Une prison pas comme les autres ... Quel que soit votre crime, vous le paierez.
 
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 Somebody to Love

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Keila Van Landsitz
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MessageSujet: Somebody to Love   Somebody to Love Icon_minitimeSam 22 Mar - 12:16

Le miroir fait la gueule. Je dois aussi dire que je souris pas beaucoup. Ce miroir brisé est le seul que j'ai sous la main. J'ai du sang dans les cheveux. Ces trucs là partent pas facilement. Je les ai lavé trois fois pourtant. Des tâches rouges parsèment mes cheveux blonds comme les blés et c'est à cause de ça que je fais la gueule. Parce que putain de merde, c'est moche ! Ça fait gothique émo ou un truc du genre. Et j'ai trente et un an ! J'ai plus l'âge pour ça. Heureusement, mon visage est intact maintenant. Un peu rouge mais intact. J'ai du frotter des heures pour que tout ce sang et toute cette crasse parte, j'me suis bien cassé le cul. Et ça a fait très mal à ma peau sensible. Maintenant il est temps que je quitte la salle de bain vide pour rejoindre l'infirmerie. Heureusement qu'il n'y a personne ici puisque je dois m'habiller devant ce miroir sale et tout élimé. Ma chambre a été détruite.
Pas détruite genre on saccage tout et on vole ce qui reste non, putain de bordel de chier. Non détruite genre on fourre ta chambre comme une dinde de Noël à la TNT et ça fait BOOM ! Mes fringues se sont retrouvées jusque derrière l'enceinte de la taule. Merde alors, ça se fait pas ! Heureusement, après la mutinerie, les gardiens m'ont rapporté ce qu'il restait de ma garde robe. Je vais devoir appeler papa et lui dire de m'envoyer les fringues qui sont restées en Allemagne. Non bien sur que non j'avais pas tout prit imaginez bien que j'ai le contenu d'un Marks et Spencer * dans ma maison à Liepzig.
Enfin bon, il me reste quelques fringues c'est déjà ça. Je revêts mes gros brodequins blancs avec un jean serré bleu nuit, presque noir. Voyons ce qu'il me reste comme haut … Une chemise blanche à manche trois quart pleines de clous carrés sur le col et … oh un gilet mais c'est parfait ! En enfilant mon gilet noir et gris, je regrette de ne pas avoir plus de bijoux. Je vais me contenter d'une bague de  pouce, d'un gros bracelet à clous noir et d'un autre en cuir rouge, plus fin.
Parée, j’ébouriffe les cheveux et me souris. Oui, je suis beaucoup plus agréable à regarder comme ça. Je me dirige vers la sortie quand je me rends compte que j'oublie la valise que les gens ont eu la gentillesse de me rapporter. La clef de ma nouvelle chambre pend à ma ceinture. Chambre 4. Oui, on va faire ça. Je me dépêche de l'apporter dans ma chambre toute neuve, la jette sur le lit pas occupé et referme la porte rapidement. Je n'ai pas de temps à perdre avec ça. Je n'aime pas trop traîner quand j'ai du travail en bas. Oh putain, je sens que toute le monde va être chiant.
Je dévale les marches aussi vite que je peux, mes chaussures faisant presque autant de bruit que les rangers des gardiens qui se rendent dans la cour pour chercher les derniers détenus blessés et les ramener dans leur cellule. Direction, le travail. J'ai pas vraiment le choix, hein ? Parce que croyez moi, si je l'avais, je me casserais d'ici pour dormir dans mon nouveau lit tout beau tout neuf en pleurant mon chandail noir sombre. Mais non, je dois encore m'occuper des estropiés.
Ma main se pose sur la poignée de la porte et je m'attends au pire. Quand je rentre, un mec court partout avec son slip sur la tête en hurlant ''PAYS DE GALLES INDEPENDANT'' à plein poumons. Okay, bon. C'est moins pire que ce à quoi je m'attendais. Je lui fais un croche patte et il se mange un pied de lit. Pauv' mec. Les infirmières le remettent au lit mais je secoue la tête. Ma voix est plus rauque et grave que jamais. J'ai à peine dormi, roulée en boule sur mon bureau. Ben oui parce que j'ai plus de chambre hein.


