu aurais mieux fait de te taire, car celui que tu défend te tombera dessus plus tard.

« Tu as une minute pour m'exposer ta version des faits et me convaincre de ne pas te mettre dans une cellule d'isolement avec lui. »

Vite.

"Je faisais mon sporrt quand il s'est mit a me fixer. Je l'ai regarrdé en rretourr, il s'est énerrvé et m'a sauté dessus. J'ai dut attaquer son autorrité j'imagine..."

Cela sera-t-il suffisant? La vérité est loin d'être suffisante avec eux, alors la presque-vérité...il n'aurait pas été intelligent de mentionner le fait de l'avoir presque légèrement provoqué en montrant mes dents, taillées en pointes. Mais personne ne m'a vu réellement faire ça. Je fixe le gardien dans les yeux, en y metant le moins de provocation possible. Il m'est juste difficile d'interagir avec un être vivant sans le regarder dans les yeux. Qu'importe. Je n'ai guère envie de passer une nuit, ou plus, avec le crétin assommé.
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MessageSujet: Re: Boggart   Boggart Icon_minitimeMar 9 Sep - 22:53


Oui, la peur est un moteur sans limite quand elle est bien utilisée. Quand j'étais petit, père m'a fait revenir à Hong Kong avec Lao pour que nous apprenions quel rôle jouait la peur dans les relations sociales. Il est allé dans un bar et il a réclamé de l'acheter. Bien sûr, le propriétaire a refusé de lui vendre et quand mon père lui a assuré qu'il l’achèterait bel et bien pour un dollar, l'homme a frémit. Il a accepté quand mon père lui a dit son nom. Maintenant, l'ancien propriétaire est un employé de mon père. Il a accepté par peur de ce qui pourrait arriver à sa famille. C'est une leçon que je n'oublierai pas de si tôt.
Et la peur est omniprésente dans cette prison. Les gardiens ont peu des détenus, les détenus des gardiens et les détenus d'autres détenus. En tout cas, tous ont peur de deux personnes : McDaven et moi. Je sais qu'ils devraient avoir peur d'une autre personne mais je ne peux pas me résigner à donner son nom. Je préfère le voir agoniser sous la menace. D'ailleurs, je devrais aller le voir bientôt, très bientôt. Je serais ravi de mettre en place la première partie de mon plan.
Je suis tellement désappointé par la situation que je pourrais presque faire transparaître une émotion de haine sur mon visage. Je réussis pourtant à me contrôler et heureusement... Je ne voudrais pas déshonorer ma famille alors que je suis là pour la sauver de la honte. Même si mon père me répète que nous pourrions juste tuer Kim, je ne peux y penser. Il doit souffrir comme ma sœur a souffert et se suicider de désespoir. Aucun pardon possible.
Tout est calme à présent dans la salle, tout le monde attend la déclaration du détenu blond. Celle-ce ne tarde pas à venir mais elle ne me satisfait pas vraiment. J'aurais préféré une histoire juteuse là dessous, quelque chose de mauvais. J'aurais préféré pouvoir le frapper pour déverser ma colère sur cet homme qui ne connaîtra plus jamais la liberté. Et pourquoi est-ce qu'il fixe mes yeux comme ça ? Est-ce que c'est mon hétérochromie qui le dérange ? J'ai souvent des remarques sur cette particularité physique – la seule que j'ai, à part mes nombreux tatouages – mais aucun détenu n'a encore été assez stupide pour chercher les ennuis.
L'un des gardiens me tire doucement la manche et je soupire. On dirait un enfant prit en faute. Il se hausse sur le bout de ses chaussures pour me chuchoter que le détenu, Y7345 comme indiqué sur son uniforme, n'est pas du genre à chercher des crosses alors que Fritz est toujours dans la merde, toujours en train de provoquer des bagarres. Apparemment, il aurait des liens avec Gantley, de près ou de loin. J'ai comme l'impression que S6956 a des liens avec tout le monde dans cette prison, comme si elle lui appartenait.
Je soupire et regarde les autres détenus, pendus à mes lèvres dans l'attente de mon jugement. Et si j'instillais un peu plus de peur en eux ? Et si je pouvais placer mes pions plus vite que ce que je pensais ? J'ai un sourire avant de tirer mon arme de mon hoslter. Calmement, je retire la sécurité et tire une balle dans la tête de Fritz. La panique envahit la salle et je jette un regard glacial aux autres alors que je pointe mon arme sur le front de Y7345, à quelques centimètres de sa peau. Le canon encore chaud doit un peu le brûler mais je me contrefous de son petit confort.


