Une prison pas comme les autres ... Quel que soit votre crime, vous le paierez.
 
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 Whoz that girl ?

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Ulrick Gantley
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MessageSujet: Whoz that girl ?   Whoz that girl ? Icon_minitimeLun 20 Jan - 23:19

CRAC !
Je baissai les yeux et soupirai longuement. Le bracelet en cuir abîmé dépassait de sous la semelle de ma bottine et quelques bris de verre me renvoyaient la lumière jaune du plafonnier. Je dégageai mon pied fautif et me baissai pour ramasser la montre brisée. Rien à faire, elle était foutue.
Mu par une envie stupide et presque morbide, je mémorisai l'heure affichée sur le cadran. Seize heure quarante cinq. Ca faisait presque exactement deux jours que j'étais ici, à Dear Death. J'avais l'impression que ça faisait des semaines, des mois. L'ambiance oppressante du lieu, le perpétuel danger lattent, mettaient mes nerfs à vif. Et je n'avais pas osé mettre un pied dans la salle de sport. Je passais pourtant à côté à chaque fois que je faisais le trajet entre mes quartiers et la bibliothèque. Ce n'était pas comme si je pouvais oublier. Au contraire, à chaque fois j'hésitais à m'y rendre quelques instants. Mais la crainte me faisait reculer. Il n'y avait pas que la présence des prisonniers qui m'effrayaient. Aucun gardien n'avait jusque là été sympathique envers moi et je n'avais pas envie qu'ils se moquent de moi. Je ne pouvais néanmoins pas désespérer à ce stade. J'évitais après tout de croiser du monde et n'avait rencontré qu'une toute partie des habitants du lieu.

Je jetai de loin la montre cassée, qui atterrit dans la poubelle avec un petit bruit plaintif. Je poussai les bris de verre contre une plainte, n'ayant pas spécialement le temps de faire le ménage. Je m'étais absenté de la bibliothèque pour changer de chemise, ayant eu la maladresse d'y renverser du café. Il n'y avait alors personne là bas si quelqu'un avait besoin d'un livre.
Je fus alors pris d'un fou rire soudain. Là, tout seul, en plein milieu de ma chambre. L'idée que quelqu'un puisse avoir un besoin vital de lire était tout simplement risible. Les employés avaient d'autres chats à fouetter et les prisonniers... Et bien personne n'était étudiant et si la bibliothèque était fermée au public, peu importait. Le visiteur n'aurait qu'à revenir plus tard.
J'essuyai les larmes qui avaient roulé sur mes joues et terminai de nouer ma cravate gris foncé. Lorsque je traversai le couloir en direction de l'escalier, passant à côté des autres chambres, j'espérai que les murs n'étaient pas assez fin pour que quelqu'un ait pu m'entendre perdre les pédales.

Je descendis rapidement les deux étages qui me séparaient du rez de chaussée et me faufilait sans attendre jusqu'à la bibliothèque. Cette fois, je n'hésitai pas une seconde devant la salle de musculation. Il semblait y avoir pas mal de monde, à en juger par les éclats de voix qui passaient les portes.
Une fois dans mon sanctuaire, dont j'avais omis de verrouiller les portes en partant, dans ma hâte, je m'apprêtait à retourner à mon tri. Le carton que j'avais posé sur le bureau était rempli d'ouvrages obsolètes, abîmés, rongés par les insectes ou complètement griffonnés. Je saisis le tome cinq d'une vieille série mythologique mais à peine l'eus je sorti du carton qu'une partie s'effondra sous mes doigts. Ma main se retrouva assaillie par des bestioles rampantes dont j'ignorai le nom. Je la secouai sans retenir mon cri de stupeur et reculai par réflexe. Je heurtai alors une étagère et me cognai l'arrière de la tête. Un nouveau cri, de douleur cette fois, s'échappa d'entre mes lèvres. Faisant la grimace, je me frottai le crâne tout en scannant le sol à la recherche des indésirables. Les ayant repérés, je les écrasai un à un sous ma semelle, puis m'autorisait à soupirer. Mon cœur s'affolait et j'avais besoin de calmer le jeu. Bon sang, qui aurait cru qu'être bibliothécaire dans un établissement où ce n'était pas la principale activité, et de loin, serait aussi éprouvant.

Tandis que je m'autorisai un petit repos, adossé à l'étagère, je décelai un mouvement du coin de l’œil. Il s'agissait d'une toute jeune fille, d'après ce que je pouvais en juger à cette distance. Son apparence laissait plutôt à désirer et je me demandai ce qu'elle fichait là. Avant de réaliser qu'elle devait être une détenue. Mais alors, il devait y avoir un gardien pas loin d'ici. Non ?
J'étais intrigué, mais pas téméraire au point d'aller chercher les ennuis. Néanmoins, je la voyais peiner à tenter d'attraper un livre. Si elle continuait, elle allait se faire mal au bras ou se faire dégringoler l'étagère sur la tête, à force d'y prendre appui. J'avais terminé de ranger cette section tard hier soir. Hors de question de renouveler l'opération.
Je décidai donc de lui venir en aide.

Pas vraiment pressé, je me dirigeai vers la fille et tendit le bras pour sortir le livre du rayonnage le plus facilement du monde. Je le lui présentai, sans faire l'effort d'un visage sympathique. Donner le livre. Partir. C'était là les seules interactions que j'avais décidé d'opérer.


« C'est bien celui ci que vous désiriez ? »

Je jetai un coup d’œil curieux à la couverture. Il s'agissait d'un roman d'horreur que j'avais lu au lycée. J'en avais des cauchemars des mois durant.

« Il fait très peur, vous savez. »

Elle ne semblait pas bien dangereuse et mon éthique professionnelle m'interdisait de lui laisser une histoire traumatisante entre les mains si elle n'était pas au courant.
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Lady Alice
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MessageSujet: Re: Whoz that girl ?   Whoz that girl ? Icon_minitimeMer 22 Jan - 16:43

J’ai oublié de rendre les livres ! C’est grave !! C’est même très très grave !!! Oh non…et si les bibliothécaires me grondent ?! Et s’ils m’interdisent de revenir ?! Olala…Olala… « Ça craint ! » comme dirait les élèves de l’orphelinat.
Je courrais à toute allure vers l’infirmerie, les livres lus et dévorés à la main.

"Petit ange…"

Qu’y a-t-il monsieeeuuuxx !!!! Je faillis glisser et tomber sur les fesses. Oui, je sais, pas très élégant dit comme ça ! Mais bon…faut bien l’avouer, j’ai failli faire une sacrée chute ! Enfin…rien de très grave. Je serais allé à l’infirmerie et patati et patata.
Devant la bibliothèque. Une deuxième fois. Voir plus.
Je pousse la porte usée. …Personne.

