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 La poudre d'escampette

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Loïc Valois
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Loïc Valois

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MessageSujet: La poudre d'escampette   La poudre d'escampette Icon_minitimeDim 7 Sep - 9:11

Je surveille par une fenêtre le garde qui fait le tour de la cour. Au moment exact où il rentre dans le bâtiment, j’ouvre discrètement la porte et je me glisse dans l’ombre, mon uniforme gris me permettant de me dissimuler facilement. J’ai attaché mes cheveux et je les ai mis sous le col de mon chandail pour qu’ils ne me gênent pas. J’ai aussi enlevé mes chaussures pour pas qu’on puisse entendre le bruit de mes pas et pour être plus agile en escaladant. J’ai noué les lacets ensemble et je les ai passés autour de mon cou. Je les ai aussi glissés sous ma combinaison de détenus, dans mon dos, pour qu’ils ne se balancent pas et pour les avoir sous la main quand j’en aurai besoin.

Je ris silencieusement. Je me sens un souffle nouveau. Ce mois hors de Deardeath m’a définitivement remis les idées en place. Je ne compte pas me laisser écraser par la prison. Et s’ils comptent me tenir enfermé, je compte bien les faire chier. J’ai plein de projets : écrire mes mémoires, écrire un manifeste, partir un journal anti-prison fait par et pour des détenus, lancer des révoltes et tout le tralala. Mais bon, ce n’est pas important pour le moment. Il faut commencer par le commencement. Et le commencement, c’est de comprendre comment fonctionne la prison.

Depuis que je suis arrivé ici je me suis tenu à carreau, alors je n’ai pas vraiment eu l’occasion d’interagir avec des gardiens. J’ai une idée assez vague de ce que représente l’isolement dans la pratique, quoique j’imagine bien le concept, et je ne sais pas trop qu’elles sont les conséquences pour les infractions graves. Et bien! Trêve de suspens, nous allons découvrir tout ça. Je fais une tentative d’évasion. Je n’ai pas vraiment espoir de réussir. Tout ça n’est qu’une grande mise en scène pour tester les limites. Mais si je réussis, je ne me plaindrai pas.

Ne pas me faire enfermer dans ma cellule au couvre-feu aura été étonnamment facile. J’ai prétendu aller me coucher tôt, j’ai créé une silhouette sous mes draps avec tout ce qui me passait sous la main et j’ai été me cacher sous un banc d’église dans la chapelle jusqu’à ce que ce soit le temps de sortir. Après, ce ne fut qu’un jeu de chat et de souris avec les gardes pour me rendre jusqu’à la cour. Bon, je ne les prends pas pour plus stupides qu’ils sont non plus. Il y a de bonnes chances que les gardes soient sur ma trace en ce moment. Aussi bien me dépêcher. Le plus loin je me rendrai, le plus ils réagiront et le plus intéressant ça sera.

En quelques enjambées, je me rends au pied d’un mur, qui je sais donne sur l’extérieur. Le mur est haut et surmonté de fils barbelés. Il est fait de grosses pierres cimentées. Ce ne sera pas facile, mais je crois être capable de le franchir. J’agrippe les faibles prises que me donne le mur et je me hisse péniblement centimètre par centimètre. Certains disent que l’escalade est un art et en ce moment je veux bien les croire. Je remercie le ciel de m’avoir donné amplement d’occasions de me pratiquer.

Je redoute à chaque moment d’entendre derrière moi le bruit des gardes qui arrivent. Je trouvais ça drôle quand j’ai planifié tout ça et la suite sera bien divertissante aussi croyez moi, mais pour le moment je suis fixé sur mon objectif et je veux me rendre le plus loin possible. Je veux me rendre à la forêt, histoire d’avoir un effet maximal… et de voir la forêt, c’est un but en soi, je l’avoue. Quelque part au fond de mon cœur, je sais bien aussi que je veux m’évader pour de vrai, mais j’essaie tant bien que mal de me refuser des espoirs peu réalistes.

Je suis presque rendu au sommet du mur. Mes mains et mes pieds sont en feu. Je me suis écorché en m’acharnant désespérément sur des prises trop difficiles et je laisse des traces de sang sur mon passage. Il reste le barbelé à passer; le plus difficile. Avec d’infinies précautions, je repère l’endroit où le fil de fer est fixé et je m’y agrippe en essayant d’éviter les pointes. Évidemment, ce sont des efforts un peu vains et je m’empale la main. Je peste les dents serrées, à peine audible, et je ne lâche pas. Je me sers de ce point d’ancrage pour me hisser d’un coup et réussir à poser un pied sur le sommet du mur. Je m’écorche encore, mais cette fois je ne m’en soucis pas. Je me demande si, une fois le barbelé enjambé, je pourrai sauter. Je ne sais pas ce qu’il y a de l’autre côté et, à cette hauteur, je ne suis pas totalement convaincu de mon aptitude à ne rien me casser.

