Une prison pas comme les autres ... Quel que soit votre crime, vous le paierez.
 
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 Protéger un insecte malgré soit

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Lady Alice
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Lady Alice

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MessageSujet: Protéger un insecte malgré soit   Protéger un insecte malgré soit Icon_minitimeMar 4 Fév - 22:21

Attendons-nous au pire, mais espérons le meilleur. [Okami]

« Lève-toi, c’est ton heure pour la douche. »

Si tôt ? Mais je n’ai pas fini mon livre moi ! …Bon d’accord je me lève !!!
Je pris ma serviette et suivis le gardien. Il n’était pas très poli. J’observe l’homme avec des yeux étranges ; il dégage une aura…mauvaise. Ou du moins inquiétante.
…Continuons. Et puis normalement se sont les détenus qui attaquent les gardiens, pas l’inverse. Et puis il est peut-être juste tendu. Et puis peut-être qu’il ne m’aime pas et puis c’est tout ! Je ne l’aime pas non plus d’ailleurs. Pourquoi ? Mais j’en sais rien moi ! Nous arrivâmes aux « salles de bains ». Rien de bien beau ou décoré, mais au moins c’était à peu près propre. Tant mieux.

« Rentre dans celle-là, dit-il d’une voix pesante. »

…Je le sens mal. Quelque chose me turlupine. Ce gardien… Je le vis s’appuyer  sur un mur. Je rentrai donc la cabine qu’il m’avait désigné le regard froid. …Cet homme me glace le sang ! Je commençais à ouvrir l’eau et à poser mes affaires sur la plaque de bois. L’eau sur mon visage me faisait un bien fou. Comme la pluie. Sentir les gouttes tomber en masse sur mon front était agréable. Dommage que cet instant ne dure point longtemps. Bon, reprenons nos aff… Hé ! Mes affaires ! Où sont-elles ?! Punaise !
Je mis mon tee-shirt  blanc que j’avais accroché plus loin que mon « costume  orange » ainsi que ma…enfin et mon sort par-dessus ma… enfin c’est intime !
Je commençai à regarder sous la porte discrètement.

« Ce sont tes affaires que tu recherches ?
- Qu…rendez-les moi.
- Navré elles étaient par terre. Alors je les ai prises et donner à un autre gardien qui passait par là. Tu vas devoir attendre une nouvelle tenue propre. »

Menteur ! Je n’ai rien entendu de tel ! Si un gardien était venu je l’aurais senti ! Ses pas s’approchèrent.

« Mais en attendant, je vais te tenir compagnie… »

En un instant, je compris pourquoi cette cabine-là : le verrou était cassé. Il rentra de force, me prenant les bras et me plaquant contre la paroi de la douche. Il changea et me choppa les poignets d’une seule main. L’autre me prit la tête et me la cogna violemment contre le mur. Mon front saignait et je peinais à rester maître de mes actes. Merde…pas ça… Je n’arrivais pas à hurler. En réalité je n’en avais même pas eu le temps.

…D’autres pas…qui est-ce ?... Je vais…m’en sortir ?...
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Clay William E. Allesbury
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MessageSujet: Re: Protéger un insecte malgré soit   Protéger un insecte malgré soit Icon_minitimeDim 9 Fév - 21:11

Certes, cette matinée débuta avec une certaine violence. Ces butors de gardiens manquaient cruellement de raffinement, particulièrement à l'heure de nous proposer le déjeuner. Leurs cris animalistes ne parvenaient toutefois pas à mes divines oreilles. Lorsque j'avais refusé de descendre au réfectoire, le garde matinal avait fait le choix avisé de me laisser faire comme bon me semblerait. Paisiblement allongé sur ma couchette, j'avais entamé un livre récemment emprunté à la bibliothèque.

Une seule chose me tira du piètre récit que parcouraient mes yeux. Les barreaux métalliques de la cellule voisine raisonnèrent sous un coup de matraque, me poussant à poser mon sublime regard sur le nouveau venu. Un gardien s'adressant au misérable insecte tant aimé de ma jumelle.

« Lève-toi, c'est ton heure pour la douche. »

Curieux, dear keeper. Vous préoccupiez-vous de l'hygiène corporelle de vos prisonniers depuis longtemps ? Ma foi, cela ne me concernait en rien. Je parcourus encore quelques lignes tandis que les deux insectes s'éloignaient.

Le souvenir de l'accord passé avec mon aimée me revint toutefois ... Aurais-je fais une erreur ?

Non, ma Seigneurie, la perfection de ce monde ne pouvait commettre une telle chose. Certes, ce contrat passé avec ma possession me forcerait à accorder Ma protection à un insecte aussi misérable qu'inutile. Je m'assurais ainsi l'obéissance la plus totale de Ma possession. J'aurais certes pu procéder différemment. Cependant il m'eût été plus difficile de provoquer son plaisir, et donc de lui inculquer ce qu'elle refusait obstinément de s'avouer. Elle était que mon miroir, je l'obsédais. La hantait.

Au moins obéissait-elle à mes divines volontés. Il semblait même qu'elle ait compris qu'il s'agissait de la meilleure chose à faire. M'obéir, me laissant diriger ce monde comme bon me le semblait.

Aussi avais-je finalement été dispensé de gardiens. Ma chère chose savait pertinemment que ma magnificence ne pouvait être enchaînée telle un animal. Ma liberté était naturelle. Elle ne pouvait faire autrement que me laisser faire à ma guise. Je ne serais déjà plus entre ces barreaux si je n'avais pas eu l'envie d'y rester, uniquement pour elle. Ma jumelle, mon ombre. Notre accord était en définitive peu cher payé en comparaison de ce que je pourrais obtenir de ta part. Mais pour cela, encore fallait-il que je le respecte.

Mon nom est Clay William Ernest Allesbury, et je suis homme de parole. Chacune des promesses faites à ma moitié avait été respectée. Ce fut la seule raison qui me poussa à interrompre mon ennuyante lecture. Cette "Alice" serait broyée par la barbarie des rats qui pullulaient en ce lieu, parcourant la boue et l'eau souillée à la recherche de déchets à ronger. Je leur étais personnellement si supérieur que je ne prêtais plus la moindre attention à ces détails. Hormis cette fois-ci. Je n'aurais toutefois pas éternellement le regard posé sur ce vermisseau blanc.


Lorsque je franchis la porte des douches, la scène fit écho à d'agréables souvenirs. Un sourire étira mes lèvres aux lignes parfaites. La jeune fille aux cheveux neigeux tremblait, immobile sous la poigne du gardien. Était-ce ceci qui poussait ma chère et tendre à vouloir ta protection ? Tu semblais presque lui ressembler. Trop faible pour tenter quoi que ce soit, incapable de te défendre sinon en tremblant. Pathétique.

Il semblait par ailleurs que le gardien ne m'avait pas remarqué. Ma voix merveilleusement suave s'éleva, havre de noblesse dans ce lieu de vermine.

« Et bien, et bien. »

L'homme orienta son visage vers moi, sans lâcher sa prise sur l'enfant. Il avait un teint caramel, indiquant sans doute une origine latine. Ses yeux me rappelèrent ceux d'un husky, gris et un bleu. Dépareillés, imparfaits. Aussi ridicules qu'appropriés à sa misérable personne.

