Une prison pas comme les autres ... Quel que soit votre crime, vous le paierez.
 
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 Une entrée en silence pour certain...Bruyante pour d'autre

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Mikhail A. Crawford
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Mikhail A. Crawford

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MessageSujet: Une entrée en silence pour certain...Bruyante pour d'autre   Une entrée en silence pour certain...Bruyante pour d'autre Icon_minitimeVen 5 Sep - 2:32

Silence. Je ne perçois rien. Ils m'ont entravé jusqu'au sens. Les seules que je puisse encore ressentir son l'odorat et les sensations. Je bouge ma jambe, elle me semble lourde, dure à déplacer. Ma cheville est oppressée. Je pense me deviner entraver. Ils auraient peur de moi ? Ou de lui ? Enfin d'eux ? Mon corps était secoué et malgré la sourdine qu'il m'avait posée sur les oreilles, je devinais un bruit sourd de moteur. Un fourgon de transports surement... L'air n'était qu'un mélange peu appétissant d'essence et de métal. Peut-être un peu de fumées de cigarette arrosant cette magnifique odeur déjà très peu recommandable.

Ce manège durant un moment, et quand j'essayai de parler, ou du moins faire simplement entendre ma voix sans mots distinctifs, je recevais en guise de réponse la douceur d'un main qui vous caresse la joue avec colère. Oui, une claque. Et puis ce monde de silence n'était pas que silence justement, j'entendais toujours leurs rire et mon imagination faisait le reste. Je voyais leur visage, leurs yeux. Je sentais presque leur souffle imperceptible dans ma nuque. Pourquoi personne ne les remarquaient ? Je ne suis pas fou !

Les secousses s'arrêtèrent au grand plaisir de mon postérieur. Un crissement lointain et une magnifique odeur d'air frais parviennent à mes narines et mes tympans. Je respirais enfin autre chose que cette purée de nicotine. Peut-être vont-ils enfin me dégager la vue, les oreilles, la bouche. Ce masque me gêne, même si ma respiration n'est pas difficile, je ne peux pas m'exprimer à mon aise sur les conditions de transport de jeune Américano-Russe comme moi. D'ailleurs, ou m'emmènent-ils? Dans un autre asile ? Je resterais muré dans mon silence. Je ne suis pas fou ! Je leur ai dit, ils me pourchassent et si je dévoile leurs existences, je vais disparaître.. Complètement... Je ne veux pas ! Aucunement !

L'air frais commence à disparaître, et les secousses reprennent au grand malheur de mon corps endolori. J'en ai marre de cette mascarade. Je veux sortir d'ici, être libérer de tous, de ses Ombres meurtrières. Je bouge un peu les mains. Je ne sens que le familier contact des menottes contre mes fragiles poignets délicats. Je tire dessus avec le faux espoir de les briser, comme dans ses films que me montrer ma mère... Ma mère... Elle est morte... Je voudrais tellement le revoir autre part que dans mes rêves cauchemardesques. Ses entraves de métal sont reliées à quelque chose, qui me bloque assis sur ce banc dont la confortabilité pourrais être amélioré. Je me penche en avant, me sciant l'articulation reliant ma main à l'avant-bras au passage, dans un espoir, que je pensais d'ailleurs vain, de me faire remarquer. Je recommence, et ma comédie finis par marcher. Enfin "marcher"...

On soulève, ce que je pense être un casque, et quelques minutes, je peux entendre le véritable monde sonore qui m'entoure. Le moteur, le métal des chaines qui teinte contre les parois de la fourgonnette, le souffle rauque d'une personne proche de moi... Plein de sonorités qui m'était jusque-là indétectable. Cependant, sortis de cette covalence trop tôt, je ne peux que haïr l'homme qui me gueulait dessus. Que j'arrête ? Mon cirque ? Je voudrais simplement partir d'ici. J'aimerais bien rétorquer, mais je ne peux produire qu'un gémissement à peine audible au de son informe. Je grogne dans mon coin quand on me remet le casque.

À nouveau silence. Les ricanements, les moqueries. Je ne veux plus les entendre ! Pourquoi ne suis-je pas mort ce jour-là ? Pourquoi m'ont-ils empêcher de me pendre? De m'injecter une dose de médicament pour en finir ! Je veux qu'ils me laissent tranquille... C'est trop demander ? Sont-ils conscients de ma souffrance ? Non... Je n'ai rien dit, c'est vrai. Mais je ne veux pas qu'ils prennent ma place. Se serait trop dur, trop pénible.

Des heurs plus tard, après plusieurs tentatives pour dormir, tout ce stop. L'air frais revient. Un léger vent, une humidité assez forte. De nuit ? Matin ? Soir ? Je ne sais pas... Cela fait quelques mois que je n'ai plus vu le monde extérieur. Je ressens du mouvement autour de moi et quelques minutes plus tard, me voici soulevé par des hommes... Je dirais de la puissance d'un grizzli chacun. Bientôt, les bras me lâchèrent, et mon menton heurta le sol sans aucune forme de courtoisie. Très drôle, déjà cassé, et même pas arrivé. Où suis-je bon sang ?

On me soulève de nouveau, avec la délicatesse d'un ours en plein accouplement sauvage. J'aimerais vraiment savoir où je vais désormais vivre... Quelqu'un pourrait m'enlever tout cet accoutrement ridicule ? Et vous ne rigolez pas ! Je ne veux pas vous entendre...
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Dale Smith
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MessageSujet: Re: Une entrée en silence pour certain...Bruyante pour d'autre   Une entrée en silence pour certain...Bruyante pour d'autre Icon_minitimeDim 7 Sep - 14:27

VIXX ♪ Love letter

Chère sœur,
J'ai encore de nombreuses choses à te raconter aujourd'hui. J'ai accueillit un détenu très particulier. Je ne sais pas encore s'il pourra vraiment m'être utile dans mon grand plan, qui se déroule pour le moment à la perfection, mais je l'aime beaucoup. Il est très spécial, sans doute un peu trop pour que je puisse l'utiliser...


Ce matin était spécial. Car ce matin, j'étais pleinement Dale Smith. Je n'avais aucun plan machiavélique en tête pour les prochaines heures, je n'avais pas fait la fête la veille et m'étais même endormi sur un passionnant traité de psychologie. Pour autant, je n'avais toujours pas vu mon colocataire. Mes journées commençaient à être un peu trop remplies pour poursuivre ma vie de déluré. Je ne pouvais pas me permettre de me lever tous les jours à midi passé et les gueules de bois me fatiguait trop, alors que j'avais besoin d'avoir l'esprit alerte pour Liam.

L'air vif du matin frais me fouetta assez le visage pour m'aider à me réveiller. Je vérifiai qu'aucune mèche bleue n'était à découvert sous ma perruque brune et rajustai ma cravate en satin bleu foncé. Elle allait à merveille avec mon costume intégralement noir.
Le fourgon blindé débarqua dans la prison à peine une minute après que je me sois posté sur les marches menant au bâtiment. Il se gara en plein milieu de l'allée et en sortit, parmi plusieurs hommes armés, un type entravé et masqué. Je m'approchai et le vis tomber au sol avant d'être relevé sans aucune délicatesse. Ce mec devait vraiment être détesté.

