Une prison pas comme les autres ... Quel que soit votre crime, vous le paierez.
 
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 BALURICK : Y.M.C.A.

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Ulrick Gantley
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MessageSujet: BALURICK : Y.M.C.A.   BALURICK : Y.M.C.A. Icon_minitimeMar 18 Fév - 23:05

BALURICK : Y.M.C.A.

VAMPS VV Devil Side (chanson écoutée par Ulrick parmi d'autres)

Je déprimai. Et nous étions vendredi. Pire. Vendredi soir. Non. Pas moyen. Je devais me sortir les doigts du fion et trouver un moyen de me distraire.
Avec une volonté renouvelée, je me redressai sur mon lit et réfléchis. Sortir... Sortir... Je me penchai pour regarder sous mon lit. Oui, je les avais bien achetées, ce n'était pas un rêve. Trois packs de vingt-quatre, bière belge. Un sourire éclaira mon visage alors que j'avais une idée d'enfer.

Je me mis debout et allumai mon téléphone pour lancer une playlist dynamique qui me motiverait encore plus à l'action. Il était dix huit heures, j'avais tout le temps. Je me lavai donc soigneusement les dents, vérifiant qu'aucune saleté n'était venue s'y loger et avait échappé à la brosse. Lorsque j'en eus fini avec lui, mon visage resplendissait et la légère couche de BBcream que j'y avais apposé n'y était pas pour rien. Une petite touche de gris foncé sur les paupières, un gloss transparent sur les lèvres, et me voilà fin prêt. Pour ce qui était du maquillage. Il me restait le plus important.

Je me ruai hors de la salle de bain de l'étage pour foncer sur ma valise, glissée elle aussi sous mon lit. J'y avais laissé mes vêtements les plus précieux, comme ce que je m'apprêtais à enfiler. A savoir : un costume très similaire à celui que je portais tous les jours, à l'exception de ses couleurs. La veste, le pantalon et la cravate fine étaient blancs et la chemise gris souris. Je ressortis des bottines en cuir blanc soigneusement emballées et mon petit trésor : un cache-oeil en faux vinyle luisant, blanc lui aussi. Je remplaçais mon vieux bandage noir par celui-ci et m'admirait dans la glace. Mes cheveux étaient impeccables, trop. Je voulais stimuler le côté psycho-rigide de Luckas et ébouriffai légèrement l'arrière.


Dix neuf heures quatorze. J'éteignis mon téléphone et sortis dans le couloir avant de me diriger vers la chambre de Luckas. Mon cœur battait fort. Est ce que je n'en avais pas fait un peu trop ? Est ce que mes intentions n'étaient pas un peu trop voyantes ? … Bah, maintenant que c'était fait... J'avais consacré beaucoup trop de temps à ma toilette pour renoncer maintenant.
Je frappai à la porte et attendis qu'il m'ouvre, en prenant une position aguicheuse mais pas trop. Il fallait rester naturel. J'allais tout simplement lui proposer de se détendre un peu. La semaine avait été rude après tout. Surtout pour moi d'ailleurs et je tenais à l'oublier le plus possible. Premier bon point : les marques sur ma gorge avaient disparu.

Quand il m'apparut, je lui offris mon sourire le plus éclatant et m'appuyait sur le mur, pour avoir l'air détendu. Bien plus que ce que j'étais en réalité.

« Salut... Si t'as rien de mieux à faire, ça te dirait de m'aider à vider les quelques bières que j'ai dans ma chambre ? »

Je faillis rajouter « mon colloq' bosse, on sera tranquille », mais ça faisait un peu trop garçon facile.
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Luckas Faszler
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MessageSujet: Re: BALURICK : Y.M.C.A.   BALURICK : Y.M.C.A. Icon_minitimeMer 19 Fév - 0:23




Je referme la lettre de Giulia, les sourcils froncés. À chaque fois que je recevoir du courrier d'elle, je me sentir bizarre, après. Et ce soir, ça n'échappe pas à la règle. Comme d'habitude, elle me dire que je lui manque. Elle me raconte ce qu'elle fait, son travail, elle répète que sans moi, c'est toujours aussi vide, mais qu'elle est fière de moi et de ce que je fais. Et une fois de plus, il va me falloir des jours pour que je parvienne à lui écrire une réponse potable, étant encore moins à l'aise à l'écrit qu'à l'oral, et ne sachant surtout jamais quoi dire.

Je appuyer ma tête un instant contre le mur encadrant mon lit, profitant de cette soirée de libre. Je aller probablement rester sur mon lit dans un état végétatif toute la nuit, mais cela ne me dérange pas, bien au contraire.

Quand on frappe à la porte, je sursaute, agrippant la première chose qui me vint pour me défendre, soit un bouquin terminé la veille. Je avoir dû m'assoupir. L'idée que ce soit un collègue venu me donner une mission pour la nuit me traverse l'esprit et je retins un soupir d'agacement. Sautant du lit en reposant le livre, je prendre tout de même la peine de remettre mes quelques mèches rebelles en place.

Je ne pas reconnaître de suite Ulrick. Détaillant sa tenue travaillée, j'eus la désagréable impression de être un pouilleux à côté, avec mes cheveux en vrac, mes lunettes et ma tenue sombre. Je être tout de même heureux de le voir, cela faisait un moment que je ne l'avoir pas croisé, et lui rendis à demi son sourire.
Sa proposition me partage entre deux envies : celle de rester dans ma chambre comme je fais presque tout les soirs, ou accepter, et donc me livrer à l'alcool que je n'ai pas touché depuis bien longtemps à cause de ma dépression.
Je jette un regard furtif en direction du couloir, sans savoir pourquoi. Je être mal à l'aise, comme si un ado se préparer à faire la plus grosse gaffe de sa vie.

- Je … Non je être en train de … de rien faire.

Réponse pathétique, mais je toujours être autant gêné quand je me retrouve seul avec quelqu'un.

- Tu vouloir entrer un instant, le temps que je remettre de l'ordre dans les méandres de mes cheveux ? Je faire un peu terne à côté de toi, remarquai-je avec un petit sourire.

Je m'efface pour le laisser passer et rejoins aussitôt le petit miroir de la chambre, au-dessus du bureau. L'autre lit, du côté opposé au miens, est impeccablement fait, n'ayant eu de propriétaire qu'une seule fois en deux ans, durant un coup laps de temps. Je pas savoir ce que ce gardien est devenu.
Consciencieusement, je remis chaque cheveu en place avant de passer une main agacée sur ma barbe naissante. Sans y faire plus attention que cela, je m'adresse à Ulrick :

- Comment te sens-tu depuis la dernière fois ? Il se être passer d'autres choses ? Tu avoir toujours mon bip avec toi ?

Je me tourne finalement pour lui faire face. Je avoir entendu de la part de Matt, un collègue que le bibliothécaire avait été violenté par un détenu, mais je pas savoir si c'est vrai. Ce gardien aime bien enjoliver certaines situation.
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MessageSujet: Re: BALURICK : Y.M.C.A.   BALURICK : Y.M.C.A. Icon_minitimeMer 19 Fév - 1:04



Voilà, j'ai fini mon service. Vendredi soir, cinquième jour depuis mon arrivée ici. C'est le putaing de week-end, attention ça va chauffer ce soir. Je m'en fous si demain je me souviens plus de mon CV, ce soir je vais me mettre la misère. Ady ne savait pas ce qu'il risquait quand il me proposait de prendre un verre un week-end. Ça va être la teuf, la party d'enfer, on va bouger les meubles, faire trembler le bar et la ville tant qu'on y est. Ce soir, c'est notre soir.
Mais d'abord, il faut s'habiller. Et alors là, je suis un chef. Tout heureux, je saute dans la salle de bain de l'étage et croise un mec super bien habillé. Il essaye de pécho ou quoi ? Fin bon. Un saut rapide dans la douche en beuglant les paroles de ma chanson préférée sur un rythme approximatif. Je suis trop content de sortir de cette prison, de faire un truc de personnes normales. En sortant, je dérape sur le sol du couloir pour atteindre ma chambre.
Rapidement, je mets mon jean rouge le plus moulant et enfile une chemise blanche et un gilet noir  par dessus sans vraiment regarder s'ils sont bien repassés. Normalement, il ne devrait pas y avoir de problème. J'ai l'habitude d'être soigneux. Je passe bien quinze minutes à chercher ma deuxième bottine et la retrouver finalement sous mon lit d'en face. Un peu trop de bordel ici. Putaing. Voilà, je suis parfait.
En faisant un petit tour devant mon miroir, je remarque l'état de mes cheveux. L'air des US ne leur a pas réussi … Un coup de peigne et un chignon négligé plus tard, je me plante devant ma glace et sourit, satisfait. Voilà, je suis vraiment parfait maintenant. Prêt à charmer de la villageoise s'il le faut. Ady ? Le charmer lui ? Lolilol. Comme si il était mon type. Bon okay j'ai pas de type mais si j'en avais, il en remplirait pas les conditions.
Je sors à nouveau et sourit avec un sourire parfaitement éblouissant. Je suis prêt à tout ce soir ! Je donne trois coups rapides à la porte de Luckas et piétine en attendant qu'il m'ouvre. Je suis si impatient. Quand la porte s'ouvre, je ne cherche même pas à savoir s'il est prêt ou pas et lance tout de suite.

« Je suis venu te chercher, comme prévu ! J'espère que tu tiens l'alcool parce que je vais pas te - … oh. »

Derrière lui, j'aperçois un autre homme. Celui que j'ai croisé à la salle de bain. Putain... Ils sont en couple c'est trop mignon ! Mon sourire s'agrandit encore et tourne les talons.

« Bien sur, tu peux amener ton copain. On y va ? »

Na na na na na na~
Na na na na na na~
I feeeeeeeeel goooood ~
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Ulrick Gantley
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MessageSujet: Re: BALURICK : Y.M.C.A.   BALURICK : Y.M.C.A. Icon_minitimeMer 19 Fév - 1:43

the GazettE // Ganges ni akai bara (live qui est trop bien)

Lorsque Luckas se présenta devant moi, je sus que mon œil brillait. Il était... adorable ! Et magnifique en même temps. Le seul mec que je connaissais qui arrivait à m'attendrir tout en restant viril. Bon sang, ses lunettes...
Mon sourire s'estompa un peu devant son hésitation. Quoi ? Ma proposition n'était elle pas alléchante ? Il chercha une excuse mais n'était pas particulièrement doué pour cela. J'aurai pût me dire que j'allais le laisser tranquille, mais je n'avais pas passé une heure à me pomponner pour rien. Je sautai sur l'occasion lorsqu'il s'effaça pour me laisser entrer dans sa chambre. C'était très excitant et ça le fut d'autant plus lorsque je compris qu'il vivait seul ici. Alors qu'il se recoiffait devant son miroir, je me tournai vers lui, cessant ma petite inspection de la chambre.

« Tu sais, tu es très bien comme ça. Tu ne fais jamais terne à côté de qui que ce soit. »

J'avais soigné le ton de ma voix pour qu'il soit légèrement sucré, arrondi, sans être désagréablement mielleux. Je travaillai sur le rauque pour rester un minimum sexy et mettre toutes les chances de mon côté. Tout se jouerait dans les prochaines minutes. Je m'approchai de Luckas et montrai du doigt sa paire de lunettes.