Au milieu de tous les rats, un chien allait mourir dévoré. Si charmante image.

« Qu'est-ce que tu fous là, toi ? »

Je comprends votre étonnement, dear guard. Quiconque apercevrait une telle scène en ce lieu passerait son chemin, se détachant totalement de la potentielle victime. Malheureusement pour tes doux projets, je suis liée à une personne qui souhaite le bien de cette enfant. Lié par une ardente passion que ma moitié commençait à peine à cesser de nier. Dear keeper. C'était me méconnaître qu'envisager que je te laisserais briser ma parole, réduisant mes efforts à néant. Mon extraordinaire clémence ne s'appliquerait pas à ton cas. Je m'avançais lentement dans sa direction, plongeant les mains dans le pantalon de mon uniforme. Mes doigts rencontrèrent un objet froid, dissimulé avec soin.

Je l'avais récupéré sur mon tout dernier cadavre ... Ce fameux gardien refusant de se plier à mes volontés.

Comment m'étais-je débarrassé de ces indélicats parasites ? Grâce à leur incroyable stupidité. Je les avais certes poussés à bout, mais l'un d'eux avait alors fait la plus grande erreur de sa courte vie. Tenter d'emprisonner un Dieu, tandis que son collègue dirigeait un shocker vers Ma personne. Hors, un unique coup de crâne dans le nez du premier avait suffi à le faire lâcher prise, et son corps était tombé inerte. Son acolyte n'avait su interrompre son élan, et son cœur avait cédé au choc électrique. Il m'avait fallu près de dix minutes pour en finir avec le second, aussi délicieusement que sauvagement. Cette immonde vermine avait ravivé la douleur et le saignement de mon genou, me forçant à passer à l'infirmerie. Certaines tâches marquaient à présent ma peau si parfaite. En guise de compensation, je possédais toutefois un shocker électrique facilement dissimulable dans ma poche.

« Preuve est de nouveau faite que le joug de la justice sert à enrober le Diable de sucre. »


Te rendais-tu seulement compte de mon dévouement à ton égard, Mon amour ? Ma divinité tenait sa promesse. M'abaisser au niveau d'un pitoyable insecte, allant jusqu'à entamer la conversation avec son bourreau. Imaginais-tu tous les sacrifices que je réalisais, pour entretenir notre passion ?

Je ne pouvais toutefois te garantir que je ferais montre de tout mon raffinement, si mes interlocuteurs ne savaient l'apprécier à sa juste valeur. Et visiblement, ce pitoyable gardien ne se rendait aucunement digne de ma patience.

Je penchais la tête sur le côté, détaillant le gardien. Indigne d'intérêt. Et la petite fille, toute aussi commune. De pitoyables insectes s'entre-déchiraient.

« Dégage ! »

Pouvait-on se montrer plus rustre, très cher ? M'ordonner de quitter cette pièce, à Moi, le joyau de ce monde ? Personne n'ordonne à la perfection, dear keeper. Je poursuivis mon avancée, totalement conscient que cet immonde gardien devrait faire un choix. Il relâcherait la fillette pour me faire face, ou m'ignorerait à ses risques et périls afin de garder son emprise sur elle. Je vins me placer près de lui d'un pas tranquille, poursuivant calmement comme un maître conseille à son élève :

« Maintenez l'un de ses bras dans son dos, dear keeper. A la limite de la brisure. Il lui sera bien moins commode de se débattre. »

Sans aucune réponse, il maintenait toujours les poignets de l'insecte blanchâtre. Oses-tu lever les yeux sur ma perfection, impie gardien nauséabond ? Dois-je te révéler qu'en d'autres circonstances je serais ravi de te venir en aide ? Je ne le peux toutefois pas, dear keeper. Ma promesse m'engageait au contraire à t'anéantir, douce pensée que voilà.

Sans doute ma beauté l'émerveillait-il, raison pour laquelle il finit par relâcher la jeune fille. Elle s'écroula comme une poupée désarticulée, friable pantin des Dieux qu'elle se trouvait être.

Et puisqu'il l'avait relâchée, j'étais à présent libre de Mes mouvements. Je ne rencontrerais aucun risque de la blesser. J'attrapais vivement le gardien par le col, usant de ma force pour le tire en arrière. Il finit sur le dos, au beau milieu de la pièce. La détonation ne se fit attendre qu'une unique seconde.

Je ressentis une brulure lorsque la balle me frôla, traçant une estafilade sanglante sur mon avant-bras alors que je me jetais sur son corps allongé. Dans sa précipitation, il avait osé me blesser. Le sais-tu, dear keeper ? La meilleure chose à faire avec les rois des animaux est encore de les tuer du premier coup, sans quoi il te traquerons jusqu'à la mort. Je saisis la main qui maintenait son arme, plantant mes dents dans son poignet. Je trouvais le goût de son sang, tandis que le schoker logé dans ma main libre le paralysait. Si mes souvenirs étaient exacts, cette immonde vermine devrait rester étourdie cinq à dix minutes.

Je devrais bien entendu tuer cette créature impie afin d'empêcher une récidive. Je ne comptais pas lui laisser une seule autre occasion de s'en prendre à celle que je devais malgré moi protéger. Moins je verrais cette pitoyable gamine, mieux je m'en porterais. Je ne pouvais néanmoins pas exécuter ce garde devant elle, n'est-il pas ? Ce ne serait pas un spectacle pour une telle fragilité ... je devais envoyer un message à quiconque chercherais à la blesser.

Satisfaite,
my dear lady ? Je crois me montrer suffisamment attentionné avec ton pâle insecte. Ton obéissance serait bien la moindre des choses après cet intense effort de ma part. Mes yeux de glace se posèrent sur la jeune fille à moitié nue. Je n'avais pas le temps de chercher ses vêtements, cet infâme gardien pouvant s'éveiller à tout instant.
Surveillant ma proie d'un œil, je m'avançais jusqu'à la gamine de neige. J'ôtais cette immonde chemise criarde, la lançant à ses pieds. Elle devrait s'en servir pour se couvrir. Il fallait qu'elle quitte cette salle au plus vite.


« Cesse de geindre. Rhabille-toi et quitte les lieux. »

Ma voix avait prit une octave suffisamment menaçante pour décourager toute discussion.
Je n'étais pas ici pour m'occuper de toi, vermisseau. Tu ne m'importais rien. J'avais simplement un accord à respecter.
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Lady Alice
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MessageSujet: Re: Protéger un insecte malgré soit   Protéger un insecte malgré soit Icon_minitimeLun 10 Fév - 19:17

« Et bien, et bien. »

…Je le savais…ces pas…il y avait donc bien quelqu’un ?... Aow !... Ma tête put…purée !... Arrêtez de l’écraser !... En plus c’est là où y a ma blessure conn…cône de glace !
La douleur m’empêchait de comprendre leurs mots. Ou du moins un court instant. Je réussis enfin à accrocher quelques mots. « …enrober le Diable de sucre. » Un…diable en sucre ? « …gage ! » Olala ! Mais qu’est-ce qu’ils racontent ?! Pourquoi ils parlent de diable en sucre ?! C’est quoi le lien avec des gages ?! Et Puis d’abord ! Pourquoi se donner le gage d’enrober le diable de sucre ?! Et qui nous dit que diables ils n’aiment pas le sucre d’abord ?!

