Une prison pas comme les autres ... Quel que soit votre crime, vous le paierez.
 
AccueilPortailDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Partagez
 

 Drink it down, bordel de m***e

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Keila Van Landsitz
Médecin
Keila Van Landsitz

Date d'inscription : 16/03/2014

Mon personnage
Âge :
Nationalité :
Fréquentations :

Drink it down, bordel de m***e Empty
MessageSujet: Drink it down, bordel de m***e   Drink it down, bordel de m***e Icon_minitimeVen 21 Mar - 19:18

Mais putain de merde on se fout de ma putain de gueule là … Une révolte ? Qu'ils viennent les prisonniers moi j'vais les recevoir comme la grande dame que je suis : avec des seringues pleines de morphine et mon fusil à pompe. Et ils ont pas intérêt à essayer de toucher à mes patients sinon je les bourre de laxatifs jusqu'à ce qu'ils en crèvent. Personne ne passe l'arme à gauche dans mon infirmerie, bordel de merde. Pas sans que je l'ai décidé. Faudrait voir à pas déconner avec moi, je suis professionnelle et tout.
Portant mon fusil dans le dos avec une bandoulière et une série de cartouches en guise de ceinture, je sors de l'infirmerie. Il faut que je fasse mon job. Un gardien est venu me voir, le crâne en sang, en me suppliant d'aller voir son copain. Putain mais c'est pas dieu possible d'être aussi con ! Moi je suis médecin, voilà je fais mon boulot bordel de putain, je soigne tous les connards qui pointent leur nez cassé ou leur jambe de traviole dans mon infirmerie. Et eux, '' Lululu mais on peut rien faire, on sait pas quoi faire y a une révolte.'' Mais bougez-vous le cul putain ! Je suis pas Jésus non plus, je transforme pas les détenus en petits pains !
Les détenus ont cependant la gentillesse de ne pas m'attaquer. Peut-être parce que je leur fous les jetons. Peut-être parce que je ne suis pas un membre de l'autorité. Enfin … L'autorité … Hier à la cantoche j'ai vu un mec se faire bouffer la main par un taré parce qu'il lui avait ordonné de manger sa bouillabaisse. Ou un truc du genre. Paye ton autorité quoi, mec. Je l'ai soigné moi même, il a perdu trois doigts dans la bataille. J'en ai marre des estropiés putain, je suis pas le samu. Je pourrais pas avoir des maladies des fois ? Genre une petite pneumonie ? Un cancer ? Mais nan ça c'est trop demandé putain. Noooooon, il faut qu'on s'arrache les boyaux, qu'on se bouffe les doigts de pieds et qu'on se coupe les jambes.
Je donne un violent coup de crosse à un détenu baraqué qui me dit de venir voir vers lui en m’appelant ''Pretty Boy''. T'es mignon connard mais j'ai un putain d'enculé de gardien à sauver alors tu vas te calmer sévère sinon je te coupe les couilles à coup de scalpel chauffé à blanc. Merde alors, on peut plus faire son job tranquille, y a toujours des connards qui viennent vous échauffer la bile. Du coup, alors qu'il est à terre à cause de mon coup, je lui crache dessus et lui donne un coup de pied dans le ventre. J'suis vénère. Bande de connards.
Enfin arrivée dans le couloir de la bibliothèque, je repère assez vite le collègue blessé de Tête en sang. Sauf que bon, là, il est plus blessé. Il lui manque un bras, les deux jambes et la tête. Je crois la voir dans un coin sombre là bas mais je vais pas non plus me faire chier a essayer de faire un Frankenstein. Comme il a plus de tête, je ne lui ferme pas les yeux. En revanche, je donne un coup de pied dans son corps pour le faire rouler. Il a bien un tazer, un truc qui pourrait m'aider. Alors que je fouille silencieusement, un détenu me fonce dessus avec une hachette. Paniquée, je m'engouffre dans la bibliothèque sans réfléchir et referme la porte de justesse avant que sa lame ne s'abatte sur ma trombine.
Fiou, c'était pas loin. Je chope vite fait la chaise derrière le bureau vacant du bibliothécaire et je coince la porte. Peut-être que le mec s'est planté avec sa propre hachette parce que je le l'entends plus. Il a du partir ailleurs.
Je me retourne et constate qu'il y a déjà des gens qui se sont réfugiés ici. Putain mais la blague. Heureusement qu'ils ont pas eu la même idée que moi parce que sinon j'aurais été marron. Je les observe silencieusement et soupire. Ils sont presque tous blessés. Allez c'est parti, mon kiki.

Environ deux heures plus tard, je suis en train de panser une plaie grave. Un truc bien dégueu avec du pus et tout. La fille est tombée dans les escaliers et s'est explosé la jambe. Heureusement que j'ai prit tout ce qu'il fallait dans mon sac. Bordel de merde. Soudain, quelqu'un explose la porte et je saisis tout de suite mon arme pour la braquer sur l'intrus. En fait, les intrus. Ils sont tous mal en point.


« Décline ton identité, putain de bâtard. »

Mon canon est pointé sur la tête d'un mec aux cheveux blancs. Il porte l’uniforme d'un gardien mais je me laisserais pas avoir. Putain.
Revenir en haut Aller en bas
Georges I. Joe
Gardien
Georges I. Joe

Date d'inscription : 24/02/2014

Mon personnage
Âge : 40 ans
Nationalité : Américain
Fréquentations :

Drink it down, bordel de m***e Empty
MessageSujet: Re: Drink it down, bordel de m***e   Drink it down, bordel de m***e Icon_minitimeVen 21 Mar - 20:00

Il était 17h57. Je commençais à fatiguer un peu, lassé de ma journée, comme tout les collègues d'ailleurs. L'heure du repas approchait et les estomacs commençaient à gargouiller. Pour moi, c'était surtout l'heure de la fin de la journée de travail. A dix neuf heures, j'irai retrouver mon 4X4 pour rentrer manger avec les enfants. Comme tous les soirs, du lundi au vendredi. La plupart du temps du moins. Il arrivait que je travaille le week end, ou la nuit. Mais ça ne m'était encore jamais arrivé.
J'étais à l'étage des détenus, en train de surveiller le couloir, quand du grabuge attira mon attention en direction de la cour. Je me collai aux barreaux pour tenter de voir qui hurlait comme ça et aperçus le roux à la mèche verte que je n'aimais pas du tout. A chaque fois que je l'avais vu, il m'avait mis mal à l'aise. Et voilà qu'il... Non mais je rêvais ou quoi ? Il osait organiser une putain de révolte ? Mais c'était du grand n'importe quoi ! Et la plupart des détenus était dans la cou à cette heure en plus ! Un peu d'exercice avant le repas, je t'en foutrai moi !
J'empoignai fermement mon arme de service et me dirigeai vers les escaliers. Mais un cri m'arrêta. Je me retournai et découvrir deux détenus qui menaçaient un collègue à l'aide d'un couteau. Ils avaient bien l'intention de lui sectionner deux trois trucs, c'était clair.

« HEY VOUS ! ON NE BOUGE PLUS ! »

Mon talkie grésillait à n'en plus pouvoir, mais je n'y fis pas attention. Je savais parfaitement ce qui se passait. J'avais eu le droit au petit discours du roux à la sale gueule de merde.
Je visais l'un des détenus avec mon arme, mais apparemment ça ne lui faisait ni chaud ni froid. Il me provoqua d'un sourire et planta mon collègue entre les cuisses, qui hurla à plein poumons en se contorsionnant pour essayer de s'échapper. Je lâchai un juron et tirai. Le bruit du pistolet résonna dans tout le couloir et j'eus mal aux oreilles. Pourtant, je n'avais pas obtenu l'effet escompté. Personne ne gisait à terre, il n'y avait pas de sang... Putain, je savais viser pourtant ! Alors je tirai encore, plusieurs fois, jusqu'à vider mon chargeur. J'avais compté les coups. Mais toujours aucun effet. Comment... ?

« Balle à blanc, mec ! Hihihi ! »

L'enfant de salaud ! Comment avaient ils réussi à faire ça ? Putain !
Je lançai mon arme, qui frappa le détenu en pleine tête. C'était plus une preuve de chance que d'habileté mais je n'allais pas me plaindre. Je profitai ensuite de l'effet de surprise pour arracher mon collègue aux autres détenus et descendre au rez de chaussée. J'ignorais comment était la situation là bas, mais je devais tenter quelque chose.
Une fois en bas, je jetai mon blessé dans l'infirmerie. Je reconnus les infirmiers et le docteur au nom imprononçable. Mais je devais me battre maintenant, pas le temps pour moi de m’apitoyer sur le sort de quelqu'un.

