Une prison pas comme les autres ... Quel que soit votre crime, vous le paierez.
 
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 Play with life

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Dale Smith
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Dale Smith

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MessageSujet: Play with life   Play with life Icon_minitimeSam 5 Juil - 0:30

Play with Life

feat. Dale Smith & Drenn Morksonn

Je me réveille avec un goût de vomi dans la bouche. Je me rends compte assez vite que ce n'est pas parce que j'ai reversé mon dîner de la veille hors de mon corps, mais parce que les œufs durs au vinaigre que j'ai bouffé au bar étaient vraiment mauvais. Avec le tord-boyau qui m'avait enflammé la langue et coupé l'odorat plus tôt, je ne m'étais rendu compte de rien. Mon estomac, en revanche, n'avait pas apprécié et me le faisait savoir sans réserve.
Je me relève, appuyé des deux bras sur le matelas humide. Ce n'est pas mon matelas, ni ma chambre. Et ce mec étendu à côté de moi, je ne l'ai pas payé. Je m'assois et prends le temps d'émerger. J'ai vraiment abusé sur l'alcool cette nuit. J'ai réussi à outrepasser mes limites, si étendues pourtant.
Un peu remis, je descends prudemment du lit et titube jusqu'à ce qu'il semble être une salle de bain. Bingo ! La pièce est mal entretenue mais tant que l'eau ne ressort pas marron du robinet, ça fera l'affaire.

Une douche plus tard, j'enfile mes vêtements et m'éclipse de l'appartement misérable, pour un type misérable. Je ne me souviens pas de ses performances sexuelles. En fait, je ne me souviens même pas s'il y a eu performance. Et c'est sans doute mieux comme ça. Il ne faut pas forcer la mémoire dans ces cas là. Nous dressons des barrières pour protéger notre santé mentale.
L'arrivée à DearDeath se fait avec un contrôle des papiers. Dans ces moments là, j'ai toujours une petite montée d'adrénaline, une légère accélération cardiaque. Mais je sais que ma fausse carte d'identité est parfaite et que je ne crains absolument rien.

Une fois à l'intérieur, je consulte ma montre portée en bracelet. Je suis en retard pour mon rendez vous du matin. Il ne doit pas être arrivé, mais je dois consulter son dossier, préparer la salle et surtout me préparer moi. L'apparence, c'est important. Et je n'ai que quinze minutes pour faire tout ça.


Quinze minutes plus tard.
Je me suis aspergé de déodorant pour cacher les odeurs de sueur, d'alcool, de sexe et de vêtements sales. Je n'ai pas eut le temps de me changer. En guise de brossage de dent, un chewing gum à la menthe devra faire l'affaire. J'ai préféré parfaire la mise de ma perruque brune. Je dois continuer à tromper mon monde et j'ai eu de la chance que le soleil aveuglait déjà les gardiens postés à l'entrée. Les quelques mèches bleues dépassant de mes faux noirs sont passés inaperçus.
Comme je n'ai pas eut le temps de me maquiller, mon cou est entouré d'un foulard ocre et la peau de mes mains est masquée par des gants en soie grise. Ce n'est pas très naturel, mais ça devra faire l'affaire.
Le reste de ma tenue est classique. Une chemise blanche dont j'ai soigneusement fermé tous les boutons, un pantalon en tissu léger sombre et des bottines en cuir noir.

Quand j'arrive devant la secrétaire des psys, elle ne remarque rien. Mon déguisement fait illusion. Bien. Une fois dans mon bureau, j'ouvre le dossier déjà disposé sur le grand meuble en bois de cerisier. Drenn Mørksønn. Il est Norvégien. Je n'ai pas le temps d'en lire plus qu'un meuglement me fait sursauter. Je fronce les sourcils et me retourne, pour regarder par la fenêtre ouverte. Un paysan – je ne vois vraiment pas comment l'appeler autrement – sort tranquillement de la forêt qui borde la prison, accompagné de son ruminant à tâches noires. Je ne sais pas comment il a atterrit ici, ni ce qu'il va faire. Un gardien se précipite à sa rencontre et un coup frappé à la porte de mon bureau m'empêche de voir la suite. Je m'assois dans mon grand fauteuil en cuir et jette un dernier regard au dossier ouvert devant moi.

« Entrez ! » fais je d'une voix à peu près tranquille.

Je lis rapidement quelques lignes, me forgeant en même temps un sourire accueillant pour mon patient du nord. Incendies, meurtres, cannibalisme et nécrophilie. Ce sont là les chefs d'accusation principaux qui lui ont valu son emprisonnement. Bon sang, j'ai soudain hâte d'avoir une conversation avec lui.
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Drenn Mørksønn
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MessageSujet: Re: Play with life   Play with life Icon_minitimeSam 5 Juil - 11:38

Le jour se lèvre. Encore. Et je soupire. Encore. Cela va faire plusieurs heures que je suis debout. Les gens d'ici ne tolère pas vraiment mes habitude de noctanbule. Pourtant, j'y ai prit goût. Dormir le jour, et s'agiter la nuit, voilà qui me tient loin des autres et de leurs mensonges. Et puis au moins comme ça, j'ai le temps qu'il me faut pour lire en paix. Je ne suis ici que depuis peu, je n'ai pas eu le temps de réellement apprécier l'étendue de leur bibliothèque. Cela ne saurait tarder, c'est bien la seule pièce digne d'intérêt dans cet endroit misérable.
Je ne sais toujours pas pourquoi je suis ici, parmis ces bêtes. Tous stupide, ou alors ils ne connaissent rien a l'art. Quelle plaie...Qu'importe. Aujourd'hui, je suis censé aller voir ce psychiatre. S'il n'y a qu ça pour leur faire plaisir...Curieuse aimabilité, on m'a laissé choisir l'heure. Il est donc encore tôt quand le gardien vient frapper à ma porte.
Je me lève. Droit, étendue sur toute ma hauteur. Comme toujours, je suis bien coiffé, les cheveux rabbatue en arrière. J'ai prit l'uniforme gris. J'aurais préféré une chemise mais il n'y a guère de liberté pour nous autres les détenus.

