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 Final call, fils de p*** !

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Keila Van Landsitz
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MessageSujet: Final call, fils de p*** !   Final call, fils de p*** ! Icon_minitimeLun 17 Mar - 21:41

Final Call, fils de p*** !

La vie est une chienne. Ouais. Parfaitement. Putain de chier, j'en ai ras le bol de ces casse couilles de mes deux ! Toujours en train de pigner pour que dalle. Alors voilà, moi je me retrouve à escalader des escaliers, à courir dans des couloirs, à débarquer sous la pluie sans capuche, tout ça pour des pauvres morveux incapables de relativiser deux secondes dans leur vie. « Mademoiselle, j'ai mal à la jambe », « mademoiselle, j'ai mal au ventre », « mademoiselle, un mec m'a foutu un papier en feu dans la bouche ». Oui ben faut faire avec des fois ! On va quand même pas se mettre à chouiner et appeler au secours à sa maman à la moindre petite égratignure. Et on appelait ça des hommes ! Le dernier, il avait le bras en angle droit, juste sous l'épaule. Il aurait pu attendre une heure ou deux. Et ben non ! Etat d'urgence ! Et toutes les infirmières au petit soin pour lui. 'Tain ça me débecte ce genre d'attitude. Franchement, si on les encourage aussi ! Les meufs, je vous jure.

Je redescends au rez de chaussée, genre trop vénère sa mère, le t-shirt plein de sang. Le mec était mort. En même temps il se serait pas mis à vomir ses poumons tellement il hurlait fort j'aurai peut être pu le réparer. Okay, le couteau avait quand même sectionné ses intestins et pas mal d'autres organes, mais si seulement il s'était tenu tranquille, j'aurai peut être pu refoutre tout ça au bon endroit. 'Fin bon.
Une fois dans l'infirmerie, je ne fais pas attention aux lits occupés. Les infirmiers s'occupent de ces deux gaillards très bien sans moi. J'avais juste fait un check up à leur arrivée et donné mes instructions. C'était bien suffisant.
Ma priorité est d'aller me changer. J'enfile donc un grand t-shirt rayé rouge et noir qui m'arrive sous le cul et retrousse les manches aux coudes. Pour qu'on voit mes bracelets. Après m'être débarbouillé au robinet, je passe ensuite dans ce qui sert parfois de bureau. En vrai, c'est juste un gros foutoir. Mes dossiers sont plus ou moins empilés et plus ou moins classés. Y'a des résultats de tests un peu partout, épinglés au mur. Oh un gobelet de café vide ! Il devait dater d'au moins deux semaines. Je shoote dedans pour ne plus l'avoir sous les yeux. Voilà, un peu de ménage. Enfin, faut pas se plaindre. A part ce fameux gobelet et un sachet de chips à moitié vide, c'est propre. Je fais les poussières.
Je m'assoies et sort une nouvelle feuille pour faire un rapport vite fait. Mais la guigne, mon stylo n'a plus d'encre. J'en cherche dans tous mes tiroirs, sans succès. … Je vais aller voir à la bibliothèque. En passant dans la salle des lits, je remarque qu'un des deux patients est au téléphone. Il chiale sa race. Je fais genre j'ai rien vu. Pas envie qu'il morve sur mon t-shirt propre.


Je reviens dix minutes plus tard. La bibliothèque est fermée. Guigne. Mais j'ai réussis à emprunter une boîte de cartouches au bureau de la psy. Une femme bien, cette psy. Je veux dire... Je la connais pas en fait. Mais elle a gentiment accepté de me donner ce que je voulais sans me proposer de thérapie. Nan parce que j'ai vraiment horreur des psys qui se la jouent « moi je connais tous vos secrets rien qu'en vous regardant dans le blanc des yeux ».
Quand je franchis la porte de l'infirmerie, je remarque que le patient est toujours au téléphone. Je passe dans mon bureau et consulte son dossier. Facile à trouver, c'est l'un des derniers ouverts. Basile Ducroc. … Hum! Sympathoche. Brûlures. Okay... Il a besoin de repos ce bâtard. Pas de passer une demi-heure au téléphone. J'ai pas envie de me le coltiner trois jours de plus. Pas qu'il soit chiant, en fait. Mais j'aimais pas trop qu'on stationne dans mon infirmerie. Après les gens croyaient qu'ils pouvaient venir pour un rien et que j'étais leur pote. Sauf que non.
J'attends encore un peu, dessinant des chauves-souris sur ma feuille. Je l'entends parler et puis plus rien. Bien. Deux minutes plus tard, j'entends d'autres bruits. Je fais semblant d'ignorer. Et puis, ça parle. Et cette fois, avec l'autre détenu. Bon sang !
Je me lève, furax, et déboule dans la salle. Ni une ni deux, j'augmente la dose de tranquillisant. Allez, bonne nuit Pimprenelle et Nicolas.


