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 Rêves WTF

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Angélique Loiseau
S1207 - Tueuse
Angélique Loiseau

Date d'inscription : 23/02/2014

Mon personnage
Âge : 19 ans
Nationalité : Française
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MessageSujet: Rêves WTF   Rêves WTF Icon_minitimeLun 8 Déc - 23:15

Comme vous le voyez sûrement dans le titre, ce sujet comprendra donc des rêves complètement incohérents, plus débiles les uns que les autres. En effet, il arrive à beaucoup de gens de faire des rêves idiots, et personnellement, j'aime bien les écrire quand ils me marquent assez pour que je m'en souvienne bien.

Je précise que je couperai certains passages trop wtf pour être compréhensibles autrement qu'en étant dans ma tête (c'est bon, on est déjà deux dedans, ça suffit largement), ainsi que les coupures faites par le rêve lui-même qui rendent l'histoire incompréhensible également (ex : vous êtes à un point A, vous fermez les yeux, vous êtes à un point B, avec des elfes et des systèmes mayas très vieux et très poussiéreux (si, ça s'est déjà vu, notamment dans le rêve qui va suivre)).

Enfin bref, je vais arrêter là la petite présentation de ce nouveau sujet, en espérant que certains d'entre vous viendront raconter leurs nuits ! ... Enfin... Vous m'avez comprise (comme de Gaulle) !



Je m’active, je cours partout, il faut organiser les défenses. Les Ombes attaqueront bientôt, et tout le monde se presse, se cache, prépare ses armes et rassure les autres. Comme chaque jour, c’est la guerre, ici. Je referme une porte en bois massive, la barricade avec une planche assez épaisse et rejoins un groupe de combattants. On se défend avec ce qu’on peut, puisque les Ombes ont envahi le territoire et nous empêchent de nous aventurer trop loin. Nous sommes en sursis, et ça, beaucoup le savent, malgré certains qui se refusent encore à l’admettre. La nuit dernière, nos effectifs ont encore baissé de moitié… Bientôt, nous serons tous morts, et ce château en ruines que nous occupons depuis quelques semaines sera vide. Je pousse un long soupir tandis que je rebrousse chemin pour gagner le couloir. Nous sommes au premier étage, et pour une raison inconnue, les constructeurs et architectes du château l’ont équipé d’escaliers qui mènent directement à l’étage.

Dès que j’ai passé la porte qui sépare l’extérieur de l’intérieur, et que je me suis approchée d’un groupe de gens à la mine grave, quelqu’un sonne l’alerte. Et merde ! Déjà ?! Immédiatement, c’est le branle-bas de combat, tout le monde s’équipe d’armes de fortune, j’aperçois un ou deux enfants avec des barres métalliques dans les mains, un air mi-résolu mi-terrorisé sur leurs visages creusés par les soucis. Je tente de leur adresser un sourire rassurant, en vain. Et pour cause, les Ombes sont déjà là, à râler et gratter aux portes.

Un frisson collectif nous saisit, pendant qu’on attend avec appréhension de voir si nos fortifications vont tenir le coup. On sait déjà que non, on sait déjà que ces monstres sont capables de passer, de continuer à gratter le bois, même quand leurs ongles ont été arrachés et qu’ils sont obligés de creuser avec leurs os à nu. Un premier monstre passe la porte et tend la main vers nous en grognant et dévoilant ses dents jaunes et à moitié pourries. Il nous laisse à peine le temps de le regarder correctement qu’il finit de défoncer le battant et entre en force dans le bâtiment. C’est une monstruosité blême, aux cheveux ternes et rendus clairs par une exposition prolongée au soleil, et à l’appétit insatiable. Leurs ongles sont presque toujours longs et durs comme des morceaux de bois mort, leurs dents, si elles dénotent d’un manque d’entretien, sont solides et acérées, prévues pour déchirer la chair, et leurs muscles, malgré leur apparence molle et flasque, se révèlent presque infatigables et implacables. Plusieurs personnes de cet abri ont été tuées par négligence, en pensant pouvoir échapper à la poigne d’un Ombe, et en se faisant finalement dévorer.