"Dépêche-toi!"

Quelle ennuyante habitude que de nous tutoyer. Le minimum de politesse serait d'y ajouter un nom au moins. Mais non. Vous vous croyez mieux n'est-ce pas? Avec vos armes sur le côté, vos sourires méprisants et tout le reste? Je arracherais le visage avec mes dents si je le pouvais. Et vous le savez aussi, donc ne profitez pas trop.
Je le suis calment, en faisant de grand pas. Peut-être un peu pour forcer le gardien à marcher plus vite. L'avantage d'être en prison est que l'on n'aime pas donner du réconfort aux détendus, et cela passe aussi par un minimum de fenêtre. Cela m'arrange. Surtout que le chemin usqu'au cabinet semble durer plus longtemps que prévut. Sommes-nous si nombreux? Vu de l'exterieur, le bâtiment ne m'avait pas semblé si grand...
Ah! Nous y voilà. Le gardien frappe. Vient-il aussi avec moi? Apparement non, j'entre seul face au psychiatre.
C'est un homme étonnement jeune, je suis surpris. Quelle idée de vouloir travailler ici à cet âge. Quoi qu'après réflexion, il doit avoir le même nombre de printemps que moi. S'il y a des prisonniers de 27 ans, il doit y avoir aussi des gardiens. Il me semble très artificiel avec ses gants et son foulard. Et surtout cette terrible odeur de déodorant, cachant mal les effluves qui se trouvent derrière.
Je ne fais néanmoins aucun commentaire et je m'assoie sur la chaise. J'aurais préféré un fauteuil en cuir également, mais tant pis. Je me tiens droit, pas question de se laisser aller. Qui plus est, je reste dérangé par cet homme. Pas que je ne l'aime pas, mais je ne le sens pas à saplace.

-Bonjourr Monsieur.

Malgré ma maîtrise parfaite de langlais, ou presque, je garde néanmoins un accent très prononcé. J'espère qu'il n'en tiendra pas rigueur.
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Dale Smith
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MessageSujet: Re: Play with life   Play with life Icon_minitimeSam 5 Juil - 16:08

Je lève les yeux sur mon patient. Le gardien referme la porte sur lui, nous laissant seul, le Norvégien et moi. Ce n'est pas très prudent et Dale Smith, s'il n'avait pas été qu'un avatar, aurait certainement eut les chocottes à s'en mouiller le pantalon. Mais je compte tirer parti de la situation. Pas de gardien, personne pour surveiller ce que je raconterai à ce malade mental. J'aurai donc tout loisir de le conditionner à ma volonté.
L'homme en question est pâle, trop pâle. Bon sang, un peu de soleil n'a jamais tué personne. Ce type est comme une œuvre d'art vivante, une statue taillée dans le marbre qui, par miracle, s'est à mis à bouger et parler. Ses yeux sont fascinants. Oranges. Ou peut être plus ambres. Difficile à dire à cette distance et avec cette luminosité tronquée. Ils me rappellent les iris de mon jouet muselé. C'est amusant.
Le détenu porte le gris. La couleur de leur uniforme importe peu, finalement. Quelle que soit la personne qui la porte, il a l'air stupide. Même lui, ma Némésis.

Sans que je lui demande, l'homme s'assoit sur la chaise qui fait face à mon bureau. Il néglige le sofa et le fauteuil aux coussins rembourrés, se tient droit sur son siège et me salue. Quelle politesse ! Ca me fait presque me sentir rustre à côté de lui. Mais il correspond bien au monde très carré de Dale Smith. Quant à moi, moi le Coréen pure souche... Et bien mon univers était certainement plus coloré que celui dans lequel semble graviter cet homme. Dans ma ville natale, j'étais sans cesse plongé dans le brouhaha, la violence, l'humour sauvage et les tenues de mauvais goût. Les paillettes aussi, quand je me rendais au club de mon frère.
L'accent avec lequel il parle transparaît même avec les deux mots qu'il m'adresse. Sa façon de rouler les « r » me fait sourire en coin. Je suis charmé. Mais j'efface bien vite cette marque de satisfaction de mon visage. Dale Smith ne sourit pas pour de mauvaises pensées.

Je baisse les yeux sur le dossier, faisant mine de le découvrir. A la place, je parcoure quelques lignes supplémentaires. Né d'une mère morte en couches, élevé par son père dans un village. Triste vie en perspective. J'ai toujours tendance à plaindre ceux qui, contrairement à moi, n'ont pas eu la chance de grandir dans une grande ville. Séoul n'a jamais cessé de m'émerveiller, même pendant vingt ans à y vivre.

« Bonjour, monsieur Morksonn. Je vois ici que vous êtes accusé de cannibalisme, entre autres crimes. »

J'ai repris mon ton aimable et professionnel du parfait petit psychologue, en essayant d'avoir l'air sûr de mon anglais imparfait. Je suis ouvert, prêt à aider. Personne n'est fondamentalement mauvais. Ooh, c'est si dur parfois. Ce type, par exemple, a l'air d'avoir le meurtre dans le sang.
Mais les apparences sont trompeuses. Je dois d'abord vérifier qu'il est bien ce que ce dossier prétend avant de pouvoir en faire l'un de mes jouets. Je pourrai peut être même l'utiliser contre L. Mais je dois être prudent, il y a tellement de gens condamnés à tort.
L'avantage d'avoir pris ce métier de psychologue est que je peux fouiller en tranquillité dans le cerveau des criminels. Pas que je sois vraiment psychologue, mais j'ai côtoyé la pègre toute ma vie. Ca aide.

« Je suis le docteur Dale Smith. Vous pouvez m'appeler Dale, ou docteur Smith. Je vais m'occuper de vous. Ensemble, nous allons travailler sur vous. Pour faire de vous quelqu'un de meilleur. Si vous vous en sortez bien, il est possible que votre peine soit revue. Mais gardez bien à l'esprit que tout dépend de vous, uniquement vous. »

Qu'est ce que je peux déblatérer comme conneries ! Merci les dramas du dimanche après-midi. Je m'empêche même de lever les yeux au ciel tellement je me fais pitié.
Je me lève de mon siège et invite d'un geste le Norvégien à faire de même.

