Une prison pas comme les autres ... Quel que soit votre crime, vous le paierez.
 
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MessageSujet: You're next   You're next Icon_minitimeMer 8 Oct - 15:43


L. Gantley - N. Cian

Oh la journée commençait si bien pourtant. J'ai réussi à voir mon frère sans qu'il ne me crie dessus qu'il me hait, j'ai eu une part de lasagne qui ne faisait pas partie du fond du plat au réfectoire et Caciope m'a supplié à genoux, oui à genoux, de l'embrasser. A genoux. Oui. Bien sûr, j'ai refusé, mais putain, à genoux. Je nageais dans le bonheur et là … Ah, j'aurais du m'y attendre, tout était trop parfait.
Deux gardiens plus musclés que le Gros Bobo -et c'est pas peu dire – m'ont attrapé dans un coin et m'ont assommé. Ensuite, je me suis réveillé dans une petite pièce humide, étendu sur une couchette composée d'une planche de bois et d'une couverture aussi fine que du papier à cigarette. Des vêtements étaient posés à côté de moi, sur une chaise qui n'avait plus que trois pieds. Des vêtements à ma taille.
Un peu suspicieux, je me suis habillé et regardé dans le miroir. Le jean blanc m'allait à merveilles tout comme la chemise noire et le gilet de barman blanc mais les chaussures de villes, de la même couleur que la chemise, étaient un peu trop grande. C'était étrange...
Et voilà où j'en suis. Habillé comme pour une soirée de gala et enfermé dans une pièce. Finalement, après presque une heure d'attente, une jeune femme vient me voir. Elle a un costume d'infirmière mais pas exactement celui qu'on voit dans les hôpitaux. Plus ceux des films pornos. Des escarpins rouges, des bas blancs, presque transparent et des faux ongles rouges viennent compléter sa tenue. Elle me sourit et dit s’appeler Alexa et que je dois la suivre. En effet, le petit badge sur le côté de sa tenue indique ce nom.
Je la suis, sans rien dire, le visage fermé. Où est-ce que je suis et surtout, pourquoi est-ce que je suis là ? On me conduit à travers des couloirs que je ne reconnais que trop bien jusqu'à une sorte de salle de réunion. Elle est fraîchement repeinte et semble beaucoup trop propre et blanche pour se trouver là où elle se trouve. Parce que oui, je sais où nous sommes : en plein centre des sous-sols de DearDeath Jail. J'ai rien fait cette fois pourtant.
Alexa me demande de me placer à côté de OH ! Neil ! Il porte la même tenue que moi, à sa taille et ne semble pas plus comprendre que moi. Derrière lui, une infirmière aux cheveux bleus mâche un chewing-gum. Elle porte exactement la même tenue que mon infirmière à l'exception près que le badge sur sa poitrine indique 'Natalia'. Mais on est dans quelle dimension là ?!
Nous sommes six dans la pièce, sans compter les infirmières, quatre hommes et deux femmes. Les quatre autres personnes portent la même tenue que nous, à l'exception que les deux femmes portent des escarpins à talon aiguilles. Okay, je ne sais pas qui a organisé ça mais nous avons affaire à un gros malade mental et/ou sexiste et/ou obsédé sexuel. Un dernier homme, habillé comme nous, rentre dans la pièce et s’assoit à sa place, sur la septième chaise. Ça pue l'évocation religieuse là.
Les infirmières sortent après nous avoir dit au revoir et souhaité bonne chance et une écran s'allume sur un des murs. Le visage d'un homme s'affiche et il sourit.


« Bonsoir à vous sept. Vous semblez être les plus dangereux criminels de cette prison, ceux avec un cerveau du moins. Je vous propose un petit jeu qui va nous aider à faire une étude sociologique. Une personne parmi vous est un de mes hommes et vous devez décider qui c'est. Si vous avez raison, la personne s'en sortira et tout le monde sortira d'ici vivant. Mais si vous avez tort, l'un d'entre vous devra tuer celui ou celle qui a été désigné et le petit jeu recommencera. Je vous recontacterai dans deux heures pour savoir quel est votre choix. »

L'écran s'éteint et nous laisse sans voix. Pardon ? Est-ce qu'on est dans un putain de film d'horreur c'est une blague mais j'ai rien fait cette fois bordel de merde mais putain j'en ai marre de cette prison de merde fait chier à la fin, putain !
Je me tourne vers Neil et sourit, un peu tendu.


