Une prison pas comme les autres ... Quel que soit votre crime, vous le paierez.
 
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 Let's get this party started ~

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Neil Cian
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MessageSujet: Let's get this party started ~   Let's get this party started ~ Icon_minitimeLun 6 Oct - 23:25

Let's get this party started !



Le vieux jardinier-détenu, Philippe, celui qui m'avait filé, sans même le savoir, un bon coup de main pour ma première évasion, me tenait la jambe depuis un bon quart d'heure déjà. Il me parlait de la pelouse, de la pluie qu'il adorait, ce genre de choses stupides dont je n'avais absolument rien à battre. Enfin, je me disais que j'allais encore avoir besoin de lui, alors je prenais sur moi et m'efforçais de faire semblant de l'écouter. Et puis, pendant ce temps, je me faisais oublier des gardiens, et ça, c'était une bonne chose. Je m'étais fais beaucoup remarquer, ces dernier temps, et ça ne faisait pas parti de mes plans. Si je voulais retenter une évasion, il fallait que j'obtienne la confiance du personnel, donc, d'être calme et tout mignon.

Enfin, le Philippe, il avait les gardiens à la bonne, alors s'ils le voyaient traîner avec moi, peut-être qu'ils lèveraient un peu leur surveillance un peu – beaucoup – oppressante.

- Il ne vous embête pas ?

Tomas, le surveillant blond venait de couper couper au monologue du jardinier. J'ai d'abord cru qu'il me parlait à moi, alors que non, absolument pas.
Heureusement, Philippe lâcha une grande exclamation et me prit dans ses bras, me serrant fort, trop fort, contre lui :

- Lui, le loupiot, m'embêter ? Vous vous moquez de moi ? Il est adorable ! C'est l'un des plus braves garçons qu'il m'ait été donné de rencontrer ici ! Bien sûr que non qu'il ne m'embête pas !

Tomas esquissa un petit sourire carrément faux-cul auquel je répondis par un large rictus, toujours entouré des bras puissants de Philippe. Je sais ce que tu te dis, petit blondinet. Tu vois, tu te trompes sur mon compte. Je suis adorable.

- Le loupiot est attendu chez le psychologue pour ses problèmes mentaux, répondit le gardien, appuyant bien sur le 'malade mental'.
- Lui, des problèmes ? Il est bien lucide pourtant, je le trouve très intéressant et bourré de qualités.
- Bien évidemment. Je vous l'emprunte quand même.

Tomas posa fermement sa main sur mon épaule, forçant papi-protecteur à me lâcher.
D'un côté, j'étais ravi de revoir Ayame. Cela faisait un moment que je ne l'avais pas vu, et j'avais une envie folle de boire de son bon thé.

On traversa rapidement le couloir et on se retrouva dans un bureau qui n'était pas celui d'Ayame. La secrétaire, une sacré bonasse que je n'avais jamais vu, se chargea de vérifier son carnet de rendez-vous avant de m'intimer d'entrer. J'entendis la pluie se mettre à tomber à cet instant.
Quand la porte se referma derrière moi, la première chose que je fis fus de regarder fixement devant moi et de rester debout, droit – enfin, comme je l'étais en général, c'est à dire légèrement courbé en avant -, un peu chamboulé de ne pas voir Ayame derrière le bureau.
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Dale Smith
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MessageSujet: Re: Let's get this party started ~   Let's get this party started ~ Icon_minitimeMar 7 Oct - 15:43

Devil May Cry 4 ♫ Swipe of sword

Ma chère sœur, ce jour est à marquer d'une pierre blanche.
Bien qu'il ait débuté sans grand intérêt, l'après midi fut très enrichissant. Il s'agit de Neil Cian. Tu te souviens, je t'ai déjà parlé de lui. Un mec bizarre, à moitié américain et à moitié japonais, de quoi faire une bien mauvaise graine. Enfin, au moins il n'est pas Chinois ou Irlandais. Mais passons...
Ce Neil, donc, je l'avais déjà vu. Mais il ne s'en souvient pas. Rien de bien méchant, je lui avais juste fait un petit diagnostique préliminaire il y a quelques semaines et le résultat m'avait... disons, fasciné. C'est sur lui que j'ai fait mon premier test d'hypnose, ce bien avant de faire mon show d'entrée dans cette prison. Il était là, tout seul dans la cour, si à l'écart des autres que je n'ai pas pu résister. En tout cas, son caractère, ou tout du moins les quelques miettes que j'ai pu tirer de cet échange, m'a donné à réfléchir. J'ai toujours voulu, depuis ce moment, approfondir les choses avec lui. C'est maintenant fait. Sur ordre de la directrice même. C'est que, avec Anja, Basile et l'affaire Gantley, je n'ai pas eu beaucoup de temps à moi pour provoquer cette rencontre.
Donc, ce Neil Cian...



Je m'ennuyais ferme à cet instant. J'avais passé la matinée à jouer au basket, des boulettes de papier en guise de ballon et ma corbeille pour panier. Mindy était une secrétaire un peu trop efficace sans doute. Elle rangeait toujours parfaitement mes dossiers, par catégories puis par ordre alphabétique. De temps en temps, je m'amusais à faire exprès de tout déranger, juste pour le plaisir de savoir que ça allait l'occuper quelques heures. Elle était si dévouée. Si seulement elle était capable de préparer une boisson chaude convenable, elle serait parfaite.
Sa voix chaude et mielleuse sortit à peine déformée de l'interphone posé sur le coin de mon bureau, pour m'annoncer l'arrivée d'un patient.

#Votre rendez vous de quinze heures est là, docteur Smith.#
« Très bien, Mindy, faites le entrer. »

Comme cela se passait le plus souvent, le gardien ne mit pas un pied dans la pièce. Il laissa Neil Cian entrer seul et je lui fis face, souriant chaleureusement, comme à mon habitude. Une pluie aussi inattendue que violente s'abattit alors sur les carreaux de ma fenêtre et je présentai une expression faciale pleine de surprise.

« Ca alors ! Il faisait si beau il y a à peine un instant, qui aurait cru qu'il pleuvrait ? »

Je reportai ensuite mon attention sur Cian et lui tendis ma main droite.

« Bonjour, monsieur Neil Cian. Je suis le docteur Dale Smith, votre nouveau psychologue. Je vous en prie, installez vous. »

Je lui désignai d'un geste ample le coin dédié aux entretiens : un sofa et un fauteuil moelleux, ainsi qu'un deuxième fauteuil, qui avait un faux air de rocking-chair et m'était dédié. Une petite table basse, qui tenait plus du guéridon, se dressait entre les sièges dédiés aux patients.
Lui tournant le dos de trois quart, histoire de le surveiller tout de même du coin de l’œil, je saisis son dossier, ouvert sur mon bureau, puis fis semblant de rencontrer quelques informations qui m'avaient échappées jusque là. Pourtant, je connaissais son dossier par cœur. Je l'avais vu plusieurs fois la veille, simplement pour le plaisir.

« Je vois ici que vous suiviez une thérapie avec le docteur Shizuka. Comme elle ne m'a pas communiqué ses annotations, nous allons devoir nous faire confiance. Vous allez me raconter un peu ce que vous avez fait avec elle et quels étaient vos progrès, vos attentes, vos succès et vos déceptions. A partir de là, je déterminerai la manière dont nous allons travailler sur vous. »

Bien entendu, tout cela sous entendait que le patient était volontaire et désirait vraiment guérir. Un cas que je n'avais encore jamais rencontré ici. Mise à part ma petite Anja, mais elle n'était pas vraiment atteinte d'un mal mental profond.

« Désirez vous du thé ? Il est un peu fort, mais je suis certain que vous aimerez. »

Je lui souris à nouveau, très franchement, me dirigeant déjà vers la grande armoire chinoise qui occupait la moitié d'un mur du cabinet.


[tu as le droit de ne pas être d'accord avec le début, dans ce cas je modifierais]
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: Let's get this party started ~   Let's get this party started ~ Icon_minitimeMer 8 Oct - 14:49

Ce n'est pas devant la belle Ayame que je me retrouvai, mais devant un homme qui ne me disait absolument rien. SOn sourire me mit immédiatement mal à l'aise et pour le coup, je ne désirai plus que m'en aller.
Ses premières paroles n'auraient d'ailleurs pas pu être plus banales, et je me contentai d'une réponse tout aussi naze, bougonnée entre mes lèvres:

- Sûrement pas moi.

J'observais un long moment sa main tendue alors qu'il se présentait, hésitant à la serrer, m'imaginant faire un pacte avec le diable ou un truc dans le genre. Je répondis finalement à sa poigne avec vigueur, avant de reglisser ma main dans ma poche.
Je m'installai dans l'un des fauteuils où je m'enfonçai aussitôt. Ca pour être confortable ! Je n'étais pas sûr de pouvoir me relever un jour.

