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 "Like a lamb to the slaughter"

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Lilian Vitti

Lilian Vitti

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MessageSujet: "Like a lamb to the slaughter"   "Like a lamb to the slaughter" Icon_minitimeSam 25 Oct - 1:01

Lorsque la grande grille s'ouvrit, le spectacle qui s'offrit à moi était largement au dessus de toute mes croyances, je ne m'attendais pas à un tel choc. Le tableau qui se présentait à moi était juste effrayant. Les murs délabrés, les regards menaçant, l'atmosphère qui régnait entre ces remparts était hors de toute dimensions imaginable.
"Deardeath semble être un monde à part" pensai-je.

Soudain, une sorte de panique s'est emparé de mon corps...
Non ! Non ! ça recommence ! mes jambes prennent le contrôle de mon corps, ça commence toujours par les jambes, puis petit à petit je me sens fuir, j'échappe à mon propre corps. Le gosse, le sale gosse revient, je glisse, je ripe et je chute.  Mes bras ne me retiennent même pas et mon visage s'écrase sur le gravier tranchant de la cour.

J'entends des bruits de pas, des rires, je sens les regards posées sur moi. j'ai peur, je suis terrifié, je ne sais pas où je suis. Je lève les yeux, ils se posent sur une lourde paire de rangers. Cela ne me rassure pas, je décide tout de même de poursuivre l'ascension de mon regard. Un pantalon noir se présente d'abords, suivi d'une veste kaki.

Ma peur me propulse contre cet homme qui parait rassurant, je me love entre ses grand bras puissant, je ne sais pas encore à quoi il ressemble mais il me semble rassurant, enfin je crois...
Je relève ma tète et me retrouve donc face a ce grand homme qui me regarde incrédule... cela dit quand j'y pense ce ne doit pas être tout les jours qu'un prisonnier se jette dans les bras d'un gardien.. d'ailleurs est ce un gardien ?!
- Pardon... Je... heu.. je ne sais pas ce qui m'as pris...

Une sorte d'ironie avait pris place dans son regard, de l'ironie ? ou peut être de la moquerie, je ne sais pas. Je me sens mal, je me sens seul et surtout je n'ose pas regarder autour de moi.

Ce grand blond qui me paraissait sécurisant m'apparait maintenant comme possiblement dangereux. Son regard est redevenu froid, son visage impassible. Je crois distingué un "suis-moi" mais je ne suis pas sûr, il faut dire qu'il s'exprime plutôt mal... Il a un drôle d'accent, allemand surement, ou peut être hollandais... Ha ! ça me rappel l'Europe, la France : le bon vieux temps quoi...
Je le suis donc à travers la cour jusqu'a la grande porte. Au fur et à mesure que je traverse cette grande cour je sens de plus en plus de regards se poser sur moi, L'atmosphère devient pesante... Je sens que la cohabitation va être rude...


Dernière édition par Lilian Vitti le Jeu 30 Oct - 14:24, édité 2 fois
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Luckas Faszler
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Luckas Faszler

Date d'inscription : 12/01/2014

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MessageSujet: Re: "Like a lamb to the slaughter"   "Like a lamb to the slaughter" Icon_minitimeMer 29 Oct - 21:38

Je pas être de corvée d'accueil, ce matin. Pourtant, lorsque ce jeune se jeta dans mes bras, complètement paniqué, je tout de suite comprendre que ça être à moi de m'y coller. J'aurais dû rester à surveiller platement la cour, sans bouger, mais non, je me retrouver avec la charge d'un mec qui semblait déjà terrorisé.
Au fur et à mesure que les années avançaient, et ma carrière de gardien avec, j'avais de plus en plus l'impression de bosser dans un hôpital psychiatrique. Les détenus étaient de plus en plus jeunes et de plus en plus attardés. À croire qu'il devenait impensable d'être un criminel sans être un minimum atteint mentalement parlant.

Quoiqu'il en soit, Isaac, où celui qui était chargé d'accueillir ce type aux cheveux bruns, accouru, dossier sous le bras, alors que je demeurais prostré, le futur-détenu blottit contre moi. Ça, pour être surpris, je l'étais. Je avoir d'abord cru qu'il allait m'attaquer, et je avoir même dégainé ma matraque au cas où, mais il s'être avéré qu'il ne s'était même pas montré menaçant. Vraiment étonnant.

- Désolé Luckas, s'excusa mon collègue, sourire aux lèvres. Il m'a glissé entre les mains.
- Tu t'en occupes ?

Je jetai un coup d'oeil au jeune homme. Il me faisait presque pitié, en fait.
Isaac eu un petit rire ironique :

- Il semble avoir trouvé sa nouvelle maman, et ce n'est pas moi !

J'avais compris. Lui prenant le dossier des mains, et m'écartant un peu du criminel, je parcouru très vite les premières lignes. Lilian Vitti, vingt-trois ans. Inculpé pour empoisonnement en cuisine. Français.
Je relevai vers lui un regard un peu surpris, ne pouvant m'empêcher de penser à Basile. Cuisinier et français, comme lui. De toute évidence, ce qu'il avait fait été assez grave pour qu'il se retrouve à DearDeath, je pas avoir besoin de tout lire pour en être certain. J'avais beau être déboussolé et un peu gêné de voir Lilian si mal, je n'allais pas pour autant oublier mon rôle. Je ne jamais l'avoir oublié en plus de trois ans, ça pas être pour que cela commence aujourd'hui.

