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 Bad Things

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MessageSujet: Bad Things    Bad Things  Icon_minitimeVen 21 Mar - 19:12


Les sous-sols de DearDeath m'ont intrigué dès mon premier jour ici. Ils ont cette pointe de mystère qui attire l'attention. Mon premier interlocuteur ici avait eu le malheur de m'en parler quand j'étais descendu du van de la prison. ''Fais pas le malin ou tu finiras dans les sous-sols.'' Les sous-sols hein ? Ce gardien avait intrigué ma curiosité mais je n'avais pas pu lui demander sur le coup. S'il avait su qu'il deviendrait mon Caciope plus tard. Bien sur qu'il ne pouvait pas, puisque son vrai nom était Rao.
Bien sur, j'avais demandé à mes compagnons de table du premier soir, L1432 et E1321 ce qu'étaient les sous-sols. Ils m'avaient regardé comme si j'étais fou et m'avait dit que la rumeur voulait qu'il y ait des scientifiques fous en bas et qu'ils fassent des choses étranges sur des cadavres ou des détenus encore vivants. Ils ne risquent pas de me faire grand mal. Je pourrais toujours les hypnotiser si besoin est. D'ailleurs c'est ce que j'ai fait par la suite. Non, je ne peux pas rester sans savoir. Et je dois avouer que leurs recherches m'ont pas mal séduit. Ils ne sont pas que dérangés, ils sont aussi très doués et dangereux. Et j'aime ça. J'aime que l'on me surprenne.
Quand j'arrive dans les couloirs j'entends un cri masculin suivi de deux coups de feu. Caciope a obéi, bien sur. Il a tué les deux médecins qui étaient dans la salle du fond. Ils m'ont bien servi en me donnant la clef de la réserve et les plans du sous-sol mais il est grand temps pour eux de tirer leur révérence. Je dois avouer que j'ai tout de suite eu une petite faiblesse pour la femme médecin. La très gentille Doris. Elle avait aussi un faible pour moi que je n'aurais pas pu mieux exploiter. Si intelligents et pourtant si manipulables. Du gâchis.
J'ouvre la porte alors que ma montagne de muscle personnelle déménage les corps. Oh, une balle dans la tête de la dame, ce n'est pas vraiment très distingué. On tue une femme en lui tirant dans le cœur. Est-ce que je vais vraiment devoir t'apprendre ça Caciope ? C'est ridicule d'apprendre à un ancien chasseur de tête l'art et la manière d'assassiner. Je prends le dossier de mon nouveau sujet d’expérimentation sur la table, là où mon garde du corps l'a laissé. Oh, il aurait au moins pu le couvrir, il est tâché de sang maintenant.
Luckas Faszler. C'est un nom particulier. Je n'ai jamais eu affaire à un allemand durant mes nombreuses péripéties. C'est donc une première pour moi. Je le consulte rapidement. La photo n'est pas très flatteuse. Mais elle lui ressemble bien. Il fait la gueule. Comme présentement. Portant la photo du dossier à hauteur du visage de Luckas, mon sourire s’agrandit.


« Tu ne souris jamais ? Tu devrais. »

Je lui tourne le dos et parcours rapidement son dossier. Hm, oui bien sur. Fiancé, file le parfait amour et est venu s'enterrer ici pour une raison inconnue. Moi je la connais la raison. Il a peur de s'engager et il essaye d'effacer ses souvenirs de la guerre. Encore un enfoiré, un lâche. Je n'ai pas le choix, je dois te protéger Ulrick. Le tabouret à roulette est maculé de sang quand je m'y assois et me rapproche de lui.

« Et donc toi, tu te tapes mon frère ? »

Mon sourire s’agrandit et je prends entre mes mains celle de Luckas. Elle a des mains d'homme, tout le contraire des miennes. Je me suis toujours débrouillé

« Dis moi, on ne t'a jamais arraché les ongles ? Non parce que je ne voudrais pas faire doublon tu comprends... »

Je me lève, laissant le tabouret derrière moi et ordonnant à Caciope de lui retirer son baillon. Maintenant, il peut me répondre.

« Au fait, je ne me suis pas présenté. Je suis le frère du petit Ulrick, Liam. Peu importe comment tu m'appelles. Oh et … je suis aussi celui qui va mettre ta vie à sac. »

Je reviens près de lui et lui souris. Je ne voudrais pas qu'il soit effrayé quand même.
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MessageSujet: Re: Bad Things    Bad Things  Icon_minitimeVen 21 Mar - 22:14



Tout être arrivé vite. Trop vite. Une journée banale, à DearDeath, qui tourne au cauchemar. Et dire que Giulia comptait venir aujourd'hui, je avoir vraiment bien fais de refuser et de lui dire d'attendre. Si elle serait venue, et qu'il lui serait arrivé quelque chose ...
J'étais à l'extérieur, en train de surveiller. La nuit commençait à tomber Il ne se passait rien. Tout être toujours pareil. À l’exception de bagarres ici et là, qui, elles aussi, être habituelles.
Mes pensées avoir vagabondé vers Ulrick et mon inquiétude. Je pas avoir une seule nouvelle de lui depuis sa fameuse lettre, et je commence à réellement me faire du soucis pour lui. Il vraiment falloir que j'aille en toucher deux mots à Basile.

Et puis, une voix s'être élevée dans la cour. Une voix grave, profonde … malsaine. Et tout est parti en couille, littéralement. Avant même que je avoir eu le temps de comprendre la plupart de ses phrases, les détenus autour de moi se réveillèrent et attaquèrent de toute part. Mes collègues être assaillis, du sang gicle déjà.
Mon premier réflexe est de prendre mon flingue et de m'approcher d'un prisonnier s'attaquant à Hervé. Je tire, persuadé de le toucher. Il continue son agression sans même une égratignure. Pourtant, je savoir viser. Du coup, j'appuie sur la détente à plusieurs reprises, et me rends finalement compte que ça ne sert à rien. Mais heureusement pour Hervé, il être parvenu à se libérer.

Je pas savoir où donner de la tête. Des criminels sortent de partout, attaquent de partout, et je voir avec horreur plusieurs de mes collègues déjà à terre. Je pense d'ailleurs être le suivant quand Rao, un gardien avec qui je bien m'entendre, me rejoins.

- Fais quelque chose, réaction !
L'intimai-je en sortant ma matraque.

Sans un mot, il m'attrape brutalement par le bras, me fait pivoter sur moi-même et me le tord contre mon dos. Je lâche un cri de douleur et de surprise.

- Bordel Rao ! Mais qu'est-ce que tu fous ? Tu être de quel côté ?

Aucune réponse. Je tente de m'extraire de son emprise, mais il avoir toujours été plus costaud que moi. Il me traîne à l'intérieur, et plusieurs fois, je réussi à m'extirper. Mais je pas oser le frapper. Qu'est-ce qui lui prend, à la fin ?
En croisant son regard, alors que je avoir finis au sol suite à un croche-pied de sa part, je avoir un instant de choc. Vide. Pas le regard azur pétillant qu'il avoir toujours. Il y a quelque chose qui cloche, ici.

Il me tire au sous-sol, sans hésiter à me frapper violemment pour me calmer. Je continue de me débattre, mais refuse de lui porter le moindre coup, essayant de le raisonner en parler. En m'énervant, pour être plus clair. Bien sûr, il m'avoir retiré mes armes, sinon, ça pas être drôle.
Ouvrant une porte précise, il me jette comme un sac à l'intérieur et referme la porte derrière nous. Je me redresse péniblement alors qu'il revenir à la charge, et me chope sans grande tendresse. Mais j'en avoir assez, moi !

- Rao ! Lâche-moi ! Ça suffit, ça pas être marrant !

Je finir par lui retourner une droite monstrueuse alors qu'il me plaque contre une table en métal, et deux médecins déboulent de nul part pour lui venir en aide. Je sentir la peur me prendre aux entrailles alors qu'ils parviennent à me lier les poignets et les chevilles, et je finir par vraiment m'énerver.

- Ça pas être bientôt finis ce bordel ?! Putain mais relâchez-moi ! Je pas être un détenu, Scheiße !

Je me débattre comme un beau diable contre ces putains de sangles, mais ça tenir bon, et les trois membres du personnels profitent que je sois attaché pour me bâillonner. Je continue pourtant de tirer, forcer, me débattre contre mes liens, sans plus de succès.
À travers la rage qui me faire voir flou, je vois avec horreur Rao sortir son flingue et la pointer vers les deux autres.

- Fais pas ça ! Criai-je.

Mais ainsi, ce n'est qu'un grognement étouffé qui s'échappe de ma bouche. Deux coups de feu retentissent, et deux corps s'effondrent devant mes yeux écarquillés. Une giclée de sang s'abat sur moi.
Épuisé, je finir par laisser ma tête taper contre la table. Ma respiration est saccadée, douloureuse, et je me perdre un instant dans le flot de pensées terrifiantes qui m'assaillent. Qu'est-ce que je fous là ? Pourquoi Rao s'est transformé en monstre ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Qu'est-ce qu'il va se passer ?

Une voix grave attire mon attention, et un dossier apparaît devant mes yeux. Je croise le regard d'un homme qui me rappelle vaguement quelqu'un. Aussitôt, je déteste ce type. Et je pas pouvoir m'empêcher de penser que s'il m'a amené ici, ce n'est pas pour rien.
Parcourant un instant mon dossier, il finir par me parler de son frère. Je pas avoir besoin de réfléchir pour comprendre. Le frère d'Ulrick. Le frère d'Ulrick est un putain de détenu. Un putain de taré. Au sourire qui fait froid dans le dos.

