Une prison pas comme les autres ... Quel que soit votre crime, vous le paierez.
 
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 Il y a pas d'horaires ?!

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Ayame Shizuka
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Ayame Shizuka

Date d'inscription : 13/07/2012

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MessageSujet: Il y a pas d'horaires ?!   Il y a pas d'horaires ?! Icon_minitimeVen 27 Juil - 21:51

"En raison du contenu de son dossier et des différents incidents qu'évoquent ce dernier, et après mon propre entretien passé avec Monsieur Adamovitch, j'estime qu'il serait raisonnable d'envisager des tests approfondis avec une équipe de spécialistes en psychiatrie."
Extrait d'un rapport remis par le Dr Shizuka à la directrice, classé sans suite pour ne pas attirer l'attention sur un établissement parfaitement rentable et barricadé dans le traditionnel secret des institutions remarquables.

J'étais sensée avoir terminé ma journée depuis deux heures. Journée remplie, d'ailleurs. Je m'étais entretenu avec deux nouveaux détenus, dont un particulièrement ... bizarre ?
J'avais jeté le dossier de l'un, le jugeant peu utile et très peu dangereux. Et j'avais tapé un rapport complet sur l'autre, recommandant chaudement un transfert dans une unité psychiatrique ... A la machine à écrire. A se demander si la technologie s'était frayée un chemin jusque dans ces bois, dans cette prison. Pas d'ordinateur dans mon bureau, mais au moins une machine à écrire dans ma chambre.
Conformément à l'apprentissage si bien composé de mon père, j'avais retiré toutes les éventuelles plaintes de mon esprit. Si mes, ou plutôt ma supérieure me croyait capable de faire sans technologies récentes, alors je le ferais.
Puis conformément à mes habitudes, j'avais vu le verre à moitié plein et décidé de prendre une douche bien méritée pour me vider l'esprit.

Une douche qui, après réflexion, devait avoir un problème.
Enfin bref. Ça n'avait pas suffit.
Un yukata enfilé et une tasse de thé chauffée - tout deux sensés me calmer - plus tard, mon téléphone portable, qui me semblait être une aberration dans les murs de Deardeath, avait sonné.

A mon arrivée devant la haute porte, deux gardiens me saluèrent. Ce n'était plus les mêmes que ceux qui opéraient avant dix-neuf heures, et je les saluait donc en retour. Ils semblaient presque se demander ce que je faisais ici, et tandis qu'ils entrouvraient le portail, j'entendis l'un d'eux en faire la remarque.
Agacée autant que fatiguée, j'oubliais intentionnellement de lui répondre.
Je franchissais le portail, allant m'appuyer sur la grille de fer encore fixée au sol.

Ce qu'il s'était passé ? Mon téléphone avait sonné, oui, et une conversation quasi-unilatérale s'en était suivie.

Accueillir le bibliothécaire à l'entrée, et le conduire à sa chambre.
Bien, madame la directrice. Même s'il est vingt-et-une heures passées ?
Ce n'est pas votre problème. Bien, madame la directrice.

Ce qui expliquait le fait que j'étais dehors, à vingt-et-une heures passées, simplement vêtue d'un yukata et les cheveux trempés, une tasse de thé chaude dans la main.


Dernière édition par Ayame Shizuka le Jeu 2 Aoû - 16:55, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Il y a pas d'horaires ?!   Il y a pas d'horaires ?! Icon_minitimeVen 27 Juil - 23:21