Mikhail Crawford. Vingt quatre ans, Russe d'origine américaine. Son casier était bien rempli. Meurtres réussis et ratés, tentatives de suicide, conduite en état d'ivresse... Ce type était auto-destructeur et j'allais devoir le soigner. Ou du moins, essayer de ne pas empirer les choses. Hey, je ne pouvais pas détruire tous mes patients, on allait finir par se poser des questions. Ce type était tellement cinglé qu'il avait bouffé certaines de ses victimes et à ce stade, je ne pouvais pas faire grand chose. Crawford était déjà complètement anéanti. Même mon frère ne pourrait pas le briser en plus petits morceaux.

« Suivez moi, » fis je sèchement aux gardiens de DearDeath qui avaient pris la relève.

Je leur souris pour contrebalancer la dureté de mon ton. Je n'avais pas fait exprès, mais je n'étais clairement pas du matin.
Je leur fis parcourir tout le rez-de-chaussée jusqu'à mon bureau. Notre petite troupe passa devant Mindy et je la saluai avec entrain. Une fois à l'intérieur de la pièce, je montrai le sofa où ils installèrent le détenu.

« Attachez le ici. »

Un côté du sofa était presque collé à un des murs, sur lequel était vissée une barre en acier. Un des gardiens détacha l'une des menottes pour l'accrocher à la barre. Notre petit Mikhail avait donc une main libre, mais il ne pourrait pas s'enfuir, à moins d'avoir une force herculéenne. J'en doutais...
Les deux gardiens qui étaient entrés avec nous dans le cabinet s'éclipsèrent sans rien dire, ils avaient l'habitude désormais. Je prenais toujours mes patients seuls et jusque là, je ne m'étais plaint d'aucune agression. Non pas que je n'en ai pas eu à faire les frais, mais je m'étais toujours gardé de le signaler. Je ne voulais pas perdre ma liberté et ce n'étaient pas quelques bleus qui allaient me convaincre de jouer ma lavette.

J'attendis quelques secondes, dans le silence, pour le faire flipper un peu et se demander où il était. Si je n'avais pas demandé aux gardiens de lui retirer sa cagoule pour l'emmener ici, c'était parfaitement calculé.
Après ces petites secondes, je m'approchai et lui arrachai le capuchon d'un coup sec. Voilà. Maintenant il pouvait voir, entendre et parler. Je lui souris en plantant mes yeux noirs dans les siens, qui avaient des nuances marronets.

« Bonjour, Mikhail. »

Ma voix était chaude, sucrée et mielleuse, basse. Je lui parlais comme s'il était un animal effrayé que je voulais apaiser.
J'étais parfaitement satisfait du spectacle que je découvrais. Il était mignon, presque adorable, mais semblait vraiment malade. Je lui caressai la joue du bout du doigt, goûtant la texture peu agréable de sa peau. Un détenu avait rarement l'occasion de prendre soin de lui, n'était pas Liam Gantley qui voulait.

« Tout va bien, je suis le docteur Dale Smith. »

Je me détournai de lui pour lui laisser d'admirer son environnement et allai m'installer derrière mon bureau. J'ouvris magistralement un dossier – celui de Crawford. Je fis ensuite mine de le consulter et m'attardai sur un détail physique. Une cicatrice dans le dos ? Je me demandais bien à quoi elle pouvait ressembler.
Sans le regarder, je repris la parole, très calmement et sans hausser le ton.

« On m'a demandé de t'accueillir parce que tu as besoin d'un lourd suivi psychologique. Tu devras venir me voir une fois par semaine obligatoirement mais tu peux avoir jusqu'à trois rendez vous si tu le désires. »

A nouveau, une petite pause. Je levai mon regard sur lui et souris.

« Nous pouvons faire ce que tu veux pendant ces séances. Parler, prendre le thé, jouer aux échecs... L'important, c'est que tu te sentes bien. Dans cette pièce, Mikhail, tu n'es plus un détenu. Tu peux être toi. »

Je souris un peu plus largement et lui demandai sur un ton qui l'infantilisait :

« Est ce que tu as faim ? »


Dernière édition par Dale Smith le Mar 16 Sep - 21:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une entrée en silence pour certain...Bruyante pour d'autre   Une entrée en silence pour certain...Bruyante pour d'autre Icon_minitimeLun 8 Sep - 1:43

Tiré par les deux grizzlys, j'avance contre mon grès. Trébuchant contre mes propres entraves ou simplement, le sol. Je pensais toujours être à l'extérieur jusqu'à ce qu'une odeur de peinture fraîche viennent attaquer mon odorat sensible. Cette fois, j'ai la certitude d'être à l'intérieur d'une enceinte sécurisée. Mais quoi ? Asile ? Prison ? Autre ? Je ne sais pas où je suis, et j'aimerais beaucoup savoir. Les rires autour de moi s'intensifient face à mon incompétence... J'ai dit que je ne voulais pas vous entendre ! C'est clair ?!

Tourner à droite...Puis à gauche..Tout droit..J'essayais tant bien que mal de mémoriser le chemin pour m'enfuir d'ici le plus rapidement possible dés que ma liberté sera acquise, par la ruse, la force. Loyale, illégal. Je veux m'en aller. Un arrêt brusque, et ma tête manque de peu une nouvelle conversation très philosophique avec le sol. On repart plus doucement puis, un nouvel arrêt ou un coup dans les genoux me force à partir en arrière... Mon magnifique fessier en aura pris des coups. Je m'attends au choc, mais c'est seulement un coussin d'une confortabilité moyenne qui m'accueille. Un siège de luxe a coté du banc qui m'a emprisonné durant ce trajet long et interminable. Interminable, pas tellement, vu qu'il est enfin fini.

Quelqu'un finit par venir me libérer une main et me laisser pendre l'autre avec la menotte accroché à quelque chose. Ils ont peur que je m'échappe. C'est vrai que leur drogue n'a plus vraiment d'effet depuis des heures maintenant... Je secoue légèrement mon poignet libre, vérifier son état de marche et les dégâts qu'il a subis avec le touché de la main et la douleur qui me parcoure l'avant-bras à impulsion régulière.

Silence. Plus rien ne semble bouger autour de moi. J'ai l'impression d'être seul, mais je me méfie. Il ne m'aurait pas tout de même pas laisser là, sans surveillance. Ils ont pensé à me libérer une main, pas ma tête. Je ne suis pas si dangereux que ça... Eux le sont, mais pas moi. Je ne suis pas une bête sauvage. Je ne tue pas par plaisir... Ni pour me nourrir ! Je n'aime pas ça. Et si vous arrêtiez de sourire, de rigoler ! J'en ai marre de vos moqueries..Mais je suis tellement impuissant.. Personne ne peut m'aider ! Je ne veux pas être rayé de la surface la planète ! Je veux vivre... Même si je suis peut-être déjà mort à l'heure qu'il est.

