Prison ou pas prison? Telle est la question.

Invité

Mes premiers jours ici, je m'en souviens encore. Je me souviens encore de chaque détails de ma première nuit ici, ma première ronde. Laisser moi vous raconter. Laisser moi vous emporter dans les vagues de mes souvenirs. Laisser moi voir mon expression figé de stupeur.
Oui. Oui, j'ai travaillé à la plus grande prison et la plus dangereuse des États Unis, et même du monde entier. La-bas, les règles humaines n'existent pas. La logique des "normaux" n'y est pas. Détenus comme gardien, ils étaient fou ou ils le devenaient. La-bas, il n'y a que vengeance, colère, indifférence, souffrance, tristesse. A vous avez pensé que je vous diriez ça? Vous êtes naïf. Vous vous fiez trop au rumeurs. Oui, il existe la folie,la vengeance, la colère, indifférence, la souffrance et la tristesse entre ces murs. Mais, connaissez-vous la vrai vérité? La-bas, il n'y a pas que des fous. La-bas, il y a aussi des personnes qui ne mérite pas cette prison, des personnes qui mériterais de l'attention et non un enfermement à vie. Dans cette prison, les règles de l'humanité sont bouleversées? peut être, mais en tous cas l'on voit sous un autre angles les "criminels".

Ces traces sur ces murs, des griffures, des empreintes. Les marques des souffrances passées, des souffrances existante et des souffrances futures. Qui a eu l'idée d'instaurer une prison dans ce lieu si sale et lugubre? Si l'on observe bien les murs, l'on peut encore apercevoir des traces de sang. L'endroit est froid, humide, ténébreux. Son histoire ne doit pas être un conte de fée. Ces vieilles pierre on du subir bien pire souffrance, on du être témoins des crimes de l'ombre, des expérience mené en secret dans ces lieux mystérieux. J'ai l'impression de faire tache dans l'obscurité du bâtiment. D'être la tache coloré de cet univers. En faisant mon tours de garde de la nuit, j'observe les pièces une par une en compagnie de mon chien loup, Murder. Cette nuit la, doit être assez fraiche et lui doit même pleuvoir a cause de l'humidité plus forte que d'habitude.
J'entre dans le couloirs où sont casé les "isolés". J'entends certain hurlements désespérés. J'entends la pierre qui crisse sous le frottement d'un objet en métal. Surement un couteau. La plupart des prisonniers arrive à garder leur armes avec eux. De l'eau qui goutte. L’écho de mes pas. Limite ambiance de film d'horreur, mais non cette ambiance est bien réelle. Je quitte enfin ce couloir pour rentré dans celui des cellules. Certains dorment, d'autre me regarde passé avec des yeux indéchiffrable et froid. Mes pupilles parcours les cellules, comptent les prisonniers pourvoir si aucun ne cours librement dans la prison ( ce qui arrivent souvent). Soudain mes pas cessent. En cellule numéro trois, un forme noir, rouge est recroquevillé dans un coin. Je ne vois pas les autres détenus mais je sens leurs présence.
Murder abois, enfin hurle et grogne. Je me retourne avec mon aisance habituel. Un des prisonnier c'était effondré sur le sol. Les autres gardiens n'était pas là et ne déplaceront surement pas. Quelque chose au fond de mon cerveau me cris de ne pas l'aider et de passer mon chemin, mais cette voix est trop lointaine pour que je l'écoute. J'ouvre la cellule et commence a soulever l'homme qui avait perdus confiance. C'est partis, direction l'infirmerie. En faisant ça, je désobéis aux règles mais bon, ma bonté me perdra un jours. Nous avions passé la porte des cellule et nous devions être à la moitié du chemin pour aller à l'infirmerie, quand l'homme sur mon dos d'un coup se redressa et dans un mouvement calculé coinça ma gorge entre lui et sa lame.

"Tu es bien naïf mon petit gardien au cheveux vert. Maintenant, tu vas m'aider à disparaitre de cette maudit prison. En plus clair à m'évader."

Le grognement de Murder résonnait. Pourtant, pour moi, le silence régnait. Un silence pesant. Un silence de mort. Alors je vais mourir? Déjà? On m'avait prévenus, ils ne font aucun cadeau. La lame se rapprocher dangereusement des mes artère irriguant le cerveau. Il devait surement perdre patience au fait que je ne bouge pas et que je parle pas.

"Tu vas faire tous se que je dit. N'es pas gardien? Sinon, c'est la mort qui t'attend."

Murder avait arrêter de grogner et avait bandé ses muscles, prés à se jeter sur l'homme m'attaquant. Ses crocs blanc découvert, luisaient à la faible lumière nous éclairant. Alala! Encore un qui n'a pas compris.