[Hors-Rp : Vous pouvez arrivez là ou plus tard. C’est comme vous voulez. Son plan est ultimement de s’enfuir par la forêt jusqu’au Canada.]
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Ombrage Sadwood
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MessageSujet: Re: La poudre d'escampette   La poudre d'escampette Icon_minitimeLun 15 Sep - 1:39

Je suis seule, comme d'habitude. Passé, futur, présent. Tout se mélange dans ma tête, je perds mes repaires. Je vais mal en ce moment. J'ai peur de complètement oublier qui je suis, et ce que je suis. Perdre la mémoire, c'est perdre une vie entière faconné, massacré, reforgé... Recommençais de zéro. Je ne veux pas, je n'aurais plus de noms, plus ses brèves images du passé auquel me raccrocher. Perdue. Non, calme toi Ombrage. Tu es fatiguée, c'est tout.

Mais je mélange tout, j'oublie de plus en plus fréquemment des détails, des moments. Je n'en ai pas parlé à Keila...J'aurais peut-être du, elle est médecin après tout. Mais je ne me souviens plus de ce moment. Ce moment que j'avais dit inoubliable. La rencontre, la liberté. Je ne sais plus rien... Je l'avais pourtant gravé dans ma mémoire, et... Rien. Seul le vide répond à mes appels de détresse de souvenirs. Mais ce n'est pas uniquement ça. Je l'ai dit, je mélange... Je me suis souvent retrouvée projetée dans mon passé ses derniers jours. Des détails, du sang... Des meurtres... Oui, j'en ai enfin la certitude. Je suis une tueuse... Je le nie simplement. Je rejette cette facette de moi-même. Je devrais l'accepter pourtant... C'est pour cela que je suis ici. Bannis d'une société que j'ai détestée..Surement.. Enfin, je n'ai plus aucune certitude.

Mes bras sont autour de ma tête... Je pense, je me torture l'esprit. Lui qui est déjà blessé et faible de toute part. Je suis faible. Je me redresse... À quoi bon me souffrir d'avantage ? Pourquoi j'insiste ? Je ne sais pas... Peut-être que j'aime me faire mal... Je ne sais faire que ça de toute manière... Mes yeux fixent le ciel nocturne. Nuageux, mais les étoiles étincellent comme en plein mois de juillet. Elles brillent sans se soucier du temps, une simple lumière qui traverse les ages. J'aimerais tellement devenir une étoile...

Ce n'est pas la réalité... C'est un rêve...

Cette nuit, je suis de garde à l'entrée. Rien à faire, aucune livraison. Humaine ou non. Libre de te tourmenter en questions inutiles. Il serait tellement simple d'en finir... Un flingue, un couteau. Tant d'armes à porter de mains. Mais mourir... Ce n'est pas si facile de se faire emporter par le doux flot des rives du Styx. Un téléphone sonne, je décroche et le fabuleux son grésillant de la voix délicate de mon chef teinte à mes oreilles. Un prisonnier manque à l'appel. Une patrouille est demandée à l'intérieur et l'extérieur. Je raccroche et me lève machinalement pour sortir du petit bureau de surveillance.

Donc commençons à l'extérieur du bâtiment. Il fait plutôt frais ce soir, la mauvaise saison approche. Je patrouille, et quand je me tourne en direction des bois, une silhouette floue se dessine au loin.

"Eh! Toi !"

Je l'interpelle, mais elle semble courir, de plus en plus vite. Je la poursuis... Mais est-ce un rêve ou la réalité ?

[voila voila! Enfin posté! j'ai un peu jouer ton perso à la fin mais cela peut très bien être une illusion! je te laisse gerer ça apres la réponse de luckas :3)
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Luckas Faszler
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MessageSujet: Re: La poudre d'escampette   La poudre d'escampette Icon_minitimeVen 26 Sep - 14:04

Je être seul, en fait. La solitude m'effraie, et ça être pour ça que je avoir toujours été entouré. Depuis que Tino est mort, rien n'a plus été comme avant. J'aimerais retourner au temps où l'on pouvait rester pendant des heures coucher dans l'herbe à attendre que le temps passe, un sourire niais sur les lèvres. Ca être cliché, oui. Mais c'était si bon. Maintenant, je plus avoir l'impression de vivre. La soirée entre Ulrick, Basile et moi a été l'un des seuls vrais moments agréables depuis ma démission. Et encore, puisque cela a débouché sur une connerie de ma part qui m'a précipité dans ma solitude.

Je sors ma boîte d'antidépresseurs et en avale un ombre au hasard avant de vider ma bière et de la jeter dans la première poubelle venue. Les détenus sont calmes, aujourd'hui, cela me laisse le temps de réfléchir, et réfléchir me fait déprimer. Aurais-je dû mourir au front, quand on voit l'inutilité de ma personne ? Je même plus pouvoir regarder un feu d'artifice à cause des bruits d'explosion sous peine de me croire encore en danger et de vouloir attaquer le premier venu en le prenant pour un ennemi. Je même pas pouvoir rester isoler plus de deux heures sans que des envies de suicide me traversent sérieusement l'esprit. Je avoir beau affirmer détester le métier de gardien, il me permet de rester ancré dans la réalité et de pouvoir doser ma colère.