« Oh ! S'il peut faire ça c'est qu'il est en forme. Allez, ça dégage. »

Je m'enferme ensuite dans mon bureau pour mettre un peu d'ordre dans mes dossiers. On m'a dit de traiter les dossiers du personnel et premier. Alors je prends le premier dossier de la pile verte et l'ouvre, au hasard. OS472. Mignonne même si elle fait la gueule. Alors voyons ce mignon dossier rédigé par mon ancien collaborateur, le charcuteur de la main de Neil. Oui ancien, des détenus lui ont ouvert le bide puis ont déroulé la totalité de ses intestins dans la cour pour les disposer en forme de fleur sur le sol de la cour. Mignon.
Alors femme de race blanche, un mètre soixante cinq pour cinquante kilos... Hmm trop maigre. Une vingtaine d'année, cheveux noirs, yeux bleus. Mignonne … Un bras cassé, une atèle et pas d’arrêt de travail. Pas d'arrêt de travail?! Mais on est où là ? Putain mais c'est pas vrai. Pauv' fille.
Je ressors cinq minutes après être rentrée, son dossier à la main et la repère de loin. Je me rapproche juste assez pour qu'elle m'entende malgré les nombreuses discussions qui ont court ici.


« Mademoiselle Sadwood, suivez-moi, s'il vous plaît. »

Je l'emmène dans la petite salle d'examination. On ne s'en sert que peu, soignant généralement les patients dans la salle des lits. Mais pour un check up comme ça je vais pas la faire allonger sur un lit. En plus, elle doit tomber le haut pour que je l'examine bien. Je sais pas si se retrouver en débardeur parmi des détenus énervés est une bonne idée. Souriante, je ferme la porte et la fait asseoir sur le siège long d'examination.

« Je ne sais pas si vous êtes au courant mais mon collègue a … a eu un petit accident dans la Cour. C'est moi qui suivrais votre dossier maintenant. Je suis le docteur Van Landsitz. »

Bien sur qu'elle avait du voir qu'il avait fleuri dans la cour cette nuit. Tout le monde l'avait vu. Moi aussi, de la fenêtre de la bibliothèque.

« Je vais vous demander d'enlever tout ce que vous portez en haut,  l'exception de votre soutien-gorge et de votre débardeur. J'ai besoin d'examiner votre bras avant le reste. »

Je me retourne pour regarder s'il reste une blouse blanche dans le coin, histoire de paraître un peu pro. Mais que dalle. Ils font chier ces détenus.

* H&M britannique
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Ombrage Sadwood
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MessageSujet: Re: Somebody to Love   Somebody to Love Icon_minitimeDim 23 Mar - 0:01

On m'avait forcé à aller voir le médecin. Pourquoi ? Par peur que la plaie due à ma fracture se réouvre. Pourquoi avoir peur? j'ai jamais pris soin de moi de toute manière. J'avais refusé. Je ne comprends pas pourquoi on me fait chier dès le matin. Finalement, on m'avait retiré mes armes, et retiré de mon service tant que je n'allais pas à l'infirmerie pour une vérification de mon état. Bordel! Je dois travailler moi! J'ai une peine à purger ! Si on m'arrête, je serai une simple détenue.. Même pas. Pire. Enfin...Je n'aime pas les médecins. Si je suis blessée, je suis blessée, tant pis. je n'ai pas le temps de m'arrêter et de me faire soigner. Enfin, il y aussi une autre raison.

Quand j'entre dans l'infirmerie, un détenu court cul nu...Mais où est passé son bas merde! Ah oui...Sur sa tête. Putain..Je me retiens d'intervenir. Mais arrêtez le bordel! C'est votre patient, qu'il arrête de hurler un peu! Ça commence à bien faire. Journée à la con! Semaine à la con! D'abord se détenu qui s'échappe et qui fout le bordel dans le bois, ensuite les deux détenus et cette gardienne idiote en prise d'otages, puis cette révolution à la con! J'en ai marre de cette prison. Tout le monde me gave, les gardiens, le personnel, les détenus, même les visiteurs! Garde ton calme, ombrage. Reste calme. Ne t'énerve pas... Quelqu'un va bien l'arrêter ce con.

Effectivement, un médecin rentre et l'arrête instantanément en l'envoyant embrasser le pied du lit en metal. Ça doit faire mal, mais au moins il a fermait sa gueule. Merci mon dieu, mes oreilles n'en pouvaient plus. Radical se médecin ? C'est un homme ou une fille?... Un homme non ? Enfin, ce n'est pas l'important. It a fait taire ce détenu braillard et je l'en remercie. Bon mais qu'est-ce qu'il fout? Si c'est comme ça, je me casse. J'en ai marre d'attendre. Oui, je me casse, je m'évade. C'est pareil. Je ne sais même pas comment on doit le dire dans mon cas. Je suis sur le point de craquer, on m'enlève mes repères et on m'empêche de bosser. J'en peux plus...

