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 Come light my fire [Terminé]

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MessageSujet: Come light my fire [Terminé]   Come light my fire  [Terminé] Icon_minitimeVen 28 Fév - 16:51

La pluie martèle la grande vitre encrassée devant moi. Personne ne fait donc le ménage ici ? C'est à se demander si les détenus servent à quelque chose. Je ne pensais pas déplorer de voir le ciel bleu un jour mais c'est pourtant le cas. Je suis ici depuis vingt et un jours et depuis vingt et un jours, le ciel est gris. Oh il ne pleut pas tous les jours mais l'air est toujours humide. Je me demande si en été, l'air est chaud et apaisant comme chez moi. Je verrais bien de toute façon. Je doute fortement partir avant un moment d'ici. La prison a resserré ses serres autour de moi et je ne peux plus m'en aller sans risque maintenant.
Je pose mon couteau à côté de la ciboulette que j'étais en train de hacher et touche la fenêtre en hauteur du bout des doigts. Le froid me brûle presque aussitôt et je retire ma main en hâte. Heureusement, la cuisine est surchauffée avec tous les fours qui tournent et les poêles qui flambent … Les poêles qui … ? Eh mais non ! Je prends la poêle précipitamment et la retire du feu avant de la noyer dans l'évier. Le nuage de fumée qui en ressort me fait tousser et me pique les yeux.
Qui est le con qui a fait flamber ce steak ? Ce n'est certainement pas moi. Ce doit être un des détenus. Nan mais il faut vraiment être con ! C'est de la bonne viande de gâchée ! J'ouvre la fenêtre et me reçoit des grêlons sur le nez avant même de l'avoir fait pivoter complètement. Non mais c'est pas vrai, je suis maudit en fait ? Déjà ce matin je me suis coupé un bout de doigt  en hachant le chocolat, je me suis prit les lacets dans la porte du four et l'ampoule au dessus de moi s'est décrochée de sa douille pour atterrir dans ma soupe de tomate.
Je dois gérer la cuisine et les détenus seul puisque Chef Louis est en congé et dès le premier jour, je panique. Est-ce que je vais vraiment y arriver ?
La cuisine est évacuée sur mon ordre et j'arrive à peu près à reprendre ma respiration. L'alarme incendie est déclenchée et je suis bien content de ne pas avoir de jets d'eaux au plafond pour noyer mon travail de toute une matinée. Putain de putain,quoi.
Une fois la cuisine aérée, je reviens dedans et ordonne aux détenus de se remettre au travail. Et plus personne ne touche aux poêles. Mécontent, je finis de hacher ma ciboulette qui sent la fumée et je jauge les détenus. C'était un incident prémédité, j'en suis sûr. Mais à qui cela pourrait-il profiter ? Je trouverais le coupable, parole de foie de volaille ! Fronçant les sourcils, je dis à un détenu tout courbé (il a raté quelques branches dans l'évolution des singes?) d’accélérer la cadence. Les détenus arrivent dans trente minutes et ils faut qu'ils soient servis, sinon ce sera le chaos.


« Eh, brunette, si tu me coupes pas ces tomates correctement, je coupe les tiennes. »

Un peu de menace ne fait jamais de mal à personne. Et ça motive.


Dernière édition par Basile Ducros le Mar 11 Mar - 12:16, édité 1 fois
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: Come light my fire [Terminé]   Come light my fire  [Terminé] Icon_minitimeVen 28 Fév - 18:57



Quand Isaac est venu me parler, dans la cour, j'avoue que j'ai été surpris. Je savais qu'on allait finir par venir me voir, mais aussi rapidement, tout de même … Je suis déçu, c'est trop simple.
Néanmoins, faisant semblant de lire, assis par terre, je pris un air étonné alors qu'il s'accroupit à ma hauteur en m'expliquant en deux mots ce qu'il me propose.

