Une prison pas comme les autres ... Quel que soit votre crime, vous le paierez.
 
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 First meal [Khalan]

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MessageSujet: First meal [Khalan]   First meal [Khalan] Icon_minitimeJeu 16 Aoû - 0:48

    - Coupable !

    Bien sûr, comment aurait-il pu en être autrement ? J'm'étais pointée au bureau la gueule enfarinée, la bouche en coeur, à me faufiler entre les murs comme une souris dans un labyrinthe, sursautant à chaque "Mia, t'as su, pour le boss ?", pâle comme si j'avais le couteau sous la gorge. Ils m'avaient coincée tellement vite que, sur le trajet, je m'étais trouvée pliée en deux à cause d'un fou rire plutôt nerveux. Non mais c'est vrai, comment j'avais pu espérer m'en sortir ? A quoi j'avais bien pu penser ? Tuer Bruce Wallace d'une balle dans le coeur. Retrouvé nu dans son lit. Pas suspect du tout le truc, déjà. Ils avaient tous vu mon petit manège, comment j'ai pu être autant aveuglée par ma haine ? Bah, de toute façon, ça n'arrivera plus, hein ? Plus d'arme, qu'ils ont dit. Bien sûr, on se doutait qu'ils allaient pas laisser un pistolet à une gamine détraquée qui tire de sang froid sur les flics, en prison en plus. Fallait y penser avant, ma belle. Une main autour de ma gorge me fit cesser mon boucan, et le regard porcin du gorille me remit à ma place de chose sans défense entre leurs grosses mains. Se taire, baisser la tête et se faire oublier. Il lâcha ma gorge mais j'avais senti la légère contraction de ses muscles. Il aurait voulu serrer, je le connaissais. Je l'avais déjà vu. Au procès, peut-être ? Il connaissait Bruce Wallace, c'était certain. Comme beaucoup, dans le coin. Il était prometteur, ambitieux, puissant. Vraiment, sa mort était une épine plantée en plein dans le pied de la police, et ça me fit sourire. Quelle bande d'hypocrites. Comment une telle ordure pouvait défendre qui ou quoi que ce soit ? Non, vraiment, des foutaises.

    On m'escorta jusqu'à ma cellule, on me força à me changer. L'uniforme dans les bras, je les regardais avec hébètement, attendant naïvement qu'ils veuillent bien me laisser me changer seule. Le sourire de l'un d'entre eux suffit à me faire comprendre que ça ne se passerait pas comme ça, et qu'ils avaient bien l'intention de rester plantés là. De vaines protestations, ils me remirent une fois de plus à ma place. J'étais désœuvrée, impuissante, vulnérable. Une fois changée, ils m'expliquèrent le programme. L'un d'eux trouva très subtil de rajouter qu'ils "trouveraient du temps pour me rendre visite" même si son collègue argua en disant que "son copain de chambre allait sûrement aussi s'en charger". Copain de chambre ? Ouvrant de grands yeux effarés, je les regardais l'un après l'autre sans comprendre. "Tu t'attendais à quoi ?! Un bon lit douillet ?! Le petit dèj au lit ?! T'es en taule ma belle, pas en salon de Thalasso !"

    La sonnerie du repas les tira de notre passionnante conversation et, l'instant d'après, ils avaient disparu, sans doute très pressés de se remplir la panse. Par curiosité, je suivis le mouvement. J'allais passer les prochaines années de ma vie ici, si je survivais jusque-là, je pouvais bien commencer à explorer maintenant. Suivant donc les couloirs et la foule, j'atterris finalement au réfectoire, où d'immondes odeurs de mauvaise nourriture vinrent m'irriter le nez. Sans conviction, j'héritais de la bouffe infecte qu'ils avaient bien voulu me servir. Avisant une table reculée et vide, j'entrepris de m'y installer, regardant alternativement la nourriture et les autres. Les autres. Des assassins, des violeurs, des fous, eux aussi ? Je sentis le découragement m'envahir à tous les observer aller et venir, jetant des regards suspicieux les uns envers les autres. Tous étaient autant victimes que bourreaux, des animaux jetés dans une arène, qu'on allait pousser à bout pour qu'ils se sautent à la gorge. Je n'apercevais que peu de femmes, d'ailleurs je n'en voyais pas, à part peut-être dans la table qui semblait être dédiée au personnel. Commença alors, au fond de ma tête, une réflexion sordide sur ce qui allait pouvoir arriver maintenant que j'étais enfermée ici. Les yeux perdus sur la foule de prisonniers, je ne voyais plus rien de ce que je regardais, me laissant envahir par de sombres idées, regardant la noirceur de mes souvenirs, le désastre de ma vie. D'une enfance idyllique j'étais tombée plus bas que je ne le pensais possible. Finalement, j'avais cru bien m'en sortir, j'avais cru que ça allait, mais que dalle. J'ai complètement pété les plombs, en fait. J'avais trois morts sur la conscience, trois gros cadavres sur les bras. Ils ne m'avaient jamais rien fait. Rien que ce que je leur avais laissé miroiter, rien que ce que je les avais autorisés à faire. Mais ils l'avaient mérité. Des ordures, des monstres ! Oui, oui, des immondices, des raclures d'humanité, voilà ce qu'ils étaient.

