Une prison pas comme les autres ... Quel que soit votre crime, vous le paierez.
 
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 Qui sont-ils ?...

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Clyde Anderson
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Clyde Anderson

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MessageSujet: Qui sont-ils ?...   Qui sont-ils ?... Icon_minitimeMar 14 Jan - 20:47

Alors que je venais de quitter ma gardienne, je marchai dans le long couloir sombre, en passant entre les cellules. Je tourne la tête fréquemment pour regardé leurs chiffres. Lorsque j'arrive au fond du couloir je vis alors le 2 rouillé sur le haut de la porte du cachot.
A voilà la cellule.
J'attrape la poignée et tire les grilles, qui en coulissant font un vacarme assourdissant. À l'intérieur de la cellule se trouve deux lits superposés, un seau dont je ne préfère pas imaginer à quoi il doit servir et ce qui semble être un lavabo, même si vu l'état il ne doit pas servir très souvent. La pièce est rectangulaire. On aperçois une petite fenêtre placée en hauteur. Je me demande bien ce qu'on peut y voir. Pas grand chose à mon avis.
Quatre lits...dans ce cas nous devrions être quatre dans cette cellule. Mais il n'y a personne, les trois autres détenus ne sont pas ici.

« Bon dans ce cas, ils ne m'en voudront pas si je me repose un peu. »

En murmurant cela, je m'écroule sur une des couchettes du bas. Je prend ma pièce porte-bonheur entre mes doigts et la regarde attentivement. Comment sont-ils ? Et surtout qui sont-ils ? Ces compagnons de cellules. J'aimerais tellement que l'un d'entre eux ouvre cette porte. Non pas qu'ils m’intéressent vraiment, mais de la simple curiosité.
Sont-ils au réfectoire ? Mince ! J'aurais raté l'heure du dîner, moi qui voulais savoir qu'elle goût avait la cuisine d'ici, ce serait dommage.
Alors que cette pensée me traverse l'esprit je repense à ce cher John. Un sourire se dessine sur mon visage et je me met à rire. Mais aussitôt je repense à la gardienne qui m'a accueillie. Elle avait parlé de mes compagnons avec tellement de sang froid, presque de la colère pour l'un d'eux. La prison a du beaucoup la marquée pour qu'elle deviennent ainsi, aussi haineuse envers certains détenus.
Tout est si froid, ici, même le matelas.
Qu'est-ce-que je donnerais pour un cigarillo, ou un verre d'un bon vieux scotch 18 ans d'âge.  
Et sur ces pensées délicieuses, je m'assoupis un instant.

Jusqu'à ce que j'entende au loin des pas. Des pas irréguliers, les pieds glissent sur le sol de temps à autres. Quelqu'un approche. Et en juger à sa manière de marché ce n'est pas un gardien, ses pas sont trop irréguliers et on entendrait le couinement des bottes de cuirs. Non, là c'est un détenu. Qui-est-ce ?
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: Qui sont-ils ?...   Qui sont-ils ?... Icon_minitimeMar 14 Jan - 22:50

Après ma rencontre avec Ayame, j'étais de nouveau passé à l'infirmerie, prétextant une douleur insupportable à la mâchoire. L'infirmière a eu l'air agacée de me voir, et m'a étalé sans grande douceur une crème sur le visage. Une fois le dos tourné, je suis parvenu à dérober plusieurs flacons d'acide acétique, à appliquer sur blessure. Ils vont vite rejoindre ma cachette à médocs. D'ailleurs, j'ai un peu peur que l'infirmière m'ait vu, du coup, je suis sorti en quatrième vitesse, et je n'ai qu'une seule idée en tête : rejoindre la cellule et mettre tout ça à l’abri avant de me faire choper.
Il m'a fallu pourtant quelques minutes pour me remettre de mon entretien avec la psy. Adossé au mur, j'ai calmé mes mains tremblantes et tenté de ralentir mon rythme cardiaque. Si j'avais laissé cette voix me dicter mes actes, dieu seul sait ce à quoi Ayame ressemblerait à cet instant.

En me rendant à ma cellule, une voix me hèle, et je fais volte-face, prêt à partir en courant.

- Eh le loupiot, qu'est-ce que tu fiche ici ?

Je reconnais le vieillard de mon arrivée. A0978, le détenu-jardinier. Justement, j'avais quelque chose à lui demander.

J'écarte les bras et lui fais une moue explicite. Il hoche la tête, pas vexé que je lui ai menti sur ma nature de ma présence ici.

- Prisonnier ? Bah, je m'en doutais … Bienvenu chez moi alors.
- Merci. Dites, un jour, vous pourriez me présenter le matos de votre cabane ? Je suis fan de jardinage, et quitte à rester ici, j'aimerais faire ce qu'il me plaît.

Il me sourit, et me dit qu'il serait heureux de me présenter à son ami Samuel la pelle et Bernard l'arrosoir.

- Bernard l'arrosoir ? Répétai-je en retenant un fou rire.

Il hausse les épaules et se met à marcher en marmonnant.

- Ce sont les seuls qui acceptent ma compagnie … arrivai-je à discerner.

Je le regarde s'éloigner, assez interloqué par cet homme, puis me remet en route, finalement pas si intrigué que cela. On est à DearDeath, après tout.
Un frisson me parcourt l'échine lorsque je passe la cellule Cinq. D5087. Bientôt, très bientôt, je pourrai enfin laisser libre court mes envies sanglantes. Je marque une mini pause sur le pas de la pièce, hésitant. Et si j'y allais maintenant ? Non, c'est ridicule, je n'ai aucune arme, je me ferai probablement massacrer. Je prend une grande respiration, et me détourne finalement de là, glissant mes mains dans mes poches pour m'assurer que mon butin s'y trouve toujours.

J'entre comme une furie dans ma cellule et, sans un regard autour de moi, grimpe sur mon « lit » auto-attitré, en hauteur, retire doucement la brique du monde et fourre tout mon trésor à l'intérieur avant de remettre le bordel en place. Ça, c'est fait. Mais pour arriver à obtenir ce que je désire, il me faudra encore pas mal de ses produits. Si je continue à cette allure, il me faudra ... allez, deux semaines ? Peut-être plus, pour accomplir mon idée.