Parce non, ces créatures ne se contentent pas de nous tuer, elles nous mangent. Je me souviens, la semaine dernière, j’ai failli y passer. Un Ombe plus furtif que les autres s’était caché derrière une statue, et au moment où j’étais passée devant, il m’avait fait un croche-pied et agrippé mon bras. Impossible de lui faire lâcher prise. Il avait fallu qu’une bonne âme passe par là et tranche la main de l’Ombe avant d’écraser son crâne sous un meuble. Mais revenons au présent.

Le monstre se rue dans le couloir, où nous l’attendons de pied ferme. Je sais pour ma part que je suis assez forte pour l’abattre d’un seul coup. J’ignore pourquoi, je sais seulement que j’en suis capable. Les autres utilisent des armes un peu moins conventionnelles, dont une en particulier, des gants d’armure médiévale en guise de coup-de-poing américain. L’Ombe s’arrête au milieu du couloir, pendant que ses congénères entrent par la brèche qu’il a ouverte dans la porte. Il nous regarde tour à tour avant de grogner et de reprendre sa course. On pourrait penser qu’ils sont lents, ces machins, mais non, au contraire. Ils peuvent courir plus vite qu’un humain. Sur deux pieds ou sur quatre. Poussant un cri guttural, je lui mets mon poing dans le gueule et il s’effondre. Il est mort, je le sais, j’ai développé un instinct pour savoir ce genre de chose.

L’affrontement s’embrouille, je ne sais pas exactement combien de temps s’écoule. On explose des Ombes à tour de bras, je les massacre à coups de poing, jusqu’au moment où une nouvelle vague de monstres s’engouffre violemment au premier étage, finissant d’arracher la porte de ses gonds. J’étale encore une douzaine de monstres à moi toute seule avant de rejoindre le rez-de-chaussée et la cour intérieure du château. De nombreux réfugiés s’y trouvent, parmi eux, les enfants et les personnes âgées, trop faibles pour se battre, malgré leur volonté d’en découdre. Entre chaque attaque, pendant de comptage des morts et des blessés, on en entend qui se plaignent de n’avoir pas pu cogner sur un de ces monstres, de n’avoir pas pu se sacrifier pour sauver un de nos soldats. Soldats, ça me fait bien rire, ça. Nous sommes tous, ou presque, des civils dépourvus de formation militaire, et nos talents de combattants sont aussi inexistants qu’une plante saine sur le territoire.

Je me précipite dehors, bondis sur un Ombe qui s’attaquait à un infirme et l’abats d’un coup de poing bien placé. L’infirme se jette ensuite sur moi, et s’interpose entre une mâchoire et mon cou. Meurt entre les dents solides et puissantes du monstre. Réprimant des larmes, cet infirme nous aidant chaque fois à soigner nos blessés, je pousse un nouveau cri et démonte littéralement la créature, lui arrachant presque la tête. J’ignore vraiment comment je me retrouve avec pareille force, mais au moins, elle me sert bien.

Soudain, je remarque une véritable débandade, agrémentée de cris paniqués, terrorisés. Les regards des fuyards sont nimbés d’un halo de terreur pure, pendant qu’ils se marchaient les uns sur les autres, tous pressés de fuir un quelque chose que je ne voyais pas encore. J’ouvre à mon tour de grands yeux terrorisés quand un monstre gigantesque, d’au moins trois mètres de haut, passe le coin de la cour intérieure, se révélant à moi.