« Ca te va vraiment bien. Tu devrais les mettre tout le temps. »

Oui, ce petit accessoire pratique me faisait beaucoup d'effet, en particulier lorsqu'il était porté par des hommes plutôt sérieux et au physique carré. Voyant qu'il s'énervait un peu sur ses mèches rebelles, je décidai de le laisser un peu tranquille et de m'éloigner. Du coin de l’œil, je le vis se triturer la barbe. Sa présence semblait l'ennuyer... Encore un détail qui ne me laissait pas indifférent.
Et puis, alors que j'étais en train de soulever discrètement quelques papiers qui traînaient sur le bureau, il m'adressa la parole. Je me tournai subitement vers lui en prenant un air innocent, les mains dans le dos. Luckas me fit face avant que je lui réponde et je ne réussis pas à cacher mon air penaud. Je me souvenais bien ce que j'avais décidé de lui cacher et son regard ne me faisait pas me sentir au mieux à ce sujet. J'avais plutôt envie de me carapater et de tout annuler. Pourtant, je pris une profonde inspiration pour réussir à lui parler de ça.

« Oui, je l'ai toujours avec moi. Bien sûr. »

Je tapotai la poche droite de ma veste, où était caché le bipper. Ce soir, j'avais cependant préféré laisser de côté mon arme, ne comptant de toute façon pas sortir de l'étage du personnel.

« Ca va mieux. Un peu. Il s'est passé certaines choses mardi, tu en as sans doute entendu parler. Mais je vais bien. »

J'insistai scandaleusement sur le dernier mot, puis relevai la tête pour lui sourire. Je décidai qu'il était maintenant temps de rejoindre ma chambre et l'objet de désinhibition. Malheureusement, tout ne devait pas se dérouler selon mon plan.

Quelqu'un frappa à la porte, me surprenant. D'abord mécontent, je me dis qu'il ne devait s'agir que d'un collègue de Luckas, qui venait lui donner une instruction quelconque. J'espérais néanmoins qu'il ne lui demanderait pas de reprendre du service ! Je m'approchai pour avoir vue sur le couloir et découvris un type qui n'était certainement pas un gardien, ou alors il se la jouait très cool. Plutôt bien sapé, avec une tête un peu bizarre et une coiffure stylée. Mignon. … J'aurai dû baver légèrement dessus, mais tout ce que je réussis à faire fut de froncer méchamment les sourcils sous le coup d'une jalousie brûlante. Qu'est ce qu'il voulait à Luckas celui là ?! L'inviter à prendre un verre ?! Hors de question ! J'avais déjà pris mes dispositions, j'étais là en premier... Oh. Quand il avait commencé à me dire qu'il était occupé, c'était sans doute à cause de ce blond. Ne venait il pas de dire qu'ils avaient convenu d'un rendez vous.
Je voyais rouge, jusqu'à ce que l'inconnu m'invite à leur petite sauterie en employant un qualificatif qui me rendit extrêmement joyeux. Je ne cherchai même pas à démentir et sortis dans le couloir en souriant à l'invité surprise. Tout ne se déroulerait pas selon mon plan, mais ça serait peut être mieux.

« Je suis partant ! Où est ce qu'on va ? »
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Luckas Faszler
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MessageSujet: Re: BALURICK : Y.M.C.A.   BALURICK : Y.M.C.A. Icon_minitimeMer 19 Fév - 18:00

Ulrick me rassure à chacune de mes questions. Je hoche la tête, souris et glisse mon porte-feuille dans ma poche. S'il est en un seul morceau aujourd'hui, ça ne devait pas être si grave que ça. Puis, si ça l'avait été, il m'aurait probablement appelé.
Je avoir entendu ses compliments, mais je avoir préféré ne rien dire car, ce soir du moins, je ne partage pas vraiment son avis sur moi. Je devoir penser à plus dormir, car je vraiment avoir tête de défoncé.
Mon ami et moi tournons la tête comme un seul homme lorsque trois coups raisonnent à la porte. Apparemment DearDeath s'est donné rendez-vous dans ma chambre aujourd'hui. Ils se sont passés le mot, ou quelque chose comme ça. Je me sentir à la fois agacé et heureux de constater que je pas être totalement seul ici.
La voix enjouée de Basile emplit le couloir dès que j'ouvre et visiblement, lui aussi s'est mit sur son trente et un. Entre lui et Ulrick, je faire vraiment pâle figure, vêtu entièrement de noir contrairement à eux qui sont tout lumineux. Le cuisinier se coupe dans sa phrase après avoir regardé par-dessus mon épaule, et me gratifie d'un sourire resplendissant. Plus on être de fous plus on rire, te dis tu ? Maintenant, je ne plus avoir d'excuse, et de toute manière, Ulrick ne me laisse pas le temps de parler qu'il est déjà à côté de Basile, lui aussi souriant de toutes ses dents, comme s'il avait prévu le coup.
Je n'envisage même plus de me changer, me contentant de récupérer ma veste de costume noire que je mets rarement et de rejoindre les deux après avoir hésité à enlever mes lunettes, pour finalement les garder.
Attendez … Il a bien dit 'copain', 'boyfriend' ? Je pas être sur du sens de ce mot, donc je préférer rien dire pour ne pas avoir l'air ridicule et créer un malaise. Mais ça être carrément gênant.

- Il me semble qu'il y a un bar en ville, pas loin d'ici
me souvins-je alors que je ferme la porte à clefs.

Je fais face à mes deux amis après que mon trousseau ait rejoins mon portefeuille.

- Basile, Ulrick, Ulrick, Basile. Bibliothécaire, cuisinier. 'Ravi de te rencontrer', 'content de te connaître', et plus encore.

Je ponctue ma présentation en les montrant tour à tour. Je pas savoir s'ils se connaissent, mais au moins on ne dira pas que je suis impoli.

- D'ailleurs, on y va comment ? Taxi ou voiture ? Si vous terminez en épave j'opter plus pour le taxi, dis-je d'un air moqueur.

Ça être drôle de dire ça car dans mes souvenirs, je pas tenir l'alcool longtemps. Avec de la technique je pense pouvoir tout de même feinter afin de ne pas être le premier à me mettre à danser sur une table, une passoire sur la tête.
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MessageSujet: Re: BALURICK : Y.M.C.A.   BALURICK : Y.M.C.A. Icon_minitimeMer 19 Fév - 22:12


Le copain d'Ady n'avait pas vraiment l'air d'être content de me voir. Il avait les sourcils assez froncés pour que je m’aperçoive de son désagrément. Je comprends bien qu'il voulait passer une soirée en amoureux mais il aura tout le temps du monde de se faire faire les fesses plus tard dans le week-end. Après, je ne suis bien sûr pas contre le fait qu'il vienne avec nous, plus on est de fous, plus on est de fous.
La mauvaise humeur du brun semble changer radicalement quand je le qualifie de boyfriend de Luckas. Oooh c'était donc ça. Il avait peur que j'essaye de draguer Un cas pour deux.Alors là … Comme dit plus haut : lolilol. Aucun risque. Si en plus il est prit, le pourcentage de risque passe dans le négatif. Ady et moi ce serait un peu bizarre comme couple. Trop grands, trop blonds, trop différents. Au visuel, juste comme ça, Ady et son copain vont bien ensemble.
Ulrick bibliothécaire, puisque c'est son nom, demande où nous allons. Bibliothécaire. Est-ce que c'est la profession ou son nom ? On sait jamais, des fois qu'il s'appelle Librarian et soit éboueur. Enfin pas éboueur parce que ça n'aurait aucun sens à DearDeath mais bon … infirmier ou … Oh et puis merde. Ulrick, voilà.
Ady répond avant que j'ai le temps d'avancer que j'ai repérer un bar au village. Alors bien sur, ça doit pas être une découverte du siècle vu qu'il y a UN bar dans UN village dans les environs mais bon, je suis un peu déçu de ne pas être celui qui a avancé l'idée. Enfin, demain cette déception ser noyée dans les souvenirs embrumés par 6 vodkas et 23 bières. Et peut-être même quelques nachos, tiens. Ce soir, je joue mon fifou !
La grande question ! Heureusement, j'ai prévu le coup. Je gère bien l'alcool et  j'ai fait ramener ma 2CV à coté de DearDeath. Je souris largement aux deux compères et prend leurs deux mains, les entraînant dans le couloir, en leur affirmant que j'ai tout prévu. Aha, j'ai trop hâte d'être au village. On traverse la cour, passe les portiques de sécurité et les grandes portes et je leur désigne ma voiture sous une bâche. Une fois la bâche vert caca d'oie enlevée, le violet de ma chérie brille au soleil couchant. Je l'ouvre d'un coup de clef et les invite à rentrer.
Une fois assis et à l'aise, je démarre la voiture et entame le chemin jusqu'au village. C'est la fêêête ! Mon excitation retombe un peu quand le silence retombe dans la voiture. Pas d'auto-radio, bon... Faisons la conversation.


« Alors Ulrick ... Vous venez d'où? Vous n'avez pas un accent américain. »

Je suis nul en ce moment pour les conversations ... Bravo Basile, t'auras l'air fin s'il est new-yorkais.

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MessageSujet: Re: BALURICK : Y.M.C.A.   BALURICK : Y.M.C.A. Icon_minitimeMer 19 Fév - 22:58

Dans la 2CV de Basile

Nous nous retrouvâmes tous les trois dans le couloir. Mon bonheur était décuplé comparé à celui que je ressentais lorsque j'avais frappé, plein de résolution, à la porte de Luckas. Mieux encore, le stress avait disparu. Nous nous retrouvions dans une situation qui m'était naturelle : la sortie entre amis. Et lorsque l'Allemand fit jouer la clef dans la serrure de sa chambre, je me rendis compte que conclure ou non ce soir ne m'importait pas tant que cela. Je serai déjà bienheureux si je rentrai détendu et décomplexé au petit matin. Surtout que nous allions nous rendre au bar du village.
Luckas fit rapidement les présentations, incorporant des phrases toutes faîtes qui me firent bien rire, intérieurement. Son ami s'appelait donc Basile et il était cuisinier. Tiens ? Je ne l'avais pas remarqué la dernière fois que je m'étais introduit dans les cuisines. Sans doute venait il tout juste d'arriver. Il était bien trop voyant pour que j'ai pu l'éviter longtemps. Je n'étais pas le seul nouvel employé non armé de DearDeath. Quelque part, c'était vraiment rassurant.
Je saisis vigoureusement la main de Basile lorsque Luckas se tut, bien comme on faisait chez moi.

Luckas souleva ensuite le problème de la locomotion. J'étais contre le taxi. La première fois qu'un taxi m'avait amené ici, le chauffeur m'avait foutu les jetons (à juste titre). La deuxième fois, je m'étais fait agresser en rentrant. Ca avait plus à voir avec DearDeath en elle même que les taxis, mais si je pouvais tester un moyen de conjurer le sort...
Heureusement, Basile était équipé. Il avait une voiture ! La balade serait donc agréable. Je déchantai bien vite en découvrant le véhicule en question. Les sourcils froncés et les lèvres formant une petite moue, je me dis que nous allions être un peu serrés et ballottés là dedans. … Ma moue se transforma en sourire lumineux et je caressai le capot de la petite voiture. J'aimais beaucoup sa couleur, d'une. Et puis, elle allait peut être me permettre d'avancer les choses avec Luckas.
Je me précipitai à l'arrière dès que les portières me le permirent, espérant de tout cœur que le gardien se logerait à mes côtés et non sur le siège passager avant.