Finalement, mon regard balaie la chambre, et j'ai un léger sursaut en croisant les yeux d'un homme. Quoi ? Il était là depuis le début ? Assit sur son lit, il me fixe d'un air étrange. Il a tout vu, bien entendu. Je lui fais mon plus beau sourire innocent, et attrape une de mes mèches de cheveux, que je fais rouler entre mes doigts, comme j'ai l'habitude de faire :

- J'ai besoin de ma dose, et ils refusent de me l'a fournir. On se débrouille comme on peut, hein ? Si tu es sage, je t'en passerais, tu vas voir, ça paraît pas mais c'est de la bonne.

Je me laisse tomber hors du lit et atterris juste en face du nouveau détenu.

- Apparemment, tu es mon nouveau coloc, continuai-je. Garde ce que tu viens de voir pour toi, je sais que tu en ais capable. En tout cas, content d'avoir quelqu'un d'autre ici. J'espère que tu es plus locasse que les deux autres. C'est incroyable, j'avais l'impression de dormir à côté de morts tant ils sont silencieux. Autant dire que ce n'est pas la joie. Déjà qu'on se fait chier, ici, alors si en plus, personne ne fait d'effort, on s'en sortira jamais !

Je détaille un instant son visage. À première vu, il fait penser à ses mecs complètement réglo et propre sur eux. Il doit être vachement grand, debout. Je commence à avoir l'habitude d'être ridiculement minuscule à côté des autres détenus.
Un rire m'échappe. Maintenant je vais être obligé de jouer le rôle du mec drogué. Cool, comme si je ne paraissais pas déjà assez taré comme ça.
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Clyde Anderson
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MessageSujet: Re: Qui sont-ils ?...   Qui sont-ils ?... Icon_minitimeMer 15 Jan - 14:40

A peine les pas s'était rapproché de la cellule, qu'un jeune homme entra comme une furie. Et grimpa comme un petit singe sur la couchette du haut à l'opposer de la mienne. Il ne m'a pas vu. Je me lève et m'assois sur le bord du lit pour mieux discerné ce qu'il fait. Il est en train de décrocher une brique du mur et y insérer des médocs qu'il avait cachés dans sa poche.
Lorsqu'il finit de tout mettre à l'intérieur, il referma la brèche et se tourna, regardant partout. Il sursauta au croisement de nos regards, avant de saisir calmement une mèche de ses cheveux et prononça sans plus attendre :

« J'ai besoin de ma dose et ils refusent de me la fournir. On se débrouille comme on peut, hein ? Si tu es sage, je t'en passerais, tu vas voir, ça paraît pas mais c'est de la bonne. »

Vu la vitesse à laquelle il s'est expliqué, je doute que ce soit la véritable raison. Et maintenant qu'il m'y fait pensé, j'aurais aimé avoir au moins une cigarette sous la main.
Il descend de son lit pour se rapprocher de moi et mieux m'observer. Je l'observe également, un brun, très pâle. Les cheveux en bataille et des yeux qui brillent dans la pénombre. Il semble plutôt curieux et attentif. Même pas agressif ni frustré que je l'ai aperçu dans ses manigances. Il continua son discours toujours avec rapidité :

« Apparemment, tu es mon nouveau coloc. Garde ce que tu viens de voir pour toi, je sais que tu en ais capable. En tout cas, content d'avoir quelqu'un d'autre ici. J'espère que tu es plus loquasse que les deux autres. C'est incroyable, j'avais l'impression de dormir à côté de morts tant ils sont silencieux. Autant dire que ce n'est pas la joie. Déjà qu'on se fait chier, ici, alors si en plus, personne ne fait d'effort, on s'en sortira jamais ! »

Pris dans ses pensées, il me regarde un instant et se met à rire. Un peu étrange le garçon, mais bizarrement sympathique, un peu trop peut être. Vu le lieu dans lequel nous sommes, mieux vaut se méfier des gens trop sympathiques, ça voudrait dire qu'ils se sentent à l'aise. S'il est autant à l'aise que je le suis, on pourrait bien s'entendre. Mais pour le moment, mieux vaut rester amical. Après tout nous allons partagé la même cellule, pour un temps indéterminé. Et je n'ai pas envie d'avoir tous les jours un canon de revolver sous ma mâchoire, parce que je me serais battu avec mes colocataires.

« Ne t'inquiète pas, avec moi ton secret est bien gardé. Lui dis-je en lui faisant un clin d'oeil. Loquasse je ne sais pas, mais vivant oui, si on peut dire. Je me présente, Clyde Anderson. Et toi petit singe ?»

Il me fixe un moment comme interloqué et saisis ma main que je lui tends. Une assez forte poigne pour un jeune garçon. ça peut signifier beaucoup de choses, il a du vécu malgré son jeune âge. Il m'est de plus en plus intéressant.
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: Qui sont-ils ?...   Qui sont-ils ?... Icon_minitimeMer 15 Jan - 20:10

Mon petit discours ne semble pas l'avoir embrouillé. Il faut aussi avouer que j'ai déjà fais mieux, certes, mais j'ai tout de même été pris au dépourvu en découvrant que quelqu'un m'avait vu planquer mes affaires. Manquerait plus que cet homme raconte que je me « drogue » pour qu'on me fasse passer tout un tas de test qui se révélerait être neutre, car à part des joints, de temps en temps, je n'ai jamais touché à ce genre de conneries. J'ai déjà assez d'hallucinations et de trucs bizarres comme cela, donc ça va pour moi.
Au pire, qu'est-ce que je risque ? Qu'il m'envoie balader ? Ça fait bien longtemps que ça ne me fais plus peur, puisqu'en une journée, je dois me prendre une bonne centaine de « ferme ta gueule » dans la face. D'un côté je trouve cela plutôt amusant, ça prouve une fois de plus que les gens n'ont aucun humour et sont enfermés dans leur monde. Drôle.
Finalement, il me sourit :

- Ne t'inquiète pas, avec moi ton secret est bien gardé.

Il me tend sa main :

- Loquasse, je ne sais pas, mais vivant, oui, si on peut dire. Je me présente, Clyde Anderson. Et toi petit singe ?