Me baladant dans la cour, les mains liées derrière le dos, je médite sur la pauvre personne que je suis sans faire attention à ce qu'il se passe, puisque de toute manière il ne se passe jamais rien.
Alors que je continuer de me morfrondre, les yeux dans le vague, il me semble apercevoir une ombre, en haut des murs. Une ombre qui passe si furtivement ue je me demande si je pas avoir rêv. Il arrive parfois que les cachets donnent des hallucinations. La dernière fois, il m'a semblé voir une giraffe dans ma chambre, c'est dire.
Mais comme je être le seul gardien dans cette section de la cour et que nous jamais être trop prudent, je rejoins le grande porte au pas de course et ordonne aux deux gardiens de m'ouvrir avant qu'ils n'aient le temps de me demander si je avoir signé le papier de sortie. Heureusement, ils s'exécutent sans poser de question, et je me retrouve rapidement dehors, ma lampe torche en main, prêt à sauter sur tout ce qui bouge.

Je avance doucement, commençant sérieusement me demander si je pas être fou, quand une silhouette se dessine droit devant moi, assez loin de la porte pour qu'elle soit suspecte. Sans réfléchir d'avantage, je m'approche prudemment après avoir éteint ma lampe et dégaine mon flingue, juste au cas où. Puis, quand je me retrouve assez proche, je l'attrape brutalement et le fait tourner, le maintenant fermement au col de sa veste, et braque mon arme entre ses deux yeux.

- Qu'est-ce que tu comptais faire ?! m'exclamai-je en le tirant à la lumière d'un lampadaire.

C'est à ce moment que je réalise ma connerie, et relâche immédiatement mon étreinte.

- Sadwood ... Pourquoi vous êtes ici ? Je vous ai pris pour un détenu échappé, j'aurais pu tirer.

Je sentir le rouge me monter aux joues et je balbutie, gêné:

- Je avoir cru voir quelqu'un passer par-dessus le mur, vous n'avez rien remarqué d'étrange ?


Tout bien réfléchi, ça me semble impossible vu la quantité de barbelé étalés au sommet. Et puis .. es gardiens sont censés tourner autour de DearDeath de jour comme de nuit, et des projecteurs doivent aussi surveiller les alentours, non ... ?
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Loïc Valois
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MessageSujet: Re: La poudre d'escampette   La poudre d'escampette Icon_minitimeDim 5 Oct - 7:39

Avec un ultime effort, je me hisse au sommet du mur. Je sais que je n’ai qu’une fraction de seconde pour faire un choix. Je suis trop visible ainsi perché. Je peux enfin voir l’asphalte qui part du pied du mur pour s’étirer en un stationnement et finir à la lisière d’une forêt. Je saute ou je désescalade le mur. Sauter est rapide, mais dangereux. Je n’ai pas envie de me casser le crâne sur le bitume. En même temps, je ne crois pas vraiment que je pourrai désescalader le mur. J’ai eu tellement de difficulté à grimper. Et ce sera lent.

Optant pour une sorte de compromis, j’enjambe prestement le mur, je me suspends par les mains au sommet, pour limiter ma hauteur de chute et je me laisse tomber. Je suis prêt à m’accroupir et à me laisser rouler pour adoucir le choc, mais je me retrouve quand même sens dessus dessous, les poumons vides d’air.

Je me relève en vitesse. Je dois me mettre à couvert. Mes oreilles bourdonnent encore du choc. Mes muscles sont en feu. Mes pieds et mes mains sont en sang. J’atteins les premiers arbres et je m’arrête un instant pour mettre mes souliers. Juste comme je m’apprête à repartir, une voix retenti derrière moi.

- Eh! Toi!

Fuck! Une garde. Je me mets à courir, poussé par l’adrénaline. Je ne m’arrête qu’après un long moment. Étrangement, je ne semble pas avoir été suivi. Je regarde autour de moi. Des arbres, des arbres et encore des criss d’arbres. Mon cœur bat comme s’il voulait me passer à travers de la poitrine. Je ne sais pas du tout où je suis. En même temps, ce n’est pas très surprenant. J’ai déjà une idée plus qu’approximative d’où se situe DearDeath. Je sais que je suis en sol américain, et dans l’ouest. Je vais dans l’est, je vais au Canada et j’y vais à pied. Je déciderai des détails plus tard.

Je planifie de marcher la nuit et de dormir le jour, comme ça se sera plus facile de ne pas me faire repérer. Il me faudrait des nouveaux vêtements, de quoi panser mes plaies et de quoi manger. Je pourrai toujours arrêter voler tout ça quelque part, mais je dois commencer par savoir dans quelle direction partir. J’opte pour le seul choix qui me semble logique et je continue selon ma direction initiale. Je veux mettre le plus de distances possible entre moi et cette foutue prison. Je réajusterai le tir plus tard, quand je saurai où je suis.

La lune éclaire faiblement entre les arbres. Je suis un peu plus calme maintenant et l’adrénaline commence à partir, me laissant épuisé. J’ai mal partout. Je boîte un peu parce que mes pieds sont blessés. Je marche relativement lentement, attentif à faire le moins de bruits possibles et guettant constamment pour un signe indiquant que j’ai des poursuivants ou que je m’apprête à croiser un lieu habité.
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