En chemin, je me rendis compte assez rapidement que je m'étais trompé. La voiture était bien plus stable qu'elle n'y paraissait et plus confortable aussi.
Histoire de rompre le silence, sans doute, Basile me demanda d'où je venais.

« D'Irlande. De Dublin. »

Petit silence. J'aurai sans doute du lui retourner la politesse, mais autre chose me turlupinait depuis qu'il avait enlevé la bâche qui protégeait sa voiture.

« Ta voiture a une jolie couleur. Elle a dû te coûter cher, non ? C'est rare d'avoir des voitures françaises de cette couleur. Tu l'as achetée en voyage en France ? »
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MessageSujet: Re: BALURICK : Y.M.C.A.   BALURICK : Y.M.C.A. Icon_minitimeJeu 20 Fév - 0:35

Je être heureux de constater que mes deux amis s'entendent bien, enfin, du moins, fassent un effort pour s'entendre, pour l'instant. Déjà qu'il me falloir un gros effort pour sortir, passer une soirée en compagnie de deux carpes auraient été pénible, déjà que je pas parler beaucoup, s'ils ne pas faire l'animation, cela risque d'être long.
Me laissant emporter par les deux hommes, je lance un regard derrière moi, pas à l'aise. Ce n'être pas le fait de sortir, mais le fait de partir sans prévenir. D'ailleurs, devrai-je prévenir quelqu'un, au cas où ? De toute manière, ils nous verront bien tant l'entrée est surveillée, suis-je bête, un peu de jugeote.

Un demi-sourire aux lèvres, je détaille la voiture de Basile, amusé, et priant pour qu'elle se mette en marche plus rapidement que celle que mon père avait, quant je avoir été gosse. Pensant qu'Ulrick s'installerait à l'avant, je m'assois derrière, non sans me taper brutalement le front contre l'encadrement de la porte et de manquer de faire tomber mes lunettes par la même occasion. Je savais que c'était une mauvaise idée de les prendre. Je ne vois pas mieux avec, apparemment.
Ulrick être déjà à côté de moi, et je lui lance un regard pour l'inciter à passer devant, sans qu'il ne bouge, et puisque je être borné et déjà confortablement posé, je ne pas remuer non plus. Basile se contentera de nous voir par le biais de son rétro.

Je écouter distraitement leur conversation, massant doucement mon front douloureux, mon attention axée sur la prison qui s'éloigne de nous. Dont nous nous éloignons, plutôt, mais ça être pareil. Très vite, nous atteindre la population du monde réel, et cela me fait réellement bizarre, comme si je me réveiller d'un long sommeil agité.

Basile prend une bosse un peu trop rapidement, assez pour que ma tête fasse un joli bruit en se heurtant au toit de la voiture. Un juron allemand m'échappe, et étrangement, je être beaucoup moins enjoué que tout à l'heure. Non pas que voir des étoiles tourner devant mes yeux me déplaît, mais je pas penser que ça être le but de notre envolée nocturne. Enfin. Je pas mourir de cette manière, tout de même. J'espère.

Notre conducteur finit par ralentir et couper le moteur. À l'air libre, sans mur autour de moi, je me sentir tout petit. Pas de grillage, pas de gardiens, de détenus à surveiller. Ça être vraiment perturbant. Pas désagréable, mais pas non plus agréable. Je suis du regard trois individus qui sortent du bar, déjà bien attaqués, et répriment une altercation pour leur ordonner de rentrer chez eux. Déformation professionnelle. Je être persuadé que cela va m'arriver plus d'une fois, ce soir. Encore plus si je me mets dans le même états que ces trois jeunes. Ça promet.
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MessageSujet: Re: BALURICK : Y.M.C.A.   BALURICK : Y.M.C.A. Icon_minitimeJeu 20 Fév - 16:03

Finalement, je suis bien content qu'Ulrick le bibliothécaire se soit joint à nous. Est-ce que ça n'aurait pas été un peu triste à deux ? Je veux dire … Ady est très gentil mais il a l'air un peu trop sérieux. C'est vrai qu'il est mignon avec son petit air sérieux mais je doute fort qu'il devienne une bête de fête quand le soleil s'est couché. Son manque d'excitation quant au fait de se rendre au bar en témoigne bien...
Le copain d'Ady semble ravi de ma voiture. En même temps, c'est un peu une voiture de collection. Bon, elle a un moteur moderne de Ferrari caché sous le capot parce que les moteurs de 2CV sont introuvables, même dans les vieux garages du Sud de la France. Mon oncle Jean-Claude me l'avait bien rénovée et en échange, je lui avait mitonné de bons petits plats à chaque fois que j'allais chez lui. Il est gentil Jean-Claude. Il me manque un peu... Lui et sa femme avaient toujours été un refuge pour moi quand mes parents se disputaient.
Les deux se sont installés à l'arrière, comme je le pensais. Bien sur, en bon petit couple, ils font tout ensemble. Je me fais l'effet d'un taxi mais peu importe, ils sont tellement mignons. Je me demande s'ils se sont connus à la prison ou ailleurs. Trouver l'amour dans un endroit aussi sordide dans tellement romantique. Je ne suis jamais sorti avec personne alors je ne connais pas bien les habitudes de couples mais je suis bien content qu'ils ne soient pas collés l'un à l'autre en permanence.
Ouais, pas new-yorkais ! Je ne me ridiculise pas au moins ! Irlandais donc. Dublin c'est une capitale d'Irlande, ça c'était sûr mais … celle du Sud ou celle du Nord ? Dans le doute, je ne m'avance pas à vanter les anglais ou à les traiter de connards. Chez moi, de toute façon, les anglais sont mal vus. Moi je n'ai rien contre eux et je vénère même un chef anglais bien connu mais bon. Après, je n'ai jamais vraiment pu me saquer leur ragout de panse de mouton. Mais c'est pas Irlandais ça ?
Il me questionne ensuite sur la provenance de ma voiture. Oh, il me croyait donc américain ?! Mais enfin, mon accent était tout pourri et je parle aussi fluidement qu'un bègue qui a le hoquet ! C'est avec un sourire que je lui réponds :

« En fait, je suis français. Mon oncle me l'a retapé et je l'ai repeinte moi même. Elle a cinquante ans mais elle est encore très bonne ! C'est confortable à l'arrière au fait ? »

Je n'ai jamais testé la banquette arrière de ma petite chérie et comme les sièges n'ont pas été rembourrés par rapport aux originels, je me pose des questions. Je ne voudrais pas qu'ils aient le cul en compote après un trajet aussi court.
Je prends une bosse un peu trop vite et j'entends un gros boum. Je ne sais pas lequel des deux s'est cogné la tête mais je lance au hasard :


« Ça va ? Pas de mal ? »

Je ne me suis pas fait mal, malgré ma taille. Le devant de la voiture est réglé pour que mes jambes rentrent et que je puisse être à l'aise. J'adore cette voiture.
Je coupe le moteur sur le parking de l'église, non loin du bar et sort, étendant mes jambes un peu engourdies. Etirant les bras, je repère trois marioles déjà bien imbibés. A cette heure ? Ah les jeunes de nos jours, j'vous jure. Bon, direction le bar. Ah, non. D'abord, je remarque un petit H24 dont l'enseigne bleue clignote faiblement. J'explique à mes deux nouveaux amis que je reviens et m'engouffre dans le magasin. Allant au fond du magasin, je me saisis d'un paquet de Seven Stars et le ramène à la caisse.

« Ca et le zippo rouge vif derrière vous, please. »
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MessageSujet: Re: BALURICK : Y.M.C.A.   BALURICK : Y.M.C.A. Icon_minitimeJeu 20 Fév - 19:44

BOOWY /O/ Dreamin'

C'est tout guilleret que je regardai Luckas s'installer à côté de moi. Je n'avais pas loupé son entrée légèrement chaotique, mais dissimulai mon sourire à l'aide de ma main, prétextant une joue qui grattait, alors que je m'étais rasé de très près.
Une fois mes zygomatiques de nouveau sous contrôle, je ne me gênai pas pour reluquer ouvertement mon compagnon de banquette et lui fit mon regard de braise. J'ignorai s'il fonctionnait toujours depuis que j'avais perdu mon œil.

Au cours du voyage, j'appris que Basile était Français. Ah ! C'était ça cet accent bizarre ! Enfin, j'avais déjà rencontré quelques Frenchies dans le nord du pays, en Normandie, et ils ne parlaient pas vraiment de la même manière. Alors je m'étais imaginé que c'était juste un autre de ces accents bizarres d'Américain. J'avais entendu dire qu'au Texas, c'était très spécial.

« Oui, c'est plutôt sympa. Ton oncle est un chic type ! »

Le mien n'avait même pas voulu signer le plâtre que j'avais porté suite à une blessure faite au foot, quand j'avais douze ans. Alors lui demander de repeindre ma bagnole !

Une bosse se dressa sur la route de la Citroën (Suzuki, Mercedes) et nous propulsa, Luckas et moi, un peu trop haut. Je me cognai violemment le sommet du crâne et lâchai un sifflement entre mes dents avant de me frotter vigoureusement la tête.

« Aaaaiiiii... ! »

Putain de bordel de chier ! J'allais me taper une bosse. Une autre. Avoir une bosse à cause d'une bosse, quelle connerie.

« Oui, oui, ça va. On survivra. »

J'étais légèrement de mauvais poil face à cet incident mais je me forçai à respirer à fond pour me calmer. J'étais sur les nerfs à cause de cette semaine et cette sortie était justement l'occasion d'aller mieux. Je ne devais pas tout gâcher en cédant à mon sang chaud. Par contre, je n'aurai pas dit « non » à une clope. Ce qui me rappela que je m'étais promis de commencer à fumer pour maîtriser mes tendances pyromanes.

La petite voiture se gara en face d'une église qui semblait sur le point de s'écrouler et nous sortîmes à l'air frais. Je regrettais soudain de ne pas avoir emporté une écharpe ou une veste, mais je comptais sur l'alcool pour faire monter la température. J'étirai mes bras au dessus de ma tête, puis mon dos, avant de faire quelques pas dans le parking. Je n'étais encore jamais venu dans le village, ayant préféré prendre un taxi jusqu'à la ville la plus proche quand j'avais eu besoin de sortir. Je découvris en balayant les lieux de l’œil que j'aurai pu m'épargner cette peine : il y avait un vendeur d'armes. … Les Américains !
Basile s'éclipsa dans une supérette et je repérai des paquets de clopes à travers la grande baie vitrée. Je me tournai alors vers Luckas. L'idée de le laisser seul me fendait le cœur mais je préférais ça plutôt que de lui foutre le feu dans un accès de violence. Après tout, j'ignorais de quoi j'étais capable, ou plutôt à quel point j'étais atteint. Les histoires dont j'avais eu l'occasion d'entendre parler à la télévision ne me rassuraient pas.

