Une prison pas comme les autres ... Quel que soit votre crime, vous le paierez.
 
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 "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay]

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Ayame Shizuka
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MessageSujet: "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay]   "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay] Icon_minitimeMar 24 Déc - 13:10

"La peur est un poison, Aya ! Si tu continue à avoir peur de cet homme, il continuera à te faire peur."
Shinjô Rika


Rendez-vous avec Allesbury.
J'avais très longuement hésité à accepter cet ordre ... et finalement, j'avais décidé de le faire. Il avait agressé une gardienne, et blessé un infirmier qui avait dû être transporté à l’hôpital en urgence. Et malheureusement, mon travail était de régler ce genre de problème, notamment en comprenant leur cause. Et puis, Rika avait toujours été de bon conseil... et elle avait raison. Si je n'affrontais pas la peur qu'il m'inspirait, ma vie deviendrait très compliquée.

Les mains à plat sur mon bureau, les pieds ancrés au sol, je respirais à fond. Depuis que je m'étais réveillée, j'avais des difficultés à respirer. Et j'étais même allée jusqu'en ville dans la matinée, uniquement pour m'acheter des vêtements adaptés aux circonstances.
Je me retrouvait donc avec un large pull à col roulé noir, et un de ces infâme baggy en jean que je n'avais jamais appréciés, ni sur moi, ni sur les autres. Dans le genre sac à patate, j'avais donné mon maximum : je ne m'étais ni maquillée ni coiffée, et j'avais même été jusqu'à enlever les dernières traces de vernis à ongles sur mes mains. Les seules chose qui auraient pu me faire paraître plus négligée aurait été que je passe une semaine sans me laver, et je n'en avais pas l'intention. Mais j'avais pensé qu'en réduisant la provocation à zéro, j'aurais plus de chance de sortir indemne de cet entretien.
Malgré toutes ces précautions, mes nerfs étaient à vifs, et je sentais qu'un rien pourrait me faire craquer. Je me répétais en boucle les recommandations trouvée dans mes bouquins ... malheureusement, j'avais également la certitude qu'elles n'allaient pas suffire. Ce qui, évidemment, ne me rendait pas du tout crédible ...
Un moment, j'avais même songé à entrer dans le jeu du Lord, espérant qu'il en serait suffisamment satisfait pour devenir agréable. Le problème ? Cela m'était impossible. Non seulement, lui donner raison le conforterait dans ses idées, mais en plus, cela me mettrait en danger. J'avais la certitude que si je cessais de protester, il ferait ce qu'il voudrait de moi. C'était tout simplement hors de question. Et puis, autant le reconnaître, j'avais toujours été une tanche en performance théâtrale.

Tout en feuilletant une nouvelle fois son dossier, je tâtais mon cou. Comme pour me rassurer, m'assurer que les ecchymoses qu'il m'avait laissé étaient parties. Pendant un court instant, je m'étais demandé ce qui avait pu pousser le Lord à commettre plusieurs crimes, et même à torturer une petite fille. En réalité, je pensais avoir la réponse ... Non seulement la souffrance, la domination et le regard horrifié des gens étaient ses plaisirs, mais surtout, il voulait être sûr de purger une peine ici, à Deardeath. Parce que d'une façon ou d'une autre, il savait que je m'y trouvais. Bien sûr, je pouvais aussi me tromper, mais ...
Je refermais le dossier, lissant la couverture de la chemise. Je m'efforçais de respirer calmement, mais j'avais l'impression qu'une pierre m'écrasait le ventre. Je sentais ma gorge nouée, et mes mains tremblaient légèrement. A peine perceptiblement, mais tout de même. C'était comme ça depuis mon réveil, et je craignais que ...

"As-tu demandé ma présence, my dear ?"

L'accent british me glaça jusqu'aux os. Il avait réussi à entrer sans faire un seul bruit. Le souvenir de la morsure du couteau, de ses mains sur ma gorge me revint comme si la scène avait eu lieu la veille. Sentant mon angoisse augmenter, je pris une grande inspiration. 'Demandé' sa présence ...Un bien grand mot !
Lorsque je me levais pour contourner mon bureau, je le vis détailler ma tenue et comprit immédiatement qu'il n'adhérait pas au fait que je me cache sous mes vêtements. Et un mauvais point, un ! Autant dire que je commençais plutôt bien. Je m'inclinais légèrement, redoublant de précaution.

"Bonjour, milord. Souhaitez-vous vous asseoir ?"


Bon ... un bon point pour moi ; il semblait satisfait de ma soudaine courtoisie à son égard. On pouvait peut-être considérer que ça rééquilibrait les forces ? Mais bien sûr, paye ton optimisme ...
Je m'humidifiais les lèvres, mal à l'aise, tandis qu'il s'approchait. Le tremblement de mes doigts refusait de se calmer. Quelque chose, cet instinct de conservation que j'avais développé à son égard me signalait qu'il ne me ferait sûrement pas le plaisir de s'asseoir gentiment sur l'un des fauteuils.


Dernière édition par Ayame Shizuka le Jeu 26 Déc - 1:10, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay]   "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay] Icon_minitimeMer 25 Déc - 8:03

Ma chère, ma tendre chose... Elle souhaitait ma présence. Ma jumelle, mon ombre, admettrais-tu enfin la vérité? Que je suis ton seul désir, ton seul repère honorable en ce monde putride et corrompu ? Tes plaintes, ta douleur et ta peur n'étaient que le fruit de notre ardente passion. Une rose blanche portant de sanglantes épines, soigneusement entretenue. Tu ne pouvais t'éloigner de moi, my dear.

Sa porte était entrouverte. Si prévisible, ma belle, ma fragile, ma tendre chose. Je te voyais, comme je t'avais toujours vu. Toujours, my dear princess. Dans mes rêves, mes réflexions, mes nuits, mes journées, lorsque je te maudissais, lorsque je te bénissais. Avais-tu réellement pensé pouvoir m'échapper ? Nous étions liés, mon ombre, ma jumelle. Dans la douleur et dans le sang, dans la haine et dans l'amour.
Savais-tu à quel point te retrouver m'était un délice ? Mais, il y avait une chose. Oh, probablement rien, mais tout de même. Je fronçais mes magnifiques sourcils, te détaillant avec avidité. Oh, ma chose. Sais-tu à quel point tu me déçois ? Si peu élégante. Pourtant, tu me paraissait toujours aussi digne. Digne de moi, de ma grandeur. Percevais-tu seulement l'honneur que je t'accordais là ? En te considérant comme mon autre, ma moitié. Ma jumelle, sinon mon égale. Mais au fond, peu m'importait. Je te ferais enlever ces immondes chiffons qui te servaient de vêtements. Ces butors d'américains avait-ils à ce point entachés ton bon sens ? Cacher de si belles jambes sous une de leur infâme invention, couvrir d'un pull épais aux teintes sombres ton cou et ta poitrine, qui avaient toujours été autant d'invitation au vice ... De la pure provocation. Pensais-tu pouvoir te cacher de moi ?Il me faudrai alors te prouver le contraire. Tu étais transparente,  ma belle, ma tendre créature.
You're mine.
Mais tes mains tremblaient légèrement. Aurais-tu peur, my dear lady ? Voilà qui me permettrait de te pardonner tes frasques. Ta crainte ne te rendait que plus désirable.

« Avez-vous demandé ma présence, my dear ? »

Je distinguais parfaitement l'éclair d'angoisse qui passa subtilement dans ton regard. Ma chère, ma tendre chose. Tu t'inclinais devant moi, à présent. Devais-je en conclure que tu avais retenu notre première leçon ? Tu ne vivais que parce que j'étais. Ton respect était la chose la plus naturelle. Ou bien la sombre poupée que j’eus le plaisir de rencontrer à la bibliothèque t'aurait-elle enseigné quelques bonnes manières ?

« Bonjour, milord. Souhaitez-vous vous asseoir ? »

Mon jumelle, mon ombre. Quelle naïveté était la tienne. Pourquoi donc aurais-je du m'asseoir, acceptant par là même de me montrer inférieur ? Toi seule devait te soumettre. Quand bien même tu retenais toute mon attention, tu ne saurais être mon égale. Ma chère jumelle. Il me sembla que tu restais étonnement figée. Même lorsque je te contournait, tu n'esquissa pas le moindre geste de révolte. Sage, très sage décision. You're mine. Je ne supporterais pas la moindre contradiction.
Je me plaçais derrière elle, serrant durement ses épaules sous mes doigts. Juste assez, de façon à lui faire mal sans laisser de marques. Il semblerait que les blessures que je lui avait déjà infligées avaient cicatrisées, et il semblerait également qu'elles lui avaient servies de leçon. Je n'étais pas homme à me répéter, et une leçon n'avait pas à être apprise deux fois. Pas dans son cas.
Sans doute ferait-elle comme les autres : elle se soumettrait, puis se révolterait avant de ne redevenir que la simple esclave de mes volontés.

J'enfouis mon visage dans ses cheveux, humant ton parfum de miel et de jasmin. Il m'évoquait de doux souvenirs, tels que cette délicieuse soirée d'antan.
T'en souvenais-tu,
my dear ? Ton rire cristallin, tandis que tu baissais ta garde. Le vin de choix que je t'avais servit. Ce pâle baiser tandis que tu luttais pour maintenir les yeux ouverts. Le poison pénétrait tes veines, et tu t'étais effondrée dans mes bras.
Malgré  ton apparente faiblesse, ta rage de vivre te faisait honneur,
my fair lady. Elle ne te rendait que plus attrayante, facile à briser. Contre toutes mes attentes, tu avais su te rétablir. Tu m'avais alors fait condamner. Cependant, je savais pourquoi tu avais été si amère. Tu mentais encore et toujours à ta propre existence, prétendant ne pas m'accorder pas la moindre attention.