- Comme tu te comporte comme un gentil garçon depuis quelques temps, si tu veux faire quelque chose de ta vie et gagner un peu de sous tu peux aller bosser en cuisine. Suffit que tu réponde à quelques questions.

Je me montre le plus docile dont je suis capable et réponds le plus normalement possible, bien que ses questions sont plutôt chiantes. Du genre, date de naissance, tout le tralala, montrer que je suis motivé et que je ne risque pas de faire de bêtises … Finalement, je dois être convaincant, car le lendemain, je me retrouve en cuisine.

J'ai tout de même eu droit à la petite charlotte et j'ai fais un gros effort pour ne pas la rechigner. Je n'aime pas qu'on me touche les cheveux, ce n'est pas pour mettre un truc dessus. D'autant que ça sert à rien car ils rebiquent tout de même de partout.
Et puis, franchement, en cuisine, quoi ! J'y mets du cœur, mais tout ce que je fais se transforme en bouillis ou il me faut trente minute pour couper un truc long et vert. Non, vraiment, j'ai beau connaître pleins de trucs et être capable de pirater le système informatique de tout un établissement, cuisiner, c'est pas mon domaine. Un artichaut et un poireau, pour moi, c'est la même chose.
Même faire cuire un steak, j'en suis incapable. Enfin, là, je mets ça sur le dos de la pression qu'on me fous sur les épaules à me presser comme si nos vies en dépendent. C'est donc tout naturellement que l'on doit sortir pendant un moment à cause de l'alarme incendie. C'est drôle, tout de même, de voir notre chef s'énerver tout seul. Ce grand blond m'a l'air facilement sur les nerfs. Et en plus, il parle français. Que de bons points. J'ai envie de m'amuser avec lui, mais faut que je reste le gentil assistant cuisinier que je suis.

L'incident clos, de nouveau au travail, je me surprends malgré tout à loucher un peu sur le grand couteau qu'on m'a confié. Vraiment, ce genre d'instruments ne devrait pas se retrouver entre les mains de grands criminels, c'est dangereux.
J'étais donc gentiment en train de penser à ce que je pourrais faire avec cette lame quand la voix du chef retentit derrière moi. Ooouh, des menaces ? Je fais volte-face, couteau et tomate en main, et lève la tête pour faire face au français.
'C'est pas des tomates que je veux couper', ai-je envie de répliquer. Mais je me contente de lui sourire innocemment en détaillant son visage d'homme et ses yeux clairs.

- Écoute blondinette, le jour où tu buteras quelqu'un on verra qui donnera des cours à qui, d'accord ?


Je veux bien capituler et essayer de faire de mon mieux, mais si on me cherche, aussi, normal que je réagisse. Et puis, ce mec, Basile, il me semble, me paraît être un bon compagnon de jeu. Avec un peu de chance il va me surprendre autant qu'Ulrick.
J'appuie mes propos en pointant le couteau dans la direction du blond, lui touchant légèrement le torse avec.

- Les tomates, c'est chiant à éplucher.

Je garde un instant la position en le défiant du regard avant de finalement abaisser la lame et de lui étaler un peu jus de tomate sur la joue, du bout du doigt.
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MessageSujet: Re: Come light my fire [Terminé]   Come light my fire  [Terminé] Icon_minitimeDim 2 Mar - 19:32