Ouf…je ne pense pas me faire gronder s’il y a personne. Enfin, je dois poser les livres ici. Me souvenant du lieu où je les avais posés, je les remis exactement à la même place en faisant doucement. Car, à côté de ceux que j’avais empruntés, il y avait des livres un peu cassés.
Un bruit…la porte ?  …  …Nan, ça doit être mon imagination. Hein ? Un autre bruit ? …Ah ! Qui est-ce ?
J’observais l’imposant monsieur. Brun, un peu sombre en apparence, il a l’air…triste… Mais je ne pense pas pouvoir l’aider. Bref ! A…arrêtons de blablater ! Aller Alice…choisit un livre et vite ! Parcourir les étagères. A…B…C… Tiens ! Celui-là m’a l’air bien. « Jeux de monstres, Chair de poule. » …mouais. Non, trop effrayant comme titre. Et puis rien qu’à ça on peut en déduire que la chute sera grande. Bof…trop simple.

D…E…F…G…H…I…J…K…L…M…N…

Crie étrange. Que se passe-t-il encore? Je tendis mes yeux…non mes oreilles...mes yeux ?...euh…

"C’est tendre l’oreille petit ange. Et tu diriges ton regard."

Ah oui…c’est vrai. Merci monsieur corbeau !
Je dirigeai mon regard de nouveau vers le monsieur : il était en train de se secouer la main. Boom ! Olala ! Il est tombé !! Il ne s’est pas fait mal au moins ? ...Je n’espère pas. En le voyant écraser des bêbêtes sur le sol, je me mis à rire discrètement. On dirait...un peu la même sensation qu’avec Grande sœur Ayame.

"Alice dépèche toi."

Ou…oui monsieur Corbeau…
J’avais la sensation…de jalousie. Il était donc jaloux ? Mais c’est quoi déjà jaloux ? Bah…je chercherais dans le dictionnaire. O…P…Q…R…S….Stephan ? Stephan King ? J’en ai déjà entendu parler. Les gens disent que c’est un grand écrivain ! Alors…voyons voir… « Ça » …Ça ? C’est quoi ça ? Ça parle de quoi ?

"Calme petit ange."

Non ! Je veux le lire !! … NON !!!! POURQUOI ?!  En effet, une petite difficulté se présenta à moi : ma taille. Trop petite…ce n’est pas juste ! Aller chope le !
Une main…pas la mienne…une autre. Elle attrapa le bouquin tant désiré et me le donna. Le monsieur est encore plus grand de près…

« C'est bien celui-ci que vous désiriez ? Il fait très peur, vous savez. »

Une…voix…gentille ?

« …Hum…je…oui…c’est bien celui-là… »

J’attendais un peu…son accent…il n’est pas anglais.

« Dites... Vous venez d’Irlande, n'est-ce pas ? Votre accent…Je viens d’Angleterre et il n’y a pas cet accent là-bas. Enfin je ne me rappelle pas avoir beaucoup voyagé alors voilà…Oh ! Mais peut-être suis-je trop indiscrète… Veuillez m’excuser… »
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Ulrick Gantley
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MessageSujet: Re: Whoz that girl ?   Whoz that girl ? Icon_minitimeMer 22 Jan - 18:31

BLOOD ~ deathgaze

Je haussai le sourcil de surprise lorsque la jeune fille me répondit par l'affirmative. Savait elle vraiment ce qu'elle allait lire ? Je me fis alors la réflexion que d'une part, ce n'était pas mes affaires et d'autre part, qu'elle était en prison. Une prison nommée Dear Death dont la décoration était bien lugubre. Une simple histoire d'épouvante ne pouvait pas la terroriser. En tout cas, elle ne l'empêcherait tout de même pas de dormir.
Je fis volte face pour retourner ranger mon carton de vieux livres moisis quand la jeune fille m'interrompit, évoquant mon accent. Je baissai la tête pour la regarder avec curiosité. Elle affirmait être anglaise.
Il était de coutume chez moi de ne pas aimer les Anglais. C'était comme ça, une sorte de tradition. Mais sa présence me réchauffa un tout petit peu le cœur alors qu'un sentiment de nostalgie m'envahissait. Elle venait elle aussi de loin, autant que moi. Elle... Elle avait dû faire quelque chose de terrible pour être envoyée ici. Et son âge... Sans doute était elle plus vieille qu'elle n'en avait l'air.


« C'est pas grave. Je suis bien Irlandais. Je m'appelle... Ulrick. Gantley. »

Je réfléchissais aux paroles d'Ayame, le jour de mon arrivée. Son précieux conseil. Cette jeune fille n'était sans doute pas dangereuse au point que je doive l'impressionner, mais elle pourrait peut être faire courir des rumeurs à mon sujet, si je m'y prenais bien. Et du coup, on ne viendrait même pas m'ennuyer !

« Tu vois ça ? »

De l'index, je pointai mon cache-oeil.

« Je l'ai perdu en me battant contre dix hommes dans la rue. Un peu avant de tous les tuer. Comme j'étais déjà bibliothécaire et que les juges avaient trop peur pour me condamner à la prison, on m'a envoyé travailler ici. Et ouais. Je suis très dangereux alors... Faut pas venir m'embêter ! »

J'essayai de prendre un air impressionnant et de mettre en avant mes muscles, malgré les couches de vêtements qui les masquaient. Quand j'estimai que je m'étais assez donné en spectacle, je tournai une nouvelle fois les talons.

« Vous viendrez me voir quand vous aurez terminé, » fis-je d'une voix que je voulus dure.

Une fois de retour à mon bureau, je remarquai une pile de livres absente lorsque j'avais quitté la bibliothèque un peu plus tôt. Je déposai le carton par terre et étudiai les ouvrages. Ceux là ne tombaient pas en poussière et... La date d'emprunt était récente. La date retour était un peu dépassée, mais rien de bien méchant. Sans doute était ce la fille qui les avait déposés ici.
Je me souvins qu'elle était presque sans aucun doute une prisonnière et qu'il était plutôt étrange qu'aucun gardien ne soit présent à ses côtés. Si elle n'avait pas besoin d'une surveillance constante, il était sans doute allé vadrouiller dans les rayonnages. Je scrutai ces derniers tour à tour, espérant être rassuré par une silhouette imposante. Déçu, je me concentrai sur mon travail et fouillai dans l'ordinateur archaïque pour mettre à jour la liste des volumes empruntés.

