Une prison pas comme les autres ... Quel que soit votre crime, vous le paierez.
 
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 Fairy Tail ? Nan, je crois pas.

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Neil Cian
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MessageSujet: Fairy Tail ? Nan, je crois pas.    Fairy Tail ? Nan, je crois pas.  Icon_minitimeDim 23 Mar - 21:14



Je suis ravi de pouvoir enfin sortir de cette infirmerie de malheur. J'ai adressé un sourire radieux aux blessés qui sont toujours cloués à leur lit, et suis parti du pas le plus guilleret que le reste de morphine dans le sang me le permet.
La première chose que je veux faire, avant toute chose, c'est prendre l'air. Je ne sais pas exactement combien de temps j'ai passé enfermé, mais c'était trop. Pour quelqu'un qui ne supporte pas de rester couché – attaché - , c'est juste insupportable. Je n'ai d'ailleurs toujours pas compris le délire qu'attacher les patients. Vu l'état comateux dans lequel ils se trouvent, je doute qu'ils tentent un génocide.

C'est donc avec le cœur plein de petites fleurs roses que je passe devant la porte, souriant largement aux deux gardes postés devant. Ils me toisent de bas en haut, mais peu importe. J'ai l'air encore plus shooté que d'habitude, la moitié du visage cramé, un doigt et peut-être une main en moi, mais je suis dehors, et ça, c'est classe. Et puis, pour le moment, aucun gardien n'est venu pour m'observer de loin en permanence, et c'est d'autant plus une bonne chose parce que j'ai vraiment, vraiment besoin d'être un peu seul.

Je me pose sur un banc, dans un coin et inspire longuement, prenant bien soin de ne pas regarder les autres détenus. La cour est bien plus remplie que d'habitude, c'est gênant, moi qui m'attendais à être seul. Il règne d'ailleurs une lourde ambiance, étouffante. La plupart sont fébriles, ça se voit d'ici. Je pense à Basile, resté à l'infirmerie. Quand je suis parti, il dormait. Pourtant, sa blessure semble moins impressionnante que la mienne malgré le fait qu'elle soit plus étalée. Enfin, j'en sais rien, je ne suis pas médecin. Mais on voit bien les différences faites entre les détenus et le personnel.

Un appel raisonne dans la cour. Intrigué, je me lève et me redresse un peu comme un suricate pour essayer de voir qui parle. Mais pas la peine de discerner son visage, sa voix est restée gravée dans ma tête, et dès que je l'aperçois, mes joues chauffent.
Sans réfléchir je me dirige vers lui d'un pas décidé, sans écouter ce qu'il dit. Je me fiche de ce qu'il dit. Je me fiche de ces barrières que je me mets pour ne pas buter les gens, de ces règles imposées personnellement pour ne pas me perdre dans la folie. Lui, il va crever, c'est tout.

Mais alors que quelques mètres à peine me séparent de lui, juste sous mes yeux, une bagarre éclate. Un prisonnier se jette à la gorge d'un gardien avec un cri de rage. Cri qui déclenche une émeute autour de moi. J'ai juste le réflexe d'éviter la matraque d'un gardien et de tomber sur les fesses, avant de le voir se faire massacrer par un homme. Quand je reprends mes esprits et que je me relève, Liam a disparu.

- Putain ! Putain de merde ! Fais chier ! Éclatai-je en tapant du pied de façon totalement immature.

'Carnage' est le mot qui convient le mieux à la scène. Du sang gicle de partout, des hurlements s'élèvent, des éclats de rire de psychopathes, des corps tombent et d'autres fuient du mieux qu'ils peuvent. Détenus, gardiens, personne n'est épargné. Je reste ébahi un instant, les bras ballants, au milieu de ce champs de bataille.

Je pourrai me joindre à eux. D'ailleurs, ça en étonnerait plus d'un de savoir que je ne compte pas me mêler de cette histoire. Pour des raisons simples : la première est que je ne suis pas en état de me défendre, ni d'attaquer, d'ailleurs. La seconde est que je déteste faire comme tout le monde. On perd de l'importance si tout le monde fait pareil. Je préfère agir seul.

C'est deux hommes en train de se battre violemment qui me sorte de ma rage. Aveuglé par le combat, ils me foncent dedans, m'entraînant dans leur chute. Je me retrouve écrasé par ces deux types qui continuent de se taper dessus comme si de rien n'était. Je parviens de m'extraire en pinçant l'un d'eux jusqu'au sang. Je galère un peu pour me relever, engourdi par les calmants de l'infirmerie, mais une fois sur pieds, je me précipite à l'intérieur, le cœur battant à tout rompre. J'ai pas envie de mourir comme ça.

C'est donc tout naturellement que je me retrouve à l'étage du personnel. À voir ce qu'il y a dehors, je n'ai pas vraiment l'impression d'enfreindre les règles et puis, j'ai toujours eu envie de voir un peu l'endroit.
À première vue, ça ressemble à l'étage des détenus, en plus accueillants. Devant moi, un groupe de cinq personnes s'engouffrent dans une chambre. Bien, ils sont ingénieux de ne pas se jeter dans la gueule du lion. Je suppose que les autres chambres sont tout autant remplies. Ce serait drôle que je frappe à l'une d'entre elle et m'impose à l'intérieur, juste pour voir leur réaction en voyant que je suis un détenu ...

Non, mauvaise idée. Ils sont tous sur le qui-vive, je risque de prendre trop cher. Je me tourne vers la salle de détente, qui est vide, aussi surprenant que cela puisse paraître.
Je n'ai pas trop de mal à entrer, la porte n'était pas fermé à clé. Ils ne sont pas très consciencieux, ici.
En parcourant la pièce du regard, je lâche un petit cri de joie. Là, dans le coin de la pièce, trône fièrement une guitare acoustique qui n'attend que moi pour se mettre à vivre.

Ce n'est qu'une fois entre mes mains que je me rends compte de l'évidence. Ma main gauche s'est transformé en hachis, ne l'oublions pas, aha ! Enfoiré de Liam. Je l'ai, cette guitare, je la sens, et je ne peux même pas jouer bordel, après je ne sais combien de temps sans avoir fait ce qu'il me plaît ! Je le hais.
Dans un excès de colère, je saisis l'instrument par le manche et le balance de l'autre côté de la pièce. Le mur arrête son envolée, et bien qu'il n'éclate pas en mille morceaux, le corps se détache du manche et la caisse de raisonnance produit un son pas du tout agréable à l'oreille. Bien fait.
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Ombrage Sadwood
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MessageSujet: Re: Fairy Tail ? Nan, je crois pas.    Fairy Tail ? Nan, je crois pas.  Icon_minitimeLun 24 Mar - 21:56

Comment cela avait commencé ? Aucune idée, je n'étais pas en surveillance dans la cours à ce moment-là. J'étais en pause dans la salle des gardiens. C'est par la petite fenêtre qui donnait sur la cours que nous vîmes le carnage, mes 'camarades' et moi. C'est sur, nous avions trouvé la cours plus fréquentée que d'habitude, mais au point de penser qu'une révolte aller se déclencher... Non, pas vraiment.

Le sang avait vite pris la dominance dans la cours. Gardiens, détenus, cela n'avait plus d'importance, tant que dans les deux camps les pertes étaient inconsidérable. La rage meurtrière, la folie. Ma vue de la prison était changée. C'était dans ces moments-là qu'on le voyait qui étaient le plus fou entre les deux camps. Beaucoup penseraient les détenus. Mais non, c'était les gardiens. Pourquoi ? Car, même dans des cas comme celui-là, malgré le fait que nous ayons tous les droits, nous devons évité de tuer. Et là, qu'est-ce que je voyais ? Des gardiens qui tuer la première personne qui passait, amis ou ennemis. La folie..

Mon supérieur m'avait interdit d'aller au 'front'. Pourquoi ? Les seules raisons qu'il m'avait données étaient ma blessure au bras et le fait que je sois une faible fille qui ne sait pas se défendre. Dis-moi plutôt en face que tu n'as pas digéré ma remarque d'hier et que tu as peur que mon côté "détenu" se réveille. À la confiance, je vous jure ! Je suis condamné à attendre, à observer par cette fenêtre le carnage. Je commence à en avoir marre d'attendre... Je me suis fait des amis. Ou du moins, des gens que j'aimerais éviter de voir mourir. Joe, Ayame... Je m'engouffre à l'extérieur et descends les étages comme une furie. Je dois vérifiais s'ils vont bien.

Neil. Cian Neil. N'avais-je pas dit que je devais l'oublier ? Que je ne devais plus penser à lui ? Cet homme m'embrouille. Je ne sais pas quoi penser de lui. Il m'intrigue et...me fait douter sur mes propres sentiments. A cette heure, une partie de moi s'inquiète pour lui. Je ne l'aime pas, enfin une partie de moi refuse d'aimer. Je ne peux pas l'aimer. Je ne peux pas aimer quelqu'un qui joue avec les autres, avec leurs émotions. Et pourtant...Non! Stop Ombrage ! Tu ne dois plus penser à lui ! Plus jamais...

J'arrive en bas, c'est le carnage. Des traces de sang, le chaos infernal. J'ai à peine le temps de réfléchir à la situation que déjà, deux détenus sont sur moi, des armes à la main. Je sors mon arme. Aujourd'hui, je n'avais pas pris le cadeau d'Ayame, histoire d'économiser les balles. Ma simple arme de service. Je tirai. Rien. Enfin, si, la détonation, mais aucune blessure. Aucun sang versé, seulement le ricanement des détenus et leur sourire. Putain ! Comment ils ont fait ça...Merde!

"Dommage ma belle...Ah! Mais tu es la traitresse non ?"

Connard... Je ne suis pas une traitresse. Je suis amnésique ok?! Alors maintenant...

"Ferme ta gueule !"

Et je lui donne un coup de crosse dans la gueule. Cette arme ne me sert plus à rien de toute manière. J'esquive de justesse le coup d'un autre et remonte les escaliers à vitesse grand V. Je suis une lâche. Désoler Ayame. Désoler Joe, j'espère que vous allez bien. Je suis lâche, c'est vrai. Je fuis le danger à partir du moment où je ne suis pas armé. Faible. Clay avait raison. Je suis faible. Je ne sers à rien. Pourquoi est-ce que je vis ? Je cours dans le couloir et j'entends toujours les bruits de pas du détenu qui me course. Merde...je suis dans la merde... La salle de détente. J'entre est ferme la porte avec violence, restant le dos appuyé dessus.

Putain, je viens de me tuer le bras. Une douleur remplit mes nerfs au niveau de mon bras blessé. Fracture de merde ! Je te déteste Clay, je te déteste. À cause de toi, je ne peux pas me battre. À cause de lui ? Mais peut-être que c'est moi qui l'ai cherché aussi...si je ne l'avais pas provoqué, si je n'avais pas utiliser Ayame pour l'atteindre...Je...Je... Tu es idiote Ombrage ! C'est ta faute ! Point barre ! Assume un peu ! Assume tes conneries...

Lorsque je relève la tête, je me rends compte que je ne suis pas seule. Un détenu me regarde, il est brulé sur le côté droit du visage, et à la main gauche bandée. À première vue, je ne le reconnaitrai pas. Mais, son regard, sa manière de se tenir. Je le reconnais...Neil..J'ai envie de fuir. Peut-être que lui aussi est là pour tuer des gardiens, faire le ménage au troisième étage. Ma raison me crie de fuir, mais mon cœur n'est pas d'accord. La pire personne que je voulais croiser. Je m'étais dit de ne plus penser à lui... Et puis, que lui est-il arrivé ? C'était lui l'auteur de cette explosion ?

Je parviens à peine à murmurer à travers mes tremblements. Va-t-il me tuer ? Il le pourrait, je suis tellement faible.

"Neil..."
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: Fairy Tail ? Nan, je crois pas.    Fairy Tail ? Nan, je crois pas.  Icon_minitimeMar 25 Mar - 20:41

La guitare fait les frais de mon énervement. Je ne lui laisse pas le temps de se reposer que je saute dessus à pieds joins en m'imaginant que la tête de Liam se trouve à la place de l'instrument. C'est à cause de ce mec s'il y a une rébellion. Il va y avoir des morts, par sa faute, et c'est probablement ce qui lui fait plaisir, à cet enfoiré. J'aurai bien aimé avoir l'idée avant lui, juste pour obtenir un peu plus de considération.

Tout bien réfléchis, c'est plutôt une bonne chose qu'il y ait des morts. Morts signifient moins de gardiens, moins de surveillance, et moins de détenus signifient moins de risque de se faire péter la gueule. Quoiqu'au niveau de la surveillance, j'ai bien peur que ce petit extra ne soit le feu vert pour que la sécurité soit deux fois plus importantes. Même si avant ça il faudra que du nouveau personnel soit embauché. Et pour que des gens osent venir bosser ici après ce qu'il s'est passé, il faudrait un beau miracle.
Tout ce que je peux espérer c'est qu'un système informatique soit mit en place, avec caméras, portes des cellules électriques, tout ça tout ça. Enfin, je pourrai m'amuser un peu, ce qui, vu l'état actuel des choses, ne serait pas de refus.

Je me calme, prenant une grande inspiration en détaillant d'un œil mauvais les vestiges de la guitare. En temps normal, je n'aurai jamais pu faire de mal à un instrument, n'importe lequel. Mais savoir que je ne pourrai probablement plus en jouer me mets dans tout mes états. Je ne pourrai plus dessiner, non plus. Écrire, c'est pas un problème car j'ai une écriture de moustique bourré. C'est aussi pour immobiliser mes victimes que j'aurai plus de mal.