« On est plutôt dans la merde hein ? »

Ouais, c'est le putain de cas de le dire.
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: You're next   You're next Icon_minitimeMer 8 Oct - 21:12

Je faisais de gros progrès, et j'en étais pas peu fier. Concentré comme un gamin apprenant à écrire, je tenais fermement mon crayon, la mine posée sur ma feuille. Ma main tremblait encore beaucoup, mais, mine de rien, j'avais bien avancé en réduc. Ça m'a servi de souffrir jusqu'à en pleurer sous les encouragements et parfois les insultes de Fred. Il m'avait souvent gavé, d'ailleurs, et régulièrement, je partais, furieux, lui balançant tout ce que je trouvais à la figure.
Je n'arrivais plus à faire mes portraits si réalistes, mais je parvenais quand même à gribouiller des trucs pas mal. Ça avançait, quoi, comme si je revenais à la case départ. C'était chiant, très chiant.

Une douleur aussi intense qu'innatendue me frappa de plein fouet derrière la tête, me faisant lâcher ce que je tenais pour m'attraper le crâne de mes deux bras.

- Lui, dangereux ? Il se sont pas planté, par hasard ?
- Ouais, on dirait plus un gamin qu'autre chose. Mon fils a le même âge. Brr … S'il devenait comme lui, je crois que je ne m'en remettrai pas.

Je ne sais pas combien de temps je restai ainsi, ou si je m'étais évanoui sur le coup, mais lorsque la douleur se calma assez pour que je rouvre les yeux et relâche le pression sur ma tête, je me trouvais dans un lieu tout autre que la bibliothèque.
Je me redressai difficilement, interdit, avant de voir un tas de fringues m'étant probablement destinés. Des vêtements civils, voir classes. Une lueur d'espoir me traversa, et l'espace d'une seconde, je crus que j'allais sortir. Avant de croire à un putain de piège. On voulait m'exécuter, c'est ça ? Mon décès allait être filmé alors il fallait que je sois présentable ? Non, il était hors de question que j'enfile ces fringues.

Une femme entra à cette instant, et je la détaillais des pieds à la tête. Pas mal, gros plus pour les cheveux bleus.

- Vous n'êtes pas encore prêt? S'offusqua-t-elle en attrapant le pantalon. Habillez-vous, vite.
- Non, répondis-je simplement.
- Quoi, 'non' ?
- Non, j'ai pas envie. Je veux partir d'ici.

Elle ne dit pas un mot et sortit de la salle après m'avoir longuement regardé, avant de revenir escorté de deux mecs au même accoutrement. Trois minutes plus tard, et malgré une volonté de fer, j'étais changé et en route, entouré de la belle Natalia et des deux mastodontes.

- Où on vaaaa ? Ouaiske vous m'emmeneeez ?

Je m'arrêtai pour leur faire face, et ils me soulevèrent avant de reprendre la marche. Ça, non ! On me portait pas comme ça, moi !

- Je peux marcher, lâchez-mooooi ! Vous êtes des enfoirés, TOUS ! Filsdeputefilsdeputefilsdepute !

On entra dans une salle et ils me placèrent sur une chaise, où je découvris finalement d'autres personnes, cinq autres, qui me dévisagèrent, certains avec un petit sourire.
Mon infirmière attitrée profita de mon calme pour m'éponger le front et tenter de redonner un semblant de coiffure à mes cheveux.

C'est alors que Liam arriva à son tour. LE Liam, celui qui avait manqué de me faire perdre la main. J'eus envie de me jeter à sa gorge, mais j'étais trop intrigué parce qu'il se tramait ici pour régler mes comptes.
Et puis, toutes les infirmières s'en allèrent avec un encouragement qui ne me disait rien qui vaille. Enfin, il y a eu l'explication. Et je fus tellement sur le cul que lorsque Liam m'adressa la parole, ma réponse ne fut qu'un 'hein ?' absolument niais et hébété.

- Chui pas sûr d'avoir tout saisi, dis-je alors que certains commençaient déjà à observer autour d'eux.

En fait, si, j'avais bien peur d'avoir tout saisi. Passé le fait d'être flatté d'être considéré comme l'un des plus grands criminels, je le fus bien moins après avoir vraiment compris l'ampleur de la chose. Dans tout les cas, il y allait avoir des morts. Et je redoutais le fait de faire parti de ces morts. C'était carrément salop comme jeu.
Du coup, je me tournais vers Liam, un sourire un peu jaune sur les lèvres :

- Au moins on sait que ce n'est ni toi, ni moi.

Je savais qu'encore maintenant, je ne pouvais pas lui faire confiance. Il pouvais avoir été mis dans le coup. Et si ce n'était pas lui, il serait tellement simple de me venger … Ce serait même trop simple, comme un coup monté.
De gros doutes m'assaillirent, et je me mis à regarder le visage des autres, pensif. Et si je refusais tout simplement de me soustraire à ce jeu dégueulasse ? J'aimais jouer, mais quand c'était moi le meneur.

