Une prison pas comme les autres ... Quel que soit votre crime, vous le paierez.
 
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 Gamble with life

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Keila Van Landsitz
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MessageSujet: Gamble with life    Gamble with life  Icon_minitimeDim 27 Avr - 20:49


N. Cian – K. Van Landsitz
Hmm … Si indescriptible et si bon … Cette douce sensation sur ma langue, douce et amère à la fois. Au comble du plaisir, je lâche un semi-gémissement étouffé parce qu'il reste de bon sens en moi. Ce goût, cette odeur, tout cela était beaucoup trop tentant, je n'ai pu que céder à la tentation. Mon plaisir se prolonge quand je me lèche les lèvres, avidement, trois fois de suite. Une voix parvient à mes oreilles mais je n'y prête pas attention, trop concentré sur mon plaisir buccal. Quand une main touche mon épaule, je ne peux cependant pas l'ignorer.
L'infirmière semble choquée de ma transe mais eh ! J'ai passé douze longues heures dans cette salle d'opération pour ce petit con de Corbak sans pouvoir profiter d'une goutte de café alors maintenant je profite de mon arabica noir aux effluves de paradis. Et même après j'ai du passer deux longues heures à écouter les plaintes de différents patients ''Huu j'ai mal à la jambe''. Ben coupe la connard ! Je me suis pas cassé le cul pour qu'on me regarde bizarrement parce que je savoure un putain de bon café. Mon regard se reporte sur l’infirmière. Quel est son nom déjà ? Ah oui …

« Qu'est-ce qu'il y a Hitchenbottom ?
-Hm, monsieur, le patient NC102 s'est réveillé. »

Un sourire s'étire sur mes lèvres pâles à cause du manque de sommeil et je n'accorde pas un mot à la jolie rousse avant de me diriger par la salle de consultation particulière. Oh ouais, je suis persuadée d'avoir réussi mon coup. Ah si je réussis, je vais pouvoir mettre une grosse claque à la commission médicale qui arrête pas de me répéter que je peux pas mener un travail sérieux parce que je suis issue du milieu pénitencier. Eh ouais bande de connards, je vais révolutionner votre monde de petits vieux prétentieux. Et en plus ça rime. Petits vieux prétentieux. J'aime ça.
Arrivé dans la petite salle improvisée en salle de réveil, je constate que Neil est entouré de deux jolies infirmières qui prennent en charge ses stats de base. Pouls, pulsions cérébrales, tension et tout plein d'autres trucs chiants. Ah, je suis bien content d'être d'un médecin brillant et pas une infirmière qui a raté sa vie.
Assise sur un tabouret, je roule vers mon ami tordu et prend sa main, encore toute bandageifiée. J'ai trop hâte alors, comme une gamine qui attend son cadeau de Noël, j'ai des étoiles dans les yeux. C'est la première fois que je vais lui parler aujourd'hui. J'avais autre chose à foutre que de taper la causette avec lui ce matin et puis de toute façon, à six heures du matin, je suis pas très loquace.

« Bonsoir Corbak. »

J'ai envie de lui hurler de la bouger, sa putain de main que je me suis fait chier à rafistoler jusqu'à ce que mes yeux n'en puissent plus de voir des nerfs et des muscles et des scalpels et des ciseaux et des – ON S'EN FOUT DE TOUTE FACON ! Je soupire pour me calmer et essaye de lui sourire, malgré la fatigue. Mon café ne m'a pas remonté à bloc autant que je l'aurais voulu, ce qui est bien dommage vu l'état de fatigue avancé où je me trouve actuellement. Malgré tout, je suis excitée comme une puce, ce qui me fatigue encore plus.

« Alors, d'abord, tu vas essayer de bouger ton index, doucement, puis les autres doigts en faisant des ronds. Je vais pas te mentir, tu retrouveras pas une dextérité de malade tout de suite, il te faudra une longue rééducation, mais bon, c'est déjà mieux que rien. »

Quand je vois ses doigts qui bougent, j'ai envie de pleurer. Ils tremblent et ils ne sont pas très forts mais putain j'ai réussi ! Je cours partout comme une malade, les bras levés en criant des ''Ouiiiii'' rauques de fatigue. Je suis tellement contente que je viens même coller un gros bisou sur le front de mon patient.