Quelques heures plus tard...
Je me réveille. La bave de mon sommeil a trempé la feuille remplie de petites chauves-souris. Hum... J'étais pas sensée travailler moi ? Ouais mais j'ai pas envie d'écrire. En plus, il commence à faire nuit. Et si c'est une excuse valable.
Je passe dans la salle des lits. Il n'y a personne. Enfin, à part les deux pisseuses qu'ont joué avec les allumettes. La première est endormie. Bien. La deuxième... Non. Je m'approche du lit, les mains sur les hanches, et vérifie sa dose de médoc. Bon sang... Je peux pas augmenter, ça va le tuer. Vu son gabarit de fillette anorexique. Alors je croise les bras et m'adosse à un pilier porteur, face au lit.

« Hey, toi ! Pourquoi tu pionces pas, putain ? T'es drogué ou quoi ? »

Ouais, j'avais déjà vu ça dans mon précédent boulot. Des camés qui se faisaient mal exprès pour avoir leur dose de morphine. Ou d'autre chose. Ils savaient vachement bien quoi se faire pour avoir ce qu'ils voulaient.
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: Final call, fils de p*** !   Final call, fils de p*** ! Icon_minitimeLun 17 Mar - 22:30

Je l'ai déjà aperçu, cette personne. J'ai d'ailleurs bugué un moment dessus, à me demander s'il s'agit d'une fille ou d'un mec. C'est peut-être la morphine, mais encore maintenant, je suis incapable de réussir à savoir.
Il/elle est passé y'a un moment déjà, pour augmenter encore plus notre dose de morphine. J'avais d'ailleurs voulu lui dire d'arrêter, mais je m'étais endormi avant. Putain.
Alors, du coup, à partir de l'instant où j'ai été de nouveau capable de bouger un cil, j'en ai profité pour me débrancher, et planter l'aiguille dans le matelas, juste sous mon bras, histoire d'éviter qu'une grosse flaque ne me trahisse. Je me sens bien mieux sans drogue, bien que la douleur recommence à me piquer un peu de partout.

Je suis resté de longues minutes à fixer un point vide, encore sonné par les calmants, incapable de réfléchir convenablement. Je sais juste que j'en ai marre d'être ici. Il n'y a rien à faire, en plus, je ne peux pas bouger à cause de ses sangles. Heureusement que Basile me les a desserré, tout de même. Je peux me gratter le nez en toute tranquillité.

Le trou dans la réserve n'est peut-être pas encore refermé, quand j'y pense. Il suffirait que je pique un uniforme de gardien, ou d'agent d'entretien, ou de n'importe quoi, et que je m'infiltre dans la cuisine. Après ce serait simple de partir. Enfin, pour cela, il faudrait que j'arrive à marcher sans tomber tout les deux mètres. Et que j'arrive à sortir de cette fichue infirmerie. Donc que je me détache. Peut-être que Basile serait d'accord, si je lui dis que j'ai besoin d'aller aux toilettes, par exemple.
Une voix me fait violemment sursauter, et je tourne la tête vers mon interlocuteur. Je fais aussitôt la moue. Il fallait vraiment que ce soit la personne de tout à l'heure ? De tout les infirmiers, c'est bien elle la moins sympathique. Je ne dis pas que ça ne me plaît pas, mais c'est un peu chiant, limite angoissant quand on est attaché.

Pourquoi je dors pas ? Putain pourquoi je dors pas ? Attendez … il a dit quoi ?

- He ! Je suis pas drogué !
Répliquai-je. Je dors pas car ça m'agace. J'ai faim, j'ai chaud et j'ai envie de prendre l'air. Comment veux-tu que je dorme ?

Je détourne la tête après lui avoir jeter mon regard le plus hautain possible. À vrai dire, j'avais encore fais un terrible cauchemar où je brûlai vif, maintenu fermement par les mêmes démons que je vois tout le temps.
Je n'aime pas la manière qu'il a de me fixer. Comme s'il allait me bouffer, ou un truc comme ça. S'il croit me faire peur, c'est raté. Moi, par contre, je me ferai une joie de calmer son expression supérieur.

- Tu veux pas me laisser sortir ? Je vais bien, pas de bobo, je suis remis. Ça sert à rien que je reste ici.

Bien que je ne m'attends pas à ce qu'il me détache sagement et qu'il m'ouvre la porte en me souriant. Mais quitte à faire le chieur, autant jouer le rôle jusqu'au bout.
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Keila Van Landsitz
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MessageSujet: Re: Final call, fils de p*** !   Final call, fils de p*** ! Icon_minitimeMar 18 Mar - 15:54

Il sursaute quand je lui parle. Okay, je sais que j'ai une voix grave, mais quand même. Je suis pas un Ent. Mais si, le Seigneur des Anneaux... Il me regarde un petit moment et me réponds. Pendant ce temps, je joue avec mon piercing labial. Une manie qui en agace plus d'un, mais je ne peux pas m'en défaire. Je ne veux pas m'en défaire.
Il se plaint. J'ai horreur des gens qui se plaignent, putain. Je fronce un peu les sourcils mais ne bouge pas. Je l'écoute. Je réfléchis. J'ai envie de faire plus que de gueuler comme je fais d'habitude. J'ai envie de lui en faire baver. Parce qu'il est tard, que j'ai fouillé les entrailles d'un mec, que j'aime pas quand les gens téléphonent dans mon infirmerie. Alors j'ai les nerfs. Et j'ai envie de café, mais y'en a plus.