Il me fallait néanmoins reconnaître que ce passé trouble m'importais peu, à présent. J'avais désormais obtenu justice. Elle était enfin mienne, pour toujours et à jamais. Comment aurait-il pu en être autrement ? Son sort avait été scellé à notre première rencontre. Elle porterait ma marque à jamais. Mes initiales, aussi parfaites que mon nom lui-même. Clay William Ernest Allesbury.

« Sais-tu que tu me déçois, my fair lady ? »

Une sensation délicieuse que de sentir ses muscles se crisper sous l'inquiétude. Suffisait-il de cette simple phrase pour l'effrayer ? Il semblerait que tel soit le cas, en effet. Si fragile, si faible, si belle créature.
Ta peau pâle, lisse comme du marbre, avait prit une teinte encore plus livide. Me craignais-tu ? Cette question n'avait aucun sens. Savais-tu que l'odeur de ta peur était délicieuse ? Ma chère, ma tendre, ma belle obsession. Ta crainte te rendait plus exquise que le plus précieux des joyaux.

« Ces vêtements informes ne te seyent pas le moins du monde, my dear lady. Je crains qu'il ne te faille les retirer. Immédiatement. Ou bien souhaiterais-tu provoquer colère ? »

J'étais certain que ce n'était pas le cas. Suffisamment intelligente pour ne pas t'y risquer, n'est-il pas ?
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MessageSujet: Re: "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay]   "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay] Icon_minitimeMer 25 Déc - 20:36


Je commençais sincèrement à sentir que la poisse m'aimait beaucoup. Un amour à sens unique, bien sûr, mais ladite poisse semblait avait trouvé une bonne poire.
Et puisqu'elle avait trouvé une bonne poire, elle n'était pas prête de la lâcher.
Et puisqu'elle n'était pas prête de la lâcher, je ne m'étonnais pas de constater qu'Allesbury ne s'asseyait pas. Ça aurait été trop beau. Il faudrait peut-être que j'arrête de croire aux contes de  fées, au bout d'un moment...
Son simple contact m’écœurait. Je me forçais pourtant à respirer calmement, je tentais vainement de me détendre. Inspirer. Expirer. C'est un malade.
Oui, mais tu le sais, et tu sais ce qu'il faut faire pour ne pas aggraver ton cas. Respire, va dans son sens. Pose des limites, mais laisse lui croire qu'il a gagné la partie.

Ses mains sur mes épaules me faisaient un mal de chien. J'étais certaine qu'il faisait exprès de serrer si fort. Et le sentir dans mon dos, son souffle dans mon cou ... ma gorge se nouait. Non, Aya, non ... tu ne dois pas paniquer, et tu ne dois pas ni pleurer, ni t'énerver, d'accord ? Respire.
Mais qu'il me lâche, bon Dieu ! Je voulais juste faire mon travail, rien de plus. Juste savoir pourquoi il s'en était prit à Sadwood, pourquoi il avait planté une seringue de tranquilisant dans le bras d'un infirmier ... trois fois. Bref, je voulais juste faire ce pour quoi j'étais payée.

"Vous me faites mal, milord."


Génial. Raté pour le ton assurée : ma voix était tellement enrouée que je faillis ne pas la reconnaître. Sans compter que j'avais à peine réussi à franchir le seuil du murmure. Et mes mains qui ne voulaient pas arrêter de trembler... D'un seul coup, la peur fit place à la colère.
J'avais pas à réagir comme ça, merde ! C'était pas le premier timbré, et sûrement pas le dernier ! Tu es psy, ok ? Pas une ridicule petite chose sans défense, même si c'est ce qu'il voudrait te faire croire !
Mais ...

"Sais-tu que tu me déçois, my fair lady ?"

Hein ? Mais je... quoi ?! Ma colère s’éteignit aussi vite qu'elle était venue. Lentement, prudemment, je tournais la tête pour croiser les pupilles de glace. Et son petit sourire amusé, comme si ... comme si tout ça n'était qu'un jeu. Il s'amusait. M'effrayer l'amusait, cet enfoiré !
Le décevoir ... le... quoi ? Je déglutis, difficilement. Comment est-ce que je pouvais le décevoir ? Je n'avais rien fait, rien ! Je ... non. Non, Ayame, reprend-toi ! Tu n'as rien fait, absolument rien ! Il est timbré, c'est tout, et tout ce que tu peux faire, c'est aller dans son sens pour le calmer !

"Ces vêtements informes ne te seyent pas le moins du monde, my dear lady. Je crains qu'il ne te faille les retirer. Immédiatement. Ou bien souhaiterais-tu provoquer colère ?"


Quoi ? N ... Non ! Sûrement pas ! je ne voulais pas qu'il s'emporte, pas encore une fois. Je le savais malade, dangereux, absolument timbré, mais ... Me déshabiller devant lui, sérieusement ? Il pensait que j'allais obéir à un ordre pareil ? La dernière fois m'avait amplement servie de leçon ... Il avait suffit qu'il retire mon pull pour que le calvaire commence. Hors de question de me soumettre une nouvelle fois à sa folie. Lors de notre dernière entrevue, j'avais eu un moment de faiblesse ... Hors de question, HORS DE QUESTION que cela se reproduise.

"Je ... je suis désolée si mes vêtements ne vous conviennent pas, milord. Je ferais mieux la prochaine fois, je vous le promet, mais... aujourd'hui, j'aurais juste aimé ... vous parler, simplement. S'il vous plaît."

Bien, c'était presque une supplication, ça. Et tu as même réussi à le dire sans trembler, sans le traiter de nom d'oiseaux et sans dire le fond de ta pensée. Tu progresse, ma grande. La victoire est proche ! Mon oeil, oui ...
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MessageSujet: Re: "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay]   "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay] Icon_minitimeJeu 26 Déc - 1:02

Ma chère, ma tendre chose. Je saisit l'une de tes mèches de cheveux, l'enroulant doucement autour de mon majeur. Je savais que cette proximité te mettais mal à l'aise. Tu semblais avoir retrouvé un certain aplomb... C'était tout à ton honneur. Néanmoins, ce n'était pas là ce que je désirais, ma chère. J'étais le Maître. L'être supérieur et incontesté de ce monde. Tu ne pouvais pas refuser de te plier à mes volonté. Mais puisque tu semblais t'entêter, une idée intéressante me vint à l'esprit.
Je relâchait sa chevelure, saisissant le col de son pull pour la fixer intensément. La peur au fond de ses yeux me ravissait au plus haut point.


« De quoi désirerais-tu m'entretenir, my fair lady ? De cette enfant, peut-être ? Celle que j'ai achevée. Son sang était d'une telle beauté. »

Si amusant, ma chose. Ton visage à mi-chemin entre cette expression scandalisée et la peur que t'inspirais mes gestes. Ma chère, ma tendre chose. Pensais-tu pouvoir obtenir ce que tu désirais ? Quelle impudence était la tienne ... D'un signe de tête, je t'intimait de t'asseoir. Si naïve, my dear.
Il m'avait été plus aisé que je ne l'aurais cru d'intercepter des rumeurs. Deux gardiens discutant de l'attitude particulière de ma possession envers une nouvelle détenue. Toute jeune fille fraîchement arrivée, à laquelle elle aurait même conté une histoire. Si attendrissant, si facile. Et si prévisible de ta part,
my princess. Il m'avait suffit de l’apercevoir dans un couloir pour savoir ce que tu avais trouvé à cette pâle gamine.
Et puisque tu lui portait un intérêt certain, il en serait de même pour moi. Tu avais toujours eu une horripilante bienveillance envers les enfants, frôlant presque l'amour maternel. Comment mieux te déstabiliser qu'en te parlant de ce meurtre que tu jugeais certainement odieux ? J'allais m'asseoir dans l'un de tes fauteuils, les coudes sur les accoudoirs, les mains croisée devant mon menton.
Oserais-tu laisser passer cette chance,
my dear ? A cet instant, tu devais espérer que je renonçais à cet ordre à peine camouflé que je t'avais donné. Il n'en était rien. Je te pousserais à la faute, milady. Et tu la paierais.
J'attendis que tu t'installe en face de moi, calmement.


« Tu le sais déjà, my dear. Le sang et la peur sont mes délices. Et cette petite fille, si innocente ... Je l'ai rencontré un soir, au retour d'une réception chez l'une de mes cousines. Je lui ai demandé ou elle se rendait, et elle m'a indiqué se rendre chez elle, à quelques rues de là. Elle devait avoir huit ou dix ans. »


J'esquissais un sourire en évoquant se souvenir. La tuer avait été si facile. Trop facile, et c'était pour cela que je m'étais rabattu sur des adultes, de classe noble de préférence. Plus coriaces, difficiles à torturer et à exécuter.

« Je l'ai prise par la main, entraînée jusqu'à un terrain vague. Et arrivé à cet endroit, j'ai sortit le couteau dont je ne me séparait jamais. Je l'ai plaquée contre un grillage, et ai décidé de commencer par lui entailler le visage. »

Ma voix restait aussi sublime qu'à l'accoutumé, une nuance d'amusement dans mes intonations. Ma chère, ma tendre chose. Savais-tu quelle jouissance était la mienne, en cet instant ? Contempler ton visage indigné, tout en évoquant ces souvenirs si chers à ma mémoire.