Mes victimes. D5087. Bordel j'espère qu'il n'est pas l'un des cadavres gisant dans la cour à l'heure actuelle. J'espère qu'il n'est pas si stupide pour être resté dans la bataille. Ayant appris beaucoup de choses sur lui, il en serait fortement capable. Et si j'apprends qu'il est mort à cause de la rébellion créé par Liam, ce dernier risque de prendre cher.

Une porte claque dans mon dos, et je fais aussitôt volte-face, prêt à me débattre à corps et à cri contre l’intrus. Contre celle-ci est appuyée une femme, courbée sur elle-même, se maintenant le bras. Ses longs cheveux bruns recouvrent son visage, et malgré les mèches colorées, je ne reconnais pas Ombrage de suite et me contente de l'observer lutter contre la douleur, intrigué, et surtout perplexe. J'espère qu'elle n'a pas ramener trois armoires assoiffées de sang avec elle.

Son visage se relève et son regard se plante sur moi. Je parviens très distinctement à y voir de la peur. Une peur panique, que je ne comprends pas. Ai-je l'habitude de lui faire du mal ? J'ai beau creuser dans mes souvenirs, je ne me rappelle pas l'avoir fais souffrir d'une quelconque manière. C'est peut-être moi qui l'ai blessé au bras, en fin de compte. Et je ne m'en souviens même plus.

Mes lèvres s'étirent en sourire quand elle murmure pathétiquement mon prénom. À vrai dire, ça me fait plaisir de la voir. Pas comme si je voyais un vieil ami, mais depuis quelques temps j'ai l'impression d'être un lamentable pantin qu'on manie selon le bon vouloir des gens. Avec Ombrage, je suis sûr d'être maître de mes décisions. Et puis, si elle sort, elle est en danger. Donc j'ai au moins quelques instants à passer avec elle.

- Ombrage, ravi de te voir, répliquai-je en souriant plus franchement. Apparemment tu as été faire un tour dehors ? Temps orageux, aujourd'hui. On est bien mieux à l'intérieur. Ici, c'est mignon. C'est cosy, ça change des cellules. Je crois que je vais m'installer le temps que la météo se calme et que le ménage soit fait.

En même temps de parler, je m'installe nonchalamment sur le canapé, heureux de voir qu'il est assez confortable. En fait, je ne suis pas plus touché que ça par la guerre qui règne en bas. Du moment que je ne suis pas touché, tout va bien. Et pour une fois que je ne suis pas l'auteur d'une connerie, c'est assez jouissif. D'être innocent, ça change.
Des bruits de pas précipités passent devant la porte, mais le son s'éloigne rapidement.

- Alors, chère gardienne, repris-je en penchant la tête vers elle. C'est étrange que tu ne sois pas en bas, avec tout le monde, toi qui adore le danger.

Je me penche un peu vers la table basse et attrape un portable oublié par un garde. Il a dû se précipiter au-dehors à l'appel. Je le fais tourner entre mes doigts en lâchant un petit sifflement.

- Cool le téléphone. J'adore ce téléphone. Je pourrai le garder pour appeler quelqu'un de l'extérieur, histoire qu'il vienne me chercher en hélico, ou encore pour joindre mes parents, qui m'enverraient assez de tune pour que je paie les gardiens à me laisser sortir. Ça serait une bonne idée ça.

Je lâche un petit rire. Comme si mes parents se souviennent de moi. Ils doivent certainement me penser mort, comme mon frère.

- Viens t'asseoir, petite Omby. Tu n'as rien à craindre, je suis doux comme un agneau.

Et j'illustre mes propos en lui faisant une petite moue d'enfant trop adorable pour être honnête.
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MessageSujet: Re: Fairy Tail ? Nan, je crois pas.    Fairy Tail ? Nan, je crois pas.  Icon_minitimeMer 26 Mar - 16:23

Ses lèvres s'étirent dans un sourire que je reconnais bien. Tu n'as pas changé malgré....cette défiguration du côté droit. Toujours le même dans ta tête, c'est déjà ça. J'observe un moment la pièce, il y a une guitare. Enfin, il y avait une guitare. Enfin, je crois que l'instrument complètement détruit au sol était une guitare d'après mes souvenirs. Il entame la conversation comme si, je n'avais que ça à faire de discuter avec lui. Son sourire se fit plus marquer. Oui, moi aussi ça me faisait tellement plaisir....j'essayais de ne plus penser à toi, et tu débarqué au milieu de nulle part dans un étage qui ne te concerne pas. Bordel ! Mais si tu voulais te cachais va ailleurs. La météo....oui, une petite apocalypse avait été annoncée ce soir à la télé. On a notre propre chaine météo, et l'heureux présentateur est Neil ! Bravo mon cher.

En continuant de parler, il s'installe sur le canapé. Attitude assez provocatrice, on va dire, mais avec toi, je commence à avoir l'habitude. Je ne sais pas comment réagir. Réagir comme je l'ai toujours fait ? Oui, cela m'aidera possiblement à oublier. Des pas de course raisonne dans le couloir. Ont-ils vu où je suis rentré ? Je ne pense pas... Mais je me concentre un instant sur ce qui se passe en dehors. Il me cherche...je crois que je vais devoir rester ici un moment, et puis, je ne peux pas laisser un détenu seule dans le troisième étage. Ou alors, je n'ai pas dire adieu à mon statut de gardienne, ce qui n'était pas vraiment envisageable dans mon cas. Il reprit.

Tu me provoques. Encore...tu ne perds pas les vieilles habitudes. Pourquoi je ne suis pas en bas ? Et bien... Disons que je n'en ai pas l'autorisation et que je viens de me faire poursuivre par deux détenus assoiffés de sang. Enfin, peut-être assoiffé de sang, mais j'ai failli me faire tuer, enfin je crois. J'aime peut-être le danger, mais je n'en pas au point de risquer ma vie. Ou du moins, pas aujourd'hui. Qu'est-ce que tu attends de moi ? Que je te laisse seul ? Et pourtant, je ne sais pas. Je n'arriverais pas à quitter cette pièce. Le danger de dehors et superficiel. Toi tu es danger plus profond. Un danger pour mon cœur. Donc pour moi, je suis en situation dangereuse, donc oui, j'aime le danger. Mais comment te l'expliquer ? Tu ne comprendrais pas, et puis je n'ai pas à t'expliquer cet assaut de sentiment qui m'attaque depuis que je t'ai rencontré.

Un téléphone ? Tu parles, tu parles, mais oseras-tu appeler une personne ? N'importe qui, simplement effectué l'action d'appeler. Je suis sur que tu ne le ferais pas. Tu menaces de t'en aller, mais au fond de toi, j'en suis presque sur, tu n'en es pas capable. Tu ne serais pas capable de supporter des années en plus dans cette prison. Tu as déjà du mal à supporter cette première année. Et puis, tu es déjà bien amoché. Tu ne serais qu'un fuyard que l'on achèvera dès qu'on te retrouvera. Tu as des parents ? Mais ne t'ont-ils pas renié pour que tu te retrouves ici ? Ne t'ont-ils pas renié pour cette folie dont tu as fait preuve l'autre soir, au moment de ce cauchemar...

Il rit. Tu te moques de qui ? De toi ? De ton idée stupide ou de moi ? Que je vienne m'asseoir là ? Et pourquoi ? Tu es dangereux. Tu fais battre mon cœur trop fort, tu m'empêches de réfléchir correctement. Ce visage d'enfant sage ne changera rien. Tu es ce que tu es. La folie. Un tueur, qui ne mérite que la mort. Pourtant la société a eu pitié de toi et t'as donc laissé en vie. Mais est-ce une souffrance plutôt qu'une délivrance ? Pourquoi mon esprit et mon cœur sont en désaccord. Tu m'énerves Neil. Tu m'énerves... Mais est-ce que tu t'es rendu compte de cet effet que tu as sur moi ? Je ne crois pas, ou alors tu continues de jouer comme si de rien n'était. J'ai mal, tu es un danger Neil, je devrais te tuer, mais je ne peux pas. Tu joues avec la souffrance des gens...et peut-être que tu ne le sais même pas.

"Tu serais capable d'appeler ? Je ne suis pas sûr. Et cette gueule d'ange ne te va pas, surtout avec cette brulure. Tu es un tueur, tu ne pourras jamais cacher cette nature meurtrière"

Je souris. Et je m'assois sur la table. J'essaye d'ignorer cette douleur qui parcourt mon bras, mais elle est vite camouflée par cette douleur que je ressens à cause de ta présence.

"Tes cauchemars se sont calmés où c'est pour ça que tu as fait exploser la moitié du réfectoire ? Moi aussi je suis ravi de te voir Neil, tu es bien amoché depuis la dernière fois. Et je ne suis pas en bas, car vois-tu, pour une fois j'évite de me faire tuer. À moins que tu te fasses ce plaisir."

Je continue de sourire. Autant montrer que l'on est heureux de vivre. Je cacherais cette peine que je supporte. J'arriverais à t'oublier un jour. Heureux de vivre ? Parce que je vis moi ? Hahaha, la bonne blague.
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MessageSujet: Re: Fairy Tail ? Nan, je crois pas.    Fairy Tail ? Nan, je crois pas.  Icon_minitimeJeu 27 Mar - 22:15

Elle pointe du doigt le téléphone et me fait un grand sourire. Moi, pas capable d'appeler ? Ce serait fortement étonnant. La jeune brune parle de ma brûlure, et je hausse négligemment les épaules. Cette gueule d'ange me va à merveille, je suis désolé. Et je suis parfaitement capable de cacher ma « nature meurtrière », contrairement à ce qu'elle dit. Suffit d'un bon costume, du maquillage et d'un bon peigne, et je me transforme. Je n'ai jamais essayé, ça devrait être amusant. Faudrait que j'essaie de chiper l'uniforme d'un gardien, un jour.

Je la contemple alors qu'elle s'installe sur la table basse. Esprit de contradiction, probablement. Ou c'est le fait d'être à côté de moi qui l'a dérange. Elle est plus jolie quand elle sourit, en tout cas.
Quand elle mentionne mes cauchemars, j'ai un instant de faiblesse où je cesse de faire sauter le téléphone dans ma main droite. Mon regard se durci, et je fixe un point inexistant alors que la gardienne continue de parler.

- Je ne vois pas le rapport entre mes cauchemars et l'explosion, remarquai-je finalement, les yeux toujours dans le vide.

Quand à la tuer, ce serait une bonne idée, vraiment. Là, j'ai tout mon temps, nous sommes au calme, et je trouverai bien quelques objets pratiques pour la faire crier. Un morceau de la guitare brisée, par exemple.

Et bien alors ? Si tu as le champs libre, tout va bien. Je ne vois vraiment pas ce qui te retient.

J'avale ma salive et finit par relever la tête. Je suis d'ailleurs surpris de voir qu'elle sourit toujours. Ça ne lui ressemble pas, elle qui tire toujours une tête de trente-six pieds de longs. J'ai limite l'impression qu'elle prépare quelque chose.

- C'est le bordel dehors qui t'amuse ? Je trouve ça plutôt distrayant, moi aussi. J'aurai bien aimé rester regarder, mais en cas d'attaque, je serai incapable de me défendre, une vraie larve. Même si je voulais te tuer, je n'y prendrais aucun plaisir vu à quel point je suis faible.

Je ponctue d'un petit sourire timide, sous-entendu qu'elle n'a rien à craindre, enfin dans la mesure où elle ne me cherche pas. Une façon comme une autre de calmer d'emblée mes pulsions malsaines.
Mon regard descend sur ses lèvres. Le baiser que je lui ai imposé il y a un moment me semble tellement niais comparé à ce que j'ai vécu par la suite. Je le regretterai presque s'il n'avait pas été de la pure provocation. On aurait pu croire à une scène de film, en fait. Non pas que ça ne m'ait pas plu, au contraire. Disons que je suis déçu. J'aurai pensé à une réaction plus excessive de la part d'Ombrage, elle qui n'aime pas le contact.

- Et puis d'abord, repris-je en m’asseyant plus convenablement, qui te dis que je faisais un cauchemar ? C'était peut-être un plan pour t'attirer dans ma cellule. Je me suis plutôt bien débrouillé, d'ailleurs. J'ai eu ce que je voulais et honnêtement, ça n'a pas eu l'air de te déplaire, non ?

Je cale mes mains derrière ma tête en lui faisant un grand sourire, fier. Si elle ne voit pas de quoi je parle, je ne peux plus rien pour elle.
Je prendrais toujours autant de plaisir à m'amuser avec Ombrage. Elle semble toujours réagir au quart de tour, tout en restant introverti. C'est juste un régal à voir. J'attends le jour où elle me retournera un revers qui m'enverra dans le décor. Le jour où j'aurai dépassé les bornes. J'ai hâte d'y être.
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Ombrage Sadwood
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MessageSujet: Re: Fairy Tail ? Nan, je crois pas.    Fairy Tail ? Nan, je crois pas.  Icon_minitimeDim 30 Mar - 19:38

Spoiler:

Non, je ne suis pas heureuse de vivre. Pourquoi ? Je ne me souviens pas. C'est simple, le simple fait qu'il me manque une majeurs partis de mon existence me hante, et m'attriste à un point que personne n'imagine. Ce n'est qu'un simple sourire de façade. Un masque. Non, je ne me déguise pas souvent, je préfère être moi-même. Mais là, je ne suis pas capable de rester sereine, calme, froide comme à mon habitude face à lui. Alors je change de tactique. Le sourire. Je ne sais pas si ça marche, mais autant essayer.