Il cesse de me regarder, après m'avoir lancé un regard style Louis XIV. Ou Louis XVI. Bref, un Louis. Gros snob. Famille de richou ? Fallait pas faire de connerie avec la drogue de papa, mon chou. En fait, je ne savais pas pourquoi il était là. Enfin, en prison. Là, à l'infirmerie, je savais. Il avait fait exploser un mur, pour tenter de s'évader sûrement. Ca ne collait pas trop avec mon hypothèse du fils à papa dealer de drogue dure, mais je n'avais que ça sous la main. Et puis de toute façon, je m'en foutais. Sa vie ne m'intéressait pas. La vie de qui que ce soit ne m'intéressait pas. La vie des gens n'était qu'une succession de problèmes.
Quand il me dit qu'il peut partir, qu'il a rien, je ris. Et je le rejoins. Avec mon index, j'appuie sur une brûlure encore bien à vif. Histoire de lui démontrer qu'il a besoin de rester ici. J'avais jugé bon qu'il stationne à l'infirmerie quatre jours, alors il m'obéirait. J'étais le médecin, oui ou merde ?
Pendant qu'il est encore en train de subir la douleur que je lui ai gentiment occasionnée, je resserre ses sangles. Pas question de partir, coco.

« T'en fais pas, ton altesse. Je vais faire en sorte que ton séjour ici soit royal. »

Il a faim ? Je lui rapportele paquet de chips à moitié vide de mon bureau, le lui jetant en pleine figure. Il a chaud ? Je lui vide une carafe d'eau sur la tête. Il a envie de prendre l'air ? J'ouvre la fenêtre, d'où surgit un vent plutôt glacial de début de soirée.

« Alors ? Ca va mieux ? »

Je m'adosse à nouveau au pilier, plutôt fière de moi. On va encore me dire que je maltraite mes patients, mais ils me cherchent aussi ! Vous êtes témoins, non ?
Je ris un bon coup, et puis je prends pitié. Enfin, j'ai pas envie qu'il choppe une saloperie de rhume. Il serait capable de revenir en me demandant des cachets d'aspirine. Et je veux pas revoir sa sale gueule une fois parti. Je n'ai rien contre sa tête tout particulièrement, mais je mets un point d'honneur à bien soigner mes patients. Quand ils ressortent de mon infirmerie, ils sont tirés d'affaire et pas prêts de revenir. En tout cas, pas à cause d'un truc qui se serait passé sous ma responsabilité.

Je referme la fenêtre et lui jette une serviette éponge toute propre et fraîche sur la tête, avant de lui détacher la main droite. J'avais déjà bien remarqué que sa main gauche était dans un état plutôt... piètre. J'ai d'ailleurs téléphoné à un spécialiste de la chirurgie réparatrice le soir de l'arrivée du détenu dans l'infirmerie. Je fais des recherches. J'aimerai bien l'aider. Pas par bonté d'âme, mais par fierté et aussi... Je me dis que si j'y arrive, ça ferait de moi un super bon médecin. Je ne suis peut être pas une chirurgienne de profession officielle, mais j'ai de bonnes notions. De très bonnes notions. En fait, c'est même un peu plus que des notions.

« Je te laisse mes chips. Je les ai ouverts avant hier. Et si c'est pas assez bon pour toi, faudra t'en contenter. Le dernier service de la cafet' est passé. Mais si t'es sage, j'irai peut être te chercher un sandwich demain. »

Si. Mais vu sa gueule, j'ai des doutes. Je ne sais franchement pas si l'appât sandwich pourra aider à le faire se tenir tranquille.
Je prends une chaise et m'installe à côté de lui, du côté de sa main gauche, encore attachée au lit. Je croise les jambes et appui mon coude sur mon genou, pour supporter ma tête sur mon poing. Je fixe sa main bandée. J'avais déjà regardé comment se présentait la blessure pendant qu'il dormait. Et putain ! Si cet incompétent de collègue m'avait laissé m'occuper de ça au lieu de prendre les choses en main, le détenu s'en serait très probablement mieux sorti. On aurait dit un travail de boucher aveugle.

« Ca te dirait de récupérer complètement l'usage de ta main ? »

Je ne peux pas lui garantir que ça marchera s'il accepte. Les nerfs, c'est fragile. Complexe. Mais les chances de crever étaient plutôt minces. Tout dépendait de s'il tenait ou non à sa main gauche.
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MessageSujet: Re: Final call, fils de p*** !   Final call, fils de p*** ! Icon_minitimeMar 18 Mar - 23:28

Son rire de mépris m'agace. Je détaille du coin de l'oeil son style original, et le surveille pendant qu'il s'approche dangereusement. Il pointe un doigt vers mon visage, et je recule le plus possible alors que celui-ci menace de touche ma joue. Et ça touche. La douleur me liquéfie et je retiens un gémissement, me contentant de me mordre violemment les lèvres. Des larmes viennent me piquer les yeux, et j'enfonce ma tête sous les draps en vociférant des insultes.

Quand il ressert mes sangles en me 'rassurant' sur mon séjour, je le massacre du regard. Est-ce que serrer aussi fort ces putains de poignets en cuirs est nécessaires ? Je vais finir par perdre mes deux mains si ça continue.
Et puis, il s'éloigne, revenant quelques instants après pour me jeter de la bouffe dessus. Et il repart. Et il revient avec de l'eau.