« Je reviens aussi. Cinq minutes, okay ? Te fais pas emmerder par les petits voyous. »

Je lui tapotai gentiment le bras, juste sous l'épaule, pour marquer ma plaisanterie. Avec sa carrure, Luckas ne risquait absolument rien, selon moi.
Je courus ensuite derrière Basile et fit tinter la clochette électronique une trentaine de secondes après lui. Il était déjà à la caisse, en train d'acheter de quoi fumer. Tiens ? Je pourrai lui taxer des clopes alors, un de ces jours. Quand je vis les Seven Stars sur le comptoir, je tordis du nez. Non, en fait non. En furetant dans le rayon, je tombais alors sur un trésor. Des pall mall pink ! Celles que j'avais tenté une fois au bar gay The Dragon (le seul où j'avais jamais mis les pieds), alors que j'étais au lycée. J'avais failli recracher mes poumons et n'avais plus jamais retenté l'expérience, mais ça me semblait être un signe encourageant que de les retrouver ici.
Je me plaçai donc à côté de Basile qui recevait sa monnaie et attendit en choisissant un briquet. L'un d'eux me tapa dans l’œil et je le déposai sur le comptoir.
Je payai le vendeur avec un des billets que j'avais mis dans la poche de mon pantalon (au cas où) et rejoignis Basile à l'extérieur. Je songeai que je n'avais aucune pièce d'identité sur moi, mais cela ne devrait poser aucun problème, à moins qu'il y ait une descente de flics. … Ce village ne devant pas connaître l'existence du mot « ambiance », je ne craignais pas grand chose.

Une fois notre petit groupe européen réuni, je désignai le bar de l'index.

« On y va ? »

J'aurai bien demandé s'il s'agissait de cet établissement, mais le choix n'était pas vaste dans les environs. Une confirmation me semblait donc parfaitement inutile.

L'ambiance du bar était glauque. Genre repaire pour vieux. Mais il y avait de la Guiness à la carte et un match de rugby à la télé. Avec un peu de rock anglais on se serait presque cru au pub.
J'allais au bar et commandai directement une girafe, sans demander mon avis aux autres. Mon intention était de me biturer sévèrement et j'avais au moins besoin de ça. S'ils voulaient autre chose, rien ne les empêchait de commander un à-côté. La Guiness ne serait de toute façon pas gâchée, j'avais des capacités bien de chez moi. Pour deux dollars de plus, nous eûmes droit à une salle un peu privée, avec une petite estrade et un jukebox, comme dans les vieux films.

« Okay. On va passer une bonne soirée, » décrétai-je.

En tout cas, j'en avais bien l'intention.

-Paquet d'Ulrick
-Cigarettes d'Ulrick
-Briquet d'Ulrick

*Fumer et boire autant qu'Ulrick, c'est pas bien ! èOé *
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MessageSujet: Re: BALURICK : Y.M.C.A.   BALURICK : Y.M.C.A. Icon_minitimeJeu 20 Fév - 22:48

Les deux hommes m'abandonnent un instant à la voiture, et la remarque d'Ulrick me fit légèrement sourire. Ses regards en coin dans la voiture ne m'avoir pas échappé, et cela m'avoir interpellé. Il me rappelle de plus en plus Tino, ça en devenir flippant. Lui aussi aimait bien me fixer pendant de longues minutes et il était particulièrement gaga d'allusion perverse. Au contraire de me mettre mal à l'aise, j'attendais ses prochaines piques avec impatience, car il était très doué pour flatter les gens, même moi, et on se comportait parfois comme un couple gay. Ça sembler remonter à très loin, d'ailleurs, ce temps où je m'amusais réellement.

La nuit commence déjà à tomber, et je demeure debout devant la voiture, les mains jointes derrière le dos à patienter. Je avoir pu le rejoindre, mais ça ne m'avoir pas effleurer l'esprit. Attendre n'est pas un effort pour moi.
Une grand-mère avec son petit-fils de huit-neuf ans passent prêt de moi, et la vieille femme me détaille hautainement de bas en haut, et j'accroche son regard, sans comprendre son air de défi. Elle se penche à hauteur du gosse et lui explique, assez fort pour que je puisse entendre :

- Tu as vu le monsieur ? On t'apprendra à l'école que les garçons de son genre ont fait de mauvaises choses.
- Quoi donc ?
- Tu es trop petit pour le savoir encore, mais ne parle jamais à un homme comme lui.
- Mais pourquoi ?
- Ce sont des nazis, et les nazis, ils sont tarés et se sentent supérieurs de nous.

Une boule de colère me chauffent les joues pendant qu'ils s'éloignent en continuant de me critiquer. Au mot « nazi », mon cœur avoir manqué un coup, et je avoir dû faire un effort considérable pour ne pas lui hurler dessus, ce qui n'aurait fait que illustrer ses propos. Je être désagréablement surpris de voir qu'il existe encore des gens qui vivent dans le passé, surtout que cette grand-mère n'avoir pas dû réellement vivre cette guerre. C'est dans ces moments-là que je me dis que si je avoir chambre à gaz, ils iraient tous y faire un tour, nazi ou pas nazi. Et le fait d'avoir été insulté, en plus de m'avoir énervé, m'a touché quand je pense à ce que j'ai fais et à ce que j'ai perdu.

J'essuie les quelques larmes qui ont roulé contre mon gré sur mes joues et retire un instant mes lunettes pour me frotter les yeux. Je avoir juste le temps de le remettre avant que mes deux amis reviennent et m’entraînent gaiement dans le bar. Si joyeusement que je décide de me laisser contaminer, pour une fois.

Notre petite pièce 'personnelle' être plus sympa que le reste. J'allume le juke-box, une bière à la main et entreprend de sourire aux deux hommes :

- Ça être réellement étrange de pas être à DearDearth, non ? Mais ça ne pas être une mauvaise chose, je avoir l'impression de sortir d'un trou.

Je lâche un petit rire piteux et bu une gorgée pour tenter de rattraper cette tentative de conversation pas très réussie.
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MessageSujet: Re: BALURICK : Y.M.C.A.   BALURICK : Y.M.C.A. Icon_minitimeVen 21 Fév - 23:37


J'attends qu'on me rende la monnaie et je repense à ce qui s'est dit dans la voiture. Jean-Claude est un chic type en effet. Enfin, il ne paye pas ses impôts et il jure comme un charretier dès qu'il a trop bu mais bon c'est la personne qui se rapproche le plus d'une figure paternelle pour moi. Papa … Papa c'est papa quoi. Il ne m'a jamais félicité ou encouragé. Il n'est même pas un bon mari alors un bon père … Je repense à Emilie et me mord la lèvre.
Le vieux au comptoir met tellement longtemps à me rendre la monnaie qu'Ulrick a le temps de venir à coté de moi avec un paquet de Pall Mall avant qu'elle n'ai fini de compter les petites pièces. Un courant d'air frais m'a glacé le dos quand il est rentré. Ici, tout est surchauffé. Les américains et leur peur du froid. Ils essayent de chasser l’humidité en mettant tous leurs chauffages à fond, la super mauvaise technique. Même moi je le sais. Et je suis loin d'être une fée du logis.
Après avoir eu avec peine mes quelques centimes de remboursement (il aurait pu s'épargner tout ça...), je ressors et range mon paquet et mon nouveau briquet dans la poche de mon gilet et rejoint l'allemand du groupe. De loin, je vis un femme et un gamin s'éloigner. Je regarde de loin et voit Ady enlever ses lunettes et essuyer ses yeux. Il … ? Son pays lui manque ? Je crois pas tout avoir comprit. Quand Ulrick sort, il nous entraîne vers le bar, gaiement et j'oublie aussitôt mes questions.
Le bar … C'est quoi ce PMU américain ? Je pensais pas vraiment que c'était possible mais non de dieu, ceci est un bar de vieux. Le bar à coté de la prison la plus dangereuse du monde est un PMU. J'étouffe un éclat de rire et suit les autres. Une vieille musique de rock anglais passe et je me dis que si ça continue comme ça je vais me retrouver sur le comptoir à chanter un yaourt chelou. Ulrick commande de quoi boire et une salle un peu à l'écart.
Bon, je passe juste derrière lui et commande une caisse de vingtaine de bouteille de Grim. Arrivant avec la caisse vers les autres, je la case sous la table et m’assoit sur une des chaises. Ouais, on va passer une bonne soirée.
Ouais, ça fait bizarre de pas être à DearDeath. Pour moi déjà, alors j'imagine pour mon petit Ady, déjà là depuis deux ans. Pauvre mec … Enfin, on est là pour s'amuser et pas ruminer le boulot. J'ai comme l'impression qu'une simple girafe pour décompresser. Je m'ouvre une bière et prête attention à la musique qui passe.
Je ne sais pas si Luckas a mit la chanson qui défile exprès mais non de dieu elle lui correspond tellement. Alors je ne peux pas m’empêcher d'éclater de rire.


« Luckas … Tes goûts en musique sont parfaitement adaptés à cette soirée. »

Je boit encore quelques gorgées et appose ma main devant moi, m'attendant à ce que celles de Luckas et d'Ulrick la rejoignent.

« On parle plus du boulot. »
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MessageSujet: Re: BALURICK : Y.M.C.A.   BALURICK : Y.M.C.A. Icon_minitimeSam 22 Fév - 15:02

JUKEBOX suite - ben oui, il la fallait bien

A peine avais je eut le temps de poser mes fesses sur la banquette que le gérant du bar arriva avec ma commande et trois grosses chopes. Il déposa le tout au centre de la table et s'éclipsa après un petit regard intrigué pour notre groupe. Forcément, aucun de nous n'avait l'air américain. Luckas avait beau être blond, il avait vraiment une tête d'Allemand, les lignes de son visage étaient clairement européennes. Basile avait un nez typique. Quant à moi, mes cheveux aux reflets caramels étaient clairement issus d'une autre terre. Il y avait peut être aussi le côté borgne qui jouait dans l'affaire.
Je me servis immédiatement, remplissant une première chope en salivant d'avance. Luckas suivit mon exemple avant d'aller allumer le jukebox. Sa remarque me fit relever la tête de ma Guiness et réfléchir quelques secondes. J'ignorai totalement sa gêne qu'il tenta de noyer dans la bière. Pour moi, elle n'avait pas lieu d'être.

« C'est vrai... J'ai aussi l'impression d'avoir émergé d'un gouffre infâme où j'étais moi même incarcéré. Je... »

Je me rendis alors compte que les mots que j'avais employés n'étaient sans doute pas tous évidents pour mes copains non-anglais.

« Ouais, enfin... Ca fait du bien quoi, de l'air frais. »

Et alors, la musique trouva un chemin jusqu'à mon cerveau. J'écarquillai l’œil, la chope en suspens, à fixer une affiche d'un club de football américain. Basile fut le premier à balancer ce que je pensais très fort. Comme il avait bien détendu l'atmosphère, je me permis de rire ouvertement, bien que pas trop bruyamment. Une nouvelle rasade de bière vint humidifier ma gorge et je constatai que ma chope était déjà à moitié vide. Hum... J'avais bien fait de commander une grosse quantité d'alcool. La caisse de Basile était aussi la bienvenue.

Une main s'abattit au centre de la table et je mis un peu de temps à comprendre. Ceci fait, j'abandonnai quelques secondes ma bière et posai mes doigts sur ceux de Basile. Je profitai aussi silencieusement du contact avec la peau de Luckas, réprimant difficilement l'envie de saisir sa main. Je n'avais pas assez bu.

« Okay. Fini le boulot. »

Après avoir dit cela, je me sentis d'un coup beaucoup plus léger. Comme si en passant le portail de DearDeath, j'y avais laissé tous mes soucis. Ma pyromanie montante, mon accord branlant avec Neil, la mort du gardien... Tout ça, oublié.