Repliant mes jambes en tailleur, j'écoutais silencieusement Dalou, un peu sceptique. Parler d'une thérapie avec Ayame était un bien grand mot, de plus, je ne voyais absolument pas où il voulait en venir quand il parlait de progrès, et de la manière dont on 'allait travailler sur moi'.

- Travailler sur moi ? répétai-je distraitement. Je vais très bien, vous savez.

Si on excluait tout les trucs qui m'arrivaient, bien sûr. Mais ça, à par Keila et Ombrage, qui m'avait vu une fois, personne ne le savait.
Néanmoins, un sourire éclaira mon visage et l'espace d'un instant, je me mis à apprécier ce psy:

- Avec grand plaisir !

Ca devait être un truc de psy, ça, le thé. Ce n'était pas pour me déplaire, bien au contraire. Même si je savais pertinemment que cela servait à rendre les 'patients' plus en confiance et plus apte à raconter ce qui cloche chez eux.
J'ai compris leur manège, je ne me laisserai pas avoir. Je n'irai pas en hôpital psychiatrique. Je ne serai pas bourré de médocs qui me shooteraient à longueur de temps. Même si j'ai depuis longtemps abandonné l'idée que j'étais capable de guérir seul, je refusais de me soumettre encore une fois à raconter ce qu'il m'arrivait. Même Keila n'était pas au courant de tout, et de toute manière, ça aurait trop long et trop compliqué à expliquer. Même pour moi. Il m'était parfois impossible de mettre des mots sur les sensations que je ressentais.

Alors ce n'était pas pour me confier à ce Dale Smith. Il ne m'inspirait aucune confiance.

- Sincèrement, je ne sais pas ce que je fais ici, monsieur Smith, repris-je avec une politesse qui ne me ressemblait pas vraiment. Je n'avais eu qu'une séance avec mademoiselle Shizuka qui n'avait abouti à rien, et ça n'a pas eu de suite. Je suppose que c'est parce que rien d'alarmant n'est à signaler.

Je lui gratifiai d'un grand sourire innocent. Je détestais l'idée qu'on me prenne pour un taré, et même si mes justifications étaient peu crédibles, je me donnais du mal pour que l'on pense l'inverse.
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Dale Smith
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MessageSujet: Re: Let's get this party started ~   Let's get this party started ~ Icon_minitimeMer 8 Oct - 20:17

Bien que loin d'être impoli, Neil Cian était clairement un petit merdeux. Dès le premier mot qu'il eut prononcé, j'eus envie de lui en coller deux, voir dix. Et j'ignorais encore à ce moment là si je résisterai pendant toute une séance. Une heure avec lui. Je sentais qu'il allait mettre mes nerfs à rude épreuve. Oh, ce n'était pas seulement à cause de la première impression, je n'étais pas extralucide. Pas encore. Mais la réputation de Neil Cian au sein de cette prison n'était plus à faire. On parlait énormément de lui dans la salle de repos des gardiens. Et quand je dis énormément, c'est un euphémisme. On prononçait son nom presque autant de fois que celui de Liam, cet enfoiré bientôt mort par injection létale. Normalement.

A mon invitation, il s'installa dans l'un des fauteuils. Bien entendu, il fallut qu'il choisisse le mien, autrement dit le plus confortable. Est ce que ce n'était pas évident que celui réservé au patient était le moins beau, le moins confortable ? Je retins un soupir exaspéré et me forçai à ne pas me départir de mon sourire. J'étais vraiment de mauvais poil aujourd'hui, si je m'énervais pour une si petite chose. Pauvre Neil, ce n'était pas son jour. Il risquait d'en pâtir.

Il rejeta en bloc les accusations de mentalité défaillantes inscrites dans son dossier, mais pas mon thé. Je le lui servis donc, dans l'une de mes tasses en terre cuite, la glissant entre ses mains avec un gentil sourire. Je posai la mienne, qui bénéficiait d'une rasade de soju, sur la table d'appoint, puis choisis de rester debout. Je ne voulais pas le provoquer en lui commandant de s'asseoir ailleurs. Ca aurait été sur bien des plans montrer des signes de faiblesse.

« Ah, vraiment ? Et bien je l'ignorais. Il y a simplement noté dans votre dossier que mademoiselle Shizuka était jusqu'à présent votre médecin psychologue attitré. Je vois donc que nous avons beaucoup de choses à faire, tous les deux. Mais d'un côté, c'est parfait. Nous allons pouvoir partir sur de bonnes bases, dépouillées de tout préjugé ou pré-acquis dérangeant. »

Je mis autant de bonne humeur que possible dans le ton de ma voix, pour sembler enjoué et heureux d'être en compagnie d'un si charmant jeune homme.
Il était vrai qu'aucune information n'était inscrite dans son dossier, hormis le nom de Shizuka. Mais j'avais plus que des yeux. Il y avait des bruits de couloir, des rumeurs, des murmures incertains. Mis bout à bout, ces chuchotis formaient un tout cohérent. Oui. Neil Cian avait des problèmes. Plusieurs gardiens avaient témoigné d'un comportement étrange, comme des absences courtes de son attention. Des détenus parlaient de gestes violents, toujours brefs. Il y avait les cauchemars, les cris. Quand on savait écouter, on pouvait en apprendre, des choses. Mais je n'étais pas décidé à tout lui dire. Il devrait rentrer dans mon jeu, parce que j'avais bien l'intention de l'utiliser d'une manière ou d'une autre. Je savais que Liam et lui ne pouvaient pas se voir en peinture, je comptais bien profiter de ça.

« Et moi je crois que derrière votre joli sourire se cache un jeune homme apeuré à l'idée de se dévoiler. Mais ici, monsieur Cian, vous êtes en parfaite sécurité. Tout ce que vous me direz ne sortira pas d'ici. Je suis un confident tenu par le secret professionnel. »

Mon sourire s'effaça soudain et je me mis à faire les cent pas dans mon cabinet, ma tasse à la main. Elle me réchauffait agréablement les doigts, alors que la pluie battante rafraîchissait peu à peu l'atmosphère ambiante de la pièce.

« Monsieur Cian, si vous refusez de coopérer, ce qui vous attend... »

Je fus interrompu assez brutalement par l'entrée tonitruante d'un homme en combinaison orange et à l'air fou. Un détenu, que je connaissais pour lui avoir parlé plusieurs fois. Seulement, il n'était pas un de mes patients. Et le fait qu'il hurle mon nom ne m'arrangeait absolument pas. Je fis la grimace lorsqu'il se jeta à mes pieds, implorant mon aide et me promettant des sommes astronomiques. Mindy arriva là dessus, en panique, trottinant sur ses talons de douze centimètres et ses cuisses enserrés dans sa jupe courte.

« Monsieur, je vous ai dit que vous ne pouviez pas le voir... Monsieur Smith, je suis désolée, je n'ai pas pu le retenir, il a foncé dans votre bureau sans que je... Haa ! C'est énervant ! »

Elle se mit à mordiller l'un de ses longs ongles peints de rose Barbie, nerveusement. Je lui souris aimablement, dans le but de la rassurer, puis m'intéressait à celui qui tenait toujours mon pantalon entre ses doigts serrés. J'avais une folle envie de lui foutre un coup de pied dans la mâchoire. Au lieu de ça je m'accroupis et dégageai le tissu de mon vêtement.

« Allons, allons. Si vous n'allez pas bien, il faut attendre votre tour. Mindy, allez prévenir un gardien. »

Dès que ma secrétaire eut disparut, je chuchotai à l'intention du détenu :

« Ecoute moi bien, fils de pute. Si tu refais encore une fois irruption dans mon bureau de cette façon, tu peux dire adieu à tes précieuses pilules. Je passerai ce soir. Maintenant ferme la, tu me connais pas. »

Le beau gardien Faszler débarqua à cet instant avec une collègue et tous les deux disparurent avec le détenu en manque. Lorsque ma porte se referma enfin, pour me laisser seul avec mon patient, je rajustai la veste de mon costume et fis volte face. Qu'avait il entendu ou compris ? Il ne semblait pas stupide, contrairement à d'autres. Je devais être certain qu'il n'irait pas raconter à tout va cette petite scène, dans les détails les plus dérangeant.

« Est ce que ça va, monsieur Cian ? Je vous assure que ce genre de chose n'arrive que très peu. En fait, c'est bien la première fois. Je ne connais même pas ce monsieur. »

Je fus volontairement pris d'un petit rire mi-nerveux, mi-amusé, puis retournai près du guéridon. Je n'avais pas lâché ma tasse.