Il m'attrape la main et la détaille minutieusement. Je fronce les sourcils et le tue du regard quand il me demande si je m'être déjà fais arracher les ongles. Oui, ses intentions ne sont pas bonnes, mais alors pas bonnes du tout.
Il se penche un peu sur moi pour libérer la bouche, et je prendre aussitôt une grande goulée d'air. Je m'être épuisé à gigoter. Puis il se présente. Et sa dernière phrase me glace les sangs. Peut-être encore plus que son sourire sadique.

- Pourquoi tu fais ça ? Ça t'avance à quoi ? Tu pense réellement te sentir mieux après avoir quoi ? 'mit ma vie à sec' ? Je pas être sûr, personnellement.

Je détaille son visage, cherchant la moindre faille. Ce mec me terrifie rien qu'avec son regard. Si je pouvoir au moins le comprendre, je peut-être pouvoir l'arrêter … ça être déjà plus simple qu'en Irak, où il était impossible de communiquer avec nos kidnappeurs à cause de la langue. Quoique. Liam a l'air encore moins coopératif.
Liam … Liam. Le condamné à mort, c'est ça ? Sa voix raisonne dans ma tête, et je reconnais celle de l'annonce de tout à l'heure. Il est donc le créateur de cette putain de connerie ?

- T'enfonce pas plus que tu ne l'être déjà, repris-je. Ce serait bête que ta peine de mort soit avancée.

Il n'y avoir pourtant aucun mépris dans ma voix, aucune ironie. Je le regarde gravement parfaitement maître de mon corps. Pourtant, à l'intérieur, je hurle et me débat encore.
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MessageSujet: Re: Bad Things    Bad Things  Icon_minitimeSam 22 Mar - 13:20


Jamais encore je n'ai été aussi loin d'Ulrick aussi longtemps. Je veux le voir, le caresser, je veux le toucher, l'entendre me hurler dessus parce que je sais qu'il ne pense rien de ce qu'il dit. Je me venge sur son petit copain du coup. Et quel piètre petit copain. On ne peut pas dire qu'il soit très beau ni très poli et par pitié, faites qu'il s'achète un manuel de grammaire. Je n'ai jamais beaucoup aimé l'anglais mais voilà, je ne peux pas lui parler dans sa langue natale. Alors j'aimerais au moins ne pas avoir les oreilles qui saignent.
Le raffut du dehors est presque audible d'ici. Nous entendons quelques cris, quelques bruits de chute mais rien de vraiment clair. Ah si, un petit ''au secours !'' rapidement étouffé par le brouhaha ambiant. C'était une femme. Pauvre, pauvre femme. C'était peut-être bien une infirmière ou une cuisinière. Quelqu'un qui n'a jamais cherché les embrouilles. Ou alors c'était une gardienne et j'ai provoqué sa mort en ordonnant à mes petits pantins de faire le ménage.
Mes yeux se posent à nouveau sur les mains de mon petit compagnon de jeu. Elle sont rugueuses. C'est donc ça que veut Ulrick ? Un homme un vrai, qui a fait la guerre. Ça me donne la nausée. Rien que d'imaginer que ces mains ont pu toucher les courbes si délicieuses et fragiles de mon petit frère me donne envie de les lui couper.
Il a l'air profondément mal à l'aise. Je ne sais pas si ça va jouer en ma faveur. Plus que le démembrer, je veux le faire souffrir comme il fait souffrir mon frère. Je veux le persuader de la vérité : qu'il n'est qu'une immondice et qu'il ne mérite d'avoir personne dans la vie. Il vaudrait mieux qu'il meurt juste, là maintenant. Non pas là. Il faut qu'il s'excuse auprès de mon petit trésor d'abord.
Il me semble qu'il a de bons amis dehors. Ce serait bien que Rose et Abel réussissent à les tuer. Oh, je me doute bien qu'il lui restera toujours des amis mais … Oh, je m'occuperais de ce cuisinier plus tard. Pour le moment, il n'est pas une menace. Pour le moment. Dès qu'il sera sorti de l'infirmerie, je me débrouillerais pour qu'il perde l'usage de ses doigts. Que ferait un cuisinier sans ses doigts ? Il aurait l'air fin tiens.
Caciope n'a pas l'air ravi de ce trouver là. Ce mec est un mystère pour moi, de plus en plus. Je ne saurais dire s'il est vraiment hypnotisé. Je vois même un peu de pitié pour Luckas dans ses yeux. Hmph, je suis le gentil dans l'histoire. Il trompe sa fiancée avec mon frère et c'est moi qu'on qualifie de monstre alors que je suis juste le rétablisseur de la justice. C'est un enfoiré, merde.
D'ailleurs, il me semble qu'ils s'entendaient bien avant que je n'étend mon emprise sur le petit Rao. Si Luckas n'avait pas été proche de mon frère, il aurait peu être mon pantin. Mais je ne peux que le détester maintenant.
Je lui ordonne d'aller faire un tour en lui disant de revenir quand je l’appellerais. Je n'aurais aucun mal à me débrouiller avec un mec attaché.
A quoi ça m'avance ? A ne plus voir sa sale gueule de rat tourner autour de mon petit frère. Je déteste ce mec du plus profond de mes entrailles. Je veux lui couper les mains, lui arracher les yeux, lui scier la queue. Tout ce qui a pu entrer en contact avec mon petit frère.
Ma peine de mort ? Oh quelle attaque basse.

« Je ne fais pas ça pour me sentir mieux. Je fais ça parce que tu es un enfoiré. »

Me rapprochant de lui et lui retournant un doigt, je souris.

« Licky ne sait pas que tu est marié n'est-ce pas ? Enfin … presque marié. Oh je sais ce que tu te dis. Que tu n'y pouvais rien. Tu n'y crois même pas j'en suis sur. »

Je m'éloigne lentement et jette son dossier sur la table où il était précédemment.

« Alors ? C'est drôle de jouer avec Ulrick ? De lui promettre des trucs alors que tu sais que tu n'auras pas à assurer derrière ? C'est amusant ? »

Je tire une pince du matériel médical. C'est bien pour arracher les ongles ça ?
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MessageSujet: Re: Bad Things    Bad Things  Icon_minitimeDim 23 Mar - 17:49

Il y a quelque chose de réellement malsain dans son regard. Sa réponse ne pas tarder à venir, et je me renfrogne encore plus. Un enfoiré. Comme si je pas le savoir déjà.
Je tente toujours de me dépêtrer de ses liens, discrètement. Je savoir qu'au sous-sol, l'une des tables d'examination a des sangles un peu défaillantes. Le truc, c'est que ça serait juste trop beau que ce soit celle-ci. Car je commence vraiment à avoir peur. D'autant plus que Rao a quitté la pièce, en me jetant un regard indéfinissable.

Une douleur fulgurante me traverse le doigt, et je tente vainement de me défaire de son étreinte.
Ce qu'il me dit fait violemment monter la colère. Je détourne les yeux. Ulrick n'est au courant de rien, mais je songeais à lui dire. Je pas avoir besoin de ce Liam pour me pourrir, j'y arrive assez bien tout seul. Par ma faute, Tino est mort. Par ma faute, trois gardiens sont morts. J'ai trompé ma Giulia parce que je vouloir m'échapper de la routine. Et de ce fait, je vais faire souffrir deux personnes. Car il est clair que le secret risque d'être rapidement dévoilé au grand jour.

Le ton de Liam devient menaçant alors qu'il tripote des ustensiles que je savoir pas agréables. Bordel mais il croit vraiment que j'ai besoin de lui pour culpabiliser ?
Je gigote comme un vers et sens avec soulagement que la sangle de mon pied droit commence à se desserrer.

- Je n'avoir rien promis du tout, à n'importe qui, lançai-je. Et franchement, je pas m'amuser, mais alors vraiment pas !

Je lâche un long soupire d'exaspération pendant que je le massacre du regard. De là où je être, je parvenir à discerner l'objet métallique qu'il tient, et ce pas être pour me rassurer.

- Ulrick devoir être bien malheureux d'avoir un frère comme toi. Si tu torture tout les gens qui se rapprochent de lui il devoir bien se sentir seul.

J'avale ma salive. Si je vouloir qu'il me relâche, je crois que ce n'est pas la bonne solution de le chercher. Mais ce mec est tellement antipathique que je n'ai absolument pas envie de le supplier ou quoique ce soit.

- Liam, ce que tu fais ne sers à rien, je sais pertinemment ce que je vaux. Ce n'est pas en faisant ton rituel de secte ou je pas savoir quelle autre connerie que ça changera quelque chose. Arrête de faire le con, où tu le regretteras par la suite.