- Comment on peut faire ? T'as une idée ?

Ouais, je demandais l'avis du bousilleur de main. Parce que je ne savais pas quoi faire, je n'avais jamais vu, ou presque, les gens ici présents. Je pouvais peut-être déjà rayer de la liste cet homme qui avait participé à la bataille de nourriture dans les cuisines de Basile. Et encore ...

Raaaaah je sais pas !
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MessageSujet: Re: You're next   You're next Icon_minitimeDim 12 Oct - 12:11


Et donc, nous sommes dans un jeu. Dès petit déjà, j'ai adoré les jeux comme ça. Je me doute bien que je serais le premier à être désigné dans ce cas là. Je suis condamné à mort après tout alors ''s'il meurt avant l'heure c'est pas grave''. Heureusement, beaucoup de gens me respectent trop pour lancer mon nom comme ça. Et les autres n'ont qu'à se fier à ma prestance pour savoir que je leur ferais payer une quelconque trahison. Même si je doit revenir d'entre les morts.
Et puis il y a Neil, le casse couille que tout le monde a envie d'étriper. Mais je ne pointerai pas du doigt pas, il pourra toujours me servir de joker quand on se retrouva en nombre réduit. Parce que je commence à douter qu'un homme de ce fantoche de sociologue soit vraiment parmi nous. Je pense qu'il veut juste nous voir nous entre-tuer. Parce que c'est si rigolo de voir des détenus agir comme des pantins.
Mon épaule me fait toujours souffrir de ma dernière altercation avec Joe - en fait il est tellement plus violent pendant le sexe que ce qu'il n'y paraît -  mais s'il faut se battre, je le ferais. Je ne suis pas prêt à donner ma vie à la science, littéralement. La tension qui règne dans le pièce ne va pas en s’allégeant et je commence à me demander si je ne ferais pas mieux de me casser. On peut toujours trouver un moyen, non ?
King, un détenu que je connais pour avoir eu un grand rôle dans la révolte que j'avais provoqué, reste assis sur sa chaise, les yeux rivés sur la table. Il fait la gueule, comme d'habitude mais cette fois j'ai plus l'impression qu'il est juste gavé et qu'il attend que ça se passe. Il a plongé pour braquage de banques répétés et meurtre d'agent de sécurité je crois. En tout cas, s'il sort un jour, un beau paquet de fric l'attend dehors, caché en sûreté.
Je crois que personne ici n'est d'humeur à ça. Déjà, parce que ce soir c'est lasagnes de Basile et que personne veut rater ça et ensuite parce qu'on a plus dix ans à s'amuser à des jeux comme ça, surtout quand ils sont mortels. Ah et aussi parce que personne n'a envie de mourir ici. Je regarde Neil qui semble aussi putain de choqué que moi. Je jure sur Jésus que si je sors d'ici vivant et que HyuuKi est derrière ça, je lui donnerai une bonne correction.
Un peu anxieux, je tripote les dés dans ma poche gauche. Est-ce que je vais m'en sortir indemne ? Oh oui. Je vais exploser la gueule de ce sale fils de pute.
La réponse de Neil me tire un sourire. Oh, bien sûr, il est trop hébété pour réfléchir convenablement. Il n'est pas moi et c'est compréhensible qu'une intelligence inférieure ne comprenne pas tout tout de suite. Pour ma part, je me tiens droit et réagis comme si je n'étais pas surpris. Je ne peux pas me permettre de faire figure de faiblesse, je suis en danger dans cette pièce. Tout le monde l'est.
Quand il ouvre la bouche de nouveau, c'est pour m'innocenter. Hmm … Ne serait-il pas possible pour un détenu d'avoir été payé d'une façon où d'une autre pour jouer le rôle du loup dans la bergerie ? Je me mords la lèvre, peut-être est-ce Neil ? Oh, non, il est trop parano pour accepter ça, il imaginerait mille et mille scénarios.
Je suis doué en études du comportement mais ici tout le monde a l'air effrayé ou énervé. L'homme du sociologue est très bon acteur ou il n'existe pas, je ne suis pas encore décidé.
Finalement, Neil me demande mon aide. Assez fort pour que tout le monde tourne la tête vers nous, assez intrigué. Je me racle la gorge, un peu nerveux, et je souris à mon collègue détenu.


« Franchement, je n'ai jamais été confronté à ça. Mais je suis doué pour reconnaître les menteurs des gens honnêtes, forcément, mentir c'est mon métier. »

Je me mords la lèvre et fronce les sourcils.

