[J'ai décidé de te faire une surprise, petite fleur. Tu vas en baver    ]

Pourquoi faut-il encore des procédures ? Toujours. Il y a des choses qui ne changent pas. Le papier rose qu'on me tend, je ne l'ai certes jamais vu. En revanche, j'ai pu en remplir beaucoup d'autres. Pour quelqu'un de mon rang, il n'y a rien d'étonnant. Il y a un grand nombre de papiers auxquels on accorde toute une importance, alors qu'ils ne sont que futilités. Moi seul est important, et uniquement moi. Le monde est petit. Je suis grand.

Vous me tendez ce papier en espérant que je le remplisse. Espérer, car c'est tout ce que vous pouvez faire. Gracieusement, j'accepte de m'en saisir. Vous devriez m'en remercier.

Je prends ce stylo à encre que vous me tendez, et d'une écriture appliquée, daigne remplir les premiers champs. Mais je ne fais pas cela pour vous. Seulement pour elle.

You don't know yet, my dear lady. But you're mine ...




Carte d'identité

Nom : Allesbury
Prénoms : Clay, William, Ernest
Sexe : ♂
Age : 25
Origine : Quelle question ... je viens d'Angleterre évidemment. Le pays où le soleil se lève et se couche, selon ma bonne volonté.
 
Dossier Médical

Poids : Aaah ... Encore une question inutile. Vous aimez cela ? Ennuyer les gens dès leur arrivée. Est-ce pour leur donner un avant-goût de leur futur ?
Soit, je vais vous répondre. Je dois faire dans les soixante-quatre kilos. Ce n'est pas lourd, dites-vous ? Bien sûr. Mais prenez en compte qu'il s'agit essentiellement de muscles.
Taille : [en cm] En centimètres. Pathétique. Hum, vous disiez ? Bien, je réponds ... parce que je le veux bien. Que l'on me conduise rapidement à elle.
Cent-soixante-quinze centimètres.

Aspect physique : Je suis là, devant vous. Cela ne vous suffit donc pas ? Pourtant, il n'y a nul besoin de me décrire. Je suis parfait. La perfection a-t-elle réellement besoin d'un visage ?
...
Éloignez cette chose de moi, dear keeper. Nul besoin de violence, je vais répondre. Cela est dans mon propre intérêt.
Je suis d'une beauté fine, racée. Mon visage est terriblement attirant. Et mes yeux, d'un bleu de saphir aux reflets mordorés, pourvus de longs cils, sont les parfaits exemples de ma perfection. Un nez droit des pommettes marquées, des lèvres charnues et un menton finement dessiné ... un délice pour votre regard, je le sais. Ma chevelure, coupée à la taille, est d'un brun lumineux méché de reflets roussâtres. Comme des traînées de sang dans un nuage au coucher de soleil. Narcissique, vous dites ? Jamais. Me permettre de nier que je suis la perfection serait simplement me faire insulte à moi-même.

Aspect psychologique/mental : [5 lignes minimum]
Vous posez encore une question ridicule, le savez-vous ? Je vous ai dit être parfait, cela devrait vous suffire. En quoi cela peut-il vous être utile ?
...
Je vous ai déjà demandé d'éloigner cette chose de moi. Je vais répondre. Seulement pour elle, ma jumelle. Elle a besoin de moi, même si elle l'ignore.