"Ta tête divague Alice. Cela doit être ton coup à la tête."

Oh ! Bonjour monsieur Corbeau ! Vous avez bien dormi ?

"Oui, mais tu aurais dû m’appeler. Surtout quand je vois la situation."

Je ne voulais pas vous réveiller…vous ne dormez pas souvent et…je ne savais pas…que cela allait dégénérer ainsi…

« Maintenez l'un de ses bras dans son dos, dear keeper. » Dear ? Un Anglais ? « A la limite de la brisure. Il lui sera bien moins commode de se débattre. » Je rêve ou il lui donne un conseil ?! Mon dieu ! C’est fini, je vais mourir, y a plus d’espoir, je vais devenir un légume, une crêpe, de la soupe…Mais quitte à choisir, je préfère être une crêpe ! Mais il faut de la marmelade par-dessus !
Le gardien fini par me relâcher. Mes jambes lâchèrent soudainement, sans prévenir. Je me retrouvais au sol. Les serpents revinrent siffler dans mes oreilles.

"Aller Alice relève-toi. Si tu ne te lèves pas, tu ne pourras pas te venger."

J’essaye…Mais c’est…dur… Me venger ? Mais je n’en ai pas envie… Je veux me lever pour me lever. Juste pour être sur mes pieds et voir le sol de plus loin. Tiens ?

« Cesse de geindre. Rhabille-toi et quitte les lieux. »

« …Je ne suis pas en train de geindre, d’abord… »

L'envie de lui tirer la langue me pris, de plus, ma voix enfantine avait envie de dire "nananère". Nous allons éviter! Je me relevais avec quelques difficultés, mais il y avait un peu l’aide de monsieur corbeau. D’où quelques mouvements mécaniques. Je vacillais. L’homme au sol ressemblait à une guimauve fondue….ou à un chamallow…ou à une glace fondue puisque cet homme est un gros cône de glace ! Bref ! Tout était déformé. Même l’homme qui se tenait debout… … …WOA ! Avec les formes qui se tordent, on dirait une fille ! Je secouais légèrement ma tête et me frottai les yeux. …Non c’est bon c’est bien la silhouette d’un monsieur ! Zen…tout va bien….enfin j’espère.

Je pris la chemise au sol et m’éloignai. Sans un mot et sans savoir si c’était vraiment la bonne solution. J’attendais plus loin que le monsieur ressorte. Et surtout pour reprendre mes esprits. Je ne pouvais pas retourner en cellule dans cet état. Aller à l’infirmerie ? Je n’aime pas trop cet endroit… Donc j’attends pour remercier le monsieur. Et puis je ne peux pas mettre son habit, cela ne se fait pas. Il faut que je retrouve le mien ! Regardons, regardons…là non…là non plus…ici non…ah ! La bouche d’aération ! Ma tenue est dedans ! Youpi ! Je l’ai…retrouvée…

Le même problème…encore une fois… MA PUT…PUREE DE TAILLE ! RAAAA ! Je déteste ces situations !! Je vais devoir demander au monsieur de m’aider…je pourrais jamais…c’est trop gênant de demande cela a un monsieur…enfin il m’a déjà aidé une fois, je ne peux pas demander un service comme ça. Non ! Je dois la récupérer toute seule ! ...Mais comment faire ?!  Je fis un soupir et me laissai glisser contre le mur. Il en met du temps à sortir le monsieur…

"Comme tu n’as point d’occupation, me laisseras-tu te montrer quelque chose petit ange ?"

Me montrer quelque chose ? Je ne pense pas que cela soit le moment monsieur Corbeau... il y a tellement de choses auxquelles je dois réfléchir.

"Mets donc cela de côté. Tu n’as donc rien senti ?"

Vous parlez…de ceci ? Si…je l’ai très bien senti…c’était l’odeur de madame Ayame…mais je ne sais pas vraiment d’où elle venait… C’est presque inquiétant.
Qu…cette odeur-ci…je la connais… Les pétales de rose ? Non ce…ce n’est pas possible…les pétales de rose c’est quand…quand… Non ! Je me fais des idées ! C’est dans ma tête…juste dans ma tête… ou alors sur ma tête ? Il est vrai que j’ai reçu un coup à la tête, alors c’est peut-être ça l’odeur…Mais pourtant…cette odeur…n’a pas l’air de provenir de moi…et elle est très légère…ou le contraire.

Ah ! Le monsieur ! Je me relevai d’une traite, perdant un peu l’équilibre vers la fin. Je dois vraiment faire attention. Enfin, aller Alice ! Tu peux lui demander ! Il ne va pas te manger ! Aller lance-toi !

« A…attendez ! Je vous remercie…pour tout à l’heure, dis-je en faisant une légère révérence. Et euh…pardonnez-moi…mais je ne peux pas porter votre chemise, dis-je en la lui tendant. La mienne est euh…coincée, et enfin je c’est ma taille enfin je suis trop petite pour…pour…l’attraper…»

Je m’arrêtai net. L’odeur des pétales de rose revint en masse dans mes narines. Odeur enivrante pour certains, effrayante pour moi. Elle était mélangée à l’odeur du gardien. Il n’aurait pas… Puis, un déclic : l’odeur de grande sœur Ayame…est sur lui ? Il a dû la voir comme moi je peux la voir…ça veut rien dire… Aller…Calme-toi ! C’est rien ! …Non…je n’y arrive pas…je dois savoir !

« …Pour...pourquoi vous avez l’odeur de grande sœur Ayame sur vous ?... Et pourquoi vous avez aussi celle du gardien et des pétales de rose rouge ?... »

Une lourde et épaisse fumée noir et rouge jaillit de lui. Je m’efforçais de garder mon calme. Mais mes tremblements jaillissaient. Son regarde semblait s’illuminer d’une façon malsaine. Son corbeau…s’éveillerait-il ?
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Clay William E. Allesbury
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MessageSujet: Re: Protéger un insecte malgré soit   Protéger un insecte malgré soit Icon_minitimeMer 12 Fév - 19:38

Ma chère, ma tendre chose. Ma possession, mon ombre. Cela ne fait plus aucun doute. J'ai été affecté par le parfum de ta sueur. Ta perversion a corrompu mon âme.

Cette gamine ridicule ne m'importait rien, elle ne présentait as le moindre intérêt. Pourtant, ma bien-aimée, je la dévisageais en me demandant si je devais de nouveau lui venir en aide. Ridicule, n'est-il pas ? Abuser des services d'un Dieu sans la moindre offrande est un péché. Interpeller ma divinité tel un homme ordinaire est un blasphème.
Et pourtant, je l'écoute. Sa voix babillante n'est que pitoyable. Si je devais être sincère, je hasarderais l'idée que ma possession m'affaiblit. Elle adoucit étonnement ma personne. Oui, my fair lady. Ton esprit empli de vices et de douceur affaiblit le mien. Certes, je méprise ce misérable insecte blanchâtre. Pour autant, je me contente de l'observer de haut. Je ne pourrais malheureusement la violenter. C'est là l'essence même de notre accord.