« Elle a tenté de crier. Mais il a suffit que je la poignarde au flanc pour réduire ses cris aux pleurs. J'ai alors poursuivis mon œuvre, doucement. Dessinant une entaille sur son cou. Sur ses bras découvert. Je me souvient lui avoir tranché une phalange. Voir son sang couler était si excitant. »


Combien de temps supporterais-tu encore mon récit ? Je n'allais certes pas te le conter entièrement. Certains détail m'appartiendrait pour toujours, précieusement enfouis dans mes souvenirs d'euphorie passée.

« Puis, comme elle me semblait sur le point de mourir, j'ai décidé de tenter une expérience. J'ai simplement baissé sa jupe, introduisant un doigt en elle. Et comme cela ne suffisait pas, j'ai décidé de la violer. Je crois qu'elle gémissait encore, mais je n'en suis plus réellement certain. Peu m'importait, au fond.
-Je vais vous demander d'arrêter ... juste un instant, milord. »

Un sourire étira mes lèvres parfaites. Pensais-tu pouvoir me la cacher ? Ton indignation. Ton teint devenu plus pâle, ton visage crispé, tes ongles enfoncés dans les accoudoirs m'indiquait sans peine que ce récit t'était insupportable. Pourquoi donc, my dear ?
J'avouais bien enjoliver la réalité, afin de la provoquer au plus vite. Je fis mine de ne pas l'avoir entendue, comme si je venais seulement de remarquer sa présence. Et je repris mon récit, avec plus de précisions.

« Mettre mes doigts en elle ne m'a rien apporté. Voilà pourquoi j'avais décidé de passer à l'étape supérieure. Ce faisant, j'avais commencé à l'étrangler, afin qu'elle suffoque.
- Milord, je ... »

Douce tension dans ta voix. Presque comme de la détresse. Mais encore une fois, je t'ignorais. Coupant même ta parole, dans l'unique but de te provoquer. Je te sentais déjà indignée, et il me semblait qu'une colère sourde brûlait au fond de tes pupilles d'améthystes.

« Il semblerait que la police ait retrouvé son corps dans la boue. Apparemment, je lui aurait enfoncé de la terre de la terre dans la bouche jusqu’à l'étouffer, et ses parties génitales étaient déchirées. Ce qui est curieux, c'est que je ne me souvenais même pas de ces détails. Cette gamine ne m'importais pas le moins du monde, dois-je avouer. »

Son visage totalement fermé, son regard indigné et teinté de reproches me mirent en joie. Je me redressais, lentement. Je vins me placer derrière elle, caressant son épaule couverte de laine. Me penchant vers son oreille, à quelques millimètres à peine de sa peau, je susurrais ;

« Pourquoi de telles histoires te choquent-elles, my dear ? N'est-ce pas ton métier de les interpréter ? Je t'ai toujours connue si conciliante avec des enfants. Tellement douce. Et si protectrice, à tel oint que l'on pouvait toujours se demander si tu n'en étais pas la génitrice. Aurais-tu ... de sombres secrets ? Une blessure enfouie au plus profond de ton être ... »

Elle se leva, et je sentis sa colère. Un sourire triomphal se dessina sur mes lèvres lorsqu'elle se tourna vers moi, murmurant un simple mot. Échec et mat, my dear. Et j'avais beau ne connaître aucun traître mot de sa langue, je devinais très facilement la signification de celui que tu prononça à voix basse. Avant de te rendre compte de ton erreur, affichant une moue de pure terreur.
Ma jumelle, mon ombre. Tu n'étais que mon miroir. T'étonnais-tu encore de la facilité avec laquelle je repérais tes points faibles ? Tu étais si transparente. Il suffisait de t'observer, de tendre l'oreille pour écouter les rumeurs de couloir ... afin de disposer de toutes les armes pour te blesser.
Croyais-tu pouvoir me manquer de respect impunément ? Tu étais mienne. Ma chose, mon objet, ma possession. J'étais la perfection incarnée.
Tu me devrais un respect inconditionnel,
my dear. Te conter ce premier meurtre n'était qu'un prétexte pour te pousser dans te derniers retranchements, me donnant une raison plus que valable de lever la main sur toi. De sentir ta douleur.
Picotements dans mes doigts lorsque ma main claqua sur ta joue. Je te regardais de haut, allongée au sol, une expression pure de terreur sur les traits. Une rose fanant doucement;


« Personne ne conteste les demandes d'un dieu, my dear lady. »
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Ayame Shizuka
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MessageSujet: Re: "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay]   "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay] Icon_minitimeJeu 26 Déc - 20:35


Tu joues, encore ! Tout ce que tu veux, c'est te nourrir de ma peur, de ma détresse. Tu sais très bien que j'en ai horreur ... que ta proximité m’étouffe. Vampire… Plante-moi tes crocs dans le cou, qu'on en finisse !
Et enfin, il me relâcha ... pour agripper le col de mon pull, jouant avec comme s'il ne se rendait pas compte qu'il m'effrayait. Et cette sensation ... comme si je n'étais qu'une enfant, minuscule à côté de lui. Une sensation que je voulais taire.

"De quoi désirerais-tu m'entretenir, my fair lady ? De cette enfant, peut-être ? Celle que j'ai achevée. Son sang était d'une telle beauté."


Quoi ? Non ! Mais ... mais s'il voulait m'en parler... D'abord, ce serait la toute première fois que je saurait vraiment, réellement ce qu'il avait dans le crâne. Que je pourrais faire autrement que supposer, me torturer à me demander ce qu'il imaginait.
Et plus encore ... si cela pouvait l'éloigner de moi, j'aurais été prête à accepter n'importe quoi. Quitte à l'entendre me raconter avec un plaisir malsain ce meurtre. Mais une question me torturait ... pourquoi ? Pourquoi souhaitait-il parler de cela ?
Et à bien y réfléchir, la réponse était évidente. Pour m'ébranler. Je me forçais à respirer, calmement, m'asseyant en face de lui. je croisais les jambes, comme à mon habitude. Habitude,oui. Fais comme si de rien n'était, ma grande. Ce n'est qu'un prisonnier ordinaire ... Comme si je pouvais m'en convaincre !

"Tu le sais déjà, my dear. Le sang et la peur sont mes délices. Et cette petite fille, si innocente ... Je l'ai rencontré un soir, au retour d'une réception chez l'une de mes cousines. Je lui ai demandé ou elle se rendait, et elle m'a indiqué se rendre chez elle, à quelques rues de là. Elle devait avoir huit ou dix ans."

Le sang et la peur ... ses délices. Il en était donc parfaitement conscient. Comme je le soupçonnais depuis le début. Ce qui l'intéressait était l'impression d'avoir droit de vie ou de mort sur ses victimes. Un impression que je lui fournissais bien plus qu'il ne l'était nécessaire.
Huit ou dix ans ... Huit, disait le dossier. Il n'avait pas même retenu son nom, alors que moi-même le connaissais. Wendy North. Il n'éprouvait simplement aucun remord.

"Je l'ai prise par la main, entraînée jusqu'à un terrain vague. Et arrivé à cet endroit, j'ai sortit le couteau dont je ne me séparait jamais. Je l'ai plaquée contre un grillage, et ai décidé de commencer par lui entailler le visage."

Je croyais pouvoir affronter qu'il me décrive tout ça. Mais la sensation du cutter sur ma peau, dans ma chair me revint. Aussi précisément que si elle avait eu lieu la veille. Je sentis ma gorge se nouer. Une enfant ... Une enfant qu'il avait entaillée jusqu'aux cuisses.
J'avais même du mal à y croire. Et pourtant, je savais que c'était arrivé. J'avais déjà entendu ce genre de récit dans la bouche d'autres détenus ... mais l'ntendre de la sienne me révoltais plus que s'il avait été un simple...inconnu. Parce que malgré tout ce que je pouvais faire croire, Allesbury n'était plus de cette catégorie.

"Elle a tenté de crier. Mais il a suffit que je la poignarde au flanc pour réduire ses cris aux pleurs. J'ai alors poursuivis mon œuvre, doucement. Dessinant une entaille sur son cou. Sur ses bras découvert. Je me souviens lui avoir tranché une phalange. Voir son sang couler était si excitant."

Par réflexe, je plantais mes ongles dans l'accoudoir. Je sentais ... quelque chose qui me perturba. J'étais ... en colère. En colère, moi ! Depuis mon arrivée, j'avais déjà été agacée, apeurée, attristée ... mais jamais en colère.
J'avais même ... oublié le sentiment que cela me procurait. La sensation d'être plus forte, moins vulnérable. Mais ...
Non, Ayame. Reste calme. Au moindre faux pas ...
Et son sourire satisfait, comme s'il se vantait de son acte ! Il était beaucoup plus bavard que d'habitude. Et j'aurais tout à fait pu m'en passer.

"Puis, comme elle me semblait sur le point de mourir, j'ai décidé de tenter une expérience. J'ai simplement baissé sa jupe, introduisant un doigt en elle. Et comme cela ne suffisait pas, j'ai décidé de la violer. Je crois qu'elle gémissait encore, mais je n'en suis plus réellement certain. Peu m'importait, au fond."

Il fallait que je retrouve mon calme. La colère ... La colère n'est pas toi, Aya ! Tu n'as pas à juger, tu dois juste analyser. ...
La ferme, satané conscience ! C'est trop dur. J'en ai assez d'être calme, douce, j'en ai assez d'avoir peur !
Ma colère, ou mon indignation était son but. Je le savais. Et je devais l'empêcher de l'atteindre.