«Je pense que c'est une façon pour un détenu d'acheter sa liberté. Et si on a lui offert la liberté, c'est sans doute qu'il n'est pas considéré comme malade mental. On peut donc sans doute éliminer les tarés comme Neil, Ayano et moi. Mais je ne connais pas tout le monde ici alors je ne sais pas, peut-être que tout le monde est taré. »

Ayano, une japonaise condamnée pour avoir collectionné les mains de sa vingtaine de victime, me regarde avec une lueur de reconnaissance dans le regard. Putain, cette fille me fait frémir à chaque fois que je la vois.
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: You're next   You're next Icon_minitimeMar 14 Oct - 20:45

J'étais sûr d'être l'un des premiers à y passer. Enfin, à mesure que les détenus me détestaient autant que le personnel, en tout cas. C'était soit l'un soit l'autre du côté des prisonniers : soit on m'appréciait et ma grande gueule les faisait mourir de rire, soit justement, ma grande gueule portait atteinte à leur calme et il voulait me trancher la tête avec leur lime à ongle. Les avis étaient tellement mitigés qu'à ce jour, je ne cherchais même plus à savoir ce que l'on pensait de moi, du moment que l'on pensait à moi. Ainsi, j'étais au centre des attentions, non ? C'était plutôt top.

Pour le coup, j'aurais préféré me faire oublier. Je voyais bien que cela n'enchantait personne. En même temps, c'était parfaitement louable : on allait s'entretuer pour le simple amusement d'un pauvre connard. Je n'aurais pas dis non à l'idée d'être ce maître de jeu, soit dit en passant, mais étant donné que je n'étais que l'un de ses pions, c'était de suite moins drôle.
Ma jambe battait frénétiquement la mesure. La pièce était trop sombre, j'avais l'impression d'être dans une salle d'interrogatoire, mais où les regards étaient aussi pesants que les questions. Chacun tentait de lire à travers l'autre, chacun voyait l'autre comme la proie à abattre. Je détestais ces ambiances-là.

J'ai bien vu que ma question lui avait fait plaisir, à Liam. Ça m'embétait, d'ailleurs, de lui faire le plaisir d'avoir un minimum d'importance. J'avais toujours envie de l'égorger et de me venger de ma main, et j'aurais pu le balancer, lui, aux autres, mais avec ses compétences de persuasion trop bizarres pour ne pas être malsaines, j'avais bien peur qu'ils montent par la suite tout le monde contre moi.
Ses paroles me firent rouler discrètement des yeux. Qu'il était pénible, ce mec ! Ça, pour avoir un égo sur dimensionné, il était au top dans sa catégorie.

- Hé ! M'offusquai-je ridiculement lorsqu'il me plaça dans le lot des malades mentaux.
Ma parole, il se permettait de m'insulter, en plus de ça ! Si je n'étais pas susceptible d'être l'un des premiers à être accusé, je me serais jeté de suite sur lui. Mais il valait mieux ne pas que je me fasse plus remarquer.

- Je propose que chacun se démerde et ferme sa gueule
, lança froidement l'un des autres mecs présents ici.
- Commence par fermer la tienne, répondis-je du tac au tac.

Il se leva de sa chaise et j'en fis de même, avant de très vite déchanté lorsque je remarquai que mes yeux arrivaient à ses épaules. Néanmoins, je continuais de le fixer d'un air mauvais, pas plus impressionné que cela.

- Des mioches comme toi, j'en bouffe tout les jours.
- Des mecs comme toi, j'en ai déjà buté. Le premier, j'ai commencé par lui arracher les yeux, histoire qu'il ait un avant goût de ce qu'il attendait et qu'il arrête de dire qu'il ne voulait pas voir ça. Le second, je me suis amusé à inciser sa peau à la manière de médecins pour voir un peu ses muscles de plus prêt. Un autre, il s'est retrouvé avec un sourire jusqu'aux oreilles alors qu'il hurlait de douleur … je continue ?

Ça faisait bien longtemps que je ne m'étais pas montré menaçant, et j'admets que cela m'avait manqué. Même si mon racontage de vie ne sembla pas l'avoir trop effrayé, l'homme parut malgré tout se calmer, et il ne répondit rien de plus. En même temps, nous n'étions pas ici pour se prendre la tête. Nous allions très vite pouvoir régler nos comptes. Ce qui est sûr, c'est que je venais de me faire un ennemi. Encore.
Pour le coup, ouais, on était tous sur les nerfs, et encore un peu nous n'aurions pas eu besoin d'un maître du jeu pour nous entre-tuer. Mais malgré l'énervement qui me faisait bouillir, je me rassis, silencieusement, et tournai de nouveau mon attention sur Liam. Il m'agaçait moins que l'autre buildog.

