Une prison pas comme les autres ... Quel que soit votre crime, vous le paierez.
 
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 "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?"

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Neil Cian
L1233 - Tueur en série
Neil Cian

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MessageSujet: "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?"   "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?" Icon_minitimeMer 25 Déc - 12:35

- On est presque arrivé ?
- Ferme ta gueule.

Ah, enfin, l'un des deux flics daigne me répondre ! Au bout d'un quart d'heure, et bien ils sont motivés. Je commençais à me gaver moi-même à force de répéter la même chose.
Mes mains me font mal, ils ont bien trop serrés les menottes, et mon nez me gratte. C'est insupportable. La fourgonnette est sombre, glaciale, et l'espèce de rebord sur lequel je suis assis, inconfortable. Le voyage fût long et éprouvant, il a fallut me faire prendre l'avion pour partir de France et arriver aux Etats-Unis, et même s'ils m'avaient administré une dose de calmant, je la sentais bien, la distance que l'on parcourait. Et en plus de ça on ne peut pas dire qu'ils aient été dressés pour soigner la clientèle.

Le procès fût court. Une évasion, ça n'est jamais très bien vu. En plus de ces homicides bien entendu, que le Juge a pris soin de me rappeler chaque détail de l'état des corps. À voir tout leurs visages graves, certaines mines horrifiées, j'avais un mal fou à me retenir de pouffer. Mais ce n'était pas vraiment drôle, en réalité je me sens plutôt mal de m'être fait choper comme un débutant. En même temps, à mon âge, il y a encore beaucoup à apprendre.
Néanmoins, j'ai joué la carte du mec chiant et pas raisonnable du tout. Jusqu'au bout, j'ai nié les faits, sans pouvoir argumenter. Autant dire que cela ne servait à rien, mais c'était pour la forme, et le Juge voulait absolument connaître les raisons de mes actes. Il ne les saura jamais.

- Jamais ! M'exclamai-je à haute voix.

Les deux flics sursautent comme jamais. L'un réagit en dégainant son flingue et en le plaquant sur ma tempe. Ils ont peur. C'est assez drôle, eux, deux mastodontes armés jusqu'aux dents, en position de supériorité, effrayé par un gamin de dix-huit ans d'à peine un mètre soixante-quinze. Je joue avec la mort, je le sais bien, ils sont parfaitement autorisés à me tirer dessus si je deviens dangereux.

« En vrai, tu pourrais les tuer, là, de suite. »


Non, chut. Laisse-moi un peu, toi. Tu m'avais lâché jusqu'à maintenant, continue au moins jusqu'à l'arrivée, que les gens pensent que je suis normal. J'ai assez de problèmes comme ça. Je sais que je pourrai les tuer, ce serait tellement simple. Risqué, mais simple, et tellement jouissif.

« Ouuui … Tu n'es pas attaché à ton siège. Tu saute d'un bond sur le mec de gauche, tu glisse derrière lui en protection. L'autre flippera tellement qu'il tirera sur son pote. Puis tu balance le corps sur l'autre et ... »

Stop ! Je ne veux rien savoir !
Je détourne la tête de ce personnage encombrant et plante mon regard dans l'un des deux mecs, le fixe ainsi pendant de longues minutes, un sourire planté sur mes lèvres. Il ne réagit pas et garde sa tête bien droite, ses yeux contemplant le mur de la fourgonnette. Je sais qu'il sens mon regard, je sais qu'il n'est pas à l'aise. Je sais qu'il rêverait de m'en retourner une, et je n'attends que cela. Ce ne serait qu'une excuse pour l'attaquer en retour.

- A quoi ça ressemble, à DearDeath ? Demandai-je innocemment, perturbant le silence de plomb.
- Tu le sauras bien assez tôt, réplique l'autre flic en croisant les bras.

Croiser les bras. J'aimerai bien en faire de même, j'ai d'horribles crampes dans les épaules, et les ecchymoses que m'ont causé les potes militaires de ma dernière victime sont assez douloureux.
Je lâche un long soupir, profondément ennuyé.

- DisneyLand ?

Ils se tournent vers moi comme un seul homme. J'essaie d'adopter une positon nonchalante, mais ayant les mains et les pieds liés, ce n'est pas ce qu'il y a de plus simple.

- En fait, on va à DisneyLand, c'est ça ? J'ai toujours rêvé d'y aller, mais mes parents n'étaient pas d'accord. Pourtant, ce n'est pas la tune qui manquait, mais bon, ils voulaient que je me concentre sur mes études, ce qui est plutôt stupide étant donné que j'étais le premier de ma classe alors que je n'en branlais pas une. Surprenant, pour un mec comme moi, non ? C'est vrai que je n'ai pas une tête d'intello, j'avoue. Les gens me voient plus dans les rues, à fumer des pétards et me souler la gueule. Ok, ça m'arrive, mais là n'est pas la question, on est d'accord. On parlait de quoi déjà ?

Ils froncent les sourcils. J'ai réussi à les embrouiller, cela m'arrache un rire niai.

- C'est bien dommage que je me retrouve parmi vous, les gars. Non pas que je ne vous apprécie pas, au contraire, vous êtes sympathiques et j'adore votre humour. Mais j'avais envie de faire pleins de choses de ma vie, pleins d'ambitions, de rêves, tout ça tout ça, quoi.
- Massacrer des innocents, sacré ambition, en effet.

Du mépris est parfaitement décelable dans sa voix. Je réprime un sourire de satisfaction.

- Je parlais du taf. Vous saviez qu'avant de m'arrêter, je faisais des études d'ingénieur en informatique ? Vous avez vu ce que vous êtes en train de faire d'un jeune homme prometteur comme moi ? Au trou ! C'est injuste, tout ça s'avère être immonde, oui messieurs, immonde, et je pèse mes mots ! Il est beau le monde, de nos jours. Il suffit que l'on face une petite bêtise, et on nous envoie dans la prison la plus moisie qui puisse exister ! Vous m'imaginer, moi, pauvre gamin, dans cette asile de fou ? Je vais me sentir terriblement seul ! J'en ai la larme à l'oeil.

L'un des flics a un tic d'énervement et s'adresse à son collègue :

- Fais-le taire, bordel. Il est en train de me faire péter un câble.

C'est justement le but ma caille. Son pote avoue qu'il préfère lorsqu'ils ramènent des prisonniers qui ne disent rien, même si le trajet paraît plus long. Comme le dernier arrivé, Akemi Akizumi, qui était resté muet comme une carpe du début à la fin.
Akemi Akizumi. Je garde son nom dans un coin de ma mémoire. Peu importe qui il est, si je le rencontre, je me ferai une joie de papoter un peu avec lui et voir jusqu'où il peut aller.

Un coup de frein parfaitement violent me fait voler à travers la fourgonnette. Je me tape contre le siège du conducteur. Les deux flics n’esquissent même pas un sourire et m'attrapent brutalement, chacun par un bras et me font descendre sans relâcher leur étreinte.

Les grilles sont imposantes, elles doivent bien faire cinq mètres de hauts, et sont terminées par des fils barbelés. Les murs l'encadrant sont tout autant menaçants, et je balaie alors mon idée d'escalader pour m'évader. J'ai beau grimper comme un singe, j'ai bien le temps de me faire attraper avant d'atteindre l'autre côté, et me faire empaler par ce fil barbelé n'est pas dans mes objectifs.
D'autant plus que des gardes sont placés tout les vingt mètres autour du camp, droits, tellement droits et immobiles que l'on pourrait croire à des statues.

- Tiens c'est marrant ils me font penser aux soldats de la Reine devant le Buckingam Palace, remarquai-je.
- Tais-toi et avance.

De toute façon mes pieds sont à cinq centimètres du sol.
Ils me jettent dans la cour. Je m'écroule sur le ventre. Décidément je vais m'en prendre des chutes ici. Je me redresse péniblement, et reste scotché par la vue de la prison. C'est simple, ça dépasse tout ce que j'ai pu m'imaginer. Sombre, immense, menaçante sont les mots qui l'a décriraient le mieux. Les flics doivent se délecter de me voir enfin muet.
Pour combler le vide, je pousse un sifflement admiratif.
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Ombrage Sadwood
O3548 - Surveillante
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Ombrage Sadwood

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MessageSujet: Re: "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?"   "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?" Icon_minitimeJeu 26 Déc - 21:30

Toute la nuit, j'avais repensé à l'agression commise sur ma personne du détenu D5431 .Depuis plusieurs jours, je faisais tout pour l'éviter. J'échangeai mon travail contre d'autre, ce qui, habituellement, n'est pas mon genre. Ne plus voir... Enfin pour le moment. À chaque pensée pour lui, mon épaule me tiraillait en souvenir de la lame de ce dernier, cette blessure était d'ailleurs dans un triste état. Enfin, ça cicatrisera un jour où l'autre. Quand j'appris que je devais l'escorter chez la psychologue, Ayame Shizuka, ma coloc', je fis tout mon possible pour me dérober. Je ne voulais pas le revoir. Pas maintenant. Mon plan n'était pas prêt. Ma vengeance n'était pas complète. Son regard froid... Et hautain, des frissons me parcouraient encore la colonne rien que dit penser.

C'est comme ça que je me retrouvai à accueillir un énième détenu. Enfin, je préférais ça que de le revoir. J'apprécie particulièrement Ayame, mais... Je ne suis pas capable de l'aider. Je pris pour qu'il ne lui arrive rien. Sinon, il payerait. Deux fois plus. Un gardien avait accepté d'échanger mon boulot contre le siens après de multiple supplication et tentations.

"Cian Niel, Americain/japonais, 18 ans et Tueur en série" Que trouvait-il a tuer ? Pourquoi prenait-il du plaisir à tuer ? Il faudra que je lui pose la question un de ces jours. Car je suis aussi dans le même cas. Accusé de plusieurs séries de crimes. Mais je ne m'en souviens pas. Rien, il ne reste rien. Et puis, je ne suis même pas sur que ce soit moi qui ai commis tous ces meurtres. Enfin... Là n'est pas la question. L'heure...Quelle heure est-il? ... Je ferais peut-être mieux d'y aller. Détours...Et encore détours. Je ne voulais pas le croisé si jamais il sortait de son rendez-vous plus tôt que prévus.

Il faisait chaud pour un jour d'hiver, mais le vent froid ne laisser pas l'opportunité de se prélasser aux rayons du soleil. Je me plaçai dans l'ombre de la porte, à l'abri du vent. Peu de prisonniers restent dehors à cette époque de l'année. Les petites parcelles de terre étaient boueuses et le sol était sauf recouvert d'eau ou de gel, ce qui rend le tout glissant. Après le froid ne dérangeais personne. Dehors, il faisait froid et dedans, il faisait froid. À force de vivre dans ses conditions, on s'y habitue. Ce qui gêner la plupart des criminels, c'était cette porte. Personne ne pouvait la franchir et la voir, près de vous, était une souffrance, un dégout alors que vous pouvais vous échappé. Je comprenais leur ressentis. Malgré le fait que mon statut soit passé de détenue à gardienne. Je garde toujours cette amertume de ne pouvoir profiter des plaisirs que ce monde peut offrir, de pouvoir vivre autre vie que celle que j'ai, malgré le fait que ce monde soit pourri jusqu'à la source. Ce ne sont pas les personnes emprisonnées les pires, ce sont celle qui martyrise ces personnes. Qui les torture, sous prétexte qu'ils ont commis un délit.