Mon regard passe sur sa main comme s'il s'agissait d'un piège, puis remonte pour se planter dans ses yeux sombres. Je ne sais pas ce qui m'étonne le plus : qu'il se montre aussi sympathique ou qu'il m'appelle … petit singe ?
Okay. Depuis que je suis ici, j'ai eu droit à pas mal de surnoms en tout genre : Lumière, Loupiot, le grand méchant Loup et j'en passe, mais, « petit singe », j'avoue que c'est la première fois que je l'entend, celui-là.
Je répond à sa poignée de main avec vigueur, malgré tout heureux de ne pas avoir un énième coloc mort. Et après tout, peut-être qu'il pourrait m'être utile selon les raisons de sa présence ici. Dans tout les cas, il n'a pas l'air forcément méchant, et c'est plutôt une bonne chose.

- Moi c'est Neil, mais tu peux m'appeler comme tu veux, apparemment les surnoms vont de bon train, ici. Si les gardiens t'apprécient – ou pas d'ailleurs – tu en auras sûrement, toi aussi.


Je m'écarte un peu de lui et me passe une main sur ma mâchoire douloureuse. C'est dingue ça, un simple coup de poing, et j'ai l'impression qu'on m'enfonce un clou dans l'os, maintenant. Ça me donne envie de rigoler, de savoir qu'il a attaqué son futur assassin. Brice Chance. Trente-trois ans, divorcé, un enfant. Vivait à New-York, bossait dans un garage. Inculpé pour pédophilie, agression sur sa femme, tout ça tout ça. C'est tellement simple d'obtenir des renseignements, ici. Et, maintenant que je le connais un peu mieux, je suis impatient de passer à l'action. Il sera bien l'une de mes seules victimes à avoir un passé de criminel.

- Tu vas voir, c'est bien sympa, ici. Hôtel quatre étoiles, hôtesses et serveurs et serveuses sexy, nourriture délicieuse et activités en tout genre, tout ça tout ça. Le grand luxe, mieux que DisneyLand.

DisneyLand, ça me fait penser à Ombrage, étrangement. Pourtant, elle est loin de ressembler à une princesse, à vrai dire elle ne ressemble même pas à un prince … Le rôle de la princesse serait probablement attribué à Ayame, belle femme innocente qui attend que l'on vienne la sauver. Ombrage serait plutôt … Le sous-fifre du méchant ? Celui qui reste dans son coin, mais qui est encore plus dark que son maître ? Bon, le truc, c'est qu'elle n'a pas de maître. Marrant, ça tient la route, ce que je pense, en plus.
De nouveau, je ris, parce que c'est stupide de comparer une prison pareil à un parc d'attraction censé transmettre bonheur et magie.
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MessageSujet: Re: Qui sont-ils ?...   Qui sont-ils ?... Icon_minitimeMer 15 Jan - 22:36

« Moi c'est Neil, mais tu peux m'appeler comme tu veux, apparemment les surnoms vont de bon train, ici. Si les gardiens t'apprécient – ou pas d'ailleurs – tu en auras sûrement, toi aussi. »

Neil donc, Neil le petit singe de la cellule 2. J'aime bien les singes, après tout ce sont nos ancêtres et puis ils sont bien plus malin qu'ils n'y paraissent et se sont de fabuleux voleur. J'ai bien fais de te qualifié de singe, Neil, tu m'as l'air bien plus malin qu'il n'y paraît. Et cela me plait, j'avais peur de tomber sur des gros bras écervelés, comme ailleurs. Mais non, je suis avec un jeune garçon, plutôt étrange. Mais justement à quel point es-tu étrange ? Autant je n'ai pas à m'inquiéter de ma santé mentale, mais la tienne, c'est un autre souci.

« Tu vas voir, c'est bien sympa, ici. Hôtel quatre étoiles, hôtesses et serveurs et serveuses sexy, nourriture délicieuse et activités en tout genre, tout ça tout ça. Le grand luxe, mieux que DisneyLand. »

Du sarcasme. Disneyland ? Serais-tu encore dans ton enfance ? J'en doute. Tu ne tiendrais pas aussi facilement dans un tel endroit, si tu étais encore réellement dans ton enfance.
J'ai connu beaucoup de gars comme toi, qui préférais leur enfance à leur condition d'adulte. Un en particulier...Jack...Mon cher frère et son incorrigible manière d'être enfantine. Sa me rappelle cette fois où Jack et moi étions encore adolescents, notre père nous apprenait à volé une vieille cadillac rouillé dans la casse de l'oncle John. Et c'était toujours Jack qui finissait le boulot, c'est une chose que seul les grands frère peuvent comprendre, laisser gagner le plus jeune.
Quand les autres jouaient au football ou au rugby, nous nous étions à bord d'un véhicule volé. Roulant à tout allure sur les grandes routes de la banlieue de Cardiff. C'était tellement jouissif, c'est dans ces années-là que m'ai venu le goût de l'adrénaline. Depuis ce fameux accident. Une drogue, voilà ce que c'est pour moi, une drogue dont je ne peut me passer depuis mes 14 ans. Quant à toi Neil, je ne sais pas si tu es un drogué ou si tu es tout simplement étrange. Mais ton attitude m'intrigue.
Et c'est avec un sourire que je lui réponds :

« J'ai déjà eu un avant goût avec le comité d'accueil. Plutôt sympa les princesses ici. Puis cette suite est parfaite pour garder le whisky au frais. »

Il esquissa un sourire et je ne pu m'empêcher de remarqué qu'il joue avec sa mèche de cheveux, comme je passe ma pièce entre mes doigts. Faut croire qu'ici on a le temps de se tourner les pousses et de bavarder tranquillement, va falloir que je m'y fasse. L'adrénaline va laisser place à la routine. Je déteste ça. Clarisse me le reprochait souvent, ce besoin constant d'adrénaline. Même si au fond elle adorait cela, autant que moi. Mais j'en ressentais comme un plaisir malsain, d'être sous son emprise. C'est une sensation si indescriptible. Il faut le vivre pour le comprendre. Et c'est sa qui me plaisait, vivre.
Ah ! Voilà, le moment que j'attendais, celui où mon esprit se rend enfin compte que je suis enfermé. Je ne me souviens même plus pendant combien de temps. La drogue qui m'ont injecté était puissante, en même temps si je n'avais pas cassé le nez d'un des deux policiers qui me tenaient et le bras de l'autre, j'en aurais peut être pas eu autant. Mais je déteste les aiguilles, ils devraient le savoir à force ! Sa devrait être écris sur mon dossier médical ! Enfin passons.
Pour l'instant je suis ici, avec ce jeune garçon lunatique. Je lui demande alors :

« Mais dis moi Neil, comment es-tu arrivé ici ? Qu'as-tu fais pour te retrouver dans un tel endroit ?»
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: Qui sont-ils ?...   Qui sont-ils ?... Icon_minitimeJeu 16 Jan - 19:11

Il n'est pas sensible à mon humour, on dirait même qu'il ne s'en rend pas compte, et que je dis lui paraît tout à fait normal. D'ailleurs, il me sourit, d'un air presque … complice ?