Ce que je dis est vrai, enfin, s'il reste un gardien dans la prison après la révolte des détenus. J'en avoir un frisson d'angoisse. L'ampleur qu'a prit cette journée dépasse tout ce que je avoir jamais imaginé. Pourtant, l'établissement a prévu bien en avance si un jour les prisonniers se rebellent. Mais nous avoir été tellement pris au dépourvu que nous n'avons pu qu'assister au massacre, ou en mourir. En ce qui me concerne, je pas donner cher de ma peau. Même si je avoir une chance, minime, mais une chance tout de même.
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MessageSujet: Re: Bad Things    Bad Things  Icon_minitimeDim 23 Mar - 21:26

Mes pensées divaguent vers mon petit frère et mon sourire devient presque triste. J'aimerais presque qu'il nous rejoigne, j'aimerais qu'il se rend compte à quel point il le fait souffrir et à quel point je suis meilleur. J'aimerais qu'il me voit égorger ce sale blond. Mais non, Liam, calme toi. Ton frère s'imagine être normal. S'il te voit le tuer, ce sera toi le monstre. Non... Si Luckas doit mourir, ce sera de la main d'Ulrick.
Je ne sais d'ailleurs pas si je veux qu'il vive ou qu'il meure. Quelque part, son attitude droite me souffle de le laisser souffrir. Mais d'un autre coté, Ulrick a toujours aimé les hommes droits. Et je sais qu'il pourrait être assez con pour retourner avec lui même si il lui disait qu'il a une fiancée. Je me demande bien à quoi elle ressemble … Est-ce qu'elle est plus belle qu'Ulrick ?
Son doigt n'a pas l'air en bon état. Tant pis pour lui. Je regrette d'avoir été violent, sous le coup de la colère. Il pourra aller se plaindre à mon frère qui risque de le soigner, de le chouchouter et … éventuellement d'enfiler un costume d'infirmière. Oh mon Dieu, j'imagine à peine le voir dans son costume d'infirmière. Avec sa grosse seringue et hum Liam ressaisis toi tu n'es pas un animal nom de Dieu !
Que faire alors ? Quelque chose qui pourrait l'atteindre, qui pourrait commencer à le détruire.
Il ne s'amuse pas. Alors pourquoi ? Est-ce qu'il est juste faible ? Il mériterait que je l'abatte, là tout de suite en fait. Par pitié. Malheureusement pour lui, je sens pointer une idée. Une idée qui va lui faire vraiment mal. Giulia hein ?
Non, ne parles pas d'Ulrick, ta sale bouche salit son nom. Je devrais te couper la langue pour ça. Oh … Liam calme toi. Il essaye de t'énerver, de te faire perdre le contrôle de toi. Il essaye de te fragiliser. Je déglutis et mon sourire s'élargit pour devenir plus intimidant, plus effrayant. Il ne donne absolument pas confiance. Mais je ne veux plus lui donner confiance.
Moi ? Le regretter ? Je souris encore un peu plus et songe à lui planter la pince dans le bras, très calmement, lentement, veillant bien à lui occasionner le plus de douleur possible.
Mes yeux se posent une autre fois sur lui et je repose la pince. Pas de violence, contrôle toi Liam.

« Je suis la seule personne ici qui se soucie réellement de lui. Et tu le sais. Si tu te souciais vraiment de lui, tu ne l'aurais pas accepté. Et si ce petit cuisinier se souciait de lui, il n'aurait pas cédé à mon hypnose si facilement et tout déballé sur votre petite relation romantique. »

Je me rapproche et tire son portable de sa poche. Très malin de ramener ça au travail. Parcourant son répertoire, je trouve ladite Giulia.

« Qu'est-ce que tu en dis ? Je l'appelle et je lui raconte tout ? Ou tu préfères le faire ? »

Peu importe si elle parle allemand ou je ne sais quoi, Caciope est habitué à presque toutes les langues européennes. Et soudain, j'ai une idée.

« Oh j'ai mieux, tu lui avoue tout ou j'écorche vif le petit cuisinier. »

De toute façon, il me sort déjà par les yeux ce français. Pas capable de faire un bibimbap correctement.
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MessageSujet: Re: Bad Things    Bad Things  Icon_minitimeDim 23 Mar - 22:43



Mes mains tremblent et je avoir de plus en plus de mal à faire passer l'air dans mes poumons. Son sourire s'élargit, et mon visage se teinte d'un air de défi malgré la peur qui m'irradie de part en part. J'en ai rien à foutre de mourir. J'en ai rien à foutre qu'il me torture. De toute manière, c'est à la guerre que j'aurai dû être tué, et c'est Tino qui aurait dû survivre. Lui n'aurait pas eu l'idée stupide de venir s'enterrer dans une prison à l'autre bout du monde.

Je tilte à ses mots. Hypnose ? Quelle connerie me raconte-t-il ? Je pas croire en ce genre de chose. Même si ça serait crédible. Et il connaît Basile. J'espère qu'il ne lui a pas fait de mal. Il a pas intérêt à lui faire du mal, ni à aucun de mes proches.

Je me retenir de lui hurler de pas me toucher quand il fouine dans ma poche. Qu'est-ce qu'il prépare ? Il avoir finalement renoncé à son idée d'arrachage d'ongles ?
Avant même qu'il n'ouvre la bouche, je comprendre, et mon cœur manque un coup. Il ne va pas oser … Bien sûr que si, il ose. Je me mordre violemment la lèvre et baisse les yeux, fou de rage. Des larmes me montent aux yeux et je sers les poings. Et quand il mentionne 'le petit cuisinier', je tourne vers lui un regard meurtrier. Je déteste le chantage. Et là, c'est le pire chantage que l'on ne m'avoir jamais fait.

Je me force à respirer calmement, mais c'est peine perdue, je avoir l'impression d'avoir couru un marathon. Des perles de sueur froides me glissent le long de la tempe et de la nuque et mon cœur menace de s'arrêter d'une seconde à l'autre. Un mélange de colère, d'appréhension et de désespoir me brouille les idées.
Je pas pouvoir me permettre de causer la mort de quelqu'un. Et encore moins celle de Basile. Il n'avoir rien demander, il n'être en rien dans cette histoire.
Mais Giulia aussi n'y est pour rien. Je être le seul fautif. Le seul. Eux, ils se contentent de vivre. Ils avoir croisé mon chemin, et maintenant, ils vont payer par ma faute. À cause de ma putain d'irresponsabilité. Qui aurait pu croire d'un adultère me mènerait ici ?
Même mourir ne pas me sembler envisageable. Car Giulia apprendra la vérité, obligatoirement, un jour ou l'autre. Alors, quitte à ce qu'elle le sache, autant que ce soit par moi, non ?

- T'es un véritable connard, lâchai-je d'un ton grave et glacial. Et tu oses dire que je être un enfoiré.

Je fais un mouvement de menton pour désigner le téléphone. Liam le maintient contre mon oreille et je déglutir péniblement, plusieurs fois, en comptant les sonneries. Je ne pouvoir qu'espérer qu'elle ne soit pas disponible. Mais elle répond toujours à mes appels.

- … Allô ?

Sa voix cristalline me fait perdre le fil. J'ouvre la bouche, et la referme avant de cligner plusieurs fois des paupières, incapable de parler.

- Luckas ? Est-ce que ça va ? Tu m'entends ?


Voilà, elle s'inquiète. Je balbutie des paroles incompréhensibles, au comble du malaise, et détourne mon regard de Liam. Bordel.

- Giulia … parvins-je à articuler.

Je ferme fort les yeux et me remords la lèvres. Des larmes me coulent sur les joues. Putain Luckas, ne montre pas à cette enflure que tu craque !

- Qu'est-ce qu'il se passe ? Luckas, tu m'inquiète, je sais que ça va pas, dis-moi ou je prend le premier avion pour te rejoindre !
- Je … Je avoir fais une connerie. Mais dans le genre connerie … grosse connerie, Giulia.

Il y a un petit blanc à l'autre bout du fil. Je souffle longuement, maudissant ce connard de Liam qui doit m'observer avec sadisme.

- Tu me fais peur, reprend-elle. Tu sais que tu peux tout me dire, ne te mets pas dans un état pareil.

Et elle ne se doute réellement de rien ? Ça être d'autant plus difficile. J'ai envie de m'enterrer six pieds sous terre, de disparaître de la surface de la planète, de n'avoir jamais existé, tout simplement.
Il faut que ça sorte. Que cette conversation cesse, que j'arrête de la faire attendre. Je pas supporter son ton inquiet, emplit d'amour qui me fait me dire, pour changer 'putain mais quel enfoiré je suis'.

- Giulia, je … j'ai craqué ...

On avoir déjà discuté de l'hypothèse de l'adultère. Au début, elle se faisait du soucis, à vrai dire elle en revenait pas que je être capable de rester si longtemps sans la voir sans la tromper. Je l'avais rassuré en disant que l'idée ne m'avoir jamais effleuré l'esprit. Beau parleur.

- Je t'ai trompé, Giulia, lâchai-je d'un seul coup. Je suis désolé. C'est bon, maintenant, on peut raccrocher !

J'étouffe un sanglot, mais les larmes coulent sans que je pouvoir les arrêter. Si le but de Liam être de me faire chialer comme un gosse, s'est réussi. Je même pas oser le regarder. Je ne suis qu'un minable, il pas y avoir d'autre mot. Minable, pathétique, lamentable, pitoyable.
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MessageSujet: Re: Bad Things    Bad Things  Icon_minitimeLun 24 Mar - 1:06

J'étais sensé rester deux semaines à Seattle. Mais au bout de quatre jours de repos dans ma chambre d'hôtel dont trois de shopping, je dus bien admettre que j'étais sur le point de péter un plomb. Quarante huit heures de repos complet à l'hôpital m'avaient déjà bien boosté mais là j'avais l'impression d'avoir fait un plein au SP95. J'étais bien, mes cheveux avaient commencé à repousser par dessus ma cicatrice, j'avais retrouvé un teint presque parfait, j'avais des nouvelles fringues et un nouveau moyen de locomotion. Et surtout, j'avais hâte, vraiment hâte, de retrouver mes deux amis. De retrouver Alice aussi. Bien sûr, je brûlais de désir pour un Luckas qui me manquait physiquement. Oui, j'étais en manque de lui. Pas de sexe, juste de sa présence. Ce n'était pas prudent de tomber amoureux aussi vite, nous nous connaissions à peine et je lui avais menti sur la raison de mon absence. Mais maintenant, tout allait bien ! J'étais en vie !