Un bruit de moteur me fit sortir de mes pensées. À les voilà. Ces flics ! Toujours autant de délicatesse. Ils soulevaient l'homme à 5 centimètres du sol, lui demandant de marcher plus vite. Toujours aussi cohérent aussi. Leur voix finir par me parvenir.

"Tiens, c'est marrant, ils me font penser aux soldats de la Reine devant le Buckingam Palace"

De quoi parle-t-il ? Les soldats de la Reine ?

"Tais-toi et avance. "

Toujours autant de répartis à ce que vois. Alala, celui-là à l'air d'être un comique. Je sens que l'équilibre de cette prison va être changé et que l'on va entendre beaucoup parler de lui. Les flics finirent par le balancer dans l'allée et satisfait de leur travail, ils repartirent dans leur fourgon en ferraille. Je ne crois pas qu'il met remarquer. Profitons de son admiration, pour le détailler et évaluer sa force. Grand et assez carré au milieu des épaules. Un peu comme le dernier que j'ai accueilli. Akemi Akizumi. Cian , autrement dit Lumière d'après son dossier, était juste moins féminin dans sa manière d'être. Le silence devait l'énerver, car pour le combler, il siffla. Ces cheveux étaient noir ébène et complètement décoiffés contrastant avec sa peau assez pâle, dans le même que la mienne. Ses yeux levaient au ciel était bleu ou noir... Mais avec d'étranges reflets rouges, peut-être le soleil, ou peut-être pas.

Je devrai peut-être sortir de l'ombre avant qu'il me fasse le coup du "je m'en vais". Enfin... Je n'ai pas vraiment le choix en faite.

"Et la lumière ! Ne reste pas là sans bouger ou tu deviendras une statue. Moi, c'est Ombrage Sadwood. Enfin appelle moi comme tu veux, vu que tu seras surement comme les autres. Suis-moi, je dois te présenter le pénitencier..même si ça sert pas à grand-chose"
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?"   "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?" Icon_minitimeVen 27 Déc - 1:01

Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas DisneyLand. Aucune couleur, tout est morne, tout est défoncé. Enfin, si on passe outre le surblindage des portes, des murs et des … Attends. Non les vitres ne m'ont pas l'air tellement solides. Mais avec des barreaux aux fenêtres, il n'y a aucun intérêt. Impossible donc de s'évader en passant par l'une d'elle, ou alors il faudrait faire fondre un ou plusieurs barreaux, ce qui serait envisageable si j'arrive à me dégoter le matos nécessaire.
Je coche mentalement mes idées en fonction de leurs possibilités de réalisation. C'est bien beau d'être en prison, mais si je dois y passer vingt ans de ma vie, je préfère essayer de me tirer, quitte à gagner une peine plus longue encore si je me fais choper. On est des fous, ou on l'est pas après tout.

- Eh la Lumière ! Ne reste pas là sans bouger, ou tu deviendras une statue.

On me parle ? Je me tourne et me retrouve nez à nez avec une jeune brunette qui me regarde fixement. Donc oui, on me parle, en anglais, en plus. Sympa, le surnom, d'ailleurs. Je me plaque un sourire sur les lèvres, et prend bien le temps de la détailler : cheveux lisses et bruns, je ne suis pas surpris en remarquant quelques mèches colorées. Après tout, les prisonniers ont tous une style particulier. Enfin, je suppose, dans mon ancienne prison, il y avait de tout. Le visage de mon interlocutrice est à moitié camouflé par une longue mèche, couvrant entièrement son œil gauche.
Pas très grande, je dois faire sa taille à quelque centimètre prêt. Elle n'a pas l'air non plus très épaisse, mais difficile à savoir à travers son gros pull.
Je finis ma longue contemplation en plantant mon regard dans son seul œil visible, un grand orbe bleu où ne transparaît aucune émotion.

- Moi, c'est Ombrage Sadwood. Enfin, appelle-moi comme tu veux, vu que tu seras sûrement comme les autres.

D'accord, donc je ne comprends rien à ce qu'elle me raconte, pourtant l'anglais est ma langue maternelle. Je ne vois pas pourquoi je l’appellerais autrement, en fait, je ne vois pas pourquoi je l’appellerais tout court. J'ai bien d'autres chats à fouetter plutôt que de m'occuper d'une demoiselle aux allures d'oiseau rare.
Je joue avec mes chaînes, sans cesser de la fixer. Une lueur passe à travers sa prunelle bleue. De la fumée s'échappe de ses narines à chacune de ses respirations. C'est vrai qu'il caille un peu, ici. Il faisait plus chaud que ça, en France. D'ailleurs, je ne sais même pas où nous sommes exactement, ni quelle heure il est. Non pas que cela me dérange, mais c'est plutôt perturbant, je ne sais pas si nous sommes plus proche du déjeuner que du dîner. Je commence à avoir faim.
La dénommée Ombrage penche légèrement la tête sur le côté, attendant une réponse de ma part. Je pourrai lui dire pleins de chose à la fois, de la banalité la plus futile à la connerie la plus inappropriée. Mon sourire s'étire en pensant à tout ce que je pourrai répondre, mais je demeure muet, attendant une autre réaction de sa part, juste pour savoir à quel genre de personne j'ai affaire. Une personne plutôt perdue mentalement, à première vue. Une personne facile à briser, aussi, j'imagine.  
Finalement, elle fait quelques pas dans ma direction et me passe sous le nez :

- Suis-moi, je dois te présenter le pénitencier. Même si ça ne sert pas à grand chose.

C'est marrant, elle ne m'a même pas dit une dizaine de phrase qu'elle s'est déjà contredite deux fois. Elle se présente, mais ça n'a pas d'importance, et maintenant, ça ne sert à rien. Peu sûr d'elle, la madame ?
Je ne bouge pas d'un pouce, car de toute manière les menottes à mes chevilles m'empêche de faire un pas. Un coup d'oeil aux quelques détenus se trouvant dans la cour m'indiquent qu'ils ne sont pas enchaînés.  
La brunette lâche un soupir et croise ses bras sur sa poitrine, la mine renfrognée :

- C'est quand tu veux, lance-t-elle froidement.
- Vous êtes l'hôtesse d’accueil, c'est ça ? Demandai-je. Fraîche, souriante et enjouée, comme dans les hôtels de luxe ? Je suis content d'être ici, c'est cosy. La déco est vraiment très sympa. Hâte de voir le mobilier. Et la chambre, comment est-elle ? Y'a la télé, au moins ? Je vous préviens, j'ai mes petites habitudes : je me lève à neuf heures, et il me faut trois croissants et un café chaud au moins, sinon je dors toute la journée. Des croissants français, de préférence. Vous en avez déjà goûté ? Ils sont ex-quis, et le mot est faible. Rien à voir avec les trucs vendus en Amérique. Vous êtes déjà allé en France ? C'est très joli, même si la vie y est un peu cher.

Je m'arrête et reprend mon souffle. Son visage s'est quelque peu déridé, et je constate avec satisfaction qu'elle a bien du mal à me suivre. À vrai dire, je serais incapable de dire de quoi je parlais au départ, mais c'est un peu le principe de la chose.
Pour dire vrai, je ne vois pas vraiment l'utilité de me faire visiter les lieux, et les prisons font rarement ça. En général, on arrive, on te fous deux trois baffes ou on te balance des répliques cinglantes à la face, et on te jette dans une chambre après t'avoir fais faire pleins de test médicaux. Quoique, j'y ai eu droit avant de partir de France, et c'était plutôt amusant d'ailleurs. C'était une jeune infirmière, totalement stressée à l'idée de s'occuper d'un mec comme moi. Je lançais quelques vannes pour la rassurer, mais ça faisais l'effet inverse. Résultat : paniquée, elle m'a m'y deux fois trop de doses de calmants, et en cinq secondes à peine je me suis éclaté contre la table en métal, assommé.

- Bon, on le visite, cet hôtel ? M'exclamai-je finalement.
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Clay William E. Allesbury
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MessageSujet: Re: "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?"   "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?" Icon_minitimeVen 27 Déc - 2:13

Cela faisait un certain temps que je n'avais respiré l'air frais de l'extérieur. Il semblait que les gardiens n'ait que moyennement confiance en ma personne. Cela m'était d'ailleurs parfaitement égal. Je n'avais pas à me soucier de l'esprit si peu évolué d'êtres inférieurs.
Je fis quelques pas, et la fraîcheur de l'air me rappela le vent qui soufflait au balcon de ma chambre. Mais cela, c'était quand je me trouvais encore au manoir Allesbury. Ce n'était aujourd'hui plus le cas, mais cela m'importait finalement assez peu. J'étais auprès de mon ombre, et ce seul fait suffisait à me combler.
Toutefois, je m'aperçus vite que je n'était pas seul. Certain détenus fumaient une cigarette. Je n'en avais pour ma part jamais fait l'expérience. Cela abîmerait mon corps si sublime, et je n'y tenais pas. Une quantité de rats était là, profitant de MES nuages qui recouvraient MON soleil. Si je n'avais pas été aussi généreux, je les aurait probablement châtié pour cet affront.
Mes pas m'amenèrent encore plus loin, et je remarquais le grillage qui séparait la cour de l'entrée. Évidemment. Il semblait que les deux tourelles, le poste d'observation et les miradors ne suffisaient pas à assurer la sécurité.

Une pensée envahissait mon esprit. L'air terrifié de ma possession lorsqu'elle avait comprit son erreur. J'avais presque pu sentir la peur qui se dégageait d'elle. Ilen serait de même pour cette délicate poupée quelconque rencontrée à la bibliothèque. Il en serait de même pour chacune des personnes que je déciderais de faire mienne. Que faisait-elle en cet instant ? Où se trouvait-elle ? Sa peau fine et ses membres musclés me revinrent en mémoire. Je me pris à penser qu'elle m'était assez semblable. Mais elle n'était pas ma jumelle, mon miroir, mon obsession.
Cette idée faisait naître une certaine impatience en moi.

Quand on parlait du loup, il sortait le plus souvent du bois. A travers le grillage, les mains enfoncée dans les poches de mon uniforme, j’aperçus les mèches de couleur vives. Elle se dirigeait vers l'entrée, un air renfrogné sur le visage.
Un nouvel arrivant ? Un nouveau candidat potentiel au poste de jouet de l'année … je me montrais ironique, à présent. Il fallait croire que la prison me réussissait magnifiquement bien. Je me dirigeais vers le grillage, nonchalamment.
Cette poupée perçeverait-elle mon regard ? Mon sourire impatient à l'idée de la rencontrer une nouvelle fois ? Je voulais revoir son sang rouler sur sa peau pâle comme la neige. Je voulais me repaître de la peur que je lirais dans ses yeux.