J'étais sur le point de partir quand une voix m'interpelle. Une voix roque, grave. L'humain au sexe non identifié de tout à l'heure. Qu'est-ce qu'il me veut? Ce n'est pas lui qui s'occupe de mon dossier, mais l'autre con là...c'est quoi son nom déjà? It me demande de le suivre, je le suis. J'ai pas vraiment le choix. Peut-être que l'autre con a pas eu envi de bouger son cul et a donc envoyé son collègue. Bref, it me fait rentrer en salle d'examination. Personne, je commence à avoir un peu peur là... Le...La...Bon! Médecin prend la parole et m'explique que...Ben celui qui était en charge de mon dossier était le mec dont les boyaux avaient été éparpillés dans la cours. Ah c'est con pour ce con. Mais il/elle, it a un nom imprononçable. ... Continue sur sa lancée. Ok, it va examiner mon bras, comme l'avait demander mon supérieur de merde.

ATTENDS! Être en débardeur? Mais ça ne va pas être possible ça. Non! Impossible! Putain...non, mais en plus j'ai pas le choix..Sinon je peux plus travailler. Mais qui me dit qu'elle ne va pas me mettre en arrêt de travail? Je ne peux me le permettre...Qu'est-ce que je dois faire bordel! Putain, putain, putain! Mais non...je ne peux pas..c'est impossible. Je regarde Van Land..truc. Elle semble décider à attendre ce qu'elle m'ait demandé..mais..je ne peux pas.. Mais je dois bosser bordel!! Sinon je sortirais jamais d'ici. Bon tant pis...je vais faire comme je peux. Je m'exécute, enlevant ma veste d'uniforme et ma chemise, restant en simple débardeur. Je cache au maximum mes cicatrices...faisant comme je peux pour pas que Landtruc ne les remarque. Je ne veux pas que l'on me pose des questions sur celle de mon dos, je ne pourrais même pas y répondre. Je ne sais pas, ou du moins, je ne sais plus.

Je ne prononce pas un mot, cachant au maximum mon dos et légèrement mon bras non blessé...enfin non blessé, vous voyais ce que je veux dire... avec ce que je peux. Mes cheveux, le point de vue et la position. Je ne dis toujours rien. Je n'ai rien a dire. Elle connait mon nom, alors c'est parfait. Putain ! Mais c'est un homme ou une femme ? It a des traits de femme, mais a la voix grave et s'habille un peu comme un mec. Androgyne ?
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Keila Van Landsitz
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MessageSujet: Re: Somebody to Love   Somebody to Love Icon_minitimeDim 23 Mar - 23:44


Après la révolte d'hier, on m'a demandé de checker tous les blessés. Genre. Mais ça peut pas attendre ? L'infirmerie est déjà pleine à craquer, on va pas compter leur points de suture pour savoir si ça va ou pas. Je veux dire merde, je suis médecin, pas magicienne ! Je fais pas Abracadabra boom et paf ! mes parents guérissent. Qui plus est j'ai une vie. Et j'ai besoin de dormir.
J'ai bien envie de tout envoyer chier mais cette fille... Elle a l'air d'avoir vraiment le bras en mauvais état. C'est a le problème quand on est médecin. On a forcément un bon fond, on peut pas laisser les autres souffrir. Bon sauf mon ex collègue. Mais lui c'était un putain de connard. Rien que de voir ce qu'il a fait à la main de Corbak et aux tâches de Blondinet. Elles auraient pu être effacées si il ne n'avait pas bourré de morphine et lui avait appliqué de la biafine toute con.
Mes yeux se posent sur son dossier une autre fois. Pas d'arrêt de travail. J'vais t'en foutre moi. Elle aura un arrêt de travail avec moi la p'tite dame ! Et puis ça va pas être un arrêt de deux jours. Une blessure comme ça ça vaut au moins deux semaines de repos complet. Ils vont pas me dire que ça va les tuer d'avoir une gardienne en moins pendant une petite moitié de mois.
Je souris à la fille en face de moi. Elle est vraiment pas mal de face. Bon, ses mèches fluos sont pas trop à mon goût mais bon, j'aime bien ses yeux. Elle est vraiment mignonne. Elle a l'air d'avoir un caractère de chiottes mais je crois que je peux pas trop critiquer là dessus. Au moins, elle jure pas à tout va comme moi. Enfin je crois. P'tet qu'elle se retient juste devant moi.
Quand elle se déshabille, mon sourire fond un peu. Wow, elle doit avoir un passif de malade. Toutes ces blessures. Enfin, si elles sont refermées c'est plus mon job de faire le détective. Et je vais pas faire ma Colombo, j'ai bien trop de travail à abattre aujourd'hui. Je la regarde dans l'ensemble, essayant d'ignorer ses cicatrices. Juste à mon goût.
Elle est toute crispée la pauvre ! Mais je vais pas la manger ! Je pose délicatement ma main sur son épaule et m’accroupis pour être dans son champ de vision.