-Oh, putain…

Je titube un instant en marche arrière avant d’enclencher la course. Cette créature est nouvelle, on n’en a jamais vu avant. Normal que tout le monde flippe autant et fuie ventre à terre, oubliant derrière soi ceux qui ont eu la malchance de se faire attraper par un Ombe. Tout en courant, j’essaie de me raisonner pour continuer à aider les réfugiés à… se réfugier, justement, à l’intérieur du château, pas plus sûr pour autant. Dedans, il y avait la horde de monstres blêmes, et dehors, une horde plus un truc nouveau. Pendant que j’extermine d’autres Ombes, pour permettre aux gens d’aller se cacher à l’intérieur, je détaille le nouveau monstre.

C’est une montagne de muscles, assez similaire aux Ombes, tout en y étant diamétralement opposée. Ces deux… espèces, dirais-je, présentent la même force physique, quoique le truc géant expose un peu mieux sa puissance. Ce truc mesure environ 3,50 mètres, pour une largeur d’au moins 1,50 mètres, il a des épaules très larges et musculeuses, des mains épaisses et couvertes de sang. Il a des cornes longues et de la même couleur terne que le reste de son corps, qui s’étirent derrière son crâne, dont une a le bout cassé, comme s’il s’en était servi pour défoncer quelque chose. Son visage est inexpressif, sauf peut-être en ce qui concerne sa faim, qu’il exprime à grands cris rauques. Lui, au contraire des Ombes, porte un pagne assez conséquent, qu’on a dû lui fabriquer dans un rideau entier, voire plus. Ses jambes puissantes le portent jusque tout près, et je le vois se pencher pour se saisir, entre ses doigts énormes, d’une personne innocente qui passait par là, courant vers moi pour aller se mettre à l’abri. Ouvrant une bouche démesurée, il l’amène à ses lèvres et la décapite d’un coup de dents. Je remarque alors les autres restes humains entre ses crocs. Je réprime un haut-le-cœur et m’empresse de faire entrer dans le château deux retardataires. Il en reste encore, mais… Il est trop tard pour eux, et je ne peux pas risquer la vie des autres pour sauver une minorité.

Je me détourne, la gorge serrée par ce choix cruel mais nécessaire. La lourde porte de bois massif bardé de plaques de métal claque sinistrement, comme un glas pour ceux qui vont mourir, au-dehors. J’entends des cris de douleur, ignobles de terreur et de supplication. J’entends des chocs contre la porte, de coups de poing désespérés sur le battant pour qu’on leur ouvre. J’entends soudain le silence, suivi d’horribles bruits de mastication. Poussant les chanceux retardataires, je me précipite vers le premier étage, où je sais qu’il y a toujours quelque chose à faire. En chemin, je crois de nouveau blessés, dont certains sont atrocement mutilés ou couverts de morsures. Leurs plaies vont s’infecter, et si j’ignore comment les soigner, je sais en revanche comment apaiser ces souffrances que je vois dans leur regard.

Montant quatre à quatre les marches en bois qui mène à l’étage supérieur, je bondis pour échapper à une main blême d’un Ombe qui s’était caché là, dans l’ombre. Amusant, n’est-ce pas, la ressemblance entre « ombre » et « ombe » ? Au départ, on appelait ces créatures faméliques des Ombres, parce que ce n’étaient plus que les ombres de ce qu’elles étaient auparavant. Puis, comme la prononciation du « r » dans le mot ombre faisait perdre une fraction de seconde précieuse au moment de prévenir quelqu’un que le monstre se trouvait derrière lui, on en est arrivé à abréger le mot par « Omb’ ». Et à l’écrit, c’est devenu Ombe.

Je balance un bon coup de pied dans la tête du monstre, qui s’écroule en un petit tas pâle, et continue mon ascension sans plus me soucier de lui. Il est mort, et puis c’est tout. Arrivée en haut, je bifurque pour finir par me retrouver dans la Grande Salle du Premier. C’est la plus grande pièce de l’étage, alors elle a un nom, et même un nom pompeux je trouve. Pourtant, elle n’est même pas si énorme, c’est juste que toutes les autres salles sont plus petites. Un lourd tapis en recouvre le sol en bois terne, maculé de taches de sang, les meubles ont été démolis pour se faire des armes, et une cheminée qui nous sert concurremment à faire cuire la nourriture et chauffer le bout de nos lames se tient, étrangement, au centre de la pièce. Elle est bizarre, cette salle. La cheminée est au milieu, parce qu’un des murs a comme été aspiré vers l’intérieur, comme si ç’avait été le mur qui avait été bâti pour la cheminée et non pas l’inverse. C’est un âtre ouvert sur trois côtés, presque en forme de cercle, le quatrième étant accolé au mur couvert de suie et de sang.