Je fus surprise quand je sentis quelqu'un me retire d'un coup sec tout l'attirail de mon crâne. Mes oreilles bourdonnèrent quelques secondes, mes yeux papillonnèrent à cause de l'assaut rapidement de la lumière vive du jour. Ou non, de la lampe. De grands yeux noirs fixaient les miens. Je n'eus pas vraiment le temps de réagir, encore sous l'effet de surprise de la retrouvaille avec mes sens perdus. Son sourire se mélangea avec celui des Ombres qui me suivait encore.. Encore... J'esquissai un geste de recul, mais le contact froid de sa main sur ma joue me stoppa. Les ombres, elle était là... Mais les voyaient-ils ? Derrière lui, à côté de moi..Partout!

Je me concentrai sur ses pupilles ténèbres, essayant d'ignorer tout ce que je voyais ou entendais autour de moi. L'important, c'était lui pour l'instant, et ce qu'il disait. Le moindre détail qu'il laissait transparaître dans ses propos pouvait m'aider à me localiser. Car actuellement pour moi, j'étais dans une salle au milieu du néant. C'était peut-être le cas...J'avais possiblement quitté le monde réel il y a longtemps. Mais comment savoir ?

Docteur..Docteur...Asile? Dans tous les cas, je ne lui parlerais de rien. Réponse courte, simple. Ne rien dévoiler, ne rien dissimuler. Oublier simplement leurs existences l'espace d'un instant. Pourtant, ils me narguent.. Non, oublier le temps de mes réponses...Ne rien caché..Simplement oublié.. Ne pas dévoiler leur existence. C'est comme ça que j'ai toujours fait. Avant amis, maintenant ennemis. Mais qui gagnera ?

Le dénommé Dale Smith retourne à son bureau et sort un petit paquet de feuille bien rangé. J'observe la pièce, rangé, simple. Une odeur de thé y règne. Psychologue, je dirais... Mais ce n'est que mon avis. Taisez-vous ! J'ai dit que je ne voulais pas vous entendre ! Le sois disant docteur reprend son discours et ses yeux me fuient. Lui aussi aurait-il peur ? Le même monologue que tous les autres.. Ils ne changent jamais de disque. Séance, Séance et encore séance.. Je ne veux pas parler, je ne peux pas parler. Aucun médecin ou psychologue n'obtiendra quelque chose de moi. Je n'ai pas avoué mes crimes, ce n'était pas les miens, et puis vous voulez que j'avoue une folie qui ne m'appartient pas ? Je ne désire rien, même une séance sera un supplice pour moi. Où est la camisole maintenant ?

Une pause, mais il ne semble pas avoir finis. Ses pupilles sombres finirent par revenir vers moi et je perdis mon esprit dans ce flot obscur. Oublier son sourire...Oublier.. Faire ce que je veux ? Mais je ne ferais plus jamais ce que je veux. Mes entraves sont bien plus profondément Docteur...Détenus? Prison alors ? Perpétuité ou condamnation à mort ? Je ne connais même pas ma peine...Je suis tellement ridicule. Stop les rires...Je vais devenir fou...

Son sourire se fit plus large. Et mes yeux parcoururent ses dents nettes, blanches. Il n'a jamais déchiré de la chair...Faim? Me prendrais-tu pour un idiot ? Que veux-tu de moi ? À quel jeu dangereux joues-tu Dale Smith? Un grondement au fond de ma gorge, ce fait entendre et ma main de libre se crispe sur ma cuisse.

"Ce que je désire, Docteur, c'est de sortir d'ici et retrouver quelqu'un que j'aime beaucoup plus que vous puissiez apprécier votre égo dans la réussite. Or, cette personne est actuellement en état de décomposition. Je dirais même, qu'il n'en reste plus que le squelette. Je n'aime pas vos manières Monsieur, et si j'avais faim, j'aurais englouti votre main quand vous l'avez malencontreusement perdue sur ma joue."

Je n'avais plus rien à dire. La vérité était dite, je n'en rajouterais pas. Mon regard était planté dans le siens. Si j'avais mes mains de libre, je l'aurais étranglé pour qu'il se taise. Je suis sur que même ses gémissements sont insupportables.
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MessageSujet: Re: Une entrée en silence pour certain...Bruyante pour d'autre   Une entrée en silence pour certain...Bruyante pour d'autre Icon_minitimeMar 9 Sep - 22:55

Dir En Grey ♪ The Final

Je pouvais dire une chose sur mon patient en cet instant. Il n'était pas bavard. Néanmoins, il aimait s'expliquer. Je joignis mes doigts lorsque le doux son de sa voix altérée me parvint et le fixai avec une bienveillance feinte (comme toujours). Comme il était drôle ! Non seulement il voulait partir, mais il sous-estimait mon ego en plus ! Je n'atteignais certainement pas le niveau d'arrogance de L. mais tout de même, je n'étais pas connu pour mon humilité. Je souris en coin, brûlant de le mettre au défi de dépasser l'importance de mon ego.
Ce Mikhail était également un peu morbide dans sa manière d'aimer un cadavre mais... hé ! Qui étais je pour le juger alors que je t'écris en ce moment même, toi pour qui j'ai organisé le plus bel enterrement de la décennie ?
Pour finir, mon rire éclata sur sa dernière phrase. Il voulait me manger les doigts ? Et selon lui, il l'aurait fait sans difficulté s'il avait eu un petit creux ? J'en connaissais un qui ne mangeait pas des mini-saucisses cocktails à l'apéro. Mais cela me donnait de bien vilaines idées.

Lorsque j'eus terminé de rire, je me levai me plaçai devant mon bureau, appuyé contre celui ci, chevilles croisées.

« Oh, vraiment ? Et si c'était ma langue que j'avais fourrée entre tes dents, est ce que tu l'aurais arrachée ? »

Voilà quelqu'un qui rendait l'idée de la fellation beaucoup plus pimentée qu'à l'ordinaire. Excité, je me rapprochai encore. A mi-chemin entre mon bureau et le canapé, je m'arrêtai de nouveau et desserrai ma cravate en tirant dessus avec mon index en crochet.

« Je suis prêt à prendre le risque, juste pour voir. Je me demande ce que tu apprécierais le plus ? Le goût du sang ou mes talents... cachés. A moins que tu veuilles tout en même temps. »

Dans un mouvement brusque et incroyable classe (vive moi!) je rejetai ma cravate sur le sol, puis terminai ma route jusqu'à Mikhail Crawford. Je saisis sa mâchoire entre mes doigts, le retenant sans faire de même avec ma force. Je ne souriais plus, j'étais tout entier dans l'excitation du moment et la provocation. Mon cœur battait si fort, ça ne m'étais pas arrivé depuis longtemps. En tout cas, pas en étant sobre. Je forçai le Russe à me regarder puis me penchai en avant pour attraper ses lèvres avec les miennes et fourrer de force ma langue dans sa bouche. Au fond, je me foutais bien qu'il puisse me faire du mal ou le contraire. J'avais juste besoin de nouvelles sensations. Et cet endroit était le lieu rêvé pour des expérimentations de ce genre.