Son regard devient plus froid, plus vide au moment au j'aborde le sujet de ses cauchemars. Combien de personnes étaient au courant de sa folie cauchemardesque ? Peu, je crois, très peu. Mais cela ne m'inquiéter pas vraiment en faite. Ou du moins, je tentais de ne pas m'en inquiéter. Je m'étais dit de ne plus rien ressentir pour lui. Oublié, ses émotions qui me submergent. Pourquoi est-ce si difficile ? J'ai pourtant réussi à oublier une partis de mes souvenirs, une partie entière de ma vie. Je ne vois pas où et la difficulté. Quel rapport ? Ah..bon, tant pis. J'ai dû faire une erreur de jugement alors. Il n'y a aucun rapport entre les deux. Mais alors, pourquoi faire exploser une partie de la cuisine ? Tentative d'évasion ? Tu ne t'es pourtant pas enfui.

Il releva la tête, me fixant de nouveau. Son regard me met mal à l'aise. Je n'arrive jamais à quitter ses yeux noirs, aux mille reflets de feu. Ce qui m'amuse ? Rien, et surtout pas le bordel dehors. Tu trouves cela distrayant ? Et ben va-y ! Participe et donne moi une raison de foutre en salle d'isolement. Toi ? Laisse-moi rire ! Incapable de te défendre. Tu ne jouerais pas un peu la comédie Neil ? Tu es le seul à avoir pu briser cette guitare, je ne pense pas que tu sois "faible". Si tu n'y prends pas de plaisir, tue moi une autre fois. C'est simple non ?

Tu souris. Encore, comme à ton habitude. Quoique, celui-ci est plus discret. D'habitude, quand tes lèvres s'étirent, c'est plutôt mauvais signe. Cela annonce toujours une mauvaise plaisanterie de ta part. Son regard se détacha enfin du mien, soulagement intense. Je fixais un point invisible derrière lui. Il reprit la parole après quelques minutes de silence. J'écoutai attentivement et quand il aborda le sujet de la nuit de ses cauchemars, plusieurs options s'offrir à moi. Le frapper et/ou partir. Comment ça m'attirer dans ta cellule ! Non mais ça ne va pas dans ta tête. Et puis que cela me plaise ou non, ce n'était pas la question. J'avais les joues en feu... Pourtant, il n'y avait pas de quoi être comme ça. Il allait s'en prendre une. Cela me démangeait le poing... Cela serait tellement simple de le frapper la toute de suite. Mais non, calme Ombrage.

"Si ça m'a déplu ou pas, dans tous les cas ça ne te concerne pas. Et puis, vu dans l'état dans lequel tu étais, je ne pense pas que tu jouais la comédie."

Putain... Il avait osé m'embrasser. Je n'aime pas le contact des gens, je ne supporte pas ça. Et toi... Je ne prenais que maintenant conscience de l'ampleur de son acte. Je le déteste. Ok ! Ça ne m'avait pas déplu, mais je n'ai pas aimé non plus ! Tu m'embrouilles Neil... Tu m'énerves ! Je vais t'en retourner dans ta sale face d'ange. C'est bien ce que je dis, elle ne te va pas. Tu fais trop l'innocent pour l'être. Connard. Mais bordel... Mais à quoi je réfléchis ? Au passé... J'avais dit que je devais oublier. OUBLIER ! Ce n'est pas bien compliqué bordel... Oublie Ombrage, oublie.

Et si je partais.... Mais non, je ne pouvais pas. S'il faisait des conneries ici et qu'on apprenait que c'était moi qui l'avais laissé seule ici... Je n'ose même pas imaginé la suite. Je ne voulais pas retourner en cellule.
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: Fairy Tail ? Nan, je crois pas.    Fairy Tail ? Nan, je crois pas.  Icon_minitimeMar 1 Avr - 22:04

J'ai bien vu que ma dernière remarque ne lui a pas plût. Son regard se durci, et l'espace d'une seconde, j'ai même cru qu'elle allait me balancer la table dessus. Mais elle reste au stade de la parole, me disant en gros de me mêler de mes affaires, en me remémorant bien entendu « l'état dans lequel j'étais ». Je ne pense pas qu'il est vraiment nécessaire de s'éterniser sur ce sujet, si ?
C'est tout de même amusant de la voir aussi gêné seulement en mentionnant un simple petit baiser de rien du tout. Une vraie adolescente, vraiment. Elle paraît si solide, mais en fait, un rien la touche.

Je me remet sur mes jambes, restant un instant debout à la détailler. Ainsi blessée, elle paraît plus vulnérable que jamais, alors que mes propres blessures renforcent d'autant plus mon côté flippant.
M'approchant d'elle, un petit sourire aux lèvres, je me dis que comparé à l'extérieur, l'ambiance est plutôt calme ici. Ça ne me gêne pas, au contraire. Ne pas participer à cette rébellion me fait du bien, tant physiquement que mentalement. Car il est clair que je suis bien trop faible pour me défendre contre n'importe qui.

À hauteur de la gardienne, j'amène ma main droite à son visage et lui caresse la joue du bout des doigts. Sa peau est douce, fraîche, peut-être un peu sèche. Ce simple contact me fait penser à Basile m'ayant fait la même chose à l'infirmerie. Sauf qu'il a osé sauté le pas du baiser langoureux. Chose que je n'ai pas encore fait avec Ombrage. Nous n'en sommes pas encore à là, chaque chose en son temps.

- Tu n'as pas confiance en moi, Ombrage, remarquai-je.

Puis je m'écarte d'elle et rejoins l'opposé de la pièce pour fouiner un peu dans les jeux de sociétés. Je n'ai jamais aimé ces trucs, mais depuis que je suis en prison, je serai même prêt à jouer au Monopoly pour sortir un peu de ce monde immonde. Je suis tombé bien bas.

La porte s'ouvre subitement, et un grand type déboule à l'intérieur armé d'un pied de biche. D'un coup de pied, il referme le battant derrière lui. Il ne me faut même pas une seconde pour le reconnaître, lui, sa tête de méchant pas gentil et sa cicatrice. Mon regard se durci alors qu'il avance d'un pas menaçant vers Ombrage, sans me remarquer.

D5087.

Mon sang se gèle dans mes veines, avant de se mettre à bouillonner. Confrontation Ombrage et Brice, comme la dernière fois, au réfectoire. J'ai l'impression que c'était il y a des années.
Je recule quelque peu. Il ressert ses doigts autour de son arme et s'arrête à quelques centimètres de la gardienne.

- Tu te souviens de moi ? On avait un petit compte à régler, tout les deux, il me semble.

Le sourire est facilement décelable dans sa voix. J'ai beau n'avoir jamais rien ressenti pour mes victimes, pas d'amour, de colère ou de compassion, lui, c'est autre chose. Il me met totalement hors de moi.
Je sais que je ne devrai pas le toucher. Son sort sera entre mes mains plus tard, au moment opportun. Mais quand il assène un coup de pied de biche dans les jambes d'Ombrage, ma résolution s'envole comme un petit oiseau et je fronce méchamment les sourcils.

J'aurai aimé avoir une arme, rien qu'un petit truc pour me défendre, ou du moins pour l'affaiblir. C'est dommage, si j'avais su qu'il viendrait, j'aurai piqué un Cutter dans la cabane de jardinage de Philippe.
Le coup a suffi pour mettre la gardienne par terre, et sans lui laisser de chance de défense, il surenchérit en l'attrapant par les cheveux pour la redresser, prêt de son visage.

- Tu fais beaucoup moins la maligne maintenant, pas vrai ? Continue-t-il.

Non. Je suis pas d'accord. Okay, Ombrage est insupportable et elle mérite de se faire frapper. Mais pas par ce type. Il ne mérite pas mieux qu'elle.
Alors, avant qu'il n'est le temps de la frapper de nouveau, je prends ma voix la plus menaçante, la plus noire et glaciale possible et m'avance vers lui.

- Brice Chance !

Surpris, il se retourne immédiatement, envoyant son arme dans ma direction. J'ai l'habitude que les gens tentent de se défendre, donc j'ai le réflexe de me décaler sur le côté. Le tranchant du pied se fige dans le sol. Je profite de son instant de faiblesse pour le pousser, de toutes mes forces, et il trébuche sur la table qui se brise sous son poids.
Aussitôt, je saute sur lui, et, à califourchon, je prends tout ce qui me tombe sous la main pour lui faire du mal. Télécommande, cendrier, bouquin. Ce n'est pas terrible, et je regrette terriblement de ne pas avoir ma main gauche. En plus de ma fatigue physique, ma force est donc doublement diminuée. En clair, j'ai autant de puissance qu'un gosse.

Mon regard se lève subitement sur Ombrage, et cela suffit pour que je me prenne un coup brutal et inattendu.
Il touche de plein fouet ma brûlure, et la douleur est telle que j'ai peur de tomber dans les pommes. Je me redresse aussitôt, fais quelques pas en arrière et me tape le dos contre le mur.

Il me faut quelques secondes pour reprendre mes esprits et calmer le feu qui me détruit le visage. Quelques secondes suffisantes à Brice pour m'attraper à la gorge et me soulever ainsi, plaqué au mur.
Non, non, non, ça ne devait pas se passer comme ça ! Je devais le buter, moi, un autre jour, et pas l'inverse, ici, maintenant ! Bordel, ce n'était pas prévu !

Arrête de me regarder avec cet air victorieux ou je t'arrache les yeux pour te les faire gober.


Mon cœur s'accélère. Ma vue se trouble et le souffle me manque. Ma main glisse jusqu'à son visage, mais je me sens si mal qu'elle n'arrive pas à se décrocher de son bras. Ses doigts enlacent sans douceur ma gorge, et maintenant, j'ai peur, réellement peur. Je vais mourir, tué par ma propre victime. Et je ne peux qu'enfoncer mes ongles dans sa chaire, lamentablement. Voilà comment passer du statut de 'tueur' à 'tué'.
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MessageSujet: Re: Fairy Tail ? Nan, je crois pas.    Fairy Tail ? Nan, je crois pas.  Icon_minitimeMer 2 Avr - 22:23

Après mes paroles, ses yeux reviennent vers moi. Il se lève et mon corps se crispe, près à se défendre. Fais le moindre geste Neil, et je te tire dessus..ah non, c'est vrai. Je n'ai plus d'arme. Rien pour me défendre. Si, les quelques techniques d'immobilisation. Mais vu ma force...je ne pense que cela serve à grand chose. Mais bon...c'était la seule solution qui me reste. Ses yeux restent sur moi, et le sourire aux lèvres, tu t'approches. Je ne suis pas du tout confiance. Même s'il prétend sortir de l'infirmerie et d'être complètement faible, j'ai du mal à le croire. Lorsque sa main arriva à hauteur de mon visage et que ses doigts frôlèrent la peau de ma joue, je frémis. Je n'aimais pas, il le savait. Le moindre contact avec les gens, et surtout avec lui, me déplaisait.

Je ne te fais pas confiance ? Mais en même temps, qui te ferais confiance ? Qui ferais confiance à cette gueule d'ange que tu affiches ? À ce sourire malsain sur tes lèvres ? Qui ? Qui ferais une telle erreur ? Moi...Je te fais légèrement confiance. Sinon je ne serais pas resté ici, assise sur cette table en face de toi. Et puis, pourquoi devrais-je te faire confiance ? Je ne comprends pas. Quel était le rapport avec tout le reste de notre plate conversation ? Je te savais douer pour embrouiller les esprits. Mais là, je ne comprends tout simplement pas. Pourquoi voudrais-tu ma confiance ? Il s'écarte, et je réfléchis toujours à ce qu'il a voulu dire. Confiance..confiance... Peut-être qu'il avait simplement dit cela, car ça lui passé par la tête. Je n'avais donc pas besoin d'y réfléchir à se point. Mais...Je ne pouvais pas m'empêcher de réfléchir à un sens qui n'y était peut-être pas. Les mots ne sont jamais prononcés au hasard. Il y a toujours une arrière-pensée, même si celui qui est l'auteur des mots n'y a pas penser. On peut dire que c'est le subconscient qui s'exprime.

Neil est à l'autre bout de la pièce, entrain de fouiller dans l'endroit ou les jeux de société était rangé. Je préfère largement jouer aux cartes. La porte s'ouvre subitement, je me relève et fais face au criminel qui vient d'entrée en force dans la pièce. Une cicatrice, le regard, la posture. Je le reconnais. Pourquoi lui ? Celui qui m'avait permis de rencontrer Neil une deuxième fois. Et qui m'avait valu cet affreux jeu du "chaperon rouge". Je vous présente Choupinet. Il referme la porte avec un coup de pied et s'approche de moi, ignorant l'autre présence au fond de la pièce. Le trio d'enfer qui s'était battu au réfectoire est réuni. Génial !

"Tu te souviens de moi ? On avait un petit compte à régler, tous les deux, il me semble."

Un compte a réglé ? Parles-tu de cette mise en isolement à cause de ton comportement ? Mais tu m'avais insulté, poussé à bout. Ce serait plutôt l'inverse non ? Moi qui aurais un compte à régler avec toi ? Tu es la deuxième personne que je ne voulais pas croiser aujourd'hui. Qui sais qui t'a dit ou j'étais ? Neil avec le téléphone ? Ou l'autre idiot qui me courait après. Et sans que je puisse réagir et comprendre qu'il tenait une arme, il m'assène un coup dans les jambes. Je me retrouve au sol, surprise par son attaque. Sans avoir le temps de reprendre mes esprit, il agrippe mes cheveux, et me redresse. Je ressens son souffle. Putain...tu pues de la gueule mec..tu connais le dentifrice?

"Tu fais beaucoup moins la maligne maintenant, pas vrai ?"