- Woh ! Qu'est-ce que tu fous avec ça ?

Il me le vide dessus en guise de réponse, et je réitère les insultes, ponctuées cette fois-ci de grognements d'énervements. Je commence à m'agiter, me blessant encore plus les articulations à cause des sangles. J'ai envie de lui arracher ses piercings, l'oreille et la lèvre avec. Si je n'étais pas attaché ...
Alors qu'il ouvre la fenêtre, je me calme, bien décidé à ne pas rentrer dans son jeu. C'est d'ailleurs, ce que je faisais, avant. Je laissais les gens faire leur truc, et je restais serein, joueur. Depuis que je suis ici, j'ai changé. Et c'est maintenant que je m'en rends compte.

- Je me sens beaucoup mieux, lâchai-je en souriant largement.

Je dois d'ailleurs avoir un sourire de gros faux-cul, mais je m'en moque éperdument. Et comme pour me contredire, le type range un peu son bordel, poussant même le truc jusqu'à me filer une serviette et de me détacher ma main droite. Je refoule mon envie de l'étrangler, et me contente d'éponger gentiment le liquide, prenant bien soin d'éviter le côté blessé de mon visage. Je suis littéralement trempé. Je déteste cette personne qui joue avec moi. Ferait-il autant le malin si j'avais été libre de mes mouvements ?

Le blondinet efféminé recommence à parler, me faisant carrément du chantage. Je lui lance un regard blasé. Il essaie de m'appâter avec un sandwich, quand même. Encore, si ça avait été autre chose, genre de la nourriture plus … sucrée, d'accord, j'aurai pu faire un effort. Pour un vulgaire sandwich, il faudrait que je sois affamé pour que j'obtempère, et encore.
Je l'observe du coin de l'oeil s'installer à côté de moi, et ne dis rien face à son lourd regard sur ma main bandée, même si c'est gênant.

Sa seconde proposition m'intéresse beaucoup plus. Je le dévisage, histoire de voir s'il va encore me faire une saloperie, mais il a l'air sérieux. Par amour propre, je lui dirai d'aller se faire voir et de me laisser tranquille, mais j'ai besoin de ma main.

- Ouais, ça serait top ça. Si t'y arrive je t'appelle papa.

Je laisse échapper un éclat de rire et profite que mon autre main soit libre pour me la passer dans les cheveux. Ça m'étonnerait qu'il parvienne à faire quelque chose. J'ai vu l'état de ma main, et j'ai beau avoir l'habitude des trucs gores, ça m'a bien dégoûté. Probablement car c'est sur moi. Je hais ce Liam.
En pensant à lui, je sens la colère me chauffer les joues. Je n'ai pas l'habitude de me venger, mais il est allé trop loin. Il ne m'a même pas laisser de quoi me défendre, rien du tout. Un lâche. Un véritable salop bien trop orgueilleux pour que je le laisse se promener sans lui faire payer.

Je regarde derrière le mec. Basile est toujours endormi. La morphine a l'air vachement efficace, ici. Je n'aime pas trop l'idée d'être à moitié seul avec cet infirmier. Pas confiance.

- Tu veux pas me détacher complètement ? Promis je fais pas de bêtises. Je suis sage. Un bébé chat, adorable. J'ai déjà eu un chat, il s'appelait Vodka. Basile aussi a un chat, mais je sais pas comment il s'appelle.

J'ai un instant d'absence en voyant la couleur violette des yeux de mon interlocuteur. Bon sang mais ils ont tous des trucs originaux, ici ? Je soupire et essaie de trouver une position plus confortable.

- Je suppose que tu veux que je me taise ? Lançai-je en me perdant dans son regard.

J'aime bien tout ce qui est original. Même si je n'aime pas ce mec.
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MessageSujet: Re: Final call, fils de p*** !   Final call, fils de p*** ! Icon_minitimeMer 19 Mar - 22:51

D'espairsRay ♫ Reddish

Non, l'idée d'avoir un bon sandwich jambon beurre emmental de la cafétéria au lieu d'avoir à bouffer la bouillie dégueulasse spéciale malade ne l'enchante pas plus que ça, si je juge à son regard. Beaucoup d'entre vous se posent sûrement la question : pourquoi ont ils une bouillie verte dégueulasse ? C'est très simple. C'est pour qu'ils avalent leur médicaments les plus dégueulasses sans protester. Ca recouvre le sale goût du repas comme ça. Astuce de médecin.
En revanche, il semble beaucoup plus intéressé par ma proposition de chirurgie réparatrice. Je me sens soudain toute puissante. Ce mec vient de placer sa vie entre mes mains. Bon, sa main entre les miennes. Et il faut encore qu'il signe un papier de décharge. Mais c'est presque tout comme !

Il me témoigne de sa reconnaissance d'une manière plutôt inédite. D'habitude, quand je propose de sauver la vie de quelqu'un avec des trucs un peu risqués (Dr. House, c'est moi), on me saute au cou, on me serre la main, on me pleure dessus se confondant en remerciements.
Et lui... Il dit qu'il veut m'appeler papa. Je reste quelques secondes interdites, à le fixer comme s'il était un extraterrestre qui venait de débarquer. Papa ? PAPA ?