Le hall était rempli de détenus qui se battaient contre des gardiens et malheureusement, mon camp était en train de perdre. Mais je n'allais pas me laisser démonter ! La Justice américaine ne pouvait pas perdre !
Je me battais, en frappant avec mes poings, ma matraque, mon taser, tout ce qui me passait sous la main et parfois même en utilisant un détenu contre un autre. Je réussis à ne tuer personne, seulement neutraliser, jusqu'à ce qu'un fou se jette sur la porte de la bibliothèque alors que quelqu'un venait de s'y enfermer de justesse. Je le tirai en arrière par le col et lui arrachai la hache à incendies qu'il avait dans la main. Pour lui fendre le crâne avec. Pas de pitié. Il y avait eu beaucoup trop de morts chez les gardiens déjà.
J'utilisai ma nouvelle arme pour me battre et finis entraîné dehors. J'étais couvert de sang et souffrais de nombreuses blessures, mais au moins, je n'avais pas sombré dans la folie comme la plupart des prisonniers et aussi beaucoup trop de mes collègues. Je pensais, j'étais conscient de mes crimes mais aussi de la nécessité de les commettre.

Je repérai alors un autre membre du personnel sur le point de se faire décapiter. C'était le fossoyeur, je l'avais vu la fois où je m'étais rendu à la chapelle pour prier en faveur de ma femme. Et là, il s'apprêtait à découvrir les effets du tranchant de sa propre pelle. Je courus vers le criminel en hurlant, pour le distraire. Cela fonctionna, un peu trop même. Il essaya de parer mes coups avec le manche de sa pelle, mais je réussis tout de même, après quelques parades, à lui planter ma hachette dans le cou. Un jet de sang jaillis de sa gorge et je dus fermer les yeux pour ne pas m'en recevoir dedans. Une fois la pluie passée, je ramassai la pelle et la tendis au fossoyeur.

« Prends ça. Tu en auras besoin pour survivre. Maintenant suis moi. Et fais gaffe à toi. »

Je le menais à l'intérieur. De ce qu'avais pu comprendre, certains membres du personnel avaient réussi à se réfugier dans la bibliothèque. Si je pouvais y amener le fossoyeur...
Nous dûmes nous frayer un chemin dans le sang et les coups, mais je parvins à mon but. Bien sûr, je trouvai porte close. Mais quelques coups de pieds eurent raison de la barricade. Je n'aurai qu'à la renforcer une fois à l'intérieur.

Une fois l'ouverture créée, je tirai le fossoyeur par le bras pour le jeter à l'intérieur, mais le canon d'une arme pointée dans ma direction m'arrêta net. A la question posée, je répondis sans même y réfléchir :

« Georges Joe, matricule NY156842. Je suis gardien ici. Et votre arme tire à blanc, monsieur. »

Si jeune, d'ailleurs, ce médecin. Je m'engouffrai sans plus attendre dans la bibliothèque et poussai le bureau devant les portes. Par politesse, je replaçai la chaise qui était là avant sur le dessus.

Ceci fait, j'examinai la population de la bibliothèque. Il y avait des blessés, un cadavre et pas mal de vivants quand même. Bien, bien, bien. Maintenant j'allais devoir protéger tout ce monde. Mon instinct me hurlait de ressortir mais il était clair que si personne n'était là pour les aider, tous ces gens couraient un grand risque. Dieu m'avait placé sur leur route.
Revenir en haut Aller en bas
Aaron Cross
Fossoyeur
Aaron Cross

Date d'inscription : 04/03/2014

Mon personnage
Âge : 20 ans
Nationalité : Américaine
Fréquentations :

Drink it down, bordel de m***e Empty
MessageSujet: Re: Drink it down, bordel de m***e   Drink it down, bordel de m***e Icon_minitimeSam 22 Mar - 20:53

Tenue du jour de Cross:


Alors, comment j'en étais arrivé là ? Oui, cette situation présente. Ah, vous ne voyez pas. Ah oui, c'est vrai, vous lisez des mots. Donc, je vais mettre pause et vous décrire la scène. Alors, je suis contre un mur et je viens de me battre contre un détenu en rentrant du cimetière. Il m'a piqué ma pelle dans la lutte et la brandit avec la ferme intention de me décapiter. Oui, je le vois dans ses yeux, mais pas que là, dans son mouvement aussi.

Bon, maintenant comment j'en suis arrivé là ? Je rentrais tranquillement du boulot ma pelle à la main, dans le genre Nain dans Blanche-Neige. Non, je ne chantais pas. Je chante ridiculement mal. Enfin, c'est ce que je pense. Bref, je rentrais du cimetière après avoir enterrer trois ou quatre cadavres dont les familles ne voulaient pas, ou n'avaient pas donner de signe de vie. Non pas le cadavre ! La famille ! Vous êtes idiot... Vraiment. Quand je suis rentrée dans la cours, j'ai trouvé la cours assez peuplée. Mais aucun cadavre, du moins je ne pensais pas qu'il y en aurait. Vous imaginez...si j'avais su, je serais resté là en toute sécurité à regarder la cours devenir un cimetière géant. Bref, j'étais rentré et le carnage à commencer. Un détenu en pleine rage m'avait attaqué, j'avais combattu fièrement et il m'avait piqué ma pelle...ma Chère Pelle. T'as intérêt à y faire gaffe mec ! J'y tiens à cette pelle moi.

Remettons l'action en play. Voilà. C'est parti !... Ma pelle ! Rends-moi ma pelle ! Et qu'est-ce que tu comptes faire là ? Me tuer ? Tu veux me tuer avec ma pelle ? MA PELLE ?! Non mais tu vas crever ! On ne fera pas couler mon sang avec MA pelle! Espèce de salopard ! Tu vas crever ! Et mon rêve fut exaucé. Un cri, puis une hachette s'abattis sur lui. Il lutta, et para les coups avec ma pelle. C'est bien vivant, ce n'est pas bien. Ton cadavre va souffrir mon pote ! La lame coupante se planta dans son cou et arrosa avec un geyser de sang moi, et le génie qui avait exaucé mon souhait. C'était un gardien aux cheveux blanc. Je l'avais déjà croisé, il me semble. 'Fin, mes yeux se tournèrent vers la gueule du cadavre. Je retiens ton visage mon gars, tu vas souffrir. Il prit ma pelle, et me la redonna. Ah ! Ma pelle d'amour... Comme je suis content de te retrouver. Tu m'as tellement manqué, j'espère que l'autre idiot ne t'a pas trop charcuté. Mais nan ! Tu vas bien, c'est l'essentiel ma petite pelle d'amour.

Je suivis le gardien sur son ordre. Il avait l'air de vouloir m'aider à survivre dans le chaos environnent. Il semblait blesser, si tu mourais, je prendrais soin de ton corps. Tu aurais le droit au meilleur enterrement du monde mon génie *coeur*. Notre parcours vers cette porte qui conduisait à une salle pleine de livres fut rude. Corps, sang, coups, cadavres...J'aurais voulu m'arrête les examiner, mais je ne pouvais, au risque de rencontrer moi-même La mort. J'avais envie de vivre encore un peu, ensuite, j'irais l'affronter en face quand elle viendra me chercher. Pourquoi avoir peur de la mort ? Je vis avec elle. Sérieux, mon travail serait compliquer si je la craignais. elle m'inspire juste du respect. Elle est la seule à pouvoir arrêter l'homme dans son massacre de la terre. Bientôt y aura même plus de places pour un cimetière avec leur immeuble. À moins que l'on face un immeuble pour les cimetières. Cimetière haut technologie attention ! Genre virtuel et tout, ou tu choisis l'espace, la déco, le temps. Ça serait trop la classe !

Mon génie s'occupa de défoncer la porte à coup de hachette et de pieds. Quand elle fut ouverte, il me prit le bras et me balança à l'intérieur. J’atterris la tête la première sur le sol. J'entendis un bruit puis une menace. Une voix plutôt grave. Je relevai la tête et vis, une femme (ou elle avait un léger relief au niveau de la poitrine). Tout le monde avait l'air de la prendre pour un homme. Normal vu comment elle se comporte et s'habille. Mais de mon point de vue, j'avais le détail qui tue ! Ouai, 'fin ça tue pas mais bon..Bref! Je me relevais et examiné les gens, des blessés graves ou non, des vivants et....UN CADAVRE! UN MORT!!!! Mais.... c'est pas très hygiénique tout ça. Je remis mon masque en place et essuyai la poussière de mes vêtements. Le génie avait de nouveau barricadé la porte.

"Yosh M'dame! Vous avez l'air d'être la meneuse ici, mais ce n'est pas très hygiénique de mélanger vivant, blessé et mort. Moi c'est Cross, fossoyeur."


Je posai ma pelle et m'accroupis, histoire d'examiner le mort. Une tête coupée, deux jambes arrachées, et un bras disparu. Le tout baignant dans du sang. Je vois des regards perplexes de personnel braqué sur moi. Oui, je suis nouveau, je ne sors pas beaucoup de la morgue donc ne vous pouvez pas me connaitre. D'autre regarde le mort la main sur la bouche. Une envie de vomir peut-être ? Bordel, mais on respecte un peu les cadavres ici ! La tête gisait un peu plus loin dans l'ombre avec un couverture à moitié déchiré. Bon, ça fera l'affaire pour le moment. Je partis récupère la tête et la couverture. Le regard des gens sur moi fut, de plus en plus choqué. Ben quoi ? C'est qu'une tête. Si vous continuez, je ne vous souhaite pas de mourir, j'aurais votre cadavre entre mes mains. Je jette la tête près du corps et couvris le tout avec la couverture qui ne tarda pas à virer au rouge. Mon travail fait, je me tournais vers mes deux compagnons aptes au combat.