Trente minutes plus tard...
J'avais atteint le premier stade de déchéance. La girafe était à moitié vidée et je m'étais moi même enfilé trois chopes et une bouteille de Grimbergen. Ma chemise était ouverte jusqu'à mi-torse, ma cravate pendait de chaque côté de mon cou, aussi décontractée que moi. J'avais un pied sur la banquette, le genou fléchi, l'autre en appui sur l'un des pieds de la table. J'avais décidé de faire une petite pause dans l'ingestion d'alcool et sortit mon paquet de cigarettes tout neuf. Oui, il était rose. Et oui, les clopes l'étaient aussi. Mais je m'en contre-foutais. Okay, je ne le montrerai pas dans l'enceinte de DearDeath, ce serait chercher les emmerdes. Mais ici... Basile était Français et les Français ne pensaient qu'au cul, ils devaient donc être à l'aise sur l'homosexualité depuis un moment. Luckas était Allemand et les Allemands étaient toujours à poil dans leurs séries télé, j'en avais donc conclu qu'ils étaient plutôt détendus du slip sur la question.
Lorsque j'allumai mon briquet, une flamme multicolore en surgit et je me figeai, le filtre entre les lèvres, interdit.

« Est ce que vous voyez un truc bizarre vous aussi ou est ce que j'ai déjà bien abusé ? »

Parce qu'on aurait vraiment dit qu'un arc-en-ciel avait élu domicile dans l'essence.
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MessageSujet: Re: BALURICK : Y.M.C.A.   BALURICK : Y.M.C.A. Icon_minitimeSam 22 Fév - 19:17




Autant dire qu'il ne me falloir pas longtemps avant que la pièce se mette à danser la lambada et que  les sons mettent trente minutes avant de rejoindre mon cerveau. Je avoir fais autre commande, et la musique me parvenir bourdonnante.  
Je être mollement en train de danser, un verre à la main, joues brûlantes et cheveux en vrac. Sans savoir, mon regard se dirige sans cesse vers Ulrick. Est-ce l'alcool qui fait que je vois de plus en plus Tino ? Dans tout les cas, ainsi débraillé, il pouvoir être carrément excitant. Soit ça être moi, soit l'alcool me donne des tendances homo, ce qui ne pas être une bonne chose, pour Giulia je vouloir dire.
Néanmoins, un peu trop imbibé, cette pensée me paraître bien stupide, et la tête tournante, je préfère le rejoindre sur sa banquette en lui lançant un grand sourire alors qu'il dégaine un briquet de sa poche. Puis je tenter à plusieurs reprises de poser mon verre sur la table, pour finalement décider de le garder en main, dégoutté de ma vision brouillée par l'alcool.

La flamme jaillit du briquet, et je fronce les sourcils, interpellé. Un regard sur Ulrick m'indique que je pas être le seul à voir l'arc en ciel brûlant, et à sa question, je m'approche un peu du feu.

- Très joli. Je être toi je l'utiliserai même pas.

Je m'adosse au mur, la tête un peu renversée en arrière et les yeux fermés en murmurant les paroles de la chanson. Je nager dans une sorte de torpeur qui fais que je avoir l'impression d'être en plein rêve, et je apprécier cette sensation. Je oublier tout ce qu'il y a dans ma tête, profitant seulement de la présence de mes amis.
Mon anglais doit plus ressembler à un charabia incompréhensible et lorsque je tourne la tête vers Basile, c'est un mélange d'anglais et d'allemand qui sort de ma bouche :

- Ich dachte que les français étaient plus fêtards que toi, on dirait que tu es mort, lançai-je avec un air de défi.

Puis je fronce les sourcils, pas sûr d'avoir moi-même compris ce que j'ai dis.

- Tu pas m'avoir l'air en forme, me repris-je après une concentration intense.

Avec un peu de chance les deux se réveilleraient de leur début de coma, et je penserai un peu moins à mon propre cas.

- Et toi, Lul … Ulrick, je croyais que les irlandais tenaient mieux l'alcool. Tu m'as l'air dans un sale état !

Je termine mon verre et le pose brutalement sur la table avant de me lever en souriant victorieusement aux deux hommes. Je aurai peut-être d'ailleurs pas dû me lever si vite car ma tête se mit à tourner si violemment qu'à la seconde d'après je me retrouve par terre en ayant embarqué la moitié de la table.
Je mets un instant avant de comprendre où je suis et comment je m'appelle, et je finis par éclater de rire en essuyant mes mains collantes de l'alcool que je m'être renversé dessus.
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MessageSujet: Re: BALURICK : Y.M.C.A.   BALURICK : Y.M.C.A. Icon_minitimeSam 22 Fév - 22:38

JUKEBOX

Oui, vraiment on va passer une bonne soirée. Le gérant du bar semble avoir comprit qu'on va foutre le boxon et a mit sa musique un cran plus fort que quand on est arrivés. La table au centre de la pièce a une mince couche de crasse sur sa surface et c'est donc sans gêne que je pose mes pieds chaussés sur le coin de la table pour me mettre à l'aise. Mes bottines sont un peu élimées sur le bout mais elles tiennent le cou depuis bientôt cinq ans. Je ne comprends pas pourquoi les gonzesses s’achètent autant de godasses décidément.
Le rapide contact qu'on a scelle un pacte pour le reste de la soirée. Je sens qu'on va bien se marrer. Ulrick raconte déjà des mots que je ne comprends pas et Luckas a l'air de commencer à se décoincer. J'avais peur qu'il ne reste coincé sur DearDeath et le boulot pour le reste de la soirée comme le collet monté auquel il ressemble mais au final, il a l'air d'être le mec qui part aussi vite que moi. Heureusement, moi je sais me contrôler. A force de boire une bière par jour …

- - - Une demi heure plus tard - - -

WOUHOU C'EST LA FETE DU SLIP ! Dans ma tête en tout cas. Pour le moment, je suis plutôt mou et immobile. Cette bière arrache carrément les neurones. J'entends à peine Ulrick mais quand je vois sa flamme trop bizarre je sors immédiatement mon zippo acheté récemment et l'allume. Une flamme noire. La putain de classe de sa race de sa mère, c'est trop chouette. J'essaye de bégayer à Ulrick de regarder mais Luckas part sur une phrase que je ne suis même pas sûr d'avoir comprit.
Il s'écroule peu après et j'éclate de rire en le voyant s'écrouler, recouvert de bière. Quand je me penche en arrière, j'ai des oiseaux qui me passent devant les yeux.
Je … Quoi ? Je …C'est à ce moment qu'une de mes chansons préférées passe au Jukebox. Putain mais c'est trop bien ! Je me lève et monte sur la table, retrouvant une foutue énergie. Nouant la cravate d'Ulrick autour de ma tête, je donne un coup de pied dans la dernière bouteille de bière vide sur la table. Oops, elle l'était pas. J’entraîne Luckas à mes cotés et j'improvise un strip tease tout à fait désordonné. Je ne sais pas pourquoi je fais ça mais c'est super fun.
J'incite Luckas à faire de même et je hurle en yaourt les paroles de la chanson. Et soudain une évidence s'impose à moi. Je passe alors la tête dans la salle principale et apostrophe le barman.


« Des cravates ! Il nous faut plus de cravates ! »

Merde alors, pourquoi il y a jamais de distributeur de cravates dans les bars ?
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MessageSujet: Re: BALURICK : Y.M.C.A.   BALURICK : Y.M.C.A. Icon_minitimeSam 22 Fév - 23:27

JOKEBOCS

Luckas s'approcha de mon briquet et j'eus l'impression qu'il allait se cramer les poils de barbe dessus. Ma vision me jouait sans doute des tours cependant, car il ne semblait pas vraiment sensible à la chaleur dégagée par la flamme. A sa suggestion, je relâchai l'allumage, perplexe. Ma réflexion sur la justesse des propos de Luckas fut brutalement interrompue par la joie exacerbée de Basile. OUAAAAAH ! Il avait une flamme noire ! Mais enfin, qui avait ça dans sa supérette ? Ce village était vraiment bizarre... Est ce que c'était à cause de la proximité de DearDeath ? Les habitants étaient peut être des descendants de certains prisonniers, ou juste des parents, ou même d'anciens prisonniers... Pooouh ! Toute cette réflexion me fatiguait. J'allumai finalement ma clope, goûtant au bonheur que procurait la nicotine. Avant de me mettre à tousser violemment à cause de la fumée qui me grattait la gorge. Bon sang, je n'allais pas me mettre à fumer par le nez tout de suite. Je poursuivis néanmoins sans craquer, alternant avec de la Grim.

Et puis, Luckas parla. J'étais certain qu'il avait essayé de communiquer une idée, mais mon esprit embrumé par l'alcool de plus en plus présent dans mon système sanguin m'empêchait de traduire. Enfin, j'arrivais à comprendre, le début. Et puis la fin. Sauf qu'entre les deux, j'oubliais le début. Du coup, la phrase n'avait aucun sens. Je décidai de laisser tomber et de noyer ma défaite dans la bière, jusqu'à ce que Luckas s'en prenne à moi. Je tournai farouchement la tête vers lui, de la bière coulant au coin de la lèvre, mais sans m'en soucier. Comment ça je ne tenais pas bien l'alcool ? Il avait pas vu sa tronche de...

« LUCKAAS ! »

Je lâchai ma bouteille et me penchai, en appui sur la table et la banquette, pour regarder l'état de mon ami, étalé au sol.

« Ca va ? »

Il avait de la bière sur les mains et les vêtements. Bon sang, il allait être imbibé de partout. Je rougis alors violemment sous l'effet de mon imagination. J'y étais. Phase deux de la dépravation : la relaxation par le bas.
Ma bouteille pas finie de Grimbergen vola devant mes yeux alors que j'étais en train de me redresser. Je levai la tête et découvris Basile, en train de danser sur la table, ma cravate nouée autour de la tête. Ma cravate ?! Comment avait elle atterri ici ?
J'avais à peine eu le temps de me remettre de cette idée que Luckas était lui aussi sur la table, mais dans une posture bien moins assurée que Basile. Ce dernier décida finalement que la situation n'était pas assez bien sur la table et descendit pour aller demander... DES CRAVATES ?!

Je laissai à contre-coeur ma chance filer avec Luckas et ramenai Basile à l'intérieur de notre salle.

« Des nachos, du guacamole et de la sauce Xtra forte. Merci ! »

Je rentrai moi aussi à l'intérieur, priant pour qu'on ne se fasse pas expulser. Enfin, je supposai que le gérant serait indulgent. Après tout, on avait pas mal déboursé ce soir.
En contemplant l'état de mes deux amis, je décidai qu'il me fallait pousser un peu le bouchon. Ca n'allait pas du tout ! Comparé à eux, j'étais parfaitement sobre !
Je rempli alors une quatrième fois ma chope de Guiness et montai sur la table, prenant exemple sur les deux autres.

« HEY ! Vous êtes pas capables je suis sûr ! »

Je m'enfilai alors les cinquante centilitres. Presque sans respirer. Quand je rabaissai la tête et le bras, j'avais le tournis. Et tombai sur Luckas, le malheureux ! J'espérai ne pas lui avoir cassé un truc.
Je roulai alors, dans une trajectoire plutôt... trapézoïdale... Jusqu'à être assis à ma place sur la banquette. La chaleur monta rapidement et je m'échinai à déboutonner entièrement ma chemise. Cela me prit tellement longtemps que le barman eut le temps de nettoyer un peu notre table des bouteilles vides et de placer ma commande de bouffe à côté.