« Prenez place sur le sofa, ou le fauteuil, comme vous le désirez. »

Je m'assois dans un autre fauteuil, plus droit, mon confortable. Plus professionnel. J'ai un calepin et un stylo dans les mains. Je vais certainement passer une heure à gribouiller des dessins.

« Alors, monsieur Morksonn, qu'est ce que ça fait de manger quelqu'un ? »

Je suis parfois trop impatient. Je ne peux pas m'empêcher d'attaquer tout de suite le vif du sujet. Je compte bien lui rappeler ce qui est le mieux dans ses crimes.

« Au fait, désirez vous un peu de thé ? »

Je ne suis pas un grand consommateur de thé, mais vu mon état actuel, ça me ferait le plus grand bien.
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Drenn Mørksønn
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MessageSujet: Re: Play with life   Play with life Icon_minitimeDim 6 Juil - 18:46

Ce psychologue, ce psychiatre -je ne sais pas tellement- me regarde avec deux yeux. Dans l'un, je vois beaucoup d'ombre. Trop pour ce qu'il semble être. Ce n'est pas un problème mais il ne faudrait pas que je l'oubli. Lui aussi est contre moi. Peut-être plus que les autres à sa manière, car il ira plus loin. Mais surement pas grace à sa psychanalyse, ces ramasis de sornettes ne sont rien, rien face à la droiture de mon esprit.
La chaise n'est pas confortable, droite et dure. Je n'ai pas envie de la quitter pour aller sur son sofa.

« Bonjour, monsieur Morksonn. Je vois ici que vous êtes accusé de cannibalisme, entre autres crimes. »

La remarque m'a fait lever un sourcil. Est-il nouveau dans le métier? Ce n'est guère le genre de chose que l'on dis lors d'une première phrase. N'a-t-il retenu que le cannibalisme? Etrange personne. Je le fixe, d'un air assez ailleurs, une ombre de sourire se tiendrait presque à mes lèvres. Il écorche mon nom. La plupart des personnes imagine que la lettre ø correspond à un basique o . Ce n'est pas le cas. Je lui en tiens légèrement rigueur. Il ne s'investit pas assez dans son travail. Le ø serait plus un "eu" fermé qu'un o. J'ai fait l'effort d'apprendre votre langue, essayez de respecter au moins mon alphabet. Décidement, je n'aime guère cet endroit.
Je ne répond pas à sa première phrase, que rajouter? Oui, il est vrai que je suis "cannibale", entre autre chose. Mais le mot est dénué de toute la poésie et l'amour de mon acte, il ne comprendrait pas. Comme tout les autres, son esprit est dénué de toute subtilité a cet égard, "cannibalisme", comme le mot sonne dur et mal!

« Je suis le docteur Dale Smith. Vous pouvez m'appeler Dale, ou docteur Smith. Je vais m'occuper de vous. Ensemble, nous allons travailler sur vous. Pour faire de vous quelqu'un de meilleur. Si vous vous en sortez bien, il est possible que votre peine soit revue. Mais gardez bien à l'esprit que tout dépend de vous, uniquement vous. »

Sa légère tirade arrête de cours de ma pensée. Est-il sérieux? Lui-même ne corit pas aux foutaises qu'il raconte. Qui pourrait y croire? Ce sont des mots vides, passés, repassés, usées jusquà la moelle pour ne plus avoir le moindre sens. Je sais parfaitement monsieur que je suis le seul a pouvoir changer les choses. Croyez-vous que j'eusse changé mes habitudes pour autant? Je suis parfaitement responsable de mes actes, chauqe meurtre était voulu, tous ce que j'ai fait était voulu, décidé, calculé et parfaitement désiré. Ce n'est pas maintenant que je vais m'en rendre compte.
Qui plus est il n'y aura jamais de "nous". Je suis seul face au monde et à son incompréhension, pas de place pour un quelquonc mortel imbécile. Oeuvrer pour moi. C'est tellement...inutile.

« Prenez place sur le sofa, ou le fauteuil, comme vous le désirez. »


Ah, il faut de nouveau que je bouge. Je n'en ai pas envie, mais les conventions sociales font que je dois, pour de simples demandes en tout cas, obéir à ses ordres. Je me lève comme un chat, en prenant un certain temps. Tout va toujours trop vite, il est bon de ne pas se presser. Ma colonne vertébrale se déroule doucement, je sens mes vertèbres jouer ensemble et produir un léger craquement. Je ne suis pas mécontent d'être grand, il est parfois assez agréable de pouvoir toiser ceux qui ne vous respecte pas. C'est le cas ici, pour le moment. Evidement, je dénigre le sofa, il n'est pas question que je m'allonge, qui pourrait sérieusement le faire? Je serais alros bien trop vulnérable. Le placher craque un peu sous mon pas quand je me dirige vers le fauteuil. Celui-ci est bien plus mou que la chaise, probablement pour donner une impression de confort. Cela ne fonctionne guère. Je m'assoie le mieux possible, tachant de garder le dos droit et l'esprit alerte.

« Alors, monsieur Morksonn, qu'est ce que ça fait de manger quelqu'un ? »

Qu'est-ce que c'est que ça? Est-ce vraiement un docteur? Laissez moi rire, on dira un enfant de cinq ans devant une nouvelle attraction. Et toujours cette obsession pour ce détail! C'est ennuyant, il est encore plus fermé d'esprit que je ne le croyais, je préfèrer encore l'imcompréhension à cette illusion. Il essaye de provoquer mon enjoument? De me faire raconte comment cela se passe? Non, vraiement, il faut qu'il arrête, il ne fera jamais du bon travail comme cela, il faut de la tenue et du professionnalisme tout de même. Je pourrais me reculer naturellement sur mon siège, mais il le verrai envidement. Heureusement que je ne me laissa jamais aller, ou peu, a des expressions corporelle. C'est d'un vulgaire. Sachons rester maître de nous.
Mais je n'ai même pas le temps de fair eune remarque, el voilà qui me propose du thé. Nous avons affaire à un moulin à parole ou est-ce comme cela que les gens fonctionne toujours, en débitant des phrases sans sens pertéptuellement?