"On fait quoi ? On attend sagement que ça se calme en s'occuper des cada....des blessés?"
Revenir en haut Aller en bas
Keila Van Landsitz
Médecin
Keila Van Landsitz

Date d'inscription : 16/03/2014

Mon personnage
Âge :
Nationalité :
Fréquentations :

Drink it down, bordel de m***e Empty
MessageSujet: Re: Drink it down, bordel de m***e   Drink it down, bordel de m***e Icon_minitimeSam 22 Mar - 22:12

La tension est palpable. Tout le monde semble se demander si je vais tirer ou pas. Bien sur que je vais tirer sans hésiter si ce fils de pute montre le moindre signe d’agressivité. Je vais lui faite sauter la caboche comme on fait sauter le bouchon d'une bouteille de champagne un jour de nouvel an. Ma position n'est pas idéal et je me ferais sûrement mal à la hanche droite si je tire mais j'en ai rien à foutre si ça peut sauver ma peau.
Ce mec semble étrange. Autant il avait un visage de mec normal autant je dois avouer que des cheveux blancs à son âge c'est un peu choquant. Des cheveux blancs, mec. J'veux dire, t'as cent deux ans ou quoi ? Vas faire un bilan santé hein.
Je sais bien qu'on dit que des soucis peuvent blanchir les cheveux avant cinquante ans mais il a du avoir une putain de vie de merde pour avoir un blanc aussi uniforme et un corps aussi … jeune.
Le mec qu'il a avec lui je crois le connaître. C'est un mec du personnel j'en suis presque sur. Il s'appelle un truc comme … Grass . J'aime pas ce mec. Il pue la mort. Et l'amener dans mon infirmerie de fortune va porter malheur j'en suis sur. J'aime pas leur gueule à tous les deux. Au moins signe de connerie, je les dégomme et je fais du pâte pour les chiens avec leurs intestins. J'le jure, merde !
Ils ont l'air tous les deux assez amochés. Est-ce que je suis la seule personne qui n'a rien dans cette prison d'incompétents. Heureusement que je suis le médecin. Imaginez si la seule personne pas amochée était le bibliothécaire. La blague. D'ailleurs il est où ce couillon ? Jl'ai plus vu ici depuis un moment.
Mon cœur bat à tout rompre et je me rends compte qu'on se croirait dans un film. Ça me fait sourire.
Ce que dit le mec aux cheveux blancs me fait sourire. Okay c'est un gardien. On invente pas ça comme ça. En plus il me semble l'avoir vu avec ma nouvelle infirmière récemment, quand j'y pense. Quelle cruche, celle là. Quand on est pas capable de trouver une infirmerie dans un bâtiment simple, on vient pas ici. Il faut dire que j'aime pas les fifilles aussi, je suis pas très objective.
Joe referme la bibliothèque de façon assez hermétique et je reporte mon attention sur l'autre. Il a pas l'air méchant et okay il a une pelle mais on se défend avec ce qu'on a. Je veux dire, moi j'ai bien embarqué ma Titine mais tout le monde a pas un fusil à pompe planqué dans son placard à fourniture. Enfin il a du piquer ça au fossoyeur.
Quand j'y pense. Je sais même pas si un fossoyeur ça a un placard à fourniture. Ça bosse en plein air ces bêtes là quand même. Il reste que je l'aime toujours pas.
Un fossoyeur mais oui j'suis con c'est lui le fossoyeur. Donc il pue la mort. CQFD dans ta face, biatch. Je le dévisage encore un peu avant d'abaisser mon canon et de le glisser dans mon dos, toujours chargé. On sait jamais quand un malade peut débarquer ici.
Je me retourne pour observer mes patients. Ils sont pour la plupart en bon état. Sauf la fille à la blessure dégueu que je n'ai pas pu terminer à cause de Pipo et Mario. Faudrait que je voie à reprendre mon travail moi mais j'ai pas envie de me salir les mains encore étant donné qu'il faut tout recommencer depuis le début. Ils auraient pas pu arriver pendant que je mettais un pansement avec un dessin de poisson clown sur la coupure du gros barbu ?
Cross, fossoyeur. Oui merci, la pelle et l'air lugubre m'ont aidé à comprendre. Mais putain pourquoi faut que je me retrouve avec Enterre-des-cadavres et Vieilli-trop-vite alors que dehors la révolte gronde ? J'aurais pas pu avoir Super-technique-de-combat ou au moins Super-Bien-Foutu(e) ? Je suis trop dégoutée. Donnant un léger coup de crosse à Pue-la-mort, je souris.


« T'es gentil tu t'occupes de tes affaires, c'est moi le médecin ici. »

J'entends alors un grand cri à l'extérieur et quelqu'un se jette sur la porte. Visiblement, il s'est mangé le nez mais il reste que le truc du bibliothécaire a bougé. Alors je me rapproche de la porte et je tire avec Titine. J'entends un bruit de corps qui tombe et je regarde des détenus de l'autre coté par le trou.

« Venez pas me faire chier, c'est comprit ? Le prochain qui me broie les couilles, je lui enfonce le canon dans la gorge bien profond avant de tirer ! »

Je rebouche ensuite le trou avec ma blouse de médecin roulée en boule. De toute façon, elle est couverte de sang. Ensuite, je me retourne vers ma patiente qui doit douiller sa mère depuis t'aleur. M'agenouillant à ses cotés, je siffle.

« Hey, Laurel et Hardy, venez donner un coup de main. »

Je donne des bandages à Joe et la jambe de la patiente à Cross.

« Digger* tu vas maintenir la jambe droite pendant que je ferais sortir le pus. Toi, blanchette, tue bandes juste après que j'ai désinfecté. »

C'est parti …

*littéralement ''le creuseur de trou''
Revenir en haut Aller en bas
Georges I. Joe
Gardien
Georges I. Joe

Date d'inscription : 24/02/2014

Mon personnage
Âge : 40 ans
Nationalité : Américain
Fréquentations :

Drink it down, bordel de m***e Empty
MessageSujet: Re: Drink it down, bordel de m***e   Drink it down, bordel de m***e Icon_minitimeDim 23 Mar - 12:27

L'ambiance était explosive. Cependant, je n'avais pas le temps de faire de la morale. Nous étions assiégés ! Et là dehors, des collègues se faisaient massacrer. De l'autre côté de cette porte aussi. J'aurai aimé aller les récupérer mais ça aurait signifié mettre en danger d'autres personnes. Non, je devais rester campé sur ma position, même si ça me torturait.
Ne te prends pas pour un Archange, Georges, tu n'es qu'un petit gardien de prison. Dieu a choisi pour toi cette petite foule et tu dois prouver que tu es capable de t'en sortir. Ne te fous pas inutilement dans la merde, tu pourrai décevoir tout le monde.
Le fossoyeur se présenta au médecin... Madame ? Bon sang ! Je m'attardai un peu plus sur « elle ». Des traits plutôt fins, peu de muscles en apparence. Des bijoux, les ongles peints... Oui, il était bien possible qu'il s'agisse d'une femme. Mais je me passerai d'utiliser une marque de genre avec elle. Son grade... Enfin son titre, ira très bien. Unisexe. C'était parfait. Et je n'avais pas le temps de m'attarder sur cette absence de distinction qui en temps normal me hérissait le poil. Le médecin avait aussi des yeux un peu bridés, me rappelant très fortement l'Asie. Bordel ! Mais oui ! Ce corps... C'était un Chinois !
L'homme que j'avais réussi à amener jusqu'ici en dépit du bordel environnant se nommait Cross. J'approuvai discrètement, dans mon coin, d'un signe de tête. Voilà un bon nom américain, et respectueux de notre Dieu à tous. Cross, comme la croix du Christ. Bien, bien, bien. Il partit s'occuper d'un cadavre, le couvrant avec déférence. En attendant de l'enterrer, comme il se devait, c'était sans doute la meilleure chose. Oui, ce fossoyeur était semble-t-il quelqu'un de bien.
Je ne pouvais pas en dire autant du médecin, qui l'envoya bouler. Quel manque de respect, surtout venant d'un sale Chinois voleur de travail ! Mais encore une fois, je ne dis rien. Parce que des vies étaient en jeu.
Cross s'inquiéta de savoir ce qu'ils allaient faire. Je m'apprêtais à lui répondre que nous devions tenir notre position jusqu'à ce que nos collègues réussissent à calmer le jeu, mais un détenu fou furieux s'attaqua à notre barricade. Aussitôt, le médecin tira dans la porte, perçant un trou et probablement la tête du forcené. Il, ou elle, proféra une menace bien sentie à l'encontre des prisonniers évadés, ce qui changea du tout au tout mon avis à son sujet. Ce médecin avait des couilles ! Des vraies ! Je commençais à le respecter. Il faisait ce qu'il fallait, sans hésiter. Ouais. Un type bien lui aussi.
Finalement, avec deux acolytes comme ceux là, nous allions peut être mieux nous en sortir que je le pressentais. Peut être même que grâce à leur aide, je parviendrai à mettre fin à cette stupide rébellion de terroristes.