Après quelques minutes, la machine daigna enfin afficher le contenu du document. Bon sang, il n'y avait pas grand monde pour faire vivre les activités de cette bibliothèque ! A peine un livre sorti par mois. Et parmi les derniers en date, il y avait ceux qui venaient de revenir sur mon bureau. Le nom de la détenue était inscrit en lettres capitales au bout de la ligne, comme s'il s'agissait d'une information de la plus haute importance.
L3606 – LADY ALICE
« Lady » ? Ce n'était pas un nom ça, mais un titre. Un frisson remonta mon échine. Cette prison... Mais qui étaient les gens enfermés là dedans au juste ?

Après avoir vérifié qu'il n'y avait personne aux alentours, j'entrepris de faire une petite recherche par internet. Le réseau était abominable et la machine peinait en soufflant bruyamment. Je parvins toutefois à taper
« Dear Death jail » sur le moteur de recherche. Les mots s'affichèrent au bout de trente longues secondes et il me fallut attendre encore deux minutes entière pour que la page des résultats s'affiche.
Finalement, au bout de longs moments d'attente, je réussis à obtenir un article peu réjouissant qui me fit faire la grimace
. « Cas les plus dangereux », « prison de haute sécurité absolue », « méthodes drastiques ». Okay... Les gens – ou plutôt l'homme – à l'origine de cet endroit devait être un grand malade !
Ne résistant pas aux infinies possibilités de savoir qui s'offraient à moi, je fis une nouvelle recherche. Cette fois sur la demoiselle qui hantait encore les rayons de la bibliothèque
. « Lady Alice England ». Il y avait bien des choses, elles aussi peu réjouissantes. Mais je ne réussis pas à savoir pourquoi elle était ici, exactement, avant de décelai une silhouette du coin de l’œil. Je sursautai et avant même de vérifier de qui il s'agissait, je cliquai frénétiquement sur la croix pour fermer la page. Ce qu'elle fit plutôt paresseusement.
Je pivotai ensuite sur mon siège, en espérant que mes recherches n'avaient pas été évidentes pour la personne en question.
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MessageSujet: Re: Whoz that girl ?   Whoz that girl ? Icon_minitimeJeu 23 Jan - 22:09

[Dit moi si quelque chose te va pas et je change :3]

Ulrick…Gantley. Ce n’est pas commun comme prénom…mais c’est beau ! Et en plus il a l’air d’être une voix gentille… Il dégage un peu la même sensation que grande sœur Ayame.

« Tu vois ça ? »

Hm ? Ça ? Oui ? Quoi ? Où ? ... Ah, l’œil. … MON DIEU IL MANQUE UN ŒIL AU MONSIEUR !!!!

« Je l'ai perdu en me battant contre dix hommes dans la rue. Un peu avant de tous les tuer. Comme j'étais déjà bibliothécaire et que les juges avaient trop peur pour me condamner à la prison, on m'a envoyé travailler ici. Et ouais. Je suis très dangereux alors... Faut pas venir m'embêter ! »


"…Pas…DU TOUT…crédible… Il parle comme un petit enfant qui veut faire croire à ses camarades qu’il est le plus fort. Pathétique"

Et si jamais il dit la vérité ? D’accord, peut-être qu’il exagère mais…

"Tu as vu son attitude ? Il s’est limite imposer devant toi, il a joué sur le fait que tu n’es encore qu’une enfant petit ange."

…Bon d’accord peut-être qu’il ne dit pas la vérité, mais ce n’est pas ça qui m’inquiète…
En effet, s’il fait courir ce genre de rumeur, les regards pourraient se poser sur lui et créer des défis, conflits, etc. S’il ne veut pas se faire embêter, autant qu’il reste discret. Enfin c’est mon avis.

« Vous viendrez me voir quand vous aurez terminé. »

Hé mais…attendez !! J’ai déjà choisiiiii… Mais…revenez !
Le monsieur repartit à son bureau. Hm…le suivre ? J’ai déjà choisi mon livre alors bon…je vais le voir. Mais…qu’est-ce qu’il fait ?
Je m’avance doucement. A pas de velours. …Allô ? Je fais un mouvement léger pour signaler ma présence…apparemment il ne m’a pas remarqué. Hm…qu’est-ce qu’il regarde ? Ow…j’ai emprunté autant de livre en si peu de temps ? Deardeath ? Je l’intrigue ?
Le monsieur pivota brusquement fermant les pages internet. ...De la peur?

« …Vous allez bien ? »

Je regardai un peu plus son œil que ses mèches ne cachaient plus. Là, des taches d’encre. Je voyais de l’encre sur son visage. Ça y est j’ai compris ! C’est pour ça que monsieur corbeau disait qu’il mentait !

« Dites…votre œil…ce n’est pas l’œuvre d’un stylo plume ? Si c’est le cas, vous savez, je ne raconterais, ni l’histoire de la bagarre, ni l’histoire du stylo. Ce sera un secret si vous le désirez. »

Je posai le livre du célèbre écrivain sur son bureau.

«  Et puis…Vous avez l’air gentil. Alors je ne veux pas que des gens viennent vous voir en disant : Hé ! Toi là ! Tu sais te battre non ? Alors viens là gros tas ! »

J’avais imité les gros durs de manière…originale. Et oui, l'expression gros tas je ne la pense pas !

« A mon avis, vous seriez moins exposer au danger si vous vous faites discret. Vous ne croyez pas ? »

J’hésitai un peu avant de dire ce que j’allais dire…mais courage !

« Et puis…j’ai l’impression que vous êtes aussi gentil de madame Ayame…alors je ne veux pas que vous ayez des embrouilles à cause de moi ! D'ailleurs...je vous fait pas peur hein? »
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MessageSujet: Re: Whoz that girl ?   Whoz that girl ? Icon_minitimeSam 25 Jan - 14:16

Je découvris « Lady Alice » en face de moi, son livre à la main. Alors elle s'était finalement décidé pour l'horreur. Si elle revenait, je pourrai lui conseiller des ouvrages du même genre mais beaucoup mieux. … Ah ! Que me prenait il ?! J'étais dans une prison ! UNE PRISON !

« Moi ? Oui, très bien. »

Je vérifiais d'un rapide coup d’œil que le navigateur ne s'était pas relancé tout seul en affichant mes dernières recherches. Il n'y avait que le papier peint noir du bureau, sur lequel était écrit dans une typographie tout à fait classique « DEAR DEATH ».
Je remarquai en reportant mon attention sur la jeune Alice qu'elle fixait le côté droit de mon visage. D'un geste vif de la main, je rabattis des mèches de cheveux sur mon cou, pour cacher mon tatouage. Inutile d'attiser la curiosité, il n'avait pas encore trouvé d'histoire effrayante sur l'histoire de cette croix.