Ce matin là, quand je posai les pieds par terre, ce que je me devais de faire m'apparut comme une évidence. Sans y réfléchir, je fouillai mon sac de voyage en cuir marron à la recherche des bonnes fringues. Finalement, j'optai pour un t-shirt moulant à manches longues de couleur foncée, un autre à col bateau aux manches courtes et qui m'arrivait au nombril de couleur plus claire, un jean slim rouge foncé et des bottines évasée qui montaient jusqu'à mi mollets. Alors que j'enfilais toutes ces couches, je ne pus m'empêcher de me dire qu'on allait encore me traiter de tapette tout le long du chemin. Mais je m'en foutais, maintenant. Je n'avais même pas peur d'arriver à DearDeath avec un panneau « JE SUCE DES BITES ET JE VOUS EMMERDE ». Oui, j'avais une nouvelle assurance. Une nouvelle mentalité. J'étais prêt à tout affronter. Je me sentais bien dans mes fringues et je voulais plaire à Luckas.
J'enfilai mon blouson et mes gants de cuir noir avant de descendre à l'accueil avec mon sac de voyage. Je rendis les clefs et payai la note, un immense sourire sur mes lèvres. En fait, j'étais tellement radieux que le réceptionniste ne put s'empêcher de me rendre mon sourire. En partant de l'hôtel, j'accueillis avec joie le rayon de soleil inattendu. Ouais. Cette journée serait magique.


I hate you~ ♪

Quatre heures de route sur ma moto flambant neuve et j'avais le cul en compote, mais au moins j'étais heureux. Je m'étais arrêté deux fois en cours de route, pour pisser un coup et avaler un sandwich au goût hasardeux. Je m'étais fait siffler par des routiers, claqué le cul par un gros macho qui ne retrouverait jamais le nez qu'il avait reçu à la naissance. Mais en voyant se rapprocher les contours de DearDeath, l'Enfer sur Terre, mon cœur se mit à accélérer ses battements comme une jeune vierge devant le prince charmant. Mon accélérateur suivit la tendance et je fonçai un peu plus vite sur la route.
En vue des grilles, je me stoppai dans un léger dérapage parfaitement contrôlé. Un pied au sol, je retirai mon casque, éberlué. What the FUCK ? C'était le bordel. Il y avait du sang, des morts. Mon excitation retomba comme un soufflé en Antarctique. Je restai un instant bouche bée, hésitant à faire demi tour. Et puis je pensais aux personnes qui se trouvaient sans doute là dedans. Les larmes me montèrent aux yeux, de colère. S'il était arrivé malheur à l'un d'entre eux... Et si en intervenant maintenant, je pouvais sauver leurs vies in extremis ?

J'enclenchai la béquille de ma moto et me mis sur pieds. Je réajustai ma ceinture et mon bracelet en cuir, me sentant l'âme d'un héros qui partait abattre un quelconque monstre mythologique. En avant Ulrick.
Je n'eus pas besoin de pousser la grille, elle avait été défoncée par des détenus probablement apparentés à Hulk. Je me contentai de me glisser entre les deux barreaux sauvagement écartés et me retrouvai dans le chaos. La masse grouillante ne faisait pour le moment pas attention à moi. Etouffant dans cette atmosphère, je retirai mon blouson et le jetai dans un coin, espérant le retrouver plus tard avec toutes mes affaires dedans : papiers d'identité, clefs. J'espérai aussi retrouvé mon sac, harnaché à l'arrière de ma moto. Mais ce n'était pas ma priorité. Non, ma priorité était de savoir par où commencer.

Un détenu m'agressa alors. Il avait l'air de manquer sérieusement de meurtre parce qu'il me regarda comme si j'étais un bon dessert. Je vis ma fin approcher et préparai mes poings. Mais je n'eus pas à m'en servir. Un gardien l'arrêta et le prisonnier se soumis aussitôt, avec un petit grognement tout de même.

« On ne touche pas au frère de monsieur Gantley. Tu le sais bien pourtant. »

Quoi ? Quoi quoi quoi ? Liam ? Liam était ici ? Comment ? Pourquoi ? Et qu'avait il à voir avec ce gardien ? Mais Liam était dans une autre prison, d'un autre état, il... ! Oh l'enfoiré !

« Où est Liam ? Où est mon frère ? » hurlai-je alors après le gardien, certainement sous hypnose.

La rage me rongeait les sang. Je bouillonnais. J'étais tellement furieux que j'aurai pu botter le cul de mon aîné jusqu'à l'envoyer sur un autre continent. Mes poings étaient serrés. J'étais prêt à en découdre.

« Au sous sol, certainement. Il est occupé. »

Occupé à quoi ? Je m'en foutais. Mais j'étais prêt à parier ma queue qu'il était derrière tout ce bordel. Si je le trouvais, je sauvais la vie de mes amis. Tel était mon raisonnement, même si sa logique était approximative. Au moins, j'avais un ennemi à affronter, que je me sentais capable de contrôler. Oui, j'avais toujours laissé Liam me contrôler moi. Ma vie. Mes fréquentations. Mais cette fois, j'avais tout fait durant son absence. Et je n'avais pas été déçu, heurté. Tout se passait bien et surtout, tout était encore à venir. Nous n'en étions tous qu'au tout début de notre relation. Je ne voulais pas qu'il foute tout en l'air !

Je traversai la cour en regardant droit devant moi, mon cœur battant fort contre ma poitrine. J'étais terrifié à l'idée que quelqu'un me décapite au passage, mais déterminé. Advienne que pourra, me disais je alors. Ce fut presque un miracle que je parvienne à tout traverser, jusqu'à la porte menant au sous sol, sans subir le moindre mal. Je me faisais un peu l'impression d'être Moïse écartant les eaux. Version classe américaine.
Une fois dans l'obscurité et la fraîcheur du sous sol, la tension retomba un peu. J'étais bien plus proche de mon but maintenant et les doutes commencèrent à intervenir. Parviendrai je vraiment à raisonner Liam ? Qu'allais je découvrir en le retrouvant ? … Non, non, non ! Je ne devais pas perdre ma motivation !

En parcourant les couloirs, je commençai à regretter mon blouson. Là dessous, il faisait froid et humide et je tremblais un peu. Ils n'auraient pas pu installer des chauffages, non ? … Non, bien sûr, ça aurait été complètement idiot.
Au moment où je crus m'être perdu, des voix attirèrent mon attention. Je me figeai au milieu du couloir que j'étais en train de traverser, l'oreille aux aguets. Je reconnus celle de Liam. La nausée me saisit à la gorge. Cet enfoiré ! Il était bien réel, bien ici ! J'allais lui faire regretter son audace.

Je flanquai un bon coup de pied dans la porte et entrai dans la salle environné de ma fureur. Mes poings étaient fermés, mon pas était assuré et rapide, volontaire. Je parcourus plusieurs mètres en direction de mon frère avant de me rendre compte de la présence de Luckas. A côté de lui, attaché à une table. Et je vis une pince, que j'associai aussitôt aux larmes de l'Allemand. Choqué, je ne réfléchis pas et fonçai sur ce dernier.

« Mais qu'est ce que tu as fait Liam ?! »

Je pris le visage de Luckas entre mes mains, l'examinant à la recherche d'une blessure. J'avais le cœur brisé de le voir dans cet état et surtout, surtout... Je me sentais coupable de sa condition. Il subissait les délires de mon frère à cause de moi. Parce que j'existais et que ce stupide Liam ne pouvait simplement pas me laisser vivre en paix.

« Mon Dieu, Luckas... Qu'est ce que ce monstre t'a fait ? »

Je levai alors le visage vers Liam, plus dur que jamais, et lui crachai :

« Tu es complètement fou ! Je te déteste Liam, je te déteste tellement ! J'aurai tellement préféré que tu n'existe pas ! »

La moto d'Ulrick
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MessageSujet: Re: Bad Things    Bad Things  Icon_minitimeLun 24 Mar - 1:51