« A...attendez ! Je vous remercie...pour tout à l'heure. Et euh...pardonnez-moi...mais je ne peux pas porter votre chemise, dis-je en la lui tendant. La mienne est euh...coincée, et enfin je c'est ma taille enfin je suis trop petite pour...pour...l'attraper...»

Me remercier, impie vermisseau ? C'est bien là le minimum que tu doives faire. Ta révérence est toutefois une certaine preuve de bon goût, et de l'humilité qui convient à ceux de ton espèce. Le fait que tu ne puisses porter ma chemise est d'un naturel qui joue particulièrement en ta faveur. Aurais-tu compris l'immense valeur que peut revêtir un tel morceau de tissu ? Il a été porté par une divinité. Ton refus de le mettre n'est qu'une preuve de ta soumission envers un être qui t'es supérieur.
Serais-tu alors plus digne d'intérêt que la majeure partie des vermines qui parcourent ce froid bâtiment ?
Tu reconnais ouvertement ton infériorité, mentionnant ta frêle apparence. Pour tout cela, little thing, je puis t'accorder ma clémence. Je recouvris mon divin corps de ce tissu que tu me rendais, prêtant une attention toute nouvelle à tes curieux babillages.

« ...Pour...pourquoi vous avez l'odeur de grande sœur Ayame sur vous ?... Et pourquoi vous avez aussi celle du gardien et des pétales de rose rouge ?... »

Grande sœur, ma foi. Curieuse phrase que voilà. Aurais-tu quelques déficiences, petite chose ? Le fait que je porte l'odeur de ma jumelle est ordinaire. Elle est mon miroir, ma possession, ma bien-aimée. Je viens en outre d'affronter un gardien. Peut-être son odeur s'est-elle accrochée à mes vêtements. Mes lèvres s'étirèrent en un sourire qui pourrait presque passer pour de l'attendrissement. Cette image de la rose m'était quant à elle restée un symbole, en l'honneur de ma rencontre avec ma chère et tendre. C'était cette merveilleuse fleur qu'elle avait porté, au bal de notre première rencontre. Une rose rouge, symbole de passion éclatante et de sang frais. Une métaphore parfaite de cette relation d'amour haineux que nous entretenions, ma chère possession et moi-même. Elle n'en était pas encore tout à fait consciente, certes, mais cela viendrait.

Et toi, chère petite chose. Es-tu perspicace autant poète ? Sans aucun doute. Ce qui expliquerait cette fabuleuse métaphore que tu viens de m'adresser. Je posais une main sur ses cheveux de glace, les ébouriffant d'un geste de félicitation. Etait-elle capable de voir ce qui était caché ? Pouvait-elle discerner quelle place divine était la mienne, et ce que cette qualité me permettait ?


« Ta "grande sœur" et moi-même entretenons une relation d'adultes qui ne te concerne en rien. Ce butor de gardien ne t'importunera plus. »

Je récupérais cet immonde uniforme grisâtre qu'était le sien, lançant le tissu inconfortable dans ses minuscules bras. Tu n'as guère besoin d'en savoir plus, petite chose. A moins que tu ne souhaite t'exposer à la rougeur des sentiments que j'entretiens avec celle que tu surnomme si affectueusement. Cela, j'en doute. Ces choses-là ne sont pas de ton âge.
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MessageSujet: Re: Protéger un insecte malgré soit   Protéger un insecte malgré soit Icon_minitimeJeu 13 Fév - 0:03

Reste calme…ce n’est rien…c…c’est juste une coïncidence. C’est une prison…c’est juste une coïncidence…oui…une coïncidence… Calme…calme… Ce n’est rien…rien du tout… il a le même corbeau…que père…près de lui…mais ça ne veut rien dire… Aller…calme-toi Alice…t’as promis à monsieur Gantley d’être forte…et à Madame Ayame aussi… Alors calme-toi bon sang !...

"Alice, va-t’en de suite. Ce corbeau appartient réellement à cette personne. Alors va-t’en."

J…je ne peux pas… Ça signifierait fuir…et j’ai promis…de ne plus fuir… J…j’affronterais…
J’avalais ma salive. La peur montait. L’angoisse avec. Mes sens étaient en alerte. Tout en moi me disait de courir. De partir loi. La sensation qui me liait encore avec mon père revint comme un fantôme.

Frissons épouvantables. Non Alice ! Ne réagis pas ! Si tu réagis il ne va pas apprécier. Et s’il est Anglais, et que de plus il prend un ton et un regard de noblesse…ce sera pire si tu fais un faux pas. Mais sa main dans mes cheveux…pourquoi il… … Vision d’épouvante. Des hurlements cachés, des pleurs, de la souffrance, tout cela était identique aux sensations qu’il me reste des souvenirs de père. Non…ce n’est pas possible…coïncidence…coïncidence… C’est moi qui divague…c’est le choc à retardement…ma blessure à la tête…quelque chose d’autre…mais pas ça !

« Ta "grande sœur" et moi-même entretenons une relation d'adultes qui ne te concerne en rien. Ce butor de gardien ne t'importunera plus. »

… Une…relation…d'adultes… Non…pas ça… Pas ce…à quoi je pense…
Je rattrapais mon « uniforme » de manière maladroite, en faisant une boule et la serrant contre moi comme une peluche. Trouver quelque chose sur quoi s’accrocher.

"Petit ange, ne fait pas de connerie pareille. File ! Va-t’en loin de lui !"

J…j’ai dit que je ne fuirais pas…

"Mais bordel ouvre les yeux ! Ta curiosité te perdra si tu restes là !!"

Je ne suis pas curieuse…je veux sauver ma grande sœur…

"Qu…Alice, ne fais pas ça ! ALICE !"

« …Vous…aimez vraiment…Madame Ayame ?... Cette…relation d’adulte…pas besoin…de me la détailler…je la connais…mais ce n’est pas…de l’amour…vous n’êtes qu’un monstre comme mon père ! »

Je ne regrettais pas mes mots. J’affronterais de face mon adversaire et protégerais une lumière étincelante du mieux que je peux ! Quitte à me sacrifier ! Je sais parfaitement que je ne fais pas le poids. Je ne me crois pas supérieure à qui que ce soit. Mon regard se composait d’ailleurs de peur, de larmes que j’essayais de contenir, et d’audace. Mais aussi…de peine. Et même s’il possède un corbeau qui me rappelle cette sensation immonde, je n’arrive pas à ressentir la moindre haine, même pas à regarder mon adversaire de haut. Monsieur corbeau sait le faire…pas moi.

Je sentais soudainement ma gorge se serrer, mon ventre de crisper et mes poumons brûler. Je m’efforçais de ne pas bouger. Aïe...
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MessageSujet: Re: Protéger un insecte malgré soit   Protéger un insecte malgré soit Icon_minitimeJeu 13 Fév - 20:15

« ...Vous...aimez vraiment...Madame Ayame ?... »

L'aimais-je ? Quelle étrange question voilà.
L'aimais-je ? Sans nul doute. Cette sorcière avait empoisonné mon âme, obnubilant la moindre de mes pensée. Je me souvenais de notre rencontre. Son regard avait croisé le mien. Mon regard avait croisé le sien. Isolés du monde. Elle avait certes prétendu ne pas la remarquer, mais mon ivresse était repérable. Elle l'avait soigneusement ignorée, trop fière pour s'avouer que je l'obsédais.
Elle était ... mon âme sœur. Mon miroir. Mon reflet.