« Fritz aura servi d'exemple. Si une bagarre éclate encore, je ferais plus de morts. Maintenant, sortez.Sauf toi. »

Mon regard est braqué sur Y7345. Un léger sourire éclaire mon visage mais il n'a rien de positif. Quand les détenus et les gardiens sortent précipitamment, je sais que j'ai réussi ma petite mise en scène. La porte claque derrière un détenu aux longs cheveux noirs et crasseux. Quand les derniers bruits de pas précipités s’atténuent, je m'adresse enfin au détenu.

« Maintenant dis-moi en quoi tu pourrais me servir. Dis moi pourquoi je t'épargnerais ? Si tu réponds correctement, tu as gros à remporter alors fais attention à bien choisir tes mots. Mais ne sois pas trop long, si je m'ennuie, je pourrais bien appuyer sur la détente »

Il ne me reste plus qu'à attendre. A vrai dire, j'espère ne pas être déçu. Quelque soit le crime pour lequel ce blondinet a été condamné, il ne peut qu'être un atout si je lui offre ce qu'il désire. Un atout pour faire mon travail correctement sans me salir les mains.
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Drenn Mørksønn
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MessageSujet: Re: Boggart   Boggart Icon_minitimeJeu 11 Sep - 14:58

Il me fixe, je le fixe. Neanmoins il comprend vite que ce n'est pas par défi. Heureusement. Ses yeux sont de différente couleur, chose agréable a regarder et pourtant rare chez les personnes typées asiatique. Le gène causant la couleur marron est plutôt présent chez ce type de population. Ce genre d'abération chromosomique est curieux. Il doit avoir assurément de la famille occidentale. En tout cas, il n'a pas le moindre accent, ce qui est impressionnant. Malgrés les quelques années passé en amérique, j'ai toujours mon ton du nord. Mais j'imagine que pour être a son rang, il faut savoir parler correctement l'anglais.

Je continue de le fixer jusqu'à ce qu'un des autres gardiens vienne sussurer a son oreille. Quoi? Qu'est-ce qu'il dit? Il parle de moi j'ne suis sur, j'ai entendu mon matricule. Qu'est-ce qu'ils racontent? Ils vont m'attaquer? M'emprisonner? L'autre a le visage impassible...Je sens quelques muscles se tendrent dans mon cou.
BAM!
Je suis mort? Non, c'est l'autre. Il est étendu au sol et le sang s'écoule rapidement. Si je ne bouge pas, il atteindra bientôt mes chassures. Je suis choqué. Ainsi donc, un gardien peut tuer un détenu comme ça? pour une altercation? Je commence doucement a me rendre compte quand dans le jeu de la prison, il n'y a aucune règle. Je vais devoir faire attention. .... mais merde quoi, le tuer? Juste comme ça? Je dois avouer que, malgré la sensation que ma vie est comtpé, je suis assez impressioné par la prestance de cet homme qui tue comme d'autre respire, avec un naturel. Dut a l'habitude.

De la chaleur, à la limite de la brulure, me tire de mes pensées. C'est à mon tour? Non, il se contente de pointer l'arme sur moi et je déglutis. Je n'ai pas vraiment peur de la mort, mais je crains qu'Elle ne se fache si je meurs ainsi, sans tout le ceremonial prévu depuis longtemps. Peut-être que je ne lui ai pas fait assez d'offrande et qu'elle ne m'ouvrira pas les bras le moment venu.

« Fritz aura servi d'exemple. Si une bagarre éclate encore, je ferais plus de morts. Maintenant, sortez.Sauf toi. »

Eh bien, quelle autorité! Mais oui, il était évident que je ne faisais pas partit du groupe de sortie. En premier lieu parce que je canon est toujours sur mon front. Il a l'air énervé cet homme. Enervé et froid. le pire mélange possible de mon point de vue. Il calcul et ne regrette aucun de ses gestes. Mais il ne m'a pas encore tué. Ce qui est un point nettement positif. Je me redresse naturellement un peu, légèrement réconforté par cette idée. Je fais une dizaine de centimètres de plus que lui. Je me sens un peu mal a l'aise. Il fait partit des rares personnes qui semblent m'impressioner. Parce qu'il est calme, terriblement calme, il ne broncherait peut-être même pas si on lui coupait un bras.
Ah. Il sourit et un frisson me parcours l'échine. Deuxième acte, la pause a été trop courte.