Le médecin retourna auprès d'une blessée bien mal en point et appela une référence cinématographique américaine. Je compris qu'il parlait de Cross et moi même et le rejoignis aussitôt, posant ma hache de secours au sommet d'une étagère. J'étais satisfait d'avoir affaire à un connaisseur de la culture classique américaine.
Je me retrouvai avec des bandages dans les mains et l'ordre ferme de les utiliser lorsque le professionnel de la santé me le demanderait. S'ensuivit une désinfection abominable, mais je tins le coup en serrant les dents. Je refusais de détourner le regard.
Quand j'eus le signal, j'enserrai la jambe de la pauvre femme avec mes bandages, faisant ça bien. J'avais eu de multiples occasions, dans mon passé professionnel, de faire cela. Et je pus constater que j'étais loin d'avoir perdu la main.

« Okay, doctor. C'est tout bon. »

Je me redressai une fois l'opération terminée. Je devais réfléchir à une tactique. D'abord, je devais sécuriser les lieux et les mémoriser.

« Vous, fis je en montrant le médecin du doigt. Prenez votre arme et surveillez la porte. Vous, Cross, veillez sur les blessés et défendez les si quelqu'un les menace. Vous serez leur mur en cas d'invasion du fort. Quant à moi, je vais explorer la bibliothèque. Si vous n'avez pas de nouvelle de moi dans une demi-heure, préparez vous à vous défendre. »

Je repris en main mon arme improvisée et m'enfonçai dans les ombres de la bibliothèque. Du verre recouvrait le sol : il provenait des ampoules brisées, probablement par des détenus. Ces sauvages avaient commis pas mal de grabuge, du pur vandalisme par plaisir, avant probablement de rejoindre leurs petits copains dehors. Quand j'eus dépassé le carnage, l'ambiance devint plus glauque. Cette bibliothèque était soit bien plus grande que ce qu'on était en droit d'attendre pour un établissement carcéral, soit elle était vraiment mal foutue. En tout cas, on avait l'impression que les ténèbres avaient pris possession d'une partie des lieux. Je n'entendais même plus les autres.

Revenir en haut Aller en bas
Aaron Cross
Fossoyeur
Aaron Cross

Date d'inscription : 04/03/2014

Mon personnage
Âge : 20 ans
Nationalité : Américaine
Fréquentations :

Drink it down, bordel de m***e Empty
MessageSujet: Re: Drink it down, bordel de m***e   Drink it down, bordel de m***e Icon_minitimeSam 29 Mar - 15:55

Spoiler:


Que je m'occupe de mes affaires ? Mais j'ai un cadavre là ! Sous mes yeux, mais je ne peux pas l'amener à la morgue à cause de cette foutue rébellion. Sous mes yeux, mais je ne peux pas l'amener à la morgue à cause de cette foutue rébellion. Oui ! Plein de corps ! Mes amis les cadavres ! Quelle vision onirique de mon travail ! Bref ! On ne me donne pas des coups de crosse. OK ! C'est drôle à cause du jeu de mot : Cross, Crosse. Médecin ? Toi ? Tu n'en as pas vraiment la gueule Blondinette, enfin, je ne pense pas que tu mentes. Tu fais ce que tu veux de la vie après tout ? Nan ? Y en a qui veulent sauver les vivants de la mort, et d'autre qui passe leur vie à s'occuper des morts. Les tueurs en série et les maladies sont faits pour nous satisfaire en faite. Sauver ou tuer ? Telle est la question... Ah tiens ? Ce n'était pas une réplique dans Hamlet ? Peut-être...

On nous attaque ! À l'abordage... Euh nan, tu parles dans ton esprit-là Aaron. De toute manière, Doc blondinette et le génie ont l'air d'avoir pris l'histoire en main. 'Fin, surtout doc Blondinette. Un p'tit coup de dans la face et tout est régler! Un futur cadavre en perspective... Je t'aime Doc. Tu n'es pas comme les médecins qui veulent sauver tout le monde, t'arrive à me fournir du boulot en plus, et ça, C'est cool ! Bon, le problème à l'air régler. Elle a du caractère Blondinette. Elle siffle.

Laurel et Hardy ? C'est à nous que tu parles ? Bon d'accord, moi-même j'étais une merde niveau surnom, mais bon quand même! T'aurais pu trouver mieux ! On a l'air deux de comique moi et Génie ? Et puis, je veux bien te donner un coup de main. Mais précise, au sens littéral ou figuré ? Parce que bon....OK! J'arrête de faire le con. J'avais compris ! Mais j'ai bien le droit de rigoler tout seul nan ? Ce n'est pas interdit ? Depuis quand ya des lois dans mon esprit...'fin bref, ce n'est pas le plus important. Ah ! Digger c'est mieux, et blanchette....ouai, il avait les cheveux blanc. White américan genius!...ok c'est de la merde. Mais que voulez-vous, c'est plus drôle les surnoms, on est toujours sur de bien se marrer.

J'obéis sagement aux ordres de Doc blondinette. Je tiens donc fermement la jambe de la vivante. Alalala, pourquoi j'aide les vivants ? Ce n'est pas mon job. 'Fin, je fais ça, car elle fournit un cadavre et que malgré le fait qu'elle sauve les gens, je l'aime bien Blondinette. Ouai, elle est gentille, cool. Bon, peut-être un peu nerveuse, mais gentille. La preuve, elle ne laissait pas cette pauvre femme crever de ses blessures... Assez dégueulasse. 'Fin, en cadavre, j'avais vu pire. Bon, là n'est pas franchement la question de ce que j'ai vu dans ma vie, ou pas. D'ailleurs, ce que j'avais fait pour aller en prison ne vous concerne absolument pas. Et ouais ! C'est la vie, 'fine la mort, qui est comme ça. J'emporte mes secrets dans la tombe, mais pas forcement dans la mienne. Plutôt dans celle des autres.

Au signal de Doc blondinette, White american genius, ou wag, enserra la blessure avec des bandages que Doc lui avait donné en avance. Quelle directive ma chère ! Tu devrais être fière de toi, tu as empêcher cette fille de rencontrer ma formidable morgue. Bon, le cimetière n'est pas tip-top. Mais peut-être qu'elle ne se ferait pas enterrer ici. Du boulot en moins ! L'opération est terminée ! Vous avez gagné de l'expérience ! Youpi ! Genre...on se croirait dans un jeu! Normal ! La vie est un jeu géant ! Tu gagnes, tu vis, tu perds, tu meurs. Et si tu ne te bats pas, tu es Game Over. Hahaha ! Qu'est-ce que je peux être drôle. Bon, ce n'est pas le moment de faire de l'humour... Quoique, faut bien se détendre en situation de stress ? Nan, je n'ai pas l'air en plein stress là ? Mais bordel ! Réfléchissez un peu dans votre petite tête ! La prison est attaquée par de l'intérieur par les détenus, vous croyez que je suis cool, zen, détendu ? Oui ? Pauv' con.

Wag se redressa, et pris la tête, vous savez celle qu'on a quand on réfléchit intensément. En clair, il réfléchit. Et d'un seul coup, il prit la parole. Ouais, genre comme ça. C'est vrai que...on ne l'avais pas beaucoup entendu, 'fin si, juste dire deux trois mots. Pas une tirade ordonnative. Ordonnative ? Oui, ça n'existe pas. Mais je parle comme je veux ok? Ouais, je t'emmerde. Bon, qu'est-ce que je dois faire moi ? Surveiller et m'occuper de vivant ? Les défendre ? J'ai une tronche à aider les non-cadavres ? Je ne pensais pas... Franchement, vous êtes sur de votre coup-là? Et puis, on est toujours prêt à se défendre ! Vive les pelles! Bon....mes deux camarades avaient des armes bien plus...évolué que moi. J'étais encore au niveau d'en dessous, mais en gagnant un peu d'exp, je devrais évolué tout seul nan? Bon ok...on n'est pas dans pokémon. T'as cassé mon délire mec ! T'es pas drôle.

Bon maintenant que Wag est parti, on fait quoi Doc blondinette ? On le laisse tout seul ? On va chercher les blessés ? Les cadavres ? Ou on attend simplement. Parce que bon, attendre c'est pas trop mon truc voyez-vous. Surtout quand je me dis qu'après toute cette histoire, je vais avoir pas mal de boulot. Et je ne peux même pas m'avancer, car je suis bloqué dans cette misérable bibliothèque. Bon, je vais lire un livre alors ! C'est fait pour ça une biblio' nan? Bon ok, ce n'est pas forcement le moment. Mais je fais quoi bordel ? Je n'aime pas attendre, j'ai dit. Donnez-moi la solution au lieu de râler.