Elle se soumettrait à ma volonté, comme tous les autres.
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Ombrage Sadwood
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MessageSujet: Re: "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?"   "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?" Icon_minitimeVen 27 Déc - 23:30

Ça c'est sûr ! Il m'avait complètement perdu. De quoi me parlait-il ? J'avais au moins suivit le début de ce qu'il racontait. Moi hôtesse d'accueil ? Hahahahaha ! Non, j'étais juste une gardienne, mais... c'est vrai que vu toutes les arrivées que j'ai dû faire, je pourrais vraiment être comparé à une hôtesse d'accueil. Il a de l'humour, c'est évident...mais quel genre d'humour? Tuer des gens, c'est de l'humour ? Un petit rire m'échappa, remontant légèrement mon moral, qui était au plus bas. Je crois même qu'il s'était perdu lui-même à son air décousu.

"Bon, on le visite, cet hôtel ?"

Visiter, ok. Un hôtel ? S'il le prenait comme ça, ce n'est pas plus mal. Il avait comme l'air du genre de détenus à tenter des évasions les plus ou moins impensables. Il avait l'air de profiter de la vie, une vie qui venait comme elle voulait. Il avait dû découvrir le meurtre, le fait de prendre la vie d'un être vivant au hasard et ça lui a surement plus, donc il a recommençait. Je pense qu'il ne faut pas aller chercher plus loin. Sa façon de se tenir, sa manière de parler, comment il est, tous simplement. Pourquoi je pense tout ça... Je ne suis pas psychologue ! Ayame trouvera pourquoi il tue plus facilement que moi. Oublie tout ce que tu viens de penser Ombrage...si ça se faut, ce n'est même pas vrai.

"Pourquoi tu tues ? Qu'est-ce que tu trouves de plaisant dans le meurtre ?"

Je me mis en route, vérifiant qu'il me suivait. Je voulais savoir certain truc, et je suis sur qu'il pourrait m'apporter des réponses. Et si jamais, il ne me répondait pas, j'insisterais, ou pas.

"Je risque surement de te poser beaucoup de questions. Mais j'apprécie ta manière d'être. Tu es...moins froid que d'autre. Tu sembles avoir..un humour particulier et vision de la vie intéressante"

Je dois surement le souler avec toutes mes questions inintéressantes. Et puis, pourquoi je lui raconte tous ça moi ? Pourquoi je lui fais confiance aussi vite ? Surement que son attitude joue beaucoup. Il n'a pas le profil des tueurs en séries classiques, il est...différent, social. Je voudrais comprendre. Il m'intrigue, au plus au point. Et puis...j'aimerais apprendre plus de mon passé. Ai-je vraiment tué ? Et si oui, pourquoi et comment ? Tant de questions, qui restent sans réponse pour ma mémoire effacée.

"Pour info, je ne suis pas hôtesse d'accueil mais gardienne. Enfin, une gardienne condamnée pour plusieurs meurtres qu'elle a oubliés. Je suis amnésique."

Pourquoi je lui raconte ma vie ? Ça n'a aucun intérêt, pour lui, comme pour moi. Je me retournai vers lui. Une dernière question...juste une. Celle qui me bruler les lèvres depuis des jours et de mois. Depuis ma condamnation. E gros, depuis que ma vie a commencé.

"Cela fait quoi d'être libre ?"

Le portail se referma et les gardes reprirent leur place de surveillance. Une barrière infranchissable. Mes yeux glissèrent vers ses mains encore menottées. Ce n'était surement pas agréable et puis..et puis merde! Je sortis la clé de ma poche. Je suis censé le détacher en cellule, mais tant pis. Je pris ses mains.. Elles étaient gelées, et j'y détachai les bracelets de fer bien trop serré.

"Une cloche sonne chaque horaire. Les détenus se lèvent à 7h30, mangent à 12h30 et le dernier repas est à 19h30. À 22h30, on ferme les grilles et tous les détenus sont censés être dans leur cellule. Tu auras un premier rendez-vous avec la psychologue peu après ton arrivé."

Un regard. Une sensation. Immonde, perfide, horrifique. Allesbury... Mon regard tourna vers le détenu s'approchant du grillage. Je finis par me tournais complètement vers lui, en cachant bien ma blessure a moitié infecter. Mon cœur battait fort, des frissons me parcouraient la colonne vertébrale et ma haine revenait. C'est trop tôt..beaucoup trop tôt. Ma vengeance n'était pas prête, pas pour le moment. Que faire ? Comment réagir ? Je ne sais pas..je ne sais plus... J'avais simplement envie de le tuer. De voir son sang coulait...Mais ma blessure se souvenait de la douleur qu'il m'avait infligée et mon sang bouillait à travers mes veines. Tu vas mourir Clay....mais pas pour le moment. Actuellement va-t-en.

"Qu'est-ce que tu veux...Allesbury?"
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?"   "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?" Icon_minitimeSam 28 Déc - 12:40

- Pourquoi tu tue ? Qu'est-ce que tu trouve de plaisant dans la mort ?

Hum. Ce n'est pas exactement la réponse à laquelle je m'attendais. On m'a déjà posé cette question, plutôt deux fois qu'une. Les gens n'ont tout simplement pas l'air de comprendre mon état d'esprit, ils me voient comme un rejet de la société, comme de la vermine qui apporterait la peste et qu'il faut enfermer dans une salle lugubre. Bonheur à eux, c'est finalement ce qu'il m'arrive, et Paris a dû être plus que soulagé en apprenant que le tueur aux couteaux avait été arrêté.

- La traque, plus que l'acte en lui-même. Tu sais, lorsque que tu suis ta victime, que tu apprends qui elle est, qui elle fréquente, ses passions et ses envies. L'instant où tu te rends compte qu'elle n'est rien d'autre qu'un pion dans notre société, qu'elle se contente de vivre sa petite vie pathétique et sans importance. Je peux te dire qu'après cela, on se rend vite compte que tuer n'est pas grave, et est au contraire un acte jouissif et euphorisant. Quand je me jette sur eux, là, je peux te dire qu'ils sont vivants, à ce débattre avec l'énergie du désespoir, à hurler tout ce qu'ils peuvent. Lorsqu'ils voient leur propre sang couler, qu'ils savent que la mort les attend. Tout ça, tout ça, quoi.

Je reste attentif à chacune de ses réactions. Pour l'instant, je suis resté soft dans ma réponse. Ombrage semble réellement curieuse, et en réalité, je crois qu'elle ne se rend pas spécialement compte de ce que peut impliquer tant de questions à un type comme moi. « Si je te le disais, je devrais te tuer ». Nous n'en sommes pas encore là, mais après tout, elle n'est pas grand chose d'autre qu'une autre potentielle victime, identique à celles que j'ai déjà tué.
Elle se met en marche, en baissant légèrement la tête :

- Je risque sûrement de te poser beaucoup de questions. Mais j'apprécie ta manière d'être. Tu es … moins froid que d'autres. Tu semble avoir … un humour particulier et vision de la vie intéressante.

À peine j'arrive et déjà des compliments ? Moi qui m'attendais à être fouetté et battu à mort, j'avoue que c'est plutôt surprenant.
Je n'ai jamais réellement apprécié les questions, et les gens trop curieux. La dernière personne à avoir essayé de se pencher sur mon cas a fini troué de dizaine de coups de couteau. C'était une proie que je traquais depuis un moment, qui m'avait tapé la discute dans un bar. C'était un gay, et je devais lui plaire, apparemment. Il m'a ramené chez lui, et quand j'ai sorti mes lames, il a compris, et a commencé à me poser pleins de questions. J'aurai préféré plus m'amuser avec lui, mais il m'avait forcé, ce con.

- Pour info, dit-elle, je ne suis pas hôtesse d'accueil, mais gardienne.

Non, sans déconner ?

- Enfin, une gardienne condamnée pour plusieurs meurtres qu'elle a oublié. Je suis amnésique.


Ouais. Binh je m'en tape. Si j'ai envie d'en savoir plus sur elle, je lui pose des questions, j'ai pas besoin de l'entendre se plaindre. Moi aussi, ma mémoire me joue parfois des tours.
Elle pourrait être ta prochaine victime, Neil. Si en plus de cela elle a des antécédents meurtriers, c'est qu'elle est capable de se défendre, comme tu les aime.
Elle pourrait, certes. Mais ce serait bien trop simple. J'aime chercher moi-même des informations sur mes proies, si on me déblatère tout d'un seul coup, ce serait comme gâcher le suspens d'un bon film. Ignoble. Ça me rappel quand j'étais encore avec mon frère, on regardait Matrix, et il m'a tout raconté au fur et à mesure. J'ai bien cru que j'allais le tuer, ce jour-là.
Ombrage s'arrête net. Je lui rentre dedans.

- Cela fait quoi d'être libre ? S'enquit-elle.

Les grandes portes grincent derrière moi. Libre ? Est-ce cela qu'elle appelle la liberté ? Pense-t-elle vraiment que je vais me sentir libre, pendant les vingt ans de taule qui m'attendent ?

- Cela fait quoi d'être enfermé dans un passé que tu ne connais même pas ?

Pour toute réponse, elle me prit les mains et retire mes menottes. Enfin ! Je ressens l'envie de masser mes poignets endoloris, mais je résiste.

- Une cloche sonne chaque horaire, m'explique-t-elle après un silence. Les détenus se lèvent à 7h30, mangent à 12h30 et le dernier repas est à 19h30. À 22h30, on ferme les grilles et tous les détenus sont censés être dans leur cellule.

Je fais une petite grimace :

- Oui, mais non. Il n'y a pas de goûter ? Je mange toujours en milieu d'aprem. En fait, je mange quand je veux, et tout le temps. Je risque d'avoir faim toute la journée. Et puis, il me faut un bon film avant de dormir, n'importe lequel, je prend tout. Ou alors, si je peux jouer à la console, ça va aussi, je ne suis pas chiant. Oh, d'ailleurs, vous avez Assassin's Creed ? Le dernier qui est sorti ? Je voulais l'acheter, mais je n'ai pas eu le temps, et j'adore ce jeu.

Elle me jette un regard blasé :

- Tu auras un premier rendez-vous avec la psychologue peu après ton arrivé.

Je rigole. Elle me prend vraiment pour un taré. J'ai hâte de rencontrer cette psychologue.
L'oeil d'Ombrage fixe quelque chose derrière moi, et son visage semble se décomposer. De blanche, elle est passée à totalement blême, et pendant un millième de seconde, j'ai cru qu'elle allait tomber dans les pommes. Ça aurait été drôle.
Je fais volte-face pour découvrir le sujet de son malaise. Un homme aux cheveux longs se tient là, un sourire satisfait planté sur ses lèvres. Il n'est pas très imposant, si je me tenais droit, je devrais faire à peu prêt sa taille. Je jette un coup d'oeil à sa chemise de prisonnier : « D5431 ».
La voix d'Ombrage s'élève, quelque peu tremblotante :

- Qu'est-ce que tu veux … Allesbury ?
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MessageSujet: Re: "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?"   "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?" Icon_minitimeSam 28 Déc - 19:13

Son unique œil se tourna vers moi. Admirais-tu ma perfection ? Ta soudaine pâleur était à elle seule un magnifique cadeau, my doll. T'effrayais-je ? Ce ne serait alors que pure sagesse de ta part.
Elle s'approchait. Voyez-vous cela. Lui étais-je déjà devenu si indispensable ?