« Alors, on dit quoi à Docteur Kei, hein ? »

On dit merciiii ! Petit con ~
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: Gamble with life    Gamble with life  Icon_minitimeDim 27 Avr - 22:31

J'avais été insupportable avec les infirmières, je l'admets. Mais je n'avais pas envie de le prendre, ce putain de cachet ! Un calmant ? Mon cul, ouais. J'étais parfaitement calme. J'étais juste pas rassuré pour cette opération. Qui me disait que ce n'était pas un guet-apens, et qu'en réalité, le but était de m'euthanasier, et hop, comme ça on en parle plus, de Neil ?
Toujours est-il qu'elles ont tout de même été patientes. Et que finalement, elles avaient décidé de ne pas me le donner, ce cachet. Elles m'avaient alors prévenu que la piqûre ferait mal, et du coup, binh je me suis un peu débattu, parce que voyez-vous, je n'aime pas trop la douleur, et j'en ai assez mangé ces derniers temps.
Il a tout de même fallu que l'infirmier de deux mètres leur vienne en aide, et lui n'y était pas allé avec des pincettes. Il m'avait plaqué brutalement au matelas avec ses gros mains pendant qu'on me maintenait le bras pour me piquer, et ils avaient même pu me passer un masque à oxygène. Juste avant que je ne me mette à voir trente-six chandelles, et que je me retrouve ici.

Je papillonne des paupières, sonné. Je distingue une silhouette à côté de moi, et une voix féminine me parvient.

- Comment ça va ? S'enquit-elle.
- Parfaitement bien.

Je vais tout de même pas lui montrer que je suis complètement engourdi de partout. Moi, je suis un fort, hein. N'empêche qu'à peine je termine de lui répondre que je me rendors. Merde.
Plus tard, je ne sais pas combien de temps après, me revoici à cligner des yeux pour tenter d'améliorer ma vue. Et de nouveau, quelqu'un à côté de moi me demande si ça va.

- Oui oui, très bien.

Et je m'endors de nouveau, comme une souche.
Ça recommence plusieurs fois, cette putain de comédie. Autant dire qu'au bout d'un moment, lorsque la fille me demande comment je me sens, je réponds que tout va bien avec agacement. Je sens que je pourrai me rendormir de nouveau, mais je m'accroche, cette fois, parce que les plaisanteries les plus courtes sont les plus courtes. Une fois c'est drôle, on se marre bien, on s'enjaille, tout ça tout ça, mais après, c'est carrément chiant. Donc, stop.

Finalement, je crois que mon temps de sommeil a atteint son paroxysme, car je reste éveillé. Autant dire que je suis fier, et je lance un sourire victorieux aux deux infirmières qui s'occupent de moi, sans broncher. Parce que de doute manière, je suis trop faible pour râler, et que j'en ai un peu marre.
Je sens une pression sur ma main toute neuve, et ça me fait un peu mal. Du coup je lance un regard assassin à la personne qui ose toucher, avant de reconnaître Kei. Il/elle a de grosses valises sous les yeux et le teint tout pâle, mais il/elle a l'air plutôt content. Du coup, je dis rien. Après tout, c'est lui qui m'a opéré, il a bien le droit de vérifier son travail. J'espère qu'il a assuré. Que je n'ai pas été malmené comme une poupée pour rien.

- Bonsoir, répondis-je poliment.

Car oui, ça m'arrive d'être poli. Disons que je me sens assez flatté que quelqu'un s'intéresse autant à moi. Bon, je sais bien que ce n'est pas réellement pour moi, mais pendant des heures, j'étais au centre des attention, et ça, c'est cool. Depuis le temps que je l'attends, cette foutue opération, j'aurai été gâté. Et que personne ne retouche à ma main, sinon je lui arrache les siennes, plus les pieds et ensuite les jambes et les bras et je la regarde se vider de son sang. On me l'a fait pas, à moi.

J'écoute distraitement ses instructions pendant qu'il retire mon bandage, bien trop fasciné par ma main. Elle est trop moche, c'est à mourir de rire. Avec des fils de partout, sérieux c'est immonde. Je vais avoir des cicatrices de malade. Et bien. Je ne peux pas dire si cela me réjouis ou pas. Je crois que non. Mais en fait, si, parce que les cicatrices, c'est rien, au moins j'ai ma main.
J'essaie vainement d'écouter sa consigne, me concentrant comme jamais, les yeux rivés sur mes doigts. C'est super douloureux et des larmes me montent vite aux yeux, mais je parviens néanmoins à les bouger. À les remuer. Bon, okay, je n'arrive à rien du tout, ils tremblent tout seul, mais ça revient plus ou moins au même.
Je lâche un long soupir, comme si je venais de courir un marathon, alors que Kei exprime sa joie à travers la salle. Pas très professionnel, comme réaction. À croire qu'il a agit au p'tit bonheur la chance et qu'il avait un peu peur du résultat. Néanmoins, je suis aussi heureux que lui, et si je n'avais pas l'énergie d'une limace morte, j'aurai réagis pareil.

Je recule instinctivement quand il m'embrasse sur le front, me retenant de grimacer. Quand il montre son bonheur, il ne le fait pas à moitié. C'est tout de même franchement amusant de le regarder sautiller comme un cabri.
Il me demande ce que je dois lui dire, et un petit rire niais m'échappe :

- Vas me chercher un truc à manger ?


