Angel Stryker

Carte d'identité

Nom : Stryker
Prénom : Angel
Sexe : Féminin
Age : 19ans
Origine : Américaine

Dossier Médical

Poids : 46 Kg
Taille : 1m50

Aspect physique :

On m’avait demandée de retirer mes effet personnels et de les poser sur un comptoir étroit, à croire que ceux qui arrivaient ici n’avaient jamais grand-chose à perdre. Je n’avais rien sur moi qui fus précieux, mais j’avais quand même enlevé mes lacets, effilés et trop souvent raccommodés, pour les tendre à la femme revêche qui s’était exprimée. J’avais sentis son regard sur moi, comme si le mépris dont elle m’accablait pouvait me gifler. Elle s’était pourtant contenté de faire signe au gardien de m’emmener, et je m’étais éloignée dans son sillage, suivant sa silhouette tout autant solitaire que menaçante. Des clés oscillaient à ses hanches, et cela semblait être le seul bruit capable de retentir dans le silence qui m’entourait. Les murs étaient gris, l’uniforme de l’homme était terne, les sols était d’une couleur indéfinissable, délavé par les produits d’entretiens. Aucunes couleurs, l'endroit était aussi terne et sans substance que moi-même. Nous nous arrêtâmes devant une porte que le gardien me fit signe de franchir. Il ne se donna pas la peine d’expliquer ce qu’on attendait de moi, le banc maigrelet sur lequel reposait un carton ou trônait l’uniforme de la prison était suffisamment éloquent.

Absurdement je lui tournais le dos, mais c’est sans la moindre émotion que mes mains délicates commencèrent à me déshabiller. J’ôtais d’abords mon T-shirt, qui avait un jour porté le logos d’un groupe quelconque de musique raté, et le laisser choir. Ma poitrine apparue, jeune et délicate encore, surmontant un ventre plat qui était à la limite de la maigreur mais, avec les canons actuels, pouvait être qualifié de passable. Dans mon dos s’étendait un entrelacs de cicatrices qui ne faisait que témoigner de la cruauté humaine ; traces de brûlures, de coups cinglants et d’armes blanches, la peau irrégulière s’étendait de ma nuque au bas de mes reins et seul quelques marques plus fine ornaient mes côtes ainsi que mes bras graciles. Fermement je poursuivis en me défaisant de mon jeans massacré et de ma culotte. Mes jambes étaient fines et là aussi, seules une ou deux cicatrices venaient par endroit ternir leur minceur presque inquiétante.

Je savais qu’elle image j’offrais : celle d’une poupée fragile déjà brisée. Même en enfilant les vêtements laissés pour moi, en cachant les défauts de mon corps martyrisé, je savais qu’il n’en allait pas autrement. Je possédais un visage innocent, qui avait été beau autrefois avec sa peau de rose, ses traits d’ange et ses immenses yeux azurés. A présent, la jolie bouche charnue semblait incapable de la moindre expression, aucuns mots n’en sortaient et nuls sourires ne s’y inscrivaient. Quand aux grands yeux de saphir, des larmes qui ne tomberaient pas y étaient retenues par une barrière sur le point de céder.
Si je m’étais laissée allée…si j’abandonnais ma fragile maîtrise…alors mes pleurs silencieux couleraient le long de ces cicatrices hideuses qui semblaient former les rigoles macabres de toutes ces larmes qui avaient précédés sur l’ancienne douceur de mes joues.
Sans rien éprouver je me retournais vers le gardien, repoussant machinalement ma chevelure rosée dans mon dos. Il me regardait cette fois, et ses yeux ne semblaient pas vouloir me quitter. Il m’avait vue nue et cela avait allumé un éclat qui était demeuré absent jusque-là.


Aspect psychologique/mental :

Comme une vielle habitude je lui dérobe mon regard et je semble me recroqueviller sur moi-même, paraissant subitement plus fragile encore que d’ordinaire. Je n’aime pas que l’on me remarque, la plupart du temps c’est comme si j’étais invisible, personne ne prête attention à la gamine pathétique que je suis…mais si on me voit…si je perds mon insignifiance, alors je suis en danger. Je tremblerais de peur, si je ne savais pas que rien n’excite plus la cruauté que la terreur dévoilée. Si on n’as pas peur, si on peut lutter contre son bourreaux…il n’en éprouve plus la même jouissance. Alors je me fige, essayant de ne plus penser, de me laisser dériver de la même manière que lorsque la douleur insupportable emporte la conscience. Je sais que je suis à sa merci, mais je tente de le pas laisser ce savoir angoissant transparaître.