« Maintenant dis-moi en quoi tu pourrais me servir. Dis moi pourquoi je t'épargnerais ? Si tu réponds correctement, tu as gros à remporter alors fais attention à bien choisir tes mots. Mais ne sois pas trop long, si je m'ennuie, je pourrais bien appuyer sur la détente »

Mmmh. Je déteste me vendre. J'ai la sensation répugnante d'être un morceau de viande au marché.

"Contrrairrement à celui-là, dis-je en pointant du menton l'homme étendu, je ne suis ni stupide, ni impulsif. Je sais fairre peurr, ou du moins imprresionner suffisement pourr avoirr ce que je veux. Je n'ai rrien à perrdre. Et si cela peut vous eviter de rrefairre de genrre de spectacle, je sais tuer. Bien. Et discrrètement."

Je sens venir les ennuis. Ceci va aller de mal en pis je le crains. Dans quel genre de problème suis-je en train d'aller?
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MessageSujet: Re: Boggart   Boggart Icon_minitimeLun 15 Sep - 21:50


L'excitation s'empare de moi dès que mes mots ont été prononcés. Oh, je ne suis pas du genre à me jeter à corps perdu dans la violence et le sadisme mais j'ai eu une semaine éprouvante et frustrante. Et on ose dire qu'Hong Kong est trop agitée. Ici, c'est un tambour de machine à laver en marche comparé à chez moi où tout est rapide mais mesuré. Nous ne partons pas dans tous les sens, nous savons nous contrôler. Nous ne sommes pas des bêtes ! Ah, j'ai tellement l'impression d'être chez les sauvages depuis que j'ai posé le pied sur le sol américain. Déjà avec leurs petits-déjeuner gras, avec leurs habitudes de travail discutables et maintenant ça, une bagarre en pleine séance de sport.
Malgré moi, je suis content d'avoir abattu ce fauteur de trouble. Quand on me disait que cette prison faisait ressortir les pires côtés d'un homme … Avec un peu de résignation, je réalise que ce détenu me rappelle mon contact aux Etats-Unis, une femme très charmante qui m'a permis de travailler ici tout en faisant passer ça pour naturel. Vespertine Knox est une jeune femme blonde d'environ un mètre soixante-dix avec un fort accent du nord de l'Europe. Je ne saurais pas dire d'où mais elle m'a toujours fait l'impression d'une femme à qui la vie n'a pas fait de cadeau.
Mon doigt ne tremble pas sur la détente et je suis déterminé à l'abattre si sa réponse ne me plaît pas. Bien sûr, c'est dur et sans raison mais ainsi, je serais peut-être soulagé du fardeau de ma semaine éprouvante. Je devrais sûrement me remettre à la boxe. Mais en attendant, j'ai la ferme intention de ne pas flancher. Ici, il n'y a que la peur qui puisse fonctionner, n'est-ce pas ? Je vais finir par faire une dépression nerveuse si je reste ici trop longtemps.
J'ai un sourire malsain et un petit rire quand il parle. Finalement, je baisse mon arme après un moment de silence. Il me fait rire, oui, parce qu'il ne semble pas comprendre le but de ma démarche. Sans doute que la peur de la mort aura fait court-circuité légèrement ses neurones.


« Justement, le principe d'une exécution d'exemple, c'était qu'on me voit pour que les autres détenus aient peur de ce qu'il pourrait se passer s'ils m’énervent. »

Je ne remets pas la sécurité de mon arme par précaution et continue à lui parler, le gardant dans mon champ de vision.

« Néanmoins, tu ne m'as pas supplié, tu n'as pas pleuré, je reconnais que tu as un certain aplomb. Je vais te laisser sortir d'ici vivant sans dommage et je reviendrai vers toi quand j'aurai besoin de t'utiliser. »

Un regard sur le côté m'apprend que quelqu'un nous regarde. Un gardien inquiet pour mon intégrité sans doute. La porte est légèrement entrouverte. Soupirant, je garde mon arme à la main et regarde de nouveau le blondinet dont j'ignore toujours le nom. Pour être franc, je m'en fous complètement, je n'ai pas franchement que ça à foutre de retenir le nom de tout le monde. Un matricule c'est plus simple. Une lettre, des chiffres, rien de plus universel et simple à retenir.