Je lui souris joyeusement, puis finalement me corrige, parce qu'il mérite tout de même des remerciements et que je ne suis pas un salaud :

- Beau boulot, j'espère que ça n'aura pas servi à rien.

Ce ne sont pas de superbes remerciements, mais je n'ai pas l'habitude, et puis c'est vrai, opérer, c'est bien, mais si les résultats ne sont pas là, je ne vois pas l'intérêt.
Je reste les yeux fixés sur ma main-frankenstein, me mordillant les lèvres.

- L'opération a duré longtemps ? Y'a eu des complications ? Il me faudra combien de temps de rééducation, à peu prêt ? Et genre, à quelles fréquences ? Et ça se passe comment ?

J'avoue être assez curieux de ce qu'il va se passer par la suite. Ce qui est sûr, c'est que je ne risque pas de m'ennuyer. Dans un sens, ça me réconforte. Ma plus grande peur à mon arrivée à DearDeath était que je meurs d'ennuie. Sans jeux vidéos, sans ordi, sans rien, j'étais sûr de mourir. Mais finalement, il s'est avérer que j'ai toujours trouvé de quoi m'occuper. Même si je sais que la réduc, je vais en manger, et que je vais en baver, au moins, ça me donnera un but. Et peut-être qu'ainsi, j'oublierai un peu ce qui cloche dans ma tête. Peut-être que ça permettra de faire disparaître cette voix, ces hallucinations et ces cauchemars. J'en doute, mais c'est toujours beau d'espérer.
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Keila Van Landsitz
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MessageSujet: Re: Gamble with life    Gamble with life  Icon_minitimeMar 29 Avr - 11:57

Tout le stress et l'énervement de cette journée retombe quand je me rassois à coté de mon patient, fière comme un paon. Du coup je suis toute molle et fatiguée. Et j'ai envie de faire pipi. Mais attendra putain ! Faudrait quand même pas que j'abandonne mon petit miraculé maintenant sans voir eu un petit entretien avec lui. Et après … Ah oui c'est vrai les toilettes de l'infirmerie sont en panne. Donc je devrais aller dans celles du réfectoire. Haaan c'est chiant. Tout ça parce qu'un génie a eu l'idée de tirer la chasse d'eau si fort que le chaînon s'est décroché. Un génie je vous dis. J'ai pas encore mit la main sur ce petit enfoiré mais dès que je l'aurais fait, il payera pour ce crime contre l'Humanité. Et le mec de la maintenance est pas pressé de venir apparemment.
Mon regard se pose sur Corbak et je me dis que je me suis vraiment bien débrouillée dans les branchements. Pas de paralysie faciale, pas de problèmes avec les jambes. Ouais, vraiment, ce mec est peut-être bien mon plus beau travail. Et j'en suis super fière ! Je peux pas vraiment dire que j'ai fait ça toute seule mais quand même, c'est un petit succès personnel. Quand je dirais ça aux mecs de la commission … Ha ! Ça va leur en boucher un coin à cette bande de bécasses baveuses, bouchées et stupides.
Il a une perfu' dans le bras et une autre dans le cou. Normal pour une opération aussi longue. Quand les deux infirmières ont terminé de l'examiner sous toutes les coutures, elles s'en vont. Frederike, le plus grand infirmier que j'ai jamais vu vient retirer sa perfusion dans le cou à mon petit psychopathe.
Mon regard se pose à nouveau sur mon infirmier, le seul homme dans cette infirmerie. Ce ne doit ps être facile tous les jours. Et c'est le seul qui fait du bon boulot ici. Frederike Harcourt, vingt deux ans, un mètre quatre vingt dix huit. Un brave gars. Quand Corbak me demande d'aller lui chercher à manger, il se retrouve avec une petite claque sur le dessus de la tête. Petit con.
Il s'en va après m'avoir salué respectueusement et remporte la seringue à la réserve. Et moi je ne tiens plus sur mon tabouret alors je le fais rouler jusqu'au petit bureau à coté du placard de la réserve. Toute la pièce sent la morphine et la bétadine. Des odeurs désagréables s'il en est. Ouais, je sais, j'ai mal choisi mon boulot mais il faut aussi dire que je l'ai pas choisi selon mes goûts olfactifs. Et puis c'est vrai que ça pue, merdouille !
J'attrape un crayon un peu trop bien taillé et un carnet de consultation. Il y a une entête en haut du papier, avec le logo de DearDeath en fond. ''Dr. Keila Van Landsitz, médecin en chef au pénitencier de DearDeath.''
Il me pose tout un tas de questions au moment où je reviens vers lui, roulant sur ma Keimobile improvisée. Le tabouret se cogne un peu violemment contre le lit mais je dois bien avouer que je m'en contrefous carrément.
Je dessine des petits crapauds sur le carnet alors que je réponds à ses questions. Il croit peut-être que c'est un truc professionnel, que je prends des notes importantes, que je suis quelqu'un de sérieux qui a une attitude professionnelle. Et non, c'est des crapauds. Je continue de jeter des petits coups d’œil anxieux à sa main de temps en temps, des fois que ça commencerait à pisser le sang comme un porc qu'on aurait égorgé. Ça arrive des fois.