- J'ai déjà eu un avant goût avec le comité d'accueil. Plutôt sympa les princesses ici. Puis cette suite est parfaite pour garder le whisky au frais.

Pas faux. Mais avec l'humidité, franchement je me demande même si ce serait envisageable. Apparemment, il rentre dans mon jeu. Ça me change de parler à quelqu'un qui ne m'envoie pas balader, à vrai dire c'est même plutôt agréable, même si je n'ai pas l'habitude. Je commençais à m'y faire, de parler tout seul et de soutenir les regards éberlués des gens, en fait, je trouvais cela plutôt drôle. Alors, qu'un homme soit aussi d'ouvert d'esprit, c'est assez perturbant. J'en aurai la larme à l'oeil.
Le regard de Clyde se perd un peu dans le vide. Il doit sûrement penser à son arrestation, son dernier crime, son ancienne vie, ou quelque chose comme ça, ça m'arrive, aussi, de me perdre dans le bordel de mes pensées. Finalement, il repose son regard sur moi

- Mais dis-moi, Neil, comment es-tu arrivé ici ? Qu'as-tu fais pour te retrouver dans un tel endroit ?

Je lève un sourcil. Est-il sérieux ? Je pensais qu'en prison, la dernière chose à faire était de demander ça. En général, les gens ne veulent rien dire, par pudeur, par honte, ou pour entretenir une certaine forme de mystère. En ce qui me concerne, c'est surtout pour mon image. Non pas que j'ai peur d'être jugé, mais je préfère que l'on me voit comme quelqu'un de normal, qui n'a pas fait grand chose que pour le tueur en série que je suis. Pourquoi ? Je ne sais pas. Peut-être pour que l'on me laisse tranquille, car il est clair que les détenus voudraient savoir de quoi je suis capable s'ils savaient la vérité.
Et d'ailleurs, en quoi ça le concerne ? Le résultat est le même. Peut-être est-ce en réalité un médecin, psychologue ou je ne sais quoi, envoyé pour me connaître mieux, et ainsi calculer mon degré de folie pour mieux m'enfermer ensuite. C'est ça, c'est un piège, encore une fois.
Je lui jette un regard méfiant. Pourtant, il n'a pas l'air de faire partie d'un quelconque personnel médical. Mais on ne sait jamais. Ayame n'a pas du tout l'air d'une psy, et pourtant …
Je m'écarte un peu de lui, et entreprend de jouer distraitement avec la barre du lit, me laissant pendre par les bras. Et dire qu'il y a sûrement des détenus qui se sont suicidé avec ça. C'est simple : un pan de vêtement déchiré, autour de la gorge, et le tour est joué. Quoique, en fait, j'en doute. Le lit n'est pas assez haut. Enfin, quand il s'agit de se tuer, les gens sont capables de faire preuve de beaucoup, beaucoup d'imagination.

- Homicides, répondis-je finalement. Et toi ?

Pourquoi je lui demande, de toute manière ? Il peut très bien mentir, lui aussi. Mais dans un sens, j'aimerais bien savoir. Avec un physique aussi impeccable, un air aussi sûr de soi comme lui, il pourrait s'agir d'un bête tueur à gage, ou tueur à série, comme moi. Genre, un professeur à deux facettes. Effectivement, il a une bonne tête de professeur. Professeur d'histoire.
Personnellement, j'ai dis la vérité, mais j'ai simplement omis le plus gros. Homicides, c'est suffisant. Volontaires ou involontaires, c'est la même chose : des gens sont morts par ma faute, point.
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MessageSujet: Re: Qui sont-ils ?...   Qui sont-ils ?... Icon_minitimeJeu 16 Jan - 21:34

Après ma question son regard changea pour prendre plusieurs expressions différentes. Assez troublantes par ailleurs. D'abord un étonnement dubitatif, puis comme une méfiance dans ses yeux. Il m'observe de haut en bas, mais étrangement il n'a jamais réellement quitté son air interessé. Ma question à l'air d'être compliquée pour lui. Après tout je peux comprendre ce n'est pas simple de parler de soi, même pour justifier sa présence dans un tel lieu.
Dans la prison de Londres, si on n'avait pas un minimum agressé quelqu'un par pure sadisme on était qu'un petit délinquant comparer aux tueurs en série et autres psychopathes qui nous entourer. Un concours, un simple concours. Et le plus terrible d'entre tous avait le respect des autres. Pff... pathétique, nous étions réduit à réagir comme des loups. Avec des mâles alpha et d'autres oméga. Ridicule.
Sa me rappelle ce pauvre homme, qui devait purgé que quelques mois de prison pour une affaire de drogue dont il était innocent. Innocent aux yeux de la loi est plus gratifiant qu'aux yeux des détenus assoiffés de sang, de violence et sur-dosés en testostérone et protéine. Malheureusement ils n'ont pas eu le temps de le libérer. Il fut retrouvé mort, assassiné dans sa cellule, un morceau de miroir emballer dans un torchon enfoncer dans sa nuque.
Très pratique ce genre de petite arme fait main, facile à dissimulée et garantie une mort rapide et sanglante. Pas mon genre d'arme en sommes, trop sournois.
Mais alors que mes pensées prenaient le dessus le jeune homme n'avait pas répondu à ma question, il avait attrapé une barre du lit et s'y accrocha. Mais alors que j'allais lui dire que c'était sans importance, qu'au final sa réponse m'importai peu, il dédaigna répondre.