« Revenons à nos moutons, monsieur Cian. Avez vous des problèmes à trouver le sommeil ? »
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: Let's get this party started ~   Let's get this party started ~ Icon_minitimeMer 8 Oct - 22:52

Plus j'entendais ce mec parler, moins je lui faisais confiance. Mon visage se teinta d'une expression méfiante et à la fin de sa phrase, je fronçais même les sourcils. C'était clair : il était bien trop enjoué pour être sincère. Ou alors c'était moi qui étais vraiment parano, mais je n'avais jamais vu quelqu'un d'aussi … d'aussi … trop. Même Basile, qui pourtant était d'une bonne humeur à toute épreuve, paraissait plus crédible.
Rien que le morceau de phrase 'votre joli sourire' portait à confusion. J'étais loin d'avoir un sourire ravageur ni très rassurant, alors pour le coup, ça puait le faucultage à plein nez.
Je me mis même à douter ce qu'il aurait pu avoir mis dans mon thé. Mais puisque cela faisait des mois que je désirais en boire, après une rapide inspection, je portai la tasse à mes lèvres et goûtai le breuvage fumant en écoutant distraitement les paroles de Smith. Un vrai régal, ce thé.

Mais je remarquai que son ton de voix changea soudainement, et quand je relevai la tête, je le vis pour la première fois sans sourire. Et ce qu'il commença à m'annoncer me semblait bien ressembler à une menace.
J'aurais bien aimé savoir ce qu'il allait dire, mais un pauvre con déboula à cet instant, me faisant faire un bond de deux mètre sur le fauteuil et me renversant la moitié de ma tasse sur moi. Je me mordis les lèvres pour ne pas pousser un cri, et, par réflexe, je touchai immédiatement mon visage, là où il restait toujours mes traces de brûlures de ma première tentative d'évasion.

La belle secrétaire entra à son tour, et je demeurai assis, spectateur de la scène. Plutôt intrigué, très intrigué. La manière dont ce mec s'était jeté aux pieds du psy était vraiment surprenante. Probablement un drogué, ou un truc comme ça. Je savais ce que cela faisait lorsque l'on était en manque, et c'était en parti pour ça que j'avais arrêté. Pas envie de devenir une loque humaine complètement dépendante.
Smith se pencha sur l'homme, et j'ouvris légèrement la bouche en l'observant lui chuchoter quelque chose à l'oreille. Je ne parvins pas à saisir quoique ce soit, mais mon petit doigt coupé me disait que quelque chose clochait.

Finalement, la situation se calma grâce à l'intervention de deux gardiens. Je fis un grand sourire à l'allemand, toujours amusé de le voir avec une expression si grave sur la face, et finis par reporter mon attention sur Dalounet.

Enfin, je devais admettre que si le psychologue jouait un rôle, il le faisait à merveille. Mais j'évitais de plus en plus de faire confiance à mes pressentiments. Il m'était arrivé, quand j'avais ma main bandée, de planter ma fourchette dans la main d'un gardien en pensant qu'il allait m'attaquer, au réfectoire, alors que, justement, il comptait m'aider avec mon plateau. J'admets que parfois, il m'arrivait d'être un peu – juste un peu – parano.

Le docteur Smith reporta son attention sur moi. Avait-il senti que mon regard ne l'avait pas quitté de toute la scène ? Aucune idée, en tout cas, il fit comme si de rien n'était. Impressionnant self-control, le mec.
Il reprit finalement là où il s'était arrêté, abordant directement le sujet du sommeil. Je baissai un court instant les yeux, avant de les replonger dans les siens.

- Aucun problème pour dormir. Enfin, dans la mesure où on peut dormir dans une prison.

J'étais conscient que mes cauchemars étaient parfois violents, c'était impossible que personne n'ait remarqué ni entendu mes cris. Ça n'arrivait pas si souvent que cela que mes hallucinations soient si intenses, mais lorsqu'elles étaient là, j'en faisais profiter tout le monde. Jusqu'à ce qu'un gardien daigne venir me réveiller, en général.
Je dépliai mes jambes et me redressai un peu dans le fauteuil.

- Je fais quelques 'cauchemars', dis-je le plus légèrement du monde, mais rien de bien grave.

Et je lui souris un peu piteusement, buvant ce qu'il me restait de thé. J'étais un peu tâché, mais je m'en moquais pas mal. Même si nos uniformes étaient changés régulièrement, on voyait qu'ils avaient du vécu. Ce n'était pas du thé qui allait faire la différence.
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MessageSujet: Re: Let's get this party started ~   Let's get this party started ~ Icon_minitimeJeu 9 Oct - 0:24

Neil Cian était mouillé et je dois bien admettre que quelques pensées perverses me traversèrent l'esprit à cet instant. Qui n'en aurait pas eu ? Il avait, je ne savais trop comment, réussi à se renverser sa tasse sur lui. Pas que sur lui, évidemment, sur mon fauteuil également. Si les patients, qui étaient tous des détenus, n'avaient normalement pas le droit de poser leurs fesses dessus, c'était exactement pour éviter ce genre de scénario. Je contins néanmoins ma grimace et tâchai d'oublier ce fâcheux incident pour le moment.

Lorsqu'il répondit à ma question, ce fut avec un aplomb extraordinaire, et pourtant je savais qu'il mentait. Non, il ne dormait pas bien et oui, il avait des problèmes. Mais qu'il ne l'admette pas me posait un tout petit soucis : je ne pouvais pas jouer avec lui comme je l'avais fait avec Anja, simplement en prétextant vouloir régler ses problèmes d'insomnie. Non, Neil Cian se présenta simplement comme quelqu'un de tout à fait normal, qui faisait autant de cauchemars que tout le monde. Les miens étaient plutôt psychédéliques, en passant.

Ce jeune homme était déjà venu à bout de ma patience. Oh, il n'avait pas de chance, comme je l'ai déjà dit, puisque je me trouvai de fort méchante humeur. Il y avait des jours comme ça, on se levait simplement du mauvais pied.
Armé d'un visage quelque peu crispé, je marchai rapidement vers la porte donnant sur le couloir et tournai le loquet, qui s'enclencha sans un bruit. Voilà, personne ne viendrait nous déranger. C'était une petite précaution que j'utilisais rarement. Uniquement quand je risquais de me dévoiler. Comme maintenant. Tu vas me dire, « et Cian alors ? » Il n'était qu'un détenu, que valait sa parole face à l'innocent Dale Smith ?

Je retournai près de mon guéridon et me mis de profil par rapport à mon patient, toujours en train de s'éponger sur mon fauteuil.

« Vous savez, monsieur Cian, si vous ne vous confiez pas à moi, si vous n'acceptez pas vos problèmes et ne voulez pas les résoudre... Vous finirez dans un endroit bien pire que celui ci. »

Mon ton n'était plus chaleureux, ni jovial. Il était dur, acéré, un acier tranchant comme celui d'une épée.
Je posai brutalement mon gobelet sur la table d'appoint, sans me soucier des quelques gouttes de thé qui éclaboussèrent alors le bois verni. Un doigt me suffit ensuite pour desserrer ma cravate, que je fis lentement glisser sous mon col, me délectant du petit bruit de glissement produit alors. Il me libérait.
Le ruban de tissu coula souplement au sol et je fis de nouveau face à Cian, déboutonnant un peu ma chemise, juste de quoi respirer convenablement. Je ne m'approchai pas de lui, pas encore, mais rejoignis mon bureau. A cause de l'inclinaison du fauteuil qu'il avait choisi, il ne pouvait voir ce que je faisais. A moins de changer de position bien entendu.
J'ouvris un tiroir, le visage fermé, et sortit ma boîte à trésors. Plusieurs seringues aux contenus colorés y étaient exposées. Mes bijoux personnels. J'en saisis une, avec un psychotrope rose clair. Oui, celui là. Aiguiseur de paranoïa.

Je rejoignis ensuite Neil, me tenant sur le côté du fauteuil. Sans attendre qu'il réagisse à la présence de ma seringue, je coinçai son cou dans le creux de mon coude et serrai, juste assez pour qu'il souffre un peu, mais pas assez pour l'étouffer. Il pouvait toujours prendre un mince filet d'air et survivre. A son oreille, je susurrai :

« Je vais te donner un petit aperçu de cet endroit et on va voir si tu ne veux toujours pas coopérer. »

Je plantai l'aiguille dans sa gorge et injectai le liquide. Ceci fait, je reculai de plusieurs pas, pour ne pas être victime d'un déluge de coups rageurs. On ne savait jamais.

« Certains appellent ça l'asile. »

J'attendis. Les effets ne mettraient pas de temps. Ils cesseraient aussi rapidement, dès que je lui aurai injecté un anti-dépresseur adapté. Du moins, ça dépendait de l'inclinaison naturelle du patient pour les psychoses.
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: Let's get this party started ~   Let's get this party started ~ Icon_minitimeJeu 9 Oct - 1:11

Je me doutai bien que cela ne plairait pas à Smith que je me moque de lui. Bien sûr que je faisais des cauchemars, ce n'était plus un scoop. Mais j'étais loin d'imaginer que l'expression de son visage changerait autant, et quand il ferma la porte à clé, j'aurais dû me lever immédiatement et me tirer.
Mais je continuais de le fixer intensément, cherchant la moindre petite faille dans son regard. Y'avait vraiment quelque chose qui clochait, chez lui, mais j'étais juste incapable de mettre le doigt dessus.  
Quand il reprit la parole, j'eus l'impression d'avoir affaire à une autre personne. J'en étais presque fasciné, pas amusé, ni effrayé, mais vraiment fasciné. Avais-je affaire à quelqu'un souffrant d'un dédoublement impressionnant de la personnalité ? Je me posais vraiment la question.