Le premier trait de ma perfection est, sans nul doute, ma ténacité. Quand j'ai une idée, elle peut reste fixée pendant des années. Jamais je ne démords de mes objectifs, de mes envies, de mes obsessions. Après tout, ma perfection ne me donne-t-elle pas tous les droits ? Si vous souhaitez obtenir quelque chose de moi, il vous faudra m'assommer pour m'y contraindre. Si je ne vous étrangle pas avant, bien sûr. Je suis quelqu'un d'intelligent,  calculateur, pour être exact. La vie est pour moi une partie d'échec, ou il ne faut pas avoir un, ni deux, mais bien trois coups d'avance. Malgré ça, durant mes colères, je peux être obtus, borné et violent. Je mettrais ma main au feu que c'est ce qu'il se produira, la prochaine fois que je serais face à elle.. Je lui voue une rancune tenace, comme se doit de l'être la rancune de la perfection même. Je savoure les vengeances et la souffrance comme les mets les plus raffinés.
Mon dernier trait, mais vous l'avez sans aucun doute remarqué, est ma perfection. Et comme l'être parfait que je suis, je suis hautain avec ceux qui m'entourent. Me rabaisser à leur niveau serait un outrage.

Je me suis vu targué de qualificatifs tels que sadique, narcissique, en proie à des délires obsessionnels. Mais ce sont tous des charlatans. Ne les écoutez pas.

Dossier Judiciaire

Casier : Meurtres de Jonhatan Elphinstone, Pandora Wilbrook, Theodore St Oswald et Wendy North, précédés et suivis de sévices corporels. Lles peines s’accumulant, tentative de meurtre sur la personne d'Ayame Shizuka.

Matricule : D5431

Histoire
Mon histoire vous dites ? Un modèle peu classique, je suppose. Rien ne me disposais à devenir un meurtrier. Que dites-vous ? Vous ne voulez pas le savoir, vous préférez des faits. Très bien, my dear. Cesser de vous appeler ainsi, dites-vous ? J'hésite.
Mais sachez que je n'ai jamais vraiment connu mes parents, si ce n'était pour les réceptions officielles.

Mes premiers réels souvenirs ressemblent assez peu à une vie normale. Ou peut-être que si. Peu importe, mais quoiqu'il en soit, il faut bien que je vous les raconte. Car vous voulez des faits, me trompe-je ? Alors, les voilà. Une vieille femme me bordant, un lit. Une gouvernante. Je fus en quelque sorte élevé par elle, plutôt que par mes parents. Ces derniers ne manquaient pas de quoi la payer.
Né dans l'une de principales familles aristocratiques anglaise, je ne manquais absolument de rien. Vous n'imaginez comme une vie où l'on a tout peut se révéler ennuyeuse. Et seul, dans ce manoir, je m'ennuyais. Je crois donc que je commençais mes expériences à l'âge de cinq ans.
Mettre de la mort au rat dans  le gâteau de Thanksgiving, par exemple. Ce n'était pas suffisant, beaucoup trop ennuyeux. Voyez-vous, ils se sont rendus compte de la supercherie avant même que l'un d'eux ait goûté à la pâtisserie. Et puis, hormis des crampes d'estomac, ils n'avaient rien récolté.
Je passais donc à quelque chose de plus constructif. Torturer et tuer le chien de nos voisin, lui coupant la tête. Une sensation que je vous conseille. Le doux bruit du sang coulant dans un silence absolu est une pure merveille. Enfin, si ce cabot ne m'avait pas empêché de dormir, il ne serait jamais mort. Tout cela tient donc à la stupidité de ce dernier.
Je me souviens aussi d'une petite fille. Blonde, belle. Ou plutôt, mignonne. Ma petite sœur. Une gentille fille, qui servait mes expérience à merveille. Voyez-vous, je n'étais déjà pas ce que l'on nommait "normal". Mais l'argent me faisait échapper à n'importe quel procès. Un jour, je me souviens lui avoir cassé le bras. Je ne sais pas si elle a crié ou pas, et peu m'importe en réalité.

