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 Tout ce que je touche n'est pas assez sombre.

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Neil Cian
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MessageSujet: Tout ce que je touche n'est pas assez sombre.   Tout ce que je touche n'est pas assez sombre. Icon_minitimeJeu 2 Jan - 22:00

Et bien, l'infirmerie sera pour une autre fois. Au pire, j'irai seul, après. J'ai besoin de quelques trucs à rapporter dans ma cellule.
D'ailleurs, j'aimerai bien savoir où se trouve le vieil homme que j'ai rencontré, à mon arrivée. Le jardinier, là. Il avait beau être monstrueusement chiant, il m'avait apporté quelques renseignements plutôt importants. Enfin, je suppose que si je traîne un peu du côté de sa précieuse cabane, il va bien finir par se montrer.

Je suis docilement la petite Ombrage, les mains dans les poches. Pourquoi aller dehors, en fait ? Prendre l'air ? Mouais. C'est pas ça qui va faire avancer les choses.  
Quelques détenus passent prêt de nous sans nous porter la moindre attention. En y réfléchissant bien, je trouve que la plupart ressemble à des fantômes errants, sans but. C'est limite effrayant. Je ne serai jamais comme eux, j'aurai toujours quelque chose à faire. Après tout, nous sommes dans une prison. Et dans les prisons, on fait pleins de trucs, non ? Non ?  

- Pourquoi tu tues ?  


Je tourne la tête vers elle. Elle n’arrêtera pas avec cette question ? J'ai comme l'impression qu'elle m'a déjà demandé cela, mot pour mot, pas plus tard qu'hier. Il est vrai que ma réponse n'avait pas été des plus explicites, je l'accorde.  

- Et puis tu devrais te tenir droit, tu aurais plus fier allure.

J'écarquille les yeux. Celle-là, on me l'avait jamais faite. Me dire que j'ai des allures de tarés, que mes yeux ont des reflets inquiétants, et que je me tient comme si j'avais la misère du monde sur les épaules, oui, mais me dire explicitement cela, pas vraiment.

- J'ai comme la désagréable impression d'entendre ma mère, je rétorque. Je me fiche un peu de mon allure, en fait, chère gardienne, et je ne vois pas spécialement en quoi cela peux te porter la moindre importance.  

Je jette un coup d’œil à sa main blessée. Ses doigts sont secoués de légers spasmes, de nombreux bouts de verres sont restés plantés. Mais elle sert les dents et refuse de se faire soigner, ce qui est un peu stupide, en fait. Si elle avait les flics à ses trousses, ou je ne sais quelle situation d'urgence, se serait largement compréhensible, mais en l'occurrence, ce n'est pas spécialement le cas.

- Si je vais dans ton sens, continuai-je sans cesser de la fixer, tu devrais éviter de frapper dans les miroirs. Ils n'ont pas été créé pour ça, et ce n'est pas très bon pour les articulations, je crois. Je pense que vu l'état de ta main, tu en garderas des séquelles. Surtout si tu décides de garder ces mignons petits morceaux de verres enfoncés dans ta chaire. Attention, tu tâches ta jolie tenue avec ton sang.

J'appuie mes propos avec un haussement de sourcils. Une douleur lancinante demeure à ma mâchoire, comme si quelqu'un me donnait des coups de marteau à intervalle régulier et je pari qu'un bleu doit commencer à s'y étaler.
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Ombrage Sadwood
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MessageSujet: Re: Tout ce que je touche n'est pas assez sombre.   Tout ce que je touche n'est pas assez sombre. Icon_minitimeVen 3 Jan - 0:28

Les couloirs étaient sales, froids, humides. Les prisonniers étaient comme des fantômes, des âmes perdues purgeant les péchés du monde. Deardeath. "Chère Mort". Le nom était en lui-même un repaire à faucheuses. Le nom de cet endroit sonnait comme un début de lettre. Une lettre que l'on en verrait au diable, que chaque personne présente enverrait au moment de mourir. Au moment du suicide. Est-ce qui lui aussi, il l'enverrait ? Est-ce que lui aussi ce suiciderais? Je le pense trop fière pour cet acte. Mais à force de jouer avec la mort. Il mourra. Plus il joue, plus il la cause, plus son heure ce rapproche. Il disparaitra.

"J'ai comme la désagréable impression d'entendre ma mère, je rétorque. Je me fiche un peu de mon allure, en fait, chère gardienne, et je ne vois pas spécialement en quoi cela peux te porter la moindre importance. "

La moindre importance ? Oui enfin non, je n'ai pas envi de ramasser ton cadavre. Si tu t'imposais, ça serait plus facile. Que regardes-tu ? Ma main ? Te ferais-je pitié ? Ma main ensanglantée criblée de morceau de miroir que je n'avais pas eu le temps d'enlever. Tant de douleurs pour une simple colère. Cette réaction de ma part avait était bête. Je me suis blessé inutilement, ajoutant une cicatrice à celle ornant déjà mon corps. Des cicatrices..tellement. Elles viennent de mon passé perdu, me rappelant à chaque fois que je ne savais pas pourquoi elles étaient là. Pourquoi.. Elles étaient ma souffrance. Je n'osai jamais les montrer, que dirais quelqu'un qui me verrait dans cet état. Enfin, heureusement que pour l'instant, je m'arrangeai toujours pour aller à la douche quand il n'y avait personne. Personne ne devait les voir, jamais. Je crois que je suis partie trop loin dans ma pensée.. Mais bon, ainsi va la vie.

"Si je vais dans ton sens, tu devrais éviter de frapper dans les miroirs. Ils n'ont pas été créés pour ça, et ce n'est pas très bon pour les articulations, je crois. Je pense que vu l'état de ta main, tu en garderas des séquelles. Surtout si tu décides de garder ces mignons petits morceaux de verres enfoncés dans ta chaire. Attention, tu tâches ta jolie tenue avec ton sang. "

Tu hausses les sourcils ? Tu te moquerais de moi ? Mais tu n'avais pas l'air malin avec ta mâchoire enflée et légèrement bleuté. Ça fait mal hein ? Je me retournai vers lui. Crois-tu que j'avais peur de me salir ? Et puis une cicatrice de plus..

"Je n'ai pas peur de me tacher, je ne suis pas comme la plupart de ces chochottes que tu as pu rencontrer et puis, une cicatrice de plus...j'en ai rien à foutre. Et pour le miroir, accepterais-tu d'être enfermé contre ton gré ? Accepterais-tu de rester seul, dans le noir, avec tes pensées ? Accepterais-tu la privation de plus pouvoir voir le monde et donc dans ton cas...de traquer?"

Traqueur. C'est comme ça que l'on devrait t'appeler. Comme tout bon tueur en série, tu traques tes proies, comme un bête sauvage, un loup solitaire. Mais tu devrais savoir qu'un loup seul ne survis pas longtemps. C'est bien pour ça que tu t'es retrouvé ici. Car tu étais seul, comme le loup rejeté de sa meute, obligé de se nourrir de charogne. Ne pouvant plus chassé. Et il meurt, incapable de se défendre ou de chasser. Dans ton cas, mon cher Neil, tu t'es retrouvé enfermé dans la mort. Deardeath jail. Tu es un loup, traqueur.

"Tu es loup. Mais tu es seul. Et tu t'es fait attrapé par la mort. Lui donneras-tu ton âme ?"

Je lui montrai d'un signe de tête les prisonniers errants sans but, sans tâche à réaliser.

"Un loup solitaire se nourrissant de charogne. Les charognes de la mort elle-même"

Les flammes de sang dans tes yeux sont vives. J'aime les voir danser dans tes prunelles noires. Elles se sont comme rallumées à mes paroles. Tu as envie de tué n'est-ce pas ? Killer. Réponds-moi.

"Pourquoi tu aimes tuer ? J'aimerais une réponse claire."

Ma voix était froide. J'aimerais savoir. Quelle sera ta réponse Neil ?
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: Tout ce que je touche n'est pas assez sombre.   Tout ce que je touche n'est pas assez sombre. Icon_minitimeVen 3 Jan - 13:05

- … Accepterais-tu d'être enfermé contre ton gré ? Accepterais-tu de rester seul, dans le noir, avec tes pensées ? Accepterais-tu la privation de ne plus pouvoir voir le monde et donc dans ton cas … de traquer ?  
 