Faire la maligne ? Tu verrais ce que je viens de penser il y a quelque seconde à peine. Je n'ai pas le temps d'en placer une, comme un "Lâche moi Choupinet ou Connard" au choix, que Neil me coupe la parole. Enfin coupe...La prend avant moi. Brice chance ? C'est son nom ? Je n'y avais jamais vraiment fait attention. Il me lâche surpris, et balance son arme, un pied-de-biche. La suite est un peu confuse pour moi. Mais au final, je m'éloigne du lieu du combat. Neil est sur mon ennemi. Pourquoi me défend-il ? Je ne le comprendrais jamais...Ses yeux se lèvent sur moi. Et ses gestes se figent. Mais cet instant dura moins d'une seconde pour que je puisse lire dans les yeux de Neil une quelquonque émotions. Choupinet a déjà repris contrôle de la situation et frappe Neil sur son côté brulé. Aïe...J'aimerais réagir, mais mes muscles ne répondent pas. Je suis toujours sous l'emprise de la surprise qui m'a envahi précédemment. Une surprise provoquée par l'attaque de Choupinet, et la défense que m'a accordée Neil Cian.

Qu'est-ce que je dois faire ? Une arme...Il faut mettre fin à ce combat inutile. Mais ou trouvé une arme ? Je me lève subitement et entreprenant d'arracher le pied coincé dans le sol. Mais ma faible force ne suffit pas. Que faire ? Neil est en train de se faire étrangler, et je ne peux rien faire. Je n'ai pas d'arme. Rien...sauf si..Dans ma chambre. Elle est juste à côté ! Si je réussissais à récupérer le flingue qui s'y cache..Je pourrais...le tuer. Je sors en courant. Tant pis s'il pense que je fuis. J'allais aller chercher cette arme. Personne dans les couloirs, j'attends facilement l'entrée de ma chambre. Je ne sais pas des personnes s'y sont caché, mais...J'entre, sans rien dire, sans m'annoncer. Je n'avais pas le temps, vraiment pas le temps. C'est peut-être à ce moment-là que je pris conscience de mes sentiments pour Neil pendant quelques secondes. Je l'aimai, et je ne pourrais pas faire changer cela seule. Je ne pourrai pas oublier. Je saisis l'arme et ressortis. Y avait-il quelqu'un ? Je l'ignore. Mais pour l'instant, ce qui compter, c'était sauvé ma peau, et celle de Neil au passage.

Je rentrais. J'étais en colère. En colère contre ma propre stupidité. J'aurais pu le frapper simplement. Je le voyais, Neil était à bout de souffle, près à s'évanouir. Je pointais le flingue sur Choupinet. Et de ma voix la plus menaçante :

"Lâche le, ou je te tue"

Il me fixait. Ces yeux n'étaient que deux billes de rage. Limite un animal, un filet de bave mousseux et on aurait pu croire qu'il avait la rage. Il lâche Neil, et se tourna complètement vers moi. Après tout, j'étais sa principale cible non ? Il voulait me faire payer cet affront que j'avais osé. Il s'avançait vers moi, je reculais au fur à mesure.

"Tu devrais savoir qu'aucun flingue ne marche, traitresse. Tu en as fait l'expérience en bas non ?"

Alors il était en bas. Il avait vu mon formidable échec et ma fuite. Mais, je le savais, cette arme était chargée. Personne ne savait que j'étais en possession de celle-ci. Enfin si, Ayame. Si tu ne crois pas en ma menace, alors je vais te montrais. Le coup par tout seul. Mortel. Arrêt cérébral par hémorragie. Mes jambes cèdent. Ma vision se brouille. Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Je tremble et lâche l'arme que je tiens. J'ai déjà ressenti cette sensation...Non non non! Pas maintenant ! Pas comme ça ! Je posais mes mains sur ma tête. Non...Non..non...je vais avoir l'air lamentable. Je ne veux pas ! Je tremblais de tout mon corps.

Du sang, des cadavres. J'avais tué, beaucoup. Pour différentes raisons. Et la deuxième fois, c'était pour sauver cet homme... Pourquoi je ne vois pas son visage. Mais...revient ne me fuis pas! Je tends la main dans le vide. Disparition. J'avais tué...beaucoup, plusieurs fois. Je suis une tueuse.. Une tueuse ! Je ris. Enfin, ricane. Enfin, ce n'est pas un rire joyeux. Plutôt hystérique. Une tueuse... Pourquoi avais-je tellement de doutes ?

Je me relève encore tremblante. J'espère ne pas avoir murmuré des choses sur mon passé. Cela serait dommage qu'il soit au courant...je devrais peut-être le tuer aussi.

"Il est mort"
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: Fairy Tail ? Nan, je crois pas.    Fairy Tail ? Nan, je crois pas.  Icon_minitimeJeu 3 Avr - 22:43



Je sais que je vais mourir, que pour moi, s'est terminé. Alors, Neil Cian, des regrets ? Oui, pas mal de regrets. J'ai beau avoir toujours fais ce que je voulais, j'en ai énormément. On est donc jamais satisfait de ce que l'on a accompli ? Mais d'abord... Qu'est-ce que j'ai accompli ?
Je suffoque. Ma main se relâche, je me sens partir. Et à deux doigts de la mort, tout ce qui m'assaille, ce sont des putains de regrets. J'ai toujours pensé que je quitterai ce monde satisfait, et voilà que c'est tout le contraire. Voilà où ça m'a amené de toujours faire ce que je veux. Et voilà où je termine.

Ma vision se rétracte, je n'arrive même plus à distinguer le regard provocateur de D5087. Au fond, c'est peut-être mieux comme ça. J'ai toujours su que je finirai ma vie en prison. Plutôt que d'y vieillir, d'y perdre totalement la raison, autant crever en toute lucidité.

Mais voilà qu'à travers le brouillard qui m'enveloppe, une voix féminine me parvient, au loin. La pression autour de mon cou se ressert encore plus, si c'est possible, avant de se relâcher totalement. Je m'écrase mollement au sol, et je me mets aussitôt à cracher mes poumons, grimaçant à cause de la douleur qui m'irradie la gorge. Un son désagréable s'échappe de mes lèvres quand j'essaie de parler, intensifiant encore plus la sensation de brûlure interne. J'ai tellement de chance.
De petites lumières vives me font mal aux yeux, et même à travers le mal qui me secoue de tremblements, je tourne la tête vers la scène. Ombrage. C'est elle qui m'a aidé ? Genre, elle avait besoin de se mêler de cette histoire ? Si j'ai décidé de la 'sauver', ce n'est pas pour qu'elle se mette en danger par la suite.

Brice se rapproche d'elle alors qu'elle tient une arme pointée sur lui. Ce mec est un grand malade. J'aimerai tellement lui régler son compte comme je l'ai rêvé dès le premier jour où je l'ai vu. J'ai imaginé milles et une façon de lui faire du mal, et voilà qu'il me glisse entre les doigts, sous mes yeux.
De ma main droite, je masse doucement ma gorge lancinante sans que cela ne fasse réellement quelque chose. J'ai beaucoup de mal à respirer, mais je m'en moque. Je ne peux pas me détacher de la scène.

Le coup de feu ne me fait même pas sursauter. Une giclée de sang s'échappe du crâne de D5087 pour retapisser le mur, le sol, et même le visage d'Ombrage. Il y a un instant de silence pesant, qui paraît durer une éternité. Juste le temps qu'il faut pour que le corps de Brice cesse de répondre présent. Il bascule en arrière, droit, et atterrit lourdement au sol. Une flaque de sang ne tarde pas à venir s'étaler autour de lui.

La bouche entrouverte, je ne peux lever mon regard de ma proie. Ses yeux clairs fixés sur le plafond me prouve l'inévitable. Mort. Comme une merde. Sans souffrance. Alors que je comptais lui faire vivre les pires douleurs au monde. Un vide intense me prend aux tripes, où je m'approche de son cadavre, à quatre pattes, lentement. Ma main droite touche son sang. Mon cœur bat à cent à l'heure. Je pose mon doigt sur le trou béant laissé dans son crâne et en retire quelque chose de chaud et gluant.
Ça devait être moi. Pas elle.

Finalement, je me redresse et plante mon regard dans celui d'Ombrage. J'ai bien vu que cette mise à mort l'a mise dans un sale état de nerfs. J'ai ressenti quelque chose de malsain émanant d'elle. Et malgré le fait qu'elle m'ait sauvé la vie, je ne peux pas m'empêcher de lui en vouloir. Elle a tué ma victime.
Une bouffée de colère me fait chauffer les joues quand elle m'annonce sa mort.

- Je sais, merci, annonçai-je d'une voix glaciale, cassée par la strangulation.

Je soupire longuement par le nez en déglutissant péniblement. L'ambiance est subitement lourde. Je crois que mon regard n'a jamais été aussi noir qu'en cet instant. Ce putain de mec, D5087, j'ai appris toute sa vie, pendant deux mois, j'ai retenu tout ce que je savais sur lui, je l'ai dessiné, encore et encore, pour pouvoir calmer mes désirs de meurtres, et voilà que cette gardienne lui arrache la vie en un clignement d'yeux, devant moi.

Je finis par fermer les yeux, me concentrant pour garder mon calme. Je me mords la lèvre tellement fort qu'un léger goût de sang me prend dans la bouche. Bordel mais pourquoi suis-je incapable de contenir mes émotions ?

- Pourquoi tu l'as tué ? Finis-je par dire en replantant mon regard dans le sien. Tu crois que c'était réellement nécessaire ? Y'avait pas d'autres moyens de le neutraliser, plutôt que lui faire péter la cervelle ? Tu veux que je t'ouvre en deux comme une vulgaire bête, c'est ça ?

La dernière phrase m'a échappé, est sorti d'un ton beaucoup plus agressif que le reste. Je ne comptais pas la menacer. Mais je n'arrive plus à me contrôler. Je me mets à marcher à travers la pièce en m'agrippant les cheveux.

- Ce que t'as pas compris, Ombrage, c'est qu'ici, ici, t'as beau être au-dessus de nous, au-dessus de moi, mais c'est moi, le roi. C'est moi qui décide, toi tu n'es rien, t'es ma chose, okay ? Et là, t'as fais une belle connerie !

Les battements de mon cœur raisonne contre mes tympans. Ma voix raisonne contre les murs, et je suis étonné de constater que je peux encore parler malgré la douleur. J'allais reprendre, mais une quinte de toux me fait taire immédiatement, m'arrachant la gorge.
Je m'approche d'elle, reprenant la parole, moins fort cette fois-ci. Juste, je ne la touche pas. Non. Je ne la touche pas. Il ne faut pas.

- Regarde-moi, putain ! Me lâche pas du regard ! Tu sais quoi ? Tu vas mordre la poussière. Ce ne sera pas par moi, mais je le sais. Tu crois seulement t'en tirer avec ta belle gueule ? Les gens vont te bouffer. Tu ferais mieux de te tirer avant que l'on te tombe tous dessus.

Ma tête se met subitement à tourner, et je dois m'adosser au mur pour me calmer. Okay, Neil. C'est bon. Tu n'avais pas à t'emporter de la sorte pour si peu. C'est rien du tout. Des victimes, il y en a partout. Tu peux tous les tuer, si tu veux. Tu pourrais.
Je me laisse glisser jusqu'au sol où je ramène mes jambes contre ma poitrine, les enlaçant avec mes bras.

- Y'a rien qui va, murmurai-je en baissant les yeux. Y'a rien qui n'ira jamais, pour personne. On ne vaut rien. Pas de valeur, aucune utilité. Le monde ne sert à rien. Tout. Rien. C'est pareil.

J'appuie ma tête sur mes genoux, m'emmêlant dans mes pensées. Un terrible mal de crâne me tape contre les tempes. Pendant une seconde, je regrette tout ce que je viens de dire à Ombrage. Elle m'a sauvé.

- Pourquoi ? Pourquoi t'as fais ça ? Pourquoi tu m'as sauvé ? Qu'est-ce que ça va t'apporter ?

Je me mets doucement à me balancer d'avant en arrière, comme ces malades, hôpital psychiatrique. Ce mouvement me berce quelque peu, c'est suffisant pour me calmer.
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MessageSujet: Re: Fairy Tail ? Nan, je crois pas.    Fairy Tail ? Nan, je crois pas.  Icon_minitimeVen 4 Avr - 13:57

Sa voix était glacial. Et rauque. Surement à cause de l'étranglement qu'il avait subi par ce tout jeune cadavre. Le silence. Il était pesant. Et l'odeur du sang commençait à envahir la pièce. Bizarrement, j'avais retrouvé mon calme. L'instant de panique était passé. Moi, tueuse. Je l'avais toujours était au fond de moi. Je n'avais fait que renié quelque chose que j'ignorais. Mais maintenant que je savais, je ne laisserais pas ce côté de moi filait. Je ne le montrerais pas. Pas tout de suite. Car je n'ai pas tout retrouvé encore. Mes souvenirs sont encore flous, parsemé dans un endroit de ma mémoire que je n'arrive pas à atteindre. Mais maintenant, je sais ce que je suis.

Neil semble en proie à différentes émotions que je ne comprends pas. De la colère. Mais pourquoi ? Tu voulais que je le laisse te tuer. Ah tiens, ça n'aurait pas été une si mauvaise idée. Ça m'aurait peut-être permis d'oublier pour de bon ce que je ressens pour toi. Je ne suis même pas sur que tu m'aimes en retours. Oui, j'aurais peut-être dû te laisser crever. C'est ce que tu mérité après tout ? De crever comme une merde pour tout ce que tu as commis ? Oui. C'était peut-être ce que tu désirais. Mais il n'en est pas ainsi. Je n'avais pas opté pour cette solution il y a quelques instants. Même si actuellement, cela m'aurait plutôt arrangé. Enfin, la vie est comme elle est. Elle attend la mort.