« Hey Sadwood, je vais pas te faire de mal. Je sais pas ce que Clarkson t'a fait mais c'était un connard okay ? J'ai besoin que tu te détende si je veux voir si ton bras peut marcher. »

Je lui souris. J'ai prit ma voix la plus grave, la plus mielleuse. Je me veux rassurante. Je peux pas examiner une fille dure comme une patate crue.
Je prends ensuite son bras entre mes mains et retire l'atèle aussi lentement et doucement que je peux. Dessous, la peau est violette. J'écarquille les yeux. D'après le dossier, c'est une simple fracture ouverte, ça devrait être déjà guéri. Effleurant l'avant bras de la demoiselle, je frémis. C'est carrément du carnage là. Je lui souris à nouveau.

« Clarkson n'a pas marqué qu'il t'a prescrit des anti-douleurs sur le dossier mais … il a du t'en prescrire … Non ? »

Sinon, ce mec est encore pire que ce que je pensais.
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Ombrage Sadwood
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MessageSujet: Re: Somebody to Love   Somebody to Love Icon_minitimeLun 24 Mar - 18:04

Lorsqu'it posa sa main sur mon épaule et s'accroupis pour être sur que je le vois, je me crispais encore plus. Je n'aime pas le contact...et certain en jouer beaucoup, non je ne vise personne Neil Cian. Sa voix est grave, réconfortante. Ah oui, voilà son nom : Clarkson. Merci. Un connard ? Il ne m'a rien fait, donc je ne suis pas apte à le juger. Voir si mon bras marche ? Mais il marche très bien. Il n'y a pas besoin de vérification. J'ai couru dans une forêt, j'ai escaladé un éboulis pour sauver une foutu gardienne, j'ai tenté d'éviter de me faire tuer dans une rébellion. MOn bras est toujours là. J'ai mal, mais je m'en contre-fous.

It prend mon bras. J'appréhende, je ne veux pas qu'on me mette en arrêt de travail, mais...Quand j'avais pris ma douche ce matin, j'avais du moi-même retiré l'atèle, et mon bras avait pris une drôle de couleur. Violassé. J'espère que cela avait changé. J'ai toujours aussi crispé, de douleur et aussi par son contact sur ma peau. It semble étonner de l'état de mon bras....Ce n'est pas si grave. j'ai toujours vécu avec des blessures. Celle-ci n'est pas la plus grave. La plus grave, c'est celle de mon esprit. Amnésique. Ça ne soigne pas, ou du moins, pas dans un claquement de doigts. Cette fracture n'était rien, et puis je n'avais pas mal.... Lorsqu'elle effleura ma peau, je me mordis violemment la lèvre. Cela faisait un mal de chien, en faite.

It tourna de nouveau la tête vers moi. Son sourire n'était pas vraiment naturel. Ou du moins, ne collait pas avec son regard. Une façade ? Possible. Je... Je ne voulais que Landtruc me mette un arrêt de travail. Ce n'était pas envisageable. Je pouvais encore réfléchir et usé de mon autorité. Quitte à perdre un bras, je ne voulais pas retourner dans un état que je ne considérer pas comme le mien. Je n'avais rien fait, absolument rien. On m'accusait de meurtre qui ne pouvait pas être les miens. Impossible. J'avais seulement tué une seule personne...une seule...