Et elle me parla. Je n'en écoutait pas un traître mot. Elle n'était qu'une larve grotesque grouillant parmi les immondices de la vermine de cette prison. Je lui était mille fois supérieure. Mais non, à la réflexion. Ma supériorité n'était pas chiffrable. Elle était acquise, purement, simplement, voilà tout.
Si je le désirais, j'aurais pu la saigner sur le champs. Planter mon couteau dans son cou et sentir la peau se détacher du reste du corps. Sentir ses muscles se détendre et voir son visage se contracter de douleur. Son sang arrosant le tout d'un subtil mélange suave, imprégnant mes mains si parfaites.
Mais la horde de vermine qui grouillait dans cette cour serait alors jalouse de ma puissance. Elles voudraient sans aucun doute me prendre ma proie. Après tout, qui ignorait encore qu’elle avait été graciée à la seule condition de devenir gardienne en ces lieux ? Certains le ressentaient comme une trahison.
Ma perfection se plaçait bien au-delà de tout cela.

Elle me tutoyais. De surcroit, elle me parlait.
So, my dear doll ? Où étaient donc passées tes agréables manières ? Croyais-tu que ta haine m'étais camouflée ? Regard condescendant. Tu ne pouvais rien contre un Dieu.
Je secouais lentement la tête, un sourire étirant mes lèvres au dessin parfait. La chasse allait enfin commencer. La gazelle allait mettre à courir, je le savais. Mon intuition ne pouvait pas me tromper.
Petite chose ... Tu te posais encore cette question futile ?

« Aurais-tu souffert de ma disparition, dear dolly ? Tu devrais faire soigner cette agréable plaie. Je m'en voudrais d'avoir cassé un jouet neuf. »

A ses côtés, le détenu restait silencieux. Toutefois, il me dévisageait. Pour qui se prenait-il ? Il aurait du baisser les yeux et balayer le sourire de son visage de vermisseau. Mais je m'occuperait de ces subtils détails en temps et en heure. La poupée aux cheveux noirs était actuellement ma priorité.
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MessageSujet: Re: "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?"   "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?" Icon_minitimeSam 28 Déc - 23:43

[Clay, j'ai un peu jouer ton personnage à un moment car je pense que c'est comme ça que tu l'aurais fait réagir, si ça ne te convient pas, dit le moi, je changerais. Voili ^^]

Il était là. Encore. Toujours le même. Un regard froid, une attitude malsaine. Et une voix... menaçante. J"oubliais le détenu qui m'accompagnait. Seul comptait lui, moi et ma vengeance. Tant pis si elle n'était pas prête, je voulais le blesser. Lui rendre ses coups, ce qu'il m'a fait subir. Ce ne sera pas comme à la bibliothèque, j'ai une arme, même deux. Un couteau, un flingue. J'avais réussi à m'en procurer ses derniers jours, en pensant à ce jour futur où je te tuerais. Tu mourras Allesbury, dans ses souffrances que tu n'oses toi-même imaginer.

"Aurais-tu souffert de ma disparition, dear dolly ? Tu devrais faire soigner cette agréable plaie. Je m'en voudrais d'avoir cassé un jouet neuf"

Sa voix m'était insupportable, son sourire encore plus. Tu vas crever sale chien. On ne pourrait même pas te comparer à un animal, ils sont beaucoup plus nobles que toi. Tu as marqué Ayame, comme un animal de troupeau que l'on tue pour leurs viandes. Tais-toi, vermine ! Va t-en ! J'en ai plus qu'assez d'attendre ! Tu vas mourir.

Ma haine me poussait à aller à sa rencontre. Ma haine me déshonorer, me faisant agir à l'instinct. J'avais une soif de sang, de meurtre. Simplement prendre sa vie. Voir son corps inerte, encore tordu après des douleurs atroces et inhumaines. Je veux qu'il souffre, pour tout ce qu'il a commis. Je ne suis pas ton jouet Clay.

Pourtant malgré tant de haines, une once de peur restée comme même présente dans mon âme. J'avais de ce qu'il pouvait me faire. Je n'avais pas envie qu'il aille plus loin que cette simple plaie à mon épaule, que j'ai d'ailleurs aggravée toute seule, mais bon passons.

Efface-moi ce sourire, chien ! Et ma main partit tout seule vers son visage. Le "clac" provoqué par la rencontre de sa joue contre ma main, me le fit comprendre. J'avais remonté tout le grillage, ouvert la porte et m'étais précipitée vers lui pour une simple claque ? Tu es idiote Ombrage.

"Je ne suis pas ta doll Allesbury. Ne te méprends pas, tu n'es pas un dieu. Je vengerais Ayame pour ce que tu lui as fait subir, pour cette marque. Tu mourras et ce sera moi qui ferai couler le sang qui te tuera."

Ce que je venais de dire était insensé. Je ne pourrais pas le tuer. Pas toute seule. Pourtant, je voulais sa mort, même si je devais mourir. Je reculai vivement, me tenant hors de portée de ses coups. Plus grand que moi, plus fort que moi. Peut-être moins rapide ? Je sortis ma lame en signe de défense. Je ne me laisserais pas faire, chien.

Le tapage avait attiré l'attention de nombreux détenus. Je risquais ma vie, surtout que mon statut, ne m'accordait pas les grâces de pas mal d'entre eux.

Le détenu, Niel Cian, avait disparu de mon champ de vision. Je ne sais pas où il est allé. Peu importe, je le retrouverais plus tard. Un couteau sous la gorge, un flingue contre la tempe, sa colère face à mon geste. Tu réfléchis trop Ombrage. Pourquoi tu n'as pas réagi ? Mon œil unique se tournait vers les gardes. Hors de portée. Et puis pourquoi me porteraient-ils secourent ? Pour eux, comme pour les détenus, ils valaient mieux que je meurs. Je ne me laisserais pas faire ! Je ne serais pas ta chose.

"Va t'en !"

Je me dégageai et m'éloignai de lui. La douleur me transperçant l'épaule me prévenu que l'infection s'était réouverte. Merde ! Je ne te serais pas soumise, jamais. Je n'agissais que pour le tuer. Quitte à me blesser encore plus. Ma haine est trop forte. Je voudrais voire son sang couler, mais je ne suis pas en position de forces. Il a mes armes. Je suis dans le même état qu'a la bibliothèque. Sans arme. Mais une chose a changé, ma mentalité.

Tu dois mourir Allesbury Clay William Ernest. Même si cela me coutait la peine capitale. Car au Etats-Unis, la peine de mort court toujours.
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?"   "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?" Icon_minitimeDim 29 Déc - 15:33

Le retournement de situation est tel qu'il m'a fallu un instant avant de comprendre. Un détenu cherche explicitement Ombrage, et en fait, il m'a l'air d'être mentalement dérangé, ou complètement taré, ou les deux à la fois. Quelle est la différence, d'ailleurs ? D'ailleurs Ombrage n'a pas l'air plus net. Si les gardiens s'y mettent aussi, ça promet une ambiance de folie.

C'est bien ma veine, de me retrouver dans cet asile. Il est vrai qu'il sera beaucoup plus aisé pour moi de me fondre dans la masse et ainsi me faire oublier, mais ça reste tout de même dégradant.
Malgré tout, je reste un instant à leur côté, amusé de les voir se fritter de la sorte. D'autres détenus commencent à s'approcher, tous vêtu d'un ensemble gris ou orange délavé .
Je baisse les yeux vers mes vêtements. Un simple jean, un t-shirt et un gilet noir, même tenue que pour mon procès, car je n'ai pas eu l'occasion de me changer depuis hier. Autant dire que je suis parfaitement propre sur moi et que je n'ai absolument pas l'air d'un véritable criminel, au pire, d'un jeune qui ne semble pas rassurant, rien de plus. J'esquisse un sourire joyeux et me frais un chemin à travers la masse de détenus. Certains me bousculent au passage où m'insultent sympathiquement, et je prend un certain plaisir à les ignorer royalement. Un bruit de claque -une claque monumentale apparemment, je regrette de ne rien avoir vu- conclue ma rencontre avec Ombrage.

L'entrée n'est peut-être pas une bonne idée pour l'instant. Une porte anti-métal est encadrée de deux gardiens de deux mètres, et même si je ne possède aucune arme, ils me demanderons qui je suis, donc une carte d'identité. Le mensonge pourrait être de mise, même une bonne idée, mais avant cela il faut que je me reperd un peu dans les environs.
D'une démarche assurée et nonchalante, je fais le tour du bâtiment, les mains dans les poches. J'ai l'air d'un parfait visiteur qui n'aurait pas compris grand chose au but du lieu, à regarder autour de moi comme si je me trouvais dans un musée. J'espère juste avoir le temps de faire quelques repérages avant qu'un gardien, ou un détenu, ne soit trop intrigué par ma présence.

Donc, le bâtiment est liée au mur encerclant la prison du côté gauche de l'entrée. En m'approchant un peu, une odeur de nourriture de qualité douteuse me chatouille les narines. À travers une fenêtre encadrée de barreaux, un cuisiner s’affaire au fourneau, pendant qu'un autre passe une porte, menant sûrement à une salle de réserve.
Je dresse le plan de la prison dans ma tête, la bouche entrouverte, concentré dans mon observation.

- Alors le loupiot, on contemple le mur ?

Un homme d'une soixantaine d'années se tient derrière moi. Ses cheveux blancs et sa barbe naissante lui confère une allure de grand-père, et son visage souriant ne fait que confirmer ma comparaison. Un grand-père. Grand-père qui porte la tenue des détenus. Étrangement, sur lui, ça n'a pas du tout l'air d'être dans le même contexte. A0978, selon l'inscription sur sa poitrine.

- Tu n'as pas d'autre chose à faire de tes week-end plutôt que de visiter un endroit comme ici ?
- Je fais des études d'architectures, mentis-je. Pour un important devoir, je dois rendre un plan d'un lieu célèbre, et les élèves travaillant sur ce thème sont vivement conseillés de se rendre sur place, et comme je n'habite pas loin, je me suis dis que c'était le lieu idéal. On ne s'intéresse pas assez à ce genre d'endroits. Personnellement je trouve cela fascinant.

Il lâche un juron en allemand que je ne comprend pas.