[tu as le droit de faire ce que tu veux avec HyuuKi, sauf le tuer stp merci]


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MessageSujet: Re: Une entrée en silence pour certain...Bruyante pour d'autre   Une entrée en silence pour certain...Bruyante pour d'autre Icon_minitimeLun 15 Sep - 2:27

Monsieur le Psychologue me fixait tout le long de mes paroles. Ce regard faux, ce regard qu'ils ont tous eu avec moi. Ce regard qui veut tout dire. Tu es fou, mais tu restes un bon sujet psychologique. Mais je n'étais pas fou, ils se trompent tous. Ils sont là, tapis dans l'ombre, près à vous arracher la gorge avec les dents. Moi, je les vois, pour vous... Ils sont inaccessibles, invisibles.

Tout le long de mon débit de paroles, Smith ne broncha pas. Mais son attitude, j'avais envie de le tuer simplement pour celle-ci. De le faire disparaitre de ma vue. Comme tous les autres... Tais-toi...Tais-toi! Je ne veux pas entendre le rire sort d'entre tes lèvres, ils rient avec toi.. Tous... Même mon ancien ami... Celui qui m'avait soutenu, il s'est retourné contre moi. Ne plus jamais faire confiance... Jamais. Son regard, ses mouvements, l'aura qu'il dégageait, tous changea. Son rire l'avait comme possédé. Concentre-toi sur lui...Uniquement sur lui.. Ignore ses ombres. Lorsqu'il se leva et s'avança vers l'avant de son bureau, j'eus envie de fuir. Loin. Mais cette attache me bloquait. Me retenait le corps et l'esprit... Qu'ai-je fais de mal pour mériter un tel traitement ?

Maman... Reviens... Reviens du royaume des morts, de l'enfer, du paradis. Je veux de nouveau voir ton sourire, entendre le son de ta douce voix réconfortante. Je suis tellement seul... Seul au milieu de ce monde injuste...Reviens maman..Je t'aime..

Sa langue ? Entre mes dents ? Je n'ai plus dents. J'ai des crocs près à lacérer ta chair de millions de morsures. Son corps se rapprochait du mien...4 mètres..3 mètres... À quoi joue-t-il ? Un regard totalement différent, un sourire totalement diffèrent. Allez-vous-en ! Tous ! Ne m'approchez pas.. Aucun contact...Ni humain, ni par ses ombres aux formes en changement constant..Sauf lui.. Concentre-toi sur lui, uniquement sur lui. Il tend la main, non le doigt, à son nœud de cravate, et commence à tirer doucement dessus pour le défaire. Il continue son monologue et je le fixe. Ne t'approche pas...

Le gout du sang... Le plaisir ? Non... Non... Ne t'approche p... Sa main tenait déjà mon menton, plus de forces et tout son corps m'écrasait de son poids, de sa force... De sa puissance. Je luttais, mais j'étais faible. Mal nourris, fatigué...J'étais mal en point.. Et lui, il s'attaquait à moi ! Il forçait mes yeux à se plonger dans les siens... Provocation. J'étais le soumis et lui le dominant. En moins de temps qu'il en faut pour analyser la situation, j'avais sa langue à porter de mes molaires et ses lèvres à porter de canines.

Un baiser forcé... Il avait vraiment dit la vérité. Un simple réflexe, je serrai la mâchoire jusqu'à sentir le gout du sang envahir la totalité de mes papilles gustatives. Je voulais juste me protéger... Me défendre de cet homme plus puissant qu'un ours s'attaquant au fragile lapin blanc. J'attrapais ses cheveux pour pas qu'il ne s'échappe des que je relâcherais la mâchoire. Le mordre ailleurs... À la gorge...Non! Retiens-toi ! Tu n'es pas un animal de foire..Je relâchais ses cheveux et lui donnai un coup de genou dans le ventre pour qu'il recule.

Mes pupilles n'étaient concentrées que sur lui. Des mèches bleues pointées en dessous des mèches brunes...Je dois rêver..Je crachais le sang qui m'avait envahi la bouche sur le sol. Un sang dégueulasse... Pourris comme son propriétaire capable de telle chose sur son... Client. Un grognement sourd monta d'un peu plus bas que ma gorge. Ne t'approche plus ! Je tirais sur mon attache..Mais le moindre effort faisait battre mon cœur et tremblait mes mains. J'étais faible.... Comment m'enfuir d'ici avant qu'il ne me bouffe complètement ?



[je me permet de te le faire remarquer...C'est pas Crowford, c'est Crawford >< enfin c'est pas grave :3 Enfin j'espère que ma réponse te va sinon je change :3]
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Dale Smith
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MessageSujet: Re: Une entrée en silence pour certain...Bruyante pour d'autre   Une entrée en silence pour certain...Bruyante pour d'autre Icon_minitimeMar 16 Sep - 21:32

[Afin d'éviter d'autres traumatismes, cette réponse sera dénuée de vulgarité et de rapports au sexe. Veuillez excuser la possible absence de crédibilité du personnage.]


Le baiser était forcé, mais j'en retirai néanmoins une certaine dose de satisfaction. Je n'étais pas un violeur, loin de là. Toutefois, il m'était arrivé de forcer un peu un gars à prendre un verre de plus pour le convaincre de finir la soirée en ma compagnie, ou de faire des attouchements quelque peu poussés en guise de technique de drague. Il m'arrivait souvent de prendre une paire de claques, mais le jeu en valait la chandelle pour le reste du temps.

Mikhail était comme un bonbon mou avec un cœur acidulé. Il se laissa tout d'abord presser comme un citron entre le dossier du sofa et mon corps de rêve, puis contre-attaqua. J'avais du mal à croire qu'il n'aimait pas mon baiser, qui n'était jamais qu'un baiser finalement. Ca ne valait certainement pas une telle souffrance. Il pressa ses dents contre ma langue et mes lèvres, je crus bien une seconde qu'il allait arracher la première. Mon réflexe premier fut bien entendu de me retirer, mais une main étonnamment ferme m'empêcha de m'enfuir. Ma position était elle que je ne pouvais pas me débattre convenablement et peut être bien que je n'en avais pas plus envie que ça. C'était douloureux, certes, mais j'éprouvais une certaine complaisance à me trouver ainsi sous la coupe d'un détenu menotté à mon mur. Qui pouvait avoir le dessus, entre celui affaibli de bien des manières et celui qui remportait haut la main la victoire dans les statistiques ? Cela se jouait à la volonté et Mikhail n'en avait pas tant que cela. Il me repoussa d'un brusque coup dans le ventre et je titubai en arrière, sentant ses dents déchirer ma chair. L'arrière de mes genoux heurta le bord de mon fauteuil, dans lequel je m'effondrai, étourdi. Penché de façon assez chaotique par dessus le bras du siège, je vis du sang couler en fins filets et tâcher généreusement le tapis. Ma bouche était engourdie et lorsque je levai la tête pour croiser le regard de mon reflet pendu à côté de mon armoire, je pus constater que le bas de mon visage n'était plus qu'un amas de chair sanguinolente. Charmant...