- Je déteste ce jeu, conclus-je d'un air boudeur.
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MessageSujet: Re: You're next   You're next Icon_minitimeMer 15 Oct - 18:00

Non, ce jeu ne je m'inspire rien qui vaille mais je dois m'y plier comme les autres. J'aimerais bien avoir été comme Abel dans ces moments là. Ne me soucier rien d'autre que des ordres et de l'heure ou on mange. En fait, je suis même sûr que ce serait plus agréable au quotidien.
Mais voilà, je suis doté d'une intelligence supérieure à en faire peur et je dois me coltiner les petits malin avec leur étude sociologiques et le tarés qui croient que tout leur appartient. Voilà, j'aimerais bien être un imbécile heureux moi aussi mais ce n'est pas moi. Et s'il n'y avait que des gens comme Abel, qui donnerait les ordres ? Doucement, mes pensées dérivent alors que les détenus commencent à s'affoler un peu.
Si ce n'est pas moi, ni Neil, ni Ayano, qui est-ce ? Ayano … je me souviens d'avoir vu la une des journaux avec sa photo en gros quand j'étais à Tokyo une fois pour le compte des Kim Le gros titre disait ''Ayano Akihito, la coupeuse de main enfin trouvée : depuis le début, c'était l'inspecteur en charge de l'enquête.'' Si j'avais pensé un jour la revoir ici. J'avais lu avec avidité l'article en double page la concernant. Elle s'était faite démasquée pour une erreur bête … comme tout le monde ici.
On se croit puissant, au dessus des autres, on se croit plus intelligent. Oh on l'est bien sûr mais on n'est pas plus intelligent que tout le monde. Il y a toujours un concurrent direct qui a choisi la voix de l'autorité. Et on ne peut pas l'en blâmer, il a bien raison. La gloire est tellement plus palpable quand on est le héros de l'histoire.
Quoiqu'il en soit, je ne connais qu'une autre personne en dehors de Neil, King et Ayano : Athena. La deuxième femme. Elle était dans la résistance contre l'oppresseur Anglais. Je ne l'ai pas beaucoup vu puisqu'elle était plutôt du genre à poser des bombes et moi à les fabriquer. Je me demande bien pourquoi elle a plongé. Dans notre cercle, on l'a surnommait, la Mante Religieuse. Elle couchait avec des hommes et ils disparaissaient mystérieusement. Certain disaient que c'était dans son estomac.
Il reste donc deux personnes que je ne connais pas. Deux hommes. L'un est blanc comme un linge, il a l'air effrayé de tout ce qui se passe autour de lui. Il doit être nouveau à DearDeath Jail. Ce serait sa fête de bienvenue que ça m'étonnerait pas. L'autre est … impassible. Presque autant qu'Eden, est-ce qu'il a été lobotomisé ? Je ne sais franchement pas mais ils sont inquiétants tous les deux, autant qu'ils sont différents.
Quand King ouvre sa grande gueule, Neil lui répond. Forcément, ils sont aussi malades l'un que l'autre. La dispute ne dure pas une éternité mais elle est assez gênante. C'est bien Neil, donne des raisons aux autres d'avoir peur de toi et de t'éliminer.
Et puis il revient s'asseoir à côté de moi et se plaint, pour changer. Je le regarde, les sourcils froncés et soupire largement. Ce mec m'exaspère. Au début je croyais qu'il pourrait être un vrai ennemi mais au final il n'est qu'un gamin capricieux.

« Sans blague. Ça me surprend. »

Athena se dirige vers la table et prend le temps de décapuchonner un stylo.

« Okay, il est temps de se bouger la rondelle. Chacun va donner son nom et on va voter. Gant', le petit palot avec une coiffure d'animal mort et moi on se charge des votes. Si quelqu'un y voit quelque chose à redire, je me ferais un plaisir de le buter avec ce qui me tombera sous la main. »

Tout le monde se présente et rapidement, le bol au milieu de la table se remplit de sept papiers. Athena s'arme de son stylo et attend que je prononce les votes. Neil doit vérifier après coup et déchirer le papier devant tout le monde. Je tire un premier papier.

« Neil Cian. »

Okay ça commence bien. Les trois votes suivants sont pour King. Ensuite il y a un vote pour moi. Les deux votes d'après sont aussi pour King. Il aurait pas du l'ouvrir.
Il me regarde, demande à voir les papiers et menace de m'écraser la tête contre la table. A ce moment, une infirmière entre et met un revolver dans la main de Neil.