Pourquoi je l'ai tué ? Car la mort est toujours la solution la plus facile. Tu devrais le savoir non ? Toi qui as tué. C'est tellement plus simple de céder au pulsion meurtrière que d'y céder. C'est tellement plus simple de se suicider que de faire face à ses problèmes. La mort, c'est la facilité. Simple, et rapide. Quoique, si je décider qu'elle soit longue et agonisante, tu regretterais amèrement ce choix de facilité. Il est plus facile de mourir que de souffrir. Pourquoi ? Car quand on meurt, on ne ressent plus rien. Aucun regret, aucune fierté, aucun malheur, aucun honneur. Vide. Mais alors, dans ce cas, n'était-il pas mieux de vivre ?

Tu sembles vouloir me tuer pour mon acte. Je l'ai senti à tes mots, a ta manière de le dire. Agressivité. Tu veux ma mort ? Mais si je n'ai pas choisi de mourir maintenant ? Tu n'empêcheras pas ma vie de continuer. Il marche, les mains dans ses cheveux. Un simple petit meurtre le met dans tous ses états ? Pourquoi ? Tu souhaitais mourir ? Qui était-il pour toi ? Dis-le-moi. Je n'ai pas compris quoi ? Ce que tu viens de m'énoncer ? Toi un roi ? Moi ta chose ? Mais c'est toi qui n'as pas compris. Je n'appartiens à personne. Personne. P-E-R-S-O-Nx2-E. Je ne suis rien ? Et c'est toi qui me contrôles ? C'est ta folie qui te fait croire cela ? Je fais ce que je veux, et surtout quand je veux. Cela s'appelle la liberté. Et oui, je suis en partie libre contrairement à toi. Peut-être pas comme je voudrais l'être..mais je le suis en partie.

J'attends que tu te calmes. Que tu es vidé ton sac pour que je puisse te répondre ce que je pense. Tu tousses. Et en plus, tu t'étouffes seul. Peut-être voulais-tu vraiment mourir ? Prends cela comme une provocation. Oui, c'est cela qui t'amuse. La provocation. Même si cela me comptera la vie, je continuerais à t'embêter, à empêcher les plans que tu prévois. Peut-être pas tous, mais une bonne partie. Enfin, j'attends de voir, si tu continues de me prendre pour un simple objet. Pour l'instant, je t'aime Neil. Mais l'amour peut devenir Haine, tout comme la Haine peut devenir Amour. Tu reprends finalement ton flot de paroles de gamin colérique sans aucun sens. Que je te regarde ? Mais je te regarde. Tu le vois là mon regard. Je suis indifférente, je ne réagis pas. C'est rare, et bien la première fois contre toi. Mordre la poussière ? Mais je n'en doute pas. Mais moi au moins, j'affronte les souffrances que m'apporte la vie. Je lutte contre le courant, mais j'ai une faiblesse contre laquelle je ne lutte pas. Le meurtre. Pourquoi ?.. Pourquoi je vous le dirais maintenant ? Découvrez le seul, essayez de tuer pour voir. Le premier meurtre est le plus dur, celui qui fait le plus souffrir. Allez-y ! Essayez ! Ayez un peu de courage pour une fois !

Tu t'éloignes. Tu sembles te calmer. J'attends toujours pourtant. J'attends d'être sur que tu ne vas pas continuer à me balancer une vague de mot qui n'ont aucune valeur pour moi. Comme ça, tu as l'air si faible, mais complètement fou. Tu murmures, et je ne cherche pas à comprendre. Tu as déjà trop parlé. Enfin, tu me poses une question intéressante. Pourquoi je t'ai sauvé ? Car il en est ainsi. Car je t'aime, et que pour le moment, je tiens à toi. Ce que cela va m'apporter ? Des ennuis surement. Mais je n'y peux rien, j'affronte. Tu te balances, comme c'est dégénéré qui ne comprennent pas la folie. Quand tu es fou et que tu le sais, la société t'envoie en prison car elle a peur. L'asile n'arrive pas à te soigner, alors la taule, c'est plus facile. Et s'il pouvait y mourir durant une rébellion comme aujourd'hui...

Je m'accroupis devant lui. Mon regard est froid et dur. Autant que ma voix pouvait être glacial et implacable. Tu veux savoir ce que je pense, et bien voilà.

"Tue moi si cela apaise ta colère. Et puis, tu devrais savoir que tuer est la solution la plus facile. C'est souvent comme ça que l'on fait. On cache, on tue ou on se tue. Ça résout nos problèmes. Puis ensuite, on prend gout au meurtre n'est-ce pas ? Alors on continue de tuer. C'est tellement plaisant."

Je m'arrête quelques secondes. Oui, j'avais tué mon père, car il était un problème. Et depuis, j'avais recommencé encore et encore. Pour le plaisir, par vengeance ou pour les mêmes raisons que la mort de mon père. La résolution d'un problème qui vous hante. Ça en fait des victimes n'est-ce pas ? Mais, on ne compte plus après le premier cadavre, le premier sang versé.

"Ma belle gueule, tu dis ?Je retire la mèche qui recouvre mon œil blessé.Je ne vois pas où tu arrives à distinguer une belle gueule. Et puis, s'ils veulent me tuer, me blesser, et bien qu'ils viennent ! Qu'ils n'aient pas peur de la mort. Qu'ils n'aient pas peur de leurs actions un peu !"

Je relâche la mèche qui retombe sur mon œil. Recouvrant l'immonde cicatrice. Un simple couteau peut faire si mal.

"Je t'ai sauvé car je t'aime. Ce n'est peut-être pas réciproque, mais je m'en tape. Cela ne m'apporte rien. Ah si ! La joie intense d'avoir fait couler le sang d'un ennemi. Souffrance, pas souffrance. À l'heure actuelle, ce n'est pas ce qui me préoccupe."

Rester si près de lui après la crise qu'il vient de faire n'est pas une bonne idée. Mais je m'en fous. Qu'il arrive au bout de ses idées. S'il veut vraiment me tuer, qu'il me tue. Je le gêne dans ses projets après tout ?

"Je ne vois pas pourquoi tu t'énerves pour un simple cadavre et parce que je t'ai sauvé ta misérable vie, Mister King. Tu voulais tellement mourir ?"

Je me lève et retourne sur mes pas pour ramasser l'arme que j'ai faite tomber. Je lui lance, et elle atterrit à ses pieds.

"Si tu veux mourir, alors tient. Assume tes actes. Mais si ce n'est pas ça, alors je ne comprends pas la raison de ton énervement. Mais peut-être que personne ne peut comprendre après tout. C'est ça la folie, non ?"

La folie. Suis-je folle ? Peut-être, mais je n'en ai pas la certitude.
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: Fairy Tail ? Nan, je crois pas.    Fairy Tail ? Nan, je crois pas.  Icon_minitimeSam 5 Avr - 20:07



Rien. Elle est vide. Tout le long, elle m'a contemplé, sans émotion, comme si elle regardait une émission de télé ennuyante au plus haut point. Cela a rajouté à ma colère. Pas de réaction, aucun sentiment de peur, ou de n'importe quoi. C'est tellement décevant venant d'elle.
Je lève un regard noir sur elle quand elle s'accroupit à ma hauteur. Pour une fois, aucun sourire n'est décelable sur mon visage, et je sais qu'à ces moments, je suis particulièrement effrayant. J'ai déjà réussi à faire faire une crise d'angoisse à un homme rien qu'en le fixant intensément de cette manière.

Ombrage prend la parole, enfin. Et, en écho à son visage sans expression, sa voix n'exprime rien. Elle me cherche, encore et encore. Je me redresse quelque peu, assez pour cesser d'avoir cette position de faiblesse.
En reprenant l'adjectif que je lui ai attribué, elle soulève ses cheveux, découvrant ainsi la cicatrice qui remplace son œil. Une belle gueule, oui, je continue de le penser. Je ne suis pas ce genre de type qui bave sur les mannequins. Elles sont laides, toutes pareil. Ombrage, au moins, elle est unique, et ça, grâce à sa cicatrice.

- Ils n'ont pas peur, marmonnai-je d'une voix faible.

J'ai trop parlé, maintenant, ma gorge me fait atrocement souffrir. Je suppose que des hématomes vont bientôt faire le tour de mon cou, histoire d'en rajouter un peu plus à mon carnet des blessures. Si ça continue je vais finir par devenir une plaie ambulante.
Mais elle ne semble même pas m'avoir entendu. Par contre, moi, je l'écoute. Et sa phrase me laisse totalement perplexe. M'aimer ? Est-ce possible de m'aimer, moi ? Qui en est capable, si ce n'est quelqu'un qui aime souffrir ?
Je l'observe d'un sale œil s'éloigner de moi. Qu'ai-je fais pour qu'elle tombe amoureuse de moi ? Ce ne serait pas ce simple baiser, tout de même, qui aurait tout fait changer ? Non, c'est impossible. On ne peut pas tomber amoureux de moi. Je ne tombe pas amoureux, alors, c'est pareil pour les autres.
Et puis, si elle pensait que cela serait suffisant à m'attendrir, elle se trompe. Si ce qu'elle dit est vrai, alors, la plupart de ses réactions sont explicables.

Son arme à feu atterrit à mes pieds. Je l'écoute toujours, silencieux, les yeux maintenant fixé sur le métal du flingue. Je pose un doigt dessus, puis un autre, avant de le prendre totalement en main et de le tourner pour le détailler un peu mieux.
Pourquoi pense-t-elle donc que je veux mourir ? Qui lui a mis cette idée ridicule en tête ? Je ne mourrai pas ici, dans cette prison. Si je dois crever, je veux que ce soit libre. Pas avant.

- … C'est ça, la folie, non ?

Mon sang ne fait qu'un tour. Je lève la tête et ressers l'arme entre mes doigts.

- Je ne suis pas fou, articulai-je, la mâchoire crispée.

Je me remets sur mes jambes et m'approche d'elle, dépliant mon mètre soixante-quinze sur toute la longueur pour paraître plus imposant. Me mordillant les lèvres, je me concentre pour ne pas céder à la même colère de tout à l'heure.

- Qui est le plus fou, entre nous deux ? Repris-je. Celui qui tue pour le plaisir, ou celle qui offre gentiment une arme à ce même tueur ? T'es suicidaire ou quoi ? Le danger a l'air de te plaire, en tout cas.

Dans une bouffée d'énervement, je jette violemment le flingue dans sa direction. Il rebondit par terre et termine sa chute dans un coin. Et malgré toute la bonne volonté que je bénéficie, je ne résiste pas. Je ne suis pas fou. Ce sont les autres qui le sont.
D'un mouvement rageur, j'assène une gifle cinglante à Ombrage. Ce simple geste permet de faire évacuer une pression énorme, et je me passe une main sur le visage, beaucoup moins sur les nerfs.

- Tu veux qu'on l'a joue à la 'Roméo et Juliette', c'est ça ? Je te bute, pour ensuite me suicider de désespoir ? Non, ça ne marche pas comme ça. Si j'avais dû me coller une balle, je l'aurai fais il y a quatre ans, à la mort de mon frère. Lui, il valait que je crève. Il est bien le seul type qui ne méritait pas de mourir selon moi.

Je croise les bras sur ma poitrine, et détourne mes yeux des siens.

- Mets-toi bien ça dans le crâne, lançai-je après un silence. Je ne te tuerais pas, Ombrage. Quand à ce que je ressens pour toi, et bien, je te le dirais quand je saurai ce que je ressens, tout court.

Et pour la première fois des années, ma gorge se noue. Je ne sais pas si c'est à cause de l'étranglement, mais ça fait bien longtemps que je n'ai pas ressenti l'envie de pleurer. Malgré ça, je demeure stoïque. Jamais je ne m'abaisserai à cette inutilité, et encore moins devant elle. Elle m'a déjà vu en plein cauchemar, c'est largement suffisant. Non, si quelqu'un doit pleurer, ici, c'est elle. Et si elle veut me tuer, qu'elle le fasse sur le champs, et qu'elle culpabilise jusqu'à la fin de sa vie. Ouais, ça, ça serait top. Faire chier les gens même après ma mort. Je veillerai à ce que cela se produise de cette manière.
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MessageSujet: Re: Fairy Tail ? Nan, je crois pas.    Fairy Tail ? Nan, je crois pas.  Icon_minitimeMer 16 Avr - 13:53

Pas fou ? Alors explique-moi. Qu'est-ce que la folie ? Si tu ne l'es pas, le suis-je ? Hein ? Réponds-moi ! Mais qu'il me réponde comment ? Il ne lit pas dans mon esprit. Non, pas encore. Et peut-être jamais. Personne ne peut comprendre véritable la pensée humaine. Car elle se divise autant qu'il y a d'homme sur terre. Une pensée unique, et pourtant tellement nombreuse. Une pensée incomprise par elle-même. Qu'est-ce que la folie ? De vouloir échapper à toutes règles ? De vivre selon ses propres fautes, ses propres contraintes ? La folie...

Je n'obtiens comme seule réponse, le silence. Il se relève. Je recule légèrement, mais affronte son regard complètement glacial. Il me parait plus grand. Pourquoi ? Car il se tient droit peut-être. Dans sa voix, de la colère. L'aurais-je énervé ? Plus que la dernière fois. Possible. Bon, que vas-tu faire avec cette arme en main ? Je le fixe, et attends. Je ne suis pas patiente. Le plus fou de nous deux ? Mais peut-on juger la folie sur de simple acte que l'on juge fou. Je ne pense pas. La folie est différente partout. Ou que l'on aille la folie règne. Toujours. Suicidaire ? Non, pas du tout. Si je meurs, alors c'est que c'était l'heure pour moi de mourir. Ou alors que j'ai trop joué avec ma victime. Victime....Mais es-tu une victime ? Être tours à tours, le tueur et le tué. C'est tellement amusant, car la fin ne peut être dévoilée. Elle est imprévisible.