Je me redressai et allai à mon bureau. Dans mon dos, j'entendais Mikhail grogner et tirer sur ses menottes. Je ne m'alarmai pas. Même si ses entraves cédaient, je pourrai le repousser.
Je saisis un mouchoir en tissu dans l'un de mes tiroirs et tamponnai délicatement mes lèvres. Le tissu fut rapidement imbibé de sang mais l'hémorragie s'était tarie. Plus de peur que de mal, finalement. Je n'avais même pas besoin de points, juste d'un désinfectant et d'une crème pour aider à faire cicatriser les plaies. Ma langue avait également pris un sale coup, mais je savais aussi qu'elle guérirait rapidement. Il était possible que je zozote pendant quelques jours cela dit. Et que je ne puisse plus parler dans l'immédiat.

Comme j'étais condamné au silence, il me faudrait communiquer avec mon patient par gestes uniquement. Et j'étais bon pour quelques jours de repos, ce qui ne me déplaisait pas vraiment.
Je me rapprochai de nouveau de Mikhail et défis les boutons de ma chemise. Tous. Oui, j'exposais quelques petits tatouages, et alors ? Cet homme venait de me manger la bouche, sa parole n'aurait pas une grande valeur.

Je me plaçai à califourchon sur lui, son bassin étroitement maintenu entre mes cuisses musclées. Je saisis sa main libre et plaçai ses ongles sur mon torse, avant de l'abaisser tout doucement vers mon nombril. De mon autre bras, je me maintenais au mur et me penchai à son oreille.

« Montre moi de quoi tu es capable, réussis je à chuchoter avec quelques difficultés. Et tu auras peut être une récompense de valeur. »

Je savais que ce type était fou, complètement détruit. Je l'avais deviné à son dossier. Alors un peu plus, un peu moins... Et puis, sa folie le rendait incroyablement mignon. J'avais envie de le baiser. Ou qu'il me baise. Peu importait au final. Du moment que c'était bien crade.


[Comme vous l'aurez remarqué, c'était trop chiant d'être poli. Alors j'ai lâché l'affaire. Désolé.]
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Mikhail A. Crawford
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MessageSujet: Re: Une entrée en silence pour certain...Bruyante pour d'autre   Une entrée en silence pour certain...Bruyante pour d'autre Icon_minitimeVen 26 Sep - 19:09

[La fin est surement un peu confuse, c'est normal si tu ne pige pas tout.]


Il était derrière son bureau, entrain de nettoyer la blessure que je lui avais causé. Sa bouche, dégoulinante de sang, lui donnait un air encore plu morbide qu'il ne l'était déjà. Les ombres autour de moins riaient toujours. Et elles ne s'arrêteraient jamais. Le seul qui me contemple sans étaler le son rauque de sa voix hilare, c'est lui. Celui qui m'a abandonné trahis. Cette ombre meurtrière qui me poussa au crime. Il me contemplait avec son regard de fauve, intéressé par ma révolte soudaine face à celui qui me retenait captif.

Son regard me pesait, mais je l'affrontais tremblant. La première attaque de mon assaillant m'avait déjà presque complètement épuisé. L'injustice de mes conditions de transport et de procès... Je vous déteste tous. Tout ça à cause de lui, de mon père, je me suis retrouvé dans la merde. Chacune de mes actions n'a été que désastre et carnage. Et pourtant, on m'accuse d'un crime que je n'ai pas commis. Ce n'est pas moi qui ai fait taire le sourire de ma mère...

Je voudrais m'échapper, mais comment faire ? Il est là, devant moi, s'épongeant minutieusement la blessure de ses lèvres. Le sang coule et continuera de couler. Je ne veux plus qu'il m'approche. Qu'il reste loin de moi, que l'on me détache et que je m'en aille. Loin, très loin. Je grogne, tire sur mes entraves. Mais rien ne bouge, le métal ne faisait que grincer sous le poids de ma misérable force. Mon corps tremblait, de fatigue et peut-être même de peur. Cet homme face à moi été dangereux. Je me demandais encore si les mèches bleues que j'avais aperçues étaient un rêve. Qui était-il vraiment ? Plus je le voyais, plus son image se déformait devant moi. Comme si, ce n'était pas un psychologue devant moi, mais un tueur.
De nouveau, il s'avança. Enlevant toujours quelque chose en s'approchant de moi. La première fois, ce fut une cravate. Maintenant des boutons de chemise. J'ai du mal à saisir le véritable but de ses intentions. Veut-il vraiment me baiser ? Une torture psychologique ? Un simple test ? Mais où suis-je ?! Au fond de moi, je suis terrorisé. Et pourtant, je n'ai pas vraiment la sensation de la peur. Des tatouages ? Des mèches bleues ? Il avait tellement l'air impeccable quand je l'ai vu la première fois. Il change d'apparence, se dévoile petit à petit. Pourquoi ?

J'observe sa plaie, et c'est à ce moment-là que je remarque que les rires ont disparu. Que les ombres, ont complètement disparu. Même lui... Mais où sont-ils allés ? Jamais, ils ne partent sans raisons. Ils m'ont laissé, abandonner dans cet enfer infernal... L'homme s'assit sur mes cuisses, au grand malheur de mes genoux tremblant. Enfin... Est-ce que je pouvais encore l'appeler homme ? Non... Pouvais-je encore considérer ce qui m'entoure comme l'humanité ? Il prit ma main, et je ne pus lutter. Ma main sur son corps, mes ongles appuyés contre sa peau. J'avais juste envie d'appuyer, de griffer. Je voulais m'en aller...
Il se pencha vers mon oreille, et l'odeur du sang me parvient plus distinctement en quelques secondes...L'odeur du sang.. Sa voix ! Il réussissait encore à parler ? Pas pour longtemps.. Je m'occuperais de son cas. Une nouvelle vague de colère monta en moi, et je ne pris pas le temps d'écouter ses paroles et sa voix rauquailleuse. Un grondement sourd se fit entendre du fond de ma gorge. Dégage ! La main qu'il tenait se crispa sur son ventre, jusqu'à en percer la peau. Rien de grave dans cette blessure. Ma mâchoire me démangeait. C'était la seule arme que j'avais à disposition. Prêt à mordre, je fis la bêtise de lever les yeux.

Cauchemars. Mon corps entier semblait se vider de ses forces, ses yeux... C'est comme si je voyais les yeux de l'ombre, son sourire sur son visage... Non Non ! Il est parti laissez moi ! Je ne veux pas te voir sale esprit errant.. Je ne suis pas fou... Je ne suis pas fou... Je ne veux pas ! Laissez-moi ! Réflexe, j'attrapai le bras de mon adversaire et sans réfléchir, j'y plantai les dents avec rage. Disparait... JE NE VEUX PAS T'ENTENDRE !

------------------------------------------------------------

La folie est quelque chose de dur à accepter. Tu es fou Mikhail. Tu es le seul à nous voir, à nous entendre. Tu ne trouves pas cela louche ? Tu ne veux pas l'admettre n'est-ce pas ? Folie, démence.. Quel mot dois-je utiliser pour te le faire comprendre ? Regarde-moi dans les yeux, regarde mon sourire. Rejoins-moi... Tu n'es pas bien ici. Aller Mikhail, dépêche-toi.