"Tu sais, je ne vais ni t'aider à t'échapper, ni t'aider à t'amener à l'infirmerie. Sais-tu que sur un seul mot, ce chien pourrais te détruire le bras, et même te tuer? Réfléchis à tes actes."

Sa lame tremblait. Elle me coupa légèrement et je me mis à saigner. Une blessure sans gravité ni réel danger. J'en profitai pour lui prendre le bras, le mettre à terre et récupérer son arme.

"Les armes sont interdite ici. Je vous ramène en cellule."

Je lui permis de se relever avant de lui reprendre le bras et de lui tordre vers l'arrière. Il se fit sage et je le conduit jusqu'à sa cellule sans encombre. En refermant sa grille son regard glacé me transperça? Je restai néanmoins indifférent. Autre chose me perturbais, un regard dans mon dos. Serais-ce mon imagination qui me joue des tours?

"J'espère que vous avez compris la leçon mon cher et que vous ne recommencerais pas."

Toujours cette sensation. Je rêve éveiller maintenant? Aucune idée.....Et puis peut être que je me fais du soucis pour rien après tout.

Invité

Ça y’est… Je suis dans ma cellule. Sans doute, le seul point positif est le fait que je ne porte plus de menottes. Je peux entendre certains des autres prisonniers qui hurlent l’agonie ou alors qui crie famine. D’autres se plaigne a longueur de temps. « J’ai faim », « J’ai soif », « J’ai froid », « Je veux sortir », « Ouvrez moi ». Bon Dieu, faites les taire… Je ne vois pas l’intérêt de crier alors que tout le monde s’en fiche. Moi je préfère rester dans mon coin de la cellule. Je suis juste a côté des grilles, derrière le mur collé a celles ci, observant les vas et vient des gardiens de prison. C’est aussi l’un des seuls endroits les moins sombre. Je peux entendre quelques conversations des cellules voisines. Certains mots me viennent a l’oreille: « S’évader », « Tuer », « Sexe » ou encore « Voiture ». « S’évader »… Je ne vois pas non plus l’intérêt, si on t’a mis en prison, c’est qu’il y a forcement une raison. Assume tes conneries, point. Après si tu es innocent… Navrée de te retrouver ici. En pensant a ça, je pense tout de suite a moi qui n’est pas du tout innocente… J’en suis bien consciente. J’ai quand même tuer deux policiers et fait du trafic de drogue… Juste une question de vengeance… Il dois bien y avoir pire que moi dans cette prison, non?

Je me mis doucement a marmonner une berceuse. Cette berceuse c’est ma mère qui me l’avais apprise. La dame de ma famille d’accueil continuais de me la chanter. Tout les soirs, avant que je ne m’endormes. C’était une sorte de chanson qui m’aidais a rêver. Même si la plus part du temps je faisais des cauchemars. Avant la mort de mes parents, je parlais, j’étais même assez bavarde. Moi et mon frère on se disputais. Ce n’était pas vraiment pour des choses très… Importantes. Du genre: La télécommande ou encore le dernier gâteau dans la boite. A part nos petites querelles, moi et mon frère étions très complice. Chaque bêtises on les faisait ensemble, jusqu’au jour où il du partir pour ses études. Si ça se trouve on se serais retrouver tout les deux, dans la même prison, ensemble… Si seulement il ne s’était pas jeter sur les balles pour me protéger. Avant… On peux dire qu’on était une famille… Normale. Maintenant… On peux dire que je suis plus que moi et que je suis en prison. « Ta vie est triste » comme dirais un des psychologue que je voyais après la mort de mes parents. J’avais qu’une seule envie… Le frapper.