Luckas n'est qu'un enfoiré. Il pourrait mourir, là que je m'en foutrais. Il pourrait mourir d'une arrêt cardiaque que j'en serais heureux. Non... Même pas heureux, juste indifférent. Il n'a aucune importance, Ulrick saura au final que je suis le seul qui lui convient. Il saura que tout ira bien tant qu'il est avec moi. Il ne peut pas croire ce blondinet qui le berce de mensonges. Je ne peux pas le croire.
Je secoue la tête. Je crois que je perds la tête. Jamais Ulrick ne pourra me remplacer avec lui. Jamais il ne pourra en aimer un autre. Notre amour est au delà du palpable, au delà de tout ce qu'il peut bien ressentir pour cette amourette comme les autres. Ne penses pas à ça Liam.
J'attends toujours sa réaction. Il ne peut pas refuser. Il sait que je tuerais son ami si il me refuse quoique ce soit. Il va devoir tout avouer. Faire face à sa femme, à Ulrick bientôt, enfin être honnête. Il … Faire face ? Est-ce que c'est ce qu'Ulrick veut que je fasse ? Faire face à mon échec, faire face à sa haine ? Il ne me hais pas, tais toi Liam tout ça n'est qu'un jeu, tu le sais très bien, il t'aime, il t'aime du plus profond de ses tripes. S'il te détestait, ce serait la fin de tout, tu n'aurais plus qu'à … te tirer une balle histoire d'en finir une bonne fois.
Je suis un connard ? JE SUIS UN CONNARD ? Et c'est un enfoiré qui a manipulé deux personnes qui m'assène ça ? Nan mais je rêve. Je me retiens de justesse de ne pas lui dévisser la tête avec les plateau des seringues. J'ai envie qu'il crève. J'ai envie de ne plus me débattre alors que je ne vois pas de lumière à l'horizon. Je déglutis et grogne, imperceptiblement. Je veux qu'il meure.
Je mets le téléphone à son oreille mais je peux tout entendre. Et bien sur, j'enregistre tout. Je veux qu'Ulrick sache. Je veux qu'il sache que je suis la seule possibilité. Je deviens fou … je n'ai jamais été aussi énervé. Parce que Luckas est peut-être bien la seule personne tangible qui se soit mit sur mon chemin. J'ai le sentiment qu'Ulrick pourrait bien l'aimer celui là. Vouloir faire sa vie avec lui et tout le truc. Je ne peux pas envisager ça.
Elle décroche, fort heureusement. J'aurais très mal prit un contretemps. Je souris. Il va lui avouer. Il n'a pas le choix. Il pleure et je réalise combien il a raison. Je suis un connard. Je suis un connard avec lui, pour mon petit frère. Il a raison, mais moi j'ai des raisons de le faire. J'ai des raisons de péter un câble. Si seulement il avait été honnête. Je continue de l'observer avec un peu de pitié. Il n'est pas si mauvais. Il a juste fait les mauvais choix, et maintenant il doit les payer. C'est triste pour lui mais j'ai raison.
Ses pleurs me font sourire et je raccroche. Pauvre petite chose. Et maintenant …
L'entrée d'Ulrick emplit la pièce plutôt sombre de la lumières des néons du couloir. Ulrick … Il m’apparaît comme une vision divine. Est-ce que ce que je fais est mal ? Non, je ne peux pas l'imaginer, je ne fais que te protéger. Je dois te protéger. Tu es mon petit frère …
Qu'est-ce que j'ai fait ? Mais je t'ai sauvé de ce... de ce … Pourquoi je passe toujours pour le méchant. Pourquoi je suis toujours celui qui te fait du mal ? Ça ne devait pas se passer comme ça. Tu ne devais pas revenir maintenant... Le cuisinier m'aurait menti ? Non impossible. Il ressemblait à un zombie, parlant d'une voix monocorde.
Caciope entre à la suite d'Ulrick et m'adresse un regard désolé. Pourquoi tu ne l'as pas arrêté ? Pourquoi putain ? Pourquoi tout part en sucette, toujours quand je suis si proche du … Un monstre … Je ne suis pas un monstre, je … Il me déteste.
Pour la première fois en vingt-trois ans je doute. Je doute de moi, de lui, de nous. Je secoue la tête. Mon visage de déforme sous la douleur, je sens les pleurs monter. Malgré toute ma résistance, quelques larmes réussissent à dévaler mes joues.

« Tu ne comprends pas que je fais tout ça pour toi ? »

Sans même réfléchir, j’appuie sur le bouton play de l'enregistrement. La voix grésillante de Giulia s'élève, juste avant celle de Luckas. Leur conversation est évidente. Je suis le gentil, reconnais le. Après le bip de fin, je laisse retomber le portable au sol.

« Il se fout de ta gueule ! »

Il faut que tu comprennes... Il faut que tu te rendes compte … Sinon, j'en mourrai...
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MessageSujet: Re: Bad Things    Bad Things  Icon_minitimeLun 24 Mar - 14:43

Je pensais qu'il continuerait sur la lancée. Je pas avoir tout dis, et le pire reste à venir. Mais non, Liam obtempère et raccroche, me laissant seul avec mes larmes et ma culpabilité.
Mais qu'est-ce que j'ai fais, qu'est-ce qu'il m'a pris de céder à ma pulsion ? Pourquoi je pas être capable de me contenir, d'être simplement fidèle et d'arrêter de faire souffrir tout le monde ?
La vérité, c'est que je m'être attaché à Ulrick. Beaucoup trop. Au-delà du fait qu'il me fasse penser à Tino, bien sûr. Ça, je pense que c'était juste l'excuse pour me déresponsabiliser. Le fait de m'imaginer lui faire du mal à cause de mon mensonge me détruit.

Je ne rien pouvoir faire. Cet enfoiré de Liam a eu ce qu'il voulait. La torture psychologique est la pire de toute, et, vu dans l'état dans lequel je être déjà, ça pas être difficile de me faire mal. Il n'y a rien qui va, dans ma vie. Je avoir tout gâcher, dès mon plus jeune âge.
J'en viens même à espérer qu'il me tue, là, de suite. Par pure lâcheté, pour ne pas avoir à affronter ce qu'il m'attend par la suite.

Terrassé par mon désespoir, je ne tilte pas de suite que quelqu'un s'approche de moi. Des mains chaudes, rassurantes me saisissent le visage, et je mettre un instant à reconnaître Ulrick. Non, ça pas être lui, il n'est pas là, il est … parti voir sa famille, c'est ça ? C'est Liam, qui cherche l'endroit rêvé pour me faire le plus de mal possible sans que je décède trop rapidement.

Lorsqu'il dit mon nom, je le reconnais finalement. Je ne même pas faire attention à la longueur de ses cheveux car après le soulagement intense que je ressens, c'est de la panique. Bordel s'il est là, avec Liam, et que Liam sait pour mon infidélité, il va pas se gêner pour … pour … et alors, Ulrick, il va … C'est trop de pression pour moi. Quand mon amant se met à crier sur son frère, c'est moi qui prend peur.

La situation balance subitement. Liam perd tout ses moyens, et je avoir l'impression qu'il s'est transformé en enfant prit en train de faire une bêtise. Ça me laisse un moment pour reprendre mes esprits et sécher mes larmes. Juste un moment. Car je avoir à peine le temps de calmer la crise que la voix de Giulia s'élève de nouveau dans la pièce. J'écoute avec horreur l'enregistrement, le regard baissé, incapable d'affronter les deux frères.

Quand Liam déclare que je me fous de la gueule d'Ulrick, je tourne la tête vers eux et essaie vainement de me redresser.

- Ulrick je … je comptais de le dire, balbutiai-je.

Pathétique. Comment puis-je être crédible dans une telle position de faiblesse ? Comment puis-je même espérer pouvoir me faire entendre, écouter ou pardonner ? Je vis vraiment dans un autre monde.
Alors pour éviter que Liam ne le fasse, car je ne supporterai pas qu'il parle de Giulia, je prendre une grande inspiration et lève vers lui un regard implorant.

- Je … Je avoir trompé ma fiancée pour toi, j'ai fais n'importe quoi, je nous mets tous dans la merde.

Qu'est-ce que je peux faire d'autre ? Il n'y a rien que je puisse dire ou faire pour me déresponsabiliser, aujourd'hui. Aujourd'hui, je pas pouvoir me défiler. Je être mis au pied du mur. Je savais que ça m'arriverais un jour. Mais je n'aurai jamais imaginé que ce soit si terrassant.

Ma respiration est saccadée. Le seul bon point est que je avoir réussi à cesser de pleurer comme une madeleine. Je être mal à l'aise comme jamais je ne l'ai été. J'ai honte, mais honte …
La seule chose que je suis sûr, c'est que si Liam ose lui faire du mal, je ne laisserais pas les choses se passer ainsi. Me faire mal à moi, pas de soucis. Pas pas à Ulrick, ni à Basile et encore moins à Giulia. À personne.
Mais s'il est réellement obsédé par lui, il n'avoir rien à craindre. Enfin, je pense. J'espère.
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MessageSujet: Re: Bad Things    Bad Things  Icon_minitimeLun 24 Mar - 15:31

Je le fixais si durement, si convaincu qu'il était le monstre des ombres sous mon lit, si persuadé qu'il était le Mal incarné, que lorsque les larmes se mirent à couler, mon cœur bondit sous le choc. Il souffrait ? Il souffrait de ce que je venais de lui dire. Non, impossible. Je restai figé, une main sur la joue de Luckas et l'autre sur son estomac, à fixer les joues humides de mon frère. Ce qu'il me dit, je n'en croyais pas mes oreilles. Pour moi ? Mais enfin, qu'est ce que j'avais à voir là dedans ? En quoi toutes ces choses horribles pour lesquelles il s'était fait enfermer m'aidaient en quoi que ce soit dans la vie ? Au contraire, j'avais un grand frère qui me terrifiait ! Qui me répugnait ! Qui me faisait vraiment honte !
Et là, il lança un enregistrement. Il y eut la voix d'une femme, que je n'avais jamais entendue. Suivie de celle de Luckas. Mon cœur se serra et ma bouche se tordit d'horreur. Il lui parlait comme s'il tenait à elle, qu'il la chérissait. Et le ton de cette femme montrait qu'elle le lui rendait bien. Qu'est ce que ça voulait dire, ça encore ? Lorsque Luckas avoua sa faute, je redressai mon dos et mes mains s'écartèrent du corps de celui que je croyais être bientôt mon petit ami. En tout cas, je comptais lui demander à mon retour. Et quand je l'avais trouvé là, sur cette table, une petite partie de moi s'était dit qu'après l'avoir sorti des griffes de Liam, ce serait du tout cuit. Mais devant cette révélation, je sentis mon cœur se retourner complètement. J'étais jusque là celui qui espérait une liaison, en angoissant un peu à l'idée qu'une réponse négative vienne. Et maintenant, j'aurai préféré ne jamais avoir rencontré Luckas, ne jamais avoir flashé sur lui. Ne jamais avoir... Putain j'avais couché avec lui. J'avais même imaginé que cette fois, c'était différent, pas seulement un coup d'un soir.
Je m'étais bien fourvoyé et Liam ne manqua pas de me le faire remarquer. Je baissai les yeux sur Luckas, me rendant alors compte que je tremblais comme une feuille malmenée par le vent d'automne. Oui. Il s'était foutu de ma gueule. Mon visage était si dur, fermé. Et d'un coup, les larmes coulèrent. J'étais tellement déçu. Blessé. J'avais cru à la belle vie, enfin. Sans doute pas dans l'endroit le pus charmant du monde. Mais je pensais y avoir trouvé ma juste place.