« Mais putain de merde ! C'est quoi ces boutons ! »

J'étais bloqué sur le dernier. Le drame.
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MessageSujet: Re: BALURICK : Y.M.C.A.   BALURICK : Y.M.C.A. Icon_minitimeDim 23 Fév - 0:21



Basile galère à tenter de me relever, n'étant pas dans un meilleur état que moi. Je continue pourtant de rire niaisement, les joues toujours brûlantes, et laisse mon ami me faire monter sur la table. Et je d'un coup pas être très à l'aise, ainsi en hauteur et vu le contexte. Si je avoir réussi à tomber de ma hauteur, je ne pas penser que ce soit compliqué de là aussi.
En voyant Basile entamer un strip bien maladroit, je secoue la tête et tente de lui dire qu'il s'y prendre comme un pied. De nouveau la salle se mettre à tourner, et je décider que je ne bougerai plus la tête du reste de la soirée.

La demande de Basile au barman me parût même tellement normale que je criai en descendant prudemment de la table :

- ET DES PEPITOS !

Je manque de nouveau de rejoindre le sol alors que les deux hommes reviennent vers moi, et je ne pas pouvoir m'empêcher de rigoler bêtement en voyant le spectacle. Entre Basile qui avoir fait tomber la chemise et Ulrick qui semble avoir été attaqué par un truc, ils offrent un tableau à la fois agréable à voir et carrément tordant, et je me surpris à les reluquer de bas en haut. En ayant de plus en plus chaud.

Ulrick, sur la table (cette table allait prendre cher toute la soirée, c'est certain), descendit tout le contenu du contenant, et ça être avec admiration que j'écarquillais les yeux devant sa performance hors-du-commun.
Le bibliothécaire termine son exploit sur moi, et notre chute fait que je me cogne le crâne contre le sol. À par un tournis phénoménale, je ne ressentir pas de douleur, et évite de penser à l'état cadavérique dans lequel je me trouverai sûrement demain.

Le barman fit son petit boulot, et je profite de cette courte pause pour me passer les mains sur la tête et calmer le martèlement dû à la chute. Puis, je me remets sur mes jambes pour retomber à côté d'Ulrick qui me fait de la peine à se battre avec sa chemise. La vision des deux hommes à moitié à poil me fait prendre conscience de la chaleur que je ressens, et je retire immédiatement mon haut. Je pas avoir l'habitude me mettre torse nu, mais tant pis, je préfère ça plutôt que de mourir de chaud. Et puis je me sentir à par dans ce groupe d'homme pas pudique, donc c'est naturellement que je les rejoins.

- Attends ! Bégayai-je à l'attention d'Ulrick. Tu t'y prends comme un pied, t'es nul.

Je me penche sur lui et approche fébrilement mes mains de sa chemise. Le contact de sa peau me fit frissonner, et je me hâte de lui défaire son dernier bouton, troublé.

----- ?? minutes plus tard -----


Allez savoir comment c'est possible, n'empêche que quand je reprends plus ou moins conscience, je être cette fois debout sur la banquette, en train de me déhancher comme je m'être jamais déhancher de toute l'histoire de ma vie existante et vivante. Et heureusement que je pas porter pantalon moulant, parce que sinon tout le monde pouvoir voir l'effet que l'alcool est capable de me faire. L'alcool. Ouais. Je être un menteur absolument fabuleux.
Qui pouvoir savoir ce que j'être en train de chanter ? Je pas connaître la chanson, et encore moins le rythme, mais je y mettre du cœur, donc ça être pas mal, pour un début.
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MessageSujet: Re: BALURICK : Y.M.C.A.   BALURICK : Y.M.C.A. Icon_minitimeDim 23 Fév - 0:43


Tout se passe un peu trop vite et je vois à peine Ulrick me rattraper. A ma grande déception, le barman n'apporte pas de cravate ni de pépitos. Bâtard ! Je vais le poursuivre en justice pour non assistance à personne en danger. Nan attends c'est pas ça . C'est … Refus de service un cavalier ? Lancer de nain intempestif ? Je sais plus et ça m'énerve, alors je m’asseoir sur une chaise et là je me rends compte que je savoir plus même conjuguer mes verbes. Tant pis.
Ah voilà, j'ai trouvé c'est – Putain mais ils se pelotent les deux c'est pas possible tant de pas de pudeur ! Bordel c'est incroyable. Bon okay, j'ai plus de putain de chemise mais c'est pas une raison. J'vais pisser un coup tient.
Je jette sa cravate à Ulrick et enfile ma chemise à l'envers. Ensuite, je me dirige donc aléatoirement vers les toilettes et rencontre un mec que je crois qu'il vient de la prison. Il me salue et je lui fait un câlin en lui assurant la véracité de mon amour le plus prochain. Non... Oh et puis merde. Je vais pisser un coup ! Alors je le lâche et je vais vider le réservoir.
Le front contre la glace des toilettes, j'essaye de reprendre mes esprits. Je ne dois pas partir aussi vite, merde, c'est moi qui conduit. Je me passe un coup d'eau sur le visage après m'être lavé les mains et sourit à la glace. J'ai l'air con. Mais c'est pas grave. Je m'étais plus autant amusé depuis … Depuis jamais. J'ai jamais eu d'amis comme ça. C'est génial, j'ai trouvé des amis dans la pire prison du monde et on boit dans un PMU. C'est ridicule.
Quand je reviens, Luckas est déchaîné et la banquette menace de lâcher. Les vapeurs d'alcool me tournent la tête et la chaleur de la pièce, ajoutée à cette musique entraînante et à mon taux d'alcoolémie, me pousse à monter sur la table et à hurler à plein poumons le peu que je connais de la chanson. Ma vie est cool en fait.


« IT'S THE FINAAAAAL COUNTDOOOOOWN ! »

Je saute à terre et entraîne Ulrick avec moi dans une ronde approximative.

« TUDUDUUUUUU ! TUDUDUDUDUUU ! »
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MessageSujet: Re: BALURICK : Y.M.C.A.   BALURICK : Y.M.C.A. Icon_minitimeDim 23 Fév - 15:01

JUS DE BOXE

Attention : post sexuel et dégoûtant

Une aide inespérée arriva pour faire sauter le dernier bouton. Luckas. Je me figeai, le fixant tandis que ses doigts s'activaient au dessus de moi, en frôlant ma peau. Bon sang, si je n'étais pas déjà rouge à cause de l'alcool... Mes joues étaient en surchauffe. Avant qu'il ne s'éloigne, je profitai de notre proximité pour caresser le bas de son ventre à nu, du bout des doigts. Bon sang, si nous étions seuls... Ce fut à ce moment là que je vis ma cravate passer devant mes yeux et plonger dans la flaque de bière sous la table. C'était ma cravate la plus précieuse, j'aurai dû en faire tout un plat. Pourtant, tout ce qui me passionna, ce fut le départ de Basile de la salle. Je ne savais pas ce qu'il allait faire, ni quand il allait revenir, mais je m'en foutais. J'avais une occasion en or.
J'attrapai alors Luckas par la boucle de sa ceinture, pour l'empêcher de se défiler, et léchai sans hésitation la ligne qui marquait le milieu de son torse.

« Y'avait de la bière, » prétextai-je en me léchant les lèvres.

Et je le relâchai. Fallait pas trop donner d'un coup non plus, je risquai de le perdre pour toujours. Non, j'allais insuffler petit à petit dans son esprit la bonne idée. Y aller par niveau.
La chanson changea automatiquement dans le jukebox et sembla beaucoup inspiré Luckas, qui se mit à se déhancher comme un pro. Enfin, avec autant d'énergie, parce que la technique et l'expérience n'y étaient pas. Installé confortablement sur la banquette, une chope de bière dans la main, je profitais pleinement du spectacle.

Basile revint peu de temps après. J'avais terminé ma chope et m'apprêtait à en remplir une autre. La girafe se vidait bien. Et je l'avais bu presque tout seul...
A nouveau, la chanson changea et, cette fois, ce fut au tour de Basile d'être saisi d'inspiration artistique. Il me força à sortir de ma noyade éthylique et je me retrouvai à faire la ronde sur la table, la girafe entre Basile et moi. Entraîné par son enthousiasme, je me mis à beugler les paroles de la chanson avec lui. Je ne faisais plus attention à Luckas, parce que tourner et donner de la voix en essayant (sans doute vainement) de suivre les paroles me demandait toute ma concentration.
Et puis, je tombai. Basile m'avait lâché peu de temps après les dernières paroles. Peut être que j'étais tombé sur la tête, je n'en savais foutre rien, je ne sentais pas la douleur. Je me redressai après de pénibles efforts et me ruai sur le jukebox. Après une longue hésitation, je choisis une chanson que j'adorais.

Au début, je me contentais de remuer un peu à côté de la machine, mais très vite, j'eus des envies bien plus poussées. Je remontai sur la table et me collai au dos de Basile. Mes mains passèrent sur son ventre en le caressant, remontant jusqu'à son torse. Tout ça pendant que mon bassin ondulait contre ses fesses. Bien sûr, Basile n'était pas celui qui m'intéressait, il me servait juste de support. Parce que mon œil ne délogea pas de Luckas. J'espérais lui donner, envie, très envie, de moi.
D'une main, j'agrippai le bord du pantalon de Basile et de l'autre, défis les boutons du mien, bien collé à mon ami. S'il ne comprenait pas ce que je faisais, c'était qu'il était encore plus imbibé que moi et que ses nerfs avaient complètement lâché l'affaire. Oh et, bien sûr, je ne portais pas de sous vêtements.
Oui, c'était vrai. A chaque fois que je buvais trop, enfin à chaque fois que je faisais une soirée, ça finissait en truc sexuel avec moi. Mais bon, cette fois, je n'étais pas celui qui avait commencé, hein !

Je me désintéressai de Basile après l'avoir bien échauffé et rejoignis Luckas sur la banquette. A califourchon sur lui, je m'amusais à caresser sa peau à nu, bien collé à lui. J'approchai ma langue de son cou et... MERDE !

Non, je ne pouvais pas continuer sur cette chanson ! Mon temps de séduction était terminé. J'avais échoué.
Légèrement déçu, mais tout de même heureux de la situation, je me déportai sur le côté et m'allongeai sur la banquette. Les jambes relevées, je devais prendre au moins la place de trois personnes. Comme si ce n'était pas assez sans gêne, je m'attribuait le plat de nachos et la sauce au piment. Je m'enfilai ainsi trois biscuits apéritif avec une grosse quantité de sauce, avant de comprendre mon erreur.