Madness.
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MessageSujet: Re: Une entrée en silence pour certain...Bruyante pour d'autre   Une entrée en silence pour certain...Bruyante pour d'autre Icon_minitimeVen 26 Sep - 22:37

Ryoujoku no ame ♪ Dir en Grey

Ce mec était une vraie boule de nerfs. Un type agressif, violent, blessé sans doute. On aurait dit un animal apeuré qui se défendait par tous les moyens, se sentant acculé. Est ce que c'était l'impression que je lui donnais, à le dominer comme ça de ma hauteur, ainsi vautré sur lui ? Peut être, mais normalement, c'est une position plutôt appréciable. Mais lui, il se mit à me grogner dessus ce qui m'excita. Ses doigts se crispèrent sur mes abdominaux. Il était fort, le salaud, ses ongles creusèrent ma peau jusqu'à me faire saigner. Je réprimai un gémissement et la main sur le mur se tendit. Non, je n'appréciais pas la douleur. Mais la situation, elle me plaisait beaucoup. Si seulement j'avais pu supprimer la souffrance, mais elle était un bon indice de la violence de ses actes. Mikhail Crawford. Je ne savais pas encore ce que j'allais faire de toi, mais tu n'allais pas rester dans ton coin, c'était certain.

Soudain, comme s'il y avait eu un élément extérieur qui l'y avait poussé, bien que, selon mon propre point de vue, rien n'ait changé, il se jeta sur mon bras. Ses mains fermes se saisirent de mon membre musclé pour le maintenir immobile et je ne cherchai pas à me dégager, pas plus lorsqu'il fut évident qu'il allait planter ses dents dedans. Ses mâchoires se refermèrent sur ma peau tatouée et presque tout de suite, le sang coula. La douleur irradia jusqu'à mon épaule et je me tendis, mais toujours sans crier ou chercher à m'enfuir. Au contraire.
Je saisis ses cheveux à l'arrière de son crâne à l'aide de ma main libre et serrai la tignasse entre mes doigts forts. J'exerçai alors une douce pression sur sa tête, pour l'enjoindre à me mordre encore. En réalité, de cette façon, je diminuais la douleur imprimée dans mon bras. Mais ça, je n'allai pas le lui dire.

Lorsque je sentis que je pouvais me le permettre, je serrai plus fort encore la poignée de ses cheveux en ma possession et tirai sa tête en arrière pour dégager mon bras. Sa bouche était maculée de sang et mon bras saignait pas mal, sans que ce soit dangereux. J'espérais juste qu'il n'avait pas la rage ou une maladie du même genre. Sous le flot sanguin, je voyais la marque de ses dents qui avaient détruit une partie de mon tatouage en forme de rouages. Il faudrait que j'aille faire une rectification une fois que tout ça serait cicatrisé. A moins que je le laisse en l'état, comme souvenir...

Je l'obligeai à garder sa tête contre le dossier du sofa et plantai mes yeux d'obsidienne dans les siens, pour le confronter et lui faire comprendre que je ne me laisserai pas soumettre d'un claquement de doigts (ou de dents). Ma main humide de sang alla fouiller son pantalon jusqu'à se rendre sous le tissu rêche, puis mes doigts agrippèrent sa virilité.

J'ignorais quel spectacle nous pouvions bien offrir à un éventuel spectateur extérieur, mais ça devait être plutôt gore. Heureusement, je savais que personne ne nous dérangerait, j'avais établi mes règles strictes dès le départ. Et Mindy avait toujours scrupuleusement respecté cela, passant toujours pas l'interphone pour me transmettre un message.

Donc non, je ne craignais rien. Je n'avais pas peur de perdre la vie, trop sûr de moi par rapport à la faiblesse de Mikhail pour ça. Je n'avais pas peur qu'il me vende aux autorités de ce pays, puisqu'il était un détenu sans aucune crédibilité. Je n'avais pas peur que quelqu'un nous surprenne. Je me sentais pleinement en sécurité. Tout cela n'était qu'un jeu. Un adorable et innocent petit jeu.
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Mikhail A. Crawford
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MessageSujet: Re: Une entrée en silence pour certain...Bruyante pour d'autre   Une entrée en silence pour certain...Bruyante pour d'autre Icon_minitimeLun 29 Sep - 7:07

Folie. Folie et encore Folie. Un an à entendre ce mot. Un mot tellement mortel pour moi... Folie, je ne suis pas dément. Je refuse de l'être. Laissez-moi ! Jamais je ne vous rejoindrai dans les entrailles profondes de cet enfer... Jamais...
Une main ferme saisit mes cheveux à l'arrière de mon crâne. Non ! Je ne partirais pas ! Je ne veux pas ! Laissez-moi.. Je lutterais et jamais vous ne m'emporterez ! Je n'ai rien à perdre..Relâchez-moi.. Arrêtez de fermer sur moi vos mâchoires putrides. Arrêtez de rire de mon état ! Je ne suis pas fou ! Rien ! Ils sont là ! Pourquoi personne ne veut m'entendre.. Pourquoi ses yeux...Pourquoi.. Que suis-je pour vous ? Un simple jouet ! Ces ombres, elles m'emportent, elle me tire dans les ténèbres. Aidez-moi..

Retour brutal à la réalité. Non... Est-ce que j'étais vraiment dans la réalité ? La main se resserra encore et emporta ma tête en arrière. Je ne pouvais pas lutter, mes forces m'avaient abandonné. Jamais présentes au bon moment. Smith. Dale Smith. Qui es-tu vraiment ? Son bras en sang, et ce même sang envahissaient désormais ma langue, mon palais, ma gorge et mes lèvres. Le gout de ce sang... J'essayais de me libérer de la pression de sa main, quitte à m'arracher des cheveux. Être chauve ne me dérangeait pas, tant que je pouvais partir d'ici... Partir.
Il était fort. Je ne pus dégageais ma tête. Mais où suis-je ? Dans un asile surveillait par des ours ? Des humains au gène modifiés ? Plus de forces.. Ses yeux se plantèrent dans les miens. Je voulais l'éviter, me dérober. Mais rien. Simplement rien. Complètement soumis.. Et pourtant, je venais de lui arracher sa chair. Mais il était là, convaincue que sa puissance dominerait celle que je tentais d'exercer. Foutu..J'étais mort. Qu'allait-il m'arriver ? J'ai peur... Sauvez-moi.

Puis sa main, totalement trempée de son sang se dirigea vers mes dessous les plus intimes. Je me crispais, il n'avait pas le droit... Je tentais toujours de m'enfuir face à son regard, de dégageais ma tête de la pression de son autre main. Et puis, mon poignet entravé à cette barre de fer pissait le sang. Je n'avais pas ressenti de douleur jusqu'à maintenant... Mais elle rattrapait son retard remontant tout mon bras jusqu'à mon épaule.
Le Docteur avait atteint un point que personne n'aurait dû atteindre... Était-il vraiment un psy ? Personne n'aurait dû aller ici..Et vous..Arretez de rire..J'avais envie de pleurer, de me défendre..Mais il me priver de toute arme..J'étais complètement à sa merci. Trouvé une idée.. Je ne veux pas ! Personne ! Dégage ta main d'ici. Un grognement sourd monta de ma gorge. Et ma voix, qui n'avait plus hurlé depuis des années se fit entendre.

