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Ayame Shizuka
Psychologue
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Ayame Shizuka

Date d'inscription : 13/07/2012

Mon personnage
Âge : 23
Nationalité : Américano - Japonaise
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MessageSujet: Un nouveau ...   Un nouveau ... Icon_minitimeSam 21 Juil - 17:53



Kyle Winchester, 19 ans. Pour changer, il s'agissait encore d'un gosse. Enfin ... il n'avait que trois ans de moins que moi, mais moi, je n'avais tué personne.
Une brève conversation avec la directrice m'avait informée qu'il arriverait bientôt. Enfin ... j'étais vaguement en train de classer mes dossiers, et j'avais fait semblant de l'écouter. Les mots que j'avais comprit restaient "entrée", "accueil", "meurtre", et "prudence". D'ailleurs, je n'avais pas besoin d'écouter. J'avais le dossier du futur détenu sous les yeux.
Au vu d'un ancien psy l'ayant examiné, il était taciturne, manquait d'empathie et cachait ses émotions, mais aucun trouble grave en vue.
Taciturne, un adjectif qui me rappelait le Japon. Ce doit être le seul pays où les conversations peuvent supporter des trous de deux ou trois minutes, la parole étant d'argent et le silence d'or. Mais en tant que psy, j'avais appris que la plupart des patients n'aimaient que très moyennement les conversation unilatérale.

Kyle était canadien, de ce que j'avais pu lire, et accusé de deux meurtre. Soupçonné d'un troisième à l'âge de seize ans. Pendant des années, il avait disparu, Dieu sait comment. Et refait surface récemment, jusqu'à son envoi ici, à Deardeath.
Je traversais la cour, le dossier à la main. L'été se faisait sentir. On entendait les oiseaux gazouiller et le bruissement des feuilles d'arbres, indiquant sans peine que l'enceinte de la prison se trouvait en forêt. Un net contraste entre les feuilles vertes et les haut murs gris surplombés de barbelés.

A mon arrivée devant la haute porte, deux gardiens hochèrent la tête, me saluant brièvement. Je leur rendis leur geste, m’inclinant légèrement. Les vieilles habitudes avaient la peau dure, et en l’occurrence, je ne m'étais toujours pas débarrassée de celle qui me faisait m'incliner à chaque salutation. Tandis qu'ils entrouvraient le portail, je me rendit compte de l'ironie du sort : bien qu'ayant les habitudes nippones, je n'avais jamais été réellement japonaise de par les racines du côté de ma mère. L'avantage de Deardeath était le suivant : prison mondialement connue, donc aucune nationalité par défaut.

Je franchissais le portail, allant m'appuyer sur la grille de fer encore fixée au sol. Jouant machinalement avec l'omamori autour de mon cou, j'attendis l'arrivée du fourgon blindé qui, une fois de plus, retirerait la liberté d'un jeune homme.
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MessageSujet: Re: Un nouveau ...   Un nouveau ... Icon_minitimeSam 21 Juil - 19:50

Après trois ans passés en forêt, je n'avais même pas compris comment on avait pu me choper. Une bête bavure, j'avais juste oublié de refermer la porte en allant piquer deux-trois conserves, et ça avait suffi pour les flics. Et évidemment, ils n'avaient pas tardé à trouver qui j'étais vraiment. Kyle Winchester, coupable du double homicide de sa famille. Procès rapide, pas d'avocat. Autant plaider coupable... Et j'étais coupable.
Après deux mois dans une prison fédérale, ils avaient décidé de m'amener ici, dans la prison la plus sécurisée du pays, voire du monde entier. Deardeath Jail. "Chère Mort"... Quelle ironie. Une prison où chacun paie le prix qu'il mérite. Comme si je n'avais pas déjà payé. Une chance qu'ils n'aient pas réussi à m'accuser du meurtre de Joy. Pas d'empreinte sur le fusil, faut pas déconner...

Après quatre heures de voyage dans un fourgon blindé, les mains menottées derrière le dos et attachées à une barre du camion, entouré de huit policiers sur-armés, nous étions enfin arrivés au bagne. Ou au pénitencier, comme ils aimaient à l'appeler.
Arrivé là, l'un des gars me détacha et me poussa sans ménagement à l'extérieur du camion, manquant de me faire tomber dans la poussière. Il ne me retint que de justesse par les menottes, tordant mes bras en arrière. Je serrai les dents. Ce n'était pas maintenant que j'allais me mettre à gémir, j'avais enduré bien pire que ces bouts de fer qui mordaient dans mes poignets. Les huit flics m'encadrèrent, et nous avançâmes vers la grille de la prison.