« Homicides, et toi ? »

Homicides ? Sa me convient, je ne sais pas si c'est la réalité ou s'il a inventé mais pour l'instant je vais le croire, sa forte poigne précédente est un bon indice et de toute manière je ne veux pas en savoir plus. Je n'aimerai pas qu'on m'ennui avec mon passé, alors je risque pas de faire de même avec un inconnu. C'était simplement pour connaître l'état d'esprit dans lequel il est. Dans tout les cas, il est méfiant à mon égard. Je peux comprendre, un inconnu  découvert sur un des lits de sa cellule, qui pose des questions, sa peut paraître étrange pour certains.
Sa ne m'étonnerai pas qu'il me trouve étrange lui aussi. C'est toujours ainsi quand les gens me rencontre, je suis d'abord étrange à leur yeux puis ils finissent par m'apprécier.
Aussi, la plupart des gens que j'ai réellement rencontré ces dernières années avaient, en général, mon Colt planté sur la tempe, on ne peut qu'apprécier. A cela je me mis à sourire.
Je regarde le jeune garçon, il s'est accroupis sur le lit, le pouce posé sur la lèvre inférieur, il me regarde. Ma réponse doit être intéressante pour lui, comme je le trouve intéressant également.

« Vol. Plusieurs fois, un simple passe-temps. » lui répondis-je simplement.

Son visage pris une expression mitigée entre l'étonnement et la déception. Je me demande ce qu'il pouvait bien se passer dans sa tête. Peut être juge-t-il futile de mettre un voleur dans un tel lieu, à vrai dire je serais assez d'accord avec lui dans ces cas-là.
Je jette un œil dehors et vois un détenu passé, les bras qui se balance le long de son corps et la mine grisâtre, presque comme un mort. Un mort qui marche.

« Mise à part errer comme une âme perdue, y a-t-il quelque chose de plus...captivant à faire ici ? »
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MessageSujet: Re: Qui sont-ils ?...   Qui sont-ils ?... Icon_minitimeVen 17 Jan - 0:39

Un voleur ? C'est tout ? Un mec de son genre, grand, et tout, un simple voleur ? Une lueur brille un instant dans ses yeux. C'est clair, il joue au même jeu de l'omission que moi. Cette conversation est donc inutile, puisque nous ne nous dirons jamais la pure vérité. De toute façon, ce serait stupide et totalement étrange. Genre, imaginons, il arrive, tranquillement, et je lui raconte ce que je compte faire de ces médocs, je lui explique ma raison de ma présence, cette voix qui me susurre gentiment mes désirs de meurtre, tout ça en souriant gaiement ? Le monde des Bisounours, en quelque sorte.

- Mis à part errer comme une âme perdue, y'a-t-il quelque chose de plus … captivant à faire, ici ?

Franchement ? Moi je m'éclate, ici. Enfin, pas trop, mais un peu. Peut-être parce que je n'y suis pas depuis longtemps, et que j'ai pleins de projets.
Étrange, mais le fait que quelqu'un ne réagisse pas comme les autres à mes phrases me fait un effet bizarre, j'ai l'impression de tenir une conversation normal, et c'est assez ennuyant.
Pris d'une soudaine pulsion, je saute sur le lit de Clyde, accroupi, les mains posées sur le matelas pour me stabiliser, et me met à chanter une chanson que je connais de je ne sais où :

« Say what you mean
Tell me I'm right
And let the sun rain down on me
Give me a sign
I want to belieeeeeve ! »*


La mélodie est sympa, juste assez pour chanter fort, sans pour autant que ce soit du métal ou hard-rock. Clyde a reculé légèrement. Je me sens de suite mieux, avec mon petit craquage.
Je descend de son lit, m'étire longuement en poussant un cri de dinosaure et me tourne vers mon coloc.

- Si tu savais comme ça fait du bien de se lâcher, un peu. J'avais l'impression que j'allais exploser. Bon, sinon, quoi ? Qu'est-ce qu'il y a à faire ? Musculation, tout les jours, ça on a dû te le dire. Après, tu peux toujours te proposer pour faire la cuisine, mais la nourriture est surveillée, donc n'essaie pas d'y mettre du poison ou je ne sais quoi. À par ça ...

Je réfléchis, me triturant une mèche de cheveux :

- Tu peux te battre aussi. Les gens aiment bien la bagarre, ici. Tu veux te battre avec moi ? J'ai fais de la boxe, moi, je suis un grand malade !

Je bats l'air de mes poings en faisant des bruits de combat. Mon dieu. Qu'est-ce que je m'ennuie. Je fais toujours des trucs étranges, lorsque je m'ennuie. Enfin, quand je m'ennuie pas non plus, mais c'est différent.
Finalement, je sors de la cellule, et agrippe les barreaux afin de regarder Clyde. Un grand sourire étire mon visage. C'est fou, ça, j'arrive à m'amuser moi-même.

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Chanson du groupe Panic at The Disco - Ballad of Mona Lisa
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Clyde Anderson
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MessageSujet: Re: Qui sont-ils ?...   Qui sont-ils ?... Icon_minitimeDim 19 Jan - 18:17

Il pris un temps de réflexion, je ne le regardai pas vraiment. Les détenus à l'extérieur de notre cellule avait l'air sans vie, sans réel but. Les détenus qui passaient devant nous, traînaient des pieds, rajustaient brièvement leur uniforme, ou torchons pour certains, le regard plongé dans leur pensée ou fixe sur un point quelconque.
Est-ce-que je vais devenir ainsi ? Aussi vide ?...Non ça ne me convient pas, vivre, était mon credo et il le restera. Même si dans un tel lieu, on ne peut que survivre. Je trouverai certainement des tas de chose à faire.
Mais alors que mes pensées s'attardées sur comment ne pas m'ennuyer, ici. Le jeune garçon sauta sur mon lit, ce qui me fis sursauté et reculer un peu sur le bord de ma couchette. Il s'accroupis en se maintenant avec ses mains, puis chanta.

« Say what you mean 
Tell me I'm right 
And let the sun rain down on me 
Give me a sign 
I want to belieeeeeve ! »


Une chanson qui semble être du rock. Pourquoi fait-il ça ? Il doit être fou, pourtant il n'avait pas l'air si fêlé que cela. Malgré le fait qu'il cache des médocs dans le mur et qu'il joue de sarcasme. Il avait presque un comportement normal pour un prisonnier de cet âge.
Mais là, son coups de folie cache quelque chose d'autre. Je ne saurais dire quoi, puis j'ai pas réellement envie de le découvrir.
Après tout s'il est fou, tant mieux, il y a toujours du bon dans la folie humaine.
Puis comme frappé, un peu comme si mes pensées avait était prononcée tout haut, il se leva en un bond, s'étira longuement puis redevint ''normal'' si on puis dire.