"À QUOI TU JOUES BORDEL ?! RELACHE moi ! Maintenant..."

Ma voix était rauque, grinçante. Hurler n'avait rien de bon... Personne ne viendrait. Personne. Et son regard, c'était lui le fou. J'essayais de me débattre, mais la position dans laquelle j'étais été totalement inconfortable. J'avais la rage, la haine. Je voulais voir son cadavre. Jamais je ne reviendrais ici quand je serais sorti...Si je sors un jour. Mais je ne compte pas servir de jouet à cet homme. Jamais.

Et l'ombre dans tout cela. Je sentais son souffle putride, son regard dément. Elle aimait le jeu dans lequel j'étais embarqué de force. Elle me le payerait. je ne deviendrais pas fou.. Non. Mes yeux hésitèrent moins. Je ne savais pas ce que je ressentais..Un cocktail explosif en moi.. De la peur, de la haine. Je tremblais, et dans un geste non réflechis, je crachais le mélange visqueux de sang et de salive, en plein dans la figure du soi disant docteur.

J'avais peur...Sa main m'effrayait..Il me terrifiait.

--------------------------------------------------------------------------------------

Allez ! Laisse le faire ! Laisse-le te rendre dingue. Rejoinds moi dans mon pays. Allez Mikhail...Viens petit frère.. Rejoinds moi au pays des merveilles.
Laisse la folie t'emporter.

Madness, Insanity
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MessageSujet: Re: Une entrée en silence pour certain...Bruyante pour d'autre   Une entrée en silence pour certain...Bruyante pour d'autre Icon_minitimeLun 6 Oct - 18:40

Il avait l'air perdu, comme un petit... chaton ? Un chaton sanguinaire ? Il était le parfait mélange entre l'innocent et le meurtrier. Un cocktail savoureux, qui pétillait sur la langue et vous emportait tout de même dans un monde de douceur, avec des petits nounours en guimauve et de la barbe à papa. Je l'aimais déjà, beaucoup. Son visage, à la fois apeuré et dur. Son regard si désemparé, avec cette lueur de détresse, tout en gardant cette froideur polaire... Si seulement tu ne m'avais pas arraché les lèvres, j'aurai pu t'embrasser pour te témoigner de mon affection...

Je continuai de le caresser, de plus en plus avidement, alors que ma propre excitation se faisait toujours plus pressente. Et puis, sa bouche s'ouvrit en grand. Sa voix perça mes tympans et je stoppai tout mouvement pour le fixer, interloqué. Bon sang, je l'avais vraiment perturbé. Alors je restai coi un petit moment, juste le temps pour lui de me cracher au visage sa salive mélangée à mon propre sang. J'eus un léger mouvement de recul et essuyai d'un revers de main mon visage, laissant son entrejambe libre.
Il avait tenté de se dérober à mon emprise, mais son corps était faible. Affaibli par la malnutrition, ou les drogues qu'on avait pu lui donner. Il aurait été dangereux que je lui en injecte d'autres alors. Plus tard, peut être. Lorsque je serai sûr et certain qu'il serait sobre. Mais la prochaine fois que nous nous verrons, mon petit chéri, tu planera si haut que tu ne voudras jamais revenir.

Je lui caressai la joue tendrement et me collai à lui, bassin contre bassin. Je le lâchai totalement, plaquant mes deux mains sur le mur, et me mis à onduler du bas du corps, lentement. Il devait parfaitement sentir ma propre excitation. Et moi, j'espérais toujours provoquer en lui un petit sursaut de bien être. Si seulement il pouvait se laisser aller. Juste un peu, un petit peu...

Je laissai échapper quelques gémissements de bien être, puis me retrouvai en manque. D'alcool et d'autres choses, mais je décidai de commencer par l'alcool. Vu mon état buccal, je ne devais pas trop forcé. Je descendis des cuisses de Crawford et allai ouvrir mon armoire chinoise, pour en sortir une bouteille de champagne importé de France. Oui, ma réserve d'alcool était plutôt internationale.
Je fis sauter le bouchon, qui rebondit sur le plafond avant d'atterrir près de la main menottée de Mikhail, mais sans le toucher. En revanche, moi, je ne me retins pas. Je retournai m'installer comme précédemment et fis glisser mes doigts sur la joue du jeune homme, à nouveau. Ma coula ensuite sur sa gorge et c'est là qu'intervint le champagne. Estimant que j'avais fait mon maximum pour le calmer ou le rassurer, je fis couler un peu du liquide pétillant sur mon propre torse. Les quelques gouttes qui s'infiltrèrent dans mes blessures, infligées quelques minutes plus tôt par Mikhail, me picotèrent méchamment, mais je me forçai à faire abstraction. Je sentis aussi mon pantalon s'imbiber de l'alcool et mon entrejambe se rafraîchir légèrement.

« Ne te dérange pas, surtout. Bois, » chuchotai-je.

Sans vraiment lui donner l'occasion de refuser, j'agrippai de nouveau ses cheveux et plaquai son visage sur ma peau. Je haletai, anticipant le plaisir qui ne viendrait peut être jamais. Après tout, Mikhail avait l'air d'être un gros coincé, en plus d'être extrêmement perturbé. J'allai peut être devoir le violer... Ca ne m'enchantait pas vraiment, mais si ça pouvait lui montrer quelque chose de bien dans ce monde... Pourquoi pas ? J'étais censé faire du bien à mes patients, non ? Que ce soit par les drogues ou le sexe, je remplirai ma mission.

Je finis par le lâcher, pour le laisser libre. J'étais curieux de savoir comment il allait réagir, finalement. Allait il me céder, ainsi qu'à ses pulsions tout à fait naturelles ? Ou bien allais je devoir le dresser de force, sans mauvais jeu de mots. … En fait, si. Avec.
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MessageSujet: Re: Une entrée en silence pour certain...Bruyante pour d'autre   Une entrée en silence pour certain...Bruyante pour d'autre Icon_minitimeMar 7 Oct - 0:57

Mon attaque improvisée ne semblait pas l'atteindre. Enfin si, l'atteindre physiquement, mais lui passer totalement au travers psychologiquement. Intouchable, même mes morsures ne l'avaient pas résolu à ne plus m'approcher... Comment vais-je faire ? Je n'ai plus de forces, de pouvoir. J'ai peur, terriblement terrifier à l'idée de me soumettre... Pour la première fois de ma vie, me soumettre à quelqu'un... Un homme, fait de chairs et de sang. Pas comme cette Ombre sanguinaire, qui me pousse à lui obéir encore, toujours et à jamais.