« Cette...relation d'adulte...pas besoin...de me la détailler...je la connais...mais ce n'est pas...de l'amour...vous n'êtes qu'un monstre comme mon père !

Tiens donc ? L'enfance n'était-elle plus ce qu'elle était ? Au point que tu sache quelles douleurs et quels plaisirs provoquaient une telle passion ? Ou bien ma chère et tendre se serait-elle plainte du traitement de faveur que je lui accordais ? Quels vils mensonges avaient pu franchir ses jolies lèvres ? Signifiaient-ils qu'elle n'avait pu retenir notre dernière leçon ? Elle ne pouvait me résister. Il me tardait de humer à nouveau son doux parfum, murmurer à son oreille. Baiser tendrement son cou, le mordre. Me presser contre elle, sentir son ventre et sa poitrine généreuse contre mon torse musculeux. L'entendre crier, pleurer. Rire de ses plaintes et m'abreuver de ses larmes. L'entendre m'implorer et geindre. Rire de ses prières et m'abreuver de ses gémissements d'impuissance.

Mais tu faisais l'erreur de blasphémer, petite chose. Tout comme ... Elle. Vos ressemblances étaient pour le moins étonnantes, constatais-je en observant avec délice le frisson qui te submergeait. Ces larmes que tu retenais, la peur imprégnant tes pupilles. Je n'aurais eu qu'à passer les mains autour de ton cou pour achever ce tableau.
Mais une fois de plus, je ne pouvais me le permettre. Je me devais de rester calme. En outre, ton jeune âge ne pouvait qu'excuser ton ignorance, petite chose. Je me penchais donc, fixant tes yeux azurés.


« Tu me sembles ignorer que ta « grande sœur », telle tu la surnomme affectueusement, possède un penchant certain pour les plaisirs de la chair. Je n'ai fait que lui offrir ce qu'elle désirait plus que tout au monde. »

Car elle me désirait. Elle n'osait se l'avouer, mais elle aimait me sentir à ses côtés. Autant que sa peur me ravissait, elle appréciait le moindre de mes gestes. Elle ne pouvait le nier, à présent. Elle s'était accrochée à mon corps. Elle m'aurait supplié, si je l'avais exigé.
Je me redressais, rejetant avec désinvolture les mèches qui obscurcissaient mon champ de vision. Depuis mon incarcération, je n'avais autorisé personne à approcher mon cuir chevelu avec un rasoir à la main. Soit j'avais un crâne luisant, soit une magnifique chevelure brune. Il me fut donc aisé de choisir parmi les deux options précédentes, n'est-il pas ?


« En outre, ma divinité accepte de se compromettre en veillant sur ta personne. Allant même jusqu'à ignorer ton blasphème, simplement car Elle me l'a demandé. N'est-ce pas là une preuve suffisante de l'affection que je lui porte ? »

Que pouvais-je faire, à présent ? Me rendre à la bibliothèque ? Charmante idée. Certes, cet insecte blanchâtre avait osé Me faire insulte. Je choisissais cependant de l'ignorer, alors même qu'elle aurait dû atrocement souffrir pour ceci.
Car j'avais un accord. Un accord qui jouait en Mon unique faveur. Clay William Ernest Allesbury tenait ses promesses, d'autant plus si elles étaient faites à son aimée. Un dernier regard à la fillette. Souffrait-elle ? Il le semblait. Quoi de plus ordinaire ? Elle ne pouvait que pâlir de son blasphème.

J'ai honoré mon engagement,
my fair lady. A ton tour, à présent.
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MessageSujet: Re: Protéger un insecte malgré soit   Protéger un insecte malgré soit Icon_minitimeVen 14 Fév - 15:36

« Tu me sembles ignorer que ta « grande sœur », telle tu la surnomme affectueusement, possède un penchant certain pour les plaisirs de la chair. Je n'ai fait que lui offrir ce qu'elle désirait plus que tout au monde. »

Ce n’est pas ma « grande sœur », c’est ma grande sœur tout court ! Et oui j’ai de l’affection pour elle contrairement à toi. Un certain penchant ? Je le croyais aussi quand mon père me demandait d’aimer ce qu’il me faisait. Mais dès qu’il disparut, je me rendis compte qu’aucun penchant n’était réel. L’envie que tout se termine vite par contre l’était.

« En outre, ma divinité accepte de se compromettre en veillant sur ta personne. Allant même jusqu'à ignorer ton blasphème, simplement car Elle me l'a demandé. N'est-ce pas là une preuve suffisante de l'affection que je lui porte ? »

Mon blasphème ? Traiter quelqu’un de ce qu’il est est-il un blasphème ? Elle vous l’a demandé hein ? Ça y est, j’y vois un peu plus clair désormais. Et je n’aurais plus de peine envers vous. Si vous croyez pouvoir m’utiliser de la sorte, alors je vais vous montrer que je ne suis pas une fille aussi polie et obéissante que ça. Je ne suis pas votre atout dans la bataille !

J’inspirais à fond m’inspirant de toutes les odeurs et visions que j’avais eues. Même si j’ai encore peur, je veux montrer à Dinah que je suis courageuse !

« Ce n’est aucunement une marque d’affection. Vous m’utilisez car vous avez peur qu’elle vous échappe, vous refusez juste de l’admettre. Vous vous cachez derrière votre illusion pitoyable. Votre âme est donc aussi narcissique que ne l’est votre corbeau? Vous vous trompez même sur la définition de divinité. »

Je m’étonnais à utiliser un tel ton. Je crois même que c’est la première fois que je suis aussi mal poli de toute ma vie… Mais encore une fois, je ne regrette rien. Vas-tu réagir malgré ton engagement ?

« Une Dieu crée. Mais pas n’importe quoi. Vous monsieur, vous ne créez rien. Vous vous servez de votre intellectuel pour enfermer un oiseau dans une cage, le rendant à la limite du cadavérique. Madame Ayame est cet oiseau, vous êtes celui qui l’a mis en cage Et la cage, et moi, vous m’utilisez comme verrou. Vous n’avez Rien d’un Dieu, et elle n’est Pas Votre déesse. Vous pensez qu’elle va vous appartenir pour toujours ? Mais vous l’étouffez plus qu’autre chose. Vous la tuez. Et Dieu ne tue pas. Dieu crée. Dieu n’a pas de colère, ni de violence, ni aucune forme de haine. Dieu n’enferme pas les oiseaux dans les cages. Dieu n’est même pas sur cette Terre. »

Je le défiais. Autant dans mon regard que dans mes mots. Avant je me serais mise à hurler des bêtises, mais j’ai bien réfléchit cette fois. Même votre regard de haine, de colère ou d’envie de me punir n’y changera rien. Ce sont les jambes tremblantes et une blessure à la tête que je m’engage dans un combat où j’y étais apparemment déjà.