Ces mots avaient eu un effet sur moi que je ne connais que trop bien. Sa voix, à la fois faible et glaciale, s'était mélangée à celle qui me susurre mes désirs de meurtres, et ma tête m'avait subitement fait souffrir. Petit à petit, je voyais une longue plaie se créer le long de sa trachée, et le sang qui s'en échappait était noir, épais, visqueux. Je l'ai vu hoqueter, cherchant en vain son souffle, maintenant sa gorge de ses deux mains, n'en ayant plus rien à faire de ses vulgaires éclats de verres, plantant son regard azur sur moi, me suppliant silencieusement d'abréger sa souffrance.  
Ne te laisse pas aller à ta haine, Neil, tu vaux bien mieux que cela. Dans quelques temps, tu pourras lâcher toute ta rage, toute ta colère, tu pourras te venger de ce sort immonde, tu pourras te libérer de ta prison personnelle, arracher toutes ses limites que tu t'imposes, apaiser la frustration ressentie lorsque tu t'es fait choper sans avoir pu étriper cette connasse de Kelly.

- Tu es un loup. Mais tu es seul. Et tu t'es fais attraper par la mort. Lui donneras-tu ton âme ?

Son œil me désigne les autres détenus. Je ne prend même pas la peine de les regarder, mon regard demeure axé sur elle, décelant chacune de ses expressions, décortiquant chacune de ses paroles. Me pense-t-elle vraiment dangereux ? Est-elle consciente de l'impact de ses mots ? Bien sur que non. Je suis le fou, le gamin qui dit n'importe quoi, qui est amusant mais un peu con sur les bords. Pas un danger, et s'il tue aussi sauvagement qu'il n'y paraît, et bien, on voudrait bien voir ça.

- Un loup solitaire se nourrissant de charogne. Les charognes de la mort elle-même.
 
Un loup n'attaque pas par colère, mais par besoin. Je suis un loup, j'ai besoin de me nourrir. Tu m'as cerné sur ce point, petite Ombrage, et tu en profite allègrement. Tu sais que je ne frappe pas par impulsion, tu sais que je me contiens, que j'emmagasine tout sans véritable contre-attaque. Je joue, et toi aussi. Seulement, toi, tu réagis au quart de tour, sans réflexion au préalable. Rien n'est trop beau qu'avoir un adversaire capable de te cerner. Mais tu es encore loin de tout connaître de moi, Ombrage. Tes petits airs arrogants me font bien rire, et ton regard supérieur m'amuse. Contrairement à moi, tu te tiens droite. Tu paraît beaucoup plus propre sur toi que moi, ressemble quelque peu à une adolescente dépressive.

- Pourquoi tu aimes tuer ? J'aimerai une réponse claire.

Son regard se plante dans le miens. Une chaleur me prend aux tripes. Je n'avais pas fait attention que je m'étais arrêté. Elle se tourne vers moi, patiente. Mes jambes me dirigent vers elle, lentement, de plus en plus proche. Le mur se rapproche d'elle, qui recule pour garder une certaine distance. Elle s'y heurte finalement, et je profite de sa vulnérabilité pour m'appuyer contre le mur, l'encadrant de mes deux bras. Ainsi penché sur elle, je la vois minuscule, ridiculement fragile malgré sa capacité à se défendre. Il serait tellement simple de la briser.
En un tour de bras, Neil.

- Parce que tu crois que je ne suis pas enfermé, ici ? Tu penses réellement que je suis libre, que je comble tout mes désirs ? Je me fiche de ce que tu as pu vivre, je me fiche que tu souffres, je me fiche de savoir que tu as un mental d'acier ou quoi. Arrête de vouloir montrer que tu es forte malgré le malheur qui s'abat sur toi.  
 
J'approche mon visage du sien. Je peux ressentir son souffle sur ma joue. Tu es surprise de me découvrir si loquace ? Peut-être t'attendais-tu à une réponse plus farfelue, n'Est-ce pas ? Je suis capable de réfléchir, je peux très bien discuter tranquillement et sans prise de tête.  

- La mort détient déjà mon âme, depuis bien longtemps. Et, tu ne le sais peut-être pas, petite Ombry, mais toi aussi, tu es déjà morte.      
 
Elle ne tente pas de se détacher de mon emprise. Je sais qu'elle ne partira pas sans avoir eu de réponse concrète. Mais que ressens-tu, actuellement ? Te sens-tu oppressée, ou mal à l'aise ? Peut-être aurais-tu peur de cette distance si intime ?  
 
- Je tue pour moi. Pour me sentir libre, Ombrage. N'es-tu jamais allée à la limite de ton esprit ? As-tu déjà ressenti cette euphorie, cette extase sans égale, comparable au sexe, mais beaucoup plus agréable, plus inhabituelle, que l'on ressent lorsque l'on arrache la vie ? Je tue pour éviter de sombrer dans la même folie dont tu tentes de t'extraire.  
 

Je recule légèrement afin de la regarder dans les yeux. Sa respiration se fait plus saccadée, elle m'écoute avec attention, et je sais qu'elle n'oubliera pas un mot de ce que je lui dis.    
 
- Pouvoir laisser éclater sa colère, au moins une fois, ne plus s'imposer de barrage et laisser libre cours à son imagination la plus morbide, tu sais, celle qui vient t'assaillir de cauchemars et dont tu n'arrives plus à te détacher ? Les cauchemars, ce sont de mes mains qu'ils deviennent réalité.  
 
Un frisson me parcours l'échine. Des cauchemars, j'en fais toujours, certains d'une violence inouïe. Le personnage principal est toujours mon frère, car moi, je n'ai plus peur. Mais pour rien au monde je ne revivrai sa mort, et c'est pour cela que mon cerveau s'efforce de me rappeler chaque détail de son dernier souffle, en métamorphosant la scène de manière à la rendre bien plus effrayante.  
 
- Et maintenant, à moi de te poser une question. Pourquoi tu ne tues-pas ? Pourquoi, vous tous, pions de la société, vous ne tuez pas ?
 
Elle n'est sûrement pas de ces personnes qui rêvent de la paix dans le monde, qui se soucie de la santé d'autrui et qui cherche à tout prix à vivre dans un monde meilleur. Rien ne pourrait l'empêcher de tuer. Je suis sûr que tu as déjà cherché à enlever la vie, que tu y as déjà pensé, au moins une fois. Peut-être à cet instant même, tu me souhaite une mort lente et douloureuse, probablement causée de tes mains fragiles, comme moi je l'ai imaginé il y a quelques minutes.
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Ombrage Sadwood
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MessageSujet: Re: Tout ce que je touche n'est pas assez sombre.   Tout ce que je touche n'est pas assez sombre. Icon_minitimeVen 3 Jan - 23:17

Contre le mur, et toi qui me bloques. L'humidité du béton venait se coller à ma peau à travers la fibre du vêtement que je portais. Je n'aime pas cette proximité. Et tu ne me laisses aucune échappatoire. Mes mots aurait-il fait l'effet attendu? Je t'aurais enfin énervé. Cette scène me rappelait vaguement celle de ton arrivé gamin. Une proximité que je n'aimais guère, mais si je voulais enfin la réponse à ma question, j'allais devoir le supporter. Mais cette fois, tu ne m'avais pas coincé contre un mur pour les mêmes raisons. Cette fois, ton état n'était pas le même. Cela se voyait, simplement dans ton regard.

"Parce que tu crois que je ne suis pas enfermé, ici ? Tu penses réellement que je suis libre, que je comble tout mes désirs ? Je me fiche de ce que tu as pu vivre, je me fiche que tu souffres, je me fiche de savoir que tu as un mental d'acier ou quoi. Arrête de vouloir montrer que tu es forte malgré le malheur qui s'abat sur toi. "

Mon but n'était pas de te parler de ma vie. Mais de te faire réagir. Tu jouais, trop même. Éloigne-toi. Ton souffle sur mon visage. Ne pense pas me faire peur, j'ai connu pire. Éloigne-toi de moi. Je suivais pourtant ses mots avec attention. Je voulais savoir, comprendre. Aller répond Neil. Pourquoi prends-tu la vie des gens ? Que ressens-tu ?