Sa main venait suivre les courbes de ma joue et d'un autre côté, l'ombre l'imitait. Oppressé, je ne savais plus quoi faire. Folie, démence...Non, il ne faut pas qu'elle m'atteigne, je lutterais.. Piégé entre ses deux puissants bras et son corps, je n'osais pas bouger, ni même respirer. Respiration coupée, complètement victime de la situation. Observateur. Rien. Si ,quelque chose sur le bas de mon ventre. Inconnu, totalement inconnu. Je me crispais, me rendant compte soudain du manque d'air de mon corps. Mais je n'arrivais pas à ne respirait pas encore... Les battements de mon cœur résonnaient dans ma tête. De l'air..De l'air..
S'il vous plait.. Ma main tremble. Je n'ai pas du tout l'habitude de ce genre de chose..Je ne voulais pas connaitre ce genre de chose..Je.. Me mordis la lèvre, à sang. Arrête..Arrête! Lorsqu'il se relève, je respire de nouveau. Mon corps entier, mes poumons, mes jambes, ma gorge... Tout. Je sursautai quand un bruit d'explosion retentit et quand quelque chose atterri près de ma main emprisonnée. Attaché comme un vulgaire chien. Je ne suis pas un chien.

Il revient, m'agressant de nouveau de son poids sur mes maigres jambes. Une bouteille d'alcool près de lui. Ses doigts rejoignirent de nouveau mon visage avant de descendre sur ma gorge, fragile. Il pourrait me tuer, et je ne peux rien faire. Rien, absolument rien. J'ai une main de libre, et pour faire quoi ? L'étrangler ? Je n'en ai pas la force, ni la puissance. Pas maintenant, pas de suite...
L'ombre.. Cette Ombre, ou est-elle ? De nouveau disparu. Dans le néant ? Suis-je dans le néant ? Mes yeux fixèrent le sang se mélangeant au liquide doré. Enivrant...Hypnotisant.. Attirant. Smith força ma tête à se rapprocher de sa peau luisante d'alcool et de sang. Mes yeux restèrent fixait sur se dernier mélange qui disparaissait...Non, ne pars pas..Revient.. Émerveillement. La pression de sa main disparue. Je ne m'en aperçois pas vraiment. Je veux simplement son sang..

La logique n'est plus, j'ai pourtant déjà bu son sang durant la morsure. Que m'arrive-t-il ? Ce liquide rouge m'enivre. Je suis plus moi-même.. Cette Ombre s'infiltre par les faiblesses de mes envies. Mais cela fait du bien.. Tellement du bien de perdre le contrôle. Pourquoi refusait ce plaisir intense ? Je ne me comprends plus..
Ma main libre parcourt les griffures sur son abdomen, et je ferme les yeux.. Même soumis, je peux faire mal... Le nez dans l'alcool doré. Je ne bouge pas me contentant de caresser les traces de mes ongles dans la chair musclée. Plaisir, colère, rage. C'est ça que je ressentais...J'ai enfin trouvé. L'ombre meurtrière m'empêche de penser correctement.. Elle ruine mon moindre effort de penser. Je trempe le bout de mes lèvres dans le liquide, pour m'imprégner du gout qu'il me propose... Ma main s'aventure sur la morsure de son bras, caressant doucement les traces de dents, récupérant du sang du bout des doigts. Si le mélange ne veut pas se faire..C'est moi qui le ferais.. Mes doigts reviennent vers ma bouche, caressant mes propres lèvres, mélangeant l'alcool et le sang. Un gout unique... Pourquoi me suis-je refusais un tel plaisir ? Ah oui... C'est seulement l'ombre qui me fait pensait ainsi...
Une extase unique, exceptionnelle. Elle a pris le contrôle de ma tête, je ne maitrise pas... Aucun contrôle. Je plane. Ou alors ce n'est qu'un effet secondaire des produits que l'on m'a injecté au milieu de mes globules rouges. Non non ! Rien de cela.. Seulement le sang qui me fait tourner la tête. Je lèche du bout de ma langue ce qui reste d'alcool et de sang sur mes lèvres, mes doigts et une partie de son torse humide de cette drogue passive qu'est l'alcool...

NON ! Je me recule précipitamment, grognant légèrement. Qu'est-ce que je fais... Il ne faut pas que je me laisse entrainer...Surtout pas..
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MessageSujet: Re: Une entrée en silence pour certain...Bruyante pour d'autre   Une entrée en silence pour certain...Bruyante pour d'autre Icon_minitimeMar 14 Oct - 22:09

Il réagit, ce que je commençais à ne plus espérer. Le laissant totalement libre de faire ce qu'il voulait avec mon corps, je fermai les yeux et me laissai aller au halètement et aux légers gémissements. Il me faisait mal, mais aussi du bien, les deux sensations restant parfaitement distinctes. Je sentais mon ventre se soulever au rythme de mes respirations saccadées et me sentis très heureux d'avoir des abdominaux impeccables. Par curiosité, je portai mes doigts à mes lèvres, pour essayer de me rendre compte des dégâts. J'abandonnai bien vite, à cause de la douleur engendrées. De plus, mes doigts étaient collants d'alcool. Ca n'arrangeait rien, je préférais revenir à mon petit Mikhail chéri.

Alors qu'il me caressait, je frôlais délicatement ses cheveux, espérant l'encourager à continuer. Oh oui, qu'il se libère. C'était bien ce qu'il faisait avec ses victimes non ? Se lâcher, céder à ses pulsions primaires ! Et ben tout pareil, mais de façon agréable.
Pourtant, il se refusa à moi, rejetant la tête en arrière avec un grognement presque outré. Plusieurs répliques du tonnerre me vinrent à l'esprit, mais je n'avais malheureusement pas accès à mon arme favorite. Ce nouveau avait pris grand soin de me l'arracher à coups de dents.
Je courbai alors mon dos et tentai de capter son regard. Je ne pouvais pas non plus l'hypnotiser, quand j'y pensais, puisque je fonctionnais avec le son de ma voix.

Mon regard vira sur ma droite, là où sa main était toujours retenue par une menotte. Satanée chose ! Je voulais le libérer et voilà que ce truc l'entravait. Si seulement j'avais la clef, ou un moyen quelconque de venir à bout de cette serrure, comme une hache. Je songeai un instant à la petite hachette pour les incendies (enfin, pour péter la vitre), puis me souvins des innombrables outils que j'avais en ma possession, rien qu'en tant que Dale Smith.
Je descendis donc des cuisses de Crawford et marchai vers mon bureau, un peu bizarrement, il fallait bien l'avouer. Mon entrejambe dressée me gênait. Dans le tiroir, je fouillai à la recherche de l'objet salvateur. Oui ! Un trombone, un merveilleux trombone tout neuf.
Ce ne fut ensuite qu'une question de secondes avant que Mikhail soit libéré. Je jetai le trombone sur le tapis moche et me menottai moi même les deux mains, par devant (faut pas déconner, je voulais toujours pouvoir me défendre en cas de besoin) et revins sans ménagement sur les cuisses de mon détenu d'amour. Oui, j'aimais assez cette position.

N'en pouvant plus, je défis mon pantalon et me collai à Mikhail, queue contre queue, comme c'était romantique... Voilà, il pouvait me faire absolument tout ce qu'il voulait maintenant ! Si ça, ce n'était pas un appel clair aux puissances charnelles ! Je ne savais plus quoi tenter. Franchement, quel mal pouvais je lui occasionner dans cette situation ? … Okay, la mort. Mais ça, il ne le savait pas, que j'étais particulièrement doué pour blesser et tuer des gens.
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