« Allez-y tuez-moi. Je n’attends que ça. Mais sachez que je ne bois pas de vin, contrairement à votre…divinité d’illusion. Je m’incline même devant votre Honneur, Clay William Ernest Allesbury. »


Ton d’ironie. D’où je tiens ton nom ? Aucune idée. J’ai juste répété ce que ce don me dit. Si je ne suis qu’une vermine à tes yeux, alors je vais te montrer même si j’en suis une, je vois des choses que tu ne pourras jamais voir sans écouter les autres, sans lire des rapports, ou lire les journaux.
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MessageSujet: Re: Protéger un insecte malgré soit   Protéger un insecte malgré soit Icon_minitimeDim 16 Fév - 0:39

« Ce n'est aucunement une marque d'affection. Vous m'utilisez car vous avez peur qu'elle vous échappe, vous refusez juste de l'admettre. Vous vous cachez derrière votre illusion pitoyable. Votre âme est donc aussi narcissique que ne l'est votre corbeau ? »

La phrase de ce misérable insecte coupa mon élan. Mes pas cessèrent. Je figeais me pupilles de glace dans les siennes, par-delà mon épaule. Nul doute à présent qu'elle présentait quelques déficiences mentales. Qu'était-elle pour décider de la manière dont un Dieu devait exprimer son affection ?
Narcissique. Ne le disent-ils pas tous ? Les paroles de cette enfant n'étaient que pure illusion. Une illusion induite par leur jalousie blasphématoire. Après tout, n'étais-je pas magnifiquement puissant, puissamment magnifique ?

Ce misérable insecte blanchâtre inspirait profondément. Pitoyable effort que voilà,
little thing ... Ne sais-tu pas que ma chère et tendre à fait de même ? Tenter de résister, de protester. Elle avait cependant fini par céder, le plus naturellement du monde. Personne ne résistait à un Dieu.
Craignais-je que ma possession m'échappe ? Nulle phrase ne pourrait être plus fausse. Elle m'aurait cédé de toute manière. Notre accord n'avait eu pour seul but que de lui rendre les choses plus agréables.


« Vous vous trompez même sur la définition de divinité. Un Dieu crée. Mais pas n'importe quoi. Vous monsieur, vous ne créez rien. »

Allons donc, petite chose ? Faisais-tu partie de cette misérable catégorie croyant pathétiquement en une puissance supérieure ? Il me faudrait alors t'enseigner la vérité. Petite, petite chose ... Il n'y avait que trois catégories d'être humains. Les hommes, pitoyables insectes grouillant dans la boue. Les maîtres, d'une magnificence supérieure à qui chacun se devait d'obéir. Venait finalement cet ultime titre : celui de Dieu. Ces êtres d'une supériorité intellectuelle et d'une magnificence absolue, auxquels nuls ne pouvait s'opposer.
J'étais un Dieu. Mon esprit n'avait rien à voir le tien, vermine. Achevez mon enveloppe, débarrassez-moi de ce corps, et je renaîtrais. Plus fort et plus puissant, plus magnifique que jamais. J'étais un phœnix, un être d'une classe supérieure à la vôtre.

« Vous vous servez de votre intellect pour enfermer un oiseau dans une cage, le rendant à la limite du cadavérique. Madame Ayame est cet oiseau, vous êtes celui qui l'a mis en cage Et moi, vous m'utilisez comme verrou. Vous n'avez Rien d'un Dieu, et elle n'est Pas Votre déesse. »

Stupide créature. Mon aimée ne présentait finalement pas autant de similitudes que je l'eu cru avec ta personne. Il n'y avait nul besoin d'une cage. Notre seul lien était celui de cette passion, cet amour haineux et brûlant. Elle ne vivait que parce que j'étais. Elle n'était pas Déesse, mais simplement femme. Elle possédait toutefois le privilège d'attirer le regard d'un être supérieur. Elle était mon miroir, ma jumelle, mon âme sœur. Elle ne pouvait néanmoins se prétendre mon égale.

« Vous pensez qu'elle va vous appartenir pour toujours ? Mais vous l'étouffez plus qu'autre chose. Vous la tuez. Et Dieu ne tue pas. Dieu crée. Dieu n'a pas de colère, ni de violence, ni aucune forme de haine. Dieu n'enferme pas les oiseaux dans les cages. Dieu n'est même pas sur cette Terre. »

Parlais-tu encore de ce Dieu impie en lequel pensent croire quelques humains attardés ? Bien triste est ton sort, jeune enfant. Incapable de savoir devant qui t'agenouiller, ni de percer une quelconque vérité. Pitoyable créature.

« Allez-y tuez-moi. Je n'attends que ça. Mais sachez que je ne bois pas de vin, contrairement à votre...divinité d'illusion. Je m'incline même devant votre Honneur, Clay William Ernest Allesbury. »

Tout ceci se confirme donc. Ma chère et tendre t'aura parlé de notre chère relation, osant se plaindre de mes faveurs. Il me faudrait corriger cette déplorable habitude qu'elle me semblait avoir prise. Le mensonge n'était pas digne de ma personne.
Devais-je réellement te répondre, misérable insecte blanchâtre ? Tu ne méritais aucune attention de ma part. Toutefois, ton ignorance était si déplorable que je ne pus me résoudre à te laisser t'enferrer dans tes illusions. Je me retournais, retournant à grand pas auprès de ta misérable personne.

« Pauvre petite chose. Crois-tu valoir la peine que je t'achève ? Je ne gaspillerais pas mes gestes pour ta misérable personne. Toutefois, il me semble déplorable de te voir t'enferrer dans de telles illusions. Je consens donc à rectifier quelques points de ton raisonnement. Je suis certes une divinité, mais ma chère et tendre ne peut prétendre être Mon égale. Elle ne vit que parce que je suis. Le moindre de ses souffles est l'œuvre de Ma volonté. »
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MessageSujet: Re: Protéger un insecte malgré soit   Protéger un insecte malgré soit Icon_minitimeMar 18 Fév - 22:07

"Il est hors de question que tu parles encore comme cela Alice…ça ne sert à rien."

Arrête !! Je veux me battre !!! Je veux lui montrer qu’il se trompe !!! Je veux le sauver pour sauver madame Ayame !!! JE NE VEUX PAS VOIR QUELQU’UN QUE J’AIME PARTIR ENCORE UNE FOIS !!!

"Il est fou Alice !! Alors ça suffit !! Calme-toi !!!"

F…Fou ?...C’est ça…il est fou…
Je me mis à rigoler, un rire nerveux et sinistre. A moitié pliée au sol, je me relevais en me séchant mes larmes de rire. J’en profitais aussi pour arranger ma tenue de prisonnière. Ça y est, j’ai compris.

« Elle ne vit que parce que je suis. Le moindre de ses souffles est l'œuvre de Ma volonté. Hein ?»

Un coup, un des rares que je peux donner de moi-même. Bien placé, à l’endroit qui permet d’immobiliser tout homme méchant. Oups…tu ne tiens plus debout !

« Vous êtes encore plus aveugle qu’une taupe. Vous me croyez donc incapable d’agir contre vous ? Et oui, je frappe car je suis faible. Un insecte. Mais n’oubliez pas qu’un insecte peut créer une rébellion quand un roi se fiche de son peuple et le prend trop de haut. »

Défaillance.
Quelqu'un a parlé, mais qui ? Qui pense? Qui parle ? Suis-je moi ou lui ? Qui suis-je ?