Alors que j’avance pour rejoindre mon supérieur, je croise un groupe d’Ombes, collés les uns aux autres. Et au milieu d’eux, il y a un de nos réfugiés, en un seul morceau. Vivant. Je pense que si quelqu’un m’avait raconté ça, je l’aurait traité de fou, mais là, j’en suis témoin moi-même. Les Ombes semblent ne pas trop s’intéresser à lui, ou alors ponctuellement, pour remettre ses cheveux en place. Je remarque ensuite que cet homme se trouve dans le même appareil que les Ombes. Nu, mais c’est tout comme s’il avait porté un pagne. En effet, ces créatures ont ça de particulier qu’une sorte de brume étrange les entoure, comme par pudeur, alors qu’ils n’en ont clairement rien à faire de se balader ainsi dévêtus. Leur seule préoccupation étant de tuer les nôtres pour les bouffer.

-Patrice, mais qu’est-ce que tu fous ?! Sors de là !

Le dénommé Patrice me regarde comme si il venait de me pousser une deuxième tête. Les Ombes me remarquent seulement maintenant, et se resserrent autour du réfugié. Leur étreinte sur ses épaules se raffermit, et je sais qu’il est trop tard. Mais je continue à espérer, sans m’approcher toutefois.

-Non, je suis bien, ici…

Pourtant, il tend la main vers moi, comme s’il voulait que je le tire vers moi, que je l’arrache aux monstres. Je recule, incapable de m’approcher des Ombes. Grand bien m’en a pris : l’Ombe qui le tenait le plus serré lui a arraché lentement la tête. J’ai vu la peau se déchirer en plusieurs lambeaux, dévoilant la chair rose en-dessous, jusqu’aux os. Je fais volte-face rapidement, il est trop tard, c’est comme s’il était déjà mort. Je ne m’occupe pas non plus des Ombes qui vont probablement dévorer le corps, je sais précisément ce qui va leur arriver : il vont s’en aller, ils vont repartir là d’où ils viennent. Chaque Ombe, dès qu’il a rempli son estomac, s’en va, disparaît. On n’a jamais compris pourquoi, notre seul objectif étant de les empêcher de nous manger, mais si un jour on trouve un moyen de les repousser définitivement chaque jour où ils nous attaquent, je jure de découvrir comment apaiser leur appétit, pour qu’ils nous fichent la paix.

A peine ai-je fait un pas de plus dans la pièce qu’un grand bruit retentit dans le couloir. Je sursaute, ainsi que l’autre personne dans la pièce. Il me semble qu’il s’agit de mon supérieur, mais j’ai un doute. Doute rapidement chassé par l’urgence de la situation. Un autre Géant se fraye un chemin dans le couloir du premier étage, qui mène à notre Grande Salle. Tout autour de lui, une nuée d’Ombes affamés qui râlent et grattent aux portes qu’ils croisent. Le Géant défoncent les portes et les Ombes entrent comme autant de rapaces dans les salles, déclenchant des cris de terreur pure, lancinants, terribles, qui déchirent les tympans et l’âme. Parmi ces cris, des cris d’adultes et d’enfants, de mères qui supplient qu’on laisse leur enfant en vie. Je serre les dents et me prépare à aller affronter les monstres. Je fléchis les jambes, et m’apprête à donner une impulsion quand je remarque une chose étrange.