Il repart et je lui emboite le pas. Peu importe, maintenant que je l’ai identifié comme un bourreaux je ne peux plus me réfugier dans l’indifférence et la peur reste là, logée au creux de mon ventre comme une compagne familière. J’aimerais ne pas être seule…cela me tétanise de devoir affronter ce qui vas m’arriver. Je voudrais pouvoir m’abandonner à quelqu’un et ne plus rien décider, n’exister qu’a travers un autre que moi. Je n’ai pas d’importance, je ne mérite rien…je me sens perdue. Je voudrais me jeter aux pieds de quelqu’un et le laisser être tout ce que je ne suis pas. Pourquoi faut-il que ma seule volonté me porte ? Je n’en suis pas capable…je ne vais pas y arriver. Peut-être que je mourrais très vite alors, ce ne serait pas si mal ; de toute façon je ne sortirais jamais d’ici, je ne retrouverais jamais le monde que je viens de quitter.

Je ne me souviens plus de la dernière fois qu'un sourire étira mes lèvres, et je sais avec certitude que rien d'aussi joyeux qu'un rire ne m'as jamais échapper. Je n'attends pas le bonheur, pour moi ce n'est qu'un mythe étrange, un concept qui ne s'inscrit pas dans ma réalité bien exigu. Si je devais formuler un souhait, ce serait de me sentir en sécurité, protégée par quelqu'un. Voilà après quelle genre d'illusions je soupire. Cette fausse impression que chaque instant ne seras pas un cauchemars dont il est impossible de se réveiller...n'endurer que ce qui est supportable. Je sais que je suis folle d'espérer, mais si je cesse de croire cela possible, autant m'allonger dés à présent pour attendre la mort. Je devrais. Ce ne serais en rien une perte. Mais c'est bien cela la plus grande faiblesse de l'homme, cet espoir qui ne nous laisse aucun repos.

Dossier Judiciaire

Casier : Meurtre parricide sur la personne d'Alec Stryker

Matricule : Z1963

Histoire

Je me souviens d’une question que l’on m’a souvent posée. Les inspecteurs, l’assistante social, l’avocat, des inconnus ; ils demandaient « pourquoi ? ». D’autres questions suivaient ou précédaient, mais celle-là revenait toujours. On me disait que je devais bien avoir une raison, qu’on comprenait mais qu’on aimerait bien savoir quand même. Qu’est-ce-qui peut pousser une si jeune fille à commettre un tel acte…à faire preuve d’une sauvagerie aussi…perturbante ? La vrai réponse, celle que je n’ai jamais dite c’est que je n’en sais rien, parce que ce n’est pas moi qui l’ai tuée. Ce n’est pas ma main qui tenait le tesson de bouteille mortel, pas moi qui me suis acharnée jusqu'à ce que la colonne vertébrale paraisse au milieu d’un amas sanglant. La vérité c’est que je n’en aurais jamais été capable, je ne pouvais pas faire ce qu’il fallait. Mais j’étais là, ce jour-là. Je l’ai vu. Dans un sens, puisque je n’ai rien fais pour l’empêcher, je suis aussi coupable que si c’était mon désespoir qui avait agit. Je l’ai regarder crever, cet homme qui m’avait faîte, et j’ai reçu les éclaboussures de son sang, partout sur mes vêtements déjà souillés d’immondices.

Mais en réalité, aucune des personnes qui m’ont posée la question ne voulait vraiment savoir. Derrière les sourires apitoyés, au-delà des injures et des menaces, ils s’en foutaient tous. Je voyais sur leur visage qu’il y en avait eus des dizaines avant moi, ces gamines que l’horreur transforme en bêtes à face humaine, et je voyais aussi qu’il y en aurait encore après. Je n’étais qu’une erreur du système parmi une multitude et peut importait ce qui m’avais conduite ici, peut importait qui j’étais. Je ne valais guère plus qu’un numéro sur un dossier bien mince et quelques heures de travail expédiées. Si je leur avais été semblable, rien qu’un peu, peut-être se seraient-ils sentis concernés par mon sort. Mais j’étais trop différente, la vie m’avait cassée et je n’avais que des morceaux brisés et épars à présenter. C’était facile de voir que j’avais souffert, il suffisait de regarder mon visage. Mais les gens ne me regardent pas, je n’existe pas, je n’ai aucune importance.