Je finis ma berceuse, mes yeux regardant le vide. Je pensais a tout et a rien quand soudain j’entendais une porte s’ouvrir. Quelques discutions s’arrêtèrent surement que leurs propriétaires devaient être curieux de savoir qui était la personne qui venais d’entré… Tout comme moi. Je resta dans mon coin pour ne pas paraitre trop curieuse, je vis un jeune homme… Surement un gardien vus que lui n’avais pas de menotte… Enfin, aux poignets en tout cas. Ce jeune homme étais assez charmant avec ses long cheveux vert. Mais c’est qu’il n’est pas tout seul… Un chien avec lui. Je relève les yeux et vois que le gardien s’est arrêter. Et j’ai comme l’impression qu’il me regarde. Je rougis tout légèrement a ses pensées, me disant que c’était surement que moi qui me faisait des idées. Le gardien se retourna pour voir un prisonnier qui était sur le sol, allonger. Faisait-il la sieste? Était-il mort? Nul ne savais. Sauf peut être ses compagnons de cellule qui devais surement avoir manigancer une magouille pour s’évader. Qu’Est-ce que je disais… Le gardien a été trop gentil avec lui, j’ai l’impression. C’est étrange de voir un gardien aussi gentil… Alors que dans les films on vois des gardiens sans cœurs, qui passeront leurs chemins au lieu de faire comme la fait se jeune gardien. Et le chien qui se mettais a aboyer. Je mis mes mains sur mes oreilles pour que le bruit ne soit pas trop fort. Les autres prisonniers assistaient au spectacle, tous souriants. Bandes d’idiots… Le gardien finis par s’en sortir, remettant le prisonnier dans sa cellule. Ce prisonnier est… Inutile, tout simplement inutile. Je remarqua néanmoins que le gardien avais une petite entaille. Ça saignais. Ça devais surement piquer. Je continua de l’observer. Je n’étais surement pas la seule, d’ailleurs… Je remarqua ses vêtements qui étais plutôt de couleur chaleureuse… Comme moi. Moi qui porte du rose ou autre. Dans une prison comme celle là c’est assez… Drôle.

Invité

J'allais devoir passer des heures dans ce maudit couloirs en compagnie de ces charmants prisonniers. On avait déjà tenté de me tuer. Enfin, ça ne change pas énormément de mon ancienne prison. Je me postai au niveau de la porte d'entrée, c'est à dire là où on avait une meilleur vue sur toutes les cellules. Murder ce posta près de moi, tous les sens en alerte. Je vis le prisonnier que j'avais combattu, il me lançait un regard dur et colérique. Pitoyable. J'avais encore le couteau confisqué sur moi, je le sortis et commençai à l'examiner. Belle lame tranchante encore tachée de mon sang. De jolis détails au niveau du manche et l'on avait bandé celui avec des lanières en cuir. C'était du travail d'artiste. Dommage qu'elle est atterris ici avec son propriétaire.Je la rangeais délicatement. Qu'es que j'allais en faire? peut être je la revendrais si jamais je venais à manquer d'argent.
Je remarquais que les conversations s'était légèrement tues. Je relevais les yeux. Presque tous me regarder, mais tous à leurs manière. Colère, froideur, envie de meurtre....Pitoyable encore un fois. Un seul ne me regarder pas dans les yeux. Je suivis son regard. Ma blessure, je l'avais oublié. Le sang coulait toujours, j'y aventura le bout de mes doigt et ils furent directement rouge. Bon on va s'en occupé. Je dois toujours avoir un mouchoir sur moi normalement. Dans ma poche? non. Dans mon pull? non. Accrocher à ma ceinture? Cela m'étonnerais. Mais où est-il? je le trouve pas. Après quelques minutes de recherche intensive, j'abandonnai l’idée de trouver un morceau de papier pour nettoyer mon cou. Je décidais alors de laisser couler.
Le temps passe lentement. Tic, tac, tic, tac, tic, tac....Le bruit de ma montre résonne dans le lourd silence qui s'est installé. Mon chien s'était allongé sur les pierres froide du sol. Tic, Tac, tic, tac, tic, tac, tic, tac, tic, tac, tic, tac. Le temps passe. Elle me faisait penser à une mélodie que jouer le groupe de musique de ma meilleurs amie d'enfance. Paix à son âme. La musique parcoure mon corps. Tic, tac, tic, tac....
J'avais fermé les yeux, mais me rappelant mon devoir, je les avais ré ouvert. Mais toujours cette musique. Le bruit de mon cœur s'harmonisait avec les basses de la batterie. Ma respiration avec les notes de la flute. Le son de ma montre, les touches du piano et pour finir, je me mis à murmurer les paroles.

"Le temps passe. Les larmes coulent. Ta tristesse infinie t'emporte vers la folie.Tic, tac, tic, tac. Ne finis pas comme ses détenus sans âme, jolie poupée. Résiste, revient vers le chemin de la clarté et avance loin de l'obscurité. Tic, tac, tic, tac. Tes pas tremblant résonnent. C'est bien avance, tu es presque arrivé. Sèche tes larmes et souris. Dit au revoir à la folie et revient vivre ta vie....Tic, tac, tic, tac, tic...."