… Mais qu'est ce qu'elle racontait cette gamine ? Des tâches d'encre ?! Je ne pus m'empêcher de lever la main pour vérifier la présence de mon cache-oeil en cuir. Mais même si j'avais oublié de le mettre, comment aurait elle pu déceler la présence d'encre qui avait nettoyée depuis presque un an ? Elle n'avait tout de même pas des pouvoirs mystiques bizarres ? Je choisis d'ignorer ce détail, refusant tout nettement d'être confronté à quelque chose de louche. D'encore plus louche que ma situation actuelle en fait.


« Pff ! C'est n'importe quoi. Tu divagues, petite. »

Je n'aimais pas juger les gens sur leur physique, étant moi même une victime récurrente des commérages. Mais j'avais vu ou lu plusieurs fois que l'utilisation de ce mot pouvait remettre des filles à leur place. Même si, vraiment, c'était machiste au possible. Et complètement stupide. Enfin, pour moi, vouloir à tout prix impressionner quelqu'un avec son passé de malfrat rejoignait une incroyable stupidité.
Je saisis le livre qu'elle venait de poser sur mon bureau et commençai mon travail en entrant tant bien que mal dans les dossiers de l'ordinateur. Alice avait tout le temps de me faire la causette. Et ce qu'elle choisit de dire me surprit et... Me toucha.
Après avoir franchi les portes de cette prison, je m'étais attendu à aller de mauvaise rencontre en mauvaise rencontre. Hors, ce n'était pas le cas. Ayame avait été plus que prévenante avec moi, mon colocataire, bien que je n'avais pas encore eut le loisir de le rencontrer, semblait quelqu'un de bien. Et maintenant, cette détenue au jeune âge... Voilà qu'elle s'inquiétait pour mon sort. La psychologue avait elle eu tort avec ses avertissements ? Jusqu'ici, la gentillesse semblait plus payante que la menace. Et puis, elle me faisait rire. Je ne pus m'empêcher de sourire en l'entendant imiter l'archétype du prisonnier aux gros muscles.


« Tu penses vraiment que de mauvaises personnes viendraient me trouver pour ça ? Franchement, je n'intéresse pas grand monde. Je ne suis qu'un bibliothécaire. »

Même pas « le ».

« Peut être que tu as raison. »

Elle était d'accord avec Ayame sur ce point. Tenter d'être discret. Pas poule mouillée, mais discret. Ca, il pouvait toujours essayer. Il avait l'habitude, en fait, de ne pas trop se montrer. Après tout, il n'aurait peut être pas besoin de s'endurcir pour survivre dans cet endroit.
Je me stoppais alors que j'étais en train de rentrer des données dans l'ordinateur. Alice venait de mentionner Ayame. Alors, elles se connaissaient ? Bien sûr, ça n'aurait jamais du me surprendre. Ayame était la psychologue et cette détenue devait vraiment avoir besoin d'une thérapie.


« Peur ? Pourquoi tu me ferais peur ? »

Elle l'angoissait, c'était certain. Mais ça tenait plus du malaise que la peur de se faire tuer. D'ailleurs, maintenant qu'il y repensait...

« Il n'y a personne pour te surveiller ? Tu es pourtant bien... Détenue ici, n'est ce pas ? Au moins un gardien devrait t'accompagner, non ? »

Les prisonniers ne se baladaient tout de même pas en toute liberté ?!
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MessageSujet: Re: Whoz that girl ?   Whoz that girl ? Icon_minitimeDim 26 Jan - 22:27

« Comment dire…hé bien…euh…je ne sais pas monsieur. »

Je ne peux pas lui parler de monsieur Corbeau quand même ! Il lui ferait du mal. Encore pour Neil…c’était différent. Lui, il avait un corbeau. D’ailleurs…je ne sais pas si je dois le considérer comme un grand frère ou pas… Non…il fait trop peur. Mais revenons-en au présent ! Même si ça fait partit un peu du présent puisque je pense au passer. Je pense, verbe penser au présent. Donc ça a bien un lien. Non ?

« Pour…me surveiller ? Oui je suis détenue, mais on ne m’a jamais dit qu’il me fallait une surveillance. Enfin je ne pense pas. Et puis les gardiens ils ne me voient jamais. Des fois je sors de ma cellule et passe devant leur bureau. Ils regardent la télé, mangent de tout et n’importe quoi, ne surveillent même pas les caméras des fois, alors qu’il se passe des choses graves, je suppose, surement. Et quand on y réfléchit…ça fait peur… »

Je tremblais. Vraiment. J’imaginais les scènes d’horreur typique : Une personne se fait agresser, elle hurle, et personne qui intervient. Comme pour moi… le professeur me touchait…et personne n’ouvrait les yeux. Personne n’était là. Seule…seule… …Aow !
Monsieur corbeau me tapait la tête. Déjà que quand je suis dans cet état, mes migraines augmentent, il faut que ce moineau commence à me taper la tête.

"…MOINEAU ??? Qui est-ce que tu traites de moineau ?!"

Vous monsieur. Car vous m’importunez à force de me taper sur la tête. Et il serait très aimable à vous d’arrêter.

"Surement. Mais il me serait très désagréable que vous perdiez connaissance ma chère enfant."

Hé bien mon cher, je n’apprécie point vos excuses à la mort moelleuse très réalistes.

"…A la mort moelleuse ? Alice. L’expression exacte c’est : à la mords-moi-le nœud. Et elle a une connotation sex…"

Oui je sais c’est bon stop pas la peine d’aller plus loin je sais !!! (Rapidité de prononciation des mots : niveau supérieur !) Et puis je l’ai modifiée volontairement d’abord !!! Sinon c’est vraiment tordu comme expression !

Aïeeeee !!!! Mais quelle idiote ! Tellement idiote que mon inattention m’a fait lâcher mon livre ! Et cette andouille m’est tombée sur le pied !

« E…excusez-moi… Je suis maladroite…ça m’arrive souvent d’être tête en l’air et tout ça. Et puis euh je ne regarde pas souvent ce que je fais et je laisse souvent tombe les choses…enfin maladroite quoi ! Et puis après on rigole quand on me voit. Enfin ça c’était quand j’étais petite. Là je ne sais pas enfin c’est compliquer et je sens que je m’embrouille vraiment et que je parle trop…vraiment trop. »

Je ramasse mon livre. Niveau explication mielleuse…je ne pouvais pas faire mieux !
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MessageSujet: Re: Whoz that girl ?   Whoz that girl ? Icon_minitimeDim 26 Jan - 23:07

Je n'aurai pas dû avoir peur d'elle. Elle était – semblait – jeune, inoffensive au possible. Pourtant mes intestins commençaient à se tordre. Elle me foutait le jetons, comme ça, petit à petit, avec sa voix doucereuse. Elle avait l'air beaucoup trop innocente. Et puis son explication ne tenait pas debout. Comment pouvait elle se balader librement dans cette prison ? Comment sortait elle de sa cellule ? Elle n'était tout de même pas un fantôme venu le hanter ! Avec ses cheveux blancs... J'étais tenté de la toucher, juste pour vérifier. Mais ça paraîtrait bizarre de juste tendre le bras comme ça, pour atteindre le sien. Et si elle était tout simplement humaine (et vivante) j'aurai vraiment l'air d'un imbécile.