« AAAAH BORDEL D'ANGLAIS DE CHIER ET FUCK ! »

Je reposai les bols de sauce et de nachos avant de me ruer sur la girafe de Guiness. Fini la délicatesse, je me saisis de la réserve et m'enfilai le reste de la bière au robinet. La dernière goutte avalée, je pus constater que j'avais obtenu l'effet escompté : le feu dans ma bouche s'était apaisé. Je m'en étais mis un peu partout, mais au moins, ma langue avait retrouvé sa neutralité. Par contre je devais être dans un état déplorable à regarder. J'avais même de l'alcool dans le pantalon.
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MessageSujet: Re: BALURICK : Y.M.C.A.   BALURICK : Y.M.C.A. Icon_minitimeDim 23 Fév - 16:48




Ce n'est qu'en voyant Ulrick et Basile danser collé-serré que je avoir un flash de ce qu'il s'être passé quelques instants avant. Je pas savoir s'il s'agit de mon imagination, mais je voir Ulrick de manière totalement différente, maintenant. Et je pense que c'est lui qui m'avoir mis dans cet état, en fait et pas que le fait que je être complétement pété. L'alcool me faire voir flou, par intermède, et je dois redoubler de concentration pour réussir à discerner n'importe quoi.
Ça être dingue, car je aurai jamais penser être capable de m'amuser autant. Je aurai jamais penser être capable d'être autant excité par un mec. Surtout en étant en couple avec la femme la plus adorable du monde.
Alors, quand Ulrick se met sur moi et commence à me caresser, une sonnette d'alarme aurait dû raisonner dans ma tête, immédiatement. Au lieu de cela je glisse mes mains le long de son dos et retrace les reliefs de ses muscles en savourant le contact de son corps contre le mien.
Lorsqu'il s'écarte de moi, je ne pouvoir m'empêcher de me sentir extrêmement frustré, mais également troublé. Je reprendre une respiration normale et me force à penser à autre chose qu'Ulrick en train de s'enfiler la moitié de l'assiette. Je pas avoir remarqué que la musique avoir changé. Enfin calmé, un minimum, je me redresse et me passe une main dans les cheveux, les pensées embrouillées.

Le cri de mon ami me fit violemment sursauter, peut-être trois secondes après qu'il se soit lever, le temps que ça me monte au cerveau, et je jeter un regard hagard autour de moi, prêt à me défendre mollement. Mais non, Ulrick se remettre à boire. Comment fait-il pour s'enfiler tant de verres ? Je pas savoir ce que j'ai bu, mais je être persuadé d'avoir plus d'alcool dans le sang que de sang.

Jetant un coup d'oeil à Basile, je finir par comprendre qu'Ulrick venait de s'arracher la bouche avec sauce piquante. Lâchant un petit rire, je me remettre péniblement sur mes jambes et attends quelques secondes le temps que je m'habitue au tangage constant.
Je saisir Ulrick par le bras et le pointe de mon autre main en titubant un peu :

- Tu être trempé ! M'exclamai-je comme s'il s'agit d'une catastrophe terrible. Viens Lul … Lurick, sinon tu vas être tout collant.

Je l'entraîne à l'extérieur et avant de fermer la porte je me tourne vers Basile :

- Tu pas faire de bêtises, on revient tout de suite, juste parce que sinon il va collé, c'est important !

Je avoir même pas l'impression que c'est moi qui parle, et en passant devant le barman je ne pas me sentir gêné d'être à moitié à poil. Il nous regarde avec des yeux ronds, comme s'il pas être habitués à avoir des fêtards dans son bar, mais ne dit rien.

- On revient, il va se nettoyer, parce qu'il va coller sinon.


Et une fois la porte des toilettes refermées - je m'impressionne de les avoir trouvé du premier coup -, en voyant Ulrick avec ses cheveux tout défaits – ce qui pour une fois ne me dérange pas -, l'alcool recommence sa ronde infernal dans mon cerveau et un sourire étire mes lèvres.
D'une main, je lui tire doucement les cheveux pour faire basculer légèrement sa tête et je passe l'autre sur son torse. Je faire glisser mon souffle le long son cou, le remontant jusqu'à son oreille où il me falloir un gros effort pour ne pas craquer. Malgré mon état, je avoir dû retrouver un peu de lucidité qui m'empêche d'aller plus loin. Mais je ne pouvoir résister à l'envie de l'embrasser, juste un baiser volé, avant de le relâcher et de me reculer, interdit devant tant d'audace de ma part, passant ma langue sur mes lèvres pour y recueillir le goût de celle d'Ulrick.
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MessageSujet: Re: BALURICK : Y.M.C.A.   BALURICK : Y.M.C.A. Icon_minitimeDim 23 Fév - 22:12


Je lâche Ulrick et je sens le sol tourner sous mes pieds et le monde avec. C'est … Gerbant. Alors je m'allonge sur le sol. Y a pas plus près du sol que le sol et c'est de ça dont j'ai besoin. Me calmer, pour mieux repartir après. Est-ce que j'ai besoin de vomir ? Sans doute, mais si je vomis je finirais sobre et ce serait gâcher de l'alcool et de l'argent. Je constate avec ébahissement que je me suis déjà enfilé sept bières de vingt-cinq centilitres. Ça fait quoi ça ? Pfou, mille deux cent litres de bière au moins. Normal que je sois déjà loin.
Et là, lap dance. Out of the blue. Genre c'est normal. Mais il a pété son slip le pauvre Ulrick ! Après un petit coup d'oeil étonné, je comprends qu'il n'en a pas, justement de slip. Putain mais ça devient carrément indécent là … Et Luckas ? Il sort pas avec Luckas ? Ah je vois, il essaye de le rendre jaloux. C'est un peu dégueulasse là. Je bande à mort et j'ose même plus le regarder l'Irlandais. Putain … C'est bizarre.
Il se dirige ensuite vers l'autre homme de la soirée et je ne souris plus du tout. Non, mais je suis gay pour bander aussi vite avec un mec ? Je sais pas moi, je suis puceau. Et je suis jamais sorti avec personne. Comme si j'avais eu le temps. Bon d'accord, en vingt sept ans j'aurais pu mais il se trouve que non, je n'ai jamais été présenté à quelqu'un d’intéressant. Maman aurait voulu que je sorte avec Gudule, la voisine, mais vu le morceau c'était mort.
Ulrick proféra des insultes et je ne compris pas vraiment pourquoi avant de voir que le peau de sauce est à moitié vide. Mékilécon ! Je vais pour me saisir de ma bière et lui vider dessus comme le ferait toute personne censée mais il me devance en buvant le reste de la girafe. Bon, c'est aussi une autre manière. Apparemment ça marche. Après ça, Luckas et Ulrick disparaissent sans trop que je comprenne pourquoi. Une histoire de colle. Pourtant il ne me semble pas avoir vu de glu … Je comprends pas …
Une fille vient me voir après qu'ils soient partis et me parle de comme quoi elle m'a vu avec Ulrick à la superette. Elle le trouve sexy et mystérieux et elle voudrait que je lui donne son numéro. Amertume. Moi qui pensait qu'elle venait me voir parce que … je sais pas … elle me trouvait mignon. Et qu'est-ce qu'ils foutent les deux autres ? Ah oui, ils sont un couple, ils doivent baiser dans les toilettes. Je m'affale alors sur la banquette et lance une pièce dans le jukebox. La chanson qui arrive au hasard me convainc que ma vie c'est de la merde. Quand les deux autres reviennent, je beugle les paroles de cette chanson que je n'ai jamais comprit, toujours allongé.


« ANDE AAAAAAAAIIIIAAAAAAAAAAAAIIIIIIII OUILE AULOUEIZ LAAAAAUUUUV IOOOOOUUUUU »


(Ça y est, la partie déprime de l'alcool)
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MessageSujet: Re: BALURICK : Y.M.C.A.   BALURICK : Y.M.C.A. Icon_minitimeDim 23 Fév - 23:54

c'est l'heure du jujujujujuke BOX

Je le sentais. Ses mains sur mon dos. J'avais tellement envie d'en profiter tout de suite, mais... Non. Je m'en allai pourtant. Je devais me faire désirer.

Après mon petit incident de piment et sans que j'en comprenne exactement la raison, Luckas m'embarqua loin de la salle. J'avais tellement bu en si peu de temps que même mon imagination m'avait lâché. Elle aurait pourtant eu matière à travailler !
Je me retrouvai donc dans les toilettes du bar et seules les pissotières me confirmèrent qu'il s'agissait de celles pour les hommes. Je restai un petit moment au milieu de la pièce, devant les lavabos, à contempler mon reflet peu flatteur. Ma chemise était ouverte, mon pantalon aussi, et mes cheveux ressemblaient à une œuvre artistique abstraite.

« Qu'est ce qu'on vient foutre... ? »

Je n'eus même pas le loisir de terminer ma question que Luckas me fonça dessus. Bon, « foncer » était sans doute un terme exagéré. Disons qu'il était soudain tout près de moi. Je penchai légèrement la tête en arrière, fixant ses lèvres, appréciant la pression qu'il exerçait sur mes cheveux, tout comme le contact de sa paume. Lorsque je sentis son souffle sur mon cou, mes yeux se fermèrent et ma respiration s'accéléra. Je bandais tellement que ça devait être carrément visible par n'importe qui passerait le pas de la porte. Il me déroba un baiser, bien trop peu intense par rapport à ce que je voulais vraiment. Et ce fut tout.
Je rouvris les yeux et le fixai quelques secondes. Quelques secondes d'hésitation. Je décryptai le désir dans son regard et dans sa façon de se lécher les lèvres. C'était bon, n'est ce pas ?
Finalement, je craquai complètement. Je l'agrippai, enroulant mes bras autour de lui. D'une main, j'avançai son visage en même temps que le mien et l'embrassai, alors que je reculai. Ce n'était pas un petit baiser cette fois, j'y mettais la langue et les dents.
Quand mon dos heurta le mur dont la saleté m'importait peu, je m'y appuyai et fit un petit saut. La force de l'habitude m'empêcha de me gameler et j'enroulai mes jambes autour du bassin de Luckas. Bon sang, lui aussi...

Ca aurait pu aller très loin, si mon cerveau n'avait soudain pas eu l'idée du siècle. Je n'allais pas faire ça là, dans les toilettes pourries d'un bar pourri dans un village pourri ! Aussi torché en plus ! Je ne me souviendrai plus des détails et ma performance risquait d'être bien moisie. En plus, Luckas risquait de mettre ça sur le compte de l'alcool et je ne voulais surtout pas subir la situation du « nan mais on a vraiment abusé, trop drôle mais on recommencera pas, hein ? » J'allais le laisser dans sa frustration.

A contre-coeur, je remis les pieds à terre et le repoussai en douceur. Je venais de comprendre ce qu'il n'arrêtait pas de marmonner depuis tout à l'heure. Je collais. Une bonne douche n'aurait pas été du luxe. Mais ici, je n'avais que des lavabos à ma disposition.
Je me rinçai donc les mains, les avants-bras et le visage, refermai pudiquement mon pantalon en essayant d'ignorer la douleur, puis quelques boutons de ma chemise, au hasard. Nous devions rejoindre Basile, le pauvre était seul.
Avant tout, j'allais tout de même me vider la vessie. J'ignorais combien de litres j'avais bu, mais la pression devenait forte maintenant que j'avais réussi à me calmer un peu du bas ventre.

Plus serein, je repris le chemin de la salle, tenant Luckas par la main, un sourire victorieux sur les lèvres. Je l'aurai, très très bientôt.
Je réussis à retrouver le chemin tant bien que mal (et plutôt mal que bien), titubant et me heurtant à tout ce qui se trouvait presque sur mon passage : tables, tabourets, clientèle. A l'intérieur, Basile était complètement amorphe, mais beuglant tout de même. … Oh... Ca avait l'air sévère.

Je m'approchai, ce qui me pris un temps considérable par rapport à la petite distance qui nous séparait, et me laissai tomber sur les genoux devant lui.

« Ca va ? »

J'avais beaucoup de mal à concentrer ma faible vision sur lui et lui tapotait maladroitement la main. Avant de m'apercevoir que c'était la banquette. Oups...
Désemparé, je cherchai le regard de Luckas. Il en savait peut être plus que moi, après tout, c'était son pote.