"Je vais vous demander d'arrêter ... juste un instant, milord."

Et pourtant ... il ne m'écouta pas. Il ne m'écouta pas, comme d'ordinaire ! Saleté de narcissique pourri jusqu'à la moelle ... et je restais politiquement correcte.

"Mettre mes doigts en elle ne m'a rien apporté. Voilà pourquoi j'avais décidé de passer à l'étape supérieure. Ce faisant, j'avais commencé à l'étrangler, afin qu'elle suffoque.

Je ne pouvais pas m'énerver. Je fermais les yeux, inclinant légèrement la tête. Inspire. Expire. Je ne devis pas m'énerver, je n'allais pas lui faire ce plaisir ! Oui, je mourrais d'envie de le gifler, de le frapper ... d'enlever ce foutu sourire suffisant de son visage ! Mais ... je ne pouvais pas. J'avais mis bien trop de temps à apaiser ma colère passée pour la laisser ressurgir.
Pas le droit.

"Milord, je ...
- Il semblerait que la police ait retrouvé son corps dans la boue. Apparemment, je lui aurait enfoncé de la terre de la terre dans la bouche jusqu’à l'étouffer, et ses parties génitales étaient déchirées. Ce qui est curieux, c'est que je ne me souvenais même pas de ces détails. Cette gamine ne m'importais pas le moins du monde, dois-je avouer."

Mes mains tremblaient toujours ... mais pas pour la même raison. Je me forçais à garder un visage neutre, j'essayais de ne pas montrer une once de haine.
Même lorsqu'il s'approcha de moi, lorsqu'il se pencha vers mon oreille, je restais impassible. Tout mon corps était raidit par cette émotion sourde que je n'aurais jamais cru ressentir ... pas à nouveau. D'ordinaire, quand j'étais contrariée, je méditais ou faisait contre mauvaise fortune bon cœur. Mais cette fois ...

"Pourquoi de telles histoires te choquent-elles, my princess ? N'est-ce pas ton métier de les interpréter ? Je t'ai toujours connue si conciliante avec des enfants. Tellement douce."

Tais-toi. Tais-toi, prince de pacotille, espèce de demeuré. Tu n'avais pas le droit. Tout cela m'appartenait. La raison pour laquelle j'agissais de la manière qu'il décrivait ... elle m'appartenait. A moi seule. Je refusais de le laisser remuer tout cela ...

" ... Et si protectrice, à tel point que l'on pouvait toujours se demander si tu n'en étais pas la génitrice. Aurais-tu ... de sombres secrets ? Une blessure enfouie au plus profond de ton être ..."

Impossible. Je me relevais, abattant avec rage un poing sur mon bureau. La douleur qui parcouru mes doigts renforça encore mon ressentiment. Ma voix était à peine un murmure ... et pourtant, de l'avis du peu de personnes qui m'avait vues ainsi, elle sonnait plus menaçante qu'un cri. J'avais été trop colérique par le passé. Il m'avait fallu des années de thérapie avant d'y remédier. Et je n'aurais jamais cru être de nouveau dans un tel état de rage ...

"Damare."

Ferme-la, oui. Va te pendre, espèce de malade ! Dégénéré !

Quand soudain ... Les pupilles de glace. Le sourire satisfait. J'avais deviné son piège. Je l'avais deviné, et pourtant ... j'avais foncé dedans tête baissée. Je vis à peine sa main se lever.
Par terre, la joue brûlante.
J'aurais sûrement dû commencer à m'habituer à ses gifles, mais je n'y parvenais pas. Problème de conditionnement, sans doute. Je me redressais à moitié, sur un coude, plus en colère que jamais.
J'aurais peut-être dû me précipiter sur mon bureau, appeler du renfort. Mais cette idée ne me traversa même pas l'esprit. Je ne voulais pas le voir au mitard. Je voulais qu'il meure.

"Personne ne conteste les demandes d'un dieu, my dear lady."

Les mots de trop, Clay. Tu n'étais pas le seul à pouvoir te mettre dans des états de colère qui frôlaient la folie. Je me redressais à moitié. Mes yeux plantés dans les siens, le foudroyant du regard.

"Ma ?!"

Mon rire me surprit moi-même. Un rire qui me fit un bien fou, dément, méprisant. Comme je n'en avais plus eu depuis des années.

"Je ne suis pas à toi, espèce de taré ! Tu es fou, fou Clay ! Juste un pauvre demeuré qui s'invente une vie ! La tôle est trop dure pour toi, c'est ça ?!"

Je gémis de douleur quand il appuya son pied sur mes doigts. Un craquement sinistre se fit entendre ... Et un cri de douleur s'échappa de mes lèvres. Je fermais les yeux. Ma haine s'éteignit comme la flamme d'une bougie, remplacée par la peur et la douleur. Je m'aperçus que je m'étais mordue la lèvre, jusqu'au sang. Quelle idiote ! Tu n'étais peut-être pas suffisamment blessée comme ça ?![/color]
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MessageSujet: Re: "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay]   "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay] Icon_minitimeVen 27 Déc - 0:52

« Je ne suis pas à toi, espèce de taré ! Tu es fou, fou Clay ! Juste un pauvre demeuré qui s'invente une vie ! La tôle est trop dure pour toi, c'est ça ?! »

Quoi ? QUOI ? Elle... Elle a osé. M'insulter, me rabaisser, moi, l'être suprême en ce monde putride et corrompu ? Jusqu'ici, je m'étais montré plus que patient. Ne savait-elle donc pas que ma douceur avait un prix ?! Elle osait me rabaisser, me discréditer, moi. MOI ! UN DEMEURÉ ?! Elle payerait chèrement cette phrase. Avec son corps, et avec son sang. Je m'en fis la promesse.

À première vue, la perfection de mon visage ne souffrit d'aucune réaction. La vérité était tout autre. Tant pis pour elle. Elle avait été prévenue. Je l'avais prévenu. Les règles du jeu étaient simples, pourtant. Mais si elle ne pouvait pas les respecter, alors jouer ne présentait plus le moindre des intérêts. Elle devait payer pour son impudence. Magnifique, mais impie créature ! Je te soumettrais, peu m'importais le temps que cela prendrait.
Je posais l’un de mes pieds sur ses doigts, les écrasants d'un mouvement secs. Un délicieux craquement m'apprit que je les avait brisé. Et ton visage,
my dear ... empreint de douleur, une nouvelle fois. Cette émotion de seyait bien plus que toutes les autres, pour mon plus grand plaisir.
Ma voix était dangereusement douce, presque traînante.


« Mauvaise réponse, my dear. »

Sans attendre une réaction de sa part, mon pied percuta son front. Elle s'écroula, à nouveau, et j'en profitais pour lui frapper le ventre. Tu avais fais une énorme erreur, my little thing. J'étais la perfection, le Dieu de ce monde corrompu. Ta seule existence était soumise à ma volonté. Et tu avais provoqué ma colère. Je continuais de la frapper jusqu'à sentir s'apaiser ma colère, sentir qu'elle n'était que trop faible pour résister.
J'agrippais fortement ses cheveux et attirais sa tête vers moi, l’agenouillant de force. Un sourire étira mes lèvres devant cette expression de douleur qu'elle affichait. Si délicieux,
my dear. Pensais-tu sincèrement pouvoir me défier impunément ? Tu étais bien trop faible.
N'étais-ce pas une douce ironie que de penser que cette faiblesse avait été provoquée par de simples mots ? De simples mots,
my fair lady. Peu m'importais cette blessure que tu cachais ; en revanche, m'entendre la mentionner te mettait dans un état de colère plus qu'amusant. Du moins, jusqu'à ce que tu ouvre ta jolie bouche pour prononcer des mensonges. Une faiblesse que je ne négligerais sans doute jamais. Si facile à contrôler, my princess. Car je te contrôlais. Tu ne vivais que parce que j'étais, et je n'aurais de cesse de te le faire comprendre.

« Tu portes ma marque. Ce simple fait signifie ton appartenance, ma chose. »

Je la forçais à se relever, basculant sa tête en arrière jusqu'à l'entendre gémir. Alors, je la plaquais contre le mur le plus proche avec violence, immobilisant le bras de sa main blessée dans son dos. Si elle tentait quoi que ce soit, son épaule sauterait. Pauvre, pauvre petite chose. Voyais-tu ce pour quoi tu aurais mieux fais de respecter les règles de notre jeu ? Tu devais m'admirer. M'aduler. Te soumettre à la moindre de mes volontés. Je me penchais alors au plus près de son visage, déposant mes merveilleuses lèvres sur son cou pâle. Ma main libre s'insinua sous l'encombrant tissu de son haut. Retraçant les lettres que je connaissais par cœur.
J'aperçus alors sa main valide, crispée sur elle-même. Ma chère chose ...
Mes doigts glissèrent le long de son bras encore couvert, mais plus pour longtemps. Je m'aperçus qu'elle avait planté ses ongles dans sa peau, jusqu'au sang. Amusant. Était-ce là ta seule défense,
my dear princess ?

« Crois-tu qu'il soit nécessaire de t'infliger plus de blessures que je ne vais le faire, my dear ? Je te pensais plus maligne. »

Lentement, je glissais l'une de mes mains entre son ventre et le mur. Ce tissu me semblait de plus en plus inapproprié à sa personne. Je descendis jusqu'à sa ceinture, en ouvrant lentement la boucle. Puis, la fermeture éclair. J’approchais mon visage du sien, soufflant les mots sur la peau brûlante de sa tempe. Comprends-tu ce que signifie cette soudaine intimité,
my dear ? Tu n'avais pas la moindre chance.