- Et bien ! Je ne suis pas vraiment à la page. Ici, nous n'avons que très peu de nouvelle du monde extérieur. Nous sommes comme dans un autre Univers.
- Pourtant, vous touchez à tout, même en tant que prisonnier, non ?
- Bien sur ! Des activités nous sont proposées. En ce qui me concerne, j'ai choisi le jardinage.

Nous nous mettons automatiquement en marche pendant qu'il m'explique des choses concernant sa petite passion. Je n'en ai strictement rien à faire, mais ce personnage est sympathique, bien naïf, mais sympathique, et il peut m'apprendre des détails précieux.
Il me montre une petite cabane, à quelques mètres de là où nous étions. Fièrement, il sort une clé de sa poche en m'expliquant qu'il est l'un des seuls à avoir accès au matériel de jardinage.

- Vous utilisez de l'engrais ?

- Nous en avons de toutes sortes ! Ça paraît étonnant lorsque l'on voit l'état de la cour, mais j'essaie d'en prendre soin, ce qui n'est pas une mince affaire.

Je fais mine d'être intéressé, et il semble ravi de me raconter sa vie.
Un gardien s'approche de moi, et me demande sèchement ce que je fais ici. En deux mots, j'explique que je suis venu pour rendre visite à un ami et que je me renseignai simplement sur leur mode de vie en attendant l'heure des visites.
Pas convaincu, il rétorque que pour tout renseignement il faut s'adresser à l'accueil.

Le gardien me laisse à ces deux congénères, et ils me font passer la porte anti-métal, qui sonne. Et vas-y qu'on me tâte, et vas-y qu'on me fouille pour finalement se rendre compte qu'il s'agit du bouton de mon pantalon. L'un jette un regard à ma carte d'identité, mais il ne semble pas savoir la véritable raison de ma présence ici.

- Je suis venu voir un ami, répondis-je à la dame de l'accueil. Ça fait bien longtemps que je ne l'ai pas vu. Inculpé pour braquage de banque, je crois. Un type très sympa. Je regrette de ne pas avoir pu aller le voir plus tôt, mais j'étais trop pris dans mes études, et mes parents ne voulaient pas que je fréquente un criminel.
- Son nom ?
- Marcus DiMessina, il est espagnol, c'est un pur et dur, d'ailleurs. Vous aimer les espagnols ? Beaucoup de filles craquaient pour lui, je ne sais pas ce que la prison a fait de lui, mais j'avoue que j'ai un peu peur qu'il ait pris cher dans les douches. Il n'était pas très grand, mais musclé, un peu comme moi, en fait, bien qu'on ne se ressemble absolument ...
- Personne de ce nom-là ici, me coupe-t-elle en refermant son classeur.

Je laisse planer un petit vent de surprise avant de faire une petite moue agacé :

- Pourtant, il est bien interné à DearDeath, je m'en souviens.

La dame hausse les épaules, absolument pas concernée.

- Il aurait été obligatoirement marqué.
- Peut-être est-il mort durant son emprisonnement, suggérai-je.
- Possible.

Je souhaite une bonne journée à cette mégère et repars de l'autre côté.

- Attendez ! Me héla-t-elle. Vous devez signer ça et présenter vos papiers d'identité. Mesure de sécurité.

Froncement de sourcils lorsqu'elle lit mon nom. Elle présente ma carte à son collègue et lui dit quelque chose. Les deux me jettent un regard, et l'homme se met à fouiner dans ses dossiers. L'un attire leur attention. Celui où il est marqué noir sur blanc « Neil Cian - L1233 ».
Les deux personnes appuient sur un bouton situé sous leur bureau, et quelques secondes plus tard, me revoici menotté.
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MessageSujet: Re: "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?"   "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?" Icon_minitimeDim 29 Déc - 18:22

Je l'observe un instant. Elle est nettement plus petite que moi. Je la dépasse, la surclasse, la domine. Ma supériorité est telle qu'elle-même semble s'en rendre compte. Elle a honte, elle se repend en silence de sa bêtise. Elle a osé me regarder, et à présent, elle en paye le prix.
Elle finit par se rapprocher, et son bandage me semble légèrement impropre. A son air, je devine que cette blessure infectée la fait souffrir. Quelle dommage qu'elle s'enlaidisse ainsi. De toute manière, elle ne pouvait être aussi parfaite que moi.


« Aurais-tu souffert de ma disparition, dear dolly ? Tu devrais faire soigner cette agréable plaie. Je m'en voudrais d'avoir cassé un jouet neuf. »

Elle cessa soudain de me regarder. Comme tu avais raison ... tes yeux d'insectes ne sont pas dignes de se poser sur mon corps. Elle détacha quelque chose de sa ceinture et se dirigea vers moi, de plus en vite. Je vis son coup partir. Tellement prévisible. Elle agissait comme n'importe quelle vermine agirait à sa place. Sa main entra en collision avec ma joue, provoquant de faible picotements sur ma peau. Et ton couteau,
my dear ? Pourquoi n'utiliser que de piètres armes quand tu avais de quoi trancher à ta disposition ? Ta colère te rendait toujours aussi ... faible. Quoique idiote aurait été plus approprié.

Et finalement, qu'avais-tu perdu dans cette entreprise ? Tu t'étais suffisamment approché pour me permettre de cogner ton plexus solaire. Je n’eus qu'à me pencher pour récupérer ton arme à feu, relâchée sur le coup. Petite, petite poupée brisée ... ta seule arme était-elle ta jalousie? Tu n'en restais pas moins qu'un vulgaire détritus que je m'empresserais de balayer dès que l'occasion se présenterait.


« Je ne suis pas ta doll Allesbury. Ne te méprends pas, tu n'es pas un dieu. Je vengerais Ayame pour ce que tu lui as fait subir, pour cette marque. Tu mourras et ce sera moi qui ferai couler le sang qui te tuera. »

Par chance pour elle, ma précédente entrevue m'avait rendu plus aimable.
Je me contentais de relever ton visage, saisissant ton menton entre mes doigts, pressant le plus fortement possible. Une once de peur dans ton regard. Si délicieux. Je plaçais ta propre arme à quelques millimètres à peine de ton cou. Fais simplement un geste, et mon doigt pressera la gâchette.Tu rejoindrais tout tes semblables en Enfer.


« Dear keeper. Ayame ne vit que parce que je suis. En outre, ne crois-tu pas avoir de plus grandes préoccupations ? »

D'un simple haussement de sourcil, je lui signifiais la porte derrière elle. Restée ouverte. Quelques prisonniers s'empressait de rejoindre les grilles, aussitôt stoppés par des coups de feu en provenance des tours de guet.
Sans compter ce nouveau vermisseau, qui décidais visiblement de vaquer à d'autres occupation.


« Tu n'es que la fange, un cloporte, rien de plus. Je pourrais me lancer dans une longue diatribe pour te l'expliquer, my doll, mais je sais que ça ne sert à rien. Tu n'es rien, aussi tu ne pourrais comprendre. Tant que ta haine te possédera, dolly, tu n'aura pas la moindre chance contre un être aussi parfait que ma personne. »

Je la relâchais alors, la repoussant jusqu'à la bousculer. M'en aller ? Allons, dear guard. Il valait mieux que tu t'en aille toi-même. Après tout, si j'en croyais les gémissements des vermines écroulées à proximité de l'entrée ... Tu aurais des problèmes bien plus importants à régler. Comme par exemple, garder ta place de gardienne ... à moins que tu ne veuille réellement passer de l'autre côté du barbelé.
Je lançais alors son arme à quelques mètres. Un autre prisonnier la récupérerais bien, et c'est alors vers lui que tu devrais te tourner. Il valait mieux pour toi que tu la retrouve,
my dear. Pour ma part je n'avais nul besoin d'une telle chose.
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MessageSujet: Re: "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?"   "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?" Icon_minitimeDim 29 Déc - 21:00

D'autres préoccupations ? Oui, ta futur mort..et..cette horde de prisonniers. Merde ! Pourquoi?! Pourquoi j'avais fait passer mon devoir après cette foutus vengeance. Les tours de guet s'étaient occupées de leur tirer dessus. Clay, tu n'es qu'un salopard. J'espère que le nouvel arrivant n'était pas parmi les détenus qui se tordaient de douleur à terre. L'infirmière aurait du boulot aujourd'hui, en sachant que le principal médecin était actuellement à l'hôpital. Je te déteste Clay, je te hais. Meurt sale chien.

"Tu n'es que la fange, un cloporte, rien de plus. Je pourrais me lancer dans une longue diatribe pour te l'expliquer, my doll, mais je sais que ça ne sert à rien. Tu n'es rien, aussi tu ne pourrais comprendre. Tant que ta haine te possédera, dolly, tu n'aura pas la moindre chance contre un être aussi parfait que ma personne. "

Mon flingue ! Non ! Connard ! Je rageais. Il me mettait dans la merde, et ça l'amusait. Ton sourire, je le maudis. Ton rire discret, bientôt, on ne l'entendra plus. Promesse. Tu mourras dans des douleurs atroces que même les brulures de l'enfer ne te feront que du bien. L'important pour l'instant était de récupérer mon arme. Un détenu un peu à l'écart l'avais déjà saisi. Un gars costaud, qui a de nombreuses reprises pendant mes patrouilles, m'avait insulté. Tu allais payer mon gars. Pas très grand..ça devrai le faire. Il me regardait avec un grand sourire. Tu ne me fais pas peur mon gars.

"Rends-moi mon arme."

"Tu rêves sal..."

Un coup bien placé dans l'estomac. Tu fais moins le malin, on dirait. Je lui saisis l'arme des mains, mais il tira une balle dans le vide. 1 balle. Je l'assommai avec l'arrière du chargeur. Je laissai tomber son corps inerte sur le sol. Je me retournai vers Clay. Sans arme, tu me regardais. Je pourrais te tuer, une balle dans le cœur..il m'en reste cinq. Non..il ne souffrirait pas assez. Je pointai mon arme sur lui, mais il n'avait pas l'air de s'inquiéter. Croyait-il que je n'allais pas tirer, car il se prenait pour dieu ? 2 balles. Je tirai sur le sol. Agenouille-toi, Allesbury. Fais-toi pardonné, avant de mourir...Au fond de moi, je le savais, j'avais déja tué de cette manière. Comme les autres. Agenouille-toi ! Le coup parti tout seul, et atterris dans son genou. Il s'effondra, tout simplement. Son sang coulait par le trou causé par la balle. Te voilà enfin à genoux, Clay. La douleur et la surprise pouvaient se lire dans son regard. Tu me penser pas capable de tirer salop ? N'est-ce pas ? Je lui pris par le col et le soulevai légèrement. J'étais folle furieuse, il m'avait mis hors de moi. Je lui posai le flingue sur la tempe.

"Pour qui m'as tu prises Allesbury ? Un être vulnérable ? Une personne qui ne sait pas se défendre ? Tu t'es trompé ! Tu ne seras pas le premier que je tuerais pas colère! ces mots étaient sortis tout seul. Tu vois ? J'ai même réussi à te faire incliner devant moi. Salopard"

Je le lâchai avant de lui donner un bref coup de genou dans le sien blessé. La prochaine fois, je ne ferais pas que coulait ton sang par ton genou. 1 point chacun. 3 balles.