Je m’assis de sorte à avoir ma tête au même niveau que la sienne. Je patientais, dévorant le regard de mon adversaire. Son regard…il en dit long sur les gens le regard. Certes j’ai fait des erreurs, je me suis emballée, je n’ai pas tenu compte de son…état mental. Ou du moins je ne le voyais que du côté de la colère, de la tristesse. Peut-être qu’il n’a pas la seule chose qu’il désire. Mais si c’est Madame Ayame…je suis donc impuissante. Ou alors, je peux l’aider à changer son moral, à l’aider à se défendre…pour ne pas subir ce que j’ai subi. C’est ça. Mais pour lui… Il n’y a donc rien à faire pour les sauver ? Sont-ils vraiment des cas incurables ? J’aimerais pouvoir aider ces gens qui voient le monde sous un autre angle et qui en font souffrir plus d’un derrière. Peut-être que…

Je repris un sourire et mon visage naturel, enfantin et gêné. Vous pensez que je peux essayer de l’accepter ? Je m’allongeais alors sur le ventre. Mes mains tenaient ma tête, comme si j’admirais quelque chose ou écoutais une histoire. Ma voix se fit douce…comme celle d’un ange.

« Très beaux yeux bleus ! Alors ? C…comment vous vous sentez Monsieur Allesbury ? Je ne voulais pas taper si fort… Je n’attends aucunement que vous m’excusiez. C’est à vous de choisir. »

Attends une minute…pourquoi je l’ai frappé en fait ? Ah oui… Pour qu’il se souvienne. Les gens auront beau répéter tout ce qu’ils veulent des centaines de fois, s’il le veut, il ne le retiendra pas. Alors j’ai frappé, pour qu’il se souvienne. Je frappe pour qu’il n’oublie pas la douleur. Pour qu’il en connaisse une autre. Mais l'ai-je vraiment pensé ?

« Dites…l’on vous surnomme bien sa Seigneurie ? Moi mon surnom c’est petit Ange. Enfin c’est monsieur Corbeau qui m’appelle comme ça. Je réfléchissais, je dois vous rendre trois services, non ? Parce voilà quoi. Enfin euh…bah ce n’est pas important. Donc hm…trois services ! Les deux premiers pour m’avoir aidé et l’autre parce que…euh…c’est pour le coup. »

Je comprenais quelque chose soudainement. Oups ! J’ai dit pleins d’infos sur lui et il ne sait même pas d’où je les sors !!

« Ah euh…pour vos informations personnelles, sachez que je n’ai point fait de recherches sur vous et que je n'ai demandé à personne. C'est que quand les gens s'approchent de moi je sens et vois des choses. Du coup ben...je comprends que cela peut sembler étrange. Et que je dois apprendre à me contrôler ! Monsieur Corbeau dit souvent que je suis hyper-émotionnelle et que j’ai un très mauvais sens de l’orientation ! Bon pour l’orientation il n’a pas tort, je me perds souvent et je suis très maladroite ! Oh…j’oubliais de vous laisser parler. Trois services ! Comme les trois souhaits des génies ! »

J’attendais sagement les mains dans les poches. Tiens ? C’est quoi ? Je sortis ce qui semblait être du papier. Monsieur Allesbury rétablit, je lui tendis mon origami.

« C’est une fleur de lotus. Si Ayame est ma grande sœur…Vous accepteriez d’être mon grand frère ?... »

"Alice…tu fais ça pour Madame Ayame. Mais es-tu sûre que ton plan marchera ? Tu veux la protéger. Mais essayer d’apprécier un être sans cœur est-il judicieux ? Crois-tu pouvoir mettre de côté tes émotions ? Crois-tu pouvoir être adulte ?"
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MessageSujet: Re: Protéger un insecte malgré soit   Protéger un insecte malgré soit Icon_minitimeMar 25 Fév - 1:26

[Je me remets tout doux aux rps, alors ça risque de pas être le top du top. Quand je pratique plus, je rouille.]



Petite chose, sais-tu que ton rire me rappelle le sien ? Ce rire méprisant, tel que je ne pouvais le tolérer. Ce rire que le craquement de ses os sous ma semelle avait interrompu. Un rire hautain, qui ne peut convenir à ceux de ton espèce. Tu devais ramper, vermine que tu étais. Le seul rire que tu pourrais te permettre en ma présence devrait être humble. Bien plus proche de celui qu'elle avait eu, détendu et amusé, avant de baisser sa garde sur quelques paroles innocentes. La teinte du breuvage avait rencontré celle de ses lèvres. Le poison avait pénétré ses veines, scellant notre destin. Car si je ne pouvais la posséder, elle n'appartiendrait à nul autre.
Elle avait pourtant survécu, développant à mon égard une méfiance qui ne pouvait être endormie par quelques syllabes. Il m'avait donc fallu substituer le chantage et les menaces à la poésie et aux flatteries. Tu n'étais qu'un instrument de mes volontés, petite vermine blanchâtre.

Il m'avait été aisé de recueillir les faiblesses de mon ombre, mon miroir. Elle était si faible, si naïve. Cinq longues années. Les moindres détails de la journée vécue en sa compagnie restaient pourtant encrés dans ma splendide mémoire. Une unique journée, durant laquelle elle m'avait révélé plus de failles qu'il ne m'était nécessaire d'en connaître pour la manipuler. Elle était bienveillante, soumise et honnête. Cet instant où elle avait quitté mon bras, afin d'acquérir une glace qu'elle avait offerte à une petite fille. Lorsque ses prunelles d'améthystes avaient croisées mes yeux de glace, je l'avais vue. Cette faille, ce gouffre béant composé de remords et de douceur. Sa plus grande faiblesse n'était autre que ce qui m'avait toujours laissé indifférent. Les enfants.

Est-ce pour cette raison que malgré l'affront que tu viens de commettre, vermine, j'imagine fermer les doigts sur ta gorge impie sans jamais m'exécuter ? Tu es sa faiblesse, comme elle est la mienne. Ce qu'elle voit en toi te rend bien plus utile vivante que morte.

Tu n'es qu'un faible insecte. Malgré toute ta détermination, jamais tu ne pourrais provoquer de rébellion. Seule la vermine peut voir vaciller son autorité sous le poids d'autres vermines. Je ne suis ni vermine, ni insecte. Je suis un Dieu, l'être suprême de ce monde.
Ma chère et tendre, ma possession se trouvait être ma seule faiblesse. Quelque chose la poussait à vouloir ton bonheur et ta protection, immonde vermisseau. Elle est l'unique vermine qui puisse me pousser à la clémence, à la déchéance.
Elle avait porté une croix, lors de notre première rencontre. Je ne pouvais tolérer le symbole de ce Dieu impie autour de son cou. Je lui avais arraché ce collier, lorsqu'elle s'était effondrée dans mes bras. Jamais plus je n'avais constaté la présence de pendentif autour de son cou. Pour peu que je l'exige, elle renoncerait à toutes ses croyances. Il me vint soudain à l'esprit que si elle n'était pas si stupide, elle saurait. Elle possédait bien plus d'influence sur ma personne qu'elle ne l'imaginait. N'était-ce pas la preuve de sa captivité ? Elle était bien trop faible pour se risquer à me contredire. Elle me craignait, tout autant qu'elle m'adulait.

