Une prison pas comme les autres ... Quel que soit votre crime, vous le paierez.
 
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 Anja J. Tchaïkovski

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Anja Tchaïkovski
T0151 - L'empoisonneuse maternelle
Anja Tchaïkovski

Date d'inscription : 03/02/2014

Mon personnage
Âge : 36
Nationalité : Russe
Fréquentations :

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MessageSujet: Anja J. Tchaïkovski   Anja J. Tchaïkovski Icon_minitimeMer 18 Juin - 21:32

Carte d'identité

Nom : Tchaïkovski (oui, comme le compositeur… même que mon père s’appelle Piotr aussi)
Prénom(s) : Anja Jaqueline (c’est pratique comme deuxième prénom, notamment pour certaines missions, ça donne Jack en version mec)
Surnom : Locuste
Sexe : Féminin
Age : 36 (années, hein, pas mois)
Origine : Russe d’origine américaine
 
Dossier Médical

Poids : 58 kg
Taille : 1,71 m

Aspect physique :
Ben… Blonde, cheveux courts. C’est bon, vous êtes contents ? Non, hein ? Je m’en doutais… Donc oui, j’ai des cheveux courts et blonds, et des yeux verts. Vert clair, vert feuillage, ou vert sombre, ça dépend des jours et de l’éclairage. Je porte souvent une queue de cheval, le plus haut possible sur l’arrière de la tête, mais vous vous imaginez bien qu’avec la longueur de mes cheveux, c’est pas très glorieux. Sinon, pour ce qui est des fringues, vu mon travail, ça change régulièrement. Je peux passer du sweat à capuche au costume trois pièces, en n’oubliant pas les jupes ou les robes. Mais quand je reste tranquille chez moi, avec mon fils, c’est pantalon en toile et T-shirt, éventuellement gilet quand il caille trop. En revanche, même quand il s’agit de me faire passer pour quelqu’un d’autre, il est hors de question que je me teigne les cheveux. Donc, ben… je suis restée blonde depuis ma naissance, sauf pendant une période de mon adolescence où j’avais voulu essayer le châtain. C’était pas resté longtemps, ça ne m’allait pas… Egalement, je ne présente pas exactement des signes évidents de féminité, à part peut-être des traits doux et réguliers. Du coup, facile pour moi de revêtir des vêtements d’homme. Certes, je ne suis crédible que de loin, dès que je parle je suis grillée, malgré le fait que ma voix ne soit pas exactement fluette. Et quand on me regarde de plus près, on ne manque pas de remarquer que je suis une femme. M’enfin voilà, ça doit bien être tout, si ce n’est que j’ai un problème d’oreille depuis qu’un connard a eu l’idée merveilleuse de tirer une balle à dix centimètres de ma tête, et métier oblige, je suis plutôt solide. Pas baraquée ni super musclée, souple, mais pas super endurante. Par contre, il me suffit d’une bonne motivation pour que je détale comme un lapin et que je coure pendant facilement une heure. Mine de rien, j’ai la trouille de me faire choper par les flics. Dernière chose, à force de bosser au contact de poisons, je me suis mithridatisée. Oui, ça vient du nom d’un type grec qui consommait du poison pour s’immuniser. Donc oui, je suis immunisée à pas mal de choses, mais pour les poisons violents genre les batraciens, serpents, scorpions et araignées des Effacés… là, je crois que je tiendrais pas le coup…