Confortablement installé dans un canapé, c'est à dire vêtu d'un simple et léger pantalon blanc le dos appuyé contre le dossier du fameux canapé aux couleurs aussi pâle que délavée, les genoux contre mon torse et surtout entouré d'une multitude de coussins de couleurs différente et de forme différentes. A ma droite il y avait un coussin rond noir avec des écriture japonaise rouge, contre ma tête j'ai placé un coussin rouge en forme de cœur et orné de diverses pompons et à ma gauche un coussins d'une banalité à faire peur, carré et d'une seule couleur: marron. Naturellement il y avait d'autres coussins, et vue le nombre de coussins je pourrais passer une bonne demie-heure à les décrire et je n'en ai pas franchement envie. Alors que je regarde passivement les aiguilles de la pendule accrochée sur le mur face à moi, une touffe de poils tigrée de noir et de gris saute sur le canapé et s’évertue à me grimper dessus. Ne voyant pas pourquoi je repousserais cette adorable petite boule de poils âgé d'à peine deux mois, je déplie une jambe pour lui permettre de s'installer presque aussi confortablement que moi. Puis je me met à lui caresser le dos ce qui à un effet très agréable, celui de faire ronronner la catastrophe ambulante à quatre pattes. Ce chaton se trouve être aussi vivant que maladroit, dès qu'il grimpe quelque part il fait tomber quelque chose, parfois c'est un objet fragile et d'autre fois non, heureusement d'ailleurs car si tout ce qu'il envoyait par terre se cassait il n'y aurait absolument plus rien dans l'appartement. Pendant que le chaton profite des caresses j'attrape une télécommande pour allumer le téléviseur, manque de chance j'ai attrapé celle du lecteur DVD, si j'avais utilisé mes yeux je m'en serais rapidement aperçut, déjà parce que ce n'est pas la même marque, mais aussi parce que la télécommande du lecteur est noir alors que celle de la télévision est grise clair. Si j'ai allumé la télévision c'est uniquement pour faire un léger bruit de fond et remplir mon cerveau d'images n'ayant rien à voir avec ma journée ou avec les précédentes, j'ai juste envie de me changer les idées jusqu'à ce que je sache si oui ou non je suis prit comme bibliothécaire dans une des prisons les mieux gardées. Je me doute bien que je n'aurais pas la réponse ce soir étant donné qu'il est vingt heures passés, peut être même vingt et une heure.

Bercé par le ronronnement du chaton et par le son du film, qui était pourtant un film dit d'action, mes yeux se fermes doucement me faisant sombrer dans l'inconscience du sommeil. Peut être que c'était un sommeil réparateur, peut être que c'était un sommeil fait pour laver ma peine, je l'ignore et je l'ignorerais toujours car à peine cinq minutes après mon engourdissement mon téléphone se met à sonner et à vibrer. Distraitement et toujours un peu dans les vapes je fais bouger le chaton pour récupérer mon portable qui lui servait de coussin, après une légère morsure et quelques griffures indiquant que le chaton voulait jouer je suis parvenir à extirper mon portable pour sélectionner répondre avant que mon futur interlocuteur ne tombe sur ma messagerie. Toujours légèrement endormis je ne pense pas à vérifier le nom de la personne qui m'appelle, j'ai plus qu'à espérer que la personne se présente ou alors que sa voix me soit familière. Par chance mon interlocutrice se présente, elle parle rapidement comme si le temps lui manquait ou qu'il allait lui manquer d'ici peu de temps. Je m'efforce de me réveiller convenablement pour comprendre ce que mon interlocutrice veux et surtout qui elle est, parce que si elle c'est présentée elle m'a simplement donnée son nom sans me spécifier d'où elle avait mon numéro. Après quelques instant à l'écouter parler d'entretien passé, de travail et d'avoir des nerfs solide je me restitue son nom, elle est la responsable de la prison DearDeath, prison dans laquelle j'ai postulé pour devenir bibliothécaire et prison dans laquelle mon frère va être transféré. Si elle m'appelle c'est pour m'annoncer que je suis embauché dans sa prison avec le poste désiré, très aimable de sa part, mais j'avoue que j'aurais préféré qu'elle me téléphone demain plutôt qu'à vingt et une heure passée. Au moment de raccrocher le mystère se résout, je suis attendu dès ce soir à la prison pour qu'un employé me montre rapidement les lieux ainsi que ma chambre, pour que le lendemain je sois déjà sur place prêt à accueillir quelques détenus. On ne m'avait pas précisé que je devrais fait l'accueil, mais peut importe avec un peu de chance je pourrais accueillir mon frère.