« Ma générosité n'a aucune limite, my dear. Aussi, je te propose un marché." Je laissais traîner ma phrase, lui signifiant son impuissance. "Alice. Crois-tu qu'elle me résisterais autant que toi ? »

Il m'aurait fallu être sourd pour ne pas comprendre que tu avais pris cette misérable chose sous ton aile. Qu'elle revêtait à tes yeux une importance toute particulière, et même une tendresse inexplicable. Trop faible, my dear. Trop naïve. Tu ne pourrais qu'accepter ce contrat que je te proposais.
Mmmh ? Torture psychologique, dites-vous ? Peut-être, cela m'importais assez peu. Elle me résistait, et il m'était impossible de l'accepter. Ma divinité n'avait pas à supplier ce qui lui appartenait de droit. Et puisqu'elle refusait de comprendre, tout ce qui compterais désormais était la souffrance que je lui infligerais. Sentir son sang couler, sa peur et sa souffrance ne faisait que m'exciter davantage. Toutes ses tentatives ne se solderaient que par des échecs.
Elle me demanderait grâce, ou bien je ne me nommais pas Clay William Ernest Allesbury. Et mon nom, aussi parfait que mon image, était une certitude.


« Sois calme, ma chère. Ton petit ange aura alors la paix. Mieux encore, ma protection. »

La relâchant, je saisis dans la poche de ma chemise le couteau qui m'avait déjà servit contre cette gardienne. Je comptais bien en faire mon arme de prédilection. Lentement, précautionneusement, je fis passer la lame sur la joue de ma possession.

« Réponds-moi, my dear. Que fait-on, à présent ? »

Tu étais à moi. Quelle que soit la raison qui t'ait amené à me défier, aujourd'hui tu n'étais plus rien. Tu devrais apprendre à m'obéir, à te soumettre à mes désirs. Aux désirs d'un Dieu, ma chère, ma tendre chose sans défense. Tu m'appartenais déjà. Mes initiales, gravées dans ton dos, n'en était qu'une preuve flagrante.
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Ayame Shizuka
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MessageSujet: Re: "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay]   "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay] Icon_minitimeVen 27 Déc - 20:07


"Je ne suis pas à toi, espèce de taré ! Tu es fou, fou Clay ! Juste un pauvre demeuré qui s'invente une vie ! La tôle est trop dure pour toi, c'est ça ?!"

Ton expression ne changea quasiment pas, même si ton sourire s’éteignit.Ce fut tes yeux qui parlèrent pour toi, qui me satisfaisaient d'une façon malsaine.
Son regard m'indiquait que nous étions à un tournant ... que le moindre geste indésirable supplémentaire aurait signé l'arrêt de mort de n'importe qui. Mais pas le mien. J'étais ton obsession, Allesbury ...
Nous le savions l'un comme l'autre, et en cet instant, j'en tirais un net avantage. Me tuer te serais une trop grande déception. Tu le savais. Je le savais. Nous le savions. Et ta haine tombait réellement au bon moment. Tu avais envie de me tuer ? Tant mieux. Cette envie était réciproque.
Mille fois réciproque.

Et un hurlement de douleur m'échappa quand je sentis trois de mes doigts se briser sous ton pied.
Et ... sa voix. Sa voix me glaça alors que m'a colère retombait brusquement, totalement occultée par la douleur. Une douleur terrible, qui me fit monter les larmes aux yeux.

"Mauvaise réponse, my dear."

Vive douleur dans la tempe. Je me retrouvais à nouveau allongée. Un éclair de souffrance me transperça lorsqu'il frappa mon ventre. Par réflexe, sans doute, je m'empressais de me recroqueviller en position fœtale. Qu'il n'atteigne plus les partie les plus sensibles de mon corps.
Mes doigts me faisaient plus mal que ses coups, et je ne parvenais pas à les plier. Brisés, j'en étais maintenant certaine. Chacun de ses coups se répercutait dans des endroits déjà douloureux, et je dû de nouveau mordre ma lèvre déjà saignante. Le goût métallique du sang sur ma langue me ramena à ma propre bêtise. Surtout, ne pas hurler. Attendre que sa colère s’apaise.
Tu n'étais qu'une sombre idiote, Ayame ! Qu'est-ce qui t'avais pris ?! Pourquoi l'avais-tu provoqué ?!
Mes réprimandes silencieuses furent coupées quand je reçus un coup dans les côtes, coupant ma respiration. Mais le coup ne les brisa pas. Par chance. Je n’eus pas le temps de reprendre mon souffle qu’il m’attrapa par les cheveux en tirant violemment. Il avait besoin de me faire souffrir ... parce que j'avais osé remettre ses délires en doute.
Lorsqu'il me força à m'agenouiller, ma douleur était percée par une sorte de soulagement malsain. Au moins, il avait cessé de faire pleuvoir les coups. Il me pencha la tête en arrière, si douloureusement que je ne pu retenir un gémissement. Mais je vis son expression ... et sentit l'angoisse s'emparer de moi. Il était sûr de lui, prêt à me faire souffrir. Et moi, j'étais de nouveau en position inférieure.
Il tira encore plus brutalement, me forçant à me relever. Surface froide sous ma joue. Éclair de douleur lorsqu'il remonta mon bras au-delà de ce que ma souplesse me permettais. Si je faisais le moindre mouvement pour me dégager ...
Ce n'était même pas la peine d"y penser. Je baissais le visage, me maudissant de tout mon être. Quand ses lèvres immondes se posèrent sur mon cou, j’eus un haut-le-cœur.

"Tu portes ma marque. Ce simple fait signifie ton appartenance, ma chose."

Mais ... ses mots me firent plus mal encore.
J'étais marquée, comme du bétail. Pour lui, j'étais du bétail. Si je suivais sa logique, aussi atroce que rassurante ... je n'étais pas humaine. Je n'avais pas de conscience, pas de désirs propre. Comment pouvait-il … si facilement … retirer d'un être humain tout ce qui faisait ce qu'il était ? Le simple fait de ne jamais utiliser mon prénom … Ce que tu tentais de faire, salopard, c'était me retirer toute trace d'humanité. A la réflexion, cela rendait forcément les choses plus agréable à ton esprit de dégénéré.  
Quelle idiote je faisais ! Il me tenait, collée contre le mur glacé, et moi je débattais de questions d'éthique ! Furieuse, en rage contre lui, en rage contre moi, je plantais mes ongles dans ma paume jusqu'au sang. Soudain, je sentis son doigt parcourir mon dos, et je frissonnais de dégoût.
Je reconnaissais cette forme. Il retraçais le C, le W ... par-dessous mon pull. Comme s'il s'était parfaitement souvenu des traits qu'il avait tracés.

"Arrêtez …"

Presque une supplication.
Je ne l'ai pas accepté. Je n'accepterais jamais cette cicatrice. J'avais refait toute une partie de ma garde-robe afin de ne posséder que des vêtements couvrant mon dos. Je refusais de la voir, je refusais que quiconque la voie.
Le E. Tu contemple ton œuvre ? Tu penses que tu n'en a pas suffisamment fait ?! Les larmes me brûlaient les yeux, et je m’agrippait au mur. Je voulais seulement avoir … quelque chose. Un appui, sentir que tout ne s'effondrait pas autour de moi. Le A, la plus grande des lettres, celle de ton immonde nom de famille. Calligraphiée, en plus, comme une bête sans anesthésie. Magnifique, super. Je ne voulais pas que cette marque reste …
Sa main descendit le long de mon bras, quittant enfin ma peau. Je fermais les yeux, luttant pour ne pas hurler. Il saisit ma main, apercevant les marques de mes ongles. Aussitôt, il soupira, comme on l'aurait fait avec une enfant.

"Crois-tu qu'il soit nécessaire de t'infliger plus de blessures que je ne vais le faire, my dear ? Je te pensais plus maligne."

Non en effet, c'est pas nécessaire ! Mais c'est la seule façon pour moi de lutter. Soudain, je sentis ses doigts. Il descendit, résolument vers le bas. Vers la ceinture de cet horrible baggy que tout compte fait, je n'aurais jamais dû mettre. Il ne s'arrêta pas là. Il l'ouvrit ... et je sentis ma respiration s'accélérer. Terreur. Douleur. Tout ce que tu aimais, enfoiré ...

"Ma générosité n'a aucune limite, my dear. Aussi, je te propose un marché." Une générosité sans limite ... Bien sûr."Alice. Crois-tu qu'elle me résisterais autant que toi ?"

Mais … Comment ? Comment savait-il ?! Et comment pouvait-il la menacer ?! Elle n'avait même pas vingt ans ! Comment ce demeuré pouvait-il simplement envisager de lui faire subir ce que je traversais ?! Elle était tout simplement trop fragile, comme … comme Rika.
Salopard. Tu savais que c'était ancré dans mon instinct. Tu savais que j'aurais fait n importe quoi, pourvu que tu ne t'en prenne pas à une telle personne … une personne qui me rappelait trop ... Trop. Tu savais. Ordure ...

"Sois calme, ma chère. Ton petit ange aura alors la paix. Mieux encore, ma protection."