« L'opération a duré douze longues heures en tout. Oui, c'est long et comme tu peux le voir il fait déjà nuit. Il n'y a pas eu de complications mais tu me devras une petite explication sur le fait que ta main était plus charcuté que la dernière fois qu'on s'était vus. »

Une fois la page remplie de crapauds difformes et l'arrache, la posant sur la couverture marron vomi, au niveau du ventre de mon patient. Et je recommence mes dessins. Cette fois ce sont des chats.

« C'est Frederike qui s'ocupera de ta rééducation et de l'effacement de tes cicatrices. Elles devraient disparaître au bout d'un an, puisque tu es encore bien jeune. En fait, je ferais bouger des doigts avant de te laisser les bouger toi-même. Deux fois par jour pendant … à peu près sept ou huit mois. Je verrais voir de temps en temps comment ça se passe. »

Pointant mon crayon entre les deux yeux du détenu, je fronce les sourcils.

« Et force pas sur ta main ou il faudra dire adieu à ta main, je pourrais plus rafistoler. C'est Fred qui te dira quand bouger, quand te reposer et quels exercices faire quand tu seras dans ta cellule. Fais lui confiance, c'est un spécialiste en motricité biologique. »

Et j'ai une chance de malade de l'avoir eu sous la main.
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: Gamble with life    Gamble with life  Icon_minitimeMer 30 Avr - 18:13

Je l'écoute attentivement, mon regard se portant sur sa main qui n'est visiblement pas en train d'écrire. Aaah, dessiner … C'est triste. J'ai essayé de tenir un crayon de la main droite pour continuer de gribouiller, mais rien à faire, même un gamin de deux ans ferait mieux que moi. J'espère que je serai capable de retrouver mon talent perdu. Enfoiré de Liam.
Quand il aborde le fait que ma main soit plus blessé qu'avant, je m'enfonce un peu dans le lit. Ombrage y est pour beaucoup. J'ai encore des frissons d'angoisses lorsque je repense à la douleur ressenti ce jour-là. Enfin, je lui épargnerai les détails, à Kei.

Les dessins du docteur sont moches. Pourquoi il dessine des lapins ? Non, je ne suis même pas sûr que ce soit des lapins. On dirait … des olives. Oui, c'est ça, des olives. Des olives absolument moches.
Je suis tellement happé par ses gribouillis immondes que j'en oublis de me concentrer sur ce qu'il dit. Frédérike ? C'est le grand mec qui m'a plaqué au matelas avec grande délicatesse tout à l'heure, non ? Je crois qu'il ne porte pas dans son cœur. Et moi non plus d'ailleurs. Merde. C'est obligé que ce soit lui, mon rééducateur personnel ? J'ai bien peur qu'il ne m'arrache la main plutôt qu'autre chose, en fait.

Et puis j'espère que j'ai mal entendu. Huit mois de rééducation ? Pour un simple bobo à la main ? Aaargh mais je vais mourir moi ! Pendant huit mois, m'amuser à essayer de bouger mes doigts ? Mais … non ! Ça doit être affreusement douloureux bordel ! En plus Frédérike sera le premier à se foutre de moi. Ça va. Je vais me débrouiller seul, au pire.
Et pour en rajouter encore plus, je vais devoir lui faire confiance. C'est peut-être un peu trop me demander.

- Et toi, t'es pas expert en motricité biologique, par hasard ? Demandai-je après un instant de silence où je me mordille les lèvres. Tu peux pas le faire à sa place ? C'est pas que je l'aime pas, mais je lui fais légèrement pas confiance, en fait.

Je prends le carnet et le crayon des mains de mon docteur attitré, et tente vainement de le maintenir de ma main droite.

- Ou alors, je peux le faire tout seul, aussi. Non ? C'est facile, il suffit de se concentrer un peu et d'y mettre du sien.

J'essaie de remuer mes doigts, et la seule chose que je récolte, c'est un puissant coup de jus me traversant tout le bras pour me remonter jusqu'à l'épaule. Je lâche un petit cri et ramène mon bras contre mon torse en ravalant mes larmes. Ça fait super mal ! C'est d'autant plus terrible de me dire que c'est un mec de deux mètres qui est chargé de me 'soigner'. Je sens que ma main va finir en bouillie.
Je ramènent mes jambes contre moi et jette un regard noir à Kei, comme s'il était l'auteur de mon malheur.