« C'était malheureusement un mauvais choix. L1233, vous avez été désigné pour mettre fin à ses jours. »

Oh putain, il va plus se sentir. Je recule et me poste à côté d'Athena qui ne semble pas ravie. Elle pensait sûrement qu'on pourrait sortir d'ici. Bon, ça doit sûrement être l'un des deux que je ne connais pas alors.
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: You're next   You're next Icon_minitimeJeu 16 Oct - 18:53

La réponse de Liam me fit pouffer. J'aimais bien agacer les gens avec des phrases stupides. Franchement, qui parmi nous se sentait parfaitement à l'aise dans cette situation ? On avait plus d'une chance sur sept de crever dans l'heure, alors il était plutôt normal d'être relativement agacé.
Une femme aux long cheveux blonds prit les rennes et s'imposa. Je pense que c'était ce qu'il manquait, une meneuse, car personne ne contesta et en ce qui me concernait, j'étais soulagé, car je n'avais aucune idée de comment ça allait se passer.
La manière qu'elle me désigna fût plutôt rabaissante, il fallait l'admettre, et je passai distraitement une main dans mes cheveux. Non, il n'y avait pas d'animal mort dedans, et ils étaient même plutôt doux. Cette insulte n'était donc pas justifiée. Et bim.

La suite se passa presque de façon robotique, et je me retrouvai avec un revolver entre les mains sans même m'en rendre compte. Je jetai un coup d'oeil intrigué à l'infirmière, puis une lueur de panique traversa mon regard. Moi, le tuer ? Mais non ! On était tous dans la même merde, j'allais pas le tuer !
Mon idée de la tuer, elle, fût très vite bloqué par la présence d'une et unique balle. Je ne pouvais pas la tuer sans que tout le monde dans l'organisation du jeu me tombe dessus.
Et puis, je n'aimais pas les armes à feu, et j'avais toujours dû mal à me servir de ma main. La vérité, c'est que je ne voulais pas le tuer. Je voulais que personne ne meurt, car je savais que de toute manière, on était tous niqué.
Je fis tourner l'arme entre mes mains alors que l'infirmière quittait la pièce, et demeurai ainsi, songeur.

- Binh alors ? S'impatienta ma futur victime d'un ton provocant. Tu tires ? Montres-nous de quoi tu es capable. De toute manière on doit tous y passer. Le prochain, ce sera toi.

Je me mordillai les lèvres et levai mon bras vers lui. Ma main présentait encore de grandes faiblesses, et les cicatrices étaient visibles à trois mille. Elle tremblait un peu à cause de la position inconfortable, assez pour que King s'approche et pose son front sur l'arme.

- C'est toi, non ? C'est pour ça que tu flippe autant à l'idée de me tirer une balle. T'es un mec comme eux, et c'est toi qui est là pour nous tromper, hein ?
- Si j'avais voulu te buter, ça aurait été d'une autre manière ...
- Tire espèce de fils de pute !

J'appuyai sur la détente, et le corps de King s'écroula dans un bruit mat.
La pression commençait à vraiment monter. Un léger sifflement prenait doucement place dans ma tête, et je savais que cela ne disait rien qui vaille. Il fallait que je me calme si je ne voulais pas retomber dans une putain de crise.

On récupéra l'arme et le corps de King. La manche de ma veste servit à essuyer le sang de mon visage.
Je détestai être forcé à faire quelque chose, surtout tuer. J'agissais comme le désirait le maître du jeu, mais je ne pouvais rien faire d'autre. Je ne savais pas combien de personne était derrière tout ça, à nous surveiller. Un seul geste de rébellion pouvait nous être fatal. Enfin, dans la mesure où ça pouvait l'être encore plus.

Plus que six. Et je n'avais toujours pas de solution. Il devait y en avoir une, on pouvait pas tous mourir les uns après les autres en attendant sagement notre tour, si ? ...

- Notre ami King a perdu la partie.

L'homme était de retour, bien en sécurité derrière son écran. Un reniflement de mépris m'échappa, et je sentis la colère faire monter le sang à mon visage.

- Je suppose que c'est son intervention inattendue qui a causé sa perte. C'est intéressant. Continuez, vous êtes sur la bonne voie.
- Enfoiré, murmurai-je pour moi-même.

J'étais plutôt mal. Je venais de buter un homme sans le vouloir vraiment, sans même étancher une quelconque soif de sang. Ouais, c'était une mort inutile à tous.
Mon regard se dirigea vers la blonde de tout à l'heure. Elle avait rapidement saisi le but du jeu, et n'était pas vraiment surprise, ni inquiète, ni paniquée. Liam non plus, en y réfléchissant.