"La mort détient déjà mon âme, depuis bien longtemps. Et, tu ne le sais peut-être pas, petite Ombry, mais toi aussi, tu es déjà morte."

Ta voix, si sombre, lugubre. Tu serais devenu sérieux ? Si tu penses que je vais t'éloigner, tu trompes. Mais que penserais un gardien, s'il passait par là. Tu es si proche qu'il ne verra pas la différence. Pourtant en cet instant, tu me parles de mort, de crime. Moi morte ? Mais je le savais déjà. Que crois-tu me faire en me disant ça ? Tu meurs au moment où tu prends la vie de quelqu'un. La mort devient ta drogue, tu ne peux plus t'en passé, lui échapper. Aller, dis-moi. Repond moi, je veux savoir, comprendre.

"Je tue pour moi. Pour me sentir libre, Ombrage. N'es-tu jamais allée à la limite de ton esprit ? As-tu déjà ressenti cette euphorie, cette extase sans égale, comparable au sexe, mais beaucoup plus agréable, plus inhabituelle, que l'on ressent lorsque l'on arrache la vie ? Je tue pour éviter de sombrer dans la même folie dont tu tentes de t'extraire. "

Tu t'éloignes. Enfin, que très légèrement. Tes yeux dans les miens. Tu parles, enfin. Cette extase, comme tu l'appelle, je l'ai déjà ressentie. Ce plaisir immense que l'on ressent lorsque l'on prend la vie de quelqu'un. Mais d'où vient-il ? Cette sensation au fond de mon ventre. Me forcerais-tu à tuer ? Je l'écoute, continue Neil. Dis-moi ce que tu ressens, ce que tu penses.

"Pouvoir laisser éclater sa colère, au moins une fois, ne plus s'imposer de barrage et laisser libre cours à son imagination la plus morbide, tu sais, celle qui vient t'assaillir de cauchemars et dont tu n'arrives plus à te détacher ? Les cauchemars, ce sont de mes mains qu'ils deviennent réalité. "

Cauchemar? Alors toi aussi ? Toi aussi, tu rêves de tes crimes ? Tu aurais peur ? Peur de tes actes ? Pourtant, tu aimes cette sensation, la mort est ta drogue, comme l'alcool est pour d'autre. Un besoin vital. J'avais raison un loup. Mai stu traque seul et tu es mort dans ta propre folie. Tu ne te penses pas fou ? Mais nous sommes tous fous...d'une manière ou d'une autre. Tu es fou de prendre la vie de quelqu'un comme d'autre sont fous de ne pas la prendre. Nous sommes tous incohérents. Le monde est ton terrain de jeux, et tu continues de jouer, ici enfermé. Le loup est en cage.

"Et maintenant, à moi de te poser une question. Pourquoi tu ne tues-pas ? Pourquoi, vous tous, pions de la société, vous ne tuez pas ?"

Tu ne relàche toujours pas ton étreinte. Mais tu ne t'en rends pas compte à quel point tes mots ont un sens pour moi. D'autre ne comprendrais peut-être pas. Mes yeux restent dans les tiens. Je soutiens ton regard mortel. Tu ne me fais pas peur. Une vision de Neil, couvert de sang, riant aux éclats au dessus de sa proie. Elle est morte. Encore une.

Un rire me prend au ventre, remontant le long de ma gorge. Je ne peux pas le retenir. Il est trop fort. Pour qui me prends-tu Cian ? Et je ris. Longuement. Un rire froid. Au bout de quelques minutes, je me calmai.

"Il y a quelques minutes à peine, tu me confirmes n'avoir rien à faire de ma vie. Et là, tu me demandes Pourquoi je ne tue pas. Tu es incohérent. Mais je préfère cette incohérence."

J'ai encore en moi cette vision de lui, dégoulinant de sang. Mon cœur bat fort dans ma poitrine. Je ne suis pas une simple poupée fragile. Pourquoi est-ce que je pose autant de question ? C'est surement moi qui les ai tués. Tous. Relevant ma main ensanglantée. Je traçais du bout des doigts une marque de sang sur ta joue pâle. Oui, tes yeux sont bien rouges sang. Et puis tu ressembles plus à un tueur comme ça. Ricanement léger.

"J'ai déjà tué. Un. Mon père. Les autres, je ne sais plus. Je ne me souviens pas. Mais je me souviens de cette sensation qui tu évoques. Es-tu frustré ? Tu voudrais prendre ma vie n'est-ce pas ? Mais tu ne tues pas par colère? C'est bien dommage."

Blessé ne suffis pas pour cette sensation. Je n'avais rien ressenti quand j'avais broyé le genou de Clay. Il faudrait que je le tue pour combler ce vide que tu venais de créer.

"A quoi t'attendais-tu? Une simple poupée trop fragile. J'ai déjà tué, et je recommencerais, Allesbury."

Alors Neil, surpris. Pensais-tu que je pleurais comme la dernière fois ? Pensais-tu que j'essayerais de m'enfuir pour éviter ton regard? Tu es surpris même si tu ne te l'avoues pas. Ton regard te trahit Cian.
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: Tout ce que je touche n'est pas assez sombre.   Tout ce que je touche n'est pas assez sombre. Icon_minitimeSam 4 Jan - 12:44

Son rire, dénué de tout amusement. Première fois qu'elle me laisse le plaisir de l'entendre. Étrangement, cela apaise ma colère plutôt que de la dédoubler. Je me surprend à être fasciné par sa voix, qui devient plus puissante lorsqu'elle éclate ainsi de rire. Elle continue, comme si elle laissé éclater ses nerfs, et son visage qui paraît si sage se teinte d'expression que je remarque en général sur les prisonniers. Des airs de … hum … psychopathe, oui. Et après, c'est moi le taré. Ça me surprendra toujours.

- Il y a quelques minutes à peine, tu me confirmes n'en avoir rien à faire de ma vie. Et là, tu me demande pourquoi je ne tues pas. Tu es incohérent. Mais je préfère cette incohérence.

Et oui, c'est l'histoire de ma vie.
Elle approche sa main de mon visage, et y étale son sang sans que je ne manifeste aucun mouvement de recul. Pourtant, il le faudrait. Enlève ce sang de ta joue, Neil. Immédiatement. Son odeur métallique me prend les narines. Mon cœur s'accélère. Mes mains se mettent à trembler. Je me mords violemment la lèvre. Rien. Ça ne me fait rien. Ce n'est rien d'autre que de la confiture, Neil. De la confiture de fraise.

- J'ai déjà tué. Un. Mon père. Les autres, je ne sais plus. Je ne me souviens pas. Mais je me souviens de cette sensation que tu évoque.

Alors comme ça, tu es l'une des nôtres ? Dans un autre contexte je t'aurai chanté une chanson de bienvenue. Mais cette nouvelle me rehausse l'impression que j'avais de toi. D'insignifiante, tu es passée au statut de potentiellement intéressante. Et si tu as aussi tué « les autres », alors, finalement, nous ne sommes pas si différent, et tu le sais parfaitement. Sinon, pourquoi t'appliquerais-tu autant à essayer de me pousser à bout ? Quelles sont tes motivations ? Ton but est-il de me faire craquer, afin que tu découvre ma manière de tuer ? Que tu me vois lorsque je laisse éclater ma rage ? Tu me vois
donc comme un animal de foire, n'Est-ce pas ? Un loup, comme tu me l'as si bien dis.
Ou peut-être Est-ce que tu souhaite que je te tue, toi. Tu semble prendre un malin plaisir à me regarder lutter contre moi-même, alors je peux supposer que me voir péter un câble te comblerais.

- Es-tu frustré ? Tu voudrais prendre ma vie, n'est-ce pas ? Mais tu ne tues pas par colère ? C'est bien dommage.