- Tu viendras me voir souvent, hein ? Demandai-je piteusement.

Je déteste avoir à agir ainsi. Mais j'ai bien plus confiance en lui qu'en ce Frédérike. Et puis, en quelque sorte, c'est pour mon 'bien'. Je n'aime pas raisonner de cette manière, mais là, je crois qu'il va falloir que je fasse un exception.

- Je vais grave douiller,
ajoutai-je, comme si le dire allait faire quelque chose.
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MessageSujet: Re: Gamble with life    Gamble with life  Icon_minitimeVen 2 Mai - 16:37

Mes petits dessins sont mal faits mais ils m'aident à me tenir éveillée. Me concentrer sur mes coups de crayons approximatifs m'aide énormément à ne pas m'écrouler comme une enchilada trop cuite sur le lit de Corbak. Je dois bien dire que je ne dirais pas non à un bon bain chaud – à ce qu'il paraît Georges a une baignoire … - et un bon repos mais quand même, je dois faire en sorte que mon patient se sente en confiance, ne serait-ce que pour sa rééducation. Il a besoin de moi et j'ai besoin de lui pour obtenir mon prix d'excellence de la commission. Notre relation ne s'est pas finie avec l'opération.
En fait, je pense même que je le garderais sous la main. Il est incroyablement chiant mais il me doit quelque chose. Et dans un environnement comme celui de la pire prison du monde, c'est une précieuse information. Je ne sais pas s'il est du genre à payer ses dettes mais au pire, je n'ai rien à perdre. Et puis on ne peut pas dire que je sois spécialement demandeuse, je lui demanderais sûrement d'aller me chercher du matos de papeterie chez Ayame.
On me dira sûrement que je suis trop clémente avec des rebuts de la société comme mon psychopathe mais il restent des humains, merde. Je ne suis pas un monstre qui considère les autres comme des cafards. Okay, ils sont là pour payer leur crimes mais c'est pas en leur faisant la vie qu'ils payeront plus. Ils haïront encore plus tout le monde.
Et puis, ce n'est pas comme si Neil était insupportable. Il est juste chiant et un peu parano. Ouais, juste un mec taré comme plein d'autres que j'ai soigné. Même si celui-là va peut-être me permettre de remporter une reconnaissance sociale. On a beau dire et faire son kéké en se disant qu'on a pas besoin de la communauté scientifique pour savoir que ce qu'on fait est bien, c'est rageant de se faire troller comme un insecte quand même à chaque convention médicale.
Au problème de Neil, je prends une grande inspiration et sourit.


« Ne t'en fais pas, Frederike est très compétent. Et moi je suis plus spécialisé dans la neurologie et la cardio, je serais pas une très bonne rééducatrice. En plus, je serais toujours énervée parce que ça irait pas assez vite. Nan mais t'en fais pas, Fred est au courant de ce qu'il faut faire ou pas. Il saura parfaitement te guider dans ce long parcours qui t'attend. »

Mon carnet m'est pourtant enlevé alors que je commençais à dessiner des citrouilles.

« Il est hors de question que tu le fasses toi même. »

Je récupère mes biens quand il essaye de bouger sa main et lui donne une baffe avec le carnet.

« Je t'ai dit de pas bouger hors de la rééducation, petit con ! Tu veux vraiment avoir un moignon à dix-neuf ans ? Recommence ça et je te tranche la main au coupe-papier ! »

Je suis furax putain ! Il écoute rien de ce que je lui dis ! Merde alors, il est con ou il le fait exprès ?
Je me rapproche prend sa main, délicatement. J'examine rapidement et soupire de soulagement.


« T'as rien fait péter mais putain fais gaffe ! Oui tu vas douiller mais ça vaut le coup de pouvoir retrouver ta main comme avant non ? Peut-être même plus agile et performante. Alors fais ce qu'on de te dit. »

Putain je supporte pas les gosses comme lui. J'ai rien dit, il est insupportable.
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MessageSujet: Re: Gamble with life    Gamble with life  Icon_minitimeMar 6 Mai - 15:39

Ces mots parviennent à me rassurer qu'à moitié, et je repense à ce qu'il me dit en tentant de calmer la douleur à ma main. Donc il faudra que je fasse avec le grand Freddie. Génial. Je sens que ça ne sera pas une partie de plaisir. Il n'aura pas intérêt à me forcer à faire quoique ce soit, c'est tout.
Kei me retourne une droite magistrale avec son carnet, heureusement pas du côté encore brûlé de mon visage. Cette partie a encore de grosses marques, et une fois que les croûtes seront parties, j'aurai de 'splendides' cicatrices. En attendant, je ressemble à un demi-lépreux. Très charmant, le Neil.