Un bruit de pas, de verre. Wag ? Nan, pas de suite comme même. Ouai ça ne s'écris pas comme ça, mais je juste pour vous faire râler je le marque comme je veux. Quand même !
Revenir en haut Aller en bas
Keila Van Landsitz
Médecin
Keila Van Landsitz

Date d'inscription : 16/03/2014

Mon personnage
Âge :
Nationalité :
Fréquentations :

Drink it down, bordel de m***e Empty
MessageSujet: Re: Drink it down, bordel de m***e   Drink it down, bordel de m***e Icon_minitimeSam 29 Mar - 23:18


Ma main crispée sur la jambe de la jeune femme me fait mal. J'ai mal jaugé la puissance de tir de mon bébé à triple canon. Okay, j'ai foiré. Je souris pourtant. J'ai pas la main éclatée en morceau c'est déjà ça. Pourtant, je savais. J'aurais du écouter papounet quand il me disait de toujours porter des mitaines de tir. J'ai les mains fragiles de maman. Je devrais pas tirer sans protection.
Je vois bien le regarde de Blanchette un peu fâché. Je me doute bien que c'est parce que je suis une femme. Oh, moi je m'en fous, je me définis pas comme ça. Mais comme la nature a voulu que je n'ai pas de queue, les mecs pensent que je suis une pauvre chose fragile qui devrait rester à la maison.
Cross est pas un mec méchant mais en tant que médecin je peux pas m'empêcher de pas trop aimer les fossoyeurs.
Cette histoire avec le détenu m'a échauffé les sangs. J'aime pas tuer des gens, même des détenus sans peur et sans conscience. Mais putain ça reste des humains. Là je l'ai fait pour nous sauver la peau mais je peux pas m'empêcher de me dire que j'aurais du laisser les gardiens s'en occuper. J'ai buté un mec. C'est pas la première fois. Dès ma première année en Allemagne j'ai du trancher la gorge d'un forcené qui essaye de me découper avec ma propre scie à os. Ça me rend malade.
En tout cas, j'espère m'en sortir d'ici vivante. Même si je dois pour ça exploser un crane ou deux avec ma Charlie FS563. Bande petits bâtards. On touche pas à mon infirmerie. J'imagine même pas dans quel état je vais retrouver ma vraie infirmerie. J'imagine bien le cuistot éventré et mon matériel volé.
La pauvre fille me remercie et je lui retourne une claque monumentale quand je vois qu'elle va tourner de l’œil. Mais putain ! Fallait pas faire gardienne cocotte !
White Spirit fait le bandage et dans ses gestes je devine un passé militaire. C'est concis, sans douceur. Je ne pense pas qu'il ait fait la guerre mais il a du être sacrément bien entraîné. J'ai de plus en plus de doutes sur la naturalité de ses cheveux blancs. Il a du en baver dans sa vie. J'imagine même pas à quel point. Moi je me plains pas, ma vie est un long fleuve tranquille au pays de violeurs et des tueurs.
Je soupire quand Blanchette donne ses ordres. Okay, il nous faut un leader mais j'ai jamais été trop bonne a obéir. Défendre la porte. Ça va, je peux faire. Cette bibliothèque est immense, j'imagine même pas comment il a doit galérer à s'y retrouver Ulrick.
Peu après qu'il soit parti, je dévisage le fossoyeur et fait la moue. Pourquoi il a confié mes patients à ce mec ?
Il ne ressemble pas du tout à ceux que j'ai pu rencontrer. Froids, mornes, en colère contre la vie. Non, lui il semble aimer son travail. Il semble même s'éclater grave dans son boulot. En même temps, j'aurais du m'attendre à ça dans la pire prison du monde. Un taré qui aime être fossoyeur. Mon père dit toujours qu'il faut avoir un ami qui s'occupe des morts, histoire d'être sur que notre corps ne sera pas traité comme de la merde.
Je prends la chaise du bibliothécaire que George avait posé sur le comptoir et m’assoit sur la feutrine verte. Est-ce que je devrais faire des rondes ? Nan, je vais juste surveiller cette porte et fuck le reste.
Mes jambes se croisent et je pose Charlie dessus, tenant toujours la crosse d'une main.
Je vais poser à Cross une question sur son mode de vie quand un mec se lève, clamant qu'il va pisser. Ben on peut pas toujours se retenir. Il disparaît dans les ténèbres mais j'ai oublié ma question. Alors que je réfléchis, j'entends un cri étouffé et hoquette. Y a du grabuge. Confiant Charlie au fossoyeur, je lui indique comment tirer en positionnant ses mains correctement.


« Tu pose ta main gauche sur la coulissante, ta main droite sur la crosse, ton index sur la gâchette et t'as droit qu'à deux essais, boy. »

Je saisis ensuite le manche de sa pelle, plus utile au corps à corps et je pars rejoindre mon copain. Pourtant j'ai beau fouiller la salle, ni Blanchette ni Pipiroomguy. Je reviens, contrite et là je découvre Cross assommé, mon fusil dans les mains. Alors je hurle de tous mes poumons.

« Georges ! On a un cafard dans le paquet de farine. Reviens au QG si t'es toujours en vie. »

Putain de merde, personne s'en prend à mon infirmerie !
Revenir en haut Aller en bas
Georges I. Joe
Gardien
Georges I. Joe

Date d'inscription : 24/02/2014

Mon personnage
Âge : 40 ans
Nationalité : Américain
Fréquentations :

Drink it down, bordel de m***e Empty
MessageSujet: Re: Drink it down, bordel de m***e   Drink it down, bordel de m***e Icon_minitimeDim 30 Mar - 14:28

Dir en Grey ♫ the IIID empire

J'étais en train d'inspecter les ombres, les moindres recoins de cette bibliothèque mal foutue, quand un livre explosa juste à côté de ma tête. Putain ! Je fis un bond en arrière et brandis ma hachette, prêt à me battre. L'ouvrage qui venait de recevoir une balle tomba de son étagère, répandant ses pages dans l'air. Mais j'eus beau chercher, je ne trouvai pas le responsable. Bordel. Bordel bordel bordel. Ca n'allait pas recommencer ! Pas comme dans la forêt ! Pas déjà !
Je ne devais pas rester au même endroit trop longtemps, sinon je risquais de me faire percer la carafe. Alors, rapidement, je me penchai pour ramasser le livre et me réfugiai contre un étagère. Dos à la position que devait logiquement occuper le tireur, en espérant qu'il n'était pas capable de me voir. Je consultait la tranche du livre maltraité. Une balle de fusil. Gros calibre, il devait recharger entre chaque tir. Une vieille pétoire donc, qui ne venait certainement pas de la réserve des gardiens.
Prudemment, je me relevai en me tournant, pour essayer de voir où pouvait être le mec qui avait tiré. Une balle me frôla le sommet du crâne, m'arrachant quelques cheveux et échauffant mon cuir chevelu. Outch ! Je rentrai aussitôt la tête dans les épaules et battis en retraite au sol. Je souriais néanmoins. J'avais eut le temps de repérer un balcon, très probablement le point de tir du détenu. Oui, ça ne pouvait être qu'un détenu.

En passant par l'autre côté de l'étagère, je tentai de repérer l'accès à la mezzanine. Là ! Un escalier, fermé par un cordon. Une pancarte pendait au milieu : « ACCES RESERVE AU PERSONNEL ». J'ignorais si cela incluait le personnel non affilié à la bibliothèque mais le détenu ne s'était certainement pas embarrassé d'une telle interdiction. J'enjambai donc le cordon et grimpai en quatrième vitesse l'escalier. Je faisais cependant mon maximum pour être le plus silencieux possible. Il ne fallait pas effrayer l'animal.
Une fois à l'étage, je me rapprochai du balcon, les doigts serrés autour du manche de ma hachette. Je ne devais pas hésiter si j'en avais l'occasion : je lui enfoncerai la lame dans le crâne jusqu'à ce que mort s'en suive. Nous étions dans une foutue rébellion ! Des vies étaient en jeu, celles d'hommes et de femmes innocents !
Mais quand je débarquai sur le balcon, tout ce que je trouvai fut le fusil, équipé d'un silencieux improvisé. J'eus beau fouiller, je ne trouvai personne. Ce petit bâtard s'était enfui ! Un cri étouffé me parvint. Je ne pouvais pas en déterminer l'origine exacte, mais la direction à prendre, oui. J'enjambai donc le garde-fou et descendis en m'accrochant aux barreaux jusqu'à ce que mes mains touchent la moquette. Les jambes tendues vers le vide, je lâchai tout et atterri avec un grognement en bas, les genoux pliés. Ce n'était plus de mon âge ces acrobaties.
Après avoir ajusté ma prise sur mon arme, je me dirigeai en direction du cri perçu un peu plus tôt. Mais celui du médecin me retrouva avant que je ne mette la main sur le coupable ou la victime. Il y avait du grabuge alors. Que faire ? J'hésitais entre retourner les voir et continuer à chercher le détenu infiltré.

Alors que j'avais finalement opté pour la première option et fais volte face, il m'apparut. Il était en train de reculer avec quelqu'un dans les bras, qu'il menaçait de quelque chose au niveau de sa gorge, ainsi que je le devinais à la position de son coude. Ce devait être un couteau. Il ne m'avait pas vu mais continuait à reculer dans ma direction. Je me fondis alors dans l'ombre, collant le côté d'une étagère. Le détenu à la tenue grise remontait l'allée dans ma direction, alors qu'il devait probablement me chercher. L'autre ne faisait aucun bruit, sûrement par peur de se faire égorger. Alors qu'ils se rapprochaient toujours plus de moi, une forte odeur d'urine me monta au nez, provoquant une moue dégoûtée. Quelqu'un s'était fait dessus...
L'homme arriva finalement à ma hauteur. Victorieux, je sortis de l'ombre et l'attaquai sans sommation. Ma main gauche agrippa ses cheveux pour tirer la tête en arrière alors que ma hachette s'abattait sur son bras armé. Un couteau tomba au sol et l'otage fut libéré. Je le poussai en avant d'un coup de pied au cul et forçai ma prise à reculer un peu. Je dégageai la hachette du bras et la plantai dans la gorge du détenu. Pour la deuxième fois aujourd'hui, je fus éclaboussé de sang. Ma vie était juste géniale.