Je détournai mon attention de ce détritus, il fallait absolument que je retrouve Neil. Je me dirigeai vers la porte, menaçant les détenus qui voulaient sortir. 2 balles. Neil n'était pas parmi eux. Il avait dû vagabonder plus loin. Je refermai la porte, esquivant un coup d'un détenu.

"Fait attention à toi mon cher, je suis en rogne"

Mon regard était noir. Il avait dû comprendre l'avertissement car il recula vivement. Je fermai la porte à clé. Je jetai un dernier œil mauvais a Allesbury allongeait par terre à cause de la douleur. Ceci n'était qu'une première étape, tu souffriras d'avantage, plus tard.

Un bruit de course attira mon attention sur la gauche. Neil était en train de courir, menotté avec deux gardes à ses trousses. Et bien mon coco, il ne faut pas t'enfuir comme ça. C'est ta nouvelle maison ici. Je tirai à ses pieds. 1 balle. Pour qui serait la dernière ?

"Arrête-toi, Neil"

Je fis signe au deux gardiens de s'arrêter, montrant que je gérer la situation à présent. Neil avait les mains dans le dos, cela ne devait pas être très confortable, mais je m'en foutais légèrement. Je le pris et le fis avancer vers le poste de garde, le flingue sur la tête.

"Avance maintenant. Et pas de connerie"

Ma voix était froide, et dans l'état auquel j'étais, je pouvais tout à fait tirer. 1 balle, la dernière. Est-ce toi qui vas mourir de celle-ci ?

Nous passâmes le poste de garde, et je récupérai sa tenue de détenu. Nous nous arrêtâmes aux douches. Je détachais ses menottes et l'envoyai dans la pièce avec sa tenue.

"Change-toi. Je te conduirais à ta cellule ensuite"

Je fermai la porte derrière moi et attendis. Ma colère retombait, ne craque pas. Ne pleure pas. Attends d'être seule. Pourtant quelques larmes coulèrent. J'ai dit attends d'être seule ! Surtout que tu risques de t'en prendre plein la gueule avec tout ce qu'il s'est passé.
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?"   "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?" Icon_minitimeDim 29 Déc - 23:40

« Change-toi. Je te conduirai à ta cellule ensuite. »

Elle me pousse sans ménagement dans les douches en me fourrant ma tenue de soirée entre les mains, et claque la porte derrière elle. Vraiment en rogne, la Ombrage. Changement radical avec son attitude pleine de curiosité qu'elle a manifesté à mon égard.

C'est sans surprise que la situation a dû dégénérer au-dehors, les gardiens m'emmenaient je ne sais où, et une longue série de coups de feu nous sont parvenus de la cour, ponctué de hurlements en tout genre. Aussitôt, ils avaient sortis leur flingue en me hurlant dessus, persuadés que tout ce bordel avait été causé par ma faute. Et sur le coup, je n'ai eu qu'un réflexe stupide et surtout inutile : coup de boule à l'un, et coup de tibia à l'autre, les désarmant immédiatement.

Courir. Vite, et loin, sans leur laisser le temps de comprendre et de ramasser leur arme. Ainsi menotté, j'avais bien du mal à mettre une jambe devant l'autre, et j'ai dû me claquer un muscle. Triste vie. Je savais bien que je me ferai arrêter, car je n'avais aucune issue. J'ai vraiment agi comme le premier des cons à agir sous pulsion, simplement pour me défendre car je me suis réellement senti en danger, et vulnérable à côté de ses deux armoires.

Le coup de feu d'Ombrage m'avait stoppé net en tout cas. J'avais quelque peu glissé, d'ailleurs. Le fait qu'elle m'appelle par mon prénom m'avait fait réellement bizarre, et malgré le froid qui émanait de sa voix, elle m'avait paru même sympathique, peut-être même intéressante, et je ne dis pas ça parce qu'elle tenait une arme à feu et que c'est moi qu'elle visait. Ce n'est pas de la peur que je ressentais, mais de l'amusement. Bien sur, le sentiment de stress contribuait grandement à mon divertissement.

« - Avance maintenant, et pas de connerie. »

Aaaah ! Et encore un flingue que l'on plaquait contre ma tempe ! Je ne m'habituerai jamais à cette sensation de froid au contact du métal de l'arme. Ca me met automatiquement mal à l'aise. Et ainsi soumis, toute personne normale se serait tut, et moi une fois de plus il a fallut que j'ouvre ma gueule :
- Tu as du caractère, c'est cool, j'aime bien ça. Les femmes qui ne se laissent pas faire, qui se font respecter, comme dans les films. Ça me fait penser à Fiona, dans Shrek.
Je faisais tout de même le fier, mais sans pousser, non plus, hein, je ne suis pas suicidaire.

C'est avec une certaine pointe d'agacement que je retire mes fringues. Mais quel crétin ! Quel con, ma parole, quel con je suis, d'abord tenté de fuir et ainsi paraître pour le dernier des imbéciles ! Ces gardiens m'avaient réellement effrayé, et j'ai été pris de court. D'une seconde à l'autre, ils sont passés du statut de calme et muet à complètement hystérique. Et non seulement je n'ai pas compris pourquoi ils s'en sont pris à moi, mais en plus de ça je suis sûr qu'ils m'auraient tiré dessus si je n'avais pas réagit. Si je n'avais pas été attaché ...
Je m'appuie contre le mur pour enfiler mon pantalon, la chemise réglementaire négligemment jetée sur les épaules, et me prend une rafale d'eau glacée.

- Aaaah putain !

Je me plaque contre la porte en retenant un cri de fille. C'est gelé bordel ! Je pousse la poignée en secouant mes cheveux trempés et m’éjecte littéralement au-dehors. Pour me retrouver aussitôt avec un flingue plaqué contre mon crâne.
Je plante mon regard dans le sien. Léger flottement, durant lequel je demeure immobile, en retenant mon souffle. Finalement, je lâche un rire piteux :

- J'ai enclenché une douche, c'est surprenant. Si tu pouvais juste, reculer de quelques centaines de mètres ton arme de ma tête, le temps que je termine de me changer, ça me ferait très plaisir. Vois-tu, ce n'est pas que cette proximité me dérange, mais je me languis de pouvoir enfiler cette chemise grise. L1233, c'est ça ? Bon numéro, peut-être je vais remporter le gros lot avec ça. A quelle heure se font les tirages ? J'ai jamais joué au loto. C'est con, en fait. Faut se satisfaire de ce que l'on a, nan ?

Son regard s'attarde sur mon torse, mais aucune émotion ne transparaît dans sa prunelle azure. Elle recule néanmoins sa main, et je termine d'enfiler la tenue, avec lenteur, en souriant. Je sais qu'elle a d'autre chose à faire que de surveiller un gamin comme moi, je sais qu'elle est sur les nerfs et que je n'arrange pas les choses, et je sais qu'elle pourrait me trouer la cervelle, mais il faut bien que je m'amuse un peu, aussi.

Avoue, ça te plais. Savoir qu'en un tour de main, tu pourrais la désarmer. Mais sentir quelqu'un avoir le pouvoir sur toi, ça te satisfait, car tu aime le danger, Neil. Tu veux des adversaires à ta taille, ici, tu seras servi. Heureux ?

Ferme-là, toi.
C'est clair que je pourrai apprécier, mais sans le flingue. C'est sensible, les gâchettes, en plus, comme elle est stressée, suffit d'un faux mouvement pour que le mur en pierre soit retapissé de morceau de chaire humaine.
La voir ainsi décoiffée, son chemisier tâché de sang, qui pourrait croire que c'est elle la gardienne, et moi le criminel ? Elle ressemble vraiment à une psychopathe. Un rire de gamin m'échappe.

Je lui tourne le dos et lui présente mes mains afin qu'elle me remette les menottes. Quitte à jouer le jeu du mec soumis, autant le faire jusqu'au bout.
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Clay William E. Allesbury
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MessageSujet: Re: "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?"   "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?" Icon_minitimeLun 30 Déc - 1:34

Ses yeux s'agrandirent. La haine qu'elle nourrissait envers ma personne semblait l'inspirer. D'une certaine façon, nous nous ressemblions sur ce point. Rare sont les vermines qui comprennent la beauté de la haine, celle de la douleur. Était-elle une de ces folles, persuadée d'être la compagne de la faucheuse ? Ne savait-elle donc pas que la mort était en moi ? Je décidais qui devait vivre ou mourir. La plupart du temps, et même uniquement pour mon plaisir personnel. Que croyait-elle ? Elle en sera, comme toutes les autres. Je l'entendrais crier, elle hurlerait de peur.

Mes paroles semblèrent faire mouche.


« Tu n'es que la fange, un cloporte, rien de plus. Je pourrais me lancer dans une longue diatribe pour te l'expliquer, my doll, mais je sais que ça ne sert à rien. Tu n'es rien, aussi tu ne pourrais comprendre. Tant que ta haine te possédera, dolly, tu n'aura pas la moindre chance contre un être aussi parfait que ma personne. »

Je l’observais. Étrangement elle semblait faire ce que je lui ordonnait. Elle qui prétendait ne pas être un jouet, être digne de me dévisager. Charmante observation. Elle ne m'était donc pas égale, malgré ce dont elle me semblait persuadée.
Je ne bougeais toujours pas. Ce qui était malheureux était que son regard haineux n'avait rien d’exceptionnel. L'homme qu'elle mit à terre non plus, par ailleurs. La vermine s'entredéchirait. Cela avait toujours été.
Tout est tellement prévisible. Elle allait récupérer son arme, et vouloir ensuite me tuer. Si elle était aussi forte, aussi grande qu'elle semblait vouloir l'être, elle ne serait pas prévisible et ne m’obéirait pas. Deux erreurs en si peu de temps. Je commençais à avoir pitié d'elle, au point d’avoir envie de l’aider. C’était extrêmement rare de ma part.


« Rends-moi mon arme.
-Tu rêves sal... »

Je la regardais jouer, semblait-il, avec un prisonnier. Elle me tournait le dos. J'aurais pu la tuer de suite, sans remord. Ce n'était rien. Elle n'était rien. Rien n'était aussi important ni aussi digne que moi. Mais j'attendais. Elle semblait vouloir s'élever à mon niveau, être aussi parfaite que moi, c'en était presque pitoyable. Elle en finit donc avec son comparse. Ensuite, elle me parla. Croyait-elle sincèrement que je l'écoutais ? Non. Je la voyais étendue sur le sol, raide, froide et ensanglantée, immobile et morte.
Elle braqua son arme sur moi.
Je la regardais. Elle me parlait comme je lui aurais certainement parlé si j’étais comme eux. Futile femme. Elle était jalouse de ma grandeur. Elle était jalouse de ma perfection. Elle enviait chaque partie de mon âme. Elle prendrait un malin plaisir à détruire chaque partie de mon être, mais elle n’aurait jamais mon esprit, qui valait une multitude de fois le sien. Elle ne connaîtrait jamais la puissance. Elle resterait simplement à son stade primitif. Je pouvais lui arracher jusqu’à son dernier souffle.
Elle me força à tomber à genoux. La douleur est bien réelle.  Je ne devais pas crier. Je ne devais pas montrer que ma souffrance. J'arrivais à lever la tête pour voir sa fameuse blessure, preuve de ma supériorité. Cette vermine n'est qu'envie et jalousie, la douleur est le signe de sa honte. Mais je ne crierais pas pour lui faire plaisir, je ne m'abaisserais pas à son niveaux. Un dieu, un être supérieur reste neutre en tout circonstance.
Elle croit pouvoir me soulever par le col. Grossière erreur. Tu la paiera, sale lombric.