Je ne suis toujours pas rassuré à l'idée qu'on ait donné des grands couteaux à des fous dangereux en cuisine mais je ne peux rien faire tout seul. Je n'aime pas la pression à ce stade là et au pire, il y a des gardiens dans la cuisine. Il y en a toujours de garde. Mais … Ils sont où, là, au juste ? Fronçant les sourcils, je les cherche du regard, me désintéressant du détenu que j'ai menacé.
Pourtant celui-ci n'est pas décidé à lâcher l'affaire. Haussant un sourcil, je le vois se lever et se rapprocher avec le grand couteau en main. Qui lui a donné un couteau si long et si pointu ? Ah, sans doute moi. Je ne vais certainement pas me laisser démonter comme ça. Je vais lui rabattre le caquet à ce malotru. Non mais oh ! Ici c'est moi le chef, pas ce nain d'un mètre vingt-deux avec ses cernes de zombie et sa posture de prof de yoga qui a mal tourné.
Je soupire doucement et fronce les sourcils alors qu'il m'appelle par un surnom dégradant. Quoi mes cheveux ? Ils ont quoi mes cheveux ? Hein ? Il est frustré d'avoir de la paille couleur suie à la place des cheveux comme les miens et puis c'est tout. Jaloux quoi ! Non mais franchement, j'ai jamais eu de problème avec mes beaux cheveux lavés au petit marseillais à l'huile d'argan. Jamais. Je vous ferais dire Môssieur le détenu que ça plaît beaucoup aux femmes. Enfin je crois.
Et puis j'ai déjà tué quelqu'un … Mon visage s'assombrit un peu mais je me concentre tout de suite sur le détenu.
Il me pointe avec le couteau, me piquant un peu le torse. Oh oh, on va se calmer. Je fronce les sourcils d'autant plus. J'ai eu une sale journée et maintenant, ça suffit. J'en ai ras le bol. Au final, tout le monde s'en fout de mon concept culinaire. Si ça continue je vais prendre mes clics et mes clacs et adios amigos.
Comment ça c'est chiant les tomates ? Est-ce qu'il vient de me … Du jus sur ma joue. Je pète un cable là, c'est officiel. Je m'avance et lui écrase une tomate sur chaque joue, sous le coup de l'impulsion. Nom d'un petit bateau ! Y'en a marre à la fin. Je ne fais même plus gaffe au couteau et sourit, satisfait de mon travail. Les deux tomates, pressées, retombe par terre aux pieds de Brunette.


« Maintenant, tu retournes à ta place. »

Voilà, froid, clair. J'étouffe un rire nerveux quand je sens une tomate s'écraser sur l'arrière de ma tête. Me retournant, je constate que c'est un autre détenu, sans doute solidaire, qui l'a lancé. Oh. Pitaing.
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MessageSujet: Re: Come light my fire [Terminé]   Come light my fire  [Terminé] Icon_minitimeSam 8 Mar - 23:08

Son expression se modifie, et je souris intérieurement, habitué à ce genre de réaction face à mes petites piques amicales. La suite ne se fais pas attendre, et c'est sans surprise qu'il fait plus ou moins la même chose que moi, puissance dix. Prévisible, quoi.
Je me mords la lèvre pour goûter la saveur de la tomate et recule mon couteau de Basile en l'imaginant planté au centre de sa gorge. Je ne suis pas énervé, pourtant, bien au contraire. Je m'amuse comme un gosse.
Sa voix glaciale me donne envie de continuer, et je vise du regard la bolognaise chauffante sur le gaz. Le cuisinier serait beaucoup plus attirant s'il en était recouvert. Peut-être même qu'une dame viendrait pour l'aider à se nettoyer, j'ai vu qu'il y avait une femme de ménage assez jeune et assez mignonne. Y'a toujours la secrétaire, après, mais il faudrait que Basile aime les femmes mures.

