Une prison pas comme les autres ... Quel que soit votre crime, vous le paierez.
 
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 Le Retour

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Clyde Anderson
F1323 - L'homme à la Rose Noire
Clyde Anderson

Date d'inscription : 05/01/2014

Mon personnage
Âge : 27
Nationalité : Anglaise
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MessageSujet: Le Retour   Le Retour Icon_minitimeJeu 13 Nov - 11:48

Et me voilà, de nouveau, seul assis à cette table carrée. Les prisonniers pullulent autour de moi comme des insectes. C'est marrant de se dire qu'ils sont, peut-être, plus dangereux que moi... ça me met l'eau à la bouche. Et je ne parle certainement pas de cette nourriture infâme qu'ils osent appelés du chili con carne. Toujours la même bouillie. Non. Mais cette saveur délicate qu'est...la puissance.
Je me délecte de me dire que je suis entouré par des fauves, et que je ne suis qu'un loup déguiser en agneaux pour les attirés. Ce sentiment de supériorité. Pourquoi ? Tendance suicidaire ?....Hum...non simplement le goût du défis, du danger. Et je souris, un sourire de satisfaction et d'envie.
Que j'aimerais me battre avec le gros là bas, par exemple. Juste pour voir les ondes de chocs de mes coups dans ses bourrelets. Ou frappé le petit jeune là bas, juste pour voir jusqu'où il pourrait voler.
Je souris, presque a en rire.
Est-ce que je deviens fou ? Non...je n'ai pas le droit, gardons la tête froide. La solitude me pèse. Je devrais aller me coucher.
Au moment où je me lève et me dirige vers la portes, une odeur vient me titiller les narines. Elles frémissent.
Ça sent...ça sent...ça sent...le flic. Et pas qu'un peu.
A ce moment un homme s'arrête face à moi, il est bien coiffé vers l'arrière, des lunettes noires, un costume noir également.
« Monsieur Anderson. N'est-ce pas ? »
Que dois-je répondre. Depuis que nous avons les nouvelles tenues avec nos nom dessus... je ne peux pas l'envoyé vers un boulet.
« C'est moi. Oui. Qu'est-ce que vous voulez ? »
- Rien de plus que négocier. »
- Négocier ? »
- Exactement Mr Anderson. Et si nous allions dans un endroit plus tranquille ? »
- Suivez-moi, on va aller dans la cour, c'est le seul endroit. »
Très bien. »