Des anti-douleurs ? Pourquoi faire ? Je n'en ai pas besoin. Il suffit de faire attention à pas trop forcer sur ce bras. C'est sûr que si tu ne remets pas l'atèle, je vais avoir mal. Je regarde mon avant-bras. Il était dans un état pire que ce matin. La couleur dominante, le violet, c'était renforcé. Non...non... Saleté de Clay ! En plus, dans cette infirmerie. Prise d'angoisse en revoyant les images de cet homme défilé devant mes yeux. Ma respiration devenait difficile. Calme-toi, Ombrage... Calme-toi. Tu ne peux pas craquer, pas ici. Quand tu seras seule. Toute seule...comme d'habitude. Il fallait que je lui répondre. Aller, concentre-toi. Clay n'est plus ici.

" Clarkson ne m'a rien fait. Je vais très bien, je n'ai pas besoin d'anti-douleur... S'il vous plait, ne me mettait pas un arrêt de travail..."

J'hésitais, et puis parler en ayant une respiration difficile, c'est assez compliqué, je dois dire. Pourquoi j'angoissais dans cet endroit ? À chaque fois que j'étais resté trop longtemps ici, j'angoissais à l'idée que Clay pouvait revenir. Ici, j'étais vulnérable. En ce moment, j'étais vulnérable. Pourquoi... Je n'ai jamais été aussi faible. Si Ayame a souffert, c'est à cause de moi. Je ne lui ai plus parlé depuis. J'espère qu'elle va bien. Je lui ai demandé pardon, mais je ne pardonne pas moi-même. Je ne peux pas lui reparler et affronter son regard tant que je ne me suis pas même pardonné de mes actes. Je me suis servie d'elle pour atteindre quelqu'un contre qui je n'ai pas pu me défendre. Lâche... Complètement lâche. Mais ce n'était pas le moment de réfléchir à ça.

Je relevai les yeux vers Land...Land..Landsitz. Je ne pouvais pas m'arrêter de travailler. J'étais décidée.
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MessageSujet: Re: Somebody to Love   Somebody to Love Icon_minitimeMer 26 Mar - 15:26


Elle semble de moins en moins à l'aise. Mais je ne vais pas la manger bon dieu de bordel ! Je suis pas le genre de personne qui profite de la faiblesse des autres putain de chier ! Je suis presque en colère mais relax Kei, oublie pas que tu dois gagner la confiance de tes patients, même s'ils sont coincés du cul et rigide comme un bout de bois en plein désert. Courage, tu peux y arriver, bordel. Je retire ma main de son bras et pousse un soupir léger. Juste pour déstresser un peu. Quand j'ai des nouveaux patients, j'ai toujours peur de les faire fuir en passant pour une grosse folle du genre qui examine puis découpe en petits morceaux. C'est trop de pression ce job, papa a raison, j'aurais du reprendre son bar en fait.
Je secoue la tête et parcourt son dossier des yeux. Une série de lettre et de chiffre précède son nom. Pourquoi est-ce un numéro de détenu et pas un matricule ? Je lis, en haussant un sourcil, qu'elle purge sa peine en étant gardienne. Okay, donc pas d'arrêt de travail, pas de congés payés. Si elle est bloquée au lit, sa peine ne diminuera pas. Je déglutis et la regarde. Elle n'a pas l'air d'un détenu. On dirait vraiment juste une fille de militaire, qui fait la gueule. Je ne peux quand même pas la laisser dans cet état gambader dans les couloirs.
Pas besoin d'anti-douleurs ? Alors là j'aimerais bien voir ça. J'aimerais faire comme pour ce con de Corbak et appuyer sur sa blessure mais je ne peux pas me permettre de faire mal à une aussi jolie fille. En plus, si elle ne me fait pas confiance, on sera dans de beaux draps. Il faut que je la soigne, même si elle ne le veut pas.
Je fouille quelques secondes dans le placard à pharmacie et en tire un gros pot. Quand je l'ouvre, une odeur de tilleuil envahit la pièce. Fabrication personnelle de bibi. Je souris et attire son bras lentement, le tendant, avant d'appliquer la crème et de masser en rond, tout doucement.


« Ça, c'est pour reformer vos os, votre peau et votre chair. Ça aidera à cicatriser. Une atèle ce n'est pas suffisant pour guérir. Si vous étiez restée dans cet état, on aurait bientôt du vous couper le bras pour éviter que votre cœur ne soit atteint. »

Je laisse son bras en suspens et vais me laver les mains avant de revenir avec une bande de gaze stérile, que j'enroule autour de son bras. Je referme le pot et lui sourit.