Quand je retournai à l'entrée de la bibliothèque, j'avais un fusil et une hachette ensanglantée dans la main droite, une tête dégoulinante dans la gauche et un mec au pantalon trempé à mes côtés. Je déposai les armes sur le comptoir servant de barricade et balançai la tête par le trou qu'avait fait le médecin un peu plus tôt.

« Ca leur servira d'avertissement, » grommelai je avant de m'affaler sur une chaise qui traînait là.

J'étais épuisé, plus mentalement que physiquement. Je puais la mort, le sang. J'avais hâte de rentrer chez moi et de me foutre devant un match de football américain avec une bière. Tout ça après un bon bain chaud bien sûr.

« C'est bon, la zone est sécurisée. Et ya un cadavre étêté qui t'attend, l'fossoyeur. »

Après avoir repris mon calme, je me tournai vers l'assistance. Je me foutais des regards effrayés qui me surveillaient. Je faisais juste mon job. Face à des forcenés de la tuerie, je n'avais pas d'autre choix que de prendre des mesures radicales.

« Et vous alors, pas de bobo ? »


[J'ai supposé que Cross avait repris connaissance le temps que GI revienne]
Revenir en haut Aller en bas
Keila Van Landsitz
Médecin
Keila Van Landsitz

Date d'inscription : 16/03/2014

Mon personnage
Âge :
Nationalité :
Fréquentations :

Drink it down, bordel de m***e Empty
MessageSujet: Re: Drink it down, bordel de m***e   Drink it down, bordel de m***e Icon_minitimeJeu 1 Mai - 21:20


L'ambiance générale est totalement stressante. J'ai bien peur de ne pas savoir comment réagir si il y a une émeute ou un truc du genre. Je veux dire … okay j'ai une pelle et un fusil à pompe à portée mais et si le tueur est plus rapide que moi ? Aaaah je le savais que j'aurais du regarder plus de films d'horreur au lieu de me taper des animes avec des titans. Putain de merde … Du coup je sais pas quoi faire. Je devrais courir dehors ? Ouais nan ce serait du suicide et j'ai des malades ici.
Et puis je réalise soudain que je suis blonde. Oh merde ! Oh putain de merde ! C'est toujours la blonde qui meurt en premier dans ces films là non ? Bordel de merde ! J'ai intérêt à surveiller mes arrières si je veux pas finir sur la liste des prochaines victimes du tueur de l'homme au pipiroom. Ouais, faut que je fasse gaffe à pas me faire exécuter en premier. Déjà, j'ai pas des gros seins du bonnet J, c'est déjà ça.
La femme à la blessure purulente me fixe de ses yeux vert sombre. Elle a l'air paniquée. Alors même si je ne suis pas rassurée pour ma vie, je fais comme si nous étions dans un endroit normal avec une ambiance normale et des gens normaux. Je me penche vers elle et lui souris. Je crois qu'elle est au bord de l'évanouissement. Alors je lui dis que tout ira bien et que Blanchette réduira sûrement le bad guy en poussière de poussière. J'y crois, moi aussi. Je veux y croire.
Je me rapproche ensuite de mon ami le fossoyeur et donne un grand coup dans sa mâchoire, du plat de la main. Certains appellent ça une gifle, moi je qualifierais ça de décalquage de gueule. Et puis je le secoue, parce que ça suffira peut-être pas, après avoir posé la pelle à coté du jeune homme. Merde ! Il a été sacrément assommé. Il va falloir commencer à s'inquiéter sérieusement …


« Hey Tötengraber, réveille toi ! »

Un soupir de soulagement m'échappe quand il ouvre les yeux, malgré sa plaie à la tête. Je lui ordonne de se tenir droit pendant que je lui panse la tête avec des bandes de gaze. Le petit pchuit du sachet de bandes quand je l'ouvre me calme un peu. Un repère, un repère rassurant, quelque chose que je connais par cœur. Soigner les gens ça me connaît. Je ne dois plus flipper maintenant.
Quand je vois Georges revenir, je viens de finir de m'occuper de mon patient. Je pousse un soupir de soulagement et étouffe quelques larmes de joie. Ouais, faudrait voir à pas trop en faire, je suis pas une tapette moi, eh ! On ira pas dire que j'ai pleuré sur l'épaule d'un mec que je viens de rencontrer parce que je me sens vachement plus en sécurité quand sa grosse masse de muscles est à mes côtés.
Quand il balance la tête à travers le trou, j'ai une moue un peu dégoûtée. Ouais okay avertissement tout ça mais je suis pas aussi familière de la mort moi, ça me dégoûte grave ces conneries. Je sens déjà la nausée remonter.
Je lève les yeux au ciel avant de me rapprocher du gardien. Pour ne pas effrayer les malades, je chuchote.


« Non pas de bobo, juste Cross qui s'est fait assommer mais ça guérira vite. T'es sûr qu'il n'y a pas un autre malade qui attend dans l'ombre ? »

C'est juste histoire d'être sûre hein. Parce que qu'on peut pas dire que ce soit ça qui manque ici, les malades.
Et puis je remarque un malade que je n'ai pas soigné, qui n'était pas là avant que je parte. D'instinct, je pince le gardien et lui désigne l'homme qui fixe Cross de la tête.


« Il était pas là tout à l'heure … Je suis folle ou bien ? »

On sait jamais, histoire de pas abattre un mec parce qu'il est discret.
Revenir en haut Aller en bas
Georges I. Joe
Gardien
Georges I. Joe

Date d'inscription : 24/02/2014

Mon personnage
Âge : 40 ans
Nationalité : Américain
Fréquentations :

Drink it down, bordel de m***e Empty
MessageSujet: Re: Drink it down, bordel de m***e   Drink it down, bordel de m***e Icon_minitimeMar 6 Mai - 12:00

Mes deux compagnons allaient plutôt bien, dans l'ensemble. Cross avait un bandage autour de la tête, mais il survivrait, à moins de faire une hémorragie interne. Mais de toute façon, nous ne pouvions rien faire en l'état actuel des choses. Je hochai la tête quand le doc me demanda un compte rendu de mon exploration de la bibliothèque.

« Je ne peux rien affirmer avec certitude, mais aucun autre ne m'a attaqué en tout cas. Vu ce qui s'est passé, je préfère qu'on tienne notre position ici. »

Je me rapprochai du médecin pour lui parler d'une voix assez basse, de façon à ce que les autres otages, au bord de la crise de nerf, ne puissent rien entendre.

« Il faut quand même qu'on surveille bien les alentours. J'ai pas envie qu'on se fasse canarder par un sniper. Soyons vigilant. »

J'armai mon nouveau fusil en arborant un air féroce et déterminé, puis me tournai vers l'homme que me désignait le docteur Van Landsitz. Il avait l'air nerveux. Oh, tout le monde était nerveux, mais lui l'était d'une manière différente. Il me rappelait beaucoup les petits fraudeurs des trains que j'avais eu l'occasion de croiser quand j'étais à l'armée. Il suffisait qu'il y ait quelqu'un vêtu d'un uniforme pour les rendre mal à l'aise. Ils auraient pu porter une pancarte lumineuse sur laquelle était noté « je n'ai pas de billet ».
A force de le fixer, l'homme s'en aperçut. Il comprit soudain que je le soupçonnais et sa réaction suivante termina de me convaincre qu'il avait vraiment quelque chose à se reprocher. Il bondit en avant, dans l'espoir de fuir. Mais cet endroit était fermé la porte bien gardée. Je lui courus après dans la bibliothèque et, sans que je comprenne pourquoi, revint à l'entrée. Il poussa une étagère qui laissa tomber un gros dictionnaire Anglais-Français sur la tête du fossoyeur, puis essaya de voler son arme au doc, en la lui arrachant des mains. Mais le doc était coriace et tout ce que cet enflure réussit à obtenir, ce fut un ralentissement. Je le saisis par l'épaule et le fit se tourner dans ma direction, pour pouvoir lui foutre mon poing dans la figure. Il se retourna de nouveau dans la direction du doc sous la force de l'impact, puis s'écroula au sol.
Aussitôt, je m'accroupis pour le fouiller et découvris un portefeuille. Le permis de conduire qui était à l'intérieur ne lui appartenait pas, mais la photo représentait un homme roux avec des favoris et une grosse moustache en forme de vague. Sans doute un homme mort.

Je menottai l'homme sonné à un pied du bureau et m'intéressai à Cross. Il était de nouveau assommé. Il faudrait vraiment qu'il passe au scanner cérébral, celui là. Je laissai le doc s'occuper de lui et vérifier qu'il ne risquait rien dans l'immédiat, puis me plantai devant les otages, l'arme en travers de mon corps, devant moi.