Je doutais de tous, encore plus que d'ordinaire. J'étais sûr qu'ils étaient tous dans le coup et que j'étais le seul à ne pas avoir été mis au courant. C'était sûr.
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MessageSujet: Re: You're next   You're next Icon_minitimeSam 25 Oct - 22:45


La tension dans la pièce était plus que palpable. On se serait cru dans une piscine de marshmallows tellement on avait du mal à bouger. Athena, catégorique quant au choix, ne cilla pas. Elle avait raison. On avait voté. Mais j'étais le seul à réaliser qu'un homme allait être exécuté ? Est-ce que j'étais le seul à réaliser qu'on allait enlever une vie sans raison à une homme dans très peu de temps ? Pour la science.  
Okay, King n'était peut-être pas le plus saint et propre des homme mais quand même, ici c'était un meurtre. Et personne, ni le maître du jeu, ni les infirmières, ni les détenus, ne semblait choqué par ça. En fait, malgré la tension, tout le monde semblait trouver ça normal, comme la suite logique des événements. Pourtant, c'était bien un meurtre. Cet homme n'allait pas être exécuté pour ses crimes au nom de la justice mais juste … comme ça.
Pourtant, je ne m'opposai pas à ça. Pour deux raisons tout à fait valables. Premièrement, je tenais à ma peau et je me doutai bien que les autres détenus pouvaient bien péter un câble si j'essaye de leur faire entendre raison. Surtout Neil.
Deuxièmement, j'étais pétrifié d'aberration. Personne n'allait donc se lever et demander au nom de quoi on devait s’entre-tuer jusqu'à trouver le loup dans la bergerie ? Je décidai de rester calme, de ne pas m'énerver et de ne pas juste essayer de m'en aller d'ici. Une boule naquit dans ma gorge quand je ravalai quelques insultes. Tout le monde acceptait la situation. Je ne les comprenais pas... Vraiment.
Quand Neil prit le pistolet, j'eus un moment de panique. Et s'il voulait le liquider ? Et s'il décidait de le tuer, comme ça, à la place de King. Une vie pour une vie. Même si le braqueur de banque l'avait provoqué plus tôt, j'avais fait bien pire. Je lui avais charcuté la main, quand même. Et je lui avais violé la bouche. Et je l'avais hypnotisé. Oh, j'étais vraiment vraiment dans la merde s'il décidait de me régler mon compte.
Un petit ricanement échappa à Athena quand la détente fut pressée. Elle avait toujours été la pire des insensibles.
Quand l'homme apparut de nouveau, je soupirai. Je ne pouvais même pas imaginer une seconde être à la place de Neil. En fait, je ne savais même pas ce que je ferais.

Une heure plus tard, le nom d'Ayano était ressorti du vote. Athena la descendit sans état d'âme. Elle eut même un sourire. Dommage, j'avais toujours bien aimé Ayano. Elle avait une certaine classe, un certain savoir vivre. Elle savait quand tuer et pourquoi. Je m'assis dans une des chaises grinçantes alors que l'une des infirmières venait récupérer le corps. Hm … Qu'allions nous faire ?
Je me tournai vers Neil. Il avait été une nouvelle fois éclaboussé du sang de quelqu'un qui ne le méritait pas. Quand déciderait-il que c'était trop ? Est-ce qu'il allait péter un câble ?
L'écran s'alluma de nouveau.


« Pauvre Ayano. Continuez comme ça et vous ne trouverez jamais la taupe. »

Je glissai un regard vers Athena. Son assurance, son plaisir de la situation. Si je ne la connaissais pas, j'aurais pu dire qu'elle était dans le coup. Mais déjà à l'époque elle était du genre à aimer tuer.

« Okay, c'est l'heure du troisième vote ! »

Le vote tomba sur Takan, le mec impassible qui venait du nord. Quand l'infirmière m’annonça que c'était mon tour je soupirai. Je fronçai les sourcils et pris l'arme. Je la pointai sur lui. Athena semble ravie. Hmm …

Un noir passa et quand je me réveillai, je suis assis sur ma chaise. Je jetai un coup d’œil au jeune homme étendu par terre. Okay. C'est vraiment très bizarre.
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Neil Cian
L1233 - Tueur en série
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MessageSujet: Re: You're next   You're next Icon_minitimeMer 29 Oct - 23:56


Je restai un long moment un peu choqué de ce que je venais de faire. Vous me direz, oui, j'ai déjà
tué, plus d'une fois, des crimes bien plus atroces qu'une vulgaire balle dans la tête. Mais je n'avais jamais été forcé de tuer. En l’occurrence, cela changeait la donne du tout au tout. Mais pourquoi étais-je obligé ? Pourquoi, nous tous ici présent, étions-nous obligés d'accomplir les petits désirs d'un malade, probablement beaucoup plus taré que nous tous ici présent ?
Pendant de longues minutes, j'étais absent mentalement, me dressant les pires scénarios du pourquoi du comment, les yeux posés dans le vide, me mordillant consciencieusement les ongles. Il devait bien y avoir une solution …