Pourquoi, tu voudrais que je te fasse une démonstration ? Crois-moi Ombrage, ce n'est pas nécessaire.
Elle te cherche. Montre-lui de quoi tu es capable. Oublis D5087, tu auras d'autres occasions. Tu vois bien qu'elle n'attend que cela. Arrête de culpabiliser, je sais que tu en meurs d'envie. Ce n'est pas bon de résister à ses pulsions, laisse-toi aller.

- A quoi t'attendais-tu ? Une simple poupée trop fragile. J'ai déjà tué, et je recommencerais, Allesbury.

Tu n'as pas besoin d'être forte pour tuer quelqu'un. Une balle dans le cœur, dans la tête, ou n'importe où, pour moi, ça ne veut rien dire. C'est trop facile. Une gamine peut faire cela, par légitime défense, par simple protection. Pourquoi te sens-tu obligée de me dire ce que tu comptes faire ? Qu'attends-tu de moi ? Qu'est-ce qui te pousses à ainsi te confier ? Tu veux monter dans mon estime ? Tu veux que l'on forme une alliance ? Oh, peut-être souhaites-tu que je m'occupe moi-même de cet Allesbury ? Nooon, toi aussi, tu aimes tuer. Seulement, tu ne te l'avoues pas. Tu n'es qu'à quelques niveaux inférieurs au miens.
Je retire mes bras du mur et m'écarte légèrement d'elle. Poupée fragile. C'est bien ce que tu es, malgré tout ce tu me dis. Chétive, blanche, à la limite de la maigreur. Pas moche. Tu pourrais même être mignonne. Ma joue semble brûler. Ton sang fait bouillir le miens, son odeur est une torture, je ressens son goût douceâtre dans ma bouche.
Peut-être veut-elle que tu t'amuses toi-même à te barbouiller de son sang, non ? C'est une invitation, j'en suis persuadé.
Ma poitrine se sert, pourtant, c'est un sourire qui étire mes lèvres. Même dans les pires circonstances de torture, j'y arrive encore. Un sourire franc, enfantin que tu semble tellement détester. Et que je prends plaisir à afficher sur mon visage.
Tu souris, toi-aussi. Tu paraît fière. Ton regard hautain ne s'est pas détaché de ta face, me défiant inlassablement.

- Allesbury n'aura qu'à bien se tenir, lâchai-je victorieusement. J'aimerai être là à l'instant de sa mise à mort, juste pour voir comment tu te débrouille, jeune padawan.

Changement de comportement. Tu en as trop vue, je suis censé être ainsi seulement s'il est prévu que mon interlocuteur meurt dans d'atroces souffrances dans le quart d'heure qui suit. Je réimplante mon masque de nonchalance, espérant qu'elle ne le fera pas tomber de nouveau.
Néanmoins, je passe un doigt sur ma joue pour y recueillir ton sang, et je pose mon indexe sur ma langue pour y ressentir le goût métallique. Ton œil s’agrandit d'étonnement. Mes muscles se détendent, mes nerfs se relâchent. Je peux bien tenir. Ce n'est pas une gamine comme toi qui va me faire craquer. Pourtant, tu as failli, et pour ça je dois te rendre hommage. Rare sont les personnes à être parvenus à me mettre dans un tel état. Mais tu as le don de m'agacer énormément, Ombrage.
Un sourire de satisfaction sur le visage, j'essuie le reste d'hémoglobine sur ma chemise. Puis, je me mets à genoux, les mains en cornets autour de ma bouche, et me met à hurler comme un loup, en balançant ma tête en arrière.
Ma voix raisonne dans les couloirs, certains détenus se tournent vers moi, certains m'intiment de me taire. Quelques gardiens passent leur tête dans l’entrebâillement d'une porte, alertés par ce bruit improbable.

Et bien, petite Ombry, tu m'as l'air surprise ? Mais me connaissant, à quoi pensais-tu t'attendre d'autre ?
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Ombrage Sadwood
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MessageSujet: Re: Tout ce que je touche n'est pas assez sombre.   Tout ce que je touche n'est pas assez sombre. Icon_minitimeSam 4 Jan - 17:57

Longtemps tu restas silencieux. Ton souffle froid et roque. Ton regard toujours le même. Glacial, tueur. Longtemps, tu restas immobile, comme perdue dans tes sombres pensées de meurtrier. Me pensais-tu toujours faible ? Toi le loup de deardeath jail. Je ne te dévoile pas ma vengeance, je n'ai aucune envie que tu interfères dans mon acte sanglant. Allesbury n'aurait pas une simple balle dans la tête. Il souffrira longtemps, il agonisera et seulement si ses excuses sont convaincantes, je l'achèverai. Sinon, il restera vivant agonisant dans une pièce sale, froide, répugnante. Il aura beau hurler personne ne viendra. Il aura beau m'insulter, je ne flancherai pas. Il mourra dans des souffrances que même l'enfer sera un paradis. Une agonie longue..et mérité. Clay William Ernest Allesbury, l'ennemi que je voudrais voir mort, que je traquerais sans relâche, jusqu'à donner ma vie s'il le faut.

Tu t'éloignes, enfin, tu me libères. Je respire longuement. Je ne sens plus ton souffle sur ma peau. Je ne suis plus enfermé par tes deux bras, mais ton regard reste dans le mien. Que veux-tu encore ? T'aurais-je provoqué jusqu'à ton point de non contrôle ? Mes mots, mon geste t'aurait-il torturé, laissant l'instinct prendre le dessus ? Non, tu sembles sourire. Tu parais calme, mais dans ta tête ça doit être le chaos, l'apocalypse. Le sourire enfantin que tu affiches, je le déteste. Tu le sais. Tu continues de jouer ? Voudrais-tu toi aussi me pousser à bout ? Pourtant, je souris, heureuse que tu m'es libéré, loup. Heureuse de voir que je te pousse à bout. Je te défie, encore.

" Allesbury n'aura qu'à bien se tenir. J'aimerai être là à l'instant de sa mise à mort, juste pour voir comment tu te débrouille, jeune padawan."

Tu voudrais assister à sa mort ? Mais tuer quelqu'un, c'est un acte personnel, intime. Lorsqu'une personne étrangère assiste au carnage, l'on se sent sale, frustrée. Un parasite est entré dans ton monde, ton espace personnel. Il a sali ton moment de plaisir que te procure la mort, le sang. Tu veux le tuer, le punir d'avoir pénétré ton monde si intime et personnel. Tu veux l'empêcher de répandre tes désirs, tes envies... Pourquoi est-ce que je pense ça ? Je n'ai jamais rien vécu de tel.. Pourtant, la frustration est là. Je la ressens. Une trahison. Jeune padawan? Tu me perds encore...

Ton regard, il change. Tu redeviens comme avant. Tu te calmes, tu respires. Tu redeviens le joyeux gamin incohérent que tu étais. Ne t'aurais-je pas assez énervé ?

Pourtant, tu goutes à mon sang, celui que j'ai étalé sur ta joue. Je suis étonné. Tu n'es pas encore complétement dans ton état d'origine. Il te reste cette frustration.. Non, elle disparait. Petit à petit. Tu ne veux pas tuer, tu ne veux pas montrer ton vrai visage. Le loup au deux masque. Le loup blanc, gentil, incohérent, agaçant. Et le loup noir. Que tu ne montres qu'à ceux qui vont mourir, de tes mains. Ce masque n'est visible qu'a ceux qui deviennent tes proies, le masque qui réalise leurs pires cauchemars. Le masque du grand méchant loup. Mais qui sera ta mère-grand et ton chaperon rouge ? Attention tout de même au chasseur qui rôde..

Tu souris encore, mais un sourire plus détendu et satisfais. Tu as réussi à te calmer malgré mes provocations. Bien joué.. Mais quel tour vas-tu me jouer ? Tu t'agenouilles faisant le loup. Ton "hurlement" fait écho et interpelle les détenus qui passent et les gardiens des salles voisines. Tu continues de jouer. Tu joues avec ma propre provocation, le loup, c'est toi, et tu l'imites bien. Je ne m'attendais pas à ça. Et la surprise m'empêche de trouver une répartit rapide. Mais, tu as oublié un aspect de mes paroles mon grand. Je m'agenouille devant lui.