De loin, on ne la voyait même pas. Au coeur d'une forêt de plusieurs dizaines de kilomètres de diamètre, épaisse et dense, il ne dépassait qu'un mur de béton gris. Nous franchîmes la première grille, qui se referma derrière nous. Deux policiers restèrent à l'entrée, six autres me suivirent. Des gardiens nous regardaient, un peu partout, dans des loges situées en hauteur. Le sas s'ouvrit : nous passâmes une seconde grille qui bippa lorsqu'on la franchit. Aussitôt, tout se referma autour de nous. Les six flics me regardèrent d'un air suspicieux. Un gardien entra, dévisageant tout le monde. Il nous refit passer un par un sous le portique anti-métal, et un policier bippa, foudroyé du regard par son chef. Ni une ni deux, il fut mis dehors. La grille s'ouvrit, vers un long couloir. Les policiers m'escortèrent jusqu'à une sorte de comptoir, où ils reculèrent pour laisser place à des gardiens, habillés d'une simple chemise blanche et d'un jean. Ils sortirent du pénitencier, me laissant seul avec mon destin.

On me demanda mes effets personnels. Je leur donnai une vieille carte d'identité périmée, un billet de dix dollars et un paquet de chewing-gums. Le type leva un sourcil. Il devait avoir l'habitude qu'on lui file des armes en tous genre, mais j'en avais pas une seule.

Puis, on me fit entrer. On me donna un uniforme gris, avec le matricule 0807 et un code-barres sur la poche avant. Mon nouveau laisser-passer. Là seulement, on détacha les menottes de mes poignets ensanglantés. On me fit passer une dernière grille, et je me retrouvai à l'intérieur. Le grand parc verdoyant me surprit. Je m'attendais à un pauvre terrain de basket miteux où tous se battaient pour le ballon, mais les prisonniers avaient l'air plutôt confortable. Bien sûr, excepté les molosses tenus en laisse par des types montés comme des armoires à glace dans tous les coins, et les centaines de caméras un peu partout sur les murs. Les détenus me regardèrent comme une bête de foire. Des hommes et des femmes, pas tous l'air hargneux, m'observaient comme une créature dangereuse. On aurait dit... des animaux. Traqués, mûs par l'instinct de survie.

Quelqu'un attira mon attention. Une jeune femme, habillée de blanc elle aussi. Ses grands yeux violets me dévisageaient étrangement. Adossée à la grille, elle n'avait pas l'air aussi farouche que les autres personnes du personnel. Juste... curieuse.
Je n'eus pas le temps de la détailler plus. Le gardien qui m'accompagnait m'emmena vers ma "chambre". Enfin, ma cellule plutôt. Je m'assis sur le lit, et il me dicta les consignes :


"Lever à 7h30, déjeuner à 12h30, dîner à 19h30, couvre-feu à 22h30. Une cloche sonnera à chaque fois. Exercice obligatoire pour tous les nouveaux de 15h à 18h. Tes séances de psy seront programmées selon tes besoins. Enfile ton uniforme, t'as des rechanges dans l'armoire. Tu as rendez-vous avec ton psychologuedans 10 minutes."

Voyant que je ne bougeais pas, il rajouta en me filant une claque à l'arrière de la tête :

"Allez, magne-toi ! J'ai pas que ça à foutre."

Et dire que je pensais qu'il allait au moins se tourner pour me laisser me changer. Heureusement que je ne suis pas tellement pudique. j'enlevai mon uniforme de la prison fédérale, et enfilai le nouveau. Qui, étrangement, m'allait à la perfection. Je serrai la ceinture et relevai mon col. Le gardien, qui devait avoir une quarantaine d'années, fit un rictus mauvais et me fila une autre claque sur le crâne. Je ne réagis pas. Il sourit alors franchement, une lueur malsaine dans le regard :

"Ce qui est bien, c'est que t'as déjà compris la plus importante de toutes les règles, sans que je ne te le dise. Les gardiens ont tous les droits sur vos misérables petits corps pourris. Compris, redhead?"

Je hochai la tête. Il rouvrit la porte, et m'indiqua le chemin pour le bureau du psy. Sans manquer de me filer une claque au passage, il referma la porte et se tira en sifflant. Je soupirai. On m'avait dit beaucoup de choses de cette prison, et j'entendais bien ne pas me faire avoir par les coutumes des habitants d'ici. Je me dirigeai vers le bureau. Un nom était écrit en lettres majuscules sur la porte : "Docteur Ayame Shizuka, Psychologue" suivi de caractères japonais. Je haussai un sourcil, et frappai à la porte en attendant qu'on me réponde.

:arrow: Rez-de-chaussée, Bureau de la Psychologue :arrow:
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