- Je n'irai pas dans un endroit pire que celui-ci car je n'ai absolument rien à me reprocher, mentis-je encore d'une voix calme passant limite pour un chuchotement.  

Mes yeux suivaient automatiquement l'action de ses doigts sur ses vêtements. Je ne comprenais pas pour il se mettait tant à l'aise, subitement. Il ne faisait pas plus chaud, pourtant.  
J'avais beau être méfiant, j'étais tout de même très naïf.

Quand il se leva, le contact de mon regard sur ses mains fus rompu, et je ressentis un sentiment de malaise que je connaissais plus que bien. Un mauvais pressentiment, pour changer.  
La présence de Dale se fit sentir à mes côtés, et alors que j'allais me relever pour lui faire face, je me retrouvai coincé. La pression sur ma gorge étouffa mon cri de surprise et je m'agrippai à son bras, forçant vainement pour qu'il relâche son étreinte.  

Je n'avais aucune idée de ce qui allait m'arriver, et je n'avais même pas eu le temps d'y réfléchir, ni même d'avoir peur. Les quelques mots que le psy me murmura achevèrent de m'inquiéter, et je me crispai des pieds à la tête lorsque je sentis une aiguille s'enfoncer dans ma gorge. Mes yeux me piquèrent sous la douleur du produit injecté, et quand il me relâcha, je ne pus rien faire d'autre que saisir mon cou et fermer fortement les yeux pour encaisser le brûlement intense du liquide.  

- Qu'est-ce que tu viens de me faire putain ? articulai-je péniblement.  

Je tentai de me mettre debout en m'aidant de la table basse, mais c'était comme si la salle bougeait par à coup, se figeant de temps en temps avant de remuer brusquement et de se recalmer. Je voyais Dale en face de moi, immobile, et m'adressai encore à lui :

- Tu … tu m'as drogué, enf … enfoiré.

Un flash multicolore me brouilla la vue, et la silhouette élancée du psy devint flou. Et puis, un cri. Un hurlement de femme, strident, si strident que j'en plaquai mes mains contre mes tympans et tombai à genoux avant de plaquer mon buste contre mes jambes.  
Un défilement d'image passèrent dans ma tête avec des voix, des rires, d'autres cris encore, puis des supplications, des prières et des pleurs. Des moments de la vie quotidienne joviale et agréable, puis des scènes de crimes causées de mes mains, toutes plus glauques les unes que les autres.  

J'en oubliai où j'étais. J'en oubliai jusqu'à qui je pouvais être.

Qu'est-ce qu'il m'a fait bordel de merde ?  

Je n'avais aucune idée de si je criais, si je bougeai ou si j'étais totalement immobile. Je sentais mes membres trembler violemment, à tel point que j'en avais la nausée, et une peur viscérale vint s'ajouter à tout ça, remplaçant ces images comme si elles n'avaient jamais existé.  

La terreur qui me submergea n'avait jamais été aussi intense. Je ne savais même pas de quoi j'avais peur. J'avais la sensation d'être en plein cauchemar, lorsqu'un moment tout à fait banal est transformé en instant insupportable sans que l'on sache pourquoi.  

Je sentais mes doigts serrer mes cheveux, mes dents claquer et mon visage perdre toute couleur. J'allais mourir, j'en étais sûr. C'était prévu, tout était prévu depuis le début. Depuis mon arrivée à DearDeath jusqu'à ce jour, on savait que j'allais mourir de cette manière. Rien n'avait jamais été laissé au hasard, tout a été calculé. Je le savais. Ils étaient tous au courant. Tous, sauf moi. Et maintenant, tout le monde me regardait, sans exception. Aah, ils se frottaient les mains. J'avais fais mon malin, et voilà. Ce Dale n'avait été que le maître du jeu, depuis le début. Il m'espionnait, c'était certain.  
 
Je n'avais plus conscience du temps, je ne savais pas combien de temps j'étais resté ainsi, peut-être une heure ? Quelques minutes ? A peine quelques secondes ? Je finis par relever la tête et ouvrir les yeux malgré la peur terrassante qui me coupait toujours le souffle. La silhouette flou de Dale était toujours là, ou peut-être pas. Elle était sombre, sombre. Et mince, carrément squelettique. Je savais que ce n'était plus Dal qui m'observait sans un mot. Les deux orbes noirs et vides qui prenaient place dans ses orbites m'étaient bien trop familiers contrairement aux yeux sombres du psy.

Ne cherches pas à lutter, Neil. Tu ne peux pas lutter. C'est trop tard, maintenant. Ne te retiens pas, laisses-toi aller. Tout va bien se passer, et tu le sais, n'est-ce pas ? Te retenir ne fera qu'intensifier la chose, alors, vas-y, libères-toi. Libères-moi.
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MessageSujet: Re: Let's get this party started ~   Let's get this party started ~ Icon_minitimeMar 14 Oct - 22:54

VIXX ♪ What to do

L'effet fut plutôt immédiatement, encore plus rapide que ce à quoi je m'attendais. Soit ce type avait une très faible constitution, soit il avait fait un pet de cerveau dévastateur un jour. Un qui avait eu des conséquences désastreuses à long terme.
Je le regardai me faire face, en train d'essayer de sauver les derniers restes de sa fierté. Il arriva à la conclusion que je l'avais drogué et que j'étais un enfoiré. Deux sur deux pour Neil Cian ! Bravo.

La suite fut plutôt ennuyeuse à raconter, à vrai dire. Je le regardai se débattre avec lui même, en buvant une deuxième tasse de thé et en prenant tout de même quelques notes sur le sujet dans mon carnet à gribouillages. Neil Cian était une personne intéressante et amusante. Oui, c'était ça. L1233 allait devenir mon nouveau hobby. J'allais pouvoir tester plein de trucs sur lui, de l'injection normalisée, comme aujourd'hui, au cookie surprise façon mère grand.

A un moment, il me fixa et je doutai pendant quelques secondes que l'injection fasse encore effet. Mais quand je me rendis compte qu'il y avait de l'horreur dans son regard, je compris qu'il n'en était rien. Neil était toujours sous l'emprise du psychotrope, son cerveau déformait la réalité. Encore un petit point à noter dans mon carnet. Je me demandais à quoi je pouvais ressembler, dans son imagination, probablement tordue. Cela devait s'éloigner de la réalité de dieu grec que j'étais.

« Bon, allez, ça suffit. »

Voilà bientôt une heure qu'il était dans cet état. Je pris le remède sur mon bureau et m'agenouillai devant le pauvre cobaye.

« Chhh... Tout va bien, Neil. »

De ma poigne de fer, je saisis sa mâchoire et l'obligeai à me regarder. Bon, son regard était bien vide, ce qui était normal. Ou totalement halluciné, tout dépendait de l'interprétation que l'on voulait donner. De l'autre main, je piquai son cou et posai la seringue sur la table d'appoint. J'ignorais totalement combien de temps il mettrait à émerger. Je décidai de profiter du temps qu'il me restait pour l'embrasser, avec avidité.

Quand je me redressai pour le laisser dans son malheur intérieur, ce fut pour noter dans mon carnet :

« Embrasser L1233 pendant qu'il est en psychose : nul. »

Tout ça en coréen bien entendu, je ne désirais pas que des gens mal intentionnés puissent tomber dessus et me confondre.
Je ramassai ensuite ma cravate, que j'avais laissée par terre pendant tout ce temps, puis allai m'asseoir en plein milieu du sofa, bien détendu contre le dossier, les jambes écartées. Détendu, oui. Je passai ma cravate autour de mon cou, sans la nouer, puis comptai les secondes, les yeux rivés sur Neil. J'étais prêt à noter le résultat, mon stylo en main. Alors ? Combien de temps Cian allait mettre à émerger ? Suspens !
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MessageSujet: Re: Let's get this party started ~   Let's get this party started ~ Icon_minitimeMer 15 Oct - 15:05

L'intensité des hallucinations n'avait jamais été aussi violente. Je n'arrivais même pas à bouger, peut-être que je parlais, peut-être que je criais. Je n'arrivais plus à faire la différence entre la réalité et le délire.
Un étau me compressait l'estomac, si fort que je crus un instant que j'allais vraiment vomir mes tripes. Un bourdonnement incessant me vrillait les tympans, et mon coeur battait dangereusement vite.

Le démon était toujours là, j'avais beau fermer les yeux, secouer la tête, il demeurait toujours devant moi. L'odeur de brûlé et de la chaire en décomposition commençaient doucement à envahir mes narines, et très vite, un reflet orangé prenait place sur les murs du bureau, ondulant gracieusement et sinistrement.
L'ombre diabolique fit un pas de côté, ses orbites toujours figés dans ma direction, si vides d'expression mais à la fois si menaçantes que j'avais du mal à respirer. Je voulais que cela se termine. J'étais prêt à tout pour que cela cesse. Même de me jeter d'une fenêtre ou de me tirer une balle.