"Monsieur le Grand méchant loup, qui est ton chaperon rouge ?"

Je ne connais que quelques contes. Mais celui-là te va à merveilles. Enfin, merveilles ? Cauchemar. Devrais-je faire ce que j'ai en tête ? Se serait jouer avec une mort dont je n'ai pas forcément le contrôle, mais la tentation est trop forte. Je ne peux pas résister. Aller montre moi ce masque noir. Ce masque qui tu hantes et que tu n'oses pas divulguer. Je veux le voir, et j'espère que je m'en sortirais vivante. Enfin, l'espoir ? Je ne pense pas que ce soit le mot le mieux placé dans une prison.

Tu as oublié un aspect de mes paroles, loup blanc. Un loup, ok. Mais un loup en cage."

Était-il vraiment sage et responsable d'utiliser la dernière paire de menottes que j'ai en réserve sur moi ? Je n'en sais rien.. Mais c'est trop tentant. Je lui emprisonne d'un mouvement rapide les deux mains. Oui, c'est cela. Un loup en cage. Maintenant, montre moi ton vrai visage. Le véritable loup, le loup noir et taché de sang.

"Chut... Tais-toi. Tu vas effrayer tes futures proies. Et puis ce n'est pas la pleine lune. Tu t'es éloigné de la lumière à force de briller."

Je mis un doigt sur sa bouche, lui intimant le silence. Oups, ce n'est pas la bonne-main. Elle saigne, j'avais oublié. Peut-être que lui mettre mon sang devant le visage n'est pas une bonne idée. Mais je ne peux m'empêcher de jouer avec la mort. C'est plus fort de moi. Je n'avais pu qu'apercevoir ce masque obscur. Je voulais le voir, le découvrir.

"Aller, montre toi loup noir.."

Peut-être que ça me permettra de me découvrir moi-même. Ce côté obscur que j'ai oublié.
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: Tout ce que je touche n'est pas assez sombre.   Tout ce que je touche n'est pas assez sombre. Icon_minitimeDim 5 Jan - 12:00

- Monsieur le Grand Méchant Loup, qui est ton Chaperon Rouge ?

La voici à ma hauteur. C'est donc elle qui se rapproche de moi, maintenant ? Que me veut-elle, encore ? Elle n'en a donc pas assez ? Mes réponses ne lui conviennent pas ? Pourquoi, bordel, pourquoi vous associez toujours les contes à ma personne ? Entre la gamine aux cheveux blancs, et toi, Ombrage, qu'avez-vous donc ? Ai-je donc un air si léger que cela ?
Pourtant, vous devriez savoir que les contes ont deux facettes. L'histoire du Chaperon Rouge, je ne l'ai lu qu'une fois. Une fillette qui se fait dévorer, elle et sa grand-mère, par un loup affamé. Selon les suites, ce même loup se fait massacrer par un chasseur. Le fait de penser à ma propre mort me fait sourire. Je n'ai pas peur de mourir. Je n'aurai aucun regret, puisque j'ai toujours fais ce que je souhaitai.

- Tu as oublié un aspect de mes paroles, loup blanc. Un loup, ok. Mais un loup en cage.

Que font les loups en cage, au juste ? J'essaie de me remémorer mes souvenirs d'enfance, lorsque j'allais encore au zoo. Ah, oui, ils tournent en rond, ils cherchent quelque chose, sans arrêt, et personne n'est en mesure de dire de quoi il s'agit. Est-ce que c'est ainsi qu'elle me voit ? Je ne suis pas à DearDeath depuis bien longtemps, pourtant il est vrai que je ne resterai pas ici éternellement, quoiqu'en pensent les autorités.
Je fais mine de me relever. Mais sans que je n'ai le temps de réagir, Ombrage m'attrape les poignets, et le bruit caractéristique des menottes que l'on referme me fait comprendre. Un regard vers mes mains, et je les découvre prisonnières. Je relève la tête vers la gardienne, perplexe.

- Pourqu ...

Son indexe se pose sur ma bouche, me coupant dans ma lancée :

- Chut … Tais-toi. Tu vas effrayer tes futures proies. Et puis ce n'est pas la pleine lune. Tu t'es éloigné de la lumière à force de briller.

La saveur du sang me glisse entre les lèvres. Fait-elle exprès de jouer ainsi ?
Ce goût, Neil … Ne veux-tu vraiment pas faire toi-même couler ce sang ?
Bien trop à l'étroit, je tire sur mes menottes. La crise est passée, cela ne me fera rien. Je ne sens plus la chaleur me brûler de l'intérieur, je suis parvenu, une fois de plus, à canaliser mon désir meurtrier. J'ai réussi à calmer le « loup » qui est en moi, aha. Cela me prouve une fois de plus à quel point je suis maître de mes émotions, contrairement à elle. Ombrage, Ombrage, Ombrage …

- Allez, montres-moi ton loup noir ...


Je souris, de toutes mes dents, passant outre la frustration de me voir encore enchaînée. Bien jouée, petite Omby, je n'ai rien vu venir, et je ne soupçonnais même pas l'existence de ces foutues menottes.
Son doigt s'écarte lentement de mes lèvres. Je détaille son visage de poupée brisée. Des joues rondes, légèrement rosées tranchent avec son allure débraillée. N'est-elle pas gênée de me toucher ainsi, elle, pauvre fillette qui est répugnée par le moindre contact ?

D'à genoux, je me laisse doucement tomber sur les fesses, et installe mes jambes en tailleur. J'agrippe la chaîne qui m'emprisonne et l'a fait tourner entre mes doigts, faisant tinter le métal. Retrouvant un air un minimum sérieux, je me mets à chanter :
« Don't get too close
It's dark inside
It's where my demons hide
It's where my demons hide »


La gardienne ne détache pas son regard de moi. Je m'arrête, et déclare :

- Si j'avais eu une guitare, je te l'aurai chanté en entière. Cette chanson semble tellement appropriée à la situation. Sinon, tu es bien gentille de m'avoir fait ta démonstration de rapidité de ninja, mais maintenant j'aimerai bien retrouver l'usage de mes mains.

Je tends brutalement mes bras devant moi. Elle a un mouvement de recul pour éviter de se les prendre dans la face.

- S'il te plaîîîît ! Le loup va se tenir tranquille, promis, je ne le laisserai pas manger madame Ombrage.

C'est à elle de choisir, maintenant. J'ai beau être redevenu calme, j'ai beau être enchaîné comme un animal, j'ai plus d'un tour dans mon sac. Et ça, je pense que tu es assez intelligente pour le comprendre, Ombrage.
Voyant qu'elle est plus que réticente à me libérer, je penche nonchalamment la tête et prend un air curieux, un mélange de défi et de menace dans la voix :

- A ton avis, chère gardienne … Est-il plus dangereux pour toi de me laisser attaché, ou pas ? As-tu plus de chance de te faire attaquer par un loup en cage, ou par un loup en liberté ? N'oublie pas que tu te trouve toi aussi derrière les barreaux, jeune Omby.
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MessageSujet: Re: Tout ce que je touche n'est pas assez sombre.   Tout ce que je touche n'est pas assez sombre. Icon_minitimeDim 5 Jan - 22:51

Il chanta un air musical qui m'était inconnu, accompagnant les paroles du tintement des chaines. Il était désormais en tailleur. À la place de hurler, il chantait. Ce qui final, revenait au même. Le hurlement du loup est un chant. Un chant différent des hommes. Mais un chant. C'était un détenu qui m'avait appris ça. Les légendes indiennes. C'était la seule que j'avais retenue. Le chant du loup à la lune. Alors toi aussi, tu chantes, Neil. Comme le loup que tu es et que tu caches. Il s'arrêta et déclare d'une voix...étrange?

" Si j'avais eu une guitare, je te l'aurai chanté en entière. Cette chanson semble tellement appropriée à la situation. Sinon, tu es bien gentille de m'avoir fait ta démonstration de rapidité de ninja, mais maintenant j'aimerai bien retrouver l'usage de mes mains."