« Oui, c'est vrai. Ca fait un peu peur. »

Il était tout simplement impensable que des gardiens de prison, surtout une prison comme celle ci, négligent la surveillance. Si jamais un détenu parvenait à s'échapper de sa cellule, il pourrait faire de gros dégâts avant que l'alerte ne soit donnée. Vraiment, l'histoire d'Alice ne tenait pas bien debout. Mais il y avait sans doute un élément qui m'échappait. Un élément important.
Un petit bruit sourd interrompit mes réflexions. La jeune fille venait de faire tomber le livre par terre. Elle se répandit en excuses et commença à évoquer des souvenirs qui me firent vraiment pitié. Si elle était un esprit dans la prison, elle n'avait vraiment pas eu une vie facile. Je la rassurai sans plus faire attention à mon écran, utilisant la voix la plus douce possible. Mais ma gorge était un peu serrée par l'anxiété, aussi le rendu n'était pas des plus excellents.

« Ce n'est pas grave. Il ne va rien lui arriver si tu le fais tomber d'aussi bas. »

Je lui pris doucement l'ouvrage des mains et pianotai son indicatif sur le clavier. Un dernier clic et c'était enregistré.

« Et voilà mademoiselle. Vous avez deux semaines pour le lire. »

Je tamponnai presque joyeusement la petite carte insérée dans la seconde de couverture, ne pouvant m'empêcher d'être gentil avec elle. Mais rien ne fut imprimé. L'encre devait avoir séché. Je soupirai.

« C'est pas vrai. Je ne sais même pas où sont les recharges. »

Il y avait un placard à fournitures, mais je n'en connaissais pas encore le contenu exact, ni l'organisation. Je me levai et commençai à me diriger vers le fond de la bibliothèque, mais me figeai en songeant à la fille. Pour ce que j'en savais, elle restait une détenue. Et un prisonnier, si gentil soit-il, n'était pas en prison pour rien. Il devait donc être surveillé. Je rebroussai donc chemin vers Alice et l'apostrophai :

« Viens avec moi. Je vais te montrer quelque chose d'intéressant. As tu déjà vu un placard à fournitures ? »

Il était mal à l'aise. Ce qui était en train de se passer lui rappelait désagréablement un scénario de film d'horreur. D'autant plus qu'il savait le placard à fournitures encombré et sombre, avec une seule ampoule peu puissante pour l'éclairer. Il devrait compter sur son téléphone portable pour fouiller dans les cartons.
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MessageSujet: Re: Whoz that girl ?   Whoz that girl ? Icon_minitimeLun 27 Jan - 11:59

« Ce n'est pas grave. Il ne va rien lui arriver si tu le fais tomber d'aussi bas. »

…Alors je suis vraiment petite c’est ça ? Ce n’est pas ma faute d’abord ! C’est ma taille qui est comme ça ! Vous croyez que je fais exprès d’être petite, moi ?! Non mais oh !

« Et voilà mademoiselle. Vous avez deux semaines pour le lire. »

M…M...Mademoiselle ?!

"Calme petit ange. C’est un mot de politesse “à la française”. Il est utilisé pour les jeune filles comme toi et…"

Oui je sais ! Mais…enfin je ne sais pas mais…mais…enfin… Je suis gênée c’est tout !! Et puis deux semaines c’est rien pour lire en livre comme ça, j’y arriverais en trois jours ! et puis d'abord rajoute pas ton grain de sel...moineau, pensais-je très bas.

"Tu y vas peut-être un peu fort."

Rien à faire ! Je lirais aussi en mangeant ! Tiens, qu’est-ce qui se passe ?

« C'est pas vrai. Je ne sais même pas où sont les recharges. »

Les recharges ? Les recharges de qui ? Où ? Quand ? Comment ? Il se passe quoi ? Je veux savoir ! Je veux savoir ! Hé mais…Je fais quoi moi ? J’attends ? Je le suis ? Je suis concernée ? Oui ? Non ? Ha ? Il s’arrête ? J’y vais ? Je n’y vais pas ?

« Viens avec moi. Je vais te montrer quelque chose d'intéressant. As-tu déjà vu un placard à fournitures ? »

Oui !! J’y vais ! Et en plus il a dit que c’était quelque chose d’intéressent, alors autant le suivre !
J’allais vers lui avec des petits pas légers et sans bruit. Les semelles des chaussures en toile y étaient surement pour quelque chose ; « à pas feutrés ». L’expression me va bien !

« Non, je ne pense pas en avoir déjà vu un. Enfin, je ne sais pas trop. Ça dépend quelle sorte de placard, et quelle sorte de fourniture. Des fournitures comme les fournitures scolaires ? Les fournitures de bureau ? C’est un grand placard ? Vous pensez qu’on peut y ranger des vêtements dedans ? Parce que si c’est un placard comme celui des vêtements j’en ai déjà vu. Mais pas avec des fournitures dedans. »

Peut-être qu’on me dira que je fais trop confiance aux gens au premier abord, mais je sens qu’il est gentil. Et s’il est gentil, monsieur Corbeau ne l’embêtera pas. Et s’il veut jouer je l’en empêcherai par tous les moyens. Promesse a moi-même de protéger les voix gentilles !

« Vous savez, je crois que j’ai rencontré plus de gens gentil en venant ici quand dans mes années passées en Angleterre. C’est fou non ? D’abord il y a eu ce policier qui m’a défendu en venant à la prison, puis il y a eu grande sœur Ayame, et enfin vous. La plus gentille je crois que c’est grande sœur. Elle m’a promis qu’elle me lirait des histoires le soir si je voulais ! Même si je pense que ça rend monsieur Corbeau un peu jaloux. Mais il ne faut pas croire ! Il est gentil aussi ! Il punit juste les gens qui essaient de me faire du mal. Enfin c’est ce qu’il dit. »

J’avais déballé tout ça cash. Sans prendre trop ma respiration. J’avais eu le droit à un regard un peu étonné et perdu de monsieur Gantley. D’ailleurs, j’avais tellement parlé que je me pris une porte froide. Oh rien de grave ne vous en faites pas. Je ne marchais pas très vite de toute manière !