« Pour qui m'as tu prises Allesbury ? Un être vulnérable ? Une personne qui ne sait pas se défendre ? Tu t'es trompé ! Tu ne seras pas le premier que je tuerais pas colère! ces mots étaient sortis tout seul. Tu vois ? J'ai même réussi à te faire incliner devant moi. Salopard. »

Manquerait plus qu’un petit fond musical pour être encore mieux. Vraiment, Clay, la prison te rendait si drôle. Tout cela me dépassait totalement. Peut-on être paresseux à l'idée de mourir ?
Mais ... elle avait osé me faire tomber. Cela, je ne lui pardonnerais jamais. Clay William Ernest Allesbury ne pouvais tomber. Quelle petite peste. J’en deviendrais presque vulgaire. Sale insecte qu'elle était. L'infâme vermine. Elle profitait de mon immobilité pour me torturer. Elle voulait me défigurer. Qu'elle essaye, alors. Ma beauté est éternelle. Elle pourra couper tout ce qu'elle voulait, mais rien de pourrait entacher ma grâce. Et si elle me tuais, je renaîtrais de mes cendres. Je suis un dieu et on ne peut tuer un dieu. Je suis parfait. Elle n'est rien.
Elle voulait sans doute que je fasse quelque chose. Mais je n’ai rien à faire là, même lui parler n'en vaut pas la peine. La frapper serait inutile, partir aussi vite que possible serait lui faire croire que je la craignais. Alors qu'elle n'étais qu'une poupée articulée. Je n’avais aucune, et je dis bien aucune, raison de la craindre. Restons donc passif.
Mais finalement, elle se détourna. Rejoins donc la fange qui est la tienne,
dolly.
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Ombrage Sadwood
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MessageSujet: Re: "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?"   "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?" Icon_minitimeLun 30 Déc - 14:15

Une balle. J'aurais pu le tuer. Personne ne m'aurait rien dit. Mais je n'aurais pas ressenti la satisfaction nécessaire de sa mort. Il n'aurait pas assez souffert. Trop rapide, expéditif. Pas de douleurs, ou seulement de légère. Je voulais qu'il souffre. Je le briserais, par palier. Aujourd'hui, il s'était agenouillé. Mais cela n'avait rien produit dans mes émotions. Rien, un vide. Peut-être si je lui avais brisé le genou ? J'aurais dû me rapprocher pour tirer...Au prochain tours. Je lui briserais les deux genoux. Il payera pour ce qu'il a commis dans le passé et ce qu'il commettra dans le futur. Tu es inhumain Allesbury. Un être sans scrupule, qui obtient son plaisir de la souffrance d'autres, de la soumission des êtres qu'il a choisis. Mais peut-être étais-je pareil. Sans état d'âme. Je ne venais de blesser un humain..non pas un humain, une chose, sans ressentir la moindre émotion. Serais-ce normal ? Serais-je entrain de perdre ce qui fait de moi une humaine ? Où l'aurais-je déjà perdue ?

Un cri aigu monta des douches. Qu'est-ce qui se passe encore ? En quelques secondes, je fus trempé d'eau gelée et je me retrouvais nez à nez avec l'autre demeuré. Sous l'effet de surprise, j'avais levé mon arme et elle était plaquée contre son crâne. Il avait de la chance, j'avais failli tirer. Mais j'avais évité de repeindre le mur de rouge et de cervelle. J'aimerais éviter un autre mort à mon actif. Son regard planté dans le mien me mettait mal à l'aise, autant que cette proximité. Mais je ne laissai pas transparaitre cette gène. Au final, il sortit un rire rauque suivit d'une phrase comme notre première rencontre, il m'avait perdue, encore. Comment était-il arrivé au loto ? Et puis d'abord, qu'est-ce que c'est que le loto ? Reculer mon arme.... Oui, je pense que ça pourrait être une bonne idée. Ca m'éviterait de refaire la redécoration de la porte de douche. Ok, je n'aime pas la couleur grisâtre et délavée de cette porte en plastique, mais ce n'est pas une raison pour faire part de mes gouts aux autres. Enfin... Attends ! Il a bien dit que cette proximité ne le dérangeait pas ?..Il parlait de l'arme j'espère.. Ne pas laisser voir que je suis gêné...Je suis gardienne après tout.. Aller dépêche toi de te relever. En plus, le fait que tu me fixes, me dérange. Je baisse les yeux... Musclé pour un gamin... Non ne pense pas dans ce sens Ombrage !

Au final, il recula, mais que légèrement. Tu n'aurais pas pu t'éloigner d'avantage?! Je détourne les yeux et attends qu'il finisse de s'habiller. Au moins, il m'a fait sourire légèrement. Je ne sais pas ce qui m'attend quand je l'aurais ramené en cellule, alors autant essayer de ce décontracté et sourire. Sourire ?...Je ne pense pas en être capable maintenant. Ma colère et entrain de retomber et ma haine se volatilise, mais reste présente. Je sens la pression retomber. Ne craque pas Ombrage. Ne pleure pas devant lui, pas devant un détenu. Son léger rire me fit retourner à la réalité. Pourquoi riait-il ? La prison l'amusait ? C'est possible...

Il me présenta ses mains. Il voulait que je lui remettre les menottes ? Bon en même temps...c'est mon boulot. Je lui remis les bracelets de fer et re plaque mon flingue dans son dos, droit sur la lignée de son cœur.

"Avance"

Je me sentais sur le point de craquer. Ne pleure pas, j'ai dit ! Et puis, pourquoi tu pleurais ? Tu n'as aucune raison de pleurer Ombrage. Aucune ! Tu as accompli une partie de ta vengeance, alors ne pleure pas ! Aurais-tu peur ?

Confusion totale de mon esprit. Je sanglotai, discrètement. Je ne pouvais pas m'empêcher. Mes larmes coulaient toutes seules. Si j'entrais dans cet état dans le couloir des cellules, je n'en ressortirai pas idem.

"Ne te retourne pas.."

Ma voix commençait à perdre son assurance et sa froideur. Tant pis, il irait seul en cellule. Tant pis...Je n'avais pas le courage...Je ne pouvais pas..Impossible..

Je me mis en quête de cette foutu clé..Où l'avais-je rangé ? Oh et puis merde ! Je l'avais surement égaré lors de ma "dispute" avec l'autre crétin. Je pris mon arme. Dernière balle, la seule qui aurait pu me protéger s'il m'attaquait, étant donner que je n'avais pas récupéré ma lame. Je visai le point de rupture des bracelets et me reculai. Je tirai. Je le vis sursauter. Il ne devait pas s'attendre à ce que je lui tire dessus. En plus, avec mes yeux trempés de larme, je lui avais surement frôlé la main.

"Désoler..cellule 2"

Je détournais les yeux. Je n'étais pas capable que quelqu'un me voit pleurer. Je ne suis jamais mes responsabilités. Tant pis pour moi. Et puis, une faute de plus n'aller rien changer à mon cas.

"Rends-toi seul en cellule. Je ne suis pas en état de continuer. Elle est au bout du couloir à gauche."

Aller vas t'en ! Bouge-toi !

J'avais honte de mon échec face à Allesbury. Je n'avais pas intérêt à le recroiser, d'ici son rétablissement.
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?"   "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?" Icon_minitimeLun 30 Déc - 17:34

- Avance, ordonne-t-elle.

J'obéis, puisque de toute manière, je ne peux rien faire d'autre, mais lâche tout de même un soupir lorsque je sens son arme s'appuyer contre mon dos. C'est fou à quel point je me sens vulnérable, d'un seul coup.
Nous traversons un long couloir dont le silence est seulement perturbé par le bruit de nos pas. Un instant, je m'imagine en train de massacrer le détenu d'un mètre quatre-vingt dix qui se tient contre le mur. Des muscles deux fois plus épais que les miens, un regard vide et une longue balafre sur le visage. Il rentre dans la cellule 5. D5087.

- Ne te retourne pas.


La voix d'Ombrage se brise lamentablement à la fin de sa phrase. Elle se met à fouiller dans ses affaires. Qu'a-t-elle donc ? Un problème, jeune fille ? Serais-ce en rapport avec l'altercation entre toi et le dénommé Allesbury ? Que s'est-il passé, d'ailleurs ? Elle lui a tiré dessus, et maintenant, elle regrette de l'avoir buté ? Ou justement, le contraire ?
Fortement intéressant, mais tellement pitoyable. À quoi cela sert de pleurer, au juste ? Ça démontre une faiblesse physique et mentale, rien de plus.
Un coup de feu soudain. Une douleur lancinante à ma main gauche, la douleur de la peau qui se déchire. Le bruit du métal qui éclate. Mon sang qui se fige dans mes veines et mon cœur qui manque un coup. Il me faut quelque secondes pour m'en remettre, et suis tellement sur le cul que je n'entend pas ce qu'elle me dit.
Je fais demi-tour pour voir une Ombrage en larme.

- … Elle est au bout du couloir, à gauche.
- Qui ça ?

Je fronce les sourcils et m'efforce de réguler les battements frénétiques de mon cœur. Elle essuie ses larmes avec sa manche, mais continue de sangloter lamentablement. Son regard évite le miens, et le flingue qu'elle tenait si fermement est pointé sur le sol, encore fumant.
Du sang coule de ma main. Je contemple un instant l'éraflure, à quelques millimètres de mon visage. La plaie est assez profonde, ça brûle et ça pique, mais rien de grave. Si elle s'était loupé … si elle s'était loupé ...
Je réprime un long frisson et reporte mon attention sur la gardienne, qui m'a carrément tourné le dos, pleurant, la tête entre ses mains.

Je ne suis qu'à deux mètres d'elle, en une enjambée je me retrouve juste derrière son dos.

Lui briser la nuque serait d'une simplicité à pleurer. Suffit d'attraper sa tête là, et là ...

Je n'aime pas la facilité. Mais est-elle vraiment naïve pour oser tourner le dos à un tueur en série ? Ou alors, c'est un piège, et si je lève la main sur elle, des dizaine de gardiens de deux mètres vont se jeter sur moi et me violer. Hum. Je crois que je vais rester sage.
Néanmoins, elle relève la tête et fais volte-face, l'arme serrée entre sa main, et je ne peux m'empêcher de lui adresser un sourire moqueur.