Il me suit, sagement, je pourrait l'entraîner vers un placard l'égorgé aussi sec, mais il semble totalement confiant. Avec ses lunettes je ne vois pas ses yeux, impossible de savoir s'il a peur, s'il me juge ou s'il me regarde tout simplement.
Les prisonniers passent sur le côté dévisageant mon visiteur. Après avoir passé le couloir, on sort enfin à l'extérieur. Je n'avais pas remarqué mais c'est le crépuscule. Étrange beauté dans un tel endroit.
« Très bien Mr Anderson »
L'enfoiré, il peut pas me laisser tranquille deux minutes.
- Oui ? Alors vous voulez ''négocier'' quoi ? »
- Voyez, je suis nouveau ici. »
- Nouveau ? Vu votre tenue, je dirais que vous devez être soit un nouveau psychologue, soit un gardien qui a vite monter en grade. »
- Perspicace. Je me présente Docteur Sigmun Roosewell. Mais je ne suis pas psychologue. Garder en tête que je ne suis pas un gardien non plus. Je suis un surveillant. »
- Et la différence ? »
- Le surveillant, surveille, analyse, et lorsque nécessaire agit. »
- En clair, vous êtes un gardien intelligent. »
- Mr Anderson, je savais que je devais m'adresser à vous. J'ai lu votre dossier, tant psychologique, mais aussi votre casier judiciaire. »
- Mon dossier psychologique ? Vous êtes aller voir Ayame ? Et elle vous a fourni mon dossier ? »
- Ne cherchez pas à comprendre l'incompréhensible. Dîtes-vous simplement, que je vous connais. Je vous connais Mr Anderson. Un voleur, impulsif, arrogant et surtout trop confiant. La marque typique d'un homme qui n'a pas froid aux yeux, mais qui aussi peut agir de manière inconsciente. Et c'est cette qualité que je veux exploitée. »
- Comment ça ? »
Je ne m'étais pas rendu compte mais on était à l'autre bout de la cour, isolé et assis sur la table. Cet homme m'intrigue, il est énigmatique dans ces propos. Mais qui est-il ?
« Je voudrais que vous m'aidiez dans ma tâche. »
- Votre tâche ? »
- Oui, ma tâche. Mr Anderson cette prison va mal, les gardiens sont incompétents, et les prisonniers sont trop libre de leur mouvement. Je suis là pour redresser la balance. »
- Qui vous envoi ? »
- Les questions sont après le cours Mr Anderson, écoutez donc. Votre tâche, si vous l'acceptez bien sur, sera de répertorié tout les détenus potentiellement très dangereux. Avec un échelon de danger que je vous laisse libre choix d'effectué. »
- Vous voulez que je sois votre larbin et en plus une balance ? Pourquoi ferais-je ça ? »
- J'aime votre question Mr Anderson, pourquoi feriez-vous ça ? Quelque chose qui pourrait vous attirez des problèmes ? Vous mettre en danger ? Vous voudriez de l'argent ? Ou vous vous contenterez de votre misérable commerce de cigarette et de couteau fait à partir du plastique de la cuvette des toilettes ? »
Mon regard s'était figé, comme pris sur le fait. Comment sait-il pour les cigarettes et les couteaux ?
« Je sais tout de vous Mr Anderson. Tout. »
- Et vous c'est quoi votre tâche ? »
- Ma tâche ? Saccagé, ruiné, démolir, éliminé, détruire, exterminer. Voilà ma tâche. »
- Vous voulez vous débarrasser des individus les plus dangereux ? »
- Non, pas m'en débarrasser, les mater, les disciplinés comme il  se doit, comme ils doivent l'être. Mr Anderson, je suis plus haut que les gardiens de cette prison, en vérité, je vais vous dire un secret. »
Il se penche vers moi, enlève ses lunettes pour laisser voir ses yeux bleus turquoise, il me fais signe de la main de m'approcher. Prudemment je m'approche et tend l'oreille. Quel est ton secret Sigmun ?
« C'est la directrice, qui m'a appeler. Je suis un fédéraux, ancien lieutenant de la marine et surtout le premier à avoir déjoué le projet MK ultra. »
Il se redressa, remit ses lunettes.
« Tout ce que vous venez d'entendre, doit rester entre vous et moi. S'il y a une fuite, je le saurais. Et ce sera vous que je détruirais. Vous n'êtes pas le plus dangereux, non, vous êtes le plus normal. Le seul avec qui je pouvais discuter en toute confidence, sans avoir besoin de braqué mon arme sur lui. Si vous m'aidez dans ma tâche, je vous promet deux choses. »
- Des promesses ? C'est tout ce que vous avez à me proposer ? Désolé je n'ai plus quatre ans pour croire au père noël. »
Je me lève brusquement, et commence à me diriger vers ma chambre.
« Et si je vous disais qu'Albert Mirttle est dans cette prison ? »
A l'entente de son nom, je me retourne.
« Albert Mirttle vous avez dit ? »
- Exactement, il est arrivé il y a de cela, environ quelques mois. Vous ne l'avez pas vu ? »
- Non. Si je l'avais vu, vous aurez était obligé d'avoir cette discussion au travers d'une porte blindée. »
- Je vois. La vengeance ? Votre femme vous manque ? Comme je vous comprend. Ainsi ma négociation commence là. Faîtes le travail pour moi, et je vous accorde deux choses. »
Je me rassoit face à lui, attentif.
« La première, une immunité totale pour tout sorte de crime que vous commettrez ici. Mais attention, si cela est trop grave et que les autres remarques que vous n'avez pas était puni en conséquence, votre couverture sera dévoilée et je ne pourrais plus rien faire pour vous. »
- En clair, discrétion c'est cela ? »
- Exactement. La deuxième chose est que je peux appuyer votre dossier face à la directrice, pour vous faire sortir. Après tout, parmi les autres vous n'êtes qu'un loup déguisé en mouton. »
Il se lève, réajuste ses lunettes et part.
« Réfléchissez bien Mr Anderson. Je n'aimerais pas que vous preniez une décision trop hâtive. »
- Et comment savoir si vous dites vrai ? »
- Faites moi confiance. Si je voulais vous piégez, je vous aurais mis votre pire ennemi sous le nez et j'aurais attendu que vous vous entre-tuiez. Simplement pour me divertir. »

Et il s'éloigne, entrant dans la prison. Qui c'est ce gars ? Bon sang. Une négociation. Se pourrait-il qu'il dise vrai ? Je pourrais retrouver mon frère. Dehors. Et même au passage assouvir ma vengeance. C'est un plan trop idyllique à mon goût. Il vaudrait mieux que je reste sur mes gardes. Ce type à l'air louche. Un fédéraux. Pourquoi la directrice appellerait un fédéraux de la CIA pour la prison. Je dois enquêter, si elle a demander à la CIA d'intervenir c'est qu'il y a quelque chose de plus grave que ce que je penser.
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