Ne souhaitant pas faire attendre éternellement la personne ayant pour mission de m'accueillir je décale la boule de poil sur un coussin à côté de moi et me lève. Je fais quelques pas, puis me retourne en arrière pour attraper la télécommande de la télévision pour éteindre cette dernière, une fois fait je me rend dans la chambre d'ami. Oui, d'ami car je ne suis pas chez moi, mais chez une amie qui à gentiment acceptée de m’héberger jusqu'à ce que j'obtienne une réponse et donc un logement. Je prend une chemise noir que j'enfile rapidement, ainsi qu'une veste blanche dans une de mes mains et mon sac dans la seconde. Je retourne dans la salle pour laisser un mot à celle qui m'a hébergé, je câline une dernière fois le petit voyou de chat et je quitte son appartement. Une fois dehors j'extirpe mes clés de voiture de ma poche, ouvre la voiture et m'installe au volant tout en laissant tomber mon sac sur le siège du passager et ma veste par dessus. Une fois fait j'allume le moteur, enclenche une marche arrière pour quitter le parking et roule en direction de la prison, là où m'attend mon futur travaille de bibliothécaire, amusant que j'ai obtenu ce travail alors que je n'ai pas de diplôme de bibliothécaire et que j'ignore ce que je devrais faire hormis vérifier les emprunt et les retours. Après une vingtaines de minutes de route je bifurque entre quelques arbres, virage que j'ai faillit manquer étant donné qu'il est assez peu visible, sans être caché. Je continue de rouler une poignée de secondes, soixante grand maximum, puis j’aperçois les grandes grilles de cette fameuse prison. Je gare la voiture de façon à ne pas gêner le passage, attrape mon sac ainsi que ma veste puis quitte la voiture.

Un sourire sur le visage et mes affaires en mains je me dirige vers mon comité d'accueil, il n'est formé que d'une seule personne et même si je n'ai pas vue la responsable je suis absolument certains que ce n'est pas elle qui m'attend, tout simplement parce que la jeune femme qui m'attend à des traits japonais et que la responsable n'a pas une façon très japonaise. De plus mon comité d'accueil ne s'attendait pas du tout à ce que j'arrive ce soir, du moins c'est ce que laisse croire sa tenue simple, mais plutôt jolie, d'un yukata. D'autant plus qu'elle avait les cheveux trempés et une tasse en main, du thé peut être, visiblement elle était sortie de la douche peu de temps avant mon arrivé et c'était fait envoyer ici par la responsable.

- Bonsoir, Je suis Akio Akizumi le... Nouveau bibliothécaire. Désolé que mon arrivée interrompe votre soirée, je n'était moi-même pas au courant que je devrais arriver ce soir.

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Ayame Shizuka
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MessageSujet: Re: Il y a pas d'horaires ?!   Il y a pas d'horaires ?! Icon_minitimeLun 6 Aoû - 21:10

Contrairement aux détenus, dont le dossier complet m'était remit à leur arrivée - photographie en prime -, je ne savais rien de ce nouveau venu.
Toutefois, quand il se présenta, deux choses me sautèrent aux yeux : les traits étonnement fin de son visage, et ses origines manifestement asiatiques. Le fait qu'il fasse bien vingt centimètres de plus que moi ne me frappa pas. Il n'y avait rien d'étonnant ; Tout le monde me dépassait, et je n'avais pas mes talons haut.

"Bonsoir, Je suis Akio Akizumi le... Nouveau bibliothécaire. Désolé que mon arrivée interrompe votre soirée, je n'étais moi-même pas au courant que je devrais arriver ce soir."

J'esquissais un sourire. Pourquoi n'étais-je pas étonnée ? Je reconnaissais bien là les manières de McDaven. Même si, en tant que sa subordonnée, je n'avais absolument rien à y redire. La perspective qu'Akizumi ait été averti au même moment que moi ne m'étonnais pas. Je m'inclinais légèrement, en guise de salutation.

"Vous êtes tout excusé. La directrice est quelqu'un de très ... pressé."

Et c'était peu dire. Je regrettais parfois de ne pas pouvoir l'approcher de plus près ... histoire de savoir ce qu'il pouvait se passer dans la tête d'une telle personnalité. Je ne voulais pas parler du fait qu'elle soit milliardaire, ni de son attitude désinvolte à l'égard des autres. Plutôt de son perpétuel acharnement à tout faire vite, quitte à le faire mal. Je tendis la tasse de thé vers Akio, façon de lui proposer. En effet, je n'estimais pas qu'il serait convenable de la boire si lui-même le désirait.

"Je suis Shizuka Ayame, la psychologue de la prison. Vous pouvez m'appeler Ayame. (Un sourire presque amusé aux lèvres, je précisais:) En principe, je suis ici pour les détenus, mais il arrive que les professionnels viennent me parler aussi ... juste amicalement."