Le Géant, plus petit que celui dans la cour, est accompagné d’un être humain. Un être humain qu’il n’attaque pas ni ne dévore. Une femme, vêtue étrangement pour une combattante. Elle porte une espèce de longue robe rouge et des talons. Vraiment bizarre. Je ne la vois pas en entier, la partie supérieure de son corps passe à travers l’embrasure d’une porte, pour faire je ne sais quoi. Je ne sais quoi, certes, mais les hurlements de terreur que j’entends me mettent sur la voie : cette femme n’est pas de notre côté. D’autant plus que, chose particulièrement étrange, elle avait une queue, qui avait poussé dans le prolongement de son coccyx. Je la regarde d’un air inquisiteur, soupçonnant une manigance d’une espèce d’intelligence supérieur ou quelque autre connerie dans ce genre, qui aurait créé une armée gigantesque de zombies anthropophages.

Malheureusement, je n’ai pas le temps de pousser plus loin l’inspection, je me retourne brutalement pour me retrouver face à la jumelle de la femme du couloir. Je la regarde, incrédule, pendant quelques secondes, avant de m’apercevoir qu’elle est en train de tuer l’un des nôtres. Je finis enfin par réagir, et appelle à l’aide un de nos meilleurs guerriers. C’est amusant, il ressemble énormément à Wolverine, vraiment beaucoup. Enfin bref, je comprends instinctivement, sans savoir vraiment comment j’ai acquis une telle connaissance, comment vaincre cette femme. Elle craint le feu, j’en suis intimement convaincue. Je m’arme d’une fourchette et d’un tout petit balai au manche en bois. Puis je m’approche de la cheminée et fais rougir le bout de la fourchette, celui opposé au bout avec les dents, ainsi que le bout arrondi du manche du balai.

Quand les deux extrémités sont chauffées au rouge, je prends les deux outils et les lie ensemble, de façon à ce que les bouts ronds soient du même côté. Ensuite de quoi, l’homme qui ressemble à Wolverine m’aide à me mettre à la hauteur de ma cible. Il faut dire que, ou bien j’étais particulièrement minuscule, ou bien elle était particulièrement grande. Le fait est qu’il doit me porter pour que je sois assez haute pour la tuer.

-C’est bon, vas-y ! lui lancé-je.

Il me propulse en avant, dans le silence le plus complet, étrangement, et je m’applique pour viser le cœur de la femme qui est encore en train d’asphyxier lentement l’un des nôtres. Et c’est un échec cuisant. La pointe chauffée au rouge s’enfonce juste à côté de sa clavicule droite, manquant de très loin son cœur. Elle lâche sa proie après lui avoir brisé la nuque, réduisant mes efforts à néant, puis se retourne vers nous. Vers moi. Wolverine a disparu.

-Loupée… marmonné-je avec une grande appréhension.

-En effet.

A cela, elle ajoute un mot dont je ne saisis que le sens global, sans en capter la sonorité, ni l’orthographe, même approximatif. Je comprends qu’elle me compare à un petit enfant, tout juste assez malin pour réaliser sa bêtise, qu’elle me regarde de haut, avec la condescendance d’un adulte envers un bébé. Tendant la main dans son dos, elle arrache les deux pieux que je lui ai planté dans le dos sans effort. Puis elle s’approche de moi en montrant les dents. Des dents étrangement et dangereusement pointues et acérées. Je recule, en levant un bras devant moi pour me protéger. Je bute sur quelque chose, je sais de quoi il s’agit, mais sans savoir comment, du coup je ne me retourne pas.

La femme, en longue robe rouge également, se penche vers moi. Je tente de la repousser, mais elle mord mon bras, juste assez pour imprimer une marque sur ma peau, mais pas suffisamment pour la trouer. Immédiatement, je m’effondre, en proie à une espèce de vertige violent. Je me retrouve par allongée à plat ventre par terre, étendue dans ce semble être une marre de sang. Devant moi, la femme en rouge se dispute violemment avec une autre femme, de laquelle il émane une impression de bonté. C’est très étrange ces sentiments et savoirs infus. Elles se crient dessus dans des attitudes agressives, presque animales, tout dans l’intimidation.