Par contre, qu'un autre détenu réagisse, je ne l'avais pas prévu. Alors que Basile fait volte-face, je me penche légèrement sur le côté, curieux, pour apercevoir un type d'à peu prêt vingt-cinq ans, les cheveux rasé, banal, faire rebondir une tomate dans sa main. Un instant de blanc s'installe, où les détenus retiennent leur souffle, sûrement impressionné de l'audace de cet homme, avec qu'un autre mec, un peu plus âgé, lâche un éclat de rire et balance une pomme à travers la cuisine. Pomme que le premier prisonnier se prend en pleine face.
J'ai beau tenter de me retenir, je me mets à pouffer comme un gamin, une main plaquée contre ma bouche pour essayer d'étouffer le bruit. Une bataille de nourriture éclate avec une rapidité étonnante autour de nous. Je finis par reposer le couteau en évitant un salsifis volant et, pris d'une pulsion d'immaturité -pour changer- je saisis une assiette de crème fraîche avant de bondir pour l'aplatir sur le visage de Basile. Je balance l'assiette derrière moi et continue sur ma lancée en étalant bien la crème sur lui, prenant bien soin de lui refaire un shampoing avec.
La cuisine me paraît d'un seul coup beaucoup plus intéressante, et le fait de voir tout ces détenus ainsi heureux me fait plaisir. J'ai beau me foutre royalement de mon prochain, être l'un des seuls à tenter de mettre de l'ambiance commençait à être fatiguant, il faut l'admettre.
Je ravale très vite mon sourire quand un un sac de farine m'éclate à la figure, répandant son contenu autour de moi -et sur moi- dans un nuage de poussière blanc. Aveuglé, je me mets à tousser en reculant et finis par terre, trébuchant sur je ne sais quoi. C'est amusant quand je ne suis pas la cible, en fait. Et si je ne vois plus rien, ça perds carrément de son charme. D'autant plus que les gardes ne vont pas tarder à rappliquer, et je n'aurai pas le temps de jouer encore un peu. C'est frustrant. Non, vraiment, c'est frustrant.

Je finis malgré tout par retrouver l'usage de mes yeux larmoyants et retire la charlotte pour me secouer les cheveux. Je me suis emmêlé les pieds dans ce même je ne sais quoi qui m'a fait tomber, et je me mets à pester vulgairement en me démenant, les paupières plissés et m'époumonant à tousser comme un taré.

- Tu fais chier Basile ! Regarde à cause de toi, dans quel état je suis !

Je regrette un peu de ne pas avoir eu le couteau,  j'aurai pu m'en servir pour couper ce truc qui m'empêche de me relever. Ce pauvre blondinet n'y est pas pour grand chose, mais il faut bien que je mette mon agacement sur le dos de quelqu'un.

- ... Ils me font tous chier ici, je vais vraiment finir par m'énerver un jour, putain de cuisinier ! continuai-je, en tentant de voir où se trouve Basile.
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MessageSujet: Re: Come light my fire [Terminé]   Come light my fire  [Terminé] Icon_minitimeDim 9 Mar - 16:05


Il ne semble pas plus surpris que je joue à la grosse caisse avec deux tomates sur ses joues. Au contraire. J'ai l'impression qu'il n'attendait que ça. Qu'il ne voulait que ça. Est-ce que je me suis laissé avoir ? Est-ce que j'ai été stupide de m'emporter comme ça. En fait, je ne me suis pas tellement emporté mais ce qui a suivi mon geste a été catastrophique. Comment j'aurais pu deviner que les raclures sont solidaires quand on les attaque à coup de tomates.
Ce qui me chagrine le plus au final c'est que je suis moi même allé chercher ces tomates au marché à cinq kilomètres de là ce matin. Parce que je suis gentil, parce que j'ai des bonnes intentions. Et on me remercie comme ça ? Alors moi je dis bravo, oui j'applaudis des deux mains. La prochaine fois c'est tomates en boîtes vieille de dix ans, peut-être qu'avoir la chiasse ça leur passera l'envie de me casser les couilles. Et puis putaing, on est pas des bêtes, ça se fait pas merde ! On est tous des adultes responsable -pour leur part, de crimes horribles – et on se jette des tomates ? Moi je dis bravo. Oui, parfaitement !
Et là, un autre détenu envoie la pomme de la discorde en plein dans la face peu ragoutante du fauteur de trouble à la tomate. Putain de merde de putain de merde ! Mais c'est le chaos ! Le chaos ! Et voilà que je me fais agresser par l'autre connard de détenu, celui qui m'avait menacé avec un couteau. Il m'a agressé avec de la crème fraîche putain !Je reste ébahi un instant et puis je vois un détenu balancer ma soupière de soupe à travers la pièce.
Je fronce les sourcils et lève un doigt pour sermonner les détenus mais je reçois un bout de pain en pleine face. Un gros bout de pain dur qui doit être là depuis avant mon arrivée. Je vois tout noir et je m'écroule au sol dans un bruit sourd. Mais personne ne le remarque, je crois. Je reste un instant au sol, entendant la bagarre se dérouler dans le chaos général. Ma pauvre cuisine !
Je me relève quand j'entends qu'on m'appelle et … C'est cet enfoiré de détenu qui m'appelle. J'essaye de traverser la cuisine mais je glisse sur une flaque d'huile et me ramasse la tête la première sur le carrelage. Mes dents claquent et putain ma tête me fait mal ! Fâché, je me relève, couvert d'huile des pieds aux cuisses, la tête recouverte de crème fraîche et retrouve le premier lanceur du conflit.
Je ramasse sa charlotte par terre et la remplit de sauce tomate avant de l'écraser sur sa tête.