Aspect psychologique/mental :
Enfance heureuse. Oui, je sais, c’est étrange pour quelqu’un qui a suivi la voie que j’ai suivie, mais bon. J’ai grandi avec mes parents dans une petite ville de l’ouest de la Russie. J’ai connu la neige et le froid, m’y suis habituée. Mon père n’était pas violent, ni mal intentionné, ma mère n’était pas alcoolique, ni une horrible marâtre, non. C’étaient de gentils parents, préoccupés par ma réussite scolaire et ma santé. Ils m’avaient payé une scolarité dans un établissement huppé, j’avais eu droit à une éducation pointue et de bonne qualité. Mon père, soucieux que j’aie une bonne culture générale, m’apprit tout ce qu’il savait sur les différentes substances susceptibles de me faire du mal, de la plus naturelle à la plus chimique. Lesquelles étaient accessibles directement et dans le commerce. Du coup, je m’y connais assez en poisons et autres narcotiques ou hallucinogènes, même si je préfère largement les poisons. Je suis du genre affectueuse, à aimer caresser mon chat et jouer avec mon fils en rentrant d’un boulot. Bien entendu, celui-ci ignore tout de la nature de mon travail. Enfin… Jusqu’à aujourd’hui. Maintenant il sait. Au début, j’ai eu peur qu’il me rejette, mais non. C’est bien mon fils, un brave garçon, il tient pas de son père, et c’est parfait. J’ai pas assassiné ce connard pour qu’il rejaillisse dans mon gamin ! J’estime être équilibrée mentalement, pas comme un bon nombre des tarés que je vais côtoyer dans la prison qu’on m’a annoncée. Certes, je tue moi aussi. Mais dites-vous que je ne suis que le couteau. Je suis mercenaire, voyez-vous. Je suis l’arme, et le commanditaire est le bras. C’est lui qui prend la décision de tuer, moi je ne fais qu’exécuter l’ordre. Attention, ça ne veut pas dire que je suis la moindre commande. Demandez-moi de génocider toute une minorité ethnique ou religieuse et ce sera mort. Idem si vous me confiez la mission de poser une bombe dans une école pour filles dans un pays où elles n’ont pas droit à l’éducation. C’est pas parce que j’offre mes services de mercenaire que je suis une connasse. J’ai aussi des principes. Mes parents me manquent, souvent, mais je n’ose plus les contacter. Quand je suis arrivée en cellule, deux jours avant mon procès, je craignais de les appeler. J’avais peur qu’ils me rejettent, et j’ai préféré leur faire croire que j’étais morte. Mon fils aussi me manque, mais lui sait que je suis en vie. Il m’a vue tuer son père, il y a deux ans. *soupir* M’enfin bon… Du moment qu’il suit la scolarité qu’il voulait, qu’il peut se servir dans l’argent que j’ai gardé de côté pour lui. Cet argent couvert de sang… Je veux juste qu’il ne suive ni ma trace, ni celle de son salopard de père. J’ai un frère aussi, qui m’a apporté l’affection qui me manquait quand mon père partait en voyage et que ma mère travaillait. Il est plus âgé que moi de cinq ans, et il a fait ses études aux Etats-Unis, en habitant chez nos grands-parents maternels. J’aime énormément mon frère, et c’est d’ailleurs à lui que j’ai confié mon fils quand j’ai été arrêtée. Je lui fais confiance aveuglément, c’est lui qui m’a appris l’humour aussi, puisque mon père, s’il était très attentionné, était un homme pragmatique. Et ma mère, elle, n’avait pas de talent pour les plaisanteries. Elles tombaient toujours à plat, malheureusement… Du coup, je suis capable de faire des blagues, mais avec le temps, j’ai développé un humour noir, cynique et sarcastique.

Dossier Judiciaire

Casier :
· Meurtre
· Complicité de meurtre
· Complot
· Menace
· Faux et usage de faux


Matricule : T0151

Histoire

Je suis née le 15 octobre 1977, à Moscou. J’avais des parents aimants, qui m’ont choyée sans me gâter. J’ai marché à un an et parlé quelques mois plus tard. Mon père devenait un peu trop attentionné, aux yeux de ma mère. Il voyageait beaucoup, et si, à cet âge-là, je ne m’en rendais pas trop compte, je me souvenais bien de l’amoncellement de cadeaux qu’il m’avait ramené de chaque périple. Un moulin à vent de Hollande, un T-shirt gigantesque d’Allemagne, imprimé « Berlin » devant, et un bonhomme dans le dos. Si je ne pouvais le porter à cette époque, ma mère me le mettait souvent, en guise de déguisement. Puis j’étais entrée à l’école, comme une enfant normale, m’étais fait des amis. Bref, rien de très intéressant jusqu’à mon entrée au collège. Là avaient commencé les choses sérieuses. J’avais de très bons résultats, et des facilités en anglais. En revanche, c’était pas exactement ce de quoi je rêvais. Mon père partait toujours autant en voyage. Piotr Tchaïkovski vendait des logiciels de gestion pour les grandes entreprises. Pendant qu’il se baladait dans le monde entier, je restais à la maison, avec ma mère et mon frère. Mon gentil grand frère, Nicholaï. Il me dorlotait quand maman avait de gros coups de fatigue. Il m’aidait à faire mes devoirs, se promenait avec moi le week-end, me défendait. C’était mon meilleur ami, mon confident et mon grand frère. Le meilleur du monde, à mes yeux.