« Je ne vous mettrais pas en arrêt de travail à trois conditions. Premièrement, je vais demander à ce que vous soyez affectée à l'infirmerie pour un mois. Entier. Je veux pouvoir vous surveiller. »

Ensuite, je referme le pot et le range dans mon placard. En lui remettant l'atèle, je veille à ne pas lui faire mal.

« Deuxièmement, tous les soirs après votre service vous viendrez me voir pour que je change votre bandage et vous veillerez à ne jamais mouiller votre atèle. »

Je sais que la crème va anesthésier son bras. Heureusement.

« Et dernièrement … Je vous invite à prendre un verre avec moi ce soir après mon service. »

Mon sourire se fit plus sincère. Elle m'intéresse de plus en plus. Et puis elle a pas l'air méchante. Je lui donnerais pas le bon dieu sans confession mais elle a l'air réglo.
Après en avoir fini avec son bras, je prends quelques notes dans son dossier et attend sa réponse. Allez dis oui, j'ai pas été boire un verre depuis que je suis arrivée ici.
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MessageSujet: Re: Somebody to Love   Somebody to Love Icon_minitimeDim 30 Mar - 21:35

Je me crispe au contact de la crème qu'it applique sur mon bras. Une odeur assez apaisante est produite par ce...Médicament? Oui, bon, c'est apaisant. Mais je ne sais pas ce que c'est. Foutue mémoire. En quoi une crème aidera mon os à se reformer ? Je ne suis pas médecin mais..cela me parait irréaliste. Mais bon, il faut bien que lui fasse confiance ? Elle connait son boulot non ? Me couper un bras, tant que j'aurais pu continuer à vivre et continué à tracé ma route dans ce monde, je m'en foutais. Je voulais simplement retrouver mes souvenirs. Et si perdre un bras m'y aurait aidé, je l'aurais fait sans aucune hésitation et appréhension. Mon cœur aurait pu être atteint ? En quoi ? Ce n'était qu'une simple fracture ouverte. Rien d'autre. Et puis mon cœur était déjà blessé, une cicatrice en plus n'y aurait rien changé.

It laissa mon bras en suspend dans l'air pour aller chercher quelque chose. Ah non, simplement se laver les mains. Land' en avait donc fini avec mon bras ? It revient avec un bandage au moment où j'allais le retirer. Non, pas finis finalement. Sourire de nouveau. Pourquoi sourire ? Il n'y avait pas de quoi sourire docteur. Ne pas me mettre un arrêt de travail? Mais...Mais...Je m'arrêtai nette quand j'entendis "À trois conditions". Quelles conditions ? Je ne voulais simplement pas arrêter de travailler. Je ne voulais pas retourner en taule moi ! Je ne pourrais pas. Affecté dans l'infirmerie ? Mais ce n'est pas moi qui décide. Vous allez devoir parler à mes "supérieurs". Une semaine, pour toujours ou pour un mois, je m'en fous. Si je peux travailler tout me vas. Après, c'est à vous de jouer de votre sens de la persuasion.

Le médecin s'arrêta de parler. Alors ? La deuxième et troisième condition ? Puis, quand it me remis l'atèle, la deuxième condition fut annoncé. Revenir tous les soirs ici ? Juste pour un simple surveillance ? Ce doc n'en faisait pas un peu trop ? Je n'avais pas besoin de temps de soins. Enfin, je pourrais toujours négocier plus tard. La troisième condition s'enchaina à la deuxième. Quoi ? Venir boire un verre ? Mais, je ne le...la...le..Bon, inconnu connaissait pas. Mais si cela me permettait de ne pas être arrêtée, je le ferais. C'est une question d'emprisonnement. Seulement...

"Si toutes ses conditions permettent que je reste en service, cela ne me pose aucun problème. Seulement pour sortir ce soir, demande à mon chef. Je ne suis pas une gardienne, mais une détenue de ce point de vue. Au passage, vous n'avez qu'a négocier mon affectation à l'infirmerie, je ne décide pas non plus. Je trouve que vous voir tout les soirs pour un simple fracture est légèrement exagérer. Mais c'est vous le doc, je vous fais confiance"

Confiance...Je ne faisais pas confiance au gens. On n'est jamais mieux servit que par soi-même. Mais bon, je n'avais pas réellement le choix. Je remis mon uniforme et m'apprêtai à sortir.