-Non, merrrci Monsieur Smith.

Tout dabord, décliner le plus ennuyant, le thé.

-Vous drevrriez lirre mon dossier avec plus d'attention. Je ne mange guèrre les "gens". Mais qu'imporrte. Que comptez vous fairre pendant ces séances?
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Dale Smith
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MessageSujet: Re: Play with life   Play with life Icon_minitimeLun 7 Juil - 18:02

Il refuse mon offre. Là, tout droit dans un fauteuil qui, à l'évidence, n'est pas fait pour se tenir de la sorte. Cet homme est vraiment fascinant. Il a dans le regard, du moins, tel que je le perçois, une façon tranquille de toiser le monde. Comme un dieu supérieur qui ne se sentirait pas même effleuré par l'insulte de l'inférieur que je suis. Si du moins je l'insultais. Pour le moment, je fais surtout de gros efforts pour ne pas laisser s'envoler ma personnalité colorée. Mon manque de vocabulaire anglais m'aide à ne pas déborder du parfait phrasé de monsieur Smith. Restons carrés, s'il vous plaît.
Si monsieur Morksonn* ne désire pas prendre le thé, moi j'en ressens un certain besoin. Je me lève donc et me dirige vers une grande armoire en bois de cerisier, assortie à mon bureau et sculptée de motifs chinois. Un dragon allongé au dessus des portes est finement recouvert d'or blanc. Je l'avais récupérée dans la mafia hongkongaise, un cadeau pour avoir bien baisé le petit-neveu du Dragon Head de la Triade. Ce trentenaire arrogant et vulgaire déboursais sans compter et devait probablement être mort, tué par l'un de ses hommes. Il n'était guère aimé et source de conflits, ainsi que me l'avait confié son fils aîné sur l'oreiller. Mes voyages à Hong Kong avaient toujours été très amusants.

« Je vous l'ai déjà expliqué, réponds je en forçant ma patience. Vous avez été emprisonné parce que ce vous faisiez est mal. »

J'ouvre en grand les portes, de façon à masquer le contenu de l'armoire à mon patient. Le meuble contient une théière en fonte et des gobelets assortis, en plein milieu de l'étagère la plus visible. Au fond, sur la droite, se laissent deviner plusieurs bouteilles d'alcool fort, aux origines diverses. Je choisis un whiskey irlandais en hommage à Gantley pour corser le thé noir.

« Nous allons donc passer en revue vos crimes et tenter de découvrir pourquoi vos pulsions vous poussent à cela. Ensuite, nous tenterons de vous faire dominer ces pulsions. »

L'odeur du whiskey monte à mes narines. Mêlé à la présence du Norvégien et à son accent, cela me rappelle ma première rencontre avec le petit ami de ma sœur. A l'époque, je ne comprenais pas grand chose de l'anglais et son accent m'empêchait souvent de saisir son coréen. Peu à peu, nous nous étions habitué l'un à l'autre. Moi à ses inflexions irlandaises, lui à ma vulgarité.
Armé de mon gobelet fumant, grâce en soit rendue à ma secrétaire, si intentionnée, je rejoins ma place après avoir refermé l'armoire. Je croise une jambe par dessus l'autre et scrute pendant quelques secondes mon patient. Il m'a reproché de ne pas avoir assez bien consulté son dossier. Il a raison, mais je ne m'en tiens pas rigueur. Mon vrai but ici n'est pas d'y foutre le boxon, il s'agit juste d'une mission bonus, en quelque sorte. Seul Liam m'intéresse vraiment.

« Nous allons prendre les choses une par une. Si vous ne mangez pas les gens, que faites vous ? Expliquez moi. Vous avez enfin une chance de vous exprimer. Ne la laissez pas passer. »

S'il pouvait directement légitimer ses actes, ça me ferait gagner du temps. Et sinon, j'ai de toute façon la ferme intention d'étudier son dossier en profondeur dès que sa séance sera terminée.


*Ca m'ennuie juste profondément de mettre le bon caractère et comme c'est ce qui s'en rapproche le plus visuellement... X)
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Drenn Mørksønn
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MessageSujet: Re: Play with life   Play with life Icon_minitimeMar 8 Juil - 22:17

Ce n'était donc même pas une demande de politesse. Humain égoïste; toi aussi tu pense à tes intérêts avant ceux des autres. Comme les autres tu demande ce dont tu as besoin. Stupide race.
Je le regarde aller chercher son thé. Dans une une armoire? Pendant qu'il a le dos tourné, un fin sourire passe sur mes lèvres. Suis-je plus intelligent? Suis-je moins bête? Est-il stupide? Qui, soyons serieux, irait prendre son thé dans une armoir? Une armoire est faite pour les belles bouteilles, celles d'alcool. Une théière se doit être à l'aire libre, pour que le thé puisse s'oxyder au contact de l'air. Pourquoi croyez-vous que les marocains servent de si haut leur thé? Décidement, mon psychologue n'est pas très malin.

« Je vous l'ai déjà expliqué, réponds je en forçant ma patience. Vous avez été emprisonné parce que ce vous faisiez est mal. »

Oh allons, un peu de sérieux, vous n'êtes pas ici pour me faire la morale, pas dans une prison comme celle-là, vous ne faites que repeter des phrases en boucle, qui semble avoir été apprises sur un mégaphone au fond de votre sombre tête. Pour être a Deardeath, il faut plus de suptilité, et n'est pas totalement sain, bien évidement. Qui voudrait sonder la tête de prisonnier extrême si ce n'est pas curiosité morbide ou plus?