Un jour, au collège, notre prof de sport nous a montré des rudiments d’arts martiaux, ce qui m’a tout de suite fascinée. En rentrant à la maison, j’ai supplié ma mère de m’inscrire dans un club, et elle avait accepté. J’ai suivi des cours pendant plusieurs années, m’améliorant de jour en jour, pouvant même défendre mon frère, dorénavant. J’étais fière de ce que j’arrivais à faire, et je n’avais pas manqué de remercier mon prof. Puis le lycée, ça c’était autre chose. Le niveau supérieur, au niveau scolaire, et au niveau extrascolaire. Je m’investissais plus dans mes cours de combat, je me forgeais un caractère obstiné mais blagueur. L’année de mes 19ans, j’ai rencontré Victor. Il m’avait remarquée, au club. Il était venu me voir un jour, alors que je tapais dans un sac pour passer le temps, en attendant que Nicholaï vienne me chercher.

-Tu as l’air en forme, et à ce qu’il paraît, tu es plutôt douée.

-Mmmh ?

-Est-ce que ça te brancherait un travail pour moi ?

J’aurais jamais dû accepter. Ce type était un connard fini. Mais j’ai dit oui. Je l’ai suivi, suis rentrée en retard à la maison, fait paniquer mes parents et mon frère parce que je ne répondais pas au téléphone. Mais j’avais vécu la plus grande aventure de toute ma jeune vie ce jour-là. Les jours qui ont suivi, je passais de plus en plus de temps avec Victor, son père était chef d’un groupe de mercenaires, qui opéraient dans le monde entier. Il voulait me le faire intégrer, prétextant que mon apparence physique ambiguë me permettrait de me faire passer à loisir pour un homme. A cet âge, on n’a pas idée des emmerdes dans lesquelles on se fourre. Bref, j’ai rejoint le groupe, au détriment des études que j’envisageais auparavant. Mon père n’était pas au courant, puisque Victor avait versé quelques pots-de-vin pour qu’aux yeux de l’école je cesse d’être un de leurs élèves, tout en continuant à prendre en compte le fait que je suivais les cours. En fait, on recevait des bulletins de notes à la maison, des indications comme quoi j’allais en cours, mais tout était faux. Je n’avais plus mis les pieds dans le hall d’entrée depuis deux mois. J’ai rempli deux missions pour le groupe mercenaire du père de Victor en sept mois.

C’est durant la deuxième qu’a été conçu mon fils. Si je ne regrette pas la naissance de cet enfant, je crois que j’aurais préféré devenir mère un peu plus tard, et surtout, j’aurais aimé que ce ne soit pas Victor le père. Après ça, il m’a demandé de laisser tomber quelques temps les boulots. Je venais d’achever un transfert de mules pour le Mexique et étais rentrée épuisée par le décalage horaire. Ma mère et mon frère m’attendait chez moi, les bras croisés. Ils avaient fini par entendre parler de mes escapades et avaient peur pour moi. Ils craignaient que je me sois fait des amis chez les gens qu’il valait mieux éviter. Quand je leur ai annoncé ce qui s’était passé, en omettant toutefois mon tout nouveau travail, ma mère a ouvert de grands yeux et mon frère a lâché un soupir. Mais ils ont été gentils et ne m’ont pas laissée. Mikhail est né, et Victor m’a accordé deux semaines pour récupérer, mais il a insisté pour venir chez moi. Et mon calvaire a commencé.

Cet abruti n’obtenait rien de son père, qui refusait de mourir pour lui laisser la direction du groupe. Alors il buvait et s’engueulait avec lui, qui ne faisait rien pour protéger la copine de son fils, ni pour son petit-fils. A ses yeux, nous n’étions que des concurrents potentiels, même si je ne demandais qu’à rester à son service, être chef ne m’intéressant pas. Alors il abandonnait son fils à son alcoolisme. Et nous abandonnait nous, mon tout jeune fils et moi, à ses violences. Heureusement, Victor ne blessait pas mon fils, il se défoulait uniquement sur moi, et ça me convenait, tant qu’il tenait sa promesse de ne pas cogner l’enfant.