« Tiens, connard ! »

Et puis là, un immense détenu entre dans la cuisine. Il est un peu plus grand que moi mais il est certainement plus massif. Je déglutis et il s'approche de moi.

« Moi veux manger ! »

J'écarquille les yeux et recule un peu. Je crois que c'est lui qu'on appelle le Gros Bobo. Merde alors … Il me prend par le col et je me débats comme je peux et lui donne accidentellement un coup de genou dans le ventre. Il me lâche et tombe à terre. Empli de courage et bien conscient que, pour le coup, je suis celui qui domine je décide de lancer une punchline, histoire de bien marquer les esprits. J'en ai marre qu'on me respecte pas.
Alors qu'il se tient le ventre, je le saisis au col et plante mes yeux dans les siens.


« Bienvenue à l'épicerie des botteurs de cul, minable ! Tu veux goûter à mon sandwich au poing ? »

Je lui assène un crochet du droit dans la mâchoire qui doit m'avoir fait plus de mal à moi qu'à lui et je le refais tomber à terre. Moment américain. Je regarde autour de moi et fronce les sourcils plus que jamais.

« Quelqu'un d'autre à un problème ? »

Putaing de merde, je suis sur les nerfs !
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MessageSujet: Re: Come light my fire [Terminé]   Come light my fire  [Terminé] Icon_minitimeDim 9 Mar - 19:39

Bien sûr, ça aurait été trop facile que Basile vienne m'aider à me relever. En plus de cela, il m'a piqué mon idée de sauce tomate. C'est carrément le comble. Et le pire, c'est qu'elle est délicieuse, cette sauce tomate. Comment je vais faire pour retirer ça, moi ? Entre ça et la farine, je sais pas comment je vais faire !
Je parviens finalement à me relever et je secoue la tête pour me débarrasser du plus gros. Le rouge me rappelle le sang, et pendant un instant je me dis que du vrai sang passerait inaperçu vu le chaos qui règne. D'autant plus qu'il m'a insulté. Et j'aime pas trop ça, qu'on m'insulte.

Alors que je m’apprêtai à le planter avec une carotte, le gros type de la dernière fois déboule, toujours autant en colère. Je pense que Gros Bobo va littéralement défoncer Basile, mais, retournement de situation, c'est le cuistot qui domine, et j'en suis assez impressionner, je dois l'admettre.
Pendant qu'il impose son autorité de manière tout à fait amusante, j'en profite pour entrer dans la petite réserve de la cuisine et vider mes poches dans un coin que personne ne trouvera. Je souris fièrement. Un saut vide attire mon attention, de l'autre côté, et je le rajoute dans ma cachette. Il ne me reste plus qu'un élément, le plus important, pour que mon plan puisse enfin voir le jour. J'espère juste ne pas être viré de la cuisine avant.

Je retourne dans la salle, comme si de rien n'était. L'ambiance est totalement retombée, trois gardiens sont là et remettent de l'ordre, virant les plus gros fauteurs de trouble. Je fais une moue embêtée et tente de m'essuyer rapidement le visage et les cheveux avec un torchon qui traînait là.