J’espérais au moins que tu prenais correctement ton pied, parce que je ne  m'étais jamais sentie si mal. Ce que tu tentais de faire …
Était effrayant. Tu me laissais le choix … tu me demandais de choisir si tu devais tuer Alice ou la protéger de tous les autres tarés dans ton genre. Ta menace était voilée, mais je savais la reconnaître. Tu me demandais de choisir si elle devait vivre ou non. Je ne pouvais pas. Ce n'étais pas à moi de le faire ! Mais jamais, jamais je n'aurais pu vivre en réalisant que tu avais tué une enfant … juste parce que je refusais.
Je fermais les yeux, me mordis la lèvre, désespérée. Comme je te haïssait, Clay … Si tu avais su à quel point, tu m'aurais achevé sur le champ. Pourtant... Je ne me sentais pas capable d'articuler même un semblant de réponse. Je me contentais de hocher la tête, à peine perceptiblement.
Tu avais gagné. Encore.

Il passa la lame de son couteau, froide comme la mort, sur mon visage. Le fait qu’il m'écorche la joue ne me ferais pas tant de mal. Ses paroles avaient bien plus d'impact. Jamais … Jamais je ne pourrais vivre avec un poids pareil sur la conscience. Jamais je ne pourrais vivre en me disant que … même indirectement, j'avais provoqué la mort et la peine de quelqu'un. Il le … savait. Il en savait trop, et tout le problème venait justement de là.
Sa voix faisait un terrible contraste avec ses actes.

"Réponds-moi, my dear. Que fait-on, à présent ?"

Comment ça, que fait-on ? Laisse-moi tranquille, espèce de demeuré ! Mais si je te le demandais … je savais que tu ne le ferait pas. Et je me sentais épuisée. Épuisée par cette emprise malsaine, cette terreur que tu m'inspirais.
Des éléments bataillaient dans ma tête. Sa lame froide, aussi tranchante que son regard, bien trop près de ma joue. Le mur glacé qui se réchauffait au contact de ma peau. Mes tremblements qui ne voulaient pas cesser. La fatigue due à toute cette énergie que je dépensais pour lutter. Lutter contre moi-même. Mon état mental se dégradait à toute vitesse. Je sentais ma détermination s'effriter. Est-ce que j'étais seulement en état de décider quoi que ce soit ? Je savais que si ma réponse ne lui convenait pas, il me frapperait. Et sa marque, sur mon dos …
Sa véritable question n'était pas 'Que fait-on ?' mais 'Que crois-tu que j'ai envie de faire ?'. Il connaissait pertinemment ma réponse. La seule que je pouvais lui donner. Seulement, uniquement parce que je voulais que tout ça cesse.

"Je ne sais pas."

Je ne pouvais pas lui dire de faire ce qu'il voulait. C'était au-dessus de mes forces. Tout ce que je voulais ...que ça se termine. Vite.
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MessageSujet: Re: "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay]   "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay] Icon_minitimeSam 28 Déc - 1:01

Tiens donc … aurais-tu un nouvel excès de faiblesse, ma chose ? La terreur te rendait si malléable ...
Mon couteau pressa délicatement sa joue pâle. Sans provoquer la moindre plaie, une griffure blanche à la rigueur.
Je fit migrer la lame vers son œil. Elle capitula.
Ma chère, ma tendre chose. Si prévisible.Mais que voulaient dire tes paroles ? La lame revint vers son oreille. Je perçais une entaille, à côté de celle-ci. Une faible égratignure à peine. Je me collais à elle, glissant ma langue sur les quelques gouttes qui perlèrent de la plaie. Sans réduire cette proximité, je murmurais dans son oreille si proche :


« Qu'ignore-tu donc ? Je fais pourtant en sorte que le choix ne te manque pas. »

La lame revint se loger contre sa gorge, doucement. Je voulais te laisser le temps d'apprécier le moindre de mes gestes, my dear. Te souvenais-tu de ce serviteur ? Tu avais autrefois osé le préférer à ma personne. C'était ainsi que je l'avais tué. Passant ma lame sous son cou, tranchant nettement de gauche à droite. Mais avec toi … Avec toi, la sensation n'en était que plus exquise. Mon arme s'écarta de ton visage, longeant lentement ton bras pour se placer brusquement dans le creux de deux briques. Sur le mur, juste entre tes doigts. Je l'inclinais légèrement, pressant l'une de tes phalanges. Un coup sec m'aurait amplement suffit à trancher ton majeur.

« Désirerais-tu que je te frappe à nouveau ? Comptes-tu me résister jusqu'à ce que je me lasse ?Maintenir un semblant d'impassibilité alors que tu retiens tes larmes ? Sache que je ne manque pas d'imagination lorsqu'il s'agit d'utiliser un couteau ... »

Ma main libre frôla son ventre, venant lentement se glisser dans ses dessous.  Contre sa peau, enfin. Pensais-tu sincèrement pouvoir me résister éternellement, my fair lady ? Tu ne m'avais que trop fait attendre. Bien trop pour que nous en restions là, n'est-il pas ? Et même si tu refusais de te l'avouer, nous savions tous les deux que tu me désirais. Que je t'obsédais depuis le premier jour. Son intimité était sèche sous mes doigts … pas pour longtemps, je m'en fis la promesse. Passant délicatement ma main sur celle-ci, j’entrais mon majeur dans son antre chaud. Le plaisir fut immense, si intense que je ne su comment je parvins à garder mon calme. J'embrassais son cou, délicieusement tendu.

« A moins que tu n'ai d'autres idées en tête … Tu es si fière, ma chose. Ma marque dans ton dos a dû te priver de ce que tu aime le plus, n'est-ce pas? As-tu as envie de sexe ? Veux-tu que je m'occupe de toi ? Demande-moi. Je ne le répéterais pas. »

Le couteau était resta planté dans le mur, près de ses doigts intacts. Mais si tu faisais un seul geste de trop … Tu ne serais pas la seule à payer, milady. Tu en avais parfaitement conscience. Tu savais que je tenais toujours mes promesses.
Ma main nouvellement libre vint caresser sa peau, avec une sensualité que je savais divine. Pauvre petite chose. Je me riais d'elle, plaquant mon corps contre sien, l'embrassant, la mordant doucement. Je te sentais à bout,
my dear. Ton angoisse me ravissait autant que ta douleur.

« Est-ce là ce que tu désire ? Que je te donne du plaisir ? »

Lentement, j'écartais les doigts en elle. Suffisamment pour lui faire mal. Puis ils se déplacèrent, plus rapidement. Sentais-tu ton impuissance, my dear lady ? Tu étais mienne. Je te possédais, corps et âme. Ton être entier n'était que ma possession. Je capturais brusquement tes lèvres, les mordant vivement pour te forcer à répondre. Tu me facilitait la tâche, ma chère. Le goût de ton sang était simplement aussi exquis que ta douleur.
Ma main erra sur son corps, revenant lentement se placer vers ses doigts brisés que je pressais légèrement. Ma tendre chose. Ma. A moi. Je murmurais alors un mensonge que je savais éhonté, mais cette simple idée m'amusait.

« A moins que tu ne veuilles plaisir et douleur à la fois ? Ne nies pas tout de suite, my dear. Ne sens-tu pas mon corps contre toi, qui te réclame avidement ? La douleur de ta main brisée. Mes doigts dans ton intérieur. Fermes les yeux, ne pense qu'à eux. Les sens-tu ? Et ton sexe de plus en plus humide ? Est-ce vraiment désagréable ? Ose me dire que tu ne supportes pas ... »

Je la laissais alors seule, sans plus aucune attention, retirant maman de son corps. Avant de la refermer sur son sein, écartant son soutien-gorge. Tendrement, fortement. J'allais briser ta volonté, ma tendre chose. Mais il me fallait veiller à ce que mes attentions dépassent ta douleur.  Devient mienne, définitivement. Mon jouet.

« N'ouvres pas les yeux, my princess. Concentres-toi sur tes sensations. Ce mur glacé, tes doigts écorchés par la pierre, ton sexe qui réclame mes attentions, mes caresses, ces douceurs continuelles, la douleur qui te parcoure la main. N'aimes-tu pas ressentir tout cela ? Dis-le moi. »

Ma première main ne relâcha pas sa main blessée, mais la deuxième revint se placer vers l'objet de mon désir. Lentement, je passais mes doigts entre ses lèvres intimes. Ils  s’insinuèrent dans son intérieur ... si prometteur, ma chère ombre. J'embrassais son cou, m'attardant sur son oreille, léchant, mordillant jusqu'à rendre mon souffle court. Je voulais que tu ressente mon excitation, ma chose. Que ton corps éprouve le même plaisir que celui que me procurait ta soumission.
Je relâchais doucement ses doigts, laissant ma main frôler son bras, son flanc. Et lorsque je parvins à son pantalon, je le fis habilement tomber au sol. Je ne voulais jamais plus revoir cette chose immonde sur ton corps,
my dear. Tu m'appartenais. Et je ne te donnais pas le droit de te camoufler à mon regard.
Mes doigts s'affairaient en elle, lui donnant plaisir et douleur en même temps. Elle était bien trop faible, trop friable pour me résister. Elle ne l'avait jamais pu. Sans la relâcher, je détachais cet uniforme de prisonnier aussi hideux que criard, en laissant le bas toucher le sol. Lentement, je glissait mon sexe déjà tendu dans le sillon de ses fesses. Si tentant, ma belle. Te rendais-tu seulement compte de l'effort que me demandais ce contrôle ? Uniquement pour toi, parce que je voulais que ton esprit cesse de me résister. Je briserais tes défenses, peu m'importais le temps que cela prendrait.

