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 Un loup en cage...Welcome to Deardeath

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MessageSujet: Un loup en cage...Welcome to Deardeath   Un loup en cage...Welcome to Deardeath Icon_minitimeSam 1 Fév - 17:30

Mon corps se balance, il va de gauche à droite au fil des bosses que le fourgon blindé franchis, j'avais l'impression d'être un de ces chiens qu'on met à l'arrière d'une voiture et dont la tête bouge aléatoirement. Je me laisse porter par les mouvements, les mains enchaînées avec des brassards de fer trop serrés.
Une main posée sous le menton et l'autre sur la hanche, je regarde depuis une bonne dizaine de minute le policier qui est en face de moi. Les mots du juge résonnent dans ma tête.
" 32 ans...à Deardeath... " Deardeath la prison qui faisait frémir le petit délinquant qui partageait ma cellule provisoire au commissariat de Tallahassee, ma ville natale. Il était curieux ce jeune garçon surement un toxicomane, en manque d'éroïne.

Tout en continuant de scruter le policier, mes pensées voguent dans ma tête. Allant de mon arrestation, pensant à Rebecca et à mon désir violent de la retrouver. J'aimerais tellement qu'elle me rende une petite visite au parloir... je la verrai, entendrai sa voix, sa douce voix suave, ses cheveux bruns torsadés, ses yeux bleus comme l'océan... Puis après une dernière étreinte, je la serrerais fort contre moi et je l'étranglerai avec le cordon du téléphone et la regarderais agonisé. Et lorsqu'elle me suppliera de la laisser, je m'approcherai d'elle et lui murmurerai dans l'oreille :
" Non... " Cette pensée jouissive me fit sourire, un sourire sadique.
Le policier me regarde l'air dubitatif, il doit penser que je lui dédie ce sourire. Il n'en ai rien, monsieur...Monsieur... je m'approche du policier et lit la plaque pour y discerner un nom quelconque...Monsieur... Ah ! Non, tout simplement John...
John c'est bien un nom de vieux flics à la retraite qui se gave de beignets, ça.
Je m'appuie contre la paroi du fourgon faisant craquée ma veste en cuir, je lache un soupir qui dure quelques secondes. Deardeath... une prison de haute sécurité avec des psychopathes, des collègues de bureaux en sommes, ça peut être ludique et intéressant, je ne m'ennuierai pas au moins. Après tout j'en aurai pour 32 ans, j'aurai le temps de me faire des amis et surtout des ennemis.
J'adore les ennemis, ce sont les personnes que j'aime le plus au monde.
On aime surtout leur sang.
Ils avaient raison. Les ennemis sont encore mieux que les amis, eux au moins ils nous oublient pas, ils pensent à nous au moyen de nous détruire. Et nous pensons à eux, écorchés vif.
Si je suis sage, j'aurai peut-être le droit d'être à l'infirmerie, j'adore m'occuper des plaies qui suintent le sang frais. Une sorte de Crazy Doctor*, un jeu de société pour les enfants.

Mon corps s'arrêta net de se balancer pour finalement s'écraser contre la paroi du fourgon, m'assommant un temps. Je posai ma main sur ma tête douloureuse, mais n'eus pas le temps de me ressaisir. Les portes du fourgon se sont ouvertes et les deux gardes me font sortir brutalement. Un peu sonné, je ne regarde pas vraiment l'imposant mur de béton qui se trouve à ma gauche, mais il semble immense. On avance, je suis escorté de chaque côté par John et son compagnon. Nous arrivons au portail rouillé, il était sertis de barbelés luisant, il s'ouvre et les deux policiers me jetent dans un couloir grillagé.
" C'est tout droit. " Me dis John.
- Ils sont complètement taré dans cette prison. " continua son comparse.
Je me retourne pour les voir s'éloigner, le portail se ferme ne laissant en vue rien qu'une partie du dehors, de la liberté qui s'échappe petit à petit, je reste un moment le regard pointé sur le portail. Une voix retentit.
" Prisonnier veuillez avancer vers la prochaine porte. Ne faites aucun geste qui pourrait compromettre votre séjour, ici. "
Le terme ''séjour'' n'est pas très convenant dans un tel endroit. Mais je n'ai pas le choix. C'est, y aller ou me faire tirer dessus comme un lapin, car le garde en haut du corridor pointe une arme vers moi.
Personnellement je préfère vivre prisonnier que mourir prisonnier.
J'avance, doucement. La tête baissée, une voix au loin retentit. Une drôle de voix. Elle semble m'appeler. Je lève les yeux, mais le soleil m'éblouis et m'empêche de voir qui est-ce qui m'appelle. Je décide donc de m'approcher davantage.