- Détenu L1233, retournez à votre place.

Je lève les yeux sur l'un des gardiens.

- On ne me vire pas ?
- Vous n'êtes pour rien dans cette histoire, n'est-ce pas ?
- Bien sûr que non.
- Alors vous restez là, et vous travaillez sans un mot.

Je le regarde un instant, sceptique. Vraiment il croit que je suis blanc comme neige ? Mon numéro de garçon obéissant à donc finalement aboutit à quelque chose ?
Du coup, je me fais tout petit, et rejoins rapidement l'évier histoire de me débarbouiller un minimum pendant que les surveillants s'éloignent avec les prisonniers fautifs. Je finis par retourner à mon poste, en jetant un regard victorieux à Basile.

- On s'est bien amusé, pas vrai ? Lâchai-je avec un grand sourire.

Je m'installe sagement, attrape un couteau et un morceau de tomate abandonné et m'attelle à la tâche en chantonnant innocemment.
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MessageSujet: Re: Come light my fire [Terminé]   Come light my fire  [Terminé] Icon_minitimeLun 10 Mar - 17:45

Tout le monde est dans un sale état. A commencer par moi et ce détenu qui a commencé la guerre. J'ai de la peine pour les détenus qui vont devoir venir nettoyer cet après-midi. Les pauvres chéris, ils  devront tout remettre en état avant le début du service du soir, c'est à dire dix huit heures. Je veux ma cuisine nickel pour mon heure de travail. Et il est hors de question que je mettre la main à la pâte. C'est l'un des avantages d'être un membre du personnel. En fait, l'un des seuls. Ça et le fait de pouvoir sortir quand on veut. Voilà.
Je n'ai pas trop à me plaindre de ma vie ici. Mais les détenus … Bon Dieu qu'est-ce qu'ils douillent. Plusieurs fois j'ai vu des gardes abuser de leurs pouvoirs. Mais il paraît qu'ils ont le droit alors … D'ailleurs en voilà des gardiens.
Après mon accrochage avec Bobo le clown, je suis un peu remué, je dois l'admettre. C'est la première fois que j'ai le dessus sur un autre mec lors d'une engueulade. Ça veut dire que finalement j'ai des tripes de mec ? Ou alors que je suis juste un opportuniste ? En tout cas, la plupart des détenus n'a pas l'air super enjoué comme ils l'étaient il y a deux minutes. Je crois même qu'il y en a qui se méfient de moi.
Ce n'est qu'après que j'ai reprit mes esprits que l'autre détenu reparaît. Il a un petit air sournois sur le visage. J'aime pas ça, je vais le superviser moi même. Je donnerais ma main à couper qu'il prépare un mauvais coup. Malgré que les gardiens l'aient innocenté, je le garde à l’œil et essaye de le scanner, comme si je pouvais sucer ses pensées hors de sa petite tête malsaine. Si seulement …
Il trouve qu'on s'est amusé ? Je suis personnellement au bord de la crise de nerf. Je crois que je risque une rupture d'anévrisme à tout moment maintenant. Pouf, Basile tombe au sol, il meurt, pu de Basile. Non mais sérieux …
Après s'être lavé, il retourne au travail et je le tire par le col. Le mettant devant les grosses laitues que j'ai acheté ce matin au marché, je souris.


« Tu lave chaque feuille et ensuite tu essores. »

Je pointe l'essoreuse du doigt et sourit grandement.

« Je t'ai à l'oeil. »

Et puis je repars cuire ma viande, comme il se doit. Je vais le servir ce putain de repas ! Et s'il recommence ses conneries je le … je le … je le gsqjgjfqhifhskjgfqgiydg ! Ce connard ! Un détenu va chercher d'autres tomates dans la réserve et fait tomber un truc. J'en ai marre des bras cassés putain.
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