'Juste amicalement' étant ajouté pour faire comprendre que je n'était pas uniquement qu'une psy. Parfois, même les membres du personnels craquaient. Après tout, même si nous étions sensés avoir tous les droits, cela ne m'avait pas empêché de manquer de me faire étrangler ... par exemple.
J'entrepris de repasser la grille, invitant le bibliothécaire à me suivre d'un signe de main, tout en précisant ma mention habituelle :

"La journée commence généralement à sept heures et demi. Le déjeuner est servi à 12h30, et le dîner à 19h30. A 22h30, les prisonniers sont sensés être dans leurs cellules, le personnel n'a pas de couvre-feu... Une cloche sonne à chaque horaire clé. Mais si cela ne vous convient pas, il vous suffira de négocier les horaires de la bibliothèque avec Miss McDaven."


La grille se referma derrière nous. Honnêtement, les gardiens armés, situé dans les loges en hauteur, me rendaient presque claustrophobe. J'avais l'impression d'avoir une cible peinte en rouge dans le dos, surtout étant donné la situation : être dehors et à peine habillée à une heure pareille.
Sitôt à l'intérieur, nous passâmes un portique anti-métal qui s'ouvrait vers un long couloir de pierres grises et usées. Je m'arrêtais devant une sorte de comptoir, où des gardiens vêtus de chemises blanches et de jeans montaient vaguement la garde. Vaguement, car ils étaient visiblement plus concernés par leur jeu de cartes. Évidemment, à une heure pareille, la vigilance se relâchait.
Ma mine s'assombrit en découvrant ceux qui étaient maintenant de garde. Il y avait là un certain Thomas qui refusait obstinément de me lâcher depuis un certain ... incident, dira-t-on.
Je posais les coudes sur le comptoir et me raclais la gorge, l'air plus sévère qu'à l'accoutumée. Et sitôt qu'il se tourna vers moi, je sentis ce qui allait venir. Son regard narquois le laissait deviner, au moins autant que son sourire trop poli pour être honnête.

"Salut, ma salope !"

Je fermais les yeux, m'efforçant de respirer calmement. Je devais à tout prix éviter à mes joues de s'empourprer de gêne. Mes doigts tapotaient impatiemment le surface de bois poli. En même temps, je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même : disons qu'à mes début ici, j'avais plutôt mal choisi mes partenaires de jeu ... et leur manière de me le faire payer semblait être de le faire savoir. Toutefois, Thomas sembla tout de même apercevoir Akio. Je cru sincèrement qu'il allait donc passer à autre chose. Raté. bien au contraire, il renchérit, aggravant son cas à mes yeux :

"Ton nouveau rencard, ma poule ? Tu te tape des lopettes, maintenant ?"

J'esquissais alors un sourire amer, manquant de rire. Trop drôle ... Visiblement, il n'avait comprit qu'il parlait face au futur bibliothécaire, et pas à un quelconque futur détenu.

"Pas d'homophobie avec moi, dis-je d'un ton dangereusement calme. Il s'agit de monsieur Akizumi, le nouveau bibliothécaire. Sois gentil, et présente-lui le registre d'entrée."

Étrangement, le gardien devint soudain tout pâle, et bredouilla vaguement des excuses. Tout en poussant un cahier à la couverture verdâtre vers Akio, afin qu'il signe le registre, il me foudroya du regard. Comme si c'était ma faute s'il se plantait en voulant m'énerver.
Un sourire narquois, quoique assez furtif, fût ma seule réponse, façon de clore la discussion. Me tournant de nouveau vers Akizumi, un air contrit sur le visage, je l'invitais à me suivre pour le reste de la visite.

"Désolé pour ceci, m'excusais-je d'un ton plus bas que mon habitude. Vous souhaitez sûrement voir la bibliothèque ?"

Même si je ne le montrais pas, j'étais assez gênée par la conduite de Thomas. Ce n'était pas la première fois qu'il me faisait ce coup-là. Je me promettais donc d'aller lui parler plus tard, partant du principe qu'il n'avait pas à mêler des inconnus à sa frustration. Akizumi n'avait aucune raison d'y être mêlé.

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