Ce n'est que lorsqu'il s'approcha de moi que je me mis à réellement paniquer, et je me traînai en arrière pour échapper à son contact. Mais mes muscles endoloris ne m'emmenèrent pas bien loin, et j'eus tout le loisir de pouvoir contempler son visage cadavérique, maintenant à ma hauteur. Sa bouche s'ouvrit, juste assez pour qu'un liquide noirâtre s'y échappe, et il parla. Sa voix rauque et crissante me fit un peu grimacer, mais je ne saisis pas ses paroles. Tout ce que je savais maintenant, c'est que sa voix était semblable au crissement d'ongle sur un tableau.

Il m'attrapa le visage, m'arrachant un hoquet de surprise. Je voulus me débattre, hurler, frapper, mais rien, rien, désespéramment rien.
Une piqure douloureuse, et puis, l'étreinte se relâcha de nouveau.
L'Ombre avait disparu, comme tout ce qui se trouvait dans la pièce. J'étais dans un lieu blanc, sans délimitation entre le sol, les murs et le plafond. Comme s'il n'y avait tout simplement plus de limite.
La blancheur était insupportable, et alors que j'allais plaquer mes mains sur mon visage, tout changea de nouveau, en un clignement d'yeux.

J'étais chez moi. Enfin, chez mes parents. Je reconnaissais parfaitement ce salon.
Il y avait ma mère, câlinant un petit bébé. Autour, mon père, et mon frère, âgé de quelques années à cette époque. C'était une tendre vision, bien trop tendre pour que je me sente ému.
Alors, pourquoi Keila apparut à cette instant ? Pourquoi ma mère se mit à pleurer ? Et pourquoi leur visage à tous se transformèrent en masque blanc, et que tout devint d'un seul coup silencieux ?
Un silence ... de mort. Bien trop lourd à supporter. Si lourd que je m'en sentis oppressé, comprimé. Un frisson glacial me traversa, et je me repliai sur moi-même, tremblant de la tête aux pieds.

L'apaisement m'envahit sans crier gard, petit à petit. Mon visage posé sur mes genoux ramenés contre mon torse, je ne remarquai pas que le bureau de Dale avait refait surface autour de moi.
Quand ce sentiment de calme effaça les dernières traces de ce cauchemar, je me rendis compte que les larmes coulaient abondamment sur mes joues, sans sanglot.
Je relevai la tete pour croiser le regard du psychologue, et me sentis ridicule.

J'avais fais une crise devant lui ? J'avais craqué devant un inconnu ?! Pourquoi était-il si calme ? S'il m'avait vu ainsi, il aurait dû au moins être intrigué, non ?

- Ca vous a plus, docteur ? lâchai-je d'une voix cassée par l'émotion.

Je ne savais pas ce qui avait déclenché cette crise, m'étant arrêté au moment où j'affirmais que j'étais parfaitement normal. Belle normalité, en effet.

- Qu'est-ce qui cloche chez moi, bordel ? Pourquoi je suis comme ça ?

Mon énervement n'était pas dirigé contre Smith, mais vers moi. J'avais honte d'avoir halluciné devant lui. Oui, pour le coup, je me trouvais plus que minable.
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MessageSujet: Re: Let's get this party started ~   Let's get this party started ~ Icon_minitimeDim 19 Oct - 13:18

12012 ♫ Mr Liar

Je ne m'en étais pas aperçu tout de suite. Mais la lumière était bien réverbérée par quelque chose sur la joue de Cian, juste sous son œil. Puis, ça devint évident. Il était en train de pleurer. J'ignorais tout de ce qui avait pu se passer dans sa tête, mais ça avait l'air d'avoir été puissant. Je notai rapidement le temps qu'il avait mis à émerger de sa psychose et la réaction. Le faible...
Il leva finalement sur moi ses yeux sombres, remplis de tristesse et de colère, certainement parce que je l'avais vu dans un moment aussi intime. Oooh, ça va ! On était entre psy et patient, il ne fallait pas se mettre dans des états pareils pour quelques larmes.
Il me provoqua et je souris en coin, immédiatement. Oh que oui, ça m'avait plut. Ce genre de spectacle était tellement divin que je ne m'en lasserai certainement jamais.

Quand il explosa, se confiant soudain à moi, je me sentis légèrement mal à l'aise et un sentiment de détresse monta doucement. Qu'est ce qu'il faisait, là ? Neil Cian n'était pas censé devenir mou et faible, plus maintenant que je l'avais clairement maltraité. Oh, mais c'était peut être ce qu'il aimait, finalement. Il voulait qu'on le pousse à bout, de façon à ce qu'il puisse se révéler. Et il m'avait choisi pour cela, je me sentais intimement flatté.
Je me penchai vers l'avant, mes coudes sur mes cuisses et mes mains nouées au milieu. Je sourais toujours, de cruauté.

« Ce qui cloche chez toi, Neil ? Mais à peu près tout. Tuer des gens, c'est pas normal. Pas comme tu l'as fait en tout cas. Déjà ça, ça devrait t'inquiéter. »

C'était légèrement hypocrite de dire cela. Après tout, j'avais mon lot de victimes, moi aussi. Mais je n'avais tué que par intérêt. Pour punir un mauvais payer, montrer l'exemple ou sauver ma vie. Finalement je ne tuais que pour sauvegarder mon mode d'existence. Les gens comme Cian... Tuaient par folie destructrice. Est ce que j'avais une excuse pour droguer les gens et m'en amuser ? Et bien... Oui ! C'était distrayant.

« Tes crises psychotiques n'arrangent rien. Tu sais ce qu'on pense de toi, Neil ? Qu'on devrait t'envoyer à l'asile. Et tu sais ce qu'ils te font à l'asile ? Ils t'injectent des tas de trucs qui te mettent dans des états comme celui que tu viens de traverser, mais pire encore. C'est beaucoup plus vicieux, parce que ça n'arrive pas tout d'un coup. Alors tu ne t'en rends pas vraiment compte et un beau jour, tu te réveilles coincé dans une camisole à avaler des cachets en bataillons. »

Ouais, un de mes potes avait fini comme ça. Il était déjà bien barré à la base et s'était petit à petit dégradé dans un asile psychiatrique. Il me semble que le traitement avait échoué. Je devais bien avouer qu'étant donné mon jeune âge (treize ans), j'en avais retiré un certain traumatisme et une peur des asiles. Mais il fallait croire que ça m'avait aussi inspiré, quelque part.

« Alors si tu ne veux pas finir comme ça, tu as intérêt à faire ce que je te dis, quand je te le dis. Mes séances et moi sommes ton dernier espoir. Si tu ne coopères pas, il me suffit d'une signature pour t'envoyer loin d'ici. »

Oui, c'était une menace, pas la promesse d'un départ en croisière. Je me levai et rejoignis Neil, avant de le saisir par une poignée de ses cheveux, à l'arrière de son crâne. Mes yeux le transpercèrent, mon sourire perdu, mon expression plus dure que la roche.

« Alors ? Est ce que tu vas coopérer, Neil ? »

J'étais persuadé qu'il dirait « oui ». Et sinon... Et bien... Il aurait le droit à une deuxième injection. J'ignorais encore de quoi elle serait faite cela dit. Et peut être que cette fois, pendant qu'il serait dans son monde, je ferai un peu plus que l'embrasser.
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MessageSujet: Re: Let's get this party started ~   Let's get this party started ~ Icon_minitimeMar 21 Oct - 13:34



Et il sourit, bon sang. Il souriait, il souriait, heureux, fier ! La colère me fit rougir violemment, et si je ne m'étais pas senti aussi faible, j'aurais pu me jeter sur lui. Et mon énervement ne se calma pas quand il ouvrit la bouche. Je le connaissais, ce discours 'tuer des gens c'est pas bien ouh lala !', on me l'avais assez déblatéré entre ma première arrestation et aujourd'hui.
Dale toucha du doigt le sujet sensible. L'asile. Mon regard se durcit en même temps de se perdre dans le vide, et je m'imaginais avec une précision déroutante tout ce que me racontait le psy. Ils t'injectent des tas de trucs. C'est beaucoup plus vicieux. Tu te réveilles en camisole. En camisole.

Je pris une inspiration avec difficulté, le ventre serré. Pas l'asile. Je préférais mourir plutôt que d'être enfermé là-bas, plutôt que d'être rabaissé à vivre avec des malades se prenant pour des animaux à longueur de temps. En plus d'être la pire humiliation, je n'étais pas sûr de pouvoir y survivre.

"Alors si tu ne veux pas finir comme ça, tu as intérêt à faire ce que je dis, quand je le dis. Mes séances et moi sommes ton dernier espoir. Si tu ne coopères pas, il me suffit d'une signature pour t'envoyer loin d'ici."'