- Binh alors, l'ombre, c'est quoi ces vilaines larmes ? C'est pas beau, de pleurer, ça te rend toute moche. Pourtant j'ai connu des filles qui, lorsqu'elles pleuraient, demeuraient aussi jolies, certaines étaient même beaucoup plus attachantes à cet instant.

Elle redresse son flingue, et je lève mes mains en signe de capitulation.

- Doucement, dis-je d'une voix douce. Maintenant, calme-toi, et donne moi ton arme, on peut trouver une solution, ensemble ...

Elle me jette un regard outré, de grosses larmes continuent de rouler sur ses pâles joues. J'éclate de rire :

- J'ai toujours rêvé de dire ça, comme dans les films, quand la personne armée pète un câble et vise tout ce qui bouge. Ouais. T'as pas l'air de regarder beaucoup la télé.
Je sais ! Avance et tais-toi, j'ai l'habitude. Par contre, j'ai un peu mal à la main, c'est embêtant car je suis gaucher. Enfin, ce n'est pas grave, je préfère que ce soit la main qu'autre chose.


Je passe ma main blessée sur mon visage, me barbouillant de sang au passage. Du sang. J'aimerai bien le refaire couler de moi-même. D5087, cellule Cinq.
Ombrage se reprend subitement et m'ordonne une nouvelle fois d'avancer. J'ai tellement l'impression d'avoir déjà vécu cette scène, c'est frustrant.

- Tu sais, continuai-je. J'aime pas tellement voir les filles pleurer, surtout quand elles viennent de me tirer dessus. Si tu as besoin d'un psychologue, ou d'une épaule sur laquelle te reposer ...

Je conclue ma phrase par un éclat de rire. Je suis pathétique, et tellement pas crédible. J'adore.
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Ombrage Sadwood
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MessageSujet: Re: "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?"   "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?" Icon_minitimeLun 30 Déc - 19:45

Je ne comprends pas ce que tu veux me raconter par moche et jolie, Neil, mais sache que si tu m'insultes j'ai encore les moyens de te faire payer. Tu ne sais pas combien il reste de balle dans se chargeur, et je pense que tu n'es pas suicidaire au point de risquer ta vie pour refaire la couleur du mur. L'ombre ? Oui, c'est moi. Je n'aime pas la lumière, mes parents inconnus ont bien choisi mon nom. Enfin, tu es sage gamin.

"Doucement. Maintenant, calme-toi, et donne moi ton arme, on peut trouver une solution, ensemble ..."

Je sentais une sorte d'ironie dans sa voix et ses paroles. Non, je retire ce que j'ai dit, tu n'es pas sage. Ne tente pas de me mettre en colère Cian. Ou ça va mal finir. Tu ne sais pas encore ce qui c'est passé avec l'autre tordu et tu le sauras surement quand il retournera en cellule. Une balle dans le genou, ce n'est pas rien comme même. Qu'est-ce que tu as ressenti Clay ? De la haine pour moi ? Tu veux me tuer ?

Je lui jetai un regard indigné. Je ne suis pas aussi faible mon gars. Ne me sous-estime pas. Pourtant, ma figure devait lui renvoyer le contraire. Mes larmes ne voulaient pas s'arrêter de couler. Son rire, comme l'autre, il m'énerve. Arrête de rire.

"J'ai toujours rêvé de dire ça, comme dans les films, quand la personne armée pète un câble et vise tout ce qui bouge. Ouais. T'as pas l'air de regarder beaucoup la télé.
Je sais ! Avance et tais-toi, j'ai l'habitude. Par contre, j'ai un peu mal à la main, c'est embêtant car je suis gaucher. Enfin, ce n'est pas grave, je préfère que ce soit la main qu'autre chose."


Oui, effectivement. Je ne trouve rien d'intéressant aux films érotiques que se passent les trois-quarts des gardiens en journée et la nuit. Je ne trouve d'intérêt particulier à regarder des gens se faire plaisir entre hommes ou entre femmes. Il n'y a rien de jouissif. Enfin, on ne discute pas des gouts et des couleurs. Et..je l'avais blessé en détachant ses menottes de manière un peu brutal. Il s'était foutu du sang partout sur le visage. Comme s'il venait de commettre un crime. Tes lueurs sanguines deviennent plus visibles. Ton sang serait-il ta source de plaisir ? Ou alors tu repenses à tous tes meurtres et pour avoir vu les photos de tes cadavres, tu en as versais du sang. Cela aurait-il déteint sur tes prunelles ébène ?

Gaucher? Les hommes de l'ancien temps pensaient que les êtres écrivant de la main gauche étaient les réincarnations de l'âme du diable. De toute manière, je ne pense pas que tu auras le temps d'écrire en détention. Ta pas l'air d'avoir compris où se trouve ta cellule, je vais devoir t'y conduire. Je séchai mes larmes rapidement et me remit en route. Le simple de te menacer avec mon arme à l'air de faire effet, je n'ai même pas besoin de dire un mot.

"Tu sais .Je n'aime pas tellement voir les filles pleurer, surtout quand elles viennent de me tirer dessus. Si tu as besoin d'un psychologue, ou d'une épaule sur laquelle te reposer ..."

Et tu te fous de ma gueule en plus ? Aucune crédibilité et en plus, tu y ajoutes ton rire abject. Regrettable mon cher. Tu n'aimes pas les voir pleurer ? Je pense que tu étais plus le premier à les faire chier à l'école. Te tirer dessus ? Bah ce n'est qu'une regrettable intervention. J'avais juste perdu mes clés. Et moins que tu ne veuilles rester menotté...

Enfin, tu es pathétique mon cher. Mais tu restes intéressant. Et si.. J'aimerais vraiment voir comment tu chasses. J'en apprendrais peut-être plus pour tuer Allesbury et sur mon terrible passé.

"Voilà ta chambre d'hôtel mon grand. C'est chambre commune ici"

Une idée me traverse l'esprit. Et si.. Moui, ça pourrait être marrant et je pourrais me venger gentiment de tes moqueries.

"Tiens une arme. Tu me sembles assez gringalet et puis tes camarades ne sont pas très tendres. Au moins, t'auras de quoi te défendre."

J'esquissais un sourire, enlevant le sang que tu avais mis sur ma joue.

"Par contre, ce joujou n'est pas à moi. Et son propriétaire est furax. Cache le bien "

Et je lui tournai le dos. D'autre chose, comme un rendez-vous avec la directrice et le chef des gardiens, me venait à l'esprit. J'allais morfler, plusieurs détenus avaient du mourir une balle dans la tête. En tout cas, une chose est sûre : je n'avais rien à craindre du détenu derrière moi. Zéro balle.
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?"   "Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. C'est par où ?" Icon_minitimeLun 30 Déc - 22:03

Quatre mur, quatre lits, chacun avec un matelas miteux tout plat et bouffé par la moisissure. C'est froid, c'est sombre, c'est dégueulasse, mais je n'en ai rien à faire. J'ai vécu bien pire, et je ne suis pas spécialement maniaque pour ce genre de chose.
J'avance dans ma somptueuse chambre d'hôtel en tenant ma main blessée. Une chaleur me traverse le torse et me prend aux tripes, douce et douloureuse à la fois.
Endroit maudit. Prison de merde. Cons de prisonniers. Gardienne de merde. Vous méritez tous de crever comme des chiens. Et toi, Neil, tu te laisse faire. Pitoyable, franchement pitoyable.
Je connais bien cette chaleur, qui m'envahit petit à petit, devenant tellement intense qu'elle finit par me brûler de l'intérieur. La progression peut variée, parfois durer quelques jours comme des semaines. À la fin, c'est carrément insupportable, et pour m'apaiser, je n'ai qu'une seule solution : tuer.

- Tiens, une arme. Tu semble assez gringalet et puis tes camarades ne sont pas très tendres. Au moins t'auras de quoi te défendre.

Moi, un gringalet ? À côté d'elle je trouve au contraire que j'ai l'air vachement balèze. Elle a de la répartie, la dame, et beaucoup de gueule, aussi. Heureusement que je ne suis pas susceptible et que je suis joueur. En tout cas, si elle se comporte comme ça avec des détenus plus violents que moi, ça ne m'étonne pas qu'elle soit blessée. Ou alors, c'est un gardien qui lui a tiré dessus, hein. Apparemment ce sont des choses qui se font, par ici.
Elle m'envoie négligemment son flingue, que j'attrape au vol. D'abord intrigué je contemple l'objet, le faisant tourner dans ma main droite. Pas besoin d'appuyer sur la gâchette pour très vite comprendre qu'il est ironiquement vide. Vide. Je me suis fait avoir. Quel con.

- Par contre, ce joujou n'est pas à moi. Et son propriétaire est furax. Cache-le bien.

Je plante mon regard dans le sien, une envie subite de meurtre me broyant la poitrine.
Et bien. Vas-y, Neil. Elle te tourne le dos, innocente. Parce qu'elle croit que tu n'es pas capable d'attaquer, que sans balle tu n'es pas un danger. Tu en as tué, des gens à mains nues, des bien plus costauds. Calme-là, un bon coup, qu'elle comprenne qu'elle n'est pas plus intéressante qu'une autre, qu'elle comprenne qu'elle n'avait aucune raison de t'humilier.
Je secoue vigoureusement la tête pour chasser ces pensées, et glisse l'arme à feu dans ma poche. D5087. Je ne tue pas par colère. La colère n'est pas une excuse, elle ne fonctionne que pour les gens faibles. Ces mêmes personnes qui sont capable de pleurer.
La gardienne referme la porte derrière elle sans m'accorder un regard.
Une idée me traverse l'esprit.
Je saute par-dessus un lit, ouvre brusquement la porte, attrape Ombrage par les épaules et la plaque violemment contre le mur, en l'immobilisant avec mon avant-bras sur son buste. Et avant qu'elle n'ait le temps de comprendre, j'appuie mon indexe et mon majeur contre sa tempe, le pouce replié à la manière d'un flingue, et hurle, à deux centimètres de son visage :

- PAN !!

Ma voix se répercute sur les murs, raisonnant dans tout le couloir. La gardienne se crispe aussitôt et lâche un cri. Le sang de ma main lui salit les cheveux, vision fascinante.
Je demeure ainsi quelques secondes à réguler ma respiration. La colère se dissipe enfin : ce geste puéril m'a calmé. J'aurai pu faire n'importe quoi de plus logique : lui retourner une gifle, tenter de l'étrangler, l'assommer avec la crosse du flingue, j'aurai même pu remplacer ma main par l'arme, juste pour l'accessoire, mais ça n'aurait pas donné autant d'impact. Je n'ai pas besoin d'arme pour faire peur.
La jeune femme me repousse avec entrain et pars en courant, concluant notre rencontre par un superbe « Espèce de taré ! ». J'éclate d'un rire aux intonations aiguës et hystériques, un rire de gamin un peu bizarre.
Si elle veut jouer, elle a trouvé la bonne personne.
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