« Bière ? » proposai je en désespoir de cause, une bouteille à la main.

L'alcool était le meilleur des remèdes que je connaissais. … Hey ! Je n'étais pas médecin !
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MessageSujet: Re: BALURICK : Y.M.C.A.   BALURICK : Y.M.C.A. Icon_minitimeLun 24 Fév - 22:00



Non, non, non, il pas m'aider du tout, là … Je tente de me reprendre lorsqu'il m'attrape et me tire contre lui. Je ne pouvoir rien faire d'autre que passer mes mains sous sa chemise en le laissant approfondir le baiser. Je ne pas le nier non plus : je profite allègrement de la situation et mets malgré tout mon excitation grandissante sur le compte de l'alcool. Tout de même, ça devenir douloureux, et je me sentir à l'étroit dans mon jeans.
Et ce ne pas être Ulrick qui arrange les choses. Ses jambes autour de moi, le contact de son membre contre le mien être à deux doigts de me faire perdre contrôle. Ce n'être pas comme si je ne pas être habitué avec de faire ça avec les hommes, je avoir seulement perdu le truc.
Du coup, lorsqu'il me repousse, déjà je manque de m'étaler en arrière malgré sa douceur, et en plus il me délaisse complètement pour se laver. Ça il falloir y penser avant. Mais non, il avoir raison.
J'avale ma salive et reste un instant hébété par notre étreinte brutale et soudaine. Je avoir peur de lui avoir fait mal en le plaquant contre le mur, même si ça être lui qui m'a tiré.
Après avoir retrouvé quelque peu mes esprits, j'entreprends aussi de me laver le visage, en regardant Ulrick du coin de l'oeil, sans comprendre pourquoi il m'a repoussé. Peut-être sait-il que je être en couple, après tout, même si ce serait étonnant.
Bordel. Je être en couple. Et je être tellement bourré que je pas m'en rendre compte. Demain sera probablement dur. Très dur.
Dur. Le jet d'eau froide sur ma face parvenir un peu à me calmer, mais pas assez pour évacuer les torpeurs de l'alcool qui me font voir Ulrick comme le mec le plus bandant au monde.

Repassant devant les clients, je ne pouvoir m'empêcher de m'excuser auprès de chacun, profondément désolé qu'ils soient dérangés par notre présence. Leur regard sont pour la plupart amusés, et certains rit même sur notre passage. Ils être gentils, ici.

- Pardon, nous faire que passer, excusez-nous, tenez votre veste être par terre, on pas vous gêner plus longtemps, on s'en va, vous ne pas vous inquiétez, on être bourrés ...

En voyant Basile par terre, je me liquéfier sur place, persuadé qu'il avoir fait un coma éthylique, ou quelque chose comme ça. Mais très vite, ses vocalises digne d'un grand artiste me parviennent aux oreilles et je hausse les épaules en réponse au regard interrogateur d'Ulrick.

- Contre coup de l'alcool ?

Je pas être dans un bon état debout, et à vrai dire je me demande si ce n'être pas ma carrière dans l'armée qui faire que je pas m'écrouler comme lui. Je me laisse lourdement tomber à côté d'Ulrick, au-dessus de Basile, lui assénant des claques pour le réveiller, à deux centimètres de sa face :

- Debout ! Allez la soirée pas être terminée ! Je pas vouloir te porter jusqu'à la voiture, tu devoir être lourd, Basile.

Je avoir un instant de profonde réflexion avant de me redresser et de me tourner vers Ulrick :

- Il pas pouvoir prendre le volant, là, je crois. Et je pas savoir pour toi, mais moi non plus.

Oui, le taux d'alcoolémie dans mon sang avoir dû baisser pour que je recommence à réfléchir et à prendre mes responsabilités. S'il pas se réveiller, ce aller être à mon tour de m'endormir sans demander mon reste. Ulrick avoir beau m'avoir mis dans tout mes états, et malgré que je être encore hébété par notre fougueux baiser, le feu commence à s'éteindre, et si on pas l'attiser, il va s'arrêter, et je tomber dans le sommeil jusqu'à demain tard dans la journée, voir après-demain.
Me remettant péniblement sur mes jambes, je traîne ma carcasse jusqu'au juke-box et modifie la musique avant de relever Basile sans lui demander son avis.

- On pas être des cadavres ! Je pas être un cadavre, tu pas être un cadavre, et toi non plus, tu pas être un cadavre ! Allez, debout ! Deboooout !

C'est qu'il pèse son poids le Basile, et avec la salle qui tangue ça rendre le défi d'autant plus difficile.
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MessageSujet: Re: BALURICK : Y.M.C.A.   BALURICK : Y.M.C.A. Icon_minitimeLun 24 Fév - 23:32

JRU... JLEU ... JBX

Et donc, quand ils reviennent, je beugle. Sans doute que le moins sobre m'aurait étouffé avec un des coussins rouge crasseux qui sont posés sur la banquette mais bon, je ne peux pas encore me dédoublement et encore moins rester sobre avec soixante pour cent de sang fait d'alcool. Ma mère me borderait et me donnerait des compresses chaudes à mettre sur le cou si j'habitais encore à la maison mais la dure réalité c'est que maintenant je vis à la célibataire. A la dure.
Luckas me soulève et je louche quand j'essaye de discerner son visage correctement. Il est tout flou. Luckas est tout flou ! J'efface un rire de mon visage parce qu'il a l'air très fâché. Mais j'ai fait quoi de mal ? Je frôle encore une fois la crise de larmes. Personne ne m'aime de toute façon. Ma vie est trop trop trop pourrite ! Je vais me suicider, me couper les veines avec le jukebox. Ouais c'est bien ça, super plan de suicide. J'vais poser un brevet. Ah non, je serais mort.
Je me fais relever et déprime un peu encore toute la chanson de Luckas. Nom de Dieu mais ça va jamais s'arreter ? Je veux mourir bon dieu de … Eh mais attends.
Je suis triste mais putain Ulrick a raison, Luckas a raison, je … Bière ! Bière oui putaing ! Je me relève aléatoirement et me rapproche du jukebox. J'y parviens après plusieurs chutes et je mets bien trois minutes à rentrer ma pièce dans la fente. Voyons voir … Je ne sais pas trop quoi mettre. En plus je ne peux pas lire les noms. J'ai pas mes lunettes de lecture et je suis carrément bourré.
J'appuye sur un bouton au hasard et relève la tête, ravi. J'ai bien celle là. Je fais un câlin à Luckas puis à Ulrick et malgré mon taux d'alcoolémie qui pourrait rentrer dans le Guinness Book (eh elle est drôle celle là, Guinness la bière, Guinness book des records. Vous comprendre pas ? Vous êtes des …) je leur promet qu'on va à nouveau s'amuser.

« Désolé, c'était rien. C'était … Allez on danse putaing ! »

Je les chope et les force à danser avec moi. J'aime bien mes potes.

- Des minutes plus tard, ne demandez pas de précisions -

Je suis allongé en étoile sur le sol de la chambre de Luckas. C'est pas très confortable. Comment on est arrivés là ? Il est quelle heure ? Je sais pas comment mais y a de la musique et ça me suffit pour vouloir me relever. Les autres sont pas là. Pourtant je suis sur que c'est la chambre de Luckas ! Je passe la tête dans le couloir et arrive avec peine à articuler ma phrase.

« Les mecs ? Z'êtes là ? Les … burp … Les mecs ? »

Oulah l'alcool commence à remonter sévère.

[Toutes les fautes sont faites exprès, cordialement, je vous aime.]
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MessageSujet: Re: BALURICK : Y.M.C.A.   BALURICK : Y.M.C.A. Icon_minitimeMar 25 Fév - 0:08

En revenant des toilettes, je ne pus m'empêcher de sourire. Je m'étais contenté de traverser la salle en essayant de retrouver mon chemin mais Luckas, lui, s'était attardé et confondu en excuse. Bon sang, il était vraiment trop chou ! Même si je trouvais ça un peu inutile. J'avais bien rincé le patron avec mon fric et ma poche était bien allégée. Enfin, je ne m'en plaignais pas, l'argent était fait pour ça.


Luckas avait raison. C'était le contre-coup de l'alcool. Par Saint Patrick, Basile était en plein bad trip. Ce n'était pas bien, pas bien du tout. Le seul remède était de boire encore plus pour aller jusqu'à un état comateux et joyeux.
Luckas agressa Basile pour le remettre d'aplomb et se dernier, grâce à lui, trouva la force d'accepter ma bière. C'était si beau l'amitié, la collaboration pour faire aller mieux un pote. Ca m'aurait presque fait pleurer. Sauf que pendant que nous tournoyions avec Basile, sur une nouvelle chanson des plus magnifiques, je réfléchissais. Ca me prit longtemps, mais à la fin de la musique, j'avais terminé de peser le pour et le contre.
J'allai donc fouiller les affaires de Basile jusqu'à trouver la clef de sa voiture. Puis, je la brandis. Puis, je la fis tomber. Puis, je la brandis à nouveau.

« Je nous ramène avant qu'on soit trop bourré ! »

Deux sur trois l'étaient déjà. Et moi... Et bien je supportais mieux l'alcool que mes amis, de toute évidence. Aussi, j'avais l'illusion que ça irait. Même si je savais que non. Mais j'étais trop fait pour être raisonnable. J'étais dans cet état qui me donnait l'impression que j'aurai pu faire n'importe quoi avec brio, même battre le record de saut à la perche.

Je laissai Luckas porter Basile. Même si ce dernier ne semblait pas peser une plume, j'étais incapable de l'aider. De toute façon, il était trop imbibé pour sentir quoique ce soit si jamais on en était rendu à le traîner par terre.
Avant de sortir du bar, je laissai un billet supplémentaire sur le comptoir, ainsi que mon numéro de portable griffonné avec peine, au cas où il retrouverait certaines de nos affaires. Je mis pas mal de temps à trouver le trou pour ouvrir la voiture de Basile et encore plus pour faire démarrer l'engin. Mais nous sortîmes néanmoins du village, dans la bonne direction j'espérais. J'avais cru voir un panneau « DearDeath jail ».

Alors que nous roulions sur la route en elle même, je me rendis compte que j'avais oublié ma ceinture. Je lâchai alors la route de l'oeil un instant pour la mettre et entendit un klaxon. Merde, on venait de me dépasser et de m'insulter bruyamment ! Je lâchai le volant et passait ma tête par la vitre ouverte, puis la moitié du corps.

« HEY CONNARD ! »

Un gros « fuck » plus tard, je nous évitais de justesse de finir dans le fossé. Je pensais enfin à allumer mes phares et la voiture zigzagua largement tout le long du chemin. Néanmoins, nous arrivâmes à destination.

Je laissai Luckas déposer Basile dans sa chambre et me ruai dans ma propre chambre. Je ne sus pas vraiment combien de temps cela me prit, mais je réussis à retrouver mes clefs et entrer. Pendant tout le trajet, j'avais réfléchis. Mon envie de conclure pleinement avec Luckas était beaucoup trop forte. Et puis, je ne devais pas laisser passer cette occasion. Si jamais il se rétractait le lendemain, j'aurai été déçu et frustré. Hors de question.
A genou sur mon lit, je farfouillai dans le tiroir de ma table de chevet pour retrouver mes préservatifs. J'en brandis un, victorieux, mais le lâchai. Il roula (si) sous le lit et je me penchai pour le prendre, allongé sur le ventre. Et m'endormis.
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