Mikhail Alexander CRAWFORD

Dossier du détenu Matricule: Ex:M0521]

Nom:CRAWFORD
Prénom(s):Mikhail Alexander
Sexe:Masculin
Âge:24 ans
Origine: Né de parents Américains
Nationnalité: Russe
Casier judiciaire:
-Tentatives de meurtres
-Délits de fuites
-Meurtres de deux familles dont la sienne
-Cannibalisme
-Conduite en état d'ivresse
-Tentative de suicide
-Séjour dans un Asile
Poids: 62 kg
Taille: 175 cm

Psychologie du détenu:

Envoyé dans un Asile pour trouble du comportement, l'équipe médicale n'a pourtant pas détecté un problème psychotique profond ayant besoin d'un enfermement forcé. Cependant, la nature de ses crimes, nous amène à demander un transfère après son procès dans le pénitencier choisi par le jury.
D'une nature calme, M.Crawford parle peu. Nous l'avons mis en observation et nous remarquons qu'il parle seul. Malheureusement, nous n'avons pu identifier la nature de ses paroles. Un problème sans gravité. Durant ses interrogatoires, les questions qui lui sont posées restent sans réponse. Il fixe simplement son interlocuteur sans aucune expression sur son visage.
Seul, il reste dans son coin, une expression inquiète sur le visage. Il ne cherche pas à se libérer ni à sortir de la pièce où il est enfermé.
En contact avec des hommes -autres que le psychologue- il semble social, mais ne se dirige pas forcement vers les autres. Il se contente d'attendre que les autres l'approchent et entament une conversation. D'après les témoignages, il peut avoir certain comportement assez troublant, mais en aucun cas inquiétant. Apte à vivre en société.
Un suivis psychologique est conseillé, au cas où les quelques symptômes s'aggraveraient.

Physique du détenu:

Jeune homme de taille moyenne, assez mince. Ces cheveux sont, à l'origine, blonds, mais le détenu se teint les cheveux en blancs. Raison : inconnu. Mince de nature, sa masse musculaire n'est que très peu développer, mais assez pour maintenir un homme de petite taille au sol. Hors de ses périodes coléreuses, il est calme et ne sourit jamais. Il a le regard vague, pas vide. Ses yeux sont d'un marron assez foncé, presque noir. La luminosité joue énormément sur la perception colorée que vous allez avoir, marrons ou noir ? À vous de voir.
Lors d'un examen médical, nous avons pu apercevoir une cicatrice dans son dos.
A l'état civil -d'après quelques photos de lui- il n'arbore aucun style en particulier, ou du moins pas en public. Banal, cheveux en bataille, une peau assez pâle. Visage assez inexpressif ou inquiet, en général du moins. Aucune folie apparente, du moins, à l'état calme.

Biographie du détenu:

M. Crawford eu une vie assez banale, d'après certains voisins et son casier. Aucune maladie grave, aucune dégénérescence. Un enfant normal, dans une famille dirait-on normale. Une mère au foyer et un père souvent en voyage. Enfant nait en Russie durant un voyage de son parent maternel. Enfance basique, il n'était pas au courant des activités de son père jusqu'à ses 16 ans. Parents américains installés au fin fond de la Russie. Protéger par une association illicite, son père était un terroriste assez connu dans certains des États du grand Pays Américain.
La vie de notre patient -d'après les dires- bascula à l'aube de ses 19 ans. Sa mère était portée disparu. Et quelques mois plus tard, l'on retrouva le cadavre de son père complètement briser et ouvert près du corps en décomposition de sa mère. Le criminel était porté disparu.
Pendant deux ans, il disparut de la circulation des médias, avant de revenir en force avec plusieurs tentatives de meurtre sur civil et sur corps de l'armée dans différents pays entourant son État de Naissance. Beaucoup de ses victimes étaient choqués, et avaient différentes lésions sur le corps, certains os brisés et la langue coupée. Les médias parlèrent de torture.
Le criminel fut attrapé 1 an plus tard, l'année de ses 23 ans. Il était en plein massacre. Même mode opératoire, coupage de langue et boucherie. Lorsqu'il fut capturé, il était inconscient au milieu du carnage la bouche pleine de sang. Les analyses ADN des corps et de lui même prouve qu'il aurait ingurgité des morceaux de chair humaine et du sang humain.
Son procès dura aux alentours d'un an et il fut emprisonné dans notre asile le temps du procès. Comme vu précédemment, nous avons observé ses différents comportements.
Moi directeur de l'asile de Moscou en Russie, je signe les documents pour son transfère pour la célèbre Prison Américaine "DearDeath Jail".