« Bon, écoutez moi. Nous allons tous sortir d'ici vivants. Tous. Mais pour que ça se réalise, vous devez tous coopérer. N'ayez pas peur des détenus. Nous représentons la loi, la justice, nous sommes dans notre bon droit. Alors rendez vous utiles. Le doc et moi ne suffisons pas. Si vous ne nous aidez pas, nous mourrons à coup sûr. »

J'avais menti énormément durant ce pitch. Je n'étais assuré de rien. Mais si les gens me suivaient dans ma logique, il y avait des chances pour que ça devienne réalité. Je devais juste motiver les troupes.
Galvanisés par mon discours, sans doute, les gens se bougèrent le cul. Ils aidèrent les blessés, commencèrent, pour les autres, à former une barrière tournée en direction des étagères de la bibliothèque. Des veilleurs. Non armés, mais prêt à défendre chèrement leur vie.
Je hochai la tête de satisfaction. Bien. Les Américains étaient vraiment des bons gars.
Je retournai ensuite vers le doc.

« Qu'est ce que qu'on fait maintenant ? Vous avez une suggestion, madame ? »

Oui, je la considérais un peu comme ma supérieure. De pas très loin, mais tout de même. Après tout, c'était elle qui avait organisé cette barricade en premier lieu. Et puis, pour une femme, elle avait vraiment des couilles. Je lui devais un certain respect.
Revenir en haut Aller en bas
Keila Van Landsitz
Médecin
Keila Van Landsitz

Date d'inscription : 16/03/2014

Mon personnage
Âge :
Nationalité :
Fréquentations :

Drink it down, bordel de m***e Empty
MessageSujet: Re: Drink it down, bordel de m***e   Drink it down, bordel de m***e Icon_minitimeSam 5 Juil - 19:00

Mes premières impressions sur le gardien se révélèrent rapidement infondées. Je le pensai un peu bête et quelque peu têtu mais il se révéla, à ma grande surprise, plus respectueux et aimable que je ne l'eus cru au premier abord. Son honneur et sans doute une éducation très nationaliste et machiste devait guider ses humeurs. Je me sentis touchée par son attention. Oh, je n'eus point été jusqu'à me pâmer en sa présence mais je ne pouvais pas dire qu'il m'exécra. Sa compagnie m'était agréable.
J'approuvai sa prime décision d'un signe de tête léger mais assuré. Qui que fut cet homme dont Georges avait abrégé la vie, il nous voulait du mal. Il avait bien agi et je ne vis point sur le moment pourquoi nous n'adopterions point sa stratégie qui devait sans doute être la meilleure. Me tournant vers l'homme que je soupçonnai toujours d'être un infiltré, un détenu, sans doute un complice du croquant de tout à l'heure.
Cet agneau de garce, ce fils de pute, cet enfant de salaud remarqua alors que nous l'avions repéré parmi les brebis. Se sachant découvert, il fit un mouvement brusque, indiquant ainsi sa volonté de s'enfuir.  Georges fut aussi prompt qu'efficace et, sans même que j'eus le temps de comprendre la scène qui se déroulait sous mes yeux, il l'eut maîtrisé et menotté. J'eus peine à croire que quelque qu'un d'aussi massif que lui put être aussi rapide. L'autre essaya bien de s'accaparer mon arme mais je ne lui cédai point. Comment osait-il ? Le détenu, qui n'avait alors plus de raison de se cacher, vociféra que nous allions lui payer. Aussitôt, je lui assénait un  coup de pelle sur le côté de la tête. Je n'étais plus d'humeur patiente.
La phrase de Georges me taraudait néanmoins, malgré le plaisir procuré par le coup que j'avais porté à cette bille à châtaignes. Je ne sus point à ce moment là si c'était la sensation de danger ou la peur viscérale qui me donnât une sensation de vertiges. Je dus m'appuyer d'une main sur une table qui se trouvait non loin de là. Oncques je ne m'étais retrouvé dans une pareille situation, dans un tel pétrin.
Le temps de me remettre, une jeune femme s'était levée pour se rendre aux toilettes. Qu'avaient-ils donc tous à ne point pouvoir retenir leurs vessies ? Elle me demanda la permission et je lui accordai d'un geste évasif de la main, signifiant mon peu d’intérêt pour la chose. Pendant un temps, je fus agacée. Etais-je la nouvelle commandante de cette mission suicide ? Je n'en était pas vraiment heureuse.
Quand Georges fit son petit discours, je sentis mes épaules être délestées d'un poids. Il semblait prendre le contrôle des opérations. Bien heureuse, je laissai alors un petit sourire en coin venir se poser sur mes lèvres. Un peu plus loin, le détenu dont nous ignorions encore le nom hésitait encore à nous chanter pouilles mais il se retint, fort heureusement pour sa boîte crânienne menacée d'extinction.
A la fin du petit discours de Georges, j'avais fini mon rapide examen de la santé du fossoyeur. Son état était stable mais il devrait sans doute faire quelques tests au cas où ces différents coups sur son crâne lui aurait été néfastes plus profondément. Je me relevai ensuite, allongeant le pauvre blessé dans une couverture qui traînait non loin de là.  Il en avait pour un moment.  Cette situation commençait à m'emmouscailler.
Quand Georges me posa la question que je redoutais depuis un moment, je soupirai. J'étais donc bien la capitaine de cette bande de bras cassés. J'eus beau avoir le trouillomètre à zéro, je devais me rendre à l'évidence, ils voulaient de moi comme conducteur. Et je n'avais pas franchement le choix. Fichtre ! Je me tournai alors vers cette chiffe molle de détenu et lui empoignai le col violemment. Je n'avais aucune considération pour les filous de son espèce. Pour que j'en eus, il eut fallu que je sois bien plus sensible aux affres de la folie meurtrière.


« Y a t-il d'autres ondulés de la toiture comme toi dans cette bibliothèque ?
-Je ne dirais rien !
-Chou ! Tu chie dans ma malle jusqu'au cadenas ! Je t'ordonne de me dire tout ce que tu sais, fieffé bâtard vérolé, ou je devrais te rosser le séant dans l'immédiat !
-Eh bien fais donc, laidasse ! »

Avec un hoquet offusqué, je fis un pas en arrière puis m'avançai de nouveau, exécutant séance tenante ma menace. Il gémit de colère et nous échangèrent plusieurs insultes bien senties avant que ce modèle de planche à bouteille ne nous crache le morceau. Il y avait deux autres vils mécréants comme lui dans cette bibliothèque qui attendaient leur heure comme des corbeau de mauvaise heure. Les sourcils froncés, j’assommai l'homme contre un coin de table. Je donnai mon fusil à pompe à un homme de faible carrure mais qui semblait le mieux portant et je me tournai vers Georges.

« Je m'en vais quérir ces deux infâmes chiures de mouettes et je vais les ramener ici. M'accompagneras-tu ? »

Je ne savais que trop que Georges était épuisé comme nous mais nous devions en finir. Une bonne fois pour toutes.
Revenir en haut Aller en bas
Aaron Cross
Fossoyeur
Aaron Cross

Date d'inscription : 04/03/2014

Mon personnage
Âge : 20 ans
Nationalité : Américaine
Fréquentations :

Drink it down, bordel de m***e Empty
MessageSujet: Re: Drink it down, bordel de m***e   Drink it down, bordel de m***e Icon_minitimeLun 14 Juil - 23:09

Doc blondinette me laissa seule après m'avoir vaguement expliqué le système de son arme. Elle m'avait pris pupuce! Elle avait intérêt à me rendre en état de marche. Je ne supporterais pas de me séparer d'elle pour devoir choisir une autre pelle quelconque...Ma pupuce d'amour! Rien ne voudra ma pupuce! Et personne ne me vaudra en tant que fossoyeur ! Je suis le meilleur du coin, alors j'ai besoin d'une pelle digne du ce nom, et pas d'une petite pelle pour bac à sable.

J'attends seul. Ils vont bientôt revenir ? Pas que je n'aime pas surveiller, mais le fait de rester seule avec des vivants dans un endroit sombre ne m'enchante pas vraiment. Et puis, j'espère que cela va bientôt se terminer...Toutes ses heures en plus remplies de document à envoyé, à remplir que je vois défiler à chaque minutes...Je n'aurais plus de temps pour mes petites expériences ! Et ça, c'est injuste ! Et bom, l'espace devient tout noir et j'avais un léger mal de crâne. J'ouvris alors légèrement les yeux, pour voir qui m'avait attaqué. Enfin, peut-être que rien ne m'avait attaqué. Mais je n'étais pas dans la bibliothèque. Je me frottais vivement les yeux, comme si tout ce que je voyais n'était qu'un rêve. J'étais assis à mon bureau, un tas de papier autour de moi. Oui, cela devait être ça, je m'étais endormi sur cette paperasse que j'avais à faire. Une révolution et puis quoi encore...Vraiment! Il faut que je pense à prendre quelques congés pour faire un gros dodo. Je commence à reprendre mon travail tranquillement, quand Pupuce dans sa version humain vient me demander si je prendrai bien un café.

"Mais bien sûr ! Cela me réveillera !"