« Nous allons donc passer en revue vos crimes et tenter de découvrir pourquoi vos pulsions vous poussent à cela. Ensuite, nous tenterons de vous faire dominer ces pulsions. »

Encore...Il commence à m'ennuyer. Je sais que je ne suis pas très...causant, mais il serait sérieux de ne pas en profiter pour déblatérer des banalités de ce genre. Je ferais un meilleur travail en me parlant à moi-même, ce que je fais déjà depuis un moment. Je suis plus productif quand je me parle.
L'odeur de whisky me donne soudainement raison. L'odeur subtile me chatouille les narines. Je n'ai pas prit le temps de connaitre le whisky, je ne saurais dire du quel il s'agit. Mais je sais dire qu'elles sont les milles et unes fragances du sang, de leur douce volupté ou de leur pointes acides. Chacun son domaine, n'est-ce pas monsieur l'alcoolique. Boire au travail...quelle décadence. J'ai honte pour vous. Quoi qu'à peine en réalité, il n'a pas cette importance, il ne l'aura jamais.
Il s'assoit et croise les jambes. Détail intéressant. Chez les hommes, il s'agit souvent d'un problème avec leur sexualité, ou de quelque chose de ce genre. Il faut garder ça en mémoire, je tiens à garder le contrôle entier de ce qui va se passer. Je garde toujours le contrôle. Même durant les "meurtres". "Hommage" serait plus juste, mais bon...

« Nous allons prendre les choses une par une. Si vous ne mangez pas les gens, que faites vous ? Expliquez moi. Vous avez enfin une chance de vous exprimer. Ne la laissez pas passer. »

Ah! Il aborde enfin mon sujet favoris. J'ai légèrement conscience que cela affiche clairement mon égocentrisme, mais après tout je suis ici pour parler de moi, faire la mauvaise tête ne serait guère productif. Mais je n'ai pas envie de parler à quelqu'un qui se fiche de ce que je raconte, qui écoute, avec cette réserve qu'à une personne lambda en écoutant les témoins de jéhova. Polie, mais terriblement méprisant. Dois-je lui parler? Il est contre moi à tout les coups, évidement, ils sont toujorus contre moi au fond. Ils tournent autour de moi comme des mouches sur un cadavre, prêts à se servir et à y faire leurs rejetons purulents.

"Je ne suis pas aussi avide de parrler que vous le pensez Monsieur Smithh", Répondis-je doucement, "Je pourrais évidement vous parrlez de moi mais je ne parrle que si l'intérrêt y est. Au rrisque de parraitrre pédant, montrrer moi votrre intérret Monsieur Smithh, prrovoquez le mien et je vous parrlerrais. Un échange si vous le voulez bien"

Je reste encore un peu silencieux. J'ignore en partie l'effet de ma phrase sur l'homme, je suis dans l'attente, comme un lion guette sa gazelle. Quoi que je ne le mangerais pas maintenant. Il n'a pas cette beauté qui me submerge chez mes sacrifiés.

"Et je prrendrrais volontier un peu de whisky, Monsieur Smithh"

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Dale Smith
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MessageSujet: Re: Play with life   Play with life Icon_minitimeLun 4 Aoû - 21:27

Je le fixe pendant qu'il me répond – pas trop tôt – en affichant un air incrédule, ma tasse à mi-hauteur entre ma cuisse et ma bouche. Qu'est ce qu'il vient de dire à l'instant ? Il veut que je fasse le clown pour le distraire ? Et puis quoi encore ? Je n'ai pas bataillé pour imposer mon autorité à Séoul pour me retrouver à essayer de plaire à un bête cannibale pas assez intelligent pour éviter de se faire prendre. D'ailleurs, son attitude raide commence vraiment à m'agacer. Mais quand il me réclame un verre de whisky, je dois masquer mon hilarité en avalant une gorgée de thé. Ce prisonnier en combinaison flottante croit pouvoir me taxer de mon alcool en toute liberté ? Lui offrir de mon excellent thé c'est déjà presque trop, mais il ne posera pas une seule papille sur mon précieux liquide.
Abaissant mon gobelet jusque sur ma cuisse, je le regarde longuement. Il a l'air d'y croire. Il va être déçu.

Je m'autorise à m'imaginer un instant en train de saisir Drenn par la peau du cou, le forcer à se lever et lui encastrer la tête dans le mur. Ensuite, je pourrais prendre cette bouteille de vieux soju un peu moisi et le lui faire avaler par un entonnoir. Comme je ne suis pas du genre à gâcher, je pourrais aussi lui carrer le goulot dans le cul, ça ne pourrait faire que du bien à sa vie sociale. De toute façon, il devait s'habituer à se faire enculer d'un peu partout. On est à DearDeath, que diable !

J'abandonne à regrets mon imagination et souris gentiment à l'intention de Drenn.

« Oh, je suis désolé, monsieur Morksonn, mais il m'est interdit de vous donner à boire de l'alcool, quel qu'il soit. Je suis conciliant, mais j'ai à cœur de respecter le règlement. »

Quand il m'arrange.

« Cela dit, si vous changez d'avis au sujet du thé, je me ferais une joie de vous en servir. Pour ce qui est de votre autre demande... Je crains de vous décevoir, monsieur Morksonn. Mon cas personnel est certainement bien moins intéressant que le votre. »

Ca au moins, c'est sincère. Même si ma vie a été trépidante jusque là, celle de ce criminel doit certainement être plus colorée.

« Je ne suis qu'un psychologue avec son diplôme, qui souhaite aider les cas qui semblent désespérés. »

J'ignore si avec un vrai diplôme dans mon dossier, j'aurais été capable de penser une chose pareille. Mais je ne nourris aucune illusion. Un cas désespéré ici a pas mal de chances de le rester.
Je reprends encore du thé, me délectant du goût du whiskey et luttant contre les souvenirs qui me reviennent par vague. Je ne devrais pas me laisser autant distraire.