*Docteur Maboul en français.
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MessageSujet: Re: Un loup en cage...Welcome to Deardeath   Un loup en cage...Welcome to Deardeath Icon_minitimeSam 1 Fév - 19:33

Quand je avoir ouvert les yeux pour regarder l'heure, ce matin, j'ai aussitôt bondi hors du lit en lâchant un magnifique juron. Ce être la première fois que je suis en retard, et cela ne pas me plaire du tout, j'aurai dû être à mon poste depuis un bon quart d'heure déjà. D'autant plus qu'alors que je prenais une douche en quatrième vitesse, mon talkie-walkie posé non loin se mit à grésiller.

- Scheiße ! M'exclamai-je.

Prenant tout de même le temps de m'enrouler une serviette autour de hanches, je prend ensuite l'objet de mon insulte :

- Je écoute.

« Nouveau détenu dans dix minutes. Gregory Sikes, matricule W1266. Son dossier est à l'accueil. »

- Javol.

La journée ne pas pouvoir plus mal commencer, apparemment. J'enfile rapidement vêtements, attrape ma sacoche de gardien, attache ma ceinture, y glisse mon flingue et ma matraque, et claque la porte de la chambre derrière moi. Il me reste à peine cinq minutes pour récupérer son dossier, signer les papiers réglementaires et l'attendre dehors. Bien que je doute que je avoir à beaucoup patienter. Je n'avoir rien à craindre concernant le détenu, il ne risque pas de prendre la fuite vu la quantité de surveillant à l'entrée.

Essoufflé, le dossier sous le bras, je me retrouve à l'extérieur, un instant aveuglé par le soleil hivernal qui brille déjà fort. En avançant vers les grandes portes, je feuillette rapidement le carnet de ce Gregory, un énième tueur en série massacreur de femmes. Un énième gosse, cette fois-ci de vingt-cinq ans, inculpé pour une trentaine d'année. Encore un qui ne verra plus grand chose du reste du monde.
Plongé dans la lecture de ses différents meurtres, je me retrouve à l'entrée. Portes fermées. Je aurai jurées qu'elles étaient ouvertes quelques secondes plus tôt. Je tourne sur moi-même, légèrement perplexe, et mon regard tombe sur un grand gaillard tout élancé vêtu comme un motard. De dos, il avance seul, pas perturbé. Je le hèle et le rejoins à petites foulées. Il se retourne.
Un coup d'oeil sur sa photo pour m'assurer qu'il s'agit bien de lui. Cheveux et yeux sombres, peau légèrement halée, oui, c'est lui.

- Je être Luckas Faszler, chargé de m'occuper de vous. Je vous expliquer règles et horaires. Suivez-moi.

Je pose une main à la fois autoritaire et douce sur son épaule, le forçant à avancer. Je pas être d'humeur à bavarder gaiement, aujourd'hui.
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MessageSujet: Re: Un loup en cage...Welcome to Deardeath   Un loup en cage...Welcome to Deardeath Icon_minitimeDim 2 Fév - 15:33

La porte d'entrée assez proche laisse sortir un grand homme. Blond aux yeux bleus. Il se poste devant moi et me force à lever légèrement les yeux pour le regarder.
Il me regarde également, me scrute de bas en haut et regarde son calepin. Et avec un mouvement de tête approbateur il prononce d'un accent germanique bien prononcé :

'' Je être Luckas Faszler, chargé de m'occuper de vous. Je vous expliquer règles et horaires. Suivez-moi.''

Il pose sa main sur mon épaule me forçant à avancer. Et plus la porte se rapproche et plus ma liberté s'envole également. Ce n'est pas les chaînes ni le grand gardien blond qui me font regretter la liberté. C'est le fait d'avoir oublié mon Magnum* à la maison et de me dire qu'il ne tranchera plus grand-chose. Avec un peu de chance je trouverai une arme dans cette prison. Mais il y a autre chose. Ma liberté de tuer est importante, mais ma liberté de mouvement l'est encore plus. Je ne supporte pas de rester immobile ou enfermé. Même s'il y a une cour, ce n'est pas suffisant, pour moi.
Le grand blond me fait entrer. Il s'approche du guichet où est posté un gardien bien armé. Il discute quelques temps avec lui. Pendant ce temps je regarde autour de moi.