Puis, quand j’ai pu reprendre du service, Victor a profité d’une légère faiblesse de son père pour le faire assassiner par des gars qui lui étaient fidèles. Et il a pu prendre le contrôle du groupe. Quelques années ont passé et je n’ai cessé de servir loyalement, en dépit de l’absence de considération de Victor. Ce salopard refusait de m’accorder une promotion que je méritais amplement, alors qu’il en offrait à des incompétents. Je commençais à croire qu’il ne tenait pas à moi, ou du moins, plus. Alors je le lui ai dit, je lui ai aussi confié que rentrais chez moi, que notre fils méritait une meilleure vie que celle-ci, qu’il avait besoin d’un environnement stable pour devenir un garçon fort et honnête. La colère que j’ai vue dans ses yeux ce jour-là… Je m’en souviendrai toute ma vie. Il m’a collé une gifle, que, trop surprise, je n’ai pas contrée, puis m’a pris mon fils, âgé alors de treize ans. J’ai failli le tuer ce jour-là, mais je n’ai pas osé, de peur de faire du mal à Mikhail. J’ai gravé le sourire de cet enfoiré dans ma mémoire pendant qu’il me donnait un ordre de mission. Sous les yeux du petit.

-Tu pars pour les Etats-Unis, tu dois y fabriquer une bombe avec les composants que j’ai acheminés pendant tout le temps ou tu dorlotais notre fils. Il va devenir un homme fort, tu as raison, mais pour ce qui est de l’honnêteté, tout dépendra de la définition de l’honnêteté.

-Promets-moi que si je fais ce que tu me dis, tu me rendras Mikhail.

-On verra. Si tu fais bien ton travail, peut-être.

Je serre les dents et finis par accepter la mission. J’achète un billet d’avion à destination de New York, fais la correspondance avec San Francisco. Une fois arrivée, je rassemble les composants dont m’avait parlé Victor, et commence à monter sa bombe. Il faut la faire exploser en centre-ville, et un élan de culpabilité me saisit à la gorge. J’ai beaucoup plus l’habitude de me servir de poisons, de doser pour que la mort survienne juste quand je le désire, une fois que je suis loin de ma cible, pour qu’elle soit foudroyante, pour que la substance employée ne soit détectable que quelques minutes ou qu’elle se dissolve une fois qu’elle a fait effet. Aujourd’hui, pour sauver mon fils, je dois tuer des centaines de gens. C’est dur, mes mains tremblent, et aujourd’hui encore, je rêve du moment où j’ai appuyé sur le détonateur.

Une fois la bombe montée, je l’ai posée dans une poubelle, en plein milieu d’une grande place. Puis je suis partie, me suis planquée dans un immeuble à plusieurs dizaines de kilomètres, tout en restant dans le champ d’action de l’émetteur du détonateur. Puis, le cœur au bord des lèvres pour l’acte infâme que j’allais commettre, j’ai pressé le bouton. Sans attendre que les flics me découvrent, j’ai embarqué dans un avion à destination de Rio de Janeiro puis ai changé de ligne pour remonter à Londres, puis à Moscou. Arrivée chez moi, j’ai trouvé Victor en train d’expliquer à Mikhail que sa maman avait perdu la vie lors de l’explosion d’une bombe. La main sur la poignée de la porte du salon, je me suis arrêtée et ai fait demi-tour pour retourner chez mes parents. Ils avaient eu vent de l’explosion d’une bombe à San Francisco et n’arrêtaient pas d’en parler.

-Tu as laissé Mikhail seul ?

Mon gentil frère si attentionné, et si attentif, surtout aux détails que je ne voulais pas qu’il remarque.

-Oui, je… j’en n’ai pas pour longtemps.

Je suis montée dans ma chambre et ai rassemblé tout le matériel nécessaire pour faire payer à ce salopard. Il avait voulu me tuer. D’accord, il devait savoir que je n’étais pas assez conne pour me faire exploser avec la bombe, mais le fait qu’il ait dit à mon fils que j’étais morte témoignait de son envie de me voir, en effet, six pieds sous terre. A tous les coups, il n’allait pas tarder à dépêcher un de ses gorilles. Voire à lancer les flics sur mes traces pour réduire encore plus ma liberté de mouvement. J’ai fermé la porte de mon ancienne chambre et passé la nuit à préparer mon chef d’œuvre, un petit bijou (littéralement) de poison. En fait, il s’agissait d’une bague ornée d’une pierre précieuse. J’ai appliqué la dose de poison sur la pierre et me suis préparé une aiguille à coudre enduite de la même mixture.