« QUOI ? Tu me trouves si vieille ?! »

Et en plus ça le fait rire, ce fils de chien. Je suis vexée, moi. Putain, j'ai pas l'âge d'être mère, bordel. En fait si. Mais j'ai pas trop envie là tout de suite. Et surtout j'ai pas l'âge d'être sa mère. A lui. Je suis sûre qu'il est même plus vieux que moi. Y'a qu'à voir les valises qu'il se trimballe sous les yeux.

Il jette un coup d’œil à son voisin et je pense tout de suite qu'il est réveillé, lui aussi. Alors je vérifie, mais non. Monsieur Ducros dort bien profondément, comme il se doit. Par réflexe professionnel, je jette un coup d’œil à sa dose de morphine. NOM D'UNE MERDE DE CHAMEAU ! Mais il va mourir ! Putain, les infirmières sont même pas foutues de passer derrière moi. Je baisse un peu tout ça. Faudrait pas que je le plonge dans le coma. On n'en sait pas encore assez sur les comas.
Quand je me retourne vers l'autre, il me demande de le détacher entièrement. Je ris, moqueuse. C'est ça oui. Je lui tapote la joue à plusieurs reprises, comme s'il était un bon petit gars, mais un peu concon sur les bords quand même.

« Nan. Tu te casseras pas d'ici avant la fin de ton séjour officielle. C'est comme ça. »

Je reviens sur ce qu'il m'a dit à propos de son chat. Vodka. Il l'avait appelé Vodka. C'est complètement con ! Un coup à confondre en soirée. N'importe quoi. … Mais quand même, j'aurai aimé avoir la même idée. Les miens n'avaient eu que des noms comme « Gribouille », « Death Note », « Trou du cul » et « Tête de bite ». Tellement commun.
En tout cas, ça n'a rien à foutre dans la conversation. J'adore les chats, vraiment. Mais ça ne prouve pas que c'est un bon gars qui mérite que j'ai confiance en lui. Je ne peux pas être dupe après avoir élevé autant de minets. Les chats sont fourbes et leurs maîtres aussi.
Et il parle de Basile. Basile, Basile... Ce nom me dit quelque chose. Je réfléchis pendant que tête de corbeau fixe mes yeux. Ca ne me dérange pas. Il doit juste attendre que je lui réponde. Sauf que je ne... Ooooh ! Aaaah ! Basile Ducros ! Ils sont potes alors ? …

« Te taire ? Tu fais ce que tu veux avec ta bouche. »

Je fais le tour du lit, la tête en l'air. Je suis en train de réfléchir au planning pour une opération. L'organisation de fou... Il faut que je commande du matos de précision, que je lise deux trois trucs pour être parfaitement au point, que je forme deux ou trois infirmiers pour m'assister... Putain, ça va être galère. Mais ce sera super pour mon scrapbook.
Une fois que j'ai tout bien organiser dans ma tête, je retourne sur ma chaise. Non, je ne tiens pas en place. Jamais.

« Alors, le mou du genou. T'es prêt à te faire opérer ? Ce sera pas pour tout de suite, en tout cas. Mais je suis obligée de t'informer des risques. D'après mes premiers calculs, tu as une chance sur trois de retrouver l'usage de ta main, une chance sur trois que ça empire les choses et une chance sur trois de faire un arrêt cardiaque et d'en mourir de manière définitivement létale. »

Je lui souris très largement, exposant mes belles dents blanches.

« Tu vas quand même pas refuser cette super chance, hein ? »

Putain, j'espère que non. J'ai besoin de briser mon quotidien là.
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MessageSujet: Re: Final call, fils de p*** !   Final call, fils de p*** ! Icon_minitimeVen 21 Mar - 0:04



Bien sûr qu'il ne me détache pas. Enfin, il, du coup, je suis encore moins sûr. Il a bien dit qu'il n'était pas si 'vieille' que ça, non ? Je lui poserai la question, un de ces quatre, car c'est assez perturbant. Et à ma dernière phrase, il me regarde d'un air assez sceptique et me réponds sur le même ton. Il doit d'ailleurs être l'une des premières personne à ne pas me dire de me taire. C'est limite flatteur.
Il se remet à bouger, et je l'observe tourner autour de moi avec méfiance. Quelle saloperie me prépare-t-il encore ?

Et quand il ouvre de nouveau la bouche, je me crois un instant à l'armée. Moi, mou du genoux ? Ça, c'est vexant. Avec une dose conséquente de morphine et les poignets attachés, normal que je ne fasse pas des cabrioles.
Néanmoins, j'écoute attentivement ce qu'elle me dit, et mes sourcils se froncent au fur et à mesure. Concluant par un sourire radieux, il me lance un regard de victoire. Non mais y'a quelque chose qui cloche dans ce qu'il dit.
J'ai un instant d'hésitation, puis, après avoir fais une moue dubitative, je daigne prendre la parole :

- On peut pas mourir à cause d'une opération de la main, si ? Ou alors vous êtes vraiment des incapables. Je sais qu'à DearDeath les médecins sont un peu choisis au hasard, mais là, tout de même, je suis surpris.