    Des bruits de pas me firent revenir au présent, assise sur un banc dans une prison qui s'appelait "Chère mort" devant une assiette remplie, la main crispée sur la fourchette, plantée sur le plateau de toutes mes faibles forces. Je levais les yeux vers ce futur empêcheur de tourner en rond, et attendis.





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MessageSujet: Re: First meal [Khalan]   First meal [Khalan] Icon_minitimeSam 18 Aoû - 22:32

Quatre jours , quatre putin de jours que je venais de passer ici , du moin en isolement , à peine arrivé , déja un gros dur avait essayer de me faire comprendre je ne sais quoi durant le premier repas qu'on m'avait accorder. Se pauvre type il avait rien du comprendre lorsqu'il eu posé sa main sur mon épaule devant ses potes assis sur la table en face. Je ne demandais qu'une chose , une seul chose , d'être tranquil et de passer les 10 années ici sans qu'on me fasse chier. Celui-ci pris la décision de croire que j'étais sont roquet ou je ne sais quoi en essayant de me faire comprendre que je lui devait obeissance sinon il en irait mal de ma peau.

Je me demande se qu'il a ressentit lorsque je lui ai briser le bras et la machoir sur la table , enfin je n'ai pas fait long feu avant de me manger une flash ball dans la jambe et de voir trois idiot de gardiens se jeter sur moi pour m'imobilliser pendant que je regardais l'autre jundre dans la douleur et les spasmes. A peine arrivé et on m'avait déja mis en isolement et passer à tabac j'avais pris cela comme une bienvenue on va dire. L'autre ba a se qu'il parait il avait une commotion et une sale fracture de la machoir , a mon avis c'est lui qui mangerai avec une paille dans l'avenir.

Après ces trois jours passé à l'isolement un gardien vint m'ouvrir ma porte d'un air glacial mais sa main sur sa matraque , j'étais pas aussi imposant qu'un catcheur ou boxeur poid lourd loing de la. Mais les personnes les plus calme au premier abord pouvait être les plus nerveuse et dangereuse intérieurement suivant leurs pulsions. Alors que je sortais et que je vis enfin une lumière artificiel pour la première fois depuis trois jours un autre m'ordonna d'aller jusqu'au refectoir pour manger et que je devais me tenir tranquil.

Lorsque j'arriva enfin au refectoir j'essayais de m'y faire très discret mais certains me reconnurent directement et bougèrent de place pour m'éviter , rien , franchement d'autre personne , cela les auraient géner de faire peur mais moi rien voilà se que cette scène me procurait. Je pris mon plateau garni de chose plus ou moin mangeable enfin si l'on est pas compliqué et qu'on a la dalle et je pris la direction d'une table dans un coin. Posant mon plateau tranquillement je ne fixais rien juste se qui ressemblait à de la nouriture tout en écoutant autour de moi se que je pouvais.

Avoir l'ouie fine permettait bien des choses surtout d'entendre les chuchotements ou murmures des autres m'entourant des table avoisinantes. Puis à une table reculé je vis une jeune femme , elle semblait tout aussi perdue dans son plat a essayer de trouver se qui y avait de ragoutant la dedan. Je ne posais pas plus de dix secondes sur son regard avant de retourner à mon plat et de manger tranquillement. J'avais encore des bleus au visage , au bras ,même dans le dos du passage au tabac de la part des gardiens pour m'apprendre les civilités d'ici. Pour ma part j'avais refuser d'être le jouet d'un taré car je n'en était pas un ou du moin pas de la même catégorie car taré je dus l'être pour flingué et buté tout ceux qui m'étaient passé entre les mains cette nuit la. Si je le regrettais comme le juge me le demanda ? un petit sourir s'était afficher sur mon visage et un non très discintc c'était fait entendre dans la salle d'audiance. Je crois que je n'avais jamais eu de visage aussi stomaquer et choqué de la part des jurés , mais avec les circonstances qui avait provoqué mon act ils eurent la gentillesse de diviser par deux la duré de ma peine a condition que je suives un traitement et un psy.
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