Une jolie brune aux cheveux ondulés de jolies boucles. Ouais...Ma pupuce, elle a la classe. Elle me rapporte ma boisson et je la remercie chaleureusement. Feuilletant légèrement les dossiers des différents cadavres avec indifférence, je tombe sur mon dossier. Je suis mort ? Ouais, c'est possible. Je prends le dossier et signe. Puis j'observe les petites écritures qui embellissent le papier de ma jolie écriture italique remplie de pâté d'encre. "Cause de la mort : c'est pris un râteau en pleine tête suivit d'une chute fatale". Je suis un peu con quand même. Je suis mort comme une énorme bouse sortit fraichement des fesses d'une vache. Si c'est comme ça ! Je vais aller me faire la meilleure tombe qu'il existe ! Cela sera ma vengeance ! Je me lève convaincue, et enfile ma veste rouge délavée et vieillie avec le temps ainsi que mon joli masque à gaz cassé. J'appelle pupuce, qui se ramène aussitôt et la voici en pelle. Je la récupère et pars d'un pas décidé vers mon endroit préférer ! J'avance dans les couloirs vides, sort de la prison complètement ouverte. Vraiment, il devrait renforcé la sécurité ici...J'avance en direction du tombeau des morts, mais la seule chose que je trouve en face de moi fut un magasin de râteau. Râteau... Et pas de pelle ! Mais c'est un cauchemar ! Où est mon cimetière ! Rendez-le-moi!! Et je me mis à pleurer comme un enfant en pleine crise de ma maman à refuser de m'acheter le dernier jeu de zombie à la mode. Je me pris une pelle en pleine figure et fus balancé dans un trou sans fond, que l'on reboucha derrière moi...

Je ne saisis que de vagues paroles incompréhensibles. Est-ce qu'on me parlait ? Je crois ? Ce coup à la tête m'avait retourné le cerveau. Je déteste les râteaux. J'ouvris les yeux, et j'eus en gros plan la tête de doc Blondinette au dessus de moi ? Qu'est-ce qu'elle voulait ? On a plus le droit de dormir tranquille ? Elle soigne mon mal de crâne.. Enfin l'origine de mon mal de crâne. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu de médecin. Je commençais à reprendre mes esprits... Enfin à voir clairement les choses. J'ai jamais était clair d'esprit, mais là, c'était l'anarchie totale entre les tambours et les batteries. Entre temps, White american genius était de retour au camp, et discutait avec la blonde androgyne. Je crois que j'allais enfin comprendre ce qui se passait quand je retombai dans le noir le plus profond qui puisse existe.

Peut-être que c'était vraiment un rêve finalement. Deux tentatives de réveil..ou alors je suis peut-être complètement cinglé, et que je fais des rêves à étages comme dans ce film là...Inceptions! Ouai..c'est peut-être ça en faite! Peut-être trop consommées, ses vapeurs toxiques de désintégrations mortelles. Oui, la décomposition. Oui, je pense que c'est toxique à long terme ! Pourquoi je porte un masque d'après vouuuus! Ben voui! J'en ai trop pris (gros)! J'en ai trop pris. J'adore les papillons qui volent. Je suis tellement à l'aise dans ce cercueil. Ouai, je veux bien un jus de carotte ! Quoique non ! Attendez ! Je me relève et sort de la boite post mortem et me dirige vers le bar. Un bon petit Opium arrosé de rosé blanchis et sec s'il vous plait ! Je saisis mon verre et bois d'un coup. Comme ça, on ne boit pas l'Opium ? Mais j'en ai rien à faire ! Fuck la logique !

Je saisis ma pelle et cri à la révolution comme bon cadavre que j'étais, avant de saisir se brave dictionnaire qui m'avait assommé. Je regarde mon public, enfin les gens venues prier pour que mon âme atteigne les hauts sommets gracieux du ciel. Ma pelle toujours levée en signe de révolution, je crie :

"Haut, les cœurs ! Revolutions-nous ! Depuis quand on enterre le fossoyeur ? Qui veut des carottes me suivent !"


Et je pars d'un pas ferme vers ce qui semble être un chemin semé de buches. Ouais... Des buches... Bref, passons cette expression minable. Ma tête me fait souffrir. J'ouvre les yeux, je suis allongé sur le sol dur. Je me relève ma vision est floue. De loin, je repère pupuce dans les mains de cette voleuse de travail! Bah oui, elle sauve des vies.. Donc elle me vole mon travail ! Je me relève, et d'un pas mal assuré je récupère le dictionnaire. Cette arme de crime... Ma tête s'en souviendrait !

Quoi ! Des mouettes sont ici ! À l'abordaaaaaaaage! Je déteste tout ce qui n'est pas un corbeau..Comme je peux détester les râteaux. Je récupère la pelle des mains du médecin blond et me jette dans l'obscurité, gueulant des phrases sans aucun sens ! Niveau discrétions, on a vu mieux...Mais si les carottes nous envahissent à dos de mouettes.. Je les ferais tous bouillir ces râteaux de malheurs ! Rien ne vaut pas pupuce!

"Tu vas crever sale râteaux de mouette ! Je sais que c'est toiii qui m'a tué!!! À bat les carottes !"


Armé d'un dictionnaire et d'une pelle, je me jette sur ce qui me semble être un poireau à la coupe de cheveux d'un buisson. Lui jetant le dictionnaire à la figure, puis le frappant à coup de pelle, jusqu'à qu'il tombe au sol.

"Je vous arrêtais bande révolutionnaire cadavérique !"


Mais qu'est-ce que j'ai mal à la tête... Franchement qu'est-ce que je fous là ? Ah oui ! J'arrête la révolution des mouettes chieuses.
Revenir en haut Aller en bas
Georges I. Joe
Gardien
Georges I. Joe

Date d'inscription : 24/02/2014

Mon personnage
Âge : 40 ans
Nationalité : Américain
Fréquentations :

Drink it down, bordel de m***e Empty
MessageSujet: Re: Drink it down, bordel de m***e   Drink it down, bordel de m***e Icon_minitimeSam 2 Aoû - 19:39

Oui, bien sûr que je l'accompagnais. Nous allions déterrer ces lapins aussi dangereux que des tigres furieux et les maîtriser. Bien sûr, je ferai la partie musclée du travail, en tant qu'homme et gardien de cet endroit. Je hochai vigoureusement la tête et nous pénétrâmes tous les deux dans l'obscurité des étagères encombrées. Je scrutais la moindre ombre en quête d'un mouvement qui trahirait l'un de ces petits cons. Ils allaient tâter de mon poing et s'en souvenir pour le restant de leurs jours.
Mais nous avions à peine progressé de quelques mètres qu'une voix peu tremblante mais tonitruante me fis sursauter. Je me retournai aussitôt, bien entendu, reconnaissant de justesse la voix du fossoyeur. Elle était accompagnée des cris des employés, surpris et encore plus déboussolés. J'entendis quelqu'un tenter de le calmer, mais ça n'eut aucun résultat.

Je déboulai dans l'entrée de la bibliothèque pour découvrir un Cross en proie à une espèce de folie furieuse. Il jeta un dictionnaire – celui là même qui lui était tombé sur la tête un peu plus tôt – à la figure d'un homme à la mine patibulaire. Il portait encore la combinaison des détenus et son numéro cousu sur sa poitrine me permit de l'identifier. Smith, T7789. Le dictionnaire le neutralisa alors que le fossoyeur hurlait des inepties à propos de mouettes et d'une mystérieuse révolution.
Je m'avançai d'un pas résolu vers lui, mais le canon d'un fusil me stoppa. Je levai les mains en l'air, docilement, puis tournai légèrement la tête pour jeter un coup d'oeil par dessus mon épaule. Le deuxième homme.

J'étais en train d'analyser brièvement le terrain pour mettre à terre mon assaillant, mais le fossoyeur s'en chargea avant moi. Un bon coup de pelle trouva son chemin jusqu'à la tempe du détenu et il rejoignit son complice dans un sommeil artificiel. Un pas en arrière me permit d'éviter de justesse le même sort et j'attrapai le manche de l'arme improvisée pour la jeter au loin.

« Ca va pas la tête ?! C'est moi ! Le gardien Joe ! »

Ses yeux... Ils étaient bien ouverts mais ne regardaient rien. Je compris qu'il dormait. Un foutu somnambule. Je saisis Cross par le col et lui retournai deux grosses baffes.

« Réveille-toi ! »

L'effet escompté obtenu, je le laissai aux bons soins du doc et retirai la barricade qui nous séparait du couloir. Il en provenait un calme soudain et étrange. La gorge un peu serrée par l'anxiété, je poussai prudemment une des deux grandes portes et jetai un coup d’œil. Je constatai avec joie que les gardiens avaient réussis à maîtriser les rebelles, finalement. Parfait. Si je mettais la main sur le responsable, il allait s'en mordre les doigts.

Je partis auprès de mes collègues pour donner et prendre des instructions, des nouvelles. Dans cette petite fourmilière, j'étais à l'aise et déambulait en toute confiance. Mais une partie de mon esprit était concentrée sur lui. Liam Gantley. Je n'oublierai pas.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Drink it down, bordel de m***e Empty
MessageSujet: Re: Drink it down, bordel de m***e   Drink it down, bordel de m***e Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Drink it down, bordel de m***e

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Deardeath Jail ::  :: Rez-de-chaussé :: Bibliothèque :: RP's terminés-