Je secouai lentement la tête, dégoûté par ce chantage odieux. Mais que voulait-il faire de moi, au juste ? Il affirmait être mon dernier espoir, comme le seul capable de me venir en aide mais ses paroles et son intonation montraient bien la volonté de nuire.
J'en été incapable de parler, trop ahuri par cet homme me démontrant une fois de plus que finalement, le monstre, ce n'était peut-être pas moi.

Surpris, je serrai fortement les dents quand il m'attrapa par les cheveux, plantant un regard noir dans le sien, sans me laisser impressionner par l'expression de son visage n'ayant plus rien à voir avec le gentil Dale qui m'a accueilli.
Sa question ne me laissait aucun échappatoire, pourtant dieu savait la quantité d'énergie qu'il m'avait fallu utiliser pour ne pas l'envoyer violemment bouler. J'aurais pu le tuer, ou du moins le blesser assez pour pouvoir m'extirper de son étreinte douloureuse, mais cela n'aurait fait qu'empirer les chose. La dernière fois que j'avais vraiment tenu tête m'a valu un aller simple pour DearDeath.

Je n'ai même pas tenté de le faire me lâcher. Un long silence suivit son monologue, où tout un tas de tentative d'échappatoire passait dans ma tête, mais rien de vraiment efficace. Sa putain de secrétaire était à l'extérieur, et vu ma réputation et celle de Smith, pas besoin de réfléchir trois heures pour prendre parti.
Non, j'allais devoir me soumettre, encore une fois. J'allais devoir 'coopérer' avec ce malade.

Un grognement de rage m'échappa, et je crus un instant que j'allais craquer et l'attaquer sans pouvoir me contrôler, en comptant que des murmures imperceptibles continuaient de tourner à l'intérieur de mon crâne.
Je n'avais pas envie de répondre. Je ne savais pas quoi répondre pour ne pas perdre totalement la face devant lui. J'avais envie de tuer, de voir le sang couler, juste une fois. Et putain ça n'était vraiment pas le moment.

Je déglutis et inspirai longuement pour me calmer, fermant un instant les yeux.

- Qu'est-ce que tu veux que je fasse ? murmurai-je finalement.

C'était une façon de dire que je coopérais, puisque de toute manière, ce mec attendait clairement quelque chose de moi. J'étais faible, et je me maudissais pour ça. Ce sentiment de piège se refermant sur moi me donnait la nausée.

- Chui un prisonnier, dis-je encore, après avoir un peu repris mes esprits. Y'a pas grand-chose que je puisse faire pour ta petite personne.

C'était vrai, je ne voyais pas du tout ce qu'il attendait de moi pour qu'il me foute la paix. Du fric ? J'en avais un beau paquet. Des services ? Je n'avais pas vraiment l'occasion de bouger comme je le souhaitais malgré le fait que je m'accordais beaucoup de liberté comparé aux autres détenus.
Je bougeai un peu la tête histoire de lui faire remarquer qu'il pouvait me lâcher. Parce que ça faisait tout de même vachement mal, hein.
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MessageSujet: Re: Let's get this party started ~   Let's get this party started ~ Icon_minitimeMar 21 Oct - 21:30

Bien. Il était tombé dans mes filets, il se soumettait à ma volonté. Rien de plus normal, j'avais bien joué mon atout, cette fois encore. Et sans révéler quoi que ce soit sur moi. Rien qui puisse vraiment me nuire en tout cas, aucune information tangible. Ce serait sa parole contre la mienne, encore une fois, celle d'un détenu, qui n'avait aucune valeur. Un sourire pervers s'afficha sur mon visage alors qu'il prononçait les mots. Qu'est ce que je voulais qu'il fasse ? C'était merveilleux. Presque magique. J'aimais tellement quand ils se soumettaient, en particulier après avoir tenté de batailler. Une telle illusion était pitoyable mais rendait la victoire encore plus belle.
Il me fit la remarque qu'au vu de son statut à DearDeath, il ne pourrait pas m'être d'une grande utilité. Je souris de façon encore plus marquée. Comme si je n'avais pas conscience de ses limites... Bien sûr que si. Je n'étais pas stupide.
Alors qu'il bougeait sa tête, tirant ses cheveux entre mes doigts, je repoussai son crâne vers l'avant, d'une pulsion de la paume, puis le relâchai. Je m'éloignai ensuite et repris place dans le sofa, pour l'examiner. Il ne payait pas de mine, mais il devrait pouvoir s’accommoder du job que je voulais lui refiler.

« Je suis certain que tu peux faire de grandes choses, Neil. On raconte pas mal de trucs sur toi, notamment au sujet de certaines tentatives d'évasion. Tu dois donc être plus capable que tous ces débiles congénitaux qui hantent les cellules de cette prison. »

Je m'enfonçai dans le dossier du canapé et soupirai doucement, avant de croiser mes jambes. Je me mettais à l'aise, ne craignant de toute façon pas grand chose de la part de Cian. Il était affaibli par la drogue et même s'il avait un regain d'énergie, je pressentais que j'avais bien plus de force que lui au naturel.

« Mais d'abord, je veux que tu me parles de toi. Nous sommes ici pour parler de tes problèmes et les résoudre, n'est ce pas ? Alors nous allons discuter. Tu vas me parler de ce qui t'as amené ici, ce pour quoi tu as été condamné. Et surtout, pourquoi tu as fait ça. Qu'est ce qui t'a poussé ? Comment tu t'es senti après. »

Oui, je voulais vraiment savoir. Pas pour le soigner, du moins pas dans le sens où l'entendait la médecine habituelle. Je voulais amplifier ce qui le poussait à commettre ces crimes, pour le rendre pire encore, incontrôlable. Un Neil puissance dix. C'était la même chose avec les autres patients que j'avais en charge. Discuter, cibler, amplifier. Cela demandait un sérieux travail de recherche, mine de rien. Je devais déterminer, et ce après de nombreux tests, quelle était la substance la plus à même de me donner cet effet. A terme, cela devrait me donner un beau bataillon de fous dangereux, une véritable armée sanguinaire sous ma dépendance. Oui, sous ma dépendance, car je faisais en sorte qu'ils aient besoin de moi. Et c'est là qu'intervenait Neil.

« Pour en revenir à ce que je voulais que tu fasses, il y a ce petit job de coursier... Ce n'est pas grand chose, les risques de se faire prendre son minimes et puis tu te feras beaucoup de copains. J'ai une liste de détenus et quelques gardiens qui ont besoin de certains médicaments. Tu comprendras qu'en tant que médecin, je ne peux pas vraiment continuer à m'afficher de la sorte. On pourrait se méprendre sur mes intentions. Tous les jours, tu trouveras sous la deuxième table du réfectoire, à droite, tout au bout, au plus près des cuisines, un petit paquet scotché dessous. Il y aura un nom et toutes les informations dont tu auras besoin pour délivrer le colis. »

Bien sûr, j'avais pris toutes mes précautions. Rien ne permettrait d'identifier la provenance de la drogue, les indications seraient imprimées en caractères standards et si Neil ouvrait la bouche, je lui ferai payer le prix avant qu'il ait le temps de donner les détails.

« Mais commençons, Neil. Raconte moi ta première fois. Ton tout premier crime de sang. »
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MessageSujet: Re: Let's get this party started ~   Let's get this party started ~ Icon_minitimeMer 22 Oct - 18:11

Je le mesurais du regard, prêt à défendre le peu de fierté qu'il me restait, me laissant même faire quand il me repoussa comme une vulgaire merde. Pourtant, je bouillonnais, à tel point que cela devenait étonnant que je parvienne à rester calme. Probablement les effets de la drogue.
Il s'installait tranquillement, visiblement habitué à ce genre de scénario. Je l'observais d'un sale œil, écoutant malgré tout ses propos avec une certaine fascination. Je ne pouvais pas m'empêcher d'être de même admiratif de son personnage. Seulement, j'aurais apprécié qu'il démontre ses capacités diaboliques sur quelqu'un d'autre que moi.
Un dealer. C'était un putain de dealer, et il voulait que je devienne son sbire, comme ça, si quelqu'un devait se faire chopper, se serait moi. Smith débordait d'un génie machiavélique qui dépassait ce ue j'imaginais. J'en avais la rage, rage d'être pris au piège comme un débutant.

Me mordillant l'intérieur des joues, j'hochai la tête, les yeux posés sur un point invisible, réfléchissant. Il était clair que c'était mal me connaître de me croire capable de me laisser ainsi faire. Même si pour l'instant, je n'avais pas le choix, j'étais bien décidé à me venger. Ooh, oui. J'avais même envie de le remercier, ce Dale, car grâce à lui, un nouveau but, autre que m'échapper, venait de germer dans ma petite tête.
J'entrepris de me mettre difficilement sur mes jambes encore flageolantes, m'aidant de la table basse, et me forçais à me tenir droit et fier.