Comprends-tu, minuscule chose ? Tes bassesses ne peuvent atteindre Mma divinité. Tu te replies sur toi-même, en une position de servitude bien plus adaptée à ta condition. Tu baisses le regard, cessant ton défi ridicule. Nul besoin de me mouvoir, nul besoin de parler. Tu te soumets de toi-même à ma grandeur. Tu t'allonges, reprenant ton babillage impur et dénué d'intérêt.


« Très beaux yeux bleus ! Alors ? C...comment vous vous sentez Monsieur Allesbury ? Je ne voulais pas taper si fort... Je n'attends aucunement que vous m'excusiez. C'est à vous de choisir. »

Sais-tu que la douleur ne m'atteint qu'à peine, petite chose ? Ma résistance en étonnait plus d'un, par le passé. Certes, il n'est pas agréable de se sentir blessé dans sa virilité. Je ne peux toutefois me plier à ton jeu de provocation. Tel n'est pas mon but. Ta seule importance est celle que tu possèdes au regard de ma jumelle, et l'unique raison pour laquelle je te toise sans réagir. T'ai-je cru suffisamment intelligente pour savoir devant qui t'incliner ? Sans nul doute. Il semblerait cependant que tu ne sois en fait pas plus digne d'intérêt que les autres charognes. Tu n'étais qu'un instrument, dont je n'hésiterais pas à user. Il s'agissait là de ton unique gloire.

« Ah euh...pour vos informations personnelles, sachez que je n'ai point fait de recherches sur vous et que je n'ai demandé à personne. C'est que quand les gens s'approchent de moi je sens et vois des choses. Du coup ben...je comprends que cela peut sembler étrange. »

Crois-tu donc valoir mieux que le commun des mortels ? Crois-tu pouvoir me convaincre que ton regard perce l'âme ? Insignifiante petite chose, quelle naïveté était la tienne.

« Trois services ! Comme les trois souhaits des génies ! Ou les trois doigts que je t'arracherais si je n'avais pas un accord à tenir. C'est une fleur de lotus. Si Ayame est ma grande sœur... Vous accepteriez d'être mon grand frère ?... »

Crois-tu pouvoir requérir Ma présence à tes côtés, impie créature ? Il me semblais avoir fait preuve d'une patience plus que suffisante à ton égard. Tu n'étais rien de plus qu'un pion dans Mon jeu. Tu n'étais autre que le fou qui renverserait la reine, petite Alice. Un simple instrument dont je n'hésiterais pas à user.
Je saisis cette délicieuse fleur pliée que tu me tendais. Représentait-elle celle que tu surnommais si affectueusement « ta grande sœur » ? Etait-ce une simple métaphore de ta solitude et de ta naïveté ? Peu m'importait de le savoir. Je fermais les doigts sur ce délicat pliage, l'écrasant sous mes divines phalanges.
Un sourire délicieusement narquois étira mes lèvres aux lignes parfaites, tandis que le papier venait toucher le sol.


« Crois-tu mériter cet honneur, petite chose ? Quelle prétention se trouve être la tienne ... »

Croyais-tu pouvoir réclamer l'affection d'un Dieu ? De telles paroles n'étaient que sacrilèges. Tu n'étais rien de plus que quelques mots, un contrat passé avec mon aimée. Un être de ma qualité ne se plierais nullement à ta requête. Tu avais osé lever la main sur un être divin, une erreur que je ne pouvais pardonner. Tu paierais cet acte, le jour où ta présence en ce monde putride ne serait plus utile. Dans l'attente de cet instant, je ne ferais que veiller à demi sur ton insignifiante personne. Certes, cet exercice abrutissant m'ennuierait profondément. Mais ton utilité, petite chose blanchâtre, te tenait en vie. Je tournais donc les talons, m'éloignant du lieu de notre rencontre. Tu avais suffisamment bénéficié de mon attention.

Minuscule, insignifiante ... et utile créature. Je n'ai qu'une hâte. Découvrir quels autres avantages je peux tirer de ton utilisation. Ton insolence sans nom méritait la mort, et seuls les souhaits de ma bien-aimée te tenaient en vie. Pour ta propre sécurité, il était souhaitable que l'affection qu'elle te témoignait ne faiblisse pas. Car ce jour-là, je te ferais payer ton affront.
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MessageSujet: Re: Protéger un insecte malgré soit   Protéger un insecte malgré soit Icon_minitimeDim 2 Mar - 22:40

« Crois-tu mériter cet honneur, petite chose ? Quelle prétention se trouve être la tienne ... »

Un Honneur ? Ce n'est en rien un honneur. C'est même complètement tordu de s'allier à une personne comme vous. Vous qui n'avez rien de spécial. Vous qui vous trouvez si unique. Vous qui méprisez les autres avec votre grosse estime de vous-même. Vous, Vous n'êtes rien. Votre petit monde idéal n'est qu'illusion, mais vous ne le verrez jamais. Jamais vous n'ouvrirez les yeux. Vous êtes mort. Inhumain. Immonde.
Toutes ces émotions lorsque vous m'avez touché, tout ce que j'ai pu ressentir, tout cela montre que vous êtes définitivement comme lui. Comme mon père. Vous prenez plaisir à la souffrance d'autrui. Vous aimez salir les murs de sang et rependre votre odeur partout où vous allez.

« Vous voulez vraiment qu'elle meure ? Portant un jour vous allez serrer sa main autour de son cou comme pour ce lotus. Et vous la tuerez. Et lorsqu'elle aura disparu, alors là vous pleurerez et ouvrirez enfin les yeux. Je ne vous laisserais pas lui faire de mal en attendant. »

Tes propos ne sont que les preuves de ta démence. Ta démence qui tue Ayame. Tu l'humilies. Tu l'étouffes. Tu n'es qu'un poids dans cette société. Tu es un poids pour elle, et elle n'est pas ton jouet. Elle n'est pas un trophée, et tu n'es pas un chasseur.
Je tournais les talons. Lui tournant le dos complétement. Je n'ai pas non plus à te parler et tu ne mérites pas les mots d'un ange. Moi au moins j'ai un cœur. Je suis peut-être une minuscule lumière, mais je vis. Pas comme toi.

« Si je ne mérite rien, alors vous aussi. Et faites-moi payer mon affront quand vous voulez. J'attends le jour où cette fille aux mèches fluo vous fera payer le votre. »

Je l'avais vu. Une jeune fille. Elle sera la source de ta mort et la libération de Madame Ayame. Tu mourras Clay. Tu mourras. C'est certain. Et par elle, ça aussi c'est certain.
J'avançais d'un pas décidé. Tout droit vers ma cellule. Cette chambre grise aux différents lits occupés ou pas selon les différentes heures de la journée. Cette chambre trop petite pour cinq, mais trop grande pour trois. Quatre.
Dans les couloirs, je chantonnais une chanson bien connue d'Angleterre.

Ring-a-ring o' roses,
A pocket full of posies,
A-tishoo! A-tishoo!
We all fall down.

Puis les mots se déformèrent légèrement. Laissant place à d'autre mots, d'autres significations.

Turn Around the corpses,
A pocket full of rosies,
Ashes, Ashes,
You will fall down.


[Pas de soucis :3 Et désolé ma fin est un peu courte...]
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