Le cas Drenn Morksonn semble plus difficile que ce à quoi je m'étais attendu. Je dirige mes pensées vers ma réserve personnelle. Je pourrai bien les utiliser maintenant, même si le patient n'est franchement pas détendu, loin s'en faut. Il suffirait que je prenne quelque chose de plus fort que d'habitude, ou un avec un effet un peu plus détonnant.
Je me lève et dépose mon gobelet sur le coin de mon bureau. Je ne tourne que partiellement le dos au détenu, par réflexe plus que par réflexion. J'extirpe d'un tiroir de mon bureau une petite boîte recouverte de cuir noir, plutôt plate. Je l'ouvre en prenant soin d'en cacher le contenu à Morksonn et embrasse du regard le défilement de seringues. Un psychotrope pourrait faire des merveilles... A moins d'utiliser une simple substance hallucinogène ? Non, je préfère garder celui-ci pour un autre détenu dont le dossier m'a déjà sauté aux yeux. Un calmant... Non, un psychotrope, oui.
Je relève la tête vers le Norvégien, brandissant ma seringue déjà remplie de liquide magique.

« Nous pourrions tenter quelque chose de plus chimique, monsieur Morksonn. Ca vous détendra et ouvrira un peu plus votre esprit aux sentiments. Vous vous comprendrez mieux et il vous sera plus facile de parler de vous, en toute liberté. Car il ne doit pas y avoir de timidité, ni de réserve, entre nous, monsieur Morksonn. »

Bien que ça ne fonctionne que dans un sens.
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Drenn Mørksønn
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MessageSujet: Re: Play with life   Play with life Icon_minitimeLun 18 Aoû - 11:51

Si je n'avais pas une bonne maîtrise de moi-même, je crois qu'un rictus désarticulé se serait peint sur mon visage. "Conciliant" il disait. Trop. Tellement trop. Un gâteau dont la crème déborde, qui transpire le gras et le chimique. Mais pourquoi mettre tant de crème sur un gateau? Parce qu'on ne sait pas cuisiner? Non, il est arrivé jusqu'ici, il sait cuisiner. Non, si on met de la crème en quantité outrageante c'est parce que le gâteau est immnde et qu'il faut bien ça pour le cacher. Celui que j'ai en face de moi est donc immonde aussi. Bien. Cela fait ça en commun. Il parrait que je suis immonde aussi, ils disent ça aussi. Ils sont jaloux, jaloux de ma vision de l'art, de la magnificence de mes teintures de rouges. Ils voudraient eux aussi danser avec le feu et la mort, mais ils sont trop banal, trop rien du tout pour pouvoir, alors ils s'acharnent sur moi, encore et encore. Ils le payeront.

D'ailleurs lui aussi veut se venger! Il me déteste aussi oui! Il sort sa seringue de malheur! J'en ai déjà goûté des comme ça, je ne compte pas recommencer! Au diable vos diagnostic, au diable vos solutions! Je ne laisserais pas cette aiguille me toucher. et vous le savez. je suis sûr qu'au fond de vous, vous le savez, peut-être même voulez-vous que je me rebelle. Alors vous pourriez m'attacher, faire vos experiences Non! Non non non non non non non non! Je ne serais pas votre cobaye! Laissez-moi! Je bondis de ma chaise, tout en tentant de garder l'air contrôlé et calme mais un tic nerveux s'est emparé du coin gauche de la bouge.

"Je prréfèrrerrais éviter ce genrre de technique barrbarre."

Je me doute bien que je n'ai pas le droit de refuser, je suis un prisonnier, je n'ai guère de droit. Quoi qu'il faudra que je relise attentivement les clauses et détails de mon incarcération. Une fois debout, ma peur vicérale se calme légèrement, assez pour me permettre de clamer mon tic. J'aurais bien envie de son wisky là tout de suite. Sous le stress qui est toujours là, je commence machinalement à grncer des dents, ce qui produit un son très désagréable, quoi que faible, puisque mes dents sont taillées en pointes. Je pourrais le mordre. Pour lui montrer quel effet cela fait quand on enfonce quelque chose dans votre corps de cette manière.
Je sais néanmoins que je suis dans une très mauvaise posture. Quel arguement ai-je pour le faire cesser? Peu, voir aucun, je suis trop nouveau à cet environnement.

"Pourr vous, et surrtout pourr moi, je pense que continuer simplement à parrler serrait une idée plus.....Judicieuse."

Je crains néanmoins de déclancher son hilarité ainsi. Il sait qu'il a le pouvoir, et je me méfie de plus en plus de lui. Quel imbécile irait sortir des psychotropes diractement sous le nez de ses patients lors du premier rendez-vous? Il est frêle comme une gamine, n'importe qui d'un peu costaud pourrait lui bloquer les mains et le lui faire bouffer. Je pourrais aussi. Ce ne serait pas intelligent mais je préfère encore cela aux drogues. Après tout, je n'ai rien a perdre.
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Dale Smith
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MessageSujet: Re: Play with life   Play with life Icon_minitimeMar 26 Aoû - 23:20

Maximum the hormone ♪ Buiikikaesu

L'effet sur mon patient est immédiat. Il se lève, tendu comme un string de culturiste. Je remarque qu'il ne contrôle pas tout à fait ses nerfs, ce qui lui donne des expressions faciales plutôt bizarres et... assez comiques oui. Il me dit pourtant avec calme qu'il préférerait éviter des techniques qu'il qualifie de barbares. Barbares ? Ca ? Je soulève un sourcil interloqué et fait jouer le liquide avec la lumière du soleil, l'observant presque avec amour. Il faut dire que c'est plutôt joli.