« Si tu sors d'ici en pleine forme, tout le monde saura que tu as donné quelque chose en l'échange de ta vie. Tout le monde te verra comme un de mes pions ou peu ou prou la même chose. Est-ce que tu es prêt à assumer ça ? »

Il m'a l'air plutôt je-m'en-foutiste mais on ne sait jamais, certains hommes gardent tout en eux pour tout relâcher en larmes quand la pression est passée. Je ne peux pas me permettre de compter un faible pleurnichard à mon service. Qui plus est, je ne suis pas encore sûr du niveau de fidélité de mes autres petits pions en place. L'échiquier se remplit petit à petit et bientôt je pourrai confronter Kim face à face en étant sûr de mes positions.
Un regard à la porte m'apprend que le petite espion qui se cache derrière a agrandi l'ouverture, sans doute pour mieux voir. Je lève les yeux au ciel et ordonne au gardien de venir au grand jour. Il obéit lentement et je braque de nouveau mon arme sur le front de Y7345, attendant ma réponse. Je ne voudrais pas le tuer sans raison mais j'ai autre chose à foutre de mon temps que de bien vouloir savoir si ça lui ira ou non. Collins est parfaitement outré de ma réaction et je vois bien qu'il est sur le point de me parler mais je veux la réponse de l'autre avant de faire attention à mon collègue. Vite.
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MessageSujet: Re: Boggart   Boggart Icon_minitimeLun 22 Déc - 15:19

Un pion. Un simple et presque inutile pion. Me voilà désormais réduit à cela? Aaah, que n'ai-je fait pour mérité un tel sort. Je me semble tel un héros maudit de Dickens, ou n'importe quel autre grand romantique. Ici, les notions de bien et de mal semblent bien subjectives. Cela m'aurait sûrement beaucoup plus si cela n'allait pas contre moi. Je ressens encore la brûlure du canon pointé il y a peu sur mon front. C'est fou de se balader avec des armes comme ça. Bon, quidem, il n'a pas l'air d'être n'importe qui, et c'est là le problème majeur. Comment me sortir de ce pétrin sans devenir un pion ridiculement insignifiant?
Je ne suis pas fait pour obéir à de pauvres mortels de chairs et de sang, je les sacrifie. Pour mes seules amîtresses. De quel droit cet imbécile, ce futur mort veut-il me réduir dans l'esclavage. Comme si je n'étais pas assez diminué de ma liberté.

« Justement, le principe d'une exécution d'exemple, c'était qu'on me voit pour que les autres détenus aient peur de ce qu'il pourrait se passer s'ils m’énervent.
Néanmoins, tu ne m'as pas supplié, tu n'as pas pleuré, je reconnais que tu as un certain aplomb. Je vais te laisser sortir d'ici vivant sans dommage et je reviendrai vers toi quand j'aurai besoin de t'utiliser. »


Un chien au service d'un inconnu, voilà qui est fort réjouissant, chatons tous en coeur la grande générosité de cet asiatique. Un deux trois!

« Si tu sors d'ici en pleine forme, tout le monde saura que tu as donné quelque chose en l'échange de ta vie. Tout le monde te verra comme un de mes pions ou peu ou prou la même chose. Est-ce que tu es prêt à assumer ça ? »

Non. Bien sur que non. Imbécile, je suis dans cette cage depuis un mois et déjà on me relance une cage encore plus petite.  Mais il me faut vivre. Plus que tout, je suis trop important pour m'arrêter ici.

-La soumission ou la morrt, quel choix rréjouissant.

Ah, j'entends un pas derrière. Je doute pouvoir me permettre de tourner la tête pour saluer le nouveau venu. Un autre gardien probablement.
Et voilà qu'on me braque de nouveau une arme sur le front. N'en a t'il pas fini? C'est que, certes, il m'effraie assez mais il reste dans le même registre, ce qui pourrait légèrement m'ennuyer. Et je ne suis guère symapthique quand je m'ennuis.

-Et bien, envoyez moi ailleurrs, vous devez bien avoirr un trrou ou une cellule d'isolement, cela devrrait fairre l'affairre il me semble...Aprrès tout,
dis-je en découvrant mes dents encore rouges dans un rictus qui pouvait s'approcher du sourire calme, j'ai morrdu un prrisonnier.
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