Il jette l'arme vers moi. Je ne fis aucun effort pour la rattraper, je le regarde juste rebondir sur le sol. J'ai de la chance qu'il n'est pas explosé en morceau. Tellement de violences. J'attends, et quand mon œil revient dans les siens, il m'assigne du gifle bien méritée. Tu me rends celle que je t'ai donné la dernière fois ? Mais yeux sont perdue dans le vide, je ne bouge pas et l'écoute. Ces paroles n'ont pas de sens pour moi. Je ne te demande pas de me tuer pour te tuer ensuite. Tu es libre. Ton frère ? Mais il est mort. N'était-il pas un cadavre au fond d'un trou maintenant ? On mérité tous de mourir Neil. Toi, moi, les gardiens, les détenus, le monde, l'univers. Chacun mérite la mort.

Mon œil quitte le néant qu'il fixe pour cibler sa tête. Il détourne ses prunelles obscures. Tu n'assumes pas ton acte Neil ? J'attends encore, il ne semble pas avoir finis. Ce que tu ressens ? Mais actuellement, j'en ai rien à faire. Tu peux me haïr, m'ignorer, m'aimer. Mes sentiments envers toi ne changeront pas. Je suis cruelle, envers moi-même. Je m'amuse avec mes propres pensées. Je me déteste. Après un temps de silence. Je prends la parole, ignorant ses deux dernières réponses.

"Peux-tu seulement juger la folie d'un homme sur ses actes ? Car pour toi qu'est-ce que la folie ? Donne-moi ta définition de ce mot. Car si pour toi, c'est la même que je ressens, alors tout le monde est fou. Car on ne fait pas deux fois la même erreur. La deuxième fois, ce n'est plus une erreur, c'est un choix. Qui est le plus fou de nous deux alors ?"

Je laisse un silence. Le détaillant, l'observant. Je m'avance d'un pas, oubliant quelque instant que je ne supporte pas le contact et la proximité avec autrui.

"Qui est le plus fou ? Toi qui as tue une fois, peut-être par erreur et qui recommences par choix, ou moi qui pour la deuxième fois faite l'erreur de te donner une arme ? Mais qui peut juger la folie. Le monde est fou, la folie ne peut se juger soi-même, cela parait logique."

Et comme pour illustrer mon propos d'une erreur, un choix. Je lui mets moi-même une claque. Nous ne sommes plus quittes, tant pis. Puis sans lui laisser le temps de comprendre, j'attrape son menton et ramenai sa tête à ma hauteur et l'embrasse. Rien de sensuel, ni autre. Seulement de la provocation. Je ne lui laisse pas le temps de me repousser, je la repousse, comme il l'a fait avec moi, la dernière fois. Cruel ? Non, c'est lui qui l'a été avec moi.
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MessageSujet: Re: Fairy Tail ? Nan, je crois pas.    Fairy Tail ? Nan, je crois pas.  Icon_minitimeJeu 17 Avr - 19:18

~~

Un silence pensant suit mes mots, où Ombrage plonge un regard glacial dans le mien. Elle reprend finalement la parole, remettant sur le tapis le thème de la folie. Je me crispe aussitôt et la foudroie du regard. Qu'est-ce que la folie ? Mais j'en sais rien ! Qui sommes-nous pour pouvoir définir qui est fou, qui est normal ? Tout le monde, et personne. Je ne suis pas fou. Ce sont les autres qui le sont. J'ai juste compris des choses que personne n'est capable de voir. Arrête de dire de moi que je suis fou, sans déconner.

Est-ce une erreur de céder à ses pulsions ? Je l'ai toujours fais en mon âme et conscience, donc ce n'est pas une erreur puisque j'en accepte les conséquences. Le seul faux pas a été que je me fasse si facilement choper. La personne la plus tarée, c'est bien elle, c'est sûr et certain.

Mais ma confiance semble dévier quand elle s'approche de moi. N'est-elle pas consciente de réitérer les mêmes conneries à chaque fois que l'on se croise ? Y'a-t-il de réelles différences entre elle et moi ? Je ne suis plus trop sûr, subitement.
Et voilà qu'elle en rajoute une couche. Mon regard fuit le sien. La folie. C'est un sujet sensible, qui me met toujours mal à l'aise. Je veux juste me tirer d'ici et refaire ma vie. Je veux juste revenir en arrière et voir ce qu'aurait donné ma putain de destinée si je n'étais pas tombé du côté obscur de la force. Probablement ingénieur en informatique, ou une connerie de ce genre. Tout ça me paraît désormais loin, et surtout inaccessible.

Alors que je me perds dans mes pensées, une violente claque me fait brusquement revenir à la réalité. Ma joue non brûlée me lance juste après, j'y porte ma main en lançant un regard ébahi à Ombrage. Quoi ? Qu'est-ce que j'ai fais, encore ?

J'ouvre la bouche pour parler, mais le contact de sa main sur mon visage me fait taire aussitôt, et lorsque ses lèvres rejoignent les miennes, je suis tellement déboussolé que je me fige sur place. Une simple réponse à mon baiser provoquant de l'autre jour. Pourtant, l'espace d'une seconde, j'aurai pu croire à un véritable geste de tendresse.

La gardienne me repousse juste après, comme je l'avais fais. Elle me cherche. C'est à celui qui ira le plus loin qui gagnera ? Dans ces cas-là, ça peut partir très loin.
Je jette un coup d'oeil au corps ensanglanté de Brice, et une légère bouffée de colère me tord un instant le ventre. Mon attention se reporte sur Ombrage, et je demeure un instant immobile, sans expression.

Cette fille me plaît de plus en plus, malgré le meurtre de ma propre proie. Elle n'est pas comme les autres à faire la femelette sensible et délicate, elle en veut et même si elle est insupportable, j'admets que j'aime bien cela.

Cédant à un désir que je ne connais pas, j'attrape la gardienne par les épaules et la fait reculer jusqu'au mur. Avant qu'elle ne réagisse, je pose mes lèvres sur les siennes et approfondie le baiser en glissant ma langue dans sa bouche, goûtant à la sienne avec ferveur. Mon corps se colle au sien et mes mains glissent sur son corps. Ses formes sont frêles sous ses vêtements, et je suis quelque peu surpris de sa maigreur.

Pour la première fois, je ne plante aucune provocation derrière ce geste. Il n'y a aucune arrière-pensée mauvaise de tueur en série manipulateur. Et à défaut de m'inquiéter, cela me fait un bien fou. Toute la méfiance que j'ai envers tout le monde part subitement en éclat. Le temps paraît se figer. Un frisson me parcourt l'échine alors que je me détache finalement d'elle, peut-être à contrecœur. Me redressant en la regardant dans les yeux, je finis par reculer et ramasser l'arme à feu abandonné dans un coin.
Je glisse le flingue entre les doigts d'Ombrage et la mesure du regard.

- Tire, si ça te chante.


Me voilà en train de faire exactement la même connerie qu'elle répète sans arrêt. Me mettre en danger seul. Si elle obtempère et me tue sur le champs, je n'aurai aucun regret. Si elle renonce, je n'en aurai aucun non plus. De toute manière, mes espoirs d'évasion sont de plus en plus vain, et j'ai bien peur de rester enfermé ici jusqu'à la fin de mes jours. Et comme je sais parfaitement que je ne crèvera pas vieux, c'est d'autant plus rageant.
Du coup, après quelques secondes je lui tourne le dos et retourne à la porte, enjambant le cadavre de D5087.
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MessageSujet: Re: Fairy Tail ? Nan, je crois pas.    Fairy Tail ? Nan, je crois pas.  Icon_minitimeLun 21 Avr - 18:24

Il reste un moment ses yeux fixait un point invisible à mes yeux. Puis ils tournèrent vers le cadavre qui gisait et salissait le sol d'une tache rougeâtre. Qu'avait-il avec lui ? Ce n'était qu'un simple détenue. Entretenais-tu une relation particulière avec lui ? Tu es mystérieux, je n'arrive jamais à savoir ce que tu penses. Et actuellement, je cherche à lire dans tes yeux de glace. Tu ne bouges pas. Réagi bon sang ! Tu es énervé ? Déçu ? Bouleversé ? Haineux ? Qu'est-ce que tu penses ? Réagis ! Cette impassibilité ne te ressemble pas. Ou alors, peut-être que je me suis totalement trompé sur ton compte.

Folie, folie, encore folie. Le plus fou ? Qui est le plus fou ? Suis-je moi-même capable de répondre à cette question. Non, j'en suis incapable. Pourquoi ? Pourquoi j'ai toujours aimé réfléchir à des trucs compliqués ? Pourquoi fasse à un tueur, je réagis comme ça ? Pourquoi je recherche le danger ? C'est complètement ridicule. Enfin, je suis comme ça, alors autant m'amuser. Je le fixe, j'en ai marre d'attendre. Il n'a toujours pas bougé. Que veut-il ? Tester ma patience ? Cruel. Tu es cruel. Aller bouge ! Ou je me tire.

Il reprit mouvement d'un coup. Je n'eus même pas le temps de mettre ma sentence à excusion que je me retrouvais contre le mur, sans aucune issue de secours. Qu'allait-il faire de moi ? Je n'eus pas vraiment le temps d'y réfléchir que ses lèvres étaient sur les miennes, et sa langue dans ma bouche près de la mienne. Je me crispais. Comment réagir ? Je m'attendais à tous, sauf à ça. Je voulais me dégager de cette étreinte provoquée par celui qui m'avait intrigué. Intrigué ? Oui, il était loin d'être comme tout le monde. Je voulais ? Non, une partie de moi voulait et l'autre refuser. Une guerre en moi-même, une guerre d'émotions et de sentiments. Mes muscles étaient tendu à en mourir, ses mains découvraient mon corps alors qu'il approfondissait ce baiser qui était.... Comment dit-on déjà ?

Provocation ? Peut-être. Peut-être pas. Lorsqu'il s'éloigna, mon esprit était embrouillé. Je ne savais plus quoi penser, comme la dernière fois. Est-ce que tu joues une fois de plus avec mes sentiments. Le peu de courage qui j'avais eu jusque-là s'effondra. J'avais envie de pleurer. Pourquoi ? Pour qui ? Je ne sais pas, j'en avais envie, simplement. Mais devant lui... Je ne pouvais pas. Je ne bouge pas, alors qu'il me glisse une arme entre les doigts. Je ne sais plus....Mes yeux picotent et je sens que les larmes sont proches. Ma main se ressert autour de l'arme. Je tremble. Pourquoi je me mets dans un état pareil ! Ombrage stop ! Tu ne l'aimes pas...Plus! Tu ne peux pas !

Tire...tire...Pourquoi je devrais tirer..POURQUOI? Pour me débarrasser de tout ce que je pense ? Ce que je ressens ? Mais ça ne marchera jamais...Je n'aurais que de la culpabilité... Toujours...à jamais. Mais si cela marcher au contraire ? Je pourrais être heureuse ? Tellement heureuse... Mais ne suis-je pas déjà heureuse ? Non, je ne l'ai jamais été. Qu'est-ce que la joie de vivre ? Elle se résumait à tuer, ou oublier. Je ne sais pas, je ne sais plus. Ma tête cogne contre le mur. Je le fixe. Les larmes ont déjà commencé à couler de mes yeux sans que je le décide. Vous n'avez pas à couler ! C'est moi qui décide ! Il est déjà presque à la porte. Je le rattrape, et pose mon arme sur le derrière de sa tête. Je tente d'être crédible en cachant au maximum les perles d'eau qui dégoulinent le long de mon visage.

Ma main s'accroche à l'arme. Et si ça ne marche pas, je vivrai dans la culpabilité toute ma vie. Et puis, de toute manière, ce n'est pas le premier meurtre que je commis. Ce n'est pas si grave. Je tente vainement de sourire et appuis sur la détente. Rien. Non...Je réappuis, pensant que cette fois il va se passer quelque chose. Mais au fond de moi, je le sais. Ce chargeur est vide, complètement vide. Pourquoi le destin était-il cruel ? Pourquoi Dieu me déteste-t-il ? Je balance l'arme furieuse. Complètement inutile. Je lui passe les menottes, mais qu'est-ce que cela va changer ? Je suis faible, tellement faible...

Cette fois, j'éclate en sanglots. Je ne me cache plus, je n'ai plus à me cacher. À cacher mes faiblesses si visibles. Inutile complètement inutile. Pourquoi ? Et s'il me tue maintenant qu'on en finisse ! Aller putain ! Tue moi !

Mais pourquoi je souhaite mourir ?
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MessageSujet: Re: Fairy Tail ? Nan, je crois pas.    Fairy Tail ? Nan, je crois pas.  Icon_minitimeLun 21 Avr - 21:40



C'est sûr qu'elle va réagir. Elle a bien trop de fierté pour rester sans rien faire. Si elle ne me bute pas, elle va me blesser, ou tirer à côté, histoire de bien me faire comprendre que malgré ce que je dis, malgré ce que je pense, c'est elle qui commande.
Je ralentis un peu en approchant de la porte, curieux de ce qu'elle va faire. Mourir ? Je n'en ai rien à foutre, tant que je ne souffre pas. La douleur, c'est pire que tout. Une balle dans la tête, comme ce putain de Brice, et l'affaire est réglée. Pas de souffrance, pas le temps de voir sa vie défiler devant ses yeux. Je n'ai pas envie de revoir ma vie. Elle est assez terrible comme cela, je préférerai oublier.