Mon vote suivant était dirigé vers Athena. Je pouvais de moins en moins la voir en peinture, et si j'avais pu être celui ayant le privilège de la tuer, pour le coup, je n'aurais pas hésité.
Mais quand l'autre fille fût tuée, je commençais vraiment à paniquer intérieurement. Mon regard de chien battu se porta sur Liam, qui ne disait rien. J'étais étonné de le voir silencieux, lui qui avait pris l'habitude d'être sur le devant de la scène. Pour un mec qui avait créé une émeute, j'espérai qu'il aurait été capable d'arrêter cette histoire.
Je croisai son regard, et instinctivement, je vins toucher du doigt mon visage, là où une goutte de sang glissait lentement, me chatouillant la joue. Ça me dégoûtait.

J'allais lui parler, lui dire de réagir. Pourquoi moi, je ne réagissais pas ? Peut-être par pure lâcheté … Le Neil audacieux des débuts, capables de tenir tête à une armée de gardiens avait peu à peu laissé place à une pauvre merde, faible et effrayé d'un rien. Moi qui m'amusait de voir tout les détenus transformés en fantômes, je me rendais compte que je faisais maintenant amplement parti de cette catégorie.

Oui, j'allais lui parler, mais je fus couper par l'annonce du troisième vote, et de la personne charger d'éliminer ledit résultat du vote.

- Liam, fais pas ça … lui lançai-je doucement alors qu'il saisissait l'arme.

J'avais l'air d'une pauvre fillette ridiculement ridicule.
Athena ricana derrière moi, et alors que Liam visait, je la mitraillai du regard. Pour ne pas la saquer, le mot était faible. Si faible qu'entre mes dents, sans raison, je sifflai un 'espèce de salope' splendide qui la fit arquer les sourcils.

- Pardon ?

Elle fit un pas vers moi, prenant de l'élan, et me poussa de toutes ses forces. Assez fort pour que ma tête heurte celle de Liam et que je m'écrase comme une vulgaire merde.
J'allais geindre un peu en me tenant la tête, mais pour une fois, je ne me laissai pas faire et bondis sur mes jambes, me jetant sur la blondasse qui ne semblait pas prête à se laisser taper dessus.

- C'est toi, hein ?! Lui criai-je. Je sais que c'est toi, connasse de pute de saloperie de merde !

Elle bascula sous mon poids et j'en profitai pour lui flanquer un revers qui raisonna dans toutes la pièce.
Athena se débattit, mais je me surpris à avoir garder pas mal de force. Je la dominais largement, et son nez fut très vite en sang. Malheureusement, je ne pus pas combler mon désir de meurtre car je fus bien vite arrêter. Les infirmières sexy avaient laissé place à deux infirmiers bien plus imposants, les mêmes qui m'avaient amené ici, d'ailleurs. Ils me décollèrent de la détenue blonde alors que la bonasse aux cheveux bleus entrepris de s'occuper d'Athena. Je pus tout de même conclure par un superbe 'grosse pute' avant d'être méchamment plaqué sur une chaise. L'écran s'alluma à cet instant, et les deux hommes restèrent autour de moi, chacun me maintenant fermement.

'Vous n'êtes plus que quatre, à ce que je vois. Niveau intelligence, j'admets être déçu. Non, vraiment, je suis déçu.'


- Montre-toi au lieu de te planquer, enfoiré ! M'écriai-je.

Niveau insulte, j'étais vraiment remonté, ce jour-là.
L'homme continua sans prêter attention à mon objection :

'Ce scénario est quelque peu répétitif, vous ne trouvez pas ? De plus, l'intervention inattendue de l'un des patients a quelque peu … brouillé mes effectifs. Vous m'en voyez navré. Que va-t-il se passer maintenant ? Hum … Je pourrais tout simplement vous tuer et faire cesser l'expérience, mais ce serait bien trop simple. J'ai envie de voir jusqu'où peut aller votre intelligence maléfique. À votre avis, très chers sujets … que vais-je faire maintenant ? '

Je regardai Liam, tentant de capter son regard. Les deux infirmiers étaient armés. Il suffisait d'une chance, rien qu'une seule, pour que la situation se renverse. Même l'autre Athena pouvait participer. Et une fois sortit d'ici, je me ferai une joie de lui régler son compte personnellement, sans caméra, sans personne.
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