À mon tour de lui adresser un sourire fier. Je ne devrai sûrement pas continuer à faire le malin, après tout c'est à cause de ça que je suis ici aujourd'hui, mais c'est plus fort que moi. Aussi, si on me cherche, normal que je réagisse. Déjà qu'à la base, je n'aime pas les médecins, je fais un gros effort. C'est peut-être son accoutrement qui fait que je suis plus souple, car c'est sûr qu'il change d'un infirmier normal.

- Du coup, non, je ne vois pas pourquoi je laisserai passer une chance si exceptionnelle d'être le premier type à crever d'un rafistolage de la main.

J'ai un léger rire, et me gratte la joue, là où il n'y a pas de brûlure.
Un instant, je me perds dans mes pensées, et m'imagine sur une table d'opération pas désinfectée, les entrailles à l'air, bénéficiant d'une anesthésie locale, histoire que je puisse voir un peu comment je suis constitué. Je réprime un frisson de dégoût. Éventrer les autres, okay. Par contre, quand c'est moi, c'est moins drôle.

- Vous êtes quand même incroyable, ici. Enfin, j'espère que t'es pas du genre à tenter des expériences bizarres sur tes patients. Sinon je signe pas moi, hein. Je suis quand même pas complètement taré.

La dernière phrase me fait de nouveau rire. Entre les médecins sadiques et les tueurs en séries comme moi, je me considère tout à fait sain d'esprit. Je ne connais pas encore assez celui qui est en face de moi pour pouvoir le juger, mais je préfère m'attendre au pire. Après tout, il m'a bien vidé une carafe d'eau sur la tête. À partir du moment où on fait ça à ses patients, on peut tout leur faire.

- Au fait, comment tu t'appelle ? M'enquis-je en penchant légèrement la tête.

C'est vrai que c'est la base d'une conversation normale.
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MessageSujet: Re: Final call, fils de p*** !   Final call, fils de p*** ! Icon_minitimeDim 23 Mar - 22:10


Ce mec m’intrigue. Okay, j'en ai croisé des mecs pas bien dedans leur tête depuis que je travaille dans des prisons mais lui … Je crois bien que j'ai jamais vu un mec qui changeait de sujet, de caractère et d'expression faciale si vite. Du coup, ouais, j'ai un peu envie de le claquer. Mais juste un peu. Parce qu'en même temps, je vais pas claquer un patient. Je lui ai déjà touché la brûlure, je vais pas, en plus, lui décalquer la gueule.
Je suis assise depuis cinq minutes et j'ai déjà envie de me lever. Mon père dit que je tiens mon envie de tout le temps faire de l'exercice de lui mais je l'ai toujours vu calme et assis et … oooooh ça y est j'ai comprit. Vieux pervers. C'est pas des trucs qu'on dit ça sa fille putain ça se fait trop pas. Haaaa j'ai des images en tête. Je me retiens de prendre ma tête entre les mains et de hurler ''NONONONONONON !'' mais c'est le Corbak le fou dans l'histoire, pas moi.
Quand même, j'aime bien sa tête. Je veux dire, il a une tête rigolote. Il me rappelle un peu ses jouets avec une grosse tête qu'on pousse pour que ça fasse bralamamam. J'ai envie de jouer avec mon Dark Vador maintenant.
J'espère que mon petit monologue va l'embrouiller assez pour qu'il signe sans poser de question. Pas envie qu'il devienne un ex patient potentiel merde !
A ses paroles, je lui claque la gueule avec sa poche de morphine. Nan mais il a du culot le petit con ! J'ai pas été choisie au hasard j'ai été débauchée, moi. J'ai été choisie à cause de mes magnifique prouesses qui ont fait avancer la médecine moderne comme l'anesthésie pas évanouissement de terreur ou la baisse de la dose de morphine parce qu'on est des détenus ou des tapettes, faut choisir.
Ce petit con. Bien sur qu'on peut crever à cause de ça. Allez Kei, calmes toi et fais lui comprendre avec des mots simples qu'il est un peu con sur les bords et beaucoup au milieu.
Et il rit en plus cet espèce d'enfoiré. Je t'en mettrais moi des détenus qui ont les mêmes droits que le personnel.
Pas complètement taré hein ? La bonne blague. T'as fait pété la cantoche et t'as été assez con pour rester regarder le feu d'artifice à deux centimètres, mon gars.


« Docteur Kei Van Landsitz. Mais tout le monde m'appelle Doctor ou Kei. »

Je lui souris et regarde son copain d'à coté. Le cuisinier... Il avait qu'à pas être là ce con. Je le pousse du bout du doigt pour voir s'il est toujours vivant et le fait qu'il claque ma main dans son sommeil me confirme que j'aurais pas à le filer à la morgue aujourd'hui. Quand même, elles sont con ces infirmières. Elles servent pas à grand chose franchement, c'est moi qui fait tout le taf ici.
Reportant mon attention sur Corbak, je me lève et vient vérifier son dossier. Ouais...


« T'as pas de problèmes de cœur hein ? Parce que tu sais, c'est à cause de ça que tu peux crever. Suffit que je trifouille un nerf un peu trop violemment et POUF ! Plus de Corbak. »

J'ai un instant d'hésitation en voyant son nom sur le formulaire.