"Si tu savais comme ça fait du bien de se lâcher, un peu. J'avais l'impression que j'allais exploser. Bon, sinon, quoi ? Qu'est-ce qu'il y a à faire ? Musculation, tout les jours, ça on a dû te le dire. Après, tu peux toujours te proposer pour faire la cuisine, mais la nourriture est surveillée, donc n'essaie pas d'y mettre du poison ou je ne sais quoi. À par ça …"

Se lâcher ? S'était juste pour relâché la pression tout ce cinéma ? Décidément tu es vraiment spécial Neil.
Puis les activités que tu me propose ne sont pas vraiment réjouissante. J'ai du mal à m'imaginer derrière les fourneaux, avec une toque et une spatule.
Puis il continua son énumération.

"Tu peux te battre aussi. Les gens aiment bien la bagarre, ici. Tu veux te battre avec moi ? J'ai fais de la boxe, moi, je suis un grand malade !"

Il bat l'air de ses poings, comme pour mimer un combat imaginaire. Je lève mon sourcil droit, et le regarde un instant faire des gestes dans le vide. Puis il sortit de la cellule, s'agrippe aux barreaux et pose son regard sur moi. Le voyant réagir ainsi je ne pu m'empêcher de rire, un rire aux éclats comme j'en avais jamais eu depuis longtemps. Et lorsque enfin je pu reprendre un minimum de sérieux, je lui affiche un sourire sarcastique.

"Tu n'es pas sérieux ? Je n'ai pas vraiment envie de me battre avec toi, j'en vois aucun intérêt. Puis ça ferai beaucoup trop plaisir aux chiens de garde de nous séparer violemment à coups de bâtons.
Nous sommes pas des animaux en cage ! À moins que tu te sente comme tel, et j'en doute, vu tes réactions à mes simples questions.
Tu as simplement ce besoin constant de t'occuper l'esprit et je comprend cela très bien, crois-moi."


Ma dernière phrase résonne comme un échos à mes pensées, mes véritables pensées, celles que je ne cesse d'enfouir au plus profond de mon être.
Cette sensation qui m'a toujours guidée dans la vie et qui continue de me tirailler encore maintenant. Jusqu'où va-t-elle me menée ? Je l'ignore encore, mais c'est si excitant de ne pas savoir, de foncé vers l'inconnu comme je l'ai toujours fait.
Une sensation délectable et enivrante.
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MessageSujet: Re: Qui sont-ils ?...   Qui sont-ils ?... Icon_minitimeLun 20 Jan - 23:21

Mon pseudo coup de folie eut l'effet désiré, et son rire empli de sarcasme me fit sourire. Réaction normale. Ça m'amuse tellement de voir l'incompréhension laisser place au fou rire sur le visage d'une personne. Même un fou rire méprisant. Cela prouve qu'ils sont vivants, et capables de réagir. Et cela prouve que je ne suis pas non plus encore mort. S'il est capable de rire, je ne vais finalement pas m'ennuyer tant que cela, dans cette cellule. Enfin, pour l'instant, il rit. Qui sait s'il ne va pas tenter de me tuer, dans quelques jours ? Un mec lourd comme moi, ça va bien cinq minutes. À vrai dire, je ne me supporterai pas, si je m'avais avec moi tout les jours.
Après son fou rire aigu et hystérique, il me sourit d'un air mauvais :

- Tu n'es pas sérieux ? Je n'ai pas vraiment envie de me battre avec toi, j'en vois aucun intérêt. Puis ça ferai beaucoup trop plaisir aux chiens de garde de nous séparer violemment à coups de bâtons. Nous ne sommes pas des animaux en cage ! À moins que tu ne te sente comme tel, et j'en doute, vu tes réactions à mes simples questions. Tu as simplement ce besoin constant de t'occuper l'esprit et je comprends cela très bien, crois-moi.


Tiens ? Est-ce une once de mépris que je discerne dans sa voix ? Clyde me verrait-il comme un ennemi, maintenant qu'il voit que je ne suis pas si calme que ce qu'il pensait ? Ou alors, l'ai-je agacé ? L'avoir défié, même pour plaisanter, lui a peut-être rappelé des souvenirs douloureux. Oh, au fait : j'en ai rien à faire.
Regarde-le, Neil. Il est grand, costaud, tout ce qu'il faut. Avec lui, ce ne sera pas de la tarte, et tu le sais. Tu sais que tu veux le tuer, lui aussi, comme tout les autres. Alors, qu'attends-tu ? Vous êtes seuls, et il ne s'y attendra sûrement pas.
Concernant l'occupation de l'esprit, j'avoue qu'il a vu juste. C'est un besoin vital, pas une simple hyperactivité.

- Nous ne sommes pas des animaux, mais on est considéré comme tel. Et encore. J'avoue que je commence à envier la vie du chihuahua de ma mère, qui passait sa journée à japper et à dormir. Con de chien.

Je renifle de mépris. Je suis sur que ma mère a fait exprès d'adopter cette créature horrible, sachant pertinemment ma peur de ces petits chiens. C'est hargneux, et quand ça mord, on dirait que l'on nous enfonce une cinquantaine de cure-dents dans la peau.
Le regard de Clyde me défie, et pendant un court instant, je manque de flancher et de dire mes quatre vérités, ce que je pense de lui, et de tout ces gens, ici. Je rentre de nouveau dans la cellule, et m'adosse aux barreaux. Pas confortable.

- Tu comprendras très vite que se lâcher comme moi est quelque chose de vitale, si tu ne veux pas finir comme eux, lui dis-je en lui montrant les détenus, à l'extérieur.

Son visage demeure moqueur. Il ne comprend donc pas ?

- Je serai toi j'arrêterai de me regarder de haut. Si tu me pense fou, comme tout les autres, c'est que tu ne vaux pas mieux. Est-ce que l'on t'as déjà donné la définition de la folie, la vraie, au moins ?