''Cette prison est incroyablement grande !'' dis-je.

Un détenu passe une tenue orange crasseuse sur le dos et des pompes trouées. Il a la tête baissée et on peut y voir un serpent tatoué dans son cou. Chose tout à fait naturelle en prison.
Au vu de son allure, cela doit être un braqueur, le genre de mec à se promener en ville et être capable de voler le sac d'une pauvre vieille. Pathétique.

''Garde la tête haute ! Bon sang.'' Pensai-je.

C'est à ce moment que je me fis la réflexion que la notion de liberté n'était que du mental. Tant que je me sentirai libre, je pourrais garder le sourire et la tête haute. En clair je ne voulais pas finir comme ce gars.

Mon tôlier met du temps à venir, il doit y avoir un problème. à moins que ce soit la procédure de faire patienter le détenu, lui laissant le champ libre pour s'enfuir. Serais-ce un test ? Pour savoir si je suis assez fou pour vouloir m'échapper. Non. Vous ne m'aurez pas ainsi, je vais rester tranquille pour le moment. En espérant que mes pulsions ne prennent pas le dessus et ne me dicte pas mon comportement.
''Ne t'inquiète pas Greg, on est là pour toi.''
- Oui, on te surveille. Hi hi.''

Ces voix dans ma tête si familière, je me demande ce que je ferai sans elle. Elles ont toujours étaient là. Le bon côté, c'est que je n'ai jamais été réellement seul. Ils m'ont toujours accompagné dans n'importe quel moment de ma vie. Ces petit démons.

Le tôlier arrive, enfin. Il me fait signe de le suivre, une sorte de drap orange sous le bras. Surement ma futur robe de chambre.

''Je n'aime pas trop l'orange, vous n'avez pas le même modèle en noir ?''

L'allemand me regarde, il n'a pas l'air commode. Son visage est inexpressif, cela me perturbe. On dirait un mannequin vivant. Le genre de mannequin qu'on habille branché et qu'on place dans une boutique de vêtement chic. Ses yeux ne cligne pas une seule fois, seulement sa bouche bouge et ses jambes, presque automatisée. Vraiment perturbant.

*Marque de couteau américain
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MessageSujet: Re: Un loup en cage...Welcome to Deardeath   Un loup en cage...Welcome to Deardeath Icon_minitimeDim 2 Fév - 21:11

Il se laisse guider sans broncher, comme s'il avait saisit qu'il ne faut pas rigoler. À DearDeath, les prisonniers sont du genre à bien se foutre des gardiens puisqu'ils se rendent bien compte que la sécurité n'est pas au point. Mais de façon paradoxale, personne ne oser s'enfuir, car la porte est bien surveillée, et le moindre faux pas et ils se retrouver au fond d'un cercueil. Règlement pas élaboré, mais nous pas plaisanter avec prisonniers.

À l'accueil, je plante Gregory derrière moi, gardant tout de même un œil sur lui, le temps de signer les papiers que je pas avoir eu le temps de compléter tout à l'heure. On me donne son numéro de cellule, et je devoir attendre un instant avant de récupérer sa tenue de futur détenu.
Trop d'arrivés d'un seul coup, apparemment, et les commandes se font attendre. On finit par me filer un ensemble orange et après vérification, je me tourne vers Gregory. Son air m'agace quelque peu, et sans un mot, je lui ordonne de me suivre. Et alors que je penser qu'il allait se taire jusqu'à notre séparation, le voilà qu'il cherche à faire de l'humour.
Je lui jeter un regard noir et détourne aussitôt la tête de ce gosse bien trop sûr de lui :

- Tu être un petit rigolo, toi. Tu n'auras qu'à te plaindre à l'accueil, je pas être là pour prendre en compte tes préférences.

Nous passons devant quelques détenus qui pour la plupart nous ignorent royalement. Les autres nous toisent de hauts en bas, comme d'habitude prêt à chercher histoire.
M’arrêtant devant les douches, je saisis les clés, lui détache ses menottes et lui fourre ses affaires dans les mains, avant d'ouvrir la porte des douches :

- Tu avoir de la chance, c'est la dernière fois que tu posséderas intimité. Profites-en, mais pas trop. Dans une minute, si tu pas sortir, je me charge de te cueillir, changé ou pas. Je te conseille vivement d'être changé.