- Okay, je ferai ça, Dale, lançai-je comme si cela était une évidence.

Dévisageant le psy, j'hésitai tout de même à me dévoiler. J'avais souvent de mauvaises réactions lorsque je relatais mon premier souvenir. Mais est-c que la mort de mon frère pouvait être considérée comme mon premier vrai crime ? C'était involontaire malgré ce qu'affirmaient les autorités.

- Je sortais avec une fille et passais beaucoup de temps avec elle. Un soir, j'avais bu plus que de raison, avec l’irrépressible envie de tuer.

Je marquai une pause où j'inspirai longuement :

- En fait, j'avais déjà goûté au sang à la mort accidentelle de mon frère. L'histoire est assez connue, pourtant elle est fausse. Mon vrai meurtre, c'est Alicia. Et je ne m'en souviens que très partiellement.

Je me mis à tourner dans la salle, ne pouvant m'empêcher d'y repenser en même temps de l'expliquer.

- J'étais calme, un peu comme vous en ce moment, d'ailleurs. Quand elle est rentrée, alors qu'elle se lavait les mains, je l'ai enlacée, et en ai profité pour lui montrer la lame que je tenais. Elle n'a pas compris, mais a vite paniqué à l'instant où le couteau lacéra légèrement son visage. C'est son cri qui a tout déclenché. Après, je ne m'en souviens pas. Elle était juste bien moins jolie.

J'observais les réactions de Dale, sachant pertinemment que je ne devais pas l'impressionner. S'il était dealer, il avait dû en voir, des cas comme moi.

- Quand je me calmai, je me sentais ... apaisé, revigoré. Mon seul regret avait été d'être bourré et de ne pas avoir pu profiter pleinement de ce massacre. Cela vous convient, comme description ?

Le soudain vouvoiement était volontaire. Après tout, je 'travaillais' pour lui. Je lui devais donc un certain … respect. Dans l'optique où je pouvais respecter l'enfoiré qui laissait planer un odieux chantage autour de moi, quoi.
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MessageSujet: Re: Let's get this party started ~   Let's get this party started ~ Icon_minitimeLun 27 Oct - 17:37

lynch. ♫ Evilly

Je vis Neil se lever, si fébrile et si fragile sur ses petites jambes. Ca devait être du vrai coton, un calvaire pour se tenir debout. Si je me sentais d'humeur généreuse à la fin de cette séance, je lui ferai une petite injection d'adrénaline. Ca devrait le faire tenir jusqu'à l'heure du prochain repas.
Et puis, de sa petite voix si mignonne, du moins teintait elle ainsi à mes oreilles après une si belle capitulation, il accepta mon offre de job. Je souris largement, si heureux qu'une dose d'hormones excitantes tout à fait naturelles, pour une fois, se mit à courir mes veines. Un petit frisson remonta mon échine, un frisson de plaisir. Bordel, qu'est ce que j'aimais avoir le pouvoir.

« Bien... Je te félicite Neil. Tu es plus intelligent que tu ne le laisses d'abord penser. »

Le petit brun me parla ensuite de son premier meurtre, comme je le lui avais demandé. Ainsi donc, cette histoire de fratricide n'avait été qu'un regrettable accident. J'étais déçu, j'avais adoré lire cette histoire. Je l'avais trouvé si incongrue, si fantaisiste. Un régal pour les yeux. M'enfin, même si Neil n'avait pas voulu ça, il l'avait tout de même provoqué. Je pouvais toujours me consoler là dessus. Et puis, par la suite, il s'était bien rattrapé.
A l'écouter, il avait eut la soif du sang comme ça, sans raison particulière. Ca l'avait pris comme une envie de pisser et il s'était ramené chez sa petite amie avec un couteau, pour l'écorcher vive. Pourquoi ? C'était un mystère. Un que je devrais percer. D'autant plus qu'il ne l'avait pas trouvé belle après ce traitement. Que se passait il dans sa tête ? Finalement, ma première intuition avait été la bonne. Ce Neil était déglingué au point d'être extrêmement intéressant.

« Oui, je te remercie. »

Je baissai les yeux sur mon carnet. Étonnamment, je l'avais vraiment noirci des souvenirs dictés par Neil. Des notes prises sérieusement, en coréen, sur ce premier meurtre volontaire. Alicia... Encore une au nom prédestiné.
Reprenant contact avec les yeux sombres de Neil, je cherchai à creuser plus loin encore. Peut être avait il déjà les réponses à mes questionnements et peut être n'aurai je pas besoin de l'hypnotiser.

« Tu penses que tu as fait ça uniquement parce que tu avais trop bu ? »

J'avais déjà expérimenté l'alcool violent, bien entendu. Plusieurs fois j'avais fait des victimes, à divers degrés de blessures. Certains étaient morts de mes frasques d'ivrogne occasionnel. Mais j'avais toujours pu compter sur KyangJa. Même si c'était un connard notoire, il m'avait toujours couvert. Pour protéger la famille bien entendu, je ne nourrissais aucune illusion au sujet d'un hypothétique amour pour moi. Il n'avait jamais rien fait juste pour moi, jamais... La seule personne sur laquelle j'ai toujours pu compter, c'est toi.
Avec mon frère, je n'avais jamais eu à affronter les conséquences de mes actes criminels. Mais une chose était sûre : tuer à cause de l'alcool n'avait jamais été prémédité, je n'en avais jamais retiré aucune joie, pas comme Neil me l'avait décrite en tout cas. Juste une énorme migraine le lendemain. Jamais je n'avais été soulagé d'avoir tué quelqu'un tout court d'ailleurs. C'était un aspect que possédait beaucoup de détenus de DearDeath, qui m'intriguait. Au point de vouloir creuser, oui.

En tout cas, si la réponse à ma question était positive, je saurai ce qu'il me resterais alors à faire. Lui refiler quelques injections pour lui donner l'impression d'être ivre et le mettre en condition, avec un détenu agaçant par exemple. En les excitant un peu, tous les deux, je pourrais mener une observation tout à fait scientifique. Oh oui, ce serait amusant, tiens !
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: Let's get this party started ~   Let's get this party started ~ Icon_minitimeJeu 30 Oct - 1:05


Je souris légèrement quand il me remercia, mon regard restant tout de même froid. Ouais, de rien. Pour un peu, j'aurais vraiment pu croire à un vrai psy, là pour m'aider. Il jouait bien son rôle, s'en était effrayant. Si on ne pouvait même pu se fier au personnel de DearDearth, il était temps de se faire du soucis pour nous, détenus.
De toute évidence, il était passionné par ce que je lui racontais. Je n'avais jamais raconté mes souvenirs avec tant de précision, et encore, j'étais loin d'avoir tout dis. Je savais que c'était mauvais, pour moi, de tout dire, la plupart des mes meurtres, bien que bien ancrés dans ma mémoire, n'ayant jamais traversés mes lèvres. Il était clair qu'il ne valait mieux pas que je raconte tout dans les moindres détails.

Je m'arrêtai au bureau de Dale et posai mes mains à plat sur le bois vernis, fixant le psychologue, réfléchissant à sa question. Mon cœur battait fort contre ma cage thoracique, c'était quelque peu désagréable, mais sûrement dû aux restes de la drogue qu'il m'a refilé. L'enfoiré.

- Non, tranchai-je catégoriquement. L'alcool, c'était une excuse. Juste pour me donner le courage nécessaire pour recommencer. J'ai d'ailleurs été arrêté pour conduite en état d'ivresse, ce soir-là, son corps était dans le coffre.

Un petit frisson me parcourut quand je repensais à Alicia, la manière qu'elle s'était débattu. J'aurais tout donné pour faire durer ce moment éternellement.

Il voulait que je lui raconte ma vie, le Smith ? Et bien, il allait être servi. Je pouvais très bien lui raconter des mensonges, mais sincèrement, à par nier toute forme de folie ou d'envie meurtrière, j'avais beaucoup de mal à raconter d'autre chose, d'autre massacre, que ceux réellement causés par mes mains. À croire que j'étais incapable d'imaginer ce que je n'avais pas fais. Je butais sur les mots, me mélangeais dans mes propos qui devenaient incohérents les uns avec les autres. Je l'avais déjà fais, plusieurs fois, donc je le savais. Au fond, il m'étais plus simple de raconter la vérité.
Et puis, qu'est-ce qu'il pouvait me faire, Dale ? Ce n'était pas parce qu'il connaissait plus ou moins ma vie qu'il allait me nuire totalement, c'était certain. Je connaissais mes limites.

Me sentant de nouveau très faible, je m’affaissai un peu sur moi-même, me penchant en avant pour appuyer mes coudes sur le bureau, sans m'arrêter dans ma lancée :

- Y'avait comme quelque chose … quelqu'un qui me parlait, qui me susurrait tout ce que je n'osai imaginer. Qui me racontait comment je pouvais tuer, qui me tentait, par la même occasion. Comme si elle était la porte qui m'autorisait à franchir le pas, encore et encore et encore et encore.