Bien le bonjours, merci de m'avoir lu, merci de ne pas poster tant que je n'aurais pas posté en double post.

Ils ne m'auront pas... Ils ne savent pas, ils sont plus ignorants que des enfants qui viennent de naître. Mais c'est très bien ainsi, ils ne doivent rien savoir. Si cette connaissance leur est apportée, je n'existerai plus. Il deviendra moi, et je deviendrais lui. Je ne veux pas, je ne veux pas devenir ce que je suis. Je veux rester la..comme ça. Ne venez pas me chercher, esprits errants, partez. Je veux être seul..au calme. Paisible dans ma tête.

J'aimerais connaître cette solitude qui accable certain.
J'étais petit et innocent à cette époque. Et un jour, quelqu'un est arrivé. Personne ne l'entendait, personne ne le voyais dans les paroles des gens, dans les expressions. Bientôt, ils furent plusieurs. Mais un seul fixe. Avec moi, toujours avec moi. Je n'avais plus d'amis, seulement lui. Je lui disais tout. Il me conseillait, me parlait... Aujourd'hui, j'ai peur. Je ne veux plus entendre sa voix sifflante, son souffle rauque, ses yeux de fauve. Je veux qu'il disparaisse. Mais si le monde l'apprend, je vais mourir, je vais disparaitre comme les autres fous. Il me la dit... Je ne veux pas ! Je trouverais un moyen..

------------------------------------------------------

Ma mère m'appelait pour manger. Dans ses moments, il restait avec moi, mais était aussi silencieux qu'un lac givré au milieu de l'hiver glacial. On parlait en anglais à la maison, et j'apprenais le russe à l'école. Papa était absent. Et ne rentrait que très rarement à la maison. On vivait bien pourtant... Avec maman. Je ne suis pas coupable ! Ce n'est pas moi qui l'ai tué ! C'est lui ! L'homme qui à permis à ma maman de me donner la vie ! C'est lui le coupable... Et il est mort... Mort... Et c'est moi qui l'ai tué ! Il pourra plus bouger son corps, il ne lèvera plus la main contre elle... Et il n'y arrivera pas...

-------------------------------------------------------

Un jour Papa est rentré. Je ne l'avais pas vu depuis mes 13 ans. J'en avais 16 ans. 3 ans de silence. Maman et moi avions cru qu'il était mort. Il m'ordonna d'aller dans ma chambre. J'obéis au regard de ma mère, et restai dans ma chambre toute la soirée. Pour moi, tout était banal. Quand j'entendis le cri de ma mère et la porte d'entrée claquer, je descendis en courant les escaliers. Ma mère était étalée au sol, inconsciente et mon père était partis. Quelques jours plus tards, ma mère sortit de l'hôpital. J'appris l'implication de mon père dans plusieurs attentats terroriste par ma mère qui avait gardé le secret, longtemps. Comment ne pouvait-elle aimait cet homme ? Maman...je te vengerais. Et c'est cette voix qui me guida, je l'ai écouté..Pourquoi? Elle a fait grandir ma haine, mon envie de tuer...Je suis un assassin..Je suis un meurtrier..Je ne voulais pas le tuer.. Mais il est mort...Mort! Il le méritait ! Il ne fera plus rien...Il est ou il mérite d'aller...

-----------------------------------------------------------

Je rentrais du travail, et alors que d'habitude, elle m'accueillait avec un chaleureux sourire, elle n'était pas là. Seul le froid répondit à mon salut de politesse. Où était-elle passée ? Où était ma mère... C'était lui ! J'en étais sûr ! Il va me la rendre...Je vais le traquer..Il va crever comme la misérable pourriture qu'il est..Je vais le faire souffrir..pour ma mère! Et pourra de nouveau vivre ensemble.. Pour toujours. La haine... Je m'en souviens encore, je la ressens toujours. La voix... Elle était la tout le temps, elle m'a aidé à supporter la solitude, mais aujourd'hui, je veux ne plus la voir, je ne veux plus l'entendre. Je suis devenu fou...Non! Je ne suis pas fou ! C'est elle..Seulement elle..Je ne veux pas devenir comme elle...