J’essaie d’avancer un peu et me mets en tête de ramper vers elles. Ma main gauche, celle du bras qui n’a pas été mordu, celle du bras qui ne m’envoie pas des signaux de douleur, glisse dans le sang qui macule le sol, là où je suis étendue. Un nouvel échec, mais cette fois, c’était pour m’approcher d’elles, pas pour tenter d’en tuer une. Autour de moi, des flammes s’élèvent les unes après les autres, puissantes, voraces. Elles dévorent le moindre matériau passant à leur portée, et font frémir le sang qui goutte des murs, du plafond et rougit le sol de bois. Il y a tellement de liquide partout que je me demande à partir de quand le bois ne pourra plus l’absorber. Je lâche un geignement pitoyable en essayant à nouveau de m’approcher, de continuer à me battre. Les Ombes ont disparu, et le Géant du couloir semble avoir oublié de continuer tout droit pour venir nous tuer, de même que la jumelle de la femme qui m’a mordue.

La deuxième femme en rouge gronde sourdement et fait un grand mouvement de bras qui la révèle telle qu’elle est en réalité. De plus en plus étrange, je ne sais plus quoi penser : est-ce celle-là, la vraie, ou l’autre ? Celle-ci est blonde, avec des traits visiblement plus âgés que ceux de la femme du couloir, et sa robe est non seulement verte, mais en plus de ça, elle fait comme une sorte de cage autour d’elle, à partir de ses hanches. Je plisse les paupières, tentant encore vainement de comprendre, avant de sombrer dans l’inconscience.

(insérer ici passage wtf avec des elfes et des systèmes mayas ninjas très anciens et incompréhensibles)

Quand je rouvre les yeux, je suis assise, ou du moins à un niveau inférieur à celui des trois personnes devant moi. Il y a un homme, que je ne distingue pas très bien, et les deux jumelles en rouge. Cette fois-ci, elles sont à nouveau identiques, les deux ont les cheveux noirs et la même robe rouge, et elles encadrent l’homme. Une lumière derrière eux m’empêche de bien les voir, mais je suis sûre, j’en suis intimement convaincue, cet homme est chauve, et sa peau blême ressemble à celle des Ombes, à ça près que lui l’a couverte de sortes de marques à l’encre, un peu comme des tatouages étranges. Sauf que j’ai la certitude que ces « tatouages » ne sont pas que décoratifs, ils servent aussi à quelque chose, un quelque chose qui m’échappe, mais que je sais néfaste, pourtant.

-Laissez-moi partir, parviens-je à marmonner, encore fatiguée pour je ne sais quelle raison.

L’une des deux femmes, celle qui m’a mordu, je la reconnais, se penche vers moi et me sourit. Et ce n’est pas à proprement parler un sourire amical, j’aurais plutôt dit condescendant, à nouveau. Comme si elle me trouvait toujours aussi idiote de ne pas penser la vérité, sa vérité.

-Maintenant, tu pourras activer cette vision de sang et de flammes quand bon te semblera ! me dit-elle d’un ton joyeux.

Je fais une moue dégoûtée.

-Mais j’en veux pas de cette vision.

En effet, c’était plutôt glauque, ce sang qui ruisselait de partout, dans lequel je baignais et qui m’empêchait de ramper, me faisant glisser et m’étaler plus encore dans cette marre visqueuse et ferreuse. L’homme sourit également, d’un sourire encore plus ignoble, suintant de fourberie et murmure quelques mots aux deux femmes, mots que j’entends très bien, malgré le volume auquel ils ont été prononcés.

-Dans ce cas, renvoyons-la là-bas. Nous verrons bien comment il l’accepteront.

Et il fait quelques signes cabalistiques qui me plongent à nouveau dans le sommeil.