« Vraiment ? Comme il vous plaira, monsieur Morksonn. Je suis ici pour vous aider, pas vous traumatiser. »

Ce n'est pas vrai. Bon, je ne suis pas là pour le traumatiser, mais encore moins pour l'aider. Je range la seringue avec délicatesse, mais sans refermer l'étui, exposant son contenu à la vue du détenu. Barbare, vraiment... Je ne m'en remets pas. J'ai tout un tas de souvenirs qui remontent, des souvenirs où j'ai du sang sur les mains. Partout ailleurs également. Des souvenirs de torture, parfois juste pour m'amuser, ou parce que j'avais un coup dans le nez. Pour impression un mec aussi, une fois. Mais il s'est enfui en hurlant, cet imbécile. Je sais pourtant que je ne dois pas traîner avec des étrangers au milieu.
Un bruit très désagréable me tire de mes pensées. On dirait quelqu'un qui fait crisser une craie sur un tableau noir. Je cherche dans la pièce d'où ça peut venir, jusqu'à ce que je me rende compte que c'est le patient qui fait ce bruit. Bon sang ! Il a vraiment besoin d'un verre ou d'un petit rail pour se détendre ! Plus tard, peut être... S'il est assez gentil avec moi.
Je me rapproche de lui et de mon fauteuil de psy, alors qu'il me menace. Une menace que le gentil Dale Smith ne peut pas comprendre. Je lui souris bêtement et m'assoit.

« Très bien, asseyez vous. Et si nous parlions de votre enfance, monsieur Morksonn ? J'imagine que vous avez dû vivre des événements vraiment traumatisants, qui expliquent votre déviance. Parlez moi des déclencheurs. Qu'est ce qui vous a attiré dans le cannibalisme ? »

Au fond de moi, je suis vraiment curieux de le savoir. Je peux comprendre l'amusement retiré dans la violence faite à autrui, j'en suis moi même un fidèle partisan. Mais déguster ensuite les restes de sa propre boucherie ? Non, ça m'échappe. Cela dit, je suis pas un siphonné, comme tous ces prisonniers à la santé mentale plus que limite.

Tandis que j'attends les confidences de mon très cher patient, je garde un œil sur la fenêtre. La dernière fois, le chien de la prison s'est infiltré, foutant en l'air mes plans avec mon très cher Irlandais. Cet enfoiré à des alliés, même son idiot de frère ne semble pas prêt à tomber sous ma coupe. Comment fait il ? Un charme naturel ? Son hypnose ? Des promesses faites à la manière d'un politicien ? Je ne comprends pas... je ne comprends même pas pourquoi je suis moi même sous son emprise.
Morksonn... Pourrait il être mon allié ? Sans que j'ai à lui faire subir un lavage de cerveau ? Ma position me permettrait de mettre sur pieds une petite armée. Quelques détenus bien fidèles qui feraient ce que je leur demande sans poser de questions. Pas parce que je les obligerai. Mais parce qu'il m'aimeraient. Mmm... Ce serait tellement... Jouissif. Une guerre de popularité.

J'interromps mon patient d'un geste impatient de la main et me redresse dans mon siège.

« Vous savez quoi Morksonn ? Laissez tomber. Je m'en contre-carre de votre passé. Ca ne vous aidera pas. Vous êtes un timbré et vous le resterez toute votre vie. Vous ne pouvez pas non plus compter sur le fait de pouvoir sortir d'ici un jour. Tout ce que vous pouvez encore attendre de la vie, c'est qu'elle soit moins pourrie que prévu. »

Je me lève et le rejoins, me délectant à l'avance de l'effet qu'aura ma proximité sur lui et de la réaction qu'il aura.

« Tu veux des corps ? Tu veux bouffer de la chair humaine ? Je t'aiderai. Mais uniquement si tu fais ce que je te dis. »

Okay, j'y vais un peu fort. Mais ce mec a jusque là résisté à mes préliminaires de séduction. Il n'a pas l'air de vouloir rendre les choses plus faciles. Très bien. Si tu veux la jouer sérieusement, allons y.
Je pose ma main sur son épaule avec provocation, puis rapproche mon visage du sien.

« Qu'est ce que tu en dis, Morksonn ? »

Et à quiconque s'indignerait, je dirai ceci : je fais mon job, juste mon job. Soulager les détenus et les aider à avancer. Pas régresser au stade de mouton insignifiant.
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MessageSujet: Re: Play with life   Play with life Icon_minitimeMer 27 Aoû - 13:38

Je le regarde jouer avec son liquide, il a dans les yeux une petite étincelle de joie, comme une pâle copie de mon regard amoureux pour ma danseuse du feu. Non, les psychotrope ne sont pas mon truc. Même a regarder de loin, je n'y vois qu'une petite mort liquide, qui revêt des voiles de médication. Une horreur. Je voudrais bruler toutes ces horreurs. Et ceux qui les tiennes aussi. Ils sont encore pire. Des mponstres prêts a détruires. Pas moi. Moi je suis un artiste. Mais eux...ils tentent d'appliquer la justice avec la destruction. Hun! Qui peut y voir une idée intelligénte?

M'aider, pas me traumatiser. Un rictus méprisant se dessine sur mon visage. Bien sur, "m'aider", avec ce monstre en boîte? Non! Vous êtes là pour me faire mal, comme tout les autres, pour m'attaquer dans ma chair et dans mon esprit, pour me torturer encore et encore jusqu'à me faire oublier mes amours. mais ça n'arrivera pas, jamais, c'est bien sur. Je n'oblierais rien vous entendez! Rien! Pas même dans cette prison!
Je me renfonce dans mon siège, un peu plus voûté qu'au début, a cause de toutes ces pensée qui m'entourent et m'assaillent. Quel monde terrible. Au moins, il est loin maintenant, sur son petit trône de chien pédant.

Mon passé maintenant? Il change d'avis comme de chemise mais bon. Au moins cette parite là est simple, je m'en souviens si bien! Comment lui décrire? Faisons simple et bien, cela passe mieux généralement.

"A vrrai dirre, a parrt la morrt de ma mèrre, lorrs de ma naissance, je n'ai guèrre eu de passage trraumatisant. Cerrtains enfants trrouv-..."