Luckas se redressa un peu et essaya de se justifier, ou de s'excuser. Je ne savais pas vraiment quelles étaient ses intentions. Mais ce que je savais, c'était que j'étais loin de pouvoir lui faire confiance. Je hochai la tête légèrement quand il me dit avoir trompé sa fiancée pour moi. Putain. Ca aurait sans doute dû me toucher, un tel avis. Pourtant c'était pire que tout. J'étais l'autre femme. La personne en tord. La grosse salope qui avait volé le mari d'une autre. PUTAIN !

Je me détournai des deux autres et fusillait du regard une table identique à celle où reposait Luckas. Mes mains l'agrippèrent et la balancèrent sur le côté, envoyant valser une table à roulette avec d'autres instruments de torture, similaires à ceux qu'avait sans doute utilisé Liam. J'écrasai du pied, frénétiquement, des seringues et des petits récipients en verre. Jamais je n'avais été habité par une telle rage.
Quand j'eus terminé de me défouler sur ce qui me passait sous la main, je restai immobile un instant et ma voix s'éleva, plutôt lugubre et vacillante de toute la colère que je contenais encore.

« Oui, Luckas. Tu as raison. Tu nous as mis dans la merde. »

En fait, surtout lui. Mais je refusais de le consoler d'une quelconque manière. Je voulais qu'il souffre, qu'il paye le tribut du cœur. Je voulais le voir marcher hanté par ses conneries et blessé par mon rejet.
Quand je fis de nouveau face aux deux hommes, je savais aussi que je ne voulais pas laisser Liam lui faire du mal. Cet enfoiré m'avait bien pourri la vie aussi. Hors de question que je lui accorde la moindre confiance ou lui fasse le moindre plaisir.
Rapidement, je défis les sangles qui retenaient Luckas. Non, je ne lui pardonnais pas. Mais je ne voulais pas qu'il crève. J'aurai pourtant eu tellement la classe en sortant de là et en refermant la porte sur eux. Mais je n'étais pas encore devenu ce salaud qui me tendait les bras. Mon futur.

« Ca suffit Liam. Ton petit jeu est terminé. Tu vas retourner dans ta cellule. Je subirai ta présence, mais si jamais tu essaies de m'importuner... Je ferai en sorte d'écourter ton séjour sur cette foutue planète. »

J'aidai Luckas à se remettre d'aplomb, dégoûté par le plaisir que je ressentais encore à toucher sa peau. Je devrais me débarrasser de cette sensation. Et de tout ce qui, auparavant, me rendait heureux de l'existence de Luckas. Ce serait un exercice difficile, mais j'y arriverai. Je savais que je ne devais surtout pas m'accrocher.

« Vas y, arrête le, » fis je d'une voix lasse. « Fais ton boulot. »

En espérant que ça, au moins, il soit capable de l'exécuter sans connerie. Je ne voulais pas assister à ça. Je croisai les bras et me détournai légèrement. Je serai froid, implacable. Professionnel. Et c'était tout.
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MessageSujet: Re: Bad Things    Bad Things  Icon_minitimeLun 24 Mar - 16:28


Ma vue se trouble. Je ne peux pas croire que c'est moi qu'il engueule comme du poisson pourri. Je ne veux pas le croire. Et si je m'étais trompé ? Et si je n'étais qu'un sombre con obsessionnel. Et si c'était moi qui était en tort ? Le coup de cette constatation provoque l’arrêt de mes larmes, immédiatement. Alors … Ulrick ne serait pas une valeur sûre ? Il ferait partie des gens à séduire ?
C'est ...  
Mon sourire s'empare de mes lèvres. Je ne souris pourtant jamais aux gens qui ont ma confiance. Je dois reconquérir Ulrick ? C'est le monde à l'envers. C'est pour lui que je fais tout ça ! C'est pour lui offrir une plus belle Irlande que je me suis battu pour l'indépendance et quand j'ai abandonné, j'ai tout fait pour avoir du pouvoir et de l'argent en Asie et ainsi pouvoir le combler.
Et si j'étais le moins méritant pour l'avoir ? Je ne sais pas. Je ne sais même pas ce que ce blond a fait pour l'avoir. Et si … Et si finalement je n'étais que celui qui lui pourrissais la vie. Je ne peux pas être celui là ! Je me mords l'intérieur de la joue si fort que j'en saigne. Mais la douleur de m'atteint pas. La peur paralyse mon corps.
Mes paroles ne sont plus qu'un murmure.


« Tu comptais lui dire … ? »

Je me sens mal, la tête me tourne. J'ai envie de m'enfuir. Je ne suis pas maître de la situation.  Ulrick ne réagit pas du tout comme je l'avais prévu. Il ne fond pas en larmes, ne se laisse pas prendre dans mes bras. Il est en colère. Il est … différent.
Il détruit tout sur son passage, comme le Titan qu'il n'est pas. J'ai toujours été fort pour nous deux. J'ai toujours été comme un dôme, le protégeant des attaques extérieurs. J'ai été celui qui défend et Ulrick celui qui subit. Mais maintenant, Ulrick peut se défendre seul. En particulier contre du matériel médical, comme les constatent mes yeux ébahis. Je déglutis. Je ne peux rien lui refuser, jamais.
Finalement, Ulrick est du coté de Luckas. Il le détache, l'aide à se relever, me menace et lui ordonne même de m’arrêter. J'ai été stupide de croire que j'avais une chance avec Ulrick. En réalité, je n'ai jamais été à la hauteur. Je n'ai plus aucune raison de lui cacher quoique ce soit. Je plante la pince si peu exploitée dans l'épaule de mon rival quand il s'approche et attrape Ulrick par le col, violemment, rapidement. Je lui arrache un baiser langoureux mais trop court à mon goût avant de murmurer tout contre ses lèvres.


« Ouvres la boîte de Pandore, Ulrick. »

Le code. Le code qui libère tout ses souvenirs. Toutes les fois ou je l'ai défendu au lycée mais que je ne voulais pas qu'il s'inquiète, ces deux nuits passés ensemble où il avait fini par accepter ma présence, mon amour, l'histoire de notre tatouage, cette nuit fatidique où je lui ai crevé l’œil et tellement d'autres choses... Je n'ai plus aucun intérêt à le manipuler. Je n'ai plus aucune chance avec lui.

« Ça va aller. Pas la peine de me raccompagner, je retrouverais ma cellule, seul. »

Je me dirige vers la porte et mes jambes me lâchent. Heureusement Caciope est là. Il me retient et me sourit.

« On rentre, Liam ? »

Je hoche la tête il me relève. On rentre.

[Si Ulrick ou Luckas veut rattraper Liam ou juste lui parler de loin, ils ont laaargement le temps ]
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MessageSujet: Re: Bad Things    Bad Things  Icon_minitimeLun 24 Mar - 19:16

Le visage d'Ulrick se fait plus dur. Ils retirent ses mains et plante ses yeux dans les miens. Je avoir à peine le courage de soutenir son regard. Bon sang mais que ça cesse ! Je sais que j'ai fais connerie sur connerie, je m'en veux, arrêtez avec ses regards inquisiteurs !
Les larmes roulant sur ses joues me font me sentir encore plus mal, s'il est possible. Je me déteste tellement que ça en être maladif. Ulrick, l'homme le plus innocent au monde, en pleurs par ma faute. Son frère, en pleurs, par ma faute. Même s'il est un salop.

Sans un mot, il se détourne, et défoule ses nerfs sur le matériel. Ça me semble durer une éternité, où je me sentir pire que jamais, la cause de sa rage. Et je même pas imaginer dans quel état se trouve Giulia.
Giulia putain. Elle a dû essayer de me rappeler, plusieurs fois, sûrement, pour essayer de comprendre. Elle n'a pas dû me croire. Si, elle m'a cru. Soit elle pleure, soit elle est figée par la trahison. Et si je pas lui donner de nouvelles, elle va aller voir sa sœur pour tout lui dire.

Quand Ulrick finir par se calmer, et qu'il acquiesce ce que je avoir dit précédemment, mon sang se glace dans mes veines. Il pas avoir besoin de me le répéter. Je être assez doué pour me prendre la tête seul et pour m'insulter des pires noms au monde, si les autres en rajoutent une couche, je pas donner cher de ma peau.

Il se rapproche de moi et me retire mes sangles. Je m'assoie aussitôt grâce à son aide et regarde les deux frères tour à tour, sans savoir quoi dire ou quoi faire alors qu'Ulrick lui fait la morale. Quand il s'adresse à moi, je avoir un mouvement de recul. L'arrêter ? Ça être bien drôle. Mon boulot, ça fait un moment que je suis incapable de le faire convenablement.