Je croise les bras, attendant sa réponse. Contrairement à moi, il est très statique, ça me perturbe. En général, en me voyant ne pas rester en place, cela incite les gens à en faire de même. Là, j'ai l'impression de parler à une statue. C'est presque effrayant.
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Clyde Anderson
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MessageSujet: Re: Qui sont-ils ?...   Qui sont-ils ?... Icon_minitimeMer 22 Jan - 16:26

Quelques secondes venaient de s'écouler avant que l'écho de ma voix disparaisse de mon esprit, Neil me fixait, l'air abasourdi, plongé dans ses songes. Il à l'air étrange, enfin plus qu'au départ.
Son visage s'est fermé, il semble moins réjouis qu'il y a deux minutes. Quelque chose le tracasse ? Ai-je était si violent dans mes propos ? Pourtant, il n'y avais pas la moindre once de colère ou d'énervement. Simplement un constat.

« Nous ne sommes pas des animaux, mais on est considéré comme tel. Et encore. J'avoue que je commence à envier la vie du chihuahua de ma mère, qui passait sa journée à japper et à dormir. Con de chien. »

C'est pas vraiment à un chihuahua que je pensais, mais c'est un point de vue qui se défend.
Tu as raison Neil, nous sommes considérés comme tel, à cause de notre côté un peu trop décalé par rapport à la société. Ils ne comprennent pas, ne savent pas à quel point nous sommes simplement le reflet de ce qu'ils sont à l'intérieur et qu'ils ont tous du mal a accepté. Leur côté bestial, sauvage, imprévisible. La société est bien trop civilisée, elle en a perdue le goût de vivre. Et pour punir ceux qui sont hors-normes elle les enferme pour les oublier.
Je regarde Neil, il est de nouveau perdu dans ses pensées. Serais-ce le chihuahua qui le rend ainsi ?
Mais au moment où cette pensée me traverse l'esprit, je croise son regard, un regard noir, ses yeux brillent à travers les barreaux. Vraiment je me demande à quoi il pense.
Il rentre dans la cellule et s'adosse contre les barreaux, une grimace se forme sur son visage avant de reprendre son sérieux et prononcé avec éloquence :

« Tu comprendras très vite que se lâcher comme moi est quelque chose de vitale, si tu ne veux pas finir comme eux. » Me dit-il en me montrant les détenus, à l'extérieur.

Je veux bien le croire, j'ai pas vraiment envie de terminer ainsi.

« Je serai toi j'arrêterai de me regarder de haut. Si tu me pense fou, comme tout les autres, c'est que tu ne vaut pas mieux. Est-ce que l'on t'as déjà donné la définition de la folie, la vraie, au moins ? »

Au fur et à mesure qu'il parlait, sa voix prenait un ton agressif, il avait l'air vexé. Il croise les bras, attendant ma réponse. Pourquoi tu te vexes Neil ? Que ce passe-t-il dans ta tête pour que tu me parles de la folie tout à coups. Je n'en ai jamais parlé...simplement de l'instinct animal, mais au final ne serais-ce pas la même chose ? C'est ce que tu penses Neil ? Que l'instinct animal est une forme de folie ? Je serai d'accord avec toi, si nous n'étions pas de ce côté des barreaux. Mais tu es au même rang que moi, aux yeux des autres nous sommes des pariâts, des reclus de la société.
Je ne comprends pas ton énervement, tu te sens menacé ? Pourtant, je ne fais rien, je t'écoute. Tu es assez lunatique comme garçon. Serais-tu dangereux ?
À ces mots j'arrête de faire tourner ma pièce entre mes doigts. Et regarde Neil qui continue d'attendre ma réponse. Que lui dire ? Oui ? Non ? Comment réagira-t-il ? Dans tous les cas, je ne perds rien a y répondre. Il n'attend que ça, alors autant lui donner une réponse franche.

« Je doute que tu sois fou, Neil. Bien au contraire, tu sembles plutôt rayonnant pour un garçon qui est emprisonné. Je ne comprends pas pourquoi tu t'énerves. Nous sommes rangés dans le même rang, nous sommes des marginaux. Un peu incompris, je pense. Tu n'es pas ce genre de criminel qui tue bêtement, tu es plus du genre à tuer par passion ou par amour du risque. Me trompe-je ? »

Cette fois c'est moi qui attendais sa réponse ou du moins sa réaction, avec beaucoup d'impatience. D'ailleurs ma pièce s'est remise à tournée entre mes doigts machinalement. Que vas-tu me dire, Neil ? Que s'est-il passé pour que tu aies un excès de colère ?
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: Qui sont-ils ?...   Qui sont-ils ?... Icon_minitimeJeu 23 Jan - 19:10

Une fois de plus, il mit un instant avant de me répondre. Il est clair que ma question n'est pas la plus simple, et à vrai dire, je serai incapable d'y trouver une réponse. La folie. Il y a tellement de forme de folie, de la meurtrière à la simple crise de rire dans des circonstances inappropriées. Tout le monde se considère comme fou, certains avec fierté. Par exemple, une fille qui aurait un de ces « délires » étranges avec ses amies s'autoproclament comme « tarée », car elle ne ferait pas quelque chose de normal, que l'on fait dans la vie de tout les jours. Ces gens sont tout simplement méprisables, et je trouve cela carrément insultant pour ceux qui souffrent d'une véritable folie et qui vivent en hôpital psychiatrique. Je ne me considère pas comme tel, mais il est clair que si quelqu'un découvrait ce qu'il se trouve dans ma tête me verrait ainsi.

- Je doute que tu sois fou, Neil. Bien au contraire, tu sembles plutôt rayonnant comme un garçon qui est emprisonné. Je ne comprends pas pourquoi tu t'énerves. Nous sommes rangés dans le même rang, nous sommes des marginaux. Un peu incompris, je pense. Tu n'es pas ce genre de criminel qui tue bêtement, tu es plus du genre à tuer par passion et par amour du risque. Me trompe-je ?