Les pas d'Ombrage raisonnent derrière moi, et juste après, je ressens une pression contre mon crâne. Le métal froid du flingue. Alors elle va tirer. À moins qu'elle ne fasse cela juste pour me faire peur. Je cesse de marcher, me contentant de fermer les yeux en déglutissant. Je me surprend même à avoir une montée de panique quand l'arme appuie un peu plus, et lorsque j'entends la détente s'enclencher, je me crispe et m'attends à ressentir une douleur atroce, avant de plonger dans un trou noir.

Mais aucune douleur ne se manifeste. Serais-je mort tellement rapidement que je n'ai pas eu le temps d'avoir mal ? J'ouvre les yeux alors que le flingue vole devant moi. Je comprends rien.
J'allais me tourner vers Ombrage, complètement paumé, quand je me retrouve menotté. Ma main gauche me lance affreusement, c'est insupportable.

Je fais face à la gardienne. De longs sillons de larmes roulent sur ses joues. Quoi ? C'est moi qui ai failli me faire buter comme un chien et c'est elle qui pleure ? Je devrai être en colère contre elle. Mais après tout, c'est moi qui lui ai dis que si elle le souhaitait, elle pouvait me tuer. Seulement, je n'aurai pas imaginer qu'elle l'aurait fais. S'il y avait eu encore une balle dans cette arme, je serai mort. Ombrage m'aurait tué.
Mon sang se gèle dans mes veines. Ouais, j'ai faillis mourir à cause d'elle. Quelques minutes plus tôt, elle m'a sauvé la vie. Alors pourquoi elle agit ainsi ? Un vide immense me remplit, très vite remplacé par un intense sentiment d'humiliation. Elle aurait osé. Putain.

En réalité, je me sens … triste ? Ou bien vexé. Ou les deux à la fois. Je pensais que j'avais plus d'importance pour elle.
Quoique, ça ne veut rien dire. Alicia comptait beaucoup pour moi, et je l'ai tué sans aucun scrupule. Est-ce que tout est lié ? Pourquoi je me prends ainsi la tête ? T'as faillis crever, point.

Justement. Fais-lui payer. Même menotté, tu peux lui faire du mal. Fais-lui ravaler son orgueil. Elle ne vaut rien, c'est toi qui le dis. Pourquoi t'obstines-tu à lui laisser la vie sauve alors que tu as tué ton frère sans aucune émotion ?

Un sourire s'affiche sur mon visage alors que je la défie du regard.

- T'es ridicule, Ombrage. Tu n'es même pas capable de me tuer. J'étais pourtant à ta merci. Je te tournais le dos. Tu allais attaquer un type par derrière. Je serai toi, j'aurai honte.

Je conclus avec un petit rire. Ma gorge me fait toujours autant souffrir, et des ecchymoses doivent probablement être en train de voir le jour autour de mon cou. Ma voix, déjà cassée d'ordinaire, l'est encore plus, et j'ai dû mal à parler fort.

- Bien. Maintenant que je suis ainsi attaché, aurais-tu la gentillesse de me ramener à ma cellule ? Ma place est là-bas, après tout, et tu pourras te vanter d'avoir fais quelque chose de bien.

Je fais le malin, mais je lui en veux réellement. Elle qui affirme m'aimer, je pense qu'elle a une conception bien particulière de l'amour. Même moi qui n'en est rien à faire, je vois ce sentiment comme quelque chose de différent. Par contre, je ne saurai expliquer ma propre perception de l'amour. À par que c'est quelque chose de chiant, d'inutile, qui cause la perte de beaucoup trop de personne.
Ses larmes ne me font aucun effet. Alors qu'il y a quelques instants, mon armure anti-tendresse a fondu devant elle, maintenant, je reste de marbre. Elle a fait une connerie. J'aurai pu tirer un trat sur tout ce qu'il s'est déjà passé entre nous. Mais si elle veut réellement jouer, on jouera. Et je vous assure que je suis très mauvais joueur.

- Allez, fais ton travail, un peu, rajoutai-je d'un ton glacial.

Je rajoute un haussement de sourcil parfaitement méprisant, qui je le sais, énerve beaucoup de personne. Ainsi, je parais odieux, et mon interlocuteur se sent automatiquement inférieur. C'est bien ça, Ombrage est inférieur. Comme tout les autres trous du cul à DearDeath Jail. Je vaux bien mieux que tout ces pauvres connards.
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MessageSujet: Re: Fairy Tail ? Nan, je crois pas.    Fairy Tail ? Nan, je crois pas.  Icon_minitimeLun 21 Avr - 22:55

Mais bordel ! Au lieu de sourire, achève-moi. Je n'ai plus besoin de vivre. Je n'en ai pas plus envie. Je suis tellement seule, inutile, rejeté que cela ne sert à rien de continuer de vivre dans autant de souffrance. Mon passé est comme une passoire, mon futur est inexistant et mon présent n'est qu'une mer noire en pleine tempête. Je ne comprends pas, ou plus. Je ressers mes doigts contre ma paume, ce qui me laissera surement des marques. Je suis en colère, contre moi-même. Contre ma lâcheté. Tuer pour effacer. Alors j'aurais dû me tuer pour effacer mon existence. Cela aurait été aussi simple. Je suis en colère et ta voix m'agace. Elle n'agit pas, elle me répète simplement des faits dont je me sens coupable.

Et bien non ! Je n'ai pas honte ! Car figure toi, c'est toi qui m'as donné cette opportunité. Et puis, je suis folle non ? C'est toi-même qui l'a dit ! Alors arrête ! Stop ! Arrête de parler ! De faire sonner cette voix rocailleuse et glacial ! Je ne veux plus l'entendre. Et ce regard, je veux te l'arracher. J'en ai marre ! Tu me prends pour me rejeter. Et puis, de toute manière, je suis folle non ? Mon esprit n'est que folie. Alors pourquoi je reste là à pleurer devant toi ! Bordel pourquoi ! Pourquoi je t'accorde un quelconque intérêt ! Tu ne fais que me faire souffrir ! Une souffrance horrible, dont tu n'as même pas conscience ! Son rire....je vais t'étrangler! Tu es cruel ! Tellement cruel...

Mais arrête ! Arrête ! C'est toi qui es ridicule ! Complètement ridicule ! Mais arrête ! Tu veux que je tue, c'est ça ? Tu aurais vraiment voulu que je le fasse ! Et bien si tu veux, je peux te tuer maintenant ! Et je te ferais souffrir ! Encore et toujours ! Alors arrête de jouer ! De jouer avec des sentiments qui m'appartiennent ! Tu es un connard Neil ! Un salopard ! Tu devrais mourir, souffrir et ne jamais renaître ! Brule ! Brule quelque part ou personne ne te retrouverais ! Brule sans que personne ne vois, que tout le monde t'oublie ! Finis ta foutu vie tout seul, sans personne! Je te déteste !

Faire mon travail ? Tu veux que je fasse mon travail. Je vais te ramener en cellule, mais avant ça, je vais effacer ce sale sourire de ta face. Ça fait aussi partie de mon travail. Te rendre banal, comme les autres. Un gentil détenu docile qui ne pense plus à se rebeller, ni même à redevenir ce qu'il était. Tu abandonneras ta nature de tueur ! Tu te pendras dans un coin tout seul ! Seul, c'est ce que tu mérites. De toute manière, tu as toujours été seul non ? Mais avant, souffre. Souffre encore. Dans la vie, dans tes rêves. Tu chercheras à fuir, mais il n'y a pas d'échappatoire. Il n'y a jamais d'issue. Coincé par tes propres fantômes, les fantômes de tes crimes.

"Tu veux que je fasse mon travail ? Et bien, je vais le faire."

Ma voix est dure, glacial. Malgré tout encore tremblante à cause des larmes. D'un revers de la main, je les essuie distraitement et continue d'affronter son regard psychopathique. Tu me cherches ? Tu veux jouer, et bien jouons. Mais aujourd'hui, c'est moi qui gagnerai, j'ai assez perdu. Perdre. Oui, tu ne connais pas la défaite. Peut-être que c'est à force de gagner...ou encore, de fuir? Je me relève, et attrape ses menottes me permettant de voir son dos et non son visage et ce sourire démoniaque. D'un coup bien placé dans la tempe, pas trop fort pour éviter de le tuer, mais assez pour l'assommer. Je détache une de ses mains et accroche l'autre partie de la menotte à une attache dans le mur, peut-être fait pour ça à l'origine.

Tu allais payer Neil. Pour tout, et puis après tout, ne suis-je pas folle ? Je m'avance vers la guitare en morceau. Ta crise de nerfs de tout à l'heure te vaudra cher. Un si bel instrument... Je récupère un morceau assez pointu et retourne auprès de celui que je suis censé aimer. Je prends sa main blesser doucement. Une si horrible blessure, je la repose sur le sol et enfonce le bout de bois dans sa chair déjà déchiqueté. Mes yeux retournent dans les siens, surpris. Il est revenu à lui.

"Je suis folle non ? C'est bien ce que tu m'as dit."
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: Fairy Tail ? Nan, je crois pas.    Fairy Tail ? Nan, je crois pas.  Icon_minitimeLun 21 Avr - 23:41

Elle ne reste pas de marbre. Son regard change, devient plus menaçant. Quand sa voix s'élève, je sais que j'ai dis la phrase de trop. Et elle a beau être plus petite que moi, je suis attaché, et si elle souhaite me faire du mal, elle en est parfaitement capable.

La gardienne me fait pivoter sur moi-même, et avant même d'avoir le temps de réfléchir à ce qu'il m'arrive, une violente douleur dans le crâne me fait voir trente-six chandelles. Je sens mon corps s'écrouler, et la scène autour de moi est un instant floue. Mon esprit est emprisonné dans un monde à part, et je suis incapable de bouger.
Pourtant, très vite, je reprends le contrôle et mes membres répondent à mon appel. Ma vision se réajuste, juste assez pour voir Ombrage penchée sur moi. Je gigote, tente de me redresser, mais ma main droite refuse de remuer. Attaché, comme une vulgaire bête. Attaché, par … par Ombrage ? Elle m'a attaché au mur ? Attendez, ça fait combien de temps que je suis dans le coltard ?

La fille brune s'accroupit, et je l'observe faire sans émotion. Sa main saisit la mienne, blessée, et de l'autre côté, elle brandit un morceau de bois fin et aiguisé. Je comprends ce qu'elle veut faire seulement lorsqu'il se retrouve enfoncé dans ma chaire.
Mon corps entier se cambre sous l'effet de la douleur et ma voix déchire le silence du pénitencier, m'irradiant la gorge. Je pensais que je ne pouvais pas avoir plus mal que lorsque Liam avait jouer au cuistot avec ma main. Et bien, si, c'est encore pire.

Des larmes me piquent les yeux et coulent sur mes joues, et ma respiration devient haletante. Ombrage dit quelque chose, que je n'entends même pas tant la douleur me fait perdre la tête. J'appuie mon crâne contre le mur en pierre en tentant de calmer mon souffle erratique et ferme fort les yeux, bougeant pour tenter de me libérer. Je déteste cette putain de prison. Je déteste tout ces gens. Je les ferai tous crever, putain. Pourquoi tout le monde s'acharne ainsi contre moi ?!

- Connasse, geignais-je entre mes dents. Ça t'amuse de faire ça ?

J'essaie de ramener ma main blessée vers moi, mais elle l'a maintient bien trop solidement. Bordel je crois que j'aurai préféré crever plutôt que d'avoir autant mal. Je préfère que ce soit moi qui fasse cela aux gens, pas l'inverse. En fait, j'ai l'impression que tout ce que j'ai fais subir à mes victimes est en train de me retomber dessus.

- J't'emmerde, Ombrage ! Tu crois que c'est en faisant ça que tu te sentiras mieux ? Regarde-moi, et regarde-toi ! Oui, surtout, toi, regarde-toi ! Je te déteste, relâche-moi, fous moi la paix, putain !

L'hystérie me saisit aux tripes. Je lui hurle tout bonnement dessus, à croire que ce pétage de câble calmera la douleur. En réalité, je préfère lui crier dessus, faisant ainsi croire que je suis énervé, plutôt de hurler de douleur. Quand j'ai mal, j'insulte. C'est simple à comprendre.
Je pleure encore, soumis à la souffrance. J'ai carrément du mal à respirer, et je me maudis d'être si peu résistant physiquement. Une simple fille me met dans cet état. Qui plus est, Ombrage.

Je me mets à tousser, et mitraille la gardienne du regard. C'est bon, t'es contente ? T'as passé tes petits nerfs sur moi ? Tu veux quoi ? Que je me prosterne à tes pieds ? Mais regarde bien, je le suis déjà : étalé par terre, alors que tu es accroupie, au-dessus de moi.

- Tu crois qu'on est pareil ? Dis-je encore en tournant la tête vers elle. Tu crois qu'en faisant ça, tu remonte à mon niveau ? Et bien, bravo, Ombrage, si j'avais mes deux mains, je t'applaudirais !

Je grimace. La douleur ne me permet même pas de sortir des conneries. Je veux … juste partir de ce cauchemar. Partir de cette prison. Être libre.

- T'es en colère, Ombrage. Oooouais. T'as la rage. T'as le droit.