Et je le pousse à l'intérieur avant de reprendre ma position habituelle, droit et mains liées derrière le dos.
Profitant de cette légère pause dans ce début de journée mouvementée, je regarde distraitement les prisonniers. Je ne pas comprendre pourquoi est-ce qu'il est accepté de les laisser ainsi en liberté. Dans toutes les autres prisons, ils sont toujours escortés de minimum deux gardiens, et ici, malgré la flopée de surveillants qui bondent les salles, les criminels se baladent comme bon leur semble. Pour une prison censée être terrifiante et stricte, j'avoue être sceptique.
Un coup d'oeil sur ma montre, et je tambourine aussitôt à la porte :

- Une minute passée, Sikes.
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MessageSujet: Re: Un loup en cage...Welcome to Deardeath   Un loup en cage...Welcome to Deardeath Icon_minitimeLun 3 Fév - 20:26

Ma tentative d'humour fut un échec. Le grand allemand est resté stoïque. Je baisse la tête, un peu déçu.

'' Tu être un petit rigolo, toi. Tu n'auras qu'à te plaindre à l'accueil, je pas être là pour prendre en compte tes préférences. ''

A d'accord ! il n'avait pas compris mon sarcasme. Peut être la langue a était un obstacle, j'hésite à lancer un débat sur l'humour, mais au vu de son tempérament si froid, je m'en ravise.
Quelques détenus passent sur le côté, certains me regardent dans les yeux comme pour me défier ou me juger. Machinalement je leur souris, certains n'ont pas l'air d'apprécier et d'autres ont l'air de trop apprécier à mon goût.
On s'arrête devant les douches et l'allemand ouvre la porte. Il jette un coup d'oeil à l'intérieur, ses cheveux blonds bien peigné dépasse légèrement.

'' Tu avoir de la chance, c'est la dernière fois que tu posséderas intimité. Profites-en, mais pas trop. Dans une minute, si tu pas sortir, je me charge de te cueillir, changé ou pas. Je te conseille vivement d'être changé. ''

Oui mein général. J'entre dans cette salle un peu lugubre. Les savonnettes ont l'air sèches et la douche recèlent de petites moisissures marrons qui suintent contre les parois. Très fameux comme décoration.
Je regarde un temps ma nouvelle tenue et la compare à la mienne. Heureusement mon T-shirt noir des Ramones est sur moi et je pourrais certainement le garder. Je me déshabille et commence à enfiler la combinaison. Les jambes passent, puis le reste du corps. Je monte la fermeture éclair jusqu'au ras du cou et m'approche du miroir le plus proche.
''Beurk ! Tu peux pas t'habiller mieux ?''
- Tellement d'orange ! J'en suis aveuglé ! Vire moi ça !''
- De plus, ça ne met pas tes yeux en valeurs.''
- Tu vas faire du ski Gregou ?''
- Hi hi ! Surtout qu'il ne sait pas skier.''
- La fois où il était à la montagne ?''
- Oui, on a tuer le moniteur, son sang si rouge dans la neige !  Hi hi !''
- Tellement drôle ! Et son visage déformé par l'agonie. Génial !''
- Bon les filles ! Ça suffit ! Je vais enlever le haut, je resterai en T-shirt, ça vous va ?''
- C'est toi qui te trimballe en combinaison de ski Greg !''

La porte se met à gronder et la voix de l'allemand un peu étouffée me vient aux oreilles.

''Une minute passée, Sikes.''

Rapidement je baisse ma fermeture éclair et enlève les manches de la combinaison pour la laisser pendre sur mes hanches. Je sors des douches et l'allemand m'attends un pied sur le mur, les bras croisés et son regard inexpressif qui me fixe.
Je lui souris et lui dit :

''Après vous monseigneur ! Désolé pour cette tenue, j'avais un peu chaud.''

Aucun humour ne passe à travers ce gars. C'est déroutant, mais ça m'amuse.
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MessageSujet: Re: Un loup en cage...Welcome to Deardeath   Un loup en cage...Welcome to Deardeath Icon_minitimeMar 4 Fév - 19:15

Un petit plaisantin ce gosse, rien de plus. Le voir à moitié habillé, de plus avec une excuse bidon m'agace légèrement, et je résiste à l'envie de lui enlever moi-même son t-shirt frappé d'un logo de musique.
Normalement, les t-shirts peuvent aussi être fournis, des trucs noirs tout simple. Mais si les détenus désirent garder certains de leur vêtements, c'est possible, tant qu'il reste dans les règles, soit, pas de couleur flash, pas d'incitation à la violence. En l'occurrence, les Ramons ne le sont pas. Mais les prisonniers n'aiment pas trop ceux qui cherchent à tout prix à affirmer leur style, ici. C'est tout le monde dans le même sac.
Je retiens un soupir d'exaspération et sans lui demander son avis, me charge de lui faire renfiler sa chemise.