Toutefois, j'allais trouver une nouvelle raison à ma vie. Lors d'une de ces ennuyantes et traditionnelles réception, j'aperçus un homme. Un japonais, que l'on m'avait dit être un ambassadeur. Ou quelque chose dans ce goût-là. Un homme riche, en tout cas. Il n'était pas venu seul ... sa fille. Brune, au longs cheveux ondulés. Elle semblait légèrement perdue. Un sourire au coin des lèvres, je m'approchais d'elle, l'invitant à danser. A ma grande surprise, elle parlait parfaitement l'anglais. Nous nous dévisageâmes, et son regard m'isola du monde. Elle passa près d'une semaine au pays, et à chacune de nos rencontres, elle prétendait faire comme si elle ne me voyait pas, me saluant à peine. Je m'impatientais chaque jour un peu plus. J'avais toujours tout eu. Elle ne pouvait donc se refuser à moi. C'était impossible.
Le sommet de ma patience envers elle fût atteint, quand je la vis rire avec un domestique, tentant visiblement de le séduire. Alors que moi, un lord, elle m'ignorais. Le verre que je tenais en main se brisa, me laissant des cicatrices que je porte encore. La colère et si douce. Elle n'avait pas le droit.
L'empoisonner, la tuer me parût sensé. Ainsi, elle deviendrait et resterait forcément mienne. S'il y a des mauvaises romance, je suis sûr que j'étais tombé sur l’une d'elle. Comment pouvait-elle oser m'ignorer ?
La nuit qui suivit, je m'introduisis dans le dortoir des domestiques, entraînant mon rival dans le grand jardin du manoir. Ce fût ici que je le tuais, éclaboussant mes bottes de son sang. Je savais qu'il ne me restait qu'une chose à faire.
La séduire, pour qu'elle lève sa garde. Et l'empoisonner, afin qu'elle reste mienne.
Malheureusement, mon plan échoua. Je l'avais convié dans mon salon personnel, avais versé le poison. Elle le bût, certes. Mais elle lutta plus longtemps que je l'imaginais. Assez pour que sa respiration sifflante et ses gémissements alertent un domestique. Devant son corps en sueur et ses tremblements de froid, il avait prévenu Père.

J'avais alors vingt ans. L'âge d'être jugé. Bien sûr, ma famille aurait pu payer la caution sans peine, évitant de tâcher son honneur. Au lieu de cela, elle me laissa être condamné, afin éviter un scandale diplomatique. Elle soudoya toutefois le Maître de la Cour, et je passais seulement deux ans en prison.
J'y fis un malheur. J'étais trop peu habitué aux violences pour me laisser emporter sans en retirer un quelconque plaisir. Voir le sang couler, la peur dans les yeux de mes proies. Cela me satisfaisais au plus haut point. J'obligeai alors chacun à me respecter par tous les moyens. Menaces, coups, viols punitifs.
Enfin, je possédais quelque chose d’intéressant, avec lequel je pouvais jouer selon mes volontés. Mais je ne me satisfaisais pas totalement de cela. Elle était loin. Et je la voulais. J'étais enfermé par sa faute, et elle n'était même pas morte. Je décidais alors que de gré ou de force, elle deviendrait mienne. Je ne la tuerais pas, non, mais je jouerais. Car c'est mon droit. Ne suis-je pas riche et parfait ?
A ma sortie, je mis moins d'une année à la retrouver.

Je louai alors l'avarice de ceux qui m'indiquèrent ce qu'elle était devenue. Deardeath jail. Psychologue là-bas, orientée dans cette branche après le meurtre de l'une de ses amies. En prison elle aussi, par conséquent. Tout ceci me confirma ce que je savais déjà. Elle était mon ombre, suivant inconsciemment mon chemin telle une âme en peine.
J'avais la volonté de  la retrouver. Dans cet unique but, je commis quatre meurtres, laissant des traces évidentes. Que l'on m'enferme rapidement.
Que je te retrouve.
Et tout ceux qui se mettront sur ma route connaîtrons la pire des morts.
You don't know yet, my dear lady. But you're mine ...

L'homme des bois ? Bienvenue parmi nous !

Petite soeur : Je ne suis pas en sucre glace, je préfère encore quand tu m'appelle Tarzan. Petite peste, va.
Kyle : Je crois que ça doit être moi. Merci

Un fou *-*
Bienvenue sur le forum!