« Ah ? C’est ici le placard ? Il a l’air poussiéreux. Rien que la porte est abimée. »
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MessageSujet: Re: Whoz that girl ?   Whoz that girl ? Icon_minitimeLun 27 Jan - 18:17

[Pas vrai j'ai encore écrit un bout de mon dernier post à la troisième personne. è_é Dur de changer une habitude aussi ancrée]

Le sujet du placard à fournitures semblait passionner Alice, qui débattait sur le sujet. Et bien... Dire que je lui avais proposé cela dans une tentative pour la distraire. Et surtout pour lui donner une bonne raison de ne pas rester à mon bureau, seule. Je préférai nettement l'avoir à l’œil. Pas que je craigne réellement pour ma propre vie ou l'ordre approximatif du bureau, j'avais simplement le sentiment qu'il était de ma responsabilité de la surveiller, en tant qu'employé de cette prison.

« Et bien, pour répondre à l'une de tes premières questions, il s'agit de fournitures de bureau. Et... Oui, c'est un grand placard, mais il est tellement encombré qu'on peut à peine respirer entre les cartons. De toute façon, tu n'auras pas à y entrer. Tu pourras rester devant la porte. »

Il était hors de question que je la laisse fouiller dans les affaires. Il pouvait y avoir des armes potentielles comme des ciseaux ou des agrafeuses.
Nous arrivâmes au placard en deux petites minutes et je posai ma main sur la poignée légèrement attaquée par la rouille. Je me souvenais qu'il me fallait donner un coup sec pour la décoincer. Mais Alice m'en empêcha. Lorsqu'elle parlait, je ne pouvais faire autrement que me concentrer sur ce qu'elle racontait comme s'il s'agissait d'informations de la plus haute importance. Alors je baissai la tête vers elle pour lui prêter mon attention. Et à ses mots, une goutte de sueur s'invita à la naissance de ma nuque. Elle dégringola ma colonne vertébrale, avant d'être aspirée par le bas de ma chemise.
J'aurai dû me concentrer sur le fait qu'elle appelait la psychologue Ayame « grande soeur ». Pourtant, il y avait autre chose dans ses propos qui me dérangeait bien plus.

« Monsieur Corbeau ? C'est un drôle de nom pour une personne... »

A moins que ce ne soit un véritable corbeau qui accourait dès qu'Alice se trouvait en danger. On nageait en plein délire ! Je déglutis, soudain effrayé par l'idée que ce monsieur Corbeau croit que je veuille du mal à sa protégée. Et puis, où était il ? Enfin, d'après la jeune fille, les motivations de ses actions n'étaient pas forcément la vérité. Il tuait peut être des gens pour le plaisir...
Alice reporta ensuite l'attention de tout le monde sur la porte.

« Oui, il est poussiéreux. Et sale. Personne ne pense jamais aux placards. On y jette tout ce qu'on ne veut pas garder sous les yeux pour les oublier, parce que ce n'est pas souvent utile. »

Une description qui pouvait, dans une certaine mesure, correspondre à une prison. On y plaçait les encombrants de la société.
Je poussai sur la poignée et suite à un déclic, le battant pivotant, lentement. Les gonds auraient dû être huilés, voir remplacés. Je levai le bras pour attraper l'interrupteur, une chaîne en plastique, et tirai dessus pour actionner l'ampoule. Elle clignota deux fois avant de se stabiliser et éclairer dans la mesure de ses maigres possibilités l'espace restreint qui s'offrait à nous. J'avançai entre les étagères remplies de cartons sur deux rangées et trois étages pour la plus haute. Par endroit, les boîtes étaient mêmes coincées contre le plafond. Au fond, je savais qu'il y avait une échelle pour accéder à ces fournitures certainement indésirables. Comme ce dont j'avais besoin était plutôt essentiel pour mon travail, ce devait être accessible. Je me ruai donc directement sur les premiers cartons. J'en fouillai un rapidement après avoir écarté les pans, non scellés, et l'utilisai pour bloquer la porte afin de l'empêcher de se refermer et poursuivre mes recherches sans avoir l'impression d'être soudain devenu claustrophobe.

Je décidai de relancer la conversation pour éviter qu'Alice ne s'ennuie et ne soit tentée de partir loin de ma surveillance.

« C'est un autre prisonnier ce monsieur Corbeau, c'est ça ? »

Une sorte de père de remplacement, ou son véritable père, pourquoi pas ? La folie meurtrière pouvait être affaire de gènes transmissibles d'une personne à sa descendance.

« Mais c'est pas vrai, où est ce que ça peut bien être rangé ?! »
fis-je en élevant un brin la voix après avoir jeté un carton vide en dehors du placard.

J'avais déjà éliminé la plupart des boîtes susceptibles, selon ma logique, de contenir cette encre à tampon. S'ils avaient été convenablement étiquetés, ça ne serait pas arrivé. J'allais remettre de l'ordre dans cette bibliothèque, nom d'un chien !
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MessageSujet: Re: Whoz that girl ?   Whoz that girl ? Icon_minitimeMar 28 Jan - 20:31

[Perso je trouve que ça rend bien ! :3 Et puis t'écris ce que tu veux! ]

Personne…ne pense jamais aux placards…les oublier…pas utiles…
Un frisson parcourut tout mon corps. Souvenirs. Encore. Un nœud se forma dans ma gorge et dans mon ventre. J’allais mal. Mon visage avait dû surement virer au pâle. Heureusement que monsieur Gantley ne me regarda pas à ce moment-là, et qu’il m’avait demandé de rester dehors, ce que je faisais. Alors…ces objets aussi sont comme certaines personnes ? Ou alors…ce sont ces autres personnes que l’on traite comme des objets. Surement… Je suis bien placée pour le dire…mais pourquoi suis-je bien placée pour le dire ?

« C'est un autre prisonnier ce monsieur Corbeau, c'est ça ? »

Un…prisonnier… Je faillis pouffer. Monsieur corbeau n’est pas un prisonnier voyons ! … Je suis bête, toi seule peut le voir. Alors c’est normal qu’il pose la question Alice ! Hm… Je lui dis ? Je ne lui dis pas ? Hm…

« En fait… »

Hé ! Même pas le temps de caser ma phrase, je dus me baisser habilement pour éviter un carton. …De la colère ?

« Mais c'est pas vrai, où est ce que ça peut bien être rangé ?! »

Rangé ? De quoi ? …Oups ! C’est la chose dont il parlait et que…euh… Non !! J’ai oublié de mémoriser ce qu’il cherchait !!!! Ça commençait par un C ! Les ch…non pas ch-. Hum…co- ? Non non pas co- ! Peut-être ca-...ca...ca... Raaa ! Je ne m'en souviens plus !
Aller Alice ! Analyse ! Tu n’as pas été attentive quand il parlait de son truc qu’il lui manquait ou je ne sais quoi, alors regard autour de toi ! Cherche un truc, quelque chose de différent. S’il le désire vraiment tu dois pouvoir le voir !