J'avale ma salive. Une goutte de sueur me glisse le long de la tempe et je peine à ne pas suffoquer. Je force ma voix à s'adoucir. Lui hurler dessus ne me permettra pas de me libérer. Elle veut que je joue la carte du faux-cul ? Et bien, soit.
Mes yeux se ferment de nouveau. Elle n'a pas conscience de la souffrance que je suis en train d'endurer. J'ai si mal que j'en ai envie de vomir.
Je finis par m'affaisser totalement, tremblant, comme un vulgaire gosse en plein cauchemar. J'ai subitement froid, j'ai subitement chaud. Elle va vraiment finir par me faire crever.
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MessageSujet: Re: Fairy Tail ? Nan, je crois pas.    Fairy Tail ? Nan, je crois pas.  Icon_minitimeJeu 24 Avr - 20:04

Connasse ? Oui, peut-être. Mais est-ce que cela m'amuse ? Je n'arrive pas à le savoir. Lui faire mal à lui, la personne la plus ingrate, la plus cruelle, est-ce que j'y prends plaisir ? Non. Rien, cela ne me faisait rien. Le vide. Je baissais les yeux, observant la plaie que je lui avais causée sur une ancienne blessure. Mais qu'est-ce que j'étais pour faire ça ? Hein ? Pourquoi....Oui tu as raison Neil....je suis une connasse. Rien de moins, rien de plus. Je suis inutile. Tellement inutile.

Je restais là, sans rien faire, sans bouger, a culpabilisé sur mes actions. Mais devrais culpabiliser sur moi-même ? Je n'en valais même pas la peine. J'écoutais ses gueulements d'une oreille distraite. Tout ce qu'il pouvait dire était juste. Je n'avais rien à ajouter si même à contre dire. Je m'apitoyais sur mon sort, alors que s'était lui qui subissait tout. Qui subissait mon emportement idiot et démesuré. Oui, je devrais peut-être mourir. Mourir, simplement. Disparaitre. S'anéantir seule, en silence. Que le monde nous oublie, qu'il oublie nos fautes, nos crimes, nos pensées, nos sentiments. Tout. Disparait Ombrage !

Quand je relève les yeux, les siens sont en pleurs. Je relâche la pression sur sa main, mais il ne la bouge plus. Il a mal, ça se voit. Et puis, s'il ne ressentait rien, c'est qu'il était drogué. Pourtant, le fait qu'il dise qu'il me déteste me mettait hors de moi ? Pourquoi ? Mais pourquoi Bordel ! Son regard est noir, il m'en veut.... Jusqu'à vouloir ma mort ? J'en sais rien...putain...Pourquoi.. Pourquoi je suis comme ça ? Pourquoi je l'aime ?

Pareil...je ne pense pas que l'on soit pareil. Maintenant, je le sais...je ne remonte pas à ton niveau. Je descends dans les niveaux inférieurs, je me dirigeant vers l'enfer au lieu de m'en éloigner. Voir son visage déformais par la douleur me fait culpabiliser encore plus. Je le savais, je ne suis pas capable d'aimer. Une incapable, je l'ai toujours été. Pourquoi se voiler la face ? Pourquoi déformer la réalité et s'enfermer dans le mensonge ? C'est complètement idiot.

En colère..oui je le suis. Mais en vérité, je le suis contre moi. Tu n'as pas à subir une colère qui ne t'es pas destiné. Je ne veux pas, je ne veux plus vivre. Ça n'a aucun intérêt de continuer dans cette voie. Tue moi neil... Ou alors ne me tue, et ce sera une souffrance. Atroce. Peut-être que cela va me forcer au suicide ? Non, j'ai trop de fiertés pour mettre fin à ma propre vie. En réalité, j'ai peur. Ouais, je ne suis pas capable de me tuer, car j'ai peur de mettre fin à ma propre vie. Complètement débile !

Il tremble... Mais qu'est-ce que j'ai fait...Je retire le morceau de bois de sa main et me relève pour aller chercher la boite de premier secours dans un des meubles. Je reviens vers lui et saisis sa main ensanglantée... Mais qu'est-ce que j'ai fait putain...Je désinfecte avec ce qu'il y a et bande la plaie. Putain...mais je suis con. C'est moi qui devrai pleurer, pas lui. C'est moi qui devrai être dans cet état pas lui. Putain...putain... Je ne savais pas quoi faire...si mourir. C'était peut-être une solution. Déjà le détacher. Je n'ai plus rien à craindre de toute manière. Enfin, je prends sa main valide et la porte à ma gorge.

"Tue, moi, à moins que tu veuilles me faire souffrir...Je le mérite"

Malgré tout, je tremblais et des larmes coulaient toutes seules de mon œil vivant. Bordel... Pourquoi j'ai peur. Je lâchais donc sa main et cognais ma tête contre son torse. Tant pis si j'avais l'air ridicule. Tant pis s'il me déteste. Tant pis s'il me mettait une baffe, m'étranglait...ect.. J'en avais marre. Je voulais parler... Dire quelque chose, mais quoi. Je sanglotais contre un tueur en série libre de ses mouvements malgré une grosse blessure. Bordel de merde....
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MessageSujet: Re: Fairy Tail ? Nan, je crois pas.    Fairy Tail ? Nan, je crois pas.  Icon_minitimeVen 25 Avr - 18:08



Obnubilé par la douleur, je ne remarque pas de suite son changement d'attitude. Sa main rejoint la mienne, et je me crispe, retenant un autre hurlement quand elle retire le morceau de bois. J'ai mal, j'ai mal, j'ai mal. Pitié faites que ça s'arrête ! Cette souffrance, elle se propage dans mon corps entier, me faisant suffoquer. On est pas censé tomber dans les pommes quand c'est trop intense ? Car là, ça serait le bienvenu.

Ombrage s'éloigne de moi, et j'espère qu'elle ne va pas revenir. Si c'est pour m'achever, vas-y, sans plus de torture, s'il te plaît. Et dire que j'étais prêt à me montrer sympathique avec elle, et dire que je l'ai embrassé avec sincérité ! Ça me retourne le ventre ! Est-ce que nous sommes condamnés à nous détester ? Le premier qui tue l'autre a gagné ?
Quand elle se relaisse tomber devant moi, je recule pour m'éloigner le plus d'elle possible, comme un animal effrayé. Non, non, me touche pas, c'est bon !
Je grimace quand elle applique une lotion sur ma main. Un gémissement s'échappe de mes lèvres et je mords le tissu de ma manche pour ne pas hurler. Oh, ça va, ça suffit la douleur là ! C'est quoi, qu'elle vient de me mettre, du poison ? Comme ça, ça s'infiltre dans mes veines, et bim, je meurs dans d'atroces souffrance ?

Malgré cela, je vois l'air paniqué d'Ombrage. Je m'en étonne à peine. Ah ouais, tu regrette maintenant ? C'est dur d'être sans cœur, pas vrai ? Des années d'entraînements, ça ne viendra pas comme ça.
Elle me détache, mais je n'ai même pas la force de réagir. Je me contente de reprendre ma respiration en tentant de calmer les battements frénétiques de mon cœur. Si ça continue il va finir par s'éjecter tout seul de ma cage thoracique. Ce serait bien stupide.

Quand la gardienne porte ma main valide à sa gorge, je la dévisage, sceptique. Que je la tue ? Elle m'a déjà demandé cela tout à l'heure. Est-ce qu'en fait, son plan est d'être tué ? Si ça se trouve, depuis le début, elle fait tout pour me pousser à bout, pour que je la massacre. Trop lâche pour se suicider ? Ou … trop fière, peut-être.
Mes doigts tressaillent contre la fine peau de son cou. Oui … la tuer. J'en meurs tellement d'envie. J'aurai dû en finir avec elle dès sa rencontre. J'ai été bien trop clément avec cette putain de gardienne. Maintenant, voilà où j'en suis.

Elle serait bien plus belle morte.

J'hésite. Mon regard plonge dans le sien. Pourquoi je refuse de resserrer la pression ? Je ne comprends rien. J'ai toujours été parfaitement conscient de mes actions. Jamais je n'ai hésité, et me voilà à débattre mentalement de si je dois laisser ma tortionnaire en vie. Ce ne sont pourtant pas ses larmes qui me font douter. J'en ai vu, des gens pleurer, et ça ne m'a jamais rien fait.

Ma main retombe contre ma cuisse. Ombrage pose sa tête contre mon torse, et je l'entends sangloter doucement. De là, elle doit entendre les battements encore irréguliers de mon cœur. Je ne comprends pas cette fille. Pourquoi ? Qu'est-ce qui cloche chez elle ?

Putain mais tues-là ! Arrête de faire le sensible bordel ! Regarde-là, elle fait pitié, elle mérite pas mieux ! Venge-toi, de suite !

Le lancement remonte carrément jusqu'à mon épaule. La douleur s'était quelque peu atténuée ces derniers jours, et voilà qu'à cause d'elle, c'est encore pire.

Voilà ! Maintenant, réagis, bim, frappe-là ! Tu t'en fous de ta main, on s'en occupera plus tard ! Alleeeez !

Un long soupire d'exaspération s'échappe de mes lèvres. Je ne me suis pas rendu compte que je tremblais. Bien sûr qu'elle ne mérite pas mieux que la mort ! Mais je ne veux pas la tuer, bordel ! Je ne sais même pas pourquoi je n'en ai pas envie, car je veux, qu'elle disparaisse!
D'un mouvement rageur, je repousse Ombrage, le plus fort possible. Ne me touche pas. Je ne veux plus que tu me touche. Je ne veux plus le moindre contact avec elle.

- Fous-moi la paix ! Si tu veux crever, débrouille-toi toute seule putain !

Je me redresse comme je peux, manque de retomber tant mes jambes sont flageolantes et renverse une étagère dans la précipitation.
Une flopée de sentiments me secouent, chose que je n'avais jamais vécu. Toutes ces émotions entremêlées m'effraient. Tâchant le mur de mon sang pour me rattraper, je sors de cette pièce maudite comme si j'avais le diable à mes trousses. Je ne souhaite plus jamais la revoir. Il se passe trop de trucs étranges quand je suis avec elle. Plus jamais. Elle n'a qu'à se buter elle-même.
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MessageSujet: Re: Fairy Tail ? Nan, je crois pas.    Fairy Tail ? Nan, je crois pas.  Icon_minitimeSam 10 Mai - 23:12

Pourquoi... Pourquoi... Je ne comprends plus. Je suis idiote... Je sanglote doucement contre lui. Je ne sais même pas pourquoi. Je m'en veux, mais alors pourquoi je reste près de mon crime. Qui suis-je ? Que suis-je ? Suis-je normale ? Non...non...je ne le suis pas! Je ne l'ai jamais été ! Je le sais... Mais je suis bien comme ça ? J'ai toujours vécu comme ça... Alors pourquoi je pleure ? Pourquoi je m'en veux....Tant de questions, et aucune réponse. Mais personne ne pourra répondre...Personne..je suis seule. Même pas Ayame pourrait m'aider. Que se passait-il dans ma tête ? La folie. Oui, c'est surement cela. Je devrais peut-être me faire soigner..Non, il n'y a plus rien à faire pour moi. Ne pas aimer, vivre seule. La solitude sera ma seule compagnie, jusqu'à ma mort et peut-être au delà ? Qui sait ce qui se passe quand nous fermons les yeux pour la dernière fois et que nos iris ne goutent plus à la douce lumière du soleil matinal.

Il me repousse. Mais à quoi je m'attendais ? Qu'il allait me prendre dans ses bras, me consoler ? Mais je rêve, j'ai toujours rêvé. Plus jamais...Jamais je ne ferais ressortir mes sentiments. La douleur est trop forte, et je ne peux plus le supporter. Je suis au sol, j'ai mal à mon bras. Mais pourtant, je ne bouge pas. Le contact froid du sol, le contact glacial de cette solitude dans mon cœur. Adieu Neil. Adieu...ou plutôt Au diable? Parce que je ne pense que les personnes ici présentes croiseront Dieu. Existe-t-il ? Aucune idée. Mais la folie qui hante ses murs existe bel et bien, et elle m'attrape dans son étreinte obscure. Malédiction, je tombe de plus en plus profond dans cette mer gelée...Pourquoi cette barque qui m'abriter des flots déchainés c'est brisé?...Je me noie dans l'eau, je me noie dans mes pensées. Mais je ne fais rien, je me laisse tomber, dans le fond, de plus en plus sombre. Est-ce que je pleure ? Oui, mais mes larmes se mélangent à l'eau salée qui m'entoure. Bientôt, je n'aurais plus d'air....et ma mort n'en sera plus que délicieuse. Adieu souffrance, Adieu la vie... Plus rien, simplement plus rien.

Je me relève les yeux dans le vague. Il est parti. Pour toujours ? Surement. Je ne le verrais plus jamais pareil. Jamais, l'ignorer, l'oublier. Je fixe la tache de sang au mur, puis j'observe la pièce. Chaque détail, chaque couleur, chaque objet, comme pour me graver un souvenir qui s'effacera dans quelques années. Ah ! La mémoire... Elle nous joue des tours, elle est maitresse de nous-même, sans elle, nous ne sommes rien, et sans nous elle est néant. Elle est si précieuse... Ce n'est que maintenant que j'ai oublié mon passé que je m'en rends compte. Ma vie s'est envolée, comme l'oiseau de l'arbre. Sauf qu'elle n'est jamais revenue se poser sur cette branche d'arbre. Un arbre qui commence à mourir peu à peu, à perdre son feuillage.

Je range légèrement la pièce et entends des gardiens arrivés. Ils sont l'air salement amoché, et inquiets. C'est rare. C'est seulement dans les situations extrême que l'homme montre son véritable cœur. Et le mien resta verrouillé. Adieu Neil....Adieu..

Fin! ou pas...
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MessageSujet: Re: Fairy Tail ? Nan, je crois pas.    Fairy Tail ? Nan, je crois pas.  Icon_minitime

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