Dis-moi que tu aimes ça. Tu vas devenir mon jouet, ma chose. Tu me supplieras de te prendre, de te faire du mal. J'allais te faire mienne, plus encore que tu ne l'étais déjà. Je voulait hanter tes songes, chacune de tes paroles. Chaque visage te rappellera le mien, chaque corps te donnera envie de moi. Tu me désireras, constamment. Et plus je te torturerai, plus tu voudras que je te fasse du mal.
Murmure au creux de son oreille.


« Ça ne sers à rien de te mentir à toi même, my dear. Tout ton être est corrompu par le vice. Tu aimes ce que je suis en train de faire… »
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Ayame Shizuka
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MessageSujet: Re: "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay]   "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay] Icon_minitimeSam 28 Déc - 13:52


Il ne me fit qu'une égratignure près de l'oreille, juste une piqûre, mais pourtant j'eu une folle envie de hurler à plein poumons. J'étais au bord de la crise de nerfs, il ne le voyait pas ?! Je voulais partir, son contact me répugnait, son corps qui se pressait contre le mien me donnait envie de vomir. Je voulais qu'il s'en aille, je voulais échapper au danger. Tout mon corps tremblait … je me sentais mal, tellement mal. Il avait fermé ses mains sur mes seins, presque violemment. Je ne veux pas … Mon Dieu, faites que tout s'arrête. Quitte à m'envoyer en Enfer … Idiote. Cet enfoiré l'a déjà fait. Me jeter en Enfer. Je ne voyais pas d'autre qualificatif pour décrire ma relation avec Allesbury. L'enfer.
Au fond, même cette idée me serait un grand soulagement. Si j'avais été morte, alors je n'étais plus qu'une carcasse vide. Vide de sentiments, vide d'émotions, incapable de ressentir ce qu'il me faisait subir. Incapable d'être pétrifiée de terreur, de trembler de dégoût et d'imaginer le pire.

"Qu'ignore-tu donc ? Je fais pourtant en sorte que le choix ne te manque pas."

Ses paroles murmurées à mon oreille me firent sursauter. Je ne voulais plus entendre le son de sa voix ...Et je comprenais à présent ce qui le poussais à se considérer comme un Dieu. Il m'avait l'air omniprésent, son aura m'encerclant comme un serpent, m'étouffant d'horreur. Et je prenais conscience que depuis notre rencontre … il régissait ma vie. J'avais tourné le dos à mon père et à la politique à cause de lui, j'avais choisi mon métier à cause de gens comme lui. Ces derniers temps, j'avais évité de croiser quiconque dans les douches, j'avais regardé par-dessus mon épaule à chaque bruit suspect, j'avais même soigneusement évité d'être seule en-dehors de ma chambre.
Je te haïssais, Clay. Si tu avais su à quel point, tu m'aurais déjà tuée.
Ce demeuré jouait un peu avec son couteau, le plantait entre deux de mes doigts. Aussitôt, je me crispais. Il n'allait pas... Il ne comptait tout de même pas me couper les doigts ? Non, non, il ne le ferai pas ! Rien n'allait plus. Mon imagination s'emballait...

"Désirerais-tu que je te frappe à nouveau ? Comptes-tu me résister jusqu'à ce que je me lasse ? Maintenir un semblant d'impassibilité alors que tu retiens tes larmes ? Sache que je ne manque pas d'imagination lorsqu'il s'agit d'utiliser un couteau ..."

Salopard … il savait exactement ce que je ressentais. Il savait aussi pertinemment pourquoi je ne lui répondais pas. Ma respiration saccadée par l'angoisse, les sanglots bloqués dans ma gorge, mes tremblements et ma sueur étaient une réponse directe. Il m'horrifiait.
Et effectivement, je tentais de faire comme si je ne ressentais rien. Pas un mot, pas un geste, absolument rien. Qu'est-ce qui était le pire ? La douleur ou le déshonneur ? Mon père avait toujours eu la même réponse à cette question. Et ma fierté m'interdisais de pleurer, de le supplier. Les vieilles habitudes ont la peau dure. Je ne lui ferais pas la satisfaction de l'implorer. Et tout ce que j'avais comme arme, c'était une imagination débordante de haine, de peur et d’appréhension, tout cela à la fois.
Non, Arrête ! Je me mordis l’intérieur de la joue lorsque je sentis ses doigts. Une envie de vomir me brûlait la gorge. Je dû lutter contre une profonde envie de  le frapper, de l'insulter. Au lieu de quoi je fermais les yeux, détournant la tête, tentative désespérée pour dérober à son regard ma douleur et ma détresse. Arrête ça … c'est mon corps. Tu n'as pas le droit, pas le droit ...

"A moins que tu n'ai d'autres idées en tête … Tu es si fière, ma chose. Ma marque dans ton dos a dû te priver de ce que tu aime le plus, n'est-ce pas? As-tu as envie de sexe ? Veux-tu que je m'occupe de toi ? Demande-moi. Je ne le répéterais pas."

Un hurlement, dans ma tête ... je voulais garder le peu de dignité qui me restais, surtout ne pas le laisser faire. Surtout pas, ne pas éprouver de plaisir. Ce serait vraiment la fin de tout.
Chaque geste de sa part, chaque caresse était un mensonge. Je savais qu'il s'amusait... ma peur l'amusait, me voir me débattre dans mes propres pensées l'amusait, et il en jouait. Un demeuré, un monstre. S'il avait simplement voulu baiser, il n'aurait pas eu de mal … Malgré son arrogance, son corps n'avait rien de repoussant. Si les circonstances avaient étés autres, s'il n'avait pas été ce qu'il était, j'aurais peut-être même entreprit de le séduire. Mais ce n'était pas ce qui l’intéressait. Il voulait m'humilier, me dominer, la souffrance était son plaisir. Il s'amusait même des répercutions psychologiques de ses actes.
Arrête, Aya ! Ferme-la … Il s'en prend à toi, de la pire façon qu'il soit. Il utilise ta propre passion contre toi, et tout ce que tu trouve à faire, c'est réfléchir ?! Pitoyable, comme si cela pouvait le tenir à distance !


"Est-ce là ce que tu désire ? Que je te donne du plaisir ?"

Non, lâche-moi … Arrête de parler. Tes mots font mal, tes gestes font mal. Je ne veux pas … J'en avait assez. Arrête de me faire souffrir. Arrête de me faire culpabiliser. Je me débrouillais déjà assez bien toute seule … J'avais honte. Je m'en voulais. Je m'en voulais de sentir mon corps réagir, honte de me sentir si …. Je te haïssais, Clay. Je te haïssais profondément. Et je haïssais mon corps, trop conditionné à réagir à ce genre de caresse.
Et malgré toute ma détermination, un gémissement de douleur m'échappa lorsqu'il pressa mes doigts déjà douloureux. Lâche-moi … tu me fais mal. J'avais beau tenter de résister, mes larmes devenaient de plus en plus difficiles à retenir, et ma gorge était si serrée que je craignais de m'étouffer.

"A moins que tu ne veuilles plaisir et douleur à la fois ? Ne nies pas tout de suite, my dear. Ne sens-tu pas mon corps contre toi, qui te réclame avidement ? La douleur de ta main brisée. Mes doigts dans ton intérieur. Fermes les yeux, ne pense qu'à eux. Les sens-tu ? Et ton sexe de plus en plus humide ? Est-ce vraiment désagréable ? Ose me dire que tu ne supportes pas ..."

Arrête ça … Arrête ça tout de suite ! On dirait un mauvais trip SM .. je n'étais pas sado-maso, merde ! Non, lâche ma poitrine. Lâche-là … Je déglutis difficilement.
Il continuait son petit jeu. J'étais un pion ? Rien qu'un pion … Je n'arrivais plus à penser correctement. Est-ce que j'avais seulement le droit de penser? J'avais honte. J'avais mal. J'avais envie, tout était confus. Je voulais … je voulais que ça s'arrête. J'étais épuisée. Il m'épuisait. Me battre contre lui me fatiguait. Me battre contre mon corps me fatiguait. Me battre pour savoir ce que je ressentais vraiment me fatiguais. Je voulais partir. Simplement. Je voulais que ça s’arrête.

"N'ouvres pas les yeux, my princess. Concentres-toi sur tes sensations. Ce mur glacé, tes doigts écorchés par la pierre, ton sexe qui réclame mes attentions, mes caresses, ces douceurs continuelles, la douleur qui te parcoure la main. N'aimes-tu pas ressentir tout cela ? Dis-le moi."

Arrête … Tu vas me rendre malade. Je veux pas t'écouter, je refuse ! Et pourtant …
La douleur et le plaisir se mélangeaient, mon rythme cardiaque s’accélérait. Ma respiration devenait plus hachée, je sentais que j'allais perdre. Et je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas le laisser gagner. J'ouvris les yeux, tâchant de reprendre ma respiration. Je ne voulais pas. Je ne voulais pas de tout ça. Mais il ne me laissais pas le choix. Je voulais ... mourir.
Il enleva ses vêtements, fit tomber son pantalon. En continuant à s'amuser avec mon corps ... Je me crispais. Je ne devais pas hurler ... ni de frayeur, ni de plaisir. Je ne savais plus où je devais être, mais … pas là, en tout cas. Je voulais être ailleurs. Loin.