Je fermai les yeux, évitant de prêter attention aux bruits de boites fouillées. En les rouvrant…

« Vous cherchez l’encre n’est-ce pas ? Je pense que vous devriez fouiller le troisième carton à votre droite. Les paquets d’encres devraient être au fond du carton dans un des quatre angles. »

…Une étiquette brillait plus fortement que le reste, et faisait le même effet qu’une étoile dans le ciel du soir. La poussière étant le ciel. J’ai réussi à faire comme ma vraie maman ! Youpi !!
Je le laisse regarder. En voyant sa tête, je ne pus m’empêcher de rire…enfin de sourire plutôt. Sa tête étonnée lui redonnait un peu de couleur et d’humanit…mais il en a déjà beaucoup d’humanité ! C’est même un des rare à en avoir ici ! Grande sœur Ayame comprise bien sûr !

« Voulez-vous que je réponde à votre question précédente ? Je ne sais pas si je pourrais vous en parler. Car il me faut son accord, à monsieur Corbeau. »
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MessageSujet: Re: Whoz that girl ?   Whoz that girl ? Icon_minitimeJeu 30 Jan - 18:56

[Dsl que ce soit aussi court, j'ai perdu mon premier jet parce que je n'avais pas fait attention à ma batterie ^-^]


Alice commença à me donner sa réponse lorsque je la coupai par mon élan de colère et un carton volant. Ce dernier rebondit plus loin et glissa jusqu'à heurter doucement une étagère. Je me massai le front du plat de la main, espérant que la fraîcheur de ma peau atténuerait la migraine qui menaçait. La lumière jaune et faible fatiguait mon unique œil, qui devait forcer sur ses capacités visuelles.
C'est alors qu'elle intervint. Lentement, je levai la tête dans sa direction, les sourcils froncés et l'air surprit. Mon estomac se noua et un froid envahi mon dos, alors que j'appréhendais la suite. Tout aussi lentement, je dépliai mes longues jambes pour me remettre debout et me dirigeai vers l'endroit que venait de m'indiquer Alice. Alors que je m'approchais du carton désigné, mon rythme cardiaque accélérait de plus en plus. Je m'accroupis devant et tendis des mains tremblantes sur les bords. Ils semblaient scellés par du gros ruban adhésif marron, mais ce dernier était en réalité coupé en son centre. J'écartai doucement les rebords, espérant de toute mon âme malmenée que je ne découvrirai pas l'encre. C'était impossible, elle ne pouvait pas savoir.
Je fouillai dans les angles, au fond des fournitures, l'un après l'autre. A chaque fois que mes doigts rencontraient les contours saillants d'un objet, mon cœur ratait un battement et les frissons qui faisaient trembler mes membres s'intensifiaient. Si j'adorais lire des histoires de fantômes, cela ne m'empêchait pas d'y réagir très violemment. Et je n'étais pas ravi de vivre ce genre de choses dans la réalité.
Le dernier coin cachait ce que je cherchais depuis tout à l'heure. Précautionneusement je sortis du carton le paquet de cartouche neuf et le mettait dans la lumière pour que je puisse m'assurer de ce que je tenais. Oui, c'était bien ça. Exactement ce qu'il me fallait, aucun doute ne m'étais permis.
Mon visage se tourna vers Alice. Devais je la remercier ou m'enfuir en hurlant ? Je choisis de ne rien faire de tout cela et me relevait sur mes jambes quelque peu tremblantes, pour la rejoindre. Je me trouvais à quelques centimètres d'elle – à cause de l’exiguïté – lorsqu'elle me demanda si je voulais toujours entendre sa réponse. A propos de son monsieur Corbeau. Honnêtement, je n'en étais plus si sûr. Je redoutai même qu'elle puisse me dire quoi que ce soit à ce sujet. S'il fallait en plus son accord à ce monsieur, c'était que ça ne devait pas être très joli à entendre. Je secouai la tête et déglutis pour décoincer ma gorge serrée par les derniers événements.

« Ce n'est pas la peine. Ca ne me regarde pas et puis tu ne vas pas attendre qu'il te rende visite pour ensuite revenir me le dire. »

A grands pas, je retournai à mon bureau et me mis à me débattre avec l'appareil. J'eus du mal à trouver le mécanisme pour l'ouvrir et changeai la cartouche sans manquer de m'en mettre plein les doigts. Tâchant autant que possible d'agir avec calme, je tamponnai la fiche à l'intérieur du livre que souhaitait emprunter Alice. Une date future s'imprima, impeccable. Je rabattit la couverture et fit glisser le volume en direction de la jeune fille.
Je n'osais pas la regarder en face, craignant que mon unique œil valide ne trahisse mes sentiments à son égard.
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MessageSujet: Re: Whoz that girl ?   Whoz that girl ? Icon_minitimeDim 2 Fév - 21:31

[C’est pas grave :3 moi aussi ça risque d’être court car pas trop de temps en ce moment…]

« Ce n'est pas la peine. Ça ne me regarde pas et puis tu ne vas pas attendre qu'il te rende visite pour ensuite revenir me le dire. »

L’envie de rire me reprit : monsieur corbeau est à côté de moi, mais il n’est pas matériel, c’est pour ça que vous…ne pouvez pas…pouvez pas le voir… … …Il…n’est pas matériel ? Ma tête tourna et une douleur m’attaqua au cœur. Non… Je ne voulais pas…vous blesser…je le jure… Monsieur Corbeau…s’il vous plait…je…

… Retour à la réalité. Je ne me retrouvais même pas un instant après, comme si je n’avais rien pensé, rien sentit, rien vécu. Qu’avais-je dis ? Mystère. Mémoire bloquée. Floutée. Amnésie passagère. Je me retrouvais, une deuxième fois, sans le savoir, au même endroit. Monsieur Gantley regagna son bureau. Son allure était vive. Je l’effraye ? Surement. Qui ne serait pas mal à l’aise avec une fillette qui parle d’une personne irréelle, dont elle est la seule à voir, et ce, à cause d’un fort choc ? Qui ne serait pas mal à l’aise face à une fillette qui utilise un « don » et surtout la déduction pour trouver certaine chose ? Peut-être l’êtes-vous ?
Je pris le livre, hésitant un moment. Est-ce que…je l’ai vraiment effrayé ? Et monsieur Corbeau…pourquoi tu ne parles plus ?

"J’attends ma chère."

Mais…vous attendez quoi ? Dites-moi… … De toute évidence, il n’était pas bavard aujourd’hui. Je reposa mon attention sur Ulrick. Il n'a pas l'air...content. Après l'avoir vu galérer pour mettre les cartouches dans l'imprimante, c'est compréhensible.