Mais tu as l'usage de tes mains. Tu es juste limité dans tes mouvements. Tu pourrais me battre ici sur l'heure, et pourtant tu ne fais rien. Tu as beau être enchainé, tu pourrais me tuer, simplement. Alors qu'attends-tu ? Un mouvement brutal et rapide de la part de tes bras. Je recule vivement histoire d'éviter d'être assommé. C'était peut-être ton but après tout.

"S'il te plaîîîît ! Le loup va se tenir tranquille, promis, je ne le laisserai pas manger madame Ombrage."

Tu te foutrais de moi ? Tu fais le contraire de ce que je te demande. Pourquoi tu ne veux pas ? Pourquoi tu refuses ? J'ai envi de le voir, et toi, tu es calme malgré toutes mes provocations. Pourquoi un gamin comme toi trouve du plaisir à tuer ? Et puis, toi qui étais voué à une brillante carrière d'après ton "CV", comment tu t'es fait attrapé ? Tu es intelligent malgré le fait que tu te montres idiot. Tu manipules les gens et les émotions comme tu le désires. Un parfait contrôle de toi-même. Pourtant, je n'ai pas envi d'arrêter. Je veux voir ton vrai visage. Les autres détenus quand il arrive sont déjà mort, vide. Toi, tu étais gai, joyeux mais aussi frustré. Tenteras-tu une évasion ? J'aimerais le savoir, mais ça, seul l'avenir me le dira. Ensuite contrairement au autre, tu as deux visages. Et tu ne montres pas celui adapté à ton environnement. Tu fais tache. Tu es joyeux dans un monde morbide. Un gamin dans un monde de brute. Une lumière dans un monde obscure. Que fais-tu là ? Pourquoi n'affiches-tu pas le bon visage ?

Il penche la tête. Ton regard, tu me défies. Et ta voix, elle me menace. Tu n'es pas si calme après tout.

"A ton avis, chère gardienne ... Est-il plus dangereux pour toi de me laisser attacher, ou pas ? As-tu plus de chance de te faire attaquer par un loup en cage, ou par un loup en liberté ? N'oublie pas que tu te trouves toi aussi derrière les barreaux, jeune Omby."

Derrière les barreaux ? Mais je le sais. je suis dans la même cage que toi. Dans le même bordel que toi. Je suis enfermé. J'ai beau être gardienne. Je suis détenu. Prisonnière. Dangereux ? Les deux. Le loup enchainé peut attaquer, par vengeance, pour forcer ses maitres à le libérer. Le loup en liberté ? Tu n'es pas libre. Si je t'enlève les menottes, tu resteras enfermé, derrière cette grille. Je te retire simplement l'attache. Donc, une seule de tes hypothèses est valide. J'ai plus de chance de me faire attaqué par le loup enchainé que le loup en liberté, vu qu'il est inexistant. Je répond à ton défi.. J'aimerais le voir. Aller..Juste une seconde. Remontre ce masque. Je joue avec la mort. Car la mort est une drogue, un désir, un plaisir. Je me souviens de cette sensation. La mort de mon père..Je devais avoir 14 ans. Mais..je l'ai ressentie. Le désir de tuer, de continu à voir le sang coulait quand je veux et sur qui je veux..

"Mon avis ne t'intéresse surement pas. Mais le voici, je ne peux me faire attaquer par un loup en liberté. Si je libère tes mains, je ne retire que l'attache de la chaine. Je ne suis pas maitre des barreaux."

Reste calme. Mais j'ai envi de continuer à jouer. Je n'aime pas le défi et les menaces. Pourtant...

"Je voudrais bien te libérer mais..j'ai perdu les clés. Et cela ta voulu cette malencontreuse égratignure. J'aurais peut-être dû réfléchir avant de t'attacher... Mais je suis sur que tu peux te libérer tout seul ? Non ?"

Je souris, un défi. Va-y, détache-toi tout seul. Enfin peut-être que c'est toi qui vas me forcer à te détacher. Car sur ce coup j'ai menti..j'ai les clés. Au fond, tout au fond de ma poche. Une dernière question...

"Et puis comment une lumière comme toi a pu se faire attraper ? C'est tellement dommage.."

C'est provoquant ? Non, pas du tout. Je veux juste savoir. Évite de m'étrangler hein ? C'est tout ce que je demande. Enfin après tout, on ne peut dicter des gestes à un tueur. Il tue. Ce n'est pas un gamin qui va copier les mots que lui dit le professeur..quoique..Tu restes un gamin Neil?

On découvre le crime. On ne peut plus s'en passer. D'autre, c'est l'alcool, d'autre la drogue, d'autre encore le sexe. Pour nous, c'était le meurtre, la mort, le sang. Si tu ne voulais pas me montrer ton monde, alors je jouerais le rôle du parasite. Je découvrirais ton monde, tes cauchemars. Ce monde qui est ta drogue, que tu retiens depuis ta capture. Tu le feras bien exploser un jour ou l'autre ? Tu veux voir la mort d'Allesbury? Je t'en pris... Mais je découvrirais ton monde avant. J'y entrais, de force. Je serais le témoin. Celui qui risque sa vie car à tout moment, il peut dévoiler ton espace intime..que personne ne comprendrais.
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MessageSujet: Re: Tout ce que je touche n'est pas assez sombre.   Tout ce que je touche n'est pas assez sombre. Icon_minitimeLun 6 Jan - 20:00

Ton regard change. Un sourire s'affiche sur ton visage.

- Je voudrais bien te libérer mais … j'ai perdu les clés. Et cela t'as valu cette malheureuse égratignure. J'aurai peut-être dû réfléchir avant de t'attacher … Mais je suis sûr que tu peux te libérer tout seul, non ?

Une lueur traverse ton œil. Tu mens. Pas besoin de lire dans les pensées pour le voir. Elle ne sait pas mentir. Elle ne peut pas me mentir. Tout ce qu'elle dit, ou fait, est prémédité pour me faire craquer. Elle m'a cerné, et maintenant s'amuse de ma faiblesse.

- Et puis, comment une lumière comme toi a pu se faire attraper ? C'est tellement dommage ...

Comment j'ai pu me faire attraper ? Je ne suis pas parfait. J'ai dix-huit ans, et je crois toujours mes plans infaillibles. Seulement, le peu d'erreurs que j'ai pu faire m'ont coûté cher. Cette connasse de Kelly …
Mes poings se serrent. La première chose que je ferai, si je parviens à quitter cet endroit, ce sera d'aller finir le travail que j'ai commencé. J'avais réussi à lui trancher trois doigts qui s'entêtaient à me griffer. J'étais parvenu à la poignarder à la hanche. Une fois seulement. Et elle a survécu, elle m'a glissé entre les mains.
Ces hommes qui étaient arrivés, Neil, tu aurais pu les tuer aussi … En attendant, réagis. Ne restes pas à regarder cette gardienne sans rien faire.

Je me mets doucement debout, en m'étirant un peu, sans omettre de bailler bruyamment. C'est fatiguant, de devoir lutter contre soi-même.

- Tu comptes rester assise par terre toute la journée, chère gardienne ? Demandai-je en me penchant sur elle. Personnellement, je ne trouve pas le sol très confortable.

Je tendis ma main pour l'aider à se redresser. Mais elle contemple ma poignée comme s'il s'agissait de la mort en personne. Elle se met sur ses jambes en me regardant de haut. Pas besoin d'aide ?
Je ne comprendrais jamais pourquoi est-ce qu'elle me cherche ainsi. La fierté, probablement. Mais dans ces cas-là, elle pourrait très bien aller vers d'autres détenus. J'ai besoin de mes mains. J'ai besoin de me sentir libre de mes mouvements.
J'ai l'impression d'être enfermé. C'est déjà insupportable d'être englobé par quatre murs en béton, alors là c'est carrément invivable. Ma mâchoire bourdonne. Ta main saigne. Ton sang me glisse encore sur le visage. Cela ne me fait rien. Mes démons se sont calmés. Mais elle semble réellement vouloir me voir craquer.

- Très bien. Maintenant que nous sommes à la même taille, et pas installés par terre comme deux gamins, je me répète une dernière fois : retire moi ces foutues menottes !