Au matin, je suis fière de moi, épuisée, mais fière. Je sors de ma chambre, des cernes sous les yeux, mon aiguille à coudre cachée entre mes doigts, et ma nouvelle bague au majeur. J’arrive à me glisser hors de la maison discrètement et à rejoindre mon appartement, où Victor et Mikhail jouent à un jeu de société. Etrange. J’aurais cru que ce fils de chien (Victor hein, pas mon fils, même si c’est vrai que Victor aussi est un chien, dans son genre) serait incapable de penser à autre chose qu’au pouvoir, l’alcool ou le meurtre. Mais c’est mon fils, et il est hors de question que je le laisse aux mains d’un salaud. J’entre nonchalamment dans le salon, et regarde avec une satisfaction secrète le visage décomposé de Victor. Tu t’attendais pas à me voir, hein ?

-Maman !

Je serre mon garçon dans mes bras, tout en me maudissant pour ce que je m’apprête à faire. Victor s’approche de quelques pas, pressentant mon acte.

-Anja, on peut peut-être se trouve un arrangement ? Tu sais que Mikhail ne vivra pas longtemps si tu me tues. Mes hommes sont loyaux, contrairement à toi.

-Je suis loyale. A ma famille, connard.

Et je lui plante l’aiguille dans la poitrine, juste au-dessus du bord de sa chemise, tout près de son cou. La petite lame s’enfonce et reste coincée dans sa chair. Il me repousse d’une gifle violente avant d’éclater de rire.

-C’est tout ce que tu peux faire ? Même Mikhail pourrait faire mieux !

-Que tu crois.

En mon for intérieur, je paniquais. J’avais prévu que mon poison ferait effet instantanément ! A tous les coups, la fatigue m’avait fait rater une étape, et à cause de ça, j’allais mourir, Mikhail allait devenir un mercenaire sans foi ni loi, et Victor s’en tirerait sans rien.

Sauf que non. Soudain, ses yeux se révulsent et il tombe par terre. Mort. D’accord, j’avais mal estimé le temps d’effet. Mais c’était fait. J’avais réussi. Je jette un regard vers Mikhail, qui n’a pas l’air traumatisé du tout. Je me sens horriblement coupable de lui faire voir de telles choses. Il fait quelques pas vers moi et me prend dans ses bras. Je le rassure, il me rassure, et finalement, je lui dis ce que j’ai fait toutes ces années, je vide mon sac. Contrairement à ce à quoi je m’attendais, il ne me déteste pas. Il sait à quelles violences j’ai été exposée toutes ces années, pour lui, il sait que c’est uniquement pour lui que je suis restée avec Victor.

Abandonnant le corps de son père, nous quittons mon appartement et gagnons la maison de mes parents. Là, je laisse mon fils dans le salon, avec mes parents et Nicholaï pendant que je pars me préparer un sac de voyage. J’embarque le nécessaire pour pouvoir survivre quelques temps, ainsi que mon matériel de préparation de poisons en tous genres. En descendant les escaliers, je réfléchis une dernière fois à ma décision.

-Mikhail, tu va rester avec ton oncle et tes grands-parents. Moi, je… j’ai quelques affaires à régler.

Mon fils hoche la tête et me regarde solennellement. Il ne dira rien à mes parents et à mon frère. Je me mets en route. Durant un an et sept mois, j’ai traqué et exécuté tous les membres du groupe de mercenaires auquel j’appartenais. Malheureusement, j’ai échoué. Il restait trois types à descendre, mais l’un d’eux m’a grillée avant. Il m’a tendu une embuscade et m’a livrée aux flics. Voilà comment je me suis retrouvée ici. A passer cet entretien bidon avec vous, alors que mon fils ignore ce qu’il est advenu de moi. Je pense qu’il va penser, à raison, que j’ai été arrêtée, là où mes parents préfèreront croire à ma mort.
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Ombrage Sadwood
O3548 - Surveillante
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Date d'inscription : 20/09/2013

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MessageSujet: Re: Anja J. Tchaïkovski   Anja J. Tchaïkovski Icon_minitimeJeu 19 Juin - 16:57

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Anja J. Tchaïkovski

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