« Attends ton nom c'est Neil ? Je m'attendais à un nom vachement plus … flippant. En fait, je vais plutôt t’appeler Corbak. »

Ouais, Corbak le psychopathe, j'aime bien.
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: Final call, fils de p*** !   Final call, fils de p*** ! Icon_minitimeJeu 27 Mar - 19:19

Je me prends un retour de poche de morphine dans la face, et j'ai juste le réflexe de tourner un peu la tête pour éviter que ça ne frappe de plein fouet ma brûlure. Qui sème le vent récolte la tempête, hein, je ne peux rien dire.
Ce mec me plaît. Mais je n'aime pas être ainsi maltraité. C'est marrant, quand je suis libre de mes mouvements, les gens ne me touchent pas, alors savoir pourquoi. C'est peut-être moi qui me fait des films et me croient plus effrayants que je ne le suis, aussi. Mais Liam s'est tout de même entouré de trois armoires à glace avant de daigner venir me voir. C'est limite flatteur, en fin de compte.

Finalement, il se présente. Kei, alors. C'est joli, ça ressemble à Neil. Et puisque Neil est un superbe prénom que je suis fier de porter, je ne peux qu'apprécier celui du docteur. Je réponds à son sourire, par mimétisme.
L'attention du docteur se tourne un instant vers Basile, toujours endormi. Il le touche distraitement, pensif, et replante son regard sur moi. Je le suis du regard, pendant qu'il récupère un dossier et se plonge dans sa lecture. J'aimerai bien savoir à quoi il pense. Il doit probablement y avoir des chiffres dans sa tête, calculs et tout ça. Les médecins, les maths … Je déteste les maths.

Pendant qu'il reprend la parole, je le contemple avec un petit air niais sur le visage. Donc oui, on peut mourir. C'est vachement étonnant, quand même. Je suis déçu de la médecine. Mourir d'un opération de la main. Bordel faut le faire.
Je tilte un peu à son appellation. Corbak ? C'est un synonyme pour désigner les patients ? Ou, pour me désigner, moi ? C'est pas très gentil, ça. Et je ne sais pas vraiment pourquoi il m’appellerait comme ça. Non, ça doit vouloir dire autre chose, un terme purement médical ou une connerie du genre.

Ah ? Et bien non, c'était bien un sympathique surnom pour moi. Je ne sais pas si Neil est flippant ou pas, mais ça veut clairement dire que ça ne me va pas.

- Neil est un superbe prénom qui veut dire champion en Angleterre, aux Midlands. Il est parfaitement adapté à ma personne, d'accord ? Suffit de voir comment j'ai fais péter le mur. Putain des fois je m'impressionne réellement.


Je souris de toutes mes dents. Je sais que je dois passer pour le gros narcissique de base, ébahi devant son reflet et bavant devant son propre corps, mais c'est tellement drôle de voir la tête de Kei.
Je gigote un peu, tirant sur les sangles qui me gênent de plus en plus. Il n'y a aucun but à me laisser attaché.

- Je ne vois aucun inconvénient à mettre ma vie entre tes mains, dis-je en reprenant un temps soit peu mon sérieux. Tu m'as l'air d'être une personne absolument digne de confiance.

Un petit rire m'échappe lorsque je repense au surnom qu'il va très gentiment attribué. Corbak.

- C'est vrai que c'est drôle. Je te trouverai un surnom, à toi aussi. Donc, on signe où ? Et tu veux pas me détacher ? Ou desserrer un peu ? S'il te plaît, docteur Kei ?

Je suis bien plus perturbé par le fait de ne pas pouvoir bouger que par le fait de ne plus jamais utiliser ma main. Ça m'embête, mais j'ai tendance à me focaliser sur le présent. Et, présentement, j'en ai assez d'être fixé sur ce lit. Si je signe, peut-être va-t-il être indulgent et accepter de me libérer, en me faisant promettre de rester à l'infirmerie.
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Keila Van Landsitz
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MessageSujet: Re: Final call, fils de p*** !   Final call, fils de p*** ! Icon_minitimeSam 29 Mar - 0:02