J'ai hurlé ces derniers mots. Si je simule ma colère, elle va peut-être me libérer. Elle fait un pas en arrière, mais je lui attrape les poignées, la faisant pivoter sur elle-même, lui croise les bras et ainsi la bloque de tout mouvement. Ces longs cheveux me chatouille le visage.
D'une main, je maintiens les siennes, et je glisse l'autre dans ses poches. La gardienne essaie de me repousser, mais je la tiens tel que ses bras sont tout bonnement coincés.

- Comment te sens-tu, chère gardienne ? Lui susurrai-je à l'oreille. Peut-être est-ce toi, le Chaperon Rouge, après tout. Il me semble déceler des mèches de cette couleur, dans tes cheveux. Du bleu, du vert, oui, il y a bien du rouge. Où caches-tu le reste de ta tenue ?

Un petit « clic », et me voici libéré. Je relâche Ombrage en même temps. Elle fait immédiatement volte-face, prête à m'attaquer.

- Je pourrai mettre ses menottes à tes frêles poignées, lâchai-je en les brandissant devant moi. Mais ça serait stupide. Alors je vais jouer le gentil garçon, parce que j'en ai un peu marre de te voir et que tu m'agaces particulièrement. Je te rends tout ce petit bordel.

Je jette les clefs et les chaînes à ses pieds, prenant bien soin d'exagéré le mouvement.

- Oups, qu'est-ce que je peux être maladroit.
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MessageSujet: Re: Tout ce que je touche n'est pas assez sombre.   Tout ce que je touche n'est pas assez sombre. Icon_minitimeMar 7 Jan - 22:26

Il se remet debout, baillant la gueule ouverte. Franchement, tu pourrais faire moins de bruit. C'est dérangeant.

"Tu comptes rester assise par terre toute la journée, chère gardienne ? Personnellement, je ne trouve pas le sol très confortable."

Tu t'approches trop encore. Te jouerais-tu de moi ? Tu as dû comprendre que la proximité n'était pas mon fort, et tu t'en amuses. Tu tends ta main vers moi. Elle est vraiment blanche, on dirait un cadavre. Un mort. Donc la mort t'aurait attrapé physiquement, mais pas psychologiquement. En quelques années, ça ne devrait pas tarder. On résiste, on résiste, mais jamais bien longtemps. On finit toujours par craquer, comme les parents pour leur enfant. C'est comme le masque, tu finiras bien par me le montrer. Quitte à rentrer dans ton monde clandestinement.

Je n'ai pas besoin de ton aider, je peux très bien me relever toute seule, je suis assez grande. Et puis, ça sent le piège..Vu ta taille par rapport à la mienne, et vu ta force, je te ferais pas confiance. Je me finis par me relever, doucement. Ma main me fait mal, évitons de s'appuyer dessus, histoire que les morceaux de vitre ne s'enfoncent pas plus.

"Très bien. Maintenant que nous sommes à la même taille, et pas installés par terre comme deux gamins, je me répète une dernière fois : retire-moi ces foutues menottes !"

Oui, hurler. Je recule, mais d'un mouvement vif, je me retrouve les bras en arrières sans pouvoir bouger près de lui. Encore...Je n'aime pas que tu joues avec cette gêne. Ça va finir par m'énerver. Tu veux récupère les clés c'est ça? Je ne sais pas mentir.. Dommage. J'essaye de me dégager, mais il a trop de forces et je vais peut-être éviter de me faire broyer les poignets. Essayons une autre tactique, le pousser. Impossible, je n'arrive pas à bouger les bras. Tu as gagné..pour une fois. Mais je n'aime pas cette proximité. Tu en profites. Tu profites de ma faiblesse. Aller dépêche toi de te libérer.

"Comment te sens-tu, chère gardienne ? Peut-être est-ce toi, le Chaperon Rouge, après tout. Il me semble déceler des mèches de cette couleur, dans tes cheveux. Du bleu, du vert, oui, il y a bien du rouge. Où caches-tu le reste de ta tenue ?"

Ton souffle prés de mon oreille, oui, je me sens mal. Tu connais déjà la réponse. Tu joues.. Encore. Tu ne t'arrêteras donc jamais ? Chaperon rouge ? Moi ? Ma tenue ? Mais elle n'apparaitra que quand je serais couverte de sang mon brave. Il faudra que tu attendes un peu, si je suis ton chaperon rouge. Mais si ce n'est pas moi ? Comment tu vas faire ? L'éventrer ? Pour le couvrir de rouge telle la cape de la frêle petite fille.

Le bruit de l'ouverture des menottes se fit entendre et il me relâcha par la suite. Rapidement, je lui fis face. Ne jamais rester de dos. Il faisait jouer les bracelets inconfortables entre ses mains.

"Je pourrai mettre ses menottes à tes frêles poignées, Mais ça serait stupide. Alors je vais jouer le gentil garçon, parce que j'en ai un peu marre de te voir et que tu m'agaces particulièrement. Je te rends tout ce petit bordel."

Me les mettre ? Stupide ? Oui, ça, c'est sûr. C'était la meilleure manière de te retrouver en isolement avec ton ami pour continuer à te broyer la mâchoire. Ta mâchoire devient bleue dis-moi. Même violet tirant sur le noir. T'es sur de ne pas t'être casser une dent ? Il me balança d'un mouvement exagérer les menottes et les clés les accompagné. Je t'agace et t'en as marre de me voir ? Mais c'est marrant après tout. Ce n'est pas toi qui es censé agacé les gardiens?

"Oups, qu'est-ce que je peux être maladroit."

De la provocation. Juste de la provocation. Mais je souris juste. Ne pas réagir, c'est ce qu'il attend. En faite..Je ne t'es pas répondu encore.

"Tu m'as demandé où se trouver ma tenue. Je suis désolé, il faudra venir le jour où je serais couverte de ton sang après t'avoir égorgé, Monsieur le Grand méchant loup"

Peut-être que ça n'arrivera jamais. Mais il est toujours bien d'espérer, même si l'espoir n'a pas ça place ici. Je continue de sourire.

"Désoler mais je ne pense que ma Mère-grand est déjà morte, alors tu devrais trouver quelqu'un d'autre pour te nourrir, fait attention au chasseur comme même"

Petite rire. Si tu veux partir, pars. Tiens, je pense que j'irais récupérer l'arme qu'Ayame m'a donnée, elle pourrait peut-être me servir, l'on ma appris que Clay était sortis de l'infirmerie. Je ramasse les menottes d'un geste distrait

Pourquoi restes-tu planté là à me regarder ? Tu ne voulais plus me voir ?

"Oui ?"
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MessageSujet: Re: Tout ce que je touche n'est pas assez sombre.   Tout ce que je touche n'est pas assez sombre. Icon_minitimeMar 7 Jan - 23:39

J'ai envie de rire. La situation est tellement ridicule. Deux personnes, absolument incapables de se supporter qui s'entêtent à continuer de se parler. Enfin, à ce stade, ce n'est pas réellement de la simple discussion, mais plus des menaces. Parce que maintenant, Ombrage me menace. J'en frissonnerais presque. Mon sourire s'élargit lorsque j'entends qu'elle compte m'égorger. Tiens donc ? Manquerait-elle d’argument pour en venir ainsi aux menaces ?
Elle répond à mon sourire. Satisfaite de ses pensées de tueuse ? De me voir la gorge tranchée, me vidant de mon sang ? Ou juste soulagée de m'avoir dis ce qu'elle voulait me faire ? Aucune fierté, aucune retenue. Elle est toujours soumise à ses pulsions.

- Désolé mais je pense que ma Mère-Grand est déjà morte, alors tu devrais trouver quelqu'un d'autre pour te nourrir. Fais attention au chasseur quand même.

Ma pauvre petite Ombrage. Si tu savais à quel point je me fiche de toi. Tu ne vaux même pas la peine que je ne m'énerve tant tu me fais pitié. Qu'elle cesse de vouloir connaître ma façon de tuer, je n'ai pas envie d'avoir un autre meurtre -que je n'aurai pas désiré- sur le bras. Mais si elle me cherche, ça pourrait arriver, à mon grand regret. Il faudrait que je m'occupe rapidement de D5087, qu'il me débarrasse de ce trop pleins de colère. Après, ma chère gardienne pourra me titiller tant qu'elle veut, le temps que mes pulsions reviennent, j'aurai trouvé une autre victime. Quelqu'un d'autre qu'elle.