- Me parle pas comme ça hein ! M'offusquai-je sur le même ton que lui.

Je le laisse tout de même prend ma main pour vérifier que tout va bien.

- On me respecte, moi, okay ? Il est où, le respect ?
Continuai-je cependant, pour la forme.

Quand il me dit que ma main pourrait être plus performante qu'avant, je me calme tout de même. Genre ? C'est possible ? Je pensais au contraire que je ne pourrai plus jamais pouvoir l'utiliser exactement comme avant, car j'ai quand même bien morflé.
Alors plutôt que de continuer à râler, je hausse les épaules d'un air boudeur. Je vais pas m'avouer vaincu pour autant, ça serait mal me connaître.

- Plus performante, hein ? Ça veut dire quoi, pour toi ? Supers-pouvoir ? Putain ouais ça serait top ! Si tu pouvais faire en sorte que je puise … par exemple, euh … Je sais pas … Ah, si ! Tu sais, comme Wolverine, à par que ça serait juste de la main gauche, je suis pas difficile.

Je lui fais un grand sourire et me penche un peu pour saisir ma lampe de cheveux. Distraitement, je la tripote et penche un peu la tête pour contempler Kei. Il n'a pas l'air de m'apprécier. C'est dommage, moi, je l'aime bien. Il est … gentil ? Non, je ne sais pas. Je ne compte plus le nombre de baffes que je me suis pris par lui, mais au moins, il a le mérite de s'imposer.

- Tu me fais penser au docteur House. J'espère au moins que t'es aussi compétent que lui, sinon y'a aucun intérêt à avoir le même caractère que lui.

J'ai soudain une légère absence, où je détaille minutieusement les traits du visage de Kei. Je commence réellement à douter de son sexe.
Du coup, comme je suis un grand sans-gêne qui se fiche un peu de vexer les gens je m'exclame à l'intention de mon docteur :

- D'ailleurs, t'es quoi ? Une fille ou un mec ? Ou alors, un mix des deux. C'est possible, hein. Je connaissez quelqu'un qui à la base était une fille, mais qui a changé. La transition était bizarre.

Je lâche quand même un petit 'hum' dubitatif en repensant à cette personne. C'était réellement étrange, maintenant que j'y pense. Même si je respecte, bien sûr. Chacun fait ce qu'il veut de sa vie et de son corps. Moi, par exemple, j'adore quand les gens m'empalent la main. C'est une sorte de sport personnel qui me tient très à cœur.
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MessageSujet: Re: Gamble with life    Gamble with life  Icon_minitimeMer 7 Mai - 15:28

Est-ce que ça sera facile pour Neil de faire sa rééducation. A vue de nez, je dirais qu'il a cinquante-six pour cent de chances de n'en faire qu'à sa tête et de finir sans main gauche. Sachant qu'il est gaucher, ça ne lui faciliterait pas franchement la vie mais, eh, en fait je m'en fous. J'ai des photos, des examens et des dossiers qui prouvent que j'ai bien fait mon job. Si il réussi sa rééducation, ce ne sera qu'un bonus.
Quand il me dit que je lui doit du respect, je crois rêver. Mais il est gonflé le saligot putain ! Un grognement presque animal naît dans ma gorge mais je ne le laisse pas pousser. Parce que je suis une personne civilisée putain. La fatigue me fait vraiment faire n'importe quoi. Je soupire et passant ma main sur mon visage fatigué. Ce mec m'épuise. Heureusement que je sors pas avec, sinon je le castrerais à coup de scie sauteuse.
J'ai bien envie de forcer sur sa main pour bien lui faire mal mais je pourrais ruiner mon travail d’orfèvre. Un travail que j'ai mit tant de temps à accomplir que je ne suis même pas sûre que ça ne vas pas me provoquer un astigmatisme aiguë. Parce que oui, ça m'a bien niqué les yeux d'opérer à travers une loupe, collée à la lentille. Mais ça il s'en fout, ce connard ! Ah j'te jure si je me retenais pas j'aurais tartiné ses brûlures avec du piment extra fort.
Ma colère s’atténue un peu quand je l'entends déblatérer ses conneries. Je prends peu à peu conscience que ce mec, aussi terrifiant et meurtrier soit il, reste un gosse. Dix neuf ans... Ouais c'est moche d'être enfermé si tôt. A dix neuf ans, mon pire crime ça avait été de faire cramer un rouleau de papier toilettes dans un amphi pour éviter des partiels et encore, c'était pas mon idée. Ah Christa était une sacrée bonne copine, dommage qu'on se soit perdu de vue quand j'ai quitté le pays. Ouais, je devrais essayer de la retrouver. Elle doit être marié et avoir des gosses maintenant.