« Vous savez quoi Morksonn ? Laissez tomber. Je m'en contre-carre de votre passé. Ca ne vous aidera pas. Vous êtes un timbré et vous le resterez toute votre vie. Vous ne pouvez pas non plus compter sur le fait de pouvoir sortir d'ici un jour. Tout ce que vous pouvez encore attendre de la vie, c'est qu'elle soit moins pourrie que prévu. »

...Je reste un moment sans voix. Voilà donc son vrai visage? Un miasme de prétention qui s'écrase en face de moi. J'ai envie de vomir. Peut-être parce qu'il dit vrai. Non! Ce sont des mensonges, comme les autres! Il essaye lui aussi, comme toutes ces bouches qui parlent pour me faire perdre ma foi. Je ne suis pas fou! je suis...plus évolué seulement, c'est ça, plus évolué, plus artitique.
Le voilà qui se colle a moi! Cela fait longtemps que ce n'est pas arrivé. je peux sentir son sang battre, ce beau sang si doux. Je peux sentir toute cette vie, tout ce corps contre moi. Machinalement, je passe ma langue sur mes dents, heureusement recouvertes par mes lèvres. J'ai très envie de le mordre là tout de suite. De faire courir la pointe de mes dents et de mes ongles le long de son corps, créant des prières de ses cris. Ce serait beau. Un tableau en nuances de rouges.

« Tu veux des corps ? Tu veux bouffer de la chair humaine ? Je t'aiderai. Mais uniquement si tu fais ce que je te dis. »

Quelle...vulgarité! Quelles ignominies qui sortent de sa bouche tordue. Serait-il encore plusfous que moi? Possible. Ou alors plus stupide. Un rire sans joie sort de ma bouche et toutes mes pensées changent radicalement pour laisser place à un cague dégoût. Je me relève lentement, passant mes mains sur mon uniforme pour épousseter une poussière imaginaire. La crasse de cet homme.

"Je n'ai guèrre besoin de vous. Je suis amateurr d'arrt, pas de boucherrie. Garrder votrre barrbarrie pourr vous."

Je tourne les talons pour toquer à la porte du cabinet et attirer l'attention du gardien qui veille derrière.

"Monsieur Smith a terrminé, monsieur" déclarais-je d'une voix suiffisement forte pour qu'il l'entende. Voilà qui était terminé. Je vois mieux dans quel endroit je suis. Tous contre moi, et tous fou. Parfait. Il me faudra trouver une bonne position. Il me faut rester neutre aussi.
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Dale Smith
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MessageSujet: Re: Play with life   Play with life Icon_minitimeVen 29 Aoû - 14:20

Missing ling ♪ Ling tosite sigure

Il rit. Bon, à défaut de l'avoir convaincu, je l'aurai au moins distrait. J'ai un pouvoir comique étonnant, je le soutient sans arrêt devant mon frère. Mais mon frère est du genre pince-sans-rire. Il refuse toujours que j'organise des fêtes-piscine à la maison. Ce qui ne m'arrête jamais.
Morksonn se lève, tout en douceur. S'il ne portait pas cette tenue hideuse qui cache absolument tout, je suis certain que je pourrai voir les détails de sa musculature en action sous sa peau. De toute façon, il m'a l'air maigre comme un clou. Au moins il ne mourra pas étouffé par sa graisse durant son sommeil.
Je ne m'offusque pas de le voir épousseter ses vêtements, j'ai fini par comprendre qu'il était du genre tatillon et maniaque. Sans doute psycho-rigide et névrosé aussi. Il me rétorque – et je ne me départis pas de mon sourire pendant ce temps – qu'il n'a nullement besoin de mes services. S'il le croit... Je lui souhaite de réussir de tout cœur, je serai aux premières loges. Pour l'applaudir.
Et puis, de lui même, il s'en va vers la porte. Je le regarde faire, les bras croisés. Il plaisante ? Il se tire, comme ça ? Juste comme ça ? Mais quel culot ! Ca ce serait passé chez moi, on lui aurait tranché une main ou lacéré le dos au fouet. Ou pire, tout dépend de mon humeur.
Il toque au battant et prévient le gardien de la fin de la séance. Elle aura été courte et nous n'aurons pas beaucoup avancé. Pas du tout même. Ce mec est un poltron. Dès que je lui offre une opportunité, il fuit. Je comprends. Il ne veut pas se frotter à quelqu'un qui a l'air un peu trop fort. Ca allait bien quand je jouais le rôle du faible Dale Smith, mais maintenant que j'ai osé montrer un peu de ma vraie personnalité, il a les boules. Pour autant je n'ai pas peur qu'il me dénonce. D'abord, parce qu'il est détenu ici et que sa parole à beaucoup beaucoup moins de valeur que la mienne. Ensuite, il ne sait pas grand chose sur la question, il ne peut faire que des suppositions extrêmement vagues. Et puis, je n'ai pas l'impression que ce genre de choses le touche. Il a l'air dans son monde, un monde bien particulier.

Je le rejoins avant que le gardien n'ait eut le temps d'ouvrir la porte plus de quelques centimètres et plaque violemment ma main sur le bois. Je tourne rapidement le loquet et plaque Morksonn sur le battant, un sourire provocateur sur les lèvres. Mes mains le bloquent (en théorie) de chaque côté de ses épaules et je prends plaisir à me tenir à quelques millimètres de lui. Je murmure à son oreille, de façon à ne pas être entendu du gardien qui s'acharne sur la poignée.

« Tu m'excites Morksonn. Reviens me voir quand tu veux. Pour n'importe quoi. »

Je recule et débloque la porte. Prenant un air innocent, je fixe le gardien comme s'il avait pété un câble.

« Nous avons fini. Voilà monsieur Morksonn. »

Quand il passe près de moi pour rejoindre son très cher gardien, je rajoute discrètement :

« Ne me fais pas attendre trop longtemps. »

Je claque la porte sur eux avant de m'installer dans mon fauteuil. Finalement, cette rencontre a été plus amusante que prévu.


Ma très chère sœur, je sens que je ne vais pas m'ennuyer ici. Mais ne t'inquiètes pas, je n'oublierai pas de te venger. Je t'ai fait cette promesse et un Kim ne rompt pas ses promesses. Enfin, quand elles concernent la famille.
Tu me manques, SeoHyeon.
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