« …Vous êtes sûr que ça va ?... Vous êtes...pâle. »

Je me taisais un instant…j’avais honte. Je le sentais : il avait peur. Enfin pas exactement…mais je sentais…que je le mettais mal à l’aise. Je n’aurais pas dû rire quand la surprise sur son visage apparut…j’aurais dû me taire…

« Excusez-moi… Je voulais juste…vous aider…c’est tout… »

Je me retenais de pleurer. Je ne savais plus quoi penser. Plus quoi dire. Changeons de discussion.

« Par…par rapport à…à « ça »…vous pouvez me dire pourquoi il fait peur ?... Après…si vous voulez que je m’en aille…je m’en irais…promis… Vous êtes gentil...et je ne veux pas vous déranger plus longtemps...si tel est le cas... »

J'attendais le verdict. La tête baissée. Mon corps tremblais comme une feuille. J'avais peur de faire peur. Et de ce fait, j'avais peur de moi-même.

« ...arrêtez de me taper...je suis pas un sac...je suis humaine...je suis humaine...j'ai des sentiments...je peux aimer comme vous...arrêtez de me traiter de folle... »*

*Elle ne le dit pas à voix haute, c'est un souvenir :3
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MessageSujet: Re: Whoz that girl ?   Whoz that girl ? Icon_minitimeLun 3 Fév - 16:51

Sa question me désarçonna. J'étais tellement persuadé qu'elle allait se contenter de prendre son livre et de s'en aller sans demander son reste. Pourtant, elle disait s'inquiéter pour moi. J'étais vraiment pâle ? J'avais du mal à le croire, mais n'avais sous la main aucun miroir pour m'en assurer. Ca restait tout de même crédible, j'avais eu peur tout à l'heure. … Oui, en fait elle avait probablement raison. J'avais simplement du mal à admettre que je puisse ainsi montrer ma faiblesse devant la cause de mes perturbations.

« Tout va bien. Ca doit être la lumière. »

Bonne excuse ! Non, en fait, incroyablement pitoyable.
Je m'assis dans mon siège inconfortable de bibliothécaire. Il était si vieux et usé que de la mousse sortait du cuir fendu à beaucoup d'endroit. C'était désagréable sur mon fessier. Alice ne partait toujours pas. Je levai mon œil sur elle et m'aperçus qu'elle ne semblait pas aller bien du tout, elle. Et voilà qu'elle s'excusait, d'une petite voix penaude. Mon cœur se brisa en l'entendant. Elle stimulait ma compassion et je me sentis tellement désolé pour elle que je ne pus empêcher mes jambes de me mettre debout. Avant de le réaliser, elles me conduisirent auprès de la jeune fille, qui semblait vraiment au bord des larmes. Elle baragouinait des choses que je ne comprenais pas. Que voulait elle dire par « ça » ? Son petit tour de divination ? Ca semblait tellement la perturber que je puisse la craindre à cause de ce qui s'était passé dans le placard. Je n'aurai pas dû montrer ma peur, ce n'était pas sa faute. En fait, je ne la craignais pas tant pour ça que pour le fait qu'elle soit une détenue à DearDeath et que j'ignorais toujours ce qu'elle avait fait pour ça.

Et malgré tout ça, elle me faisait tellement pitié que je ne pus m'empêcher de la prendre dans mes bras. Je la serrai doucement contre moi et lui tapotait l'épaule.
Après un petit moment, je me décollai d'Alice et retournai de l'autre côté de mon bureau. Accroupi, je fouillai dans les tiroirs du meuble, persuadé d'avoir vu quelque part un paquet de mouchoirs. Je finis par mettre la main dessus et en sortit fébrilement un mouchoir blanc, que je dépliai le plus rapidement possible.

« Tiens, » fis je en le tendant à la jeune fille. « Ne pleure pas, d'accord ? »

Je n'avais jamais été très à l'aise avec les enfants, en partie parce qu'ils piquaient des crises pour rien et se mettaient à chialer bruyamment. Je ne gérais pas plus ça chez les adultes, ni chez mes amants. Je détestais les personnes qui pleuraient, ne sachant jamais quoi en faire. De fait, je n'aimais pas vraiment pleurer non plus et quand ça m'arrivait, le phénomène ne durait jamais bien longtemps.

« Tu vas mieux ? »
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MessageSujet: Re: Whoz that girl ?   Whoz that girl ? Icon_minitimeVen 7 Fév - 23:43

[désolé...c'est cour et vide mais j'ai plus trop l'inspi et j'arrive pas trop a écrire en ce moment, j’espère que ça te dérange pas >< si un truc te va pas dit le moi!]
Vous savez, c’est là où votre cerveau commencer à buger et où vous savez plus quoi dire, plus quoi faire, plus quoi penser, ce genre de choses. Et bien là, c’est arriver. Pourquoi ? A cause…d’un câlin… C’est bête non ? Vous ne trouvez pas ? Et apparemment j’aurais rougit alors bon…SANS COMMENTAIRE !
J’avais l’impression d’être sur un petit nuage. C’est exactement la même sensation qu’avec Grande sœur Ayame : c’est chaud et agréable. En fait…Monsieur Ulrick est comme un doudou ! Ah oui…mais d’abord je ne dois pas pleurer.

« …d’accord…j’essayerais… »

Je commençai à frotter mon visage avec ma manche. Elle sera un peu trempée mais…Oh merci un mouchoir ! J’essuyai donc mes grands yeux remplis de larmes.

« …oui ça va…un peu mieux… »

J’eu un moment de réflexion. Ne plus pleurer. C’est comme devenir forte pour protéger les gens qu’on aime non ?
Personnellement, je partage son avis. Et je rajouterais même que tu devrais ravaler tes larmes et te battre.
Monsieur Corbeau ! Vous êtes enfin réveillé !! Vous m’avez manqué beaucoup vous savez ! Donc vous disiez que vous partagiez son avis… Mais c’était mon but vous savez ! Ecoutez !

« …Vous savez quoi ? Et bien quand je reviendrais vous voir, je serais tellement forte que je pleurerais plus du tout ! C’est promis ! Croix de bois, croix de fer ! Si je mens, je vais en Enfer ! »

Je fis une rapide révérence et partis comme une flèche. Tellement de légèreté. Tellement de choses à faire. Tellement d’occupation. Tellement de lecture. Lecture…hmmm…lecture… … … …
…MON LIVRE !!
Demi-tour ! Et c’est reparti en direction de la bibliothèque. Réentrant à demi essoufflée. Trébuchant à moitié.

« J’ai…oublié mon livre » dis-je d’une voix gênée en bafouillant mes mots.

Je me redirigeais vers la porte. Je reviendrais c’est sûr ! Je refis une révérence, et conclu par un sourire…un des rares sourires que je fais. Un sourire naturel. Un sourire heureux.

« Merci ! »
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