- Suis-moi, lui lançai-je en lui prenant doucement le bras.

Mon côté père-poule prenait de plus en plus le dessus, et je ne pouvoir m'empêcher d'être un minimum compatissant pour lui. Il était si jeune … Pourquoi tout les détenus étaient si jeunes, ici ? Où étaient leurs parents, hein ?
On passa rapidement la cour et une fois dans le hall, je portai un regard neutre à Lilian, des milliers de pensées me traversant pourtant l'esprit. Je ne disais rien, mais je n'en pensais pas moins.
Après avoir signé les papiers réglementaires, je passais le stylo au nouveau détenu, étonné de voir qu'il ne portait pas de menotte. Puis, je le traînai, toujours par le bras, jusqu'aux douches. Me postant devant la porte, je le lâchai enfin, lui confiant son nouvel uniforme, et entrepris de lui expliquer les règles :

- Les grilles des cellules s'ouvrent à sept heures trente et ferment à vingt-deux heures trente. Je vivement te conseiller d'y être le soir. Les repas sont à midi et demi et dix-neuf heures trente. Les nouveaux venus sont obligés d'aller en salle de muscu de quinze à dix-huit heures. Si tu pas y aller, ça va chauffer.

Je marque une pause et lui fourre son uniforme entre les mains, avant de continuer sur ma lancée :

- Change-toi ici, ce sont les douches. Profite de ce dernier instant de répit, les prochaines fois, ce sera avec les autres. À moins que tu parviennes à trouver une tranche d'horaire où il n'y a personne.

Je ouvre la porte lentement, sans détacher mon regard du sien, et lui montre l'intérieur d'un mouvement de menton :

- Tu as une deux minutes pour te changer, Lilian. Détenu L5645.
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Lilian Vitti

Lilian Vitti

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MessageSujet: Re: "Like a lamb to the slaughter"   "Like a lamb to the slaughter" Icon_minitimeJeu 30 Oct - 14:23


- Tu as deux minutes pour te changer, Lilian. Détenu L5645.


Heu... j'aurais aimé avoir peut être plus d'infos, mais il me semble pas très causant ce gars là... et puis niveau comité d'accueil ils auraient pu faire un effort... Je sais bien que la prison c'est pas une colonie de vacance, mais on reste des êtres humains... Déjà je me tape je ne sais combien d'heures dans un fourgon minable qui sentait un mélange entre tabac froid et transpiration avec deux espèce de bulldogs aphones. Et arrivé ici je me retrouve accueilli par un maton qui n'avait pas l'air de savoir ce qu'il faisait ni pourquoi il le faisait.


Bref je ne vais pas y penser et essayer de profiter des deux minutes de répit que ce grand allemand semble m'offrir de si bon coeur... Je tourne, dans un terrible grincement, le gros bouton métallique. Un terrible bruit court le long des tuyaux jusqu'au pommeau duquel surgit une eau, qui semble a peu prés claire...


Le contact de l'eau, fraiche (peut être même trop), sur ma peau me fit frissonner, cela faisait longtemps que je n'avais pas eu droit à une douche digne de ce nom; c'est à dire seul, ou presque vu que je sens clairement la présence de l'allemand derrière moi.


Je profite de ce moment de répit pour penser à tout ce que je vis actuellement, c'est vrai que je n'ai pas vraiment eu l'occasion de repenser a tous ces événements. Tout c'est passé si vite, l'arrestation, les médias, mon nom sur toutes les bouches et sur tout les journaux, le procès. Tout cela me ramène à un triste constat : ma vie maintenant se résume à Deardeath ici mon passé n'as plus d'importance, il va juste falloir m'intégrer le mieux possible pour espérer vivre le plus longtemps possible...

- Tu moquer toi de moi ?! Les deux minutes être dépassée...
Ce terrible accent me fit sortir de ma rêverie, je me retourne nu, je lui fais face. Je regarde autour de moi à la recherche d'une serviette, j'en aperçois une près de lui.
- Vous pourriez me passer la serviette s'il vous plait ?
- Tu veux que je te frotter le dos aussi ?! Allez dépêche toi il faut encore que je te faire "visiter" les lieux...


Je récupère donc la serviette, et me sèche en quatrième vitesse, je ne voudrais pas me refaire engueuler par mon grand "berger allemand". Je m'empare donc de cette magnifique tenue "réglementaire" qui a surement été le casse tête de nombreux créateurs et qui d'ailleurs est trop grande pour moi...

- Vous savez je viens d'Europe aussi ? Je viens du sud de la France, vous connaissez les Cévennes ? j'ai été en Allemagne une fois j'ai bien aimé c'était cool... Ça ne vous manque pas à vous ?


Outre son visage agacé j'ai senti en lui une pointe d'émotion lorsque j'ai abordé le sujet de l'Allemagne, pointe d'émotion que mon cher ami a vite effacé en me poussant hors des douches tout en commentant son geste : " Scheisse !! vas-tu te taire au bout d'un moment ?"

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MessageSujet: Re: "Like a lamb to the slaughter"   "Like a lamb to the slaughter" Icon_minitime

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