Elle récupère son bordel à mes pieds.
Coup de genoux dans les dents, Neil !
Elle se redresse, semblant surprise de me voir encore ici.
Brise lui la nuque !

- Oui ? S'enquit-elle d'un air odieux.


Arrache lui son œil restant!
Marrant, j'ai l'impression de me voir. Cette expression à la fois hautaine et amusée, c'est moi qui la fait, en général. Son œil pétille. J'ai vu le trésor qui se cache derrière sa grosse mèche. Pas joli-joli, pour un peu je pourrai presque avoir de la peine pour elle. Un œil en moins, j'aurai beaucoup de mal à le supporter. J'ai besoin de toutes mes facultés pour emmagasiner le plus de sensation, pour ressentir le plus de chose possible dans ma vie.
Elle m'agace. Mais je ne m'avouerai pas vaincu. C'est elle qui sombrera la première, et je n'aurai même pas besoin de lever la main sur elle.

- J'ai une question, chère gardienne. Est-ce que ta vue est réduite ? Genre, si je me mets en face de toi, tu ne me vois qu'à moitié, non ?

Je croise les bras, essayant de garder mon sérieux et d'avoir l'air véritablement intéressé. Un détenu passe entre-nous en nous jetant un regard. Un grand black portant de longues dread et au visage qui n'inspire pas vraiment la confiance.

- Coucou, toi, susurrai-je en lui faisant un clin d'oeil.

À mon grand étonnement, il lâche un rire, et son visage se déride aussitôt.

- Salut mon chou, répond-il en m'ébouriffant les cheveux. Je serai toi je ne prendrai plus de douche, t'es si mignon que les autres vont se jeter sur toi à la première occasion. Et si tu trouve un savonnette par terre, ne la ramasse pas.

Je recule d'un pas, frappé par tant d'humour. D'humour noir, bien entendu. Cette prison est-elle donc si morte que cela ? Il repart en riant, d'un bon rire d'africain qui n'a plus rien à perdre.
Légèrement éberlué, je le fixe jusqu'à ce qu'il disparaisse de ma vue. Ombrage aussi ne le détache pas des yeux, peut-être aussi surprise que moi de découvrir de la joie de vivre dans ce pénitencier.

- Surprenant, n'est-pas ? Il me rappelle un très ancien ami à moi. Je ne sais pas ce qu'il est devenu d'ailleurs, mais ça m'étonnerait que ce soit lui.

Je me passe une main dans les cheveux, détaillant un court instant le visage d'Ombrage, puis tourne les talons, sans explication, juste parce que ça me pète. À elle de continuer ou pas notre partie de « qui énervera le plus l'autre ».
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Tout ce que je touche n'est pas assez sombre. Empty
MessageSujet: Re: Tout ce que je touche n'est pas assez sombre.   Tout ce que je touche n'est pas assez sombre. Icon_minitimeSam 11 Jan - 19:05

"J'ai une question, chère gardienne. Est-ce que ta vue est réduite ? Genre, si je me mets en face de toi, tu ne me vois qu'à moitié, non ?"

Tu as l'œil de linx. Le premier a remarqué ce détail qui m'obsède. Voir d'un seul œil. La douleur de la crevaison, de la cicatrice. Comment tu as pu la remarquer si vite ? J'apporte beaucoup de soin pour la cacher. Tu ne me le disais pas en face, mais indirectement. Tu me faisais savoir que tu avais vu. Que rien ne t'échappais. Bien, bravo. Tu l'as vu. Je ne vais pas dire grand chose de plus. Tu connais déjà les réponses à tes questions. Pourquoi devrai-je prendre le temps d'y répondre. D'ailleurs, pourquoi n'était-il pas parti ? Tu me trouvais agaçante, alors vas t-en. Qu'est-ce qui te retient ? Tu ne me laisses pas comprendre. Ton attitude, les bras croisés, est impénétrable.

Un grand détenu, noir de peau, sortis de l'ombre. Neil se détourna de moi, l'observant. Qu'est-ce que tu veux faire encore ? Essayer de ranimer un fantôme ? Ce détenu était là sans être là, errant parmi les murs glacés et l'humidité omniprésente.

"Coucou, toi"

Dit-il avec sa voix mielleuse. Le spectre noir se retourna, riant. De la joie de vivre ? Ici ? C'est rare et ma surprise fut grande. Voir quelqu'un rire par amusement ? Ici ? C'était impossible. Le fantôme était redevenu vivant, réel. L'espace d'un instant, la vie avait jailli de ses yeux. Il a cessé d'être un cadavre. Alors, ce n'était pas impossible ? Leur côté criminel était juste endormis. Ils se laissaient "mourir" en quelque sorte, mais que sur l'une certaine durée. Peut-être trouvaient-ils que le temps passait plus vite ? Je ne sais pas...mais "l'explosion" de vie que je venais de voir, m'avait étonné, au plus au point.

"Salut mon chou. Je serai toi je ne prendrai plus de douche, t'es si mignon que les autres vont se jeter sur toi à la première occasion. Et si tu trouve un savonnette par terre, ne la ramasse pas."

Sa voix était grave, contant l'histoire de son humour sombre, noir. Neil recula, mais pourquoi ? Était-il aussi surpris que moi ? Ses cheveux en bataille, Neil le fixait. L'Africain riait, encore. Comme s'il était heureux. Mais pourquoi ? Tu es prison mon gars ? Qu'est-ce qui te rends heureux ? Le fait que tu risques l'exécution ? La privation de liberté ? Je ne comprends pas. Pourquoi ? Tu devrais retourné dans ton état de mort-vivant si c'est pour éprouver une joie misérable face à ton emprisonnement. Pars.

Je restai longtemps fixant le bout du couloir, là ou l'homme avait disparu. Être heureux ? Ici, c'est impossible, on ne peut pas être heureux d'une punition, d'une privation. Si tu l'es, tu as dépassé le stade de la folie. La voix de Neil me sortit de mes profondes pensées.

" Surprenant, n'est-pas ? Il me rappelle un très ancien ami à moi. Je ne sais pas ce qu'il est devenu d'ailleurs, mais ça m'étonnerait que ce soit lui."

Un ami à toi ? Surprenant ? Oui, c'est exactement le mot. Surprenant. Tu n'as pas d'ami Cian. Aucun. Tu es seul, comme tout le monde. Tu ne vis que pour la mort, le sang, l'agonie. Tu tournes enfin les talons. Tu t'en vas, enfin. Solitude. Non pas encore, tu n'es pas assez loin. Enfin, je décide de faire entendre le tintement de ma voix.

"Au revoir mon amour"

Je souris comme une idiote. On continuera notre jeu une autre fois. C'est ce que tu désires non ? Je ris, légèrement, discrète. Mon amour. C'est ce que disent les couples en général. Mais là, c'était de la pure provocation. Simplement. J'entrerais dans l'horreur de ton monde Neil. Tu n'es pas encore au courant. Tu n'es pas encore au courant, tu ne le seras qu'au dernier moment. Et peut-être qu'a ce moment-là, tu me montreras enfin ton vrai visage.

"Fait attention à toi, peut-être que le chaperon rouge sera le chasseur. Ne finis pas comme eux, ça serait tellement dommage."

Il faudra que je pense à aller chercher le cadeau d'Ayame. Il pourrait me servir dans les prochaines semaines, voir jours.

"Il faudra te mettre en tête qu'ici on n'est pas au carnaval de Venise, alors enlève ton masque. Arrête de cacher qui tu es"

Ce furent mes dernières paroles de la journée pour ce type. Les prochains jours risquent d'être amusants. Je veux connaitre ton visage Neil. Mais pas le Neil enfantin, comique. Sa deuxième facette, le tueur en série. Notre jeu continuera plus tard, pou l'heure, j'ai encore plein de choses à faire. Peut-être que si tu es sage, je t'apporterai un livre. Le conte du chaperon rouge.

   
The endou pas...
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