Et cette histoire que personne ne se souciait de connaître, il n’y as qu’a moi que je peux la raconter, même si je n’ai pas besoin de cela, mes souvenirs sont, tout simplement. Ils hantent chacun de mes souffle, s’inscrivent dans le moindre reflet, de jour comme de nuit je vois se rejouer les scènes pathétiques de ma vie.

…

« shhhhh…ne bouge pas, n’essaye même pas…reste sage, hein mon petit ange ? Reste sage et je ne ferais pas mal à maman… »

Je tremble tellement que mon corps se tétanise et que j’ai l’impression d’oublier comment respirer, ma poitrine me brûle atrocement de cet air que je n’ose expirer. Si je pouvais je continuerais ainsi jusqu’à ce que l’obscurité vienne me prendre et que je ne puisse pas sentir ce qu’il me fait. Il a déchiré mon T-shirt pour exposer le tableau de ses cruautés, et ce n‘est pas quelques coups de cannes ou de ceinture que je risque cette fois. Mon esprit hurle et voudrait cesser d’exister, il voudrait m’abandonner à l’état de loque humaine. Le liquide frais et odorant glisse sur la peau de mon dos, il n’y en a pas beaucoup, à peine une poignée. J’ai l’impression qu’un océan vient de m’engloutir. Un couinement aigu m’échappe et mes doigts se crispent convulsivement, trouvant un morceau de charpie qu’ils agrippent avec désespoir. Je voudrais croire qu’il ne feras pas cela, mais je sais qu’il jouis déjà des hurlements que je ne pourrais retenir. Je le sent dans son haleine froide qui viens caresser mon oreille :

« Sois bien sage, et peut-être que maman dormiras tranquillement ce soir… »

Il exulte. Une faible émanation de soufre, un craquement…et le monde n’est plus que flammes et douleurs. Plus de mots, plus de pensées, plus de suppliques, mais un cri ininterrompu qui m’arrache la gorge, qui détruit un autre morceau de ma raison…qui est mon commencement et ma fin. Mon univers résumé en un cri de détresse terrifiant. Mon dos n’est plus qu’enfer, et je voudrais mourir, milles fois, dix milles fois, j’implorerais la fin de cette agonie sans nom. Mon esprit se brise, acculé il cherche un endroit ou se réfugier, mais il n’y qu’une infinité de nuances de cauchemars. J’entends une voix crier, une voix qui n’est pas moi, qui n’est pas la douleur et dont le sens n’appartient pas à mon calvaire. Je sens quelque chose sur mon dos, un changement. Peu importe. La folie m’emporte, charmée par ces plaintes assourdissantes qui ne cessent pas un instant de m’échapper. Les ténèbres recouvrent lentement le monde, et je cesse de me sentir bruler vive.
…



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Bel avatar =p Bon courage pour ton histoire miss ♥
(bouh la vilaine qui n'as même pas utilisée ma fiche codée! xD)

Je suis arrivé après la création du forum et j'avoue ne pas avoir parlé de ça avec la fondatrice ^^' Je dirais que c'est à toi de voir si tu veux faire parler le personnage de l'autre, mais personnellement je te le déconseille fortement ça peu vraiment bloquer l'autre joueur. Donc si veux le faire je te suggère de le faire avec l'accord de ton partenaire ♥

Là aussi je dirais que c'est une question d'organisation, certains membres ont besoin de suivre une chronologie vraiment chronométré alors que d'autre peuvent faire plusieurs sujet sans se perdre dans la chronologie et sans tout embrouiller. Fait comme tu le sent ♥ Et non tu n'est pas obligée de noter où tu te rend ensuite, là aussi c'est une question d'habitude du joueur ^^Donc tu peux avoir plusieurs sujet si tu ne te perd pas dans la chronologie ♥

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