-----------------------------------------------------------------

Je l'ai retrouvé...Au fond d'un bar, à boire. Il ne m'a pas reconnu, j'avais les cheveux blancs, j'étais plus grand. Plus grand que lui du moins. Je l'ai attrapé, trainé dehors dans le froid, dans la neige. Mais il était bourré. Il se débattait, mais ses coups ne m'atteignaient pas... Moralement du moins. Il finit par enfin me reconnaitre. Mikhail Alexander CRAWFORD, son fils. Il ne pensait jamais me revoir. Il avait complètement oublié sa famille.. Pourquoi en avait-il fondé une ? Pour simplement baiser ma mère ? Il allait payer... Me rendre me la rendre, me rendre son chaleureux sourire...Maman.. Je le frappais, il me dirait ou il la retenait...Je la libèrerais et notre vie reprendrait un cours normal. À chacun de mes coups, la voix me poussait à le tuer, mais je luttais...Il fallait qu'il me dise... Mais plus je frappais plus voir son sang coulait me rendait heureux. Il payait pour ses crimes, ce salopard ! Il me cracha un lieu à la figure, mais la suite de ses mots me pétrifia quelques instants. Et lui me regardait, victorieux. Son rire...je m'en souviens..le même que cette voix..Il me hante. Ma haine.. Je ne me contrôlais plus ! Et ma seule réaction fut de frapper plus vite, plus fort son corps. Je finis par être taché de sang, de son sang. Parricide. Cela ne pouvait pas être vrai...Impossible!... Maman...MAMAN! Son corps était là... Inerte. Il lui avait pris la vie, j'avais pris la sienne. Mais qui allait prend ma vie ?

-----------------------------------------------------------------

J'ai trainé son cadavre jusqu'à elle. Je lui ai montré ma vengeance. Puis j'ai tout laissé. Lui, elle, mon passé, mon avenir. J'ai seulement gardé cette voix, ce visage et ce rire qui l'accompagne. Et aussi, le sang. Ce gout.. Ensuite, je suis resté discret. Je me suis retenu de tuer. Je n'avais pas de raisons. J'ai voyagé, fuit les endroits trop fréquentés. Deux ans de silence... Deux ans où je réussis à me contrôler et à fuir ce personnage qui me suivait. Mon Ombre, le tueur... Mais c'est moi le tueur ! Ma tête va exploser... Que ces gamins se taisent bon sang !
Mon coup par tout seul. Fracture du nez, étranglement. Tais-toi ! Je ne veux plus t'entendre ni ta voix, ni tes gémissements. Et pourquoi tu me regardes en rigolant ! Pourquoi ton sourire est malsain ! Résultat : yeux crevés. Ce sont les hurlements de sa mère qui me font lâcher. Ils se sont tous moqués de moi dans leur gémissement! Le regard ne ment jamais... Il y avait cette personne avec eux ! Ils sont tous partout... Ils me suivent, mon ombre n'est plus seule. Et je ne le suis plus non plus.

------------------------------------------------------------------

Ils m'ont retrouvé. Dans l'une de mes crises de folies meurtrières. J'étais resté sur le lieu de mon crime, contrôlé par mes pulsions de tueur. Ils hurlaient trop fort..J'en avais marre de les entendre. J'ai mangé leurs langues, coupé leurs membres, dévoré leur chair. Mais je suis tombé.. Inerte au milieu du carnage. Je n'ai pas pu fuir, ils m'ont capturé...au milieu de cette boucherie sans nom. Mais je suis innocent ! Ce n'est pas moi..C'est lui qui les a mangés ! Lui qui avait dévoré leurs âmes.

------------------------------------------------------------------

Un an dans un asile, attendre que les hommes finissent leur procès. Je suis coupable pour vous, alors pourquoi continuer vous de débattre ? Je vais payer les crimes de mon père peut-être ? Il n'est plus mon père, c'est un sale chien. Et je l'ai tué...Tué....J'en ris encore.
Un an dans un asile, à subir leur examen. Je n'ai rien montré. Je ne suis pas fou, si je dévoile leur existence... Je vais disparaitre... Je ne veux pas disparaitre ! Je ne veux pas devenir eux... Ils ne peuvent être moi ! Et pourtant, j'ai commis leurs crimes. Qu'est-ce que vous attendez ? Enfermer moi ! Je ne parlerais pas, je ne parlerais plus. Pas à vous ! Je ne suis pas fou. Faites ce que vous voulez, je me couperais la langue. Mais si vous êtes trop bruyant, si votre rire me dérange, vous aussi, je vous tuerais.

------------------------------------------------------------------

Ou m'emmènent-ils? Je ne vois rien, je n'entends rien et j'ai quelque choss qui bloquent mes bras, mes jambes et ma bouche. Où je suis ? Je ressens des secousses. Mon procès est terminé ? Alors ? Suis-je coupable ou innocent ? Coupable surement ! Mais ou m'emmènent-il? Où vais-je devoir continué ma lutte contre leur rire ? Je ne veux pas devenir eux... Ils ne sont pas moi ! Disparaissaient...