« Je voulais juste dire que tu pourrais mieux la bouger comme pour jouer du piano ou de la guitare. Et encore c'est pas sûr. »

Sa deuxième remarque me fait lever les yeux au ciel. Docteur House ? La blague, ce mec est même pas crédible. La vicodine agit comme un neurasthénique puissant. Il devrait être shooté H24 mais non monsieur continue de résoudre des cas (qui ne sont jamais des lupus) et de jouer au docteur avec sa patronne. Pfoua, même pour une amatrice de séries comme ça, c'était gavant.
Et puis je recommence à dessiner. L'attitude de Corbak (dont j'ai oublié le véritable nom mais c'est pas grave parce qu'il était moche) me tape sur les nerfs et je dois bien avouer que si je pouvais lui enfoncer le crayon dans la trachée, je ne me gênerais pas . Il est si antipathique mais après c'est peut-être le seul mec à peu près vrai dans cette infirmerie. Ici, tous les détenus me font de la lèche pour avoir si ou ça -ils se prennent toujours des baffes mais ils continuent- mais lui, il cherche rien, sauf à me taper sur les nerfs. Il est bizarre.
Sa question sur mon sexe me fait sourire. Ça n'a aucune importance. Tiens d'ailleurs … Je relève les yeux sur mon insupportable patient et lui sourit.


« Au fait, comme ton père était injoignable et que t'es pas majeur, j'ai du devenir ton père adoptif pour t'opérer. Normalement je suis censé te demander si tu veux changer de nom mais je veux pas qu'un troll comme toi rentre dans la famille alors tu gardera ton nom pourri. »

Comme ça, mon arbre généalogique sera pas moisi. J'aurais qu'à le renier un de ces jours et pouf, mes vrais gosses auront pas ça comme frère.
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Neil Cian
L1233 - Tueur en série
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MessageSujet: Re: Gamble with life    Gamble with life  Icon_minitimeJeu 8 Mai - 21:47

Il ne prend même pas la peine de me répondre et se replonge dans ses dessins moches. Je suis quelque peu vexé, je dois l'admettre, mais me contente de continuer de le fixer intensément. Il va bien finir par se sentir gêné et ouvrir la bouche, au moins pour me menacer de me buter si je continue de le regarder ainsi.
Finalement, il daigne enfin parler, mais pas pour les raisons souhaitées. Je tilte d'abord quand il dit que je ne suis pas majeur, avant de me souvenir que la majorité à dix-huit ans, c'est en France. On est pas en France. Attendez … Du coup, je devrai me trouver dans une prison pour mineur, non ? Quoique, je crois qu'ici, ils acceptent les jeunes détenus. C'est peut-être pour ça que malgré mes nombreux meurtres, ma durée d'emprisonnement n'est pas non plus excessive. Enfin, tout est relatif.

Mais du coup, je ne suis pas interpellé que pour cela. Mon père ? Il n'a pas répondu à l'appel ? Il a pourtant dit qu'il serait toujours là pour moi. C'est surprenant qu'il n'ait pas répondu. Mais alors … Kei est mon père adoptif ? Attendez … Mais c'est juste super bizarre, en vrai. En gros, je suis sous sa responsabilité, c'est ça ?

- Je n'ai pas un nom pourri. Ca veut dire 'Lumière'., rectifiai-je, sans émotion.

À vrai dire, je ne sais pas ce que ça me fait. Si j'étais un peu naïf, je pourrai me sentir un peu ému, ou touché, que ce docteur ait carrément accepté de me 'prendre sous son aile' juste pour une opération, mais ça semble justement trop … comment dire ? Beau ? Trop comme dans un monde de Bisounours, en fait.

- Et je suis pas non plus un troll.

Je ne sais pas trop quoi penser, en fait. Ce mec est juste impossible à comprendre. On pourrait croire qu'il fait tout pour nous, mais c'est impossible d'agir juste par bonté.
Voyant qu'il ne réagit pas par rapport à la lampe de chevet qui trône sur mon torse, je la remets docilement en place, un peu déçu. J'aurai pu l'éclater par terre, mais je suis tout de même un peu déboussolé par la nouvelle.
Je me gratte la tête, sceptique et un peu embêté :

- Du coup, je dois t'appeler papa ? C'est plutôt délicat comme situation. C'est quoi, tes nouvelles responsabilités ? Y'a bien des trucs que t'es obligé de faire, maintenant que je suis de ta famille. J'ai des frères et sœurs ?