- Tu reste comme ça, c'est tout. Quand je être hors de ton champs de vision, tu faire ce que veux de tes vêtements. Mais là, c'est moi qui commande, compris ?

Après lui avoir remis ses menottes, je lui intime de me suivre en lui expliquant les règles :

- Matin, debout 7h30. Horaires de repas : 12h30 et 19h30 et fermeture des cellules 22h30. Tout les jours, obligation de faire de la muscu de 15h à 18h pour nouveaux détenus. Donc toi.

Très vite, nous nous retrouvons devant la cellule une. Je lui détache ses menottes – du coup le fait de lui remettre un peu plus tôt était légèrement inutile – et lui déballe les dernières informations :

- Tu partager ta cellule avec trois autres types, de bonnes têtes de vainqueurs comme toi. Selon l'étude de ton dossier, tu pourras être très bientôt convoqué chez la psychologue. C'est bon pour moi. Des questions ?

Je glisse les chaînes dans ma sacoche et croise les bras sur ma poitrine en détaillant le nouveau détenu. Je ne pas aimer du tout ce qui émane de lui. Comme pour tout les prisonniers. Il n'y a rien qui inspire confiance en eux, et même un sourire est le reflet d'une pensée morbide ou d'un truc comme ça. Celui-là ne pas avoir l'air de échapper à la règle. Pas sûr qu'il avoir cette même allure nonchalante après quelques semaines passées ici.
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MessageSujet: Re: Un loup en cage...Welcome to Deardeath   Un loup en cage...Welcome to Deardeath Icon_minitimeMar 4 Fév - 20:34

Son tempérament stoïque m'impressionne à sa place je m'aurais déjà flanquer une droite. Je pense que ce n'est pas ce genre de gardien. Le genre à passer à tabac le petit nouveau, il doit laisser ça aux détenus. Il me regarde de bas en haut et d'un geste vif, m'attrape le haut de la combinaison pour me le renfiler.

''Tu reste comme ça, c'est tout. Quand je être hors de ton champs de vision, tu faire ce que veux de tes vêtements. Mais là, c'est moi qui commande, compris ?''
- Je déteste ce gardien !''
- Ne t'inquiète pas Lucy, on s'en occupera plus tard.''
- Pas besoin de le tuer. Il ne fais que son travail.''
- Tu n'es pas drôle, Greg !''
- Je suis un peu fatigué.''

Le gardien me remet les menottes et me fais signe de le suivre vers les cellules. Sa voix claire d'allemand se fais entendre dans le couloir.

''Matin, debout 7h30. Horaires de repas : 12h30 et 19h30 et fermeture des cellules 22h30. Tout les jours, obligation de faire de la muscu de 15h à 18h pour nouveaux détenus. Donc toi.''

Après ces mots, certains détenus lèvent la tête comme interloqué, une simple curiosité certainement. Pour voir qui sera leur nouveau martyre.
On arrive devant une cellule, la dernière du couloir marqué d'un 1 rouillé et les mêmes tâches marrons que dans les douches sont présentent dans tout les murs du couloir et des barreaux de la cellule. L'allemand ouvre la porte de la cellule et me pousse à l'intérieur en refermant derrière moi

''Tu partager ta cellule avec trois autres types, de bonnes têtes de vainqueurs comme toi. Selon l'étude de ton dossier, tu pourras être très bientôt convoqué chez la psychologue. C'est bon pour moi. Des questions ?''

Chez la psychologue ? Mouais, pourquoi pas. Ça pourrait être intéressant.
''Chic ! Une psychologue ! Tu crois qu'elle est sympa ?''
- Je pense oui ! En général ils posent beaucoup de questions.''
- Comme un test ? J'adore les tests.''
- Si, on peut dire.''

L'allemand me regarde et part d'un pas décisif. Je me retourne et me retrouve dans ma cellule.
Je me couche dans un des lits et décide donc de dormir. Laissant les filles discuter entre elles et me bercer par leur voix.
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