Liam m'embroche l'épaule avec sa pince, et je lâche un grognement en reculant, me retirant immédiatement l'outil et l'envoyant au loin. Néanmoins, je ne réagis pas plus. Je ne vois pas pourquoi je me défendrai. La douleur est irradiante, mais à côté de la torture psychologique, ça n'être qu'une griffure inoffensive.
Le détenu embrasse son propre frère, lui murmurant quelque chose à l'oreille, et je fronce méchamment les sourcils en me maintenant l'épaule. Je déteste ce connard de Liam. Mais je ce que le dégoût que je ressentir pour moi-même est encore pire. Il me jette un regard indifférent qui me fait me sentir encore plus insignifiant que je l'être déjà et rejoins la porte avec l'aide de Rao. Rao, qui lui non plus ne semble même pas faire attention à moi. Voilà, j'ai tout gagné : j'ai perdu.

Je prendre une grande goulée d'air pour tenter de calmer les sanglots qui menacent de couler de nouveau, en vain. En réalité, je n'avoir même pas à en vouloir à Liam pour tout ce qu'il m'a fait. Le vrai enfoiré ici, ça pas être lui, il a raison, mais c'est bien moi.
Lentement, je me laisse glisser par terre et plaque mes mains sur mon visage, détruit. Une bruit de vibration me fais regarder sur le côté, mon portable. L'écran est fissuré, mais je pouvoir distinctement voir le prénom de ma fiancée. Peut-être bientôt mon ex.

Je pas être sûr que ce soit une bonne idée de lui parler maintenant. En fait, je redoute le moment où je devoir lui donner les explications. Je ne sais pas du tout comment elle va réagir. Je ne sais pas si je vais lui dire que c'est avec un homme que je l'ai trompé. Autant, comme elle l'a dit, elle va prendre le premier avion pour venir me rejoindre.
Il s'arrête de sonner. Je relève la tête. Tout ce que je pouvoir espérer, c'est d'être resté seul dans cette pièce de malheur. Qu'Ulrick ait rejoins son frère, et que je sois seul. Tout seul. Parce que ça n'être que ce que je mérite. Et que je ne pas pouvoir affronter le regard de mon amant.
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MessageSujet: Re: Bad Things    Bad Things  Icon_minitimeLun 24 Mar - 20:03

J'entendis un bruit humide suivis d'un grognement. Je décroisai aussitôt les bras pour me retourner vers Luckas. Il avait un pince dans l'épaule, qu'il retira avant de jeter au hasard dans la pièce. J'étais si estomaqué que je restai les bras écartés par l'incompréhension et la surprise, la bouche ouverte. Mais enfin, Liam... Ce dernier en profita pour se jeter sur moi et m'embrasser. Je me sentis rougir au contact de sa langue sur la mienne. Je ne me mis pas tout de suite en colère. Je m'entendis même lâcher un léger gémissement, avant de reprendre enfin mes esprits pour le repousser à deux mains. Il trouva tout de même le moyen de me dire une dernière chose, là, tout contre mon visage, avant de s'en aller. Je restai coi et le suivit de l’œil, me tournant pour continuer à l'avoir dans mon champ de vision. Il rejoignit un gardien que je n'avais pas vu entrer dans la pièce. Alors c'était tout ? Il allait retourner dans sa cellule, avec cette stupide histoire de boîte de Pandore ? Je ne voyais même pas où il voulait en venir ? Pourquoi voudrais je libérer tous les maux du monde ? Mais surtout, à quoi pensait il concrètement ?
Une vibration dans mon dos me fit faire volte face. J'étais sur les nerfs et prêt à me défendre, quel que soit l'ennemi qui produisait un tel son. Mais il ne s'agissait que d'un téléphone portable. Je vis alors Luckas, dans un état pathétique. Il me faisait tellement pitié, ça me fendait le cœur. Je déglutis, essayant de ne pas céder à mon impulsion première. Je ne devais pas l'aider, je devais me détacher de lui. Même s'il avait voulu tout m'avouer, il ne l'avait pas fait. La trahison était réelle. Je ne pouvais pas juste tirer un trait là dessus. Si je lui disais que je le pardonnais, si je le désirais de toutes mes forces, je savais que malgré tout notre relation serait entachée pour toujours de ce souvenir. Et jamais nous ne pourrions être heureux. Moi toujours en train de douter, lui de culpabiliser.
Etant donné que Luckas n'étais pas en danger, je fis de nouveau face à Liam.

« Attends un peu, toi ! Si tu crois que je vais te faire... confiance... »

Je fermai l’œil et reculai en titubant. J'avais des images dans la tête. Des images de choses que j'étais sensé avoir vécu, mais je ne me souvenais pas de l'avoir fait. Et la plupart de ces choses était vraiment révoltante. Je me pris la tête dans les mains et heurtai la table qui avait accueilli Luckas. Ma main se posa dessus pour me retenir.

« Fais que ça s'arrête, putain, Liam. »

Pourquoi est ce qu'il avait implanté ça en moi ? Ce n'était pas réel ! Ca ne pouvait pas être réel ! Je savais comment tout ça... Oh mon Dieu. Non. Pas ça. Je ne pouvais pas avoir ressenti de plaisir avec ça !
Mes jambes finirent par céder et je me retrouvai au sol, le dos courbé, les bras à plat et la tête basse. Mes poings se refermèrent sur du vide. J'avais si mal à mon ego, au cœur, j'étais si horrifié. Je me mis à sangloter, rempli de dégoût. Plus pour Liam, plus pour Luckas. Mais bien pour moi. Et oui, ces choses étaient bien réelles. Liam avait débloqué mes véritables souvenirs.
Je rampai jusqu'à Luckas, me foutant éperdument qu'il s'agisse de lui ou d'un autre. En fait, non. Ce dont je me foutais, c'était qu'il m'ait trahi. Ca n'avait plus aucune importance maintenant. Je saisis le tissu de sa veste dans ma main et serrai à m'en faire blanchir la peau.

« FAIS QUE CA S'ARRETE ! Je ne veux pas me souvenir de ça ! »

Que ce soit Liam ou n'importe qui, que quelqu'un mette fin à cette torture.

« Luckas, assomme moi, je t'en supplie. Je ne veux plus voir ces choses... »

Ma voix n'était plus qu'un murmure maintenant. J'étais si fatigué. Epuisé. Trop de choses en même temps. Trop de sentiments contradictoires.

« Ou prends moi dans tes bras. »

Je ne savais même plus à qui j'adressais cette supplique. A l'homme qui avait positivement transpercé mon cœur et m'avait fait connaître la meilleure baise de ma vie ? Ou à mon frère, qui m'aimait et savait encore mieux me donner ce plaisir ?
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MessageSujet: Re: Bad Things    Bad Things  Icon_minitimeMar 25 Mar - 13:40

Mes yeux se plantent sur le téléphone qui vibre. Je n'ai même plus envie de rire de son malheur, tellement obsédé par le mien. Ma vie n'a plus aucune sens avec ça. Ce que je ne comprends pas, c'est que Caciope m'obéisse toujours. Je veux dire … Je suis sensé l'avoir hypnotisé et maîtrisé. Il m'appelle pourtant Liam à la différence des autres. Et il me donne des conseils.
Je voudrais voler au secours d'Ulrick, le prendre dans mes bras et lui enlever ces souvenirs de la tête. J'ai encore une raison de vivre, une raison de me battre. Je peux arriver à le faire m'aimer, je peux arriver à lui donner espoir en moi. En faisant les choses normalement cette fois. Pas de meurtre, pas de suicide. Juste lui et moi, une petite évasion et un café en ville. Pourtant Caciope me retient de sa poigne de fer. Pourquoi ?
Je déglutis en posant mes yeux dans les siens. Il … m'aurait manipulé pour que je crois qu'il était sous mon emprise. Pourquoi avoir fait ça ? Pourquoi est-ce qu'il aurait tué, maltraité et même torturé pour moi ? Je ne comprends plus. Je suis le maître de la manipulation, je ne peux que gérer la situation. Elle m'échappe pourtant sous tellement d'aspect.
Je ne suis presque pas surprit quand il m'assène un coup sur la tempe qui me fait tomber à terre. Le sol est froid et encore tacheté du sang des médecins morts. Je vois Ulrick tomber à terre, laisse moi y aller. Je me sens soulevé et mis comme un sac de pommes de terres sur l'épaule de mon gardien. Je ne peux que me débattre faiblement, encore sonné par le coup de Caciope. J'ai envie d'y aller ! Laisse moi bordel de merde !


« Ulrick ... »

Je reçois un nouveau coup sur la tête et me sens obligé de fermer les yeux sous la douleur. Caciope parle, mais je ne sais pas ce qu'il dit. Ce traître parle en allemand.

« Luckas, tu devrais soigner cette mauvaise plaie. »

Il se tourne ensuite vers Ulrick qui supplie à l'aide.

« Ressaissez-vous. Votre ami est en danger. »

Il parle en anglais cette fois mais son accent indien me fait toujours tiquer. Il me remet bien sur son épaule avant de m'emmener dans une autre salle et de la fermer à clef. Je me retrouve sur une table semblable à celle de Luckas et on me bâillonne. Les médecins ? Mais ils sont morts … Oh l'enfoiré, ils avaient des gilets par balle. Je ne débats plus.