Je lui fais un grand sourire. En réalité, je crois que ça ne lui plaît pas trop, l'idée que je soit son fils. Autant, ça va l'énerver, et il va me hurler dessus. Je peux le comprendre. Vaut mieux pas qu'il me présente ses gosses s'il en a.
Inconsciemment, ça m'agace qu'il est pris cette décision comme ça. On me demande jamais mon avis. Du coup, je me renferme immédiatement sur moi-même, sans préavis, et détourne la tête, la mine boudeuse.

- Je suis fatigué, dis-je après quelques secondes.

Et puis, c'est vrai. Je viens à peine de me réveiller d'une putain d'opération de douze heures, normal que je sois crever. Il devrait me comprendre. Même si je n'ai absolument pas envie de dormir. Toujours peur de ces cauchemars.

- Merci, pour ma main. T'étais pas obligé de le faire, mais tu l'as fais.

Même si je sais pertinemment que ce n'est pas pour moi. Et puis, après tout, c'est son taf.
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Keila Van Landsitz
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MessageSujet: Re: Gamble with life    Gamble with life  Icon_minitimeVen 9 Mai - 16:41

Mes pensées se tournent vers la femme de l’accueil du service des adoptions. Quand je lui ai donné le nom de Neil et qu'elle l'a trouvé dans son répertoire, son sourire s'est figé et elle m'a regardé comme une sociopathe qui collectionnerait les têtes de chatons. Bien sûr, quand je lui ai expliqué le pourquoi du comment, elle a été soulagée et m'a adressé ses plus sincères excuses pour ce que j'étais obligé de faire. Comme si elle y pouvait quelque chose.
D'ailleurs, elle m'a dit qu'au vu de ses atrocités -je n'en ai écouté la liste que très distraitement – il aurait du être rendu majeur, que ces lois sur la protection de l'enfance n'étaient que des babillages de politiques pourris pour ne vexer personne. Je ne crois pas qu'elle a eu d'enfants, sinon elle ne parlerait pas comme ça. Enfin … elle m'a permit d'obtenir ce que je veux alors je ne vais pas non plus trop la critiquer. Même si elle m'avait l'air d'être une vieille peau de vache mal léchée.
En réalité, le père de Corbak a répondu juste après que la procédure ait été engagée. Apparemment, il était occupé et n'avait pas pu répondre. Quand je lui ai annoncé que je prenais en charge son fils, il a dit qu'il viendrait en parler avec lui le plus tôt possible, pour le soutenir pour son opération. Je suppose que oui, c'est un truc de parent de surprotéger son gosse et de nier la réalité. Ce mec a tué son frère, la chair de sa chair, le sang de son sang. A la place de monsieur Cian, j'aurais probablement essayé d'oublier Corbak. Oublier qu'on a engendré un monstre pareil ne doit pas être facile je le conçois mais …


« Lumière ? Pourtant t'en es pas franchement une. »

Je détourne le regard, me demandant soudainement si j'ai fait une connerie. Est-ce que j'aurais dû ignorer les risques d'attendre plus longtemps et essayer de joindre son père plus longtemps ? Mon père, avec qui j'ai parlé de tout ça, a dit qu'il me revenait de décider de savoir si je voulais une charge dans ma vie. Je me suis renseigné, bien entendu. A l'âge de vingt-et-un ans, Neil ne sera plus à ma charge.

« Appelles moi, papa si tu veux. Hm … je n'ai pas franchement de responsabilités puisque tu es en prison, à part ne pas te battre, ce genre de choses. Et non, tu es fils unique, petit chanceux. »

Je souris de toutes mes dents. Je ne suis pas pressée d'avoir des gosses.
Si j'en ai, ce sera vers la quarantaine et je serai le genre de médecin cool qui aurait adopté un ado en difficulté ou un enfant abandonné. Ouais, je me vois pas enceinte et encore moins en couple stable. Okay, je veux sortir avec Ombrage mais je ne suis pas optimiste au point de croire qu'on va rester ensemble pour l'éternité. Je ne crois pas à l'amour éternel, il y a toujours une tuile. Soit l'un des deux aime moins l'autre et s'en lasse, soit ils sont séparés par le destin. Mes parents s'aimaient au point de se foutre de l'avis des parents de ma mère, ils s'aimaient au point de vouloir fonder une famille ensemble et voilà …
Je me lève, souriante mais un peu inquiète. Ma main passe dans ses cheveux et les ébouriffe doucement, sans brutalité.


« Tu devrais dormir, sale gosse. »

Et puis je sors une petite boite de mon sac, la glissant sur sa table de nuit.

« Tiens, c'est ma vieille PSP, peut-être qu'elle pourra t'occuper un moment pendant ta convalescence. »

Avant de partir, je tourne la tête vers lui.

« Adios, kid. »

Et puis la porte claque derrière moi, faisant revenir le silence dans la salle de réveil.
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