Mon regard descend sur sa main, qui tripote consciencieusement une pièce de monnaie. Je fis une moue sceptique, pris de court par ses paroles. Qu'est-ce qui lui dis que j'ai tué volontairement ? J'ai juste dis « homicides », cela pouvait très bien signifier involontaire. Non, il n'est pas stupide, non plus. Si ça n'avait pas été volontaire, je ne serai pas si jovial, si heureux de vivre, ou du moins, je ne le laisserais pas paraître. De plus, cela serait étonnant qu'il y est à DearDeath des détenus ayant tué sans le faire exprès. Ce ne sont pas des criminels à proprement parler.
Je m'écarte des barreaux et me glisse les mains dans les poches. Le visage de D5087 surgit dans ma tête, et je ne songe plus qu'à savoir ce qu'il est en train de faire. Curiosité mal placée, désir d'en savoir plus sur lui, aussi.

- Je ne suis pas en colère, affirmai-je en lui souriant.

Je donne un petit coup de pied dans un caillou imaginaire, pensif. Il a réussi à m'installer le doute. Suis-je en colère ? Je ne pense pas. Il m'a seulement agacé.

- Je ne suis pas un tueur qui agit impulsivement, par colère. Autant que tu n'es pas une petite racaille qui pille les sacs des grands-mères. On est pareil au moins sur un point, Clyde. On est passionné. Malheureusement, nous n'avons pas choisi les bonnes passions. Bien plus dur d'agir, ici.

Un gardien s'arrête à notre cellule, dirigeant automatiquement son regard sur moi. Un regard froid, mauvais.

- Il y a un problème ?
- Qu'est-ce que tu fais ? Me demande-t-il froidement, ignorant ma question.
- Je discute avec mon coloc, pourquoi ?
- Je t'ai à l'oeil, Cian. Prends garde à ce que tu fais, car tout peux être prit contre toi.

Je fronce les sourcils, mais avant que je ne puisse poser une question, il est déjà parti.
Je me tourne vers Clyde :

- Ils sont mignons, les gardiens, ici. Bref, heureux que tu sois plus loquaces que les deux autres de la cellule.

Je quitte la cellule après lui avoir adressé un grand sourire innocent. Je ne suis pas sûr de pouvoir faire confiance à cet homme. S'il est aussi fourbe qu'il n'y paraît, j'ai intérêt à faire grandement attention. Peur qu'il balance que je possède une réserve de médocs, ou pire encore. Quel pourrait être le pire ? On verra bien. Autrement, il est sympathique, et rien ne m'empêche de l'être en retour. Seulement, le maître mot est et restera toujours « méfiance ».
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Clyde Anderson
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MessageSujet: Re: Qui sont-ils ?...   Qui sont-ils ?... Icon_minitimeJeu 23 Jan - 22:12

Avant de me répondre, il prit le temps de réfléchir. Il doit surement en avoir marre de mes questions peut être un peu trop indiscrète. Mais je voulais savoir, c'est dans ma nature d'être curieux, même si cela peut m'attirer des problèmes. Après tout, la curiosité est un vilain défaut, ce n'est pas pour rien. Il se décolle des barreaux, je suis presque autant soulagé que lui qu'il le fasse, son visage se perd dans ses pensées, une nouvelle fois.

« Je ne suis pas en colère », dit-il sur un ton monotone. Ses pensées l'accapare énormément, il semble réfléchir petit à petit à ma question. Et au vu des mouvements que ses jambes font, il doit certainement s'ennuyer. J'avoue que je le suis également, d'habitude je n'arrive pas à rester en place plus d'un quart d'heure, mais le voyage m'a exténué et je voulais vraiment rencontrer mes colocataires. Il faut vraiment que je cesse cette manie d'être curieux.

« Je ne suis pas un tueur qui agit impulsivement, par colère. Autant que tu n'es pas une petite racaille qui pille les sacs des grands-mères. On est pareil au moins sur un point, Clyde. On est passionné. Malheureusement, nous n'avons pas choisi les bonnes passions. Bien plus dur d'agir, ici. »

Bien vu. La passion, c'est ce qui nous pousse tous à avancer dans la vie. Si nous n'étions pas passionné, nous serions sans doute que des coquilles vides. Un passionné mettrai sa vie en jeu pour sauver sa passion, jusqu'à y perdre son âme. Comme nous autres condamnés.
Mais ceci dit je ne pense pas m'être trompé de passion, après tout c'est ce que je fais de mieux. Volé aux riches, pour pouvoir être au-dessus d'eux.
C'est ça le monde d'aujourd'hui, il est gouverné par l'argent. L'économie est devenue une nouvelle religion où le dollar est le Dieu. Et qui vole Dieu, détient le pouvoir. Même si c'est la manière de l'obtenir qui est plus exaltante à mes yeux et aux siens...
Mais alors que mes pensées allaient prendre le dessus, un gardien approche l'air sûr de lui, son visage est fermé et il fronce les sourcils. Il ressemble à un gros bouledogue.

Neil le regarde et lui lance l'air moqueur :

« Il y a un problème ? »

Je ne l'avais pas entendu arriver ce gros tas. Mais la réaction de Neil, me fait sourire et me rappelle ce bon vieux John.

- Qu'est-ce que tu fais ? » Lui demanda-t-il avec froideur.
- Je discute avec mon coloc, pourquoi ? »
L'arrogance de Neil n'a pas l'air de le réjouir.
- Je t'ai à l'oeil, Cian. Prends garde à ce que tu fais, car tout peux être prit contre toi. »

Et sur ces mots il repart, d'un pas lourd. Neil se retourne.

« Ils sont mignons, les gardiens, ici. Bref, heureux que tu sois plus loquaces que les deux autres de la cellule. »

Et il part, avec un grand sourire. Comme s'il venait de quitter une conversation banale avec un inconnu autour d'une tasse de thé. Je ne sais pas exactement quoi tiré de cette conversation, en tout cas d'après ses dires, il a l'air bien plus intéressant que nos deux autres colocataires. On se reverra Neil, je serais ravi de discuter avec toi, petit singe, pensai-je avec un grand sourire.
J'aimerais visiter un peu plus cette prison, mais pour le moment je vais rejoindre mes songes, tout sa m'a fatigué. Décidément j'ai vraiment pris un coup de vieux pour vouloir dormir à ce point. À moins que ce soit la kétamine qu'ils m'ont injectés qui fait encore effet. Dans tous les cas j'aurai les idées beaucoup plus claires dans quelques heures. Je range ma pièce dans ma poche et me couche sur le côté pour tenter de m'endormir.
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