Je me mordis la lèvre, mon regard se perdant dans le vide, mes pensées vagabondant d'un lieu à l'autre sans vraiment s'arrêter sur un point précis. Cela faisait un moment que la voix ne c'était pas manifestée concrètement. Juste des interventions, par-ci par-là. Comme si d'autres symptômes avaient pris sa place, et qu'elle n'était pas assez puissante pour les surpasser. Je ne pouvais pas dire si cela me satisfaisais. La voix, elle, ne me faisait pas souffrir réellement.

- Et vous, Dale, dis-je d'une voix plus calme. Qui vous parle, là-haut ? Pensez-vous être maître de tout ce que vous accomplissez, ou y'a-t-il quelque chose qui vous force à agir ?

C'était de la simple provocation. J'avais fais pareil avec Ayame, de retourner les questions. Avec Smith, cela semblait d'emblée beaucoup plus intéressant. Il était clair qu'il n'était pas pareil que la gentille et sensible mademoiselle Shizuka. Et puis, il fallait avouer qu'il m'intriguait. Beaucoup plus que ce que je pensais. Rien que par le fait qu'il soit capable d'avoir une emprise de cette envergure sur des détenus dans mon genre. Je n'aimais pas le fait de faire parti de ses pions, mais je saluais l'ingéniosité machiavélique de la personne.
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Dale Smith
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MessageSujet: Re: Let's get this party started ~   Let's get this party started ~ Icon_minitimeLun 3 Nov - 19:06

Mylène Farmer ♫ Que mon coeur lâche (live)

Comme ça, sans aucun signe avant coureur, Neil se leva. J'étais perplexe et le regardai faire, le stylo en équilibre sur le papier, les yeux écarquillés. Il se dirigea vers mon bureau, à l'autre bout de la pièce donc, et se mit de façon à me regarder. Je décroisai les jambes et fronçai les sourcils. Je n'aimais pas spécialement qu'on s'approche de cet endroit, qui renfermait quelques uns de mes secrets. Je redressai le dos dans le sofa, me rapprochant du bord du coussin. Si jamais il tentait de faire le moindre geste en direction de l'un de mes tiroirs, il devrait affronter ma colère et elle était loin d'être douce. Au contraire, elle se manifestait généralement par un coup de poing dans la gueule, à tout le moins.
Finalement, il répondit à ma question. Alors, l'alcool était un stimulant ? Pour l'encourager à faire quelque chose qu'il savait être mal ? C'était de plus en plus tordu. Si j'avais vraiment le diplôme pour lequel on m'avait engagé, j'aurai certainement compris quelque chose, mais là, j'étais perdu. C'en était presque hilarant, qu'un de mes patients avait finalement réussi à me perdre dans son raisonnement. Je ne comprenais toujours pas pourquoi il avait fait ça, du coup, s'il n'en avait pas assez envie pour le faire sans être ivre. … Baaah ! Je supposai que je finirais bien par comprendre avec le temps, si nous poursuivions nos petites séances de jeu. Autrement dit, tant que Neil se sentirait assez flatté pour revenir.
Quand il me rapporta son arrestation, un fin sourire se dessina sur mes lèvres, moqueur. Amateur.

Je vis Neil s'affaisser sur mon bureau et gardai bien ses bras dans mon champ de vision. Hors de question de me faire avoir par un type trop con pour se faire arrêter alors qu'il se trimballe un cadavre dans le coffre. Encore un détail plutôt hilarant, finalement. Neil avait un potentiel comique incroyable.

La suite de son histoire m'intéressa encore plus. Elle était là, toute prête, la solution de l'énigme. Une voix. Quelqu'un lui parlait. On lui avait dit de commettre ce meurtre. Alors, il était un psychopathe ? Ou autre chose ? Je n'y connaissais pas grand chose en maladie psychologique, mon truc à moi, c'était la drogue. L'important dans l'histoire était que quelqu'un lui parle, dans son imagination.
Puis, quand il me retourna la question, j'eus grand peine à ne pas éclater de rire. J'avais déjà expérimenté quelque chose de similaire, quelques fois où j'avais été vraiment bien défoncé. Mais même à ce moment là, je savais que ces voix n'étaient qu'un pur fruit de mon imagination débridée.

En guise de préambule à ma réponse, je rejetai mon carnet et mon stylo sur le coussin à côté de moi et rejoignis Neil, ainsi que mon précieux bureau. Mon poing saisit son col et je l'obligeai à retourner au centre de la pièce, loin de mes trésors.

« Ne t'avise plus de remettre tes pieds à cet endroit si tu ne veux pas qu'il t'arrive malheur. Et je parle d'un malheur significatif par rapport à ta condition présente. »

Je le lâchai après lui avoir lancé un regard censé en dire long sur mes intentions.

« Et non, Neil, contrairement à toi, je n'ai pas besoin que quelqu'un me dicte mes actes. S'il y a une personne qui me parle, c'est un dieu, et je ne sais même pas lequel parce que je ne l'écoute pas. »

Je souris en coin, me souvenant alors de certains bruits de couloir au sujet du comportement de L1233. En fait, nous nous ressemblions sur un certain point. Tous les deux n'écoutions que rarement ce que l'on nous disait de faire. Dans mon cas, c'était mon frère et dans le sien... A peu près tous les représentants de l'ordre. Ce devait être pour cela qu'il m'avait finalement obéit : je n'étais pas dans la secte des gens biens.

« Dans tous les cas, chacun de mes gestes est volontaire. »

Même s'il n'est pas forcément réfléchi. Ou induit par l'alcool et la drogue. Ce que je faisais, en ce moment même, à DearDeath, tout était parfaitement voulu. Je ne laisserai jamais rien ni personne me dicter sa loi. J'étais ainsi, un électron libre qui en énervait plus d'un.

« Tu sais, Neil, si tu le veux bien, on pourrait s'entendre tous les deux. Je veux dire, vraiment s'entendre. Sans toutes ces conneries de chantage. »

On avait beau être sûr de soi, ça ne faisait pas plaisir de tenir quelqu'un par les couilles.

« Par exemple, si tu fais suffisamment bien ton job, je ne serai même pas contre un peu de zèle... Tu pourrais en retirer d'importants bénéfices. »

Ouais, fallait pas déconner non plus. Ce n'était pas parce qu'il me mettait en ami sur KakaoTalk que j'allais lui refiler toute ma collection de DBSK.
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: Let's get this party started ~   Let's get this party started ~ Icon_minitimeMer 5 Nov - 16:14


J'eus un petit mouvement de recul quand Dale rejeta ses affaires, m'attendant à une autre injection d'une drogue quelconque, et manquai de m'étaler lorsqu'il m'attrapa brutalement. L'envie de lui asséner un coup de boule fut intense, mais, une fois de plus, je me contentai de soutenir son regard, encaissant ses paroles. Mais cela attisa tout de même ma curiosité, et je lorgnai furtivement vers le bureau alors que le psy me relâchait finalement.
Passé la colère d'être soumis, je me mis à trouver la situation assez ... amusante. Ou plutôt, distrayante. Cela changeait du quotidien de prisonnier, c'était certain. Et si Dale prenait plaisir à dominer, pourquoi je n'en prendrais pas aussi en entrant dans son jeu ? J'étais bien plus intelligent que lui, après tout. J'étais plus intelligent que n'importe qui. Je saurais quoi faire au moment voulu, comme toujours.

J'avais bien vu le sourire moqueur de Smith lorsque je lui avais parlé de mon arrêt en état d'ivresse, et il me semblait qu'il y avait eu une confusion. Oui, j'avais le corps d'Alicia dans le coffre, mais les flics n'avaient pas eu la présence d'esprit de regarder. J'avais eu une chance de malade.

L'homme émit l'idée que l'on pouvait bien s'entendre, ce qui m'arracha un petit sourire. Je ne m'entendais avec personne, ce n'était pas avec ce connard de première que ça allait commencer. S'il ne m'avait pas drogué, j'aurais peut-être plus avoir de la sympathie pour lui. Ce que je ressentais à son égard, c'était une sorte de respect étrange qui ne me correspondait pas. Il m'avait bien eu, après tout.

- D'importants bénéfices ? répétai-je, sceptique.

Où voulait-il en venir ? J'avais tout l'argent que je désirais grâce à mes parents, et pour un détenu je n'avais pas non plus à me plaindre puisque je pouvais me payer pas mal de trucs... Non, je ne suivais pas.

- Combien de temps ça durera, cette histoire de trafic ? Je vais devoir faire le facteur pendant longtemps, où y'a une date de péremption ?

Parce que c'était bien sympa, cette histoire, mais je n'avais pas envie de jouer le soumis pendant mes trente ans d'incarcération. D'autant que je m'aventurais sur un terrain miné, car il était clair que c'était un métier à risque, surtout en prison. C'était d'ailleurs pour cela que Dale me l'avait refilé, il était peut-être salop, mais pas fou à ce point, l'enflure.
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