Le silence revient. La fin, je ne la connaissais plus. Dommage, quelle joli musique. Dans mon esprit aussi le silence s'imposa. J'attendis encore et encore. J'attendis dans ce maudit couloir de la mort. Je suis gardien. Je n'ai plus le temps de rêvasser. Finalement je me remis à marcher entre les cellules, tournant encore et encore. Observant chaque détails qui aurait changé ou qui me paraissais suspect. Le chien au patte couleur suie me suivit. Tournant encore et encore. Les prisonniers m'observaient, me jugeaient. Je ne leur rendais pas leur regard pitoyable. Enfin, bon passons. L'impression d'être la tâche de couleur dans cette endroit était forte. Couleur fluo, qui apporte d'habitude la joie et la bonne humeur. Ici rien n'est pareil, ne jamais l'oublier.
Je souris encore. J'aime mon travail même si je n'aime pas les uniformes.

Invité

Ma berceuse préférée résonnais dans ma tête. J'essayais de comprendre chaque mot, chaque sillabe, chaque rimes, chaque synonymes. Chaque sens de chaque phrase. Plus le temps passais, plus les paroles, j'oubliais. La mélodie j'aurais pus la reproduire sur un piano. Maman m'avais appris les bases. A certains moment je devais surement inventer les paroles, vus que j'oubliais petit a petit. Même si c'est cette berceuse qui a accompagner mon enfance. Doucement j'entendis la vois du gardien qui chantais. J'essayais d'écouter les paroles. Peut être que je connaissais la chanson, qui sait? Et bien, non je ne connaissais pas, mais en tout as, c'était de bien belle paroles.

Ici, régnais un silence. Le silence, qui pendant les repas de familles, peux en mettre mal a l'aise plus d'un. On pouvais entendre juste les bruits des frottements de vêtements, de certains prisonniers qui devaient bouger ou ceux du gardien quand il se mis a marcher. Mes yeux continuais d'observer le gardien qui faisait des allés retour. Ils arrivèrent a nouveau sur sa blessure. Pourquoi ne mettait-il pas quelque chose dessus pour arrêter la descente du sang? Il allais finir par tâcher ses vêtements, et c'est assez dur d'enlever une tâche e sang. C'est Maman qui m'a expliquer ça quand je suis tomber, un jour dans la cour, et que je me suis mise a saigner, tâchant mon t-shirt préféré. J'avais beaucoup de regrets d'avoir courus après ces débiles qui m'avais piquer mon sac rien que pour m'embêter. J'avais beaucoup de regrets de mettre intéresser a eux. Je devais sans doute aimer avoir des regrets vus que je passa mon bras fin entre deux barreaux de la grille, tendant un mouchoir au gardien. Le mouchoir que j'avais trouver dans ma poche un peu plus tôt. J'espérais jute ne pas avoir de regrets cette fois ci. J'espérais que ce gardien n'étais pas celui comme dans le fourgon, celui qui m'avais frapper au visage alors que je m'apprêtais a lui demander gentiment de m'enlever les menottes. Ma main agrippais un autre barreau, histoire de me tenir un peu droite pour tendre le mouchoir plus loin, pour que le gardien aperçoive ma main. Je baissais les yeux, rougissant légèrement a l'idée qu'il puisse apercevoir et prendre le mouchoir.La capuche de ma combinaison sur la tête, attendant sagement qu'il prenne le mouchoir.

Invité

Une main dépasser d'une des cellules. Celle-ci tenait un mouchoir. Pour moi? Je regarde autours de moi. Je pense que oui, je suis le seul gardien de ce couloir. Je m'approche et m'a croupi face au barreau. Je récupère le morceau de papier et détaille le détenus en face de moi.....Enfin la détenue. Elle arborais une jolie chevelure rousse rouge et de petite joue rose. Par contre, je n'apercevais pas ses yeux, cachés par la capuche de sa combinaison. Sur mon visage se dessinait un large sourire. Quelle gentille jeune fille! Que c'est-il passé pour qu'elle atterrisse ici?

"Merci"

Je me relevai et m'essuyai le cou avec le mouchoir. J’épongeai ensuite délicatement la coupure. Elle avait beaucoup saigné malgré son aspect sans gravité. Pendant se temps, Murder s'était rapproché des barreau et reniflait la jeune fille. Il finit par sortis sa petite langue rose et rapeuse pour lui lécher la main. La voyant mal à l'aise, je lui ordonna d’arrêter et il me fixa avec ses grands yeux ambrés. Je m'accroupis de nouveau et soutient le regard de mon chien.

"Allez zou! Murder!"

Je me relevai et regardais la jeune rousse. Mon regard glissa ensuite vers les autres prisonniers et mes yeux se firent plus dur.

"Fais attention à toi, rouquine"

Et je repris ma ronde. Tic, tac, tic, tac. Encore cette montre? Tic, tac, tic, tac. Plic, ploc, plic, ploc. Le plafond fuit? possible. Plic, ploc plic, ploc.

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