(là c’est bizarre, c’est un passage à la troisième personne, je me vois de loin)

Un groupe de trois personnes sort du château, en ruine depuis la dernière attaque des Ombes et des Géants. Il n’y a que quelques survivants, une vingtaine tout au plus. Au départ, ces réfugiés étaient plus d’un milliers à battre la campagne rase, stérile depuis des années. Maintenant, il n’en reste plus beaucoup, et leur destin semble tout tracé. Ils vont mourir, ils le savent, à moins de trouver un moyen de repousser les Ombes et de reconstruire une civilisation, des cultures, des élevages de bétail.

Ce petit groupe a échappé aux équipes de recherches pourtant très sérieuses, qui a soulevé jusqu’au moindre grain de poussière pour trouver des survivants. Il est composé d’un jeune homme et d’une jeune femme, ainsi que d’une enfant d’une dizaine d’années. Ils sont accueillis à bras ouverts par les autres survivants, quoique avec un peu de méfiance toutefois. La gamine arbore un visage inexpressif, et est d’une pâleur terne, de même que ses cheveux rendus clair par le soleil. Elle a quelques taches de rousseur éparses qui égaillent un peu son visage triste, et des vêtements en mauvais état, même pas de chaussures pour protéger ses pieds. Les deux autres ne sont pas mieux lotis, et ont le même air hagard de ceux qui ne comprennent pas ce qui leur est arrivé.

Je me reconnais dans l’un d’eux, dans la plus âgée des deux filles. Des cheveux châtains mi-longs, à peine coiffés en un nœud derrière la tête, complètement défait pendant la bataille, le regard vide, perdu, les yeux marron clair. Et la même pâleur que pour la fillette et le garçon. Je porte une robe simple, un peu déchirée par endroit, et ternie par la poussière. Je sais pourquoi l’homme tatoué m’a renvoyée. Je sais pourquoi, et ça m’horrifie. Mais ce que moi je sais, cette fille qui est moi ne le sait pas. Je vais tuer ces survivants, parce que maintenant c’est dans ma nature. Et les deux autres avec moi aussi. Elles sont nées pour tuer. Toutes les deux, et le fait d’avoir simplement changé d’apparence ne change en rien leur appétit.


The End


Voilà ! Si vous pensez, comme mon frère quand je lui ai raconté, qu'il est grand temps d'arrêter la drogue, faites-le moi savoir ! Et surtout, n'hésitez pas à raconter vos propres rêves, c'est toujours amusant Razz
Pour ma part, j'en rajouterai dans pas longtemps, si j'arrive à réécrire correctement les autres rêves que j'avais déjà recopiés !


Edit : Je rajoute des ptites images pour que les descriptions foireuses soient précisées. Après tout, ce qu'invente l'esprit est bizarre, et il faut bien faire avec ses moyens !

Géant
Spoiler:

Ombe (pensez à un truc comme ça, avec la même non intelligence dans le regard, mais en beaucoup plus petit. Genre comme un humain en fait)
Spoiler:

L'homme chauve tatoué (là aussi, que le lien, l'image est encore plus grande que la précédente et il est plus confortable de la regarder sur une page spéciale plutôt que sur le forum)
Spoiler:

Après, pour les jumelles loup-garou et vampire, je pense que vous en avez déjà bien assez vu pour savoir à quoi ça ressemble xD
Et le décor... j'arrive pas à trouver d'image qui corresponde bien :/
Peut-être, pour la cour extérieure, l'arrière cour de la villa Auditore de Monteriggioni correspondrait pas trop mal, mais pour le reste, c'est le vide intersidéral dans ma tête... Sinon, pour le paysage global, c'est juste une plaine à perte de vue, avec au loin un ou deux arbres morts, la terre est stérile, sèche, fissurée, craquelée, et les plantes meurent. Oui, je fais des rêves chelous. Mais bon, c'est pareil pour tout le monde, ya juste ceux qui le disent et ceux qui le taisent.

Voi-là ! Fin de l'edit
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