« Bien, voyons ce que vous avez derrière ces jolis yeux, monsieur Gantley. »

Doris rit comme une sotte et je grogne, de façon à être entendu partout dans la pièce. Qu'ils fassent ce qu'ils veulent faire mais je ressortirais d'ici plus déterminé que jamais. Ulrick m'appartient et je l'aurais, même si je dois en mourir. Et je vous tuerais si vous êtes sur mon passage.
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MessageSujet: Re: Bad Things    Bad Things  Icon_minitimeMar 25 Mar - 22:14

Un bruit brutal me faire lever la tête. Ulrick vient de s'écrouler au sol, l'air pas bien du tout. Je oublier aussitôt mes larmes, mangé par l’inquiétude. Qu'est-ce que Liam lui a fait ? Avant que je pouvoir faire quelque chose, le bibliothécaire est sur moi, le visage crispé par je ne sais quelle douleur et me cri de faire cesser quelque chose. Mais quoi ?
Je me ressaisir et lui attrape les épaules en ignorant ma blessure, totalement paniqué. Arrêter quoi ? Qu'est-ce que je peux faire ?

Mon regard passe derrière lui, sur Liam qui se fait soulever par Rao. Je pas comprendre du tout ce qu'il se passe. Je avoir l'impression, encore une fois, de débarquer d'ailleurs et d'être spectateur d'une scène totalement surréaliste dont je même pas parvenir à saisir le thème. Rao est du côté de Liam, non ? Pourtant, il venir de le frapper, ou je avoir rêver ? Liam se faire frapper, pendant qu'Ulrick me supplie de l'assommer. Je secoue nerveusement la tête. Je pas vouloir lui faire du mal. Je pas vouloir faire de mal à personne.

Alors sa deuxième proposition est beaucoup plus faisable. Sans hésiter, je passe mes bras autour de lui et le sers contre moi en grimaçant de douleur. L'adrénaline légèrement passée, je me rends compte qu'il ne pas m'avoir loupé, et à présent, je avoir mal à l'épaule, au bras et à la poitrine. Mais je m'en moque. Je savoir qu'Ulrick n'est pas prêt de me pardonner, mais je pas savoir ce qui lui arrive. Il avoir besoin de présence, de n'importe qui. Des images semblent danser devant ses yeux, images qui pas sembler être agréables. Et même si je pas être la compagnie rêvée, j'espère pouvoir le soulager un peu.
Je voudrai lui chuchoter des paroles apaisantes, mais je avoir peur que s'il entend ma voix, il se rende compte que c'est réellement moi et qu'il me repousse. Alors je me contente de lui caresser doucement le front, sans un mot, mort d’inquiétude.

Rao me parle, dans ma langue. Je lève un regard ébahi vers lui, mais il est déjà dehors, après s'être adressé à mon amant. Qui est en danger ? Moi ? Je plus avoir rien à perdre. Alors … Basile ? Basile est en danger ?!
Mais pourquoi dit-il ça, Rao ? Comment peut-il le savoir ? Il est là depuis le début, il n'a pas parler, s'est contenté d'obéir à Liam, et maintenant, il prend les devants. Qu'est-ce qu'il se passe, ici ? Bordel, mais pourquoi je comprends rien ?

Mon téléphone vibre de nouveau. Je même pas avoir l'idée de décrocher. Giulia peut attendre. Elle est en sécurité, elle ne risque rien. Ulrick, je pas en être sûr. Et je veux savoir.

- Ulrick, commençai-je en l'éloignant assez pour pouvoir le regarder. Qu'est-ce qu'il t'as fais ? Reprends-toi ! Ne te laisse pas bouffer par lui ! Tu as entendu ? Basile est en danger !

Je même pas être sûr qu'il s'agit de Basile. Je être sûr de rien, en fait. J'aimerai pouvoir me réveiller et me rendre compte que ce n'être qu'un mauvais rêve particulièrement réaliste.

- Faut pas rester ici, repris-je. On pas savoir ce qu'il va se passer.

Même si on est probablement plus en sécurité ici qu'ailleurs. Je ne sais pas où Rao a emmené Liam. Je n'ai aucune idée de ce qu'il va se passer, et j'en ai plutôt marre d'être ainsi paumé.
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Ulrick Gantley
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MessageSujet: Re: Bad Things    Bad Things  Icon_minitimeMer 26 Mar - 21:23

DERANGEMENT ♫

Une chaleur m'enveloppa et je cessai aussitôt de sangloter, après un dernier hoquet. J'étais mieux, là, dans ces bras. Je relevai juste assez la tête pour respirer le parfum de son cou. Je reconnus sans mal celui de Luckas et me détendis. Luckas. J'étais rassuré. J'étais content que ce soit lui. Alors je me laissai complètement aller contre lui, un léger sourire étirant mes lèvres, même si mes yeux versaient toujours leur flot de larmes. Une caresse tendre, sur mon front, apaisa un peu l'effet des images qui défilaient toujours dans ma tête. Je commençais à les assimiler et à les ranger dans un coin qui, j'espérais, finirait par prendre la poussière à force de l'oublier. J'aurai aimé mettre tous ces souvenirs dans une boîte et l'enterrer bien profondément. Oui. Cette boîte de Pandore. Comme avait dit Liam.
Quelqu'un avec un accent que je n'identifiai pas, mais plutôt exotique, parla. Je ne savais pas à qui il s'adressait, mais je supposais après élimination qu'il s'agissait de Luckas et moi. On ne pouvait pas dire qu'il y avait foule ici. Un ami ? Ami... Luckas ? Oui, il était blessé, j'aurai dû réagir et le soigner. C'était peut être grave. Et même si j'étais sensé le détesté, sa mort finirait probablement de me nuire.
Et puis Luckas me prit par les épaules pour m'éloigner de lui. Quoi ? Ca y était, il en avait soupé que j'essuie mes larmes et ma morve sur sa veste ? Qu'est ce que Liam m'a fait ?

« Il est dans ma tête... Et toutes ces choses que j'ai fait et qu'il m'a fait, maintenant je m'en souviens. »

De toute façon, elle était déjà pleine de sang, sa veste, alors ça ne faisait pas une grande différence. Basile... Oui, Basile. Il était en danger. Il ne fallait pas rester ici. Sans doute.
Je me retrouvai à genoux, assis sur le sol entre mes talons, les bras mous et la tête basse. Et puis soudain, je me mis à rire d'une façon complètement hystérique. Les nerfs lâchaient. Je plaquai mes mains sur ma bouche pour tenter de contenir un peu mon hilarité. En même temps, c'était plutôt drôle non ? La première fois que Luckas et moi nous étions rencontrés, j'avais déjà tâché sa veste. Et voilà que ça recommençait. Est ce que ça voulait dire que la boucle était bouclée ? Que notre histoire était finie maintenant ? Pour des tâches ?

Je réussis finalement à me calmer et peinai ensuite à me redresser. Et puis, comme un fantôme, ou un zombie, la loque que j'étais se dirigea machinalement vers la sortie. Dans le couloir, un cri en écho me parvint. La voix originelle en était déformée, mais parfaitement reconnaissable. Je me réveillai tout à fait et relevai la tête. Liam... LIAM !
Soudain fou d'inquiétude, sans en comprendre la raison, je me précipitai au hasard dans un tunnel. J'aurai dû vouloir le fuir après ce que j'avais vu. Mais je ne savais plus. Mes sentiments me semblaient faussés. Je n'étais même plus capable de distinguer le bien du mal qui m'avait été fait. Qui défendre et aimer ? Qui repousser et combattre ?
Je parvins finalement à une porte close et tambourinai dessus, collé au métal froid. Je tambourinai, encore et toujours. Et elle céda. Elle se décrocha de ses gonds et je tombai avec elle en avant. Je me fis mal mais ne m'en souciai pas. Liam, j'allais sauver Liam.
Je me remis debout et fis quelques pas en avant, comme un ivrogne. Mais Liam n'était pas là. En fait, il n'y avait personne. Rien ni personne même. C'était une salle complètement vide et noire. Le désespoir m'envahit tout comme l'obscurité menaçait de le faire. J'avais envie de la laisser m'engloutir pour toujours. Sauf que je ne pouvais pas.

Depuis tout à l'heure, l'idée avait eut le temps de faire son chemin dans ma tête, malgré tout ce qui l'encombrait. Basile. Putain Basile. L'innocent de l'histoire. L'ami qui n'avait rien demandé. J'avais sans doute perdu Luckas, je ne pouvais rien faire pour Liam sur l'instant. Mais je n'abandonnerai pas Basile.
A reculons, je quittai la salle et ravalai mes larmes. Enfin. Mon visage retrouva sa dureté habituelle et je fis quelques pas dans le couloir, dans la direction que j'espérais être celle de la sortie.

« Luckas ? Sortons d'ici. Il faut retrouver Basile. »

Ma voix était cassée, brisée par toutes ces émotions choquantes qui m'avaient submergé en si peu de temps. Toutefois, le ton était celui de la détermination absolue.
Une fois que je fus à ses côtés, je saisis la main de Luckas dans la mienne. Pas parce que j'espérais quoique ce soit, ni même en ayant pour prétexte que cela nous éviterait de nous perdre. Mais juste parce que j'en avais envie et que ça me rassurait. Juste ça.

[Si tu veux, Basile est okay pour qu'on rejoigne le rp à l'infirmerie. J'hésitais à le faire tout de suite après mais je me suis dit que tu aurais peut être des idées trépidantes pour une suite dans les sous sols =D Ou même si tu veux à l'infirmerie. Fin voilà. As u wish.]
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