" À ce soir donc ? Du moins, si jamais vous m'obteniez une autorisation de sortie. Je suis chambre 1 avec Ayame Shizuka. Je ne suis pas, je suis en ronde de nuit. Je ne connais pas mon planning par cœur, il change toutes les demi-heures en fonction de la flemmardise des autres gardiens."

Une autre question me traversa l'esprit au moment où j'étais sortis. Je revins donc en arrière et repassai la porte. J'allais y arrivais à partir. Je ne suis plus à l'aise à l'infirmerie. Déjà qu'y travailler pendant un mois....Cela me donne déjà des frissons rien que d'y penser. J'aimerais éviter de recroiser certaine personne...

"Si on doit se côtoyer, autant que sache cela ? Vous êtes une femme ou un homme ? J'aimerais que dans ma tête cela soit clair. Je n'arrive pas à vous définir dans une catégorie. Ah oui ! Appelez-moi Ombrage. Ça ira plus vite que Sadwood. Trop de cérémonies, c'est lassant."

Bon, j'allais enfin être fixé sur ce que ce médecin était vraiment. Homme ou femme ?
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MessageSujet: Re: Somebody to Love   Somebody to Love Icon_minitimeLun 31 Mar - 18:11

La fille a l'air toujours aussi nerveuse. Normalement le tilleul les shoote assez pour qu'ils soient complètement détendus. Est-ce que cette crème commencerait à être périmée ? Ça me ferait mal putain, je dois dire que c'est de ma composition personnelle et que je m'en suis pas tellement servie que ça. J'aime pas gâcher des trucs.
Sa peau n'est pas douce comme celle de la psy. Bon okay j'ai juste effleuré la peau de la psy quand elle m'a prêté son agrafeuse l'autre jour mais j'ai bien senti qu'elle avait la peau douce. Celle de Sadwood fait partie de ces peaux qui n'ont jamais connu de lait nourrissant et autres conneries. Moi même, je m'oins souvent de lait de corps pour pas avoir la peau qui craquelle comme le dessus d'une tourte mais j'ai jamais prit plus que ça soin de mon corps. De toute façon je fume et je suis toujours stressée. Je sais que mon corps lâchera bien avant qu'il n'ait le temps de se décomposer et d'avoir des tâches rousses. Baaah je me vois tellement pas vieille, cette idée me révulse tellement que je pourrais en avoir la nausée putain. Vivre vite, mourir vite, voilà mon idée.
Je sais que cette fille préférerait ne pas venir ici trop souvent pour que je la soigne mais il faut qu'elle vienne. Déjà parce qu'il faut qu'elle guérisse vite de cette connerie que j'aimerais bien savoir qui lui a fait mal comme ça. Et aussi parce que je compte bien la revoir après ce verre avec elle ce soir. Elle me fait complètement craquer mon slip. Bon, je vais pas dire que je suis amoureuse hein ça fait bien longtemps que je sais qu'on sort pas avec les gens par amour. Mais le fait qu'elle ressemble à un Chrysacier tout renfermé me plaît bien. C'est un putain de challenge.
Elle me fait confiance elle a dit ! Whouhou ! Si j'avais 16 ans, je sauterais sur place en hurlant (oui j'étais une adolescente pleine de vie) mais je suis une personne adulte alors que je ne fais qu'élargir mon sourire. Cette fille me fait sourire. Personne me fait sourire aussi sincèrement ces derniers temps. En même temps la révolte tout ça. J'ai besoin de me détendre. Ouais j'vais obtenir cette autorisation et l'emmener prendre un verre au bar du village tout miteux.
Bon ma belle voiture va faire tâche dans le parking de l'église mais il fait beau et je ne vais pas me gêner pour rouler à vive allure les cheveux aux vents, libre comme l'air.
Je m'avance pour fermer la porte sur elle quand elle me pose la question qui tue. Je passe alors ma main dans les cheveux et penche la tête sur le coté.


« Je suis Kei. »

Je referme ensuite la porte derrière elle et la rouvre précipitamment.

« Je viendrais vous chercher ce soir à vingt heures dans votre chambre ! Soyez pas trop bien habillée, on va juste au bar. »

En y repensant, elle n'avait peut-être pas de quoi sortir. Je lui apporterais des fringues à moi au pire. Souriante, je prends le deuxième dossier de ma pile. HA182. Hervé donc. Quel nom de merde.
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Somebody to Love

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