Corbak le psychopathe ça sonne presque comme un conte pour enfant. Corbak le psychopathe était un méchant corbeau qui voulait toujours tout faire péter. Il eut le malheur un jour de se retrouver près d'une de ses explosions et paf ! Pastèque.
Je souris, amusée de mon propre humour peu comprit par les autres et je regarde plus en profondeur Corbak. Il a quelque chose de malsain. Mais si il peut me permettre de m'essayer à la chirurgie réparatrices de nerfs, je vais pas cracher dessus. On m'a dit de ne pas prendre les vies des détenus trop au sérieux … Mais ils sont encore des humains, non ? Ils ressentent, respirent, vivent. Je ne peux quand même pas fermer les yeux sur un homme parce qu'il a tué certains des siens. Je ne juge jamais quelqu'un sur ses actes. C'est pas mon job. Moi je guéris les grands et les petits, point.
Il me sourit. J'ai apprit au fur et à mesure de mes longues journées dans les infirmeries de pénitencier à ne pas me fier au sourire des détenus. Ils sont dangereux, pernicieux, intéressés. Jamais plus je ne me laisserais avoir comme cette fois où j'ai failli me faire empaler avec un couteau. Mais j'y ai niqué la gueule à cet enfoiré ! Ça lui apprendra à ce connard à se mesurer à moi. Si Corbak fait un pas de travers dans mon infirmerie, je lui enfonce sa perfu dans la gorge.
Son dossier est quand même vachement brouillon. Le mec avant moi a vraiment fait un sale job. Je sais même pas s'il a des allergies. C'est crado, c'est raturé de partout et en plus ce mec a une écriture de cochon. Nan vraiment c'est pas super. Je déteste les médecins pas consciencieux. Va falloir refaire tout ça et plus vite que ça. Franchement ça se fait pas. Cette infirmière rousse le fera pour moi. Eh oh j'suis docteur moi, j'ai pas que ça à branler.
J'espère franchement qu'il a pas de problèmes de cœur. Ça me ferait chier de laisser tomber pour ça mais bon je vais pas lui faire prendre de risques inutiles quand même. Faudrait voir à pas le laisser crever le Corbak, on m'en voudrait sûrement en hiérarchie. J'ai entendu dire que dix ans avaient été rajoutés à sa peine. A ce moment, autant le buter non ? Si les gens qui croupissent ici sont aussi affreux qu'on le dit, pourquoi on les bute pas ? Ils font perdre du fric et de la bouffe à l'état non ?
Je manque d'éclater de rire quand il clame que c'est un superbe prénom et blablablah et vas y que je me la pète avec mon prénom comment qu'il est classe tavu j'ai trop le swaggy style. Moi mon prénom veut dire soleil, j'en fais pas tout un foin. Souriante, je referme son dossier en le claquant et le pose à ses cotés.
Il me qualifie de digne de confiance et je dois dire que je n'en suis pas peur fière. Ouais j'inspire le respect et tout en fait. J'aurais trop du m'affirmer plus dans cette taule en fait. Casser le nez d'un gardien et verser de la purée brûlante dans le col d'un détenu c'était pas assez tout compte fait. On arrête pas de me dire que j'ai l'air d'une bleusaille aussi !
Je secoue vivement la tête et lui met un coup de stylo sur le front quand il me demande de le détacher. Tu m'as juste flattée pour que je te détache en fait, petit connard !


« Tu signeras pas de suite, j'ai plein de trucs à remplir d'abord. Mais t'avises pas de changer d'avis entre temps sinon je te fais bouffer toute la paperasse ! »

Oh ouais, je vais crouler sous la paperasse. Putain de merde mais bon, ça en vaudra sûrement le coup. Je lui replante l'aiguille dans le bras sans cérémonie.

« Tu croyais que je l'avais pas vu hein ? »

Je me rassois au pied du lit et lui sourit à nouveau.

« Dans deux minutes, tu vas pioncer. En attendant, t'as quelque chose en plus à me dire ? »

On sait jamais des fois qu'il m'apprenne un truc intéressant.
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: Final call, fils de p*** !   Final call, fils de p*** ! Icon_minitimeDim 30 Mar - 20:35

Son 'non' catégorique de la tête me donne envie de surenchérir en faisant l'enfant pourri gâté. Mais le coup de stylo me calme net, comme une pichenette sur le museau d'un chien. Je lâche un petit 'aïe' et fronce les sourcils en le regardant d'un air boudeur. Je t'en ficherai des pichenettes moi ! D'où on me met des pichenettes !
Et quand il me menace de me faire bouffer la paperasse en cas de changement d'avis, je hausse les épaules et détourne mon regard. Quand j'étais gosse je mangeais des pièces de puzzles et des serviettes en papier donc ça ne me fait pas peur. Toujours prêt à relever des défis, comme on dit.

Kei soulève le drap, et je l'observe, impuissant, retirer la seringue du matelas. Je tente malgré tout, désespérément, de retirer mon bras de son emprise mais me revoici branché à cette putain de morphine. J'aurai cru qu'il ne l'aurait pas vu, oui. C'était un doux souhait d'une personne naïve et innocente.
Son sourire me met hors de moi bordel. Du genre 't'as cru m'avoir, hein ?'. Mais malheureusement, je peux juste lui lancer le regard le plus noir dont je suis capable, car le liquide froid commence déjà à s'étaler dans mes veines, m'engourdissant les membres et m'assommant aussitôt.

- T'as de très beaux yeux, Kei, on dirait un Petit Poney, remarquai-je en lui souriant. Et t'es quelqu'un d'insupportable. Je le pense du fond du cœur.

J'aime bien les gens insupportables. Ou alors, c'est la morphine qui me fait devenir gaga.
L'image du médecin se fait plus flou, et la lumière m'aveugle, faisant briller Kei comme une apparition divine. Dans l'état où je suis, j'y crois même, l'espace d'une seconde. Kei, un ange. La bonne blague.
Je cligne plusieurs fois des yeux, luttant contre ce sommeil superficiel qui me tombe dessus. Une peur panique me prend soudainement aux tripes à l'idée de m'endormir.

- Je ne dormirai pas, marmonnai-je d'une voix molle.

Mes muscles se relâchent et ma vision devient encore moins net. Ma tête retombe sur l'oreiller et à la seconde d'après, plus rien.
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