"Ça ne sers à rien de te mentir à toi même, my dear. Tout ton être est corrompu par le vice. Tu aimes ce que je suis en train de faire…"


Non, arrête. Je … Je suis pas comme ça. Je ne suis pas … une putain qu'on prend, sans douceur, sans chaleur, et qu'on jette sans remord. Je … je ne voulais pas être comme ça. Je voulais pas.  Mais j'étais incapable de penser rationnellement, incapable de faire le tri dans toutes les émotions qui se bousculaient dans ma tête.  Il fallait … il fallait que je parle. Que je fasse quelque chose. Ou j'allais devenir folle. J'ouvris la bouche, mais ne trouvais plus rien à dire. Les mots me venaient, mais dans ma langue natale. J'étais incapable de réfléchir, incapable de retrouver … quel mot voulait dire fatigue, en anglais ? Je n'arrivait pas à retrouver la moindre des autres langues que je savais parler. Et dans mes souvenirs, Allesbury n'en comprenait que très peu.

Tant pis. Je fermais de nouveau les yeux, le forçais à me lâcher en basculant au sol. La seule chose qui me vint … un langage universel. Les larmes que j'avais eu tant de mal à retenir baignaient mes joues, j'appuyais ma tête contre le mur, recroquevillée sur moi-même. Je ne voulais pas. J'en pouvais plus.
Tant pis pour mon père, pour ma fierté, pour moi. J'avais besoin d'exprimer tout ce qui m'envahissait, et en l'état actuel des choses, j'en étais tout simplement incapable. Pas autrement qu'en versant des larmes. Je n'y arrivais pas. Mon cerveau ne comprenais plus, je ne comprenais pas... Trop d'informations, trop d'émotions. Et mes nerfs lâchèrent. Je devais le dire … je devais mettre des mots sur ce que je ressentais. Ne serais-ce qu'essayer, pour tenter de retrouver un peu mes moyens. Juste un peu ...

"Anasutesore wa ...Atashi wa ... tsukarete imasu. Watashi..."

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MessageSujet: Re: "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay]   "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay] Icon_minitimeSam 28 Déc - 20:04

« Anasutesore wa ...Atashi wa... tsukarete imasu. Watashi... »

Damnation !

Je me figeais, m'immobilisant. Étais-je allé trop loin ? Le fait qu'elle pleure était tout simplement habituel, sans importance aucune. Peut-être étais-ce même vital, pour une personne aussi faible que ma chère et tendre. Ses nerfs lâchaient, elle renonçait. Mais le fait que je ne comprenne pas un traître mot de ce qu'elle essayais de dire me prouvais que j'étais allé trop loin. Lors de notre première rencontre, j'avais été agréablement surprit. Son anglais était parfait, et elle connaissait plus de langues que moi-même. Aussi, le fait qu'elle se rabatte sur une langue dont je n'avais aucune connaissance était frustrant. Sans doute inquiétant.
Je reculais lentement, la libérant totalement. Cette situation était tout simplement rageante. Je ne pourrais plus rien tirer d'elle si elle demeurait ainsi. Il me fallait attendre qu'elle se détende. Il me fallait attendre, MOI. Un détail attira ma divine attention. La porte du bureau était restée légèrement ouverte. Je n'accepterais pas d'être remis en salle d'isolement, pas alors que j'étais si près d’atteindre mes objectifs.
Mon regard ne quitta pas un seul instant ma possession lorsque j'allais m'appuyer contre la lourde porte. Nul besoin de la fermer à clé : je la savais difficile à ouvrir. Mais ainsi, nous ne serions pas interrompus.
Je revins vers elle, calmement. Puisqu'elle ne semblait pas s'apaiser, il me fallait mettre son inactivité à profit. Retirer la totalité de ses vêtements m'était bien plus aisé si elle se révélait incapable de riposter. J'ignorais quel était le temps qu'elle mettrait à retrouver ses esprits, mais ma patience s'effritait. Une frustration terrible s'était emparée de ma perfection. L'hypothèse que la frapper la calmerais me traversa l'esprit, mais cela risquais d'amplifier encore sa panique. Hors, j'avais horreur de casser mes jouets. Spécialement quand ils m'étaient si précieux.
Était-elle donc si égoïste ? Me pousser dans un tel état d'excitation avant de céder à la folie entre mes doigts. J'avisais les alentours, et mes pupilles de glace finirent par se poser sur le divan. Parfait. J'allais récupérer une couverture au pied de ce dernier, puis revint vers elle. Je posais doucement le tissu sur ses épaules, l'enroulant à l'intérieur.
Ta réaction était frustrante, ma chose. Si frustrante que je brûlais d'envie de te violenter.


« Laisse-toi faire, my dear. Calme-toi. N'essaie pas de te débattre. »

Lentement, je détachais ses mains l'une de l'autre. Je passais ses bras autour de mon cou, la soulevant comme une princesse. Ma princesse. La mienne. Il était tout simplement hors de question qu'elle perde la raison. J'avais déployé bien trop d'efforts pour le permettre.
Je la déposait sur la couchette, toujours enroulée dans sa couverture. M'étendant à ses côtés, je posait un baiser sur sa tempe trempée de larmes et de transpiration. Ta douleur était si exquise …
Ma main se glissa à nouveau contre sa peau glacée, mon sexe se pressant contre le sien à travers la couverture. Je pouvais te réchauffer,
my dear. Mes doigts passèrent sur la courbe de ses seins, le creux de ses hanches, sa cuisse, son flanc, évitant les points trop sensibles. Je déposais même un baiser sur chacun de ses yeux, la forçant à les fermer.

« Calme-toi. »

Je posais un baiser sur ses lèvres, les léchant doucement, les redessinant. Je me déplaçais un peu, refermant mes doigts sur sa cuisse. Mon sexe vint se lover contre le sien, le frottant. Le tissu qui me séparait d'elle me paraissait brûlant, désagréablement excitant. Je voulais la prendre. Maintenant. Je détestais qu'elle me résiste, et cela ne faisait que décupler mon envie.
Je me forçais au calme, au contrôle alors que mes lèvres s'éloignaient doucement des siennes, revenant sur ses yeux. Oublie où tu es,
milady. Abandonne-toi.

« C'est bien. Tu connais la vérité. Je tiens ta vie entre mes doigts. Tu sais ce que je veux. Je ne tolérerais pas la moindre résistance, my fair lady. A quoi t'attendais-tu ? Cette prison ne pouvait que révéler tes faiblesses. Mais je peux te libérer de tout cela. Je peux utiliser tes désirs exacerbés. Je peux te soulager de ta conscience et ta mémoire. N'est-ce pas là ce que tu recherche constamment ? »

Toute cette douceur me donnait des envies de violence. Tu aurais dû t'y attendre, my dear. Tes relations avec divers gardiens, divers prisonniers étaient de notoriété publique. Mais jamais tu n'acceptais une relation durable, même dénuée de sentiment. Il m'avait été aisé d'en comprendre la raison. Tu ne cherchais que ce que le sexe  pouvait t'apporter ; du lâcher prise et du plaisir. Dès lors, il m'avait été impossible de ne pas retourner ta propre arme contre toi. D'autant que ton corps entier n'était qu'un appel au vice.
Je ne pouvais imaginer qu'elle continuerais à me résister ; Elle allait me céder, obligatoirement. Telle était Ma volonté. Ma main quitta sa cuisse, vint doucement caresser son visage avant de redescendre lentement sur son corps. Cou, épaule, poitrine, flanc, aine, cuisse… Mes doigts glissaient à l'intérieur de cette dernière, frôlant cette zone sensible.

« Et s'il faut te convaincre, alors je vais le faire. Je sais qui est cette Alice, et tu es consciente que je tiens toujours mes promesses. Les voici donc : Tu sera mienne, et en échange, je la protégerais. Qu'en dis-tu ? Que tu sois dominante ou dominée, tu es toujours mienne. Laisse-moi faire. »

Ne te débats pas. Je pressais mon membre contre son sexe. Un souffle exaspéré franchit mes lèvres aux lignes parfaites. Je brûlais de fermer mes doigts autour de son cou pâle. Cette douceur me rendait malade. Autant que le fait de devoir promettre ma protection à une gamine insignifiante. Mais si cela signifiait sa coopération, alors j'étais prêt à faire cet effort.
Te rends-tu compte,
my dear ? L'être supérieur que je suis accepte de se compromettre pour toi. Aussi avais-tu tout intérêt à ton montrer digne. Je te prendrais de toute manière, avec ou sans ton consentement. Mais il était dans ton intérêt de te montrer docile. Tu ne pouvais me le cacher. J'avais sentis ton plaisir, autant que ta douleur. Et tu me le donnerais encore.

Je l'embrassais pleinement, pressant sa cuisse entre mes doigts. Mon impatience ne pouvait que se sentir.
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Ayame Shizuka
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MessageSujet: Re: "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay]   "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay] Icon_minitimeSam 28 Déc - 20:28

Je tremblais furieusement, de peur. Pourtant, une chose que je n'aurais jamais cru possible se produisit. Il me relâcha. Enfin.Malgré mes larmes et ma douleur, je tentais de calmer ma respiration. De diminuer mon angoisse. En vain. Trop de stress d'un seul coup. Je le vis s'éloigner comme dans un rêve, qui se changea en cauchemar lorsqu'il ferma la porte. Ce geste ne pouvait signifier qu'une chose. Il n'en avait pas terminé pas terminé avec moi. Et effectivement, il revint. J'eus le réflexe insensé de me replier sur moi-même, au maximum. Mais je me sentais pas de lutter contre ses gestes quand il termina de retirer mes vêtements. Je ne tentais même pas de bouger … trop de fatigue. Mais malgré tout cela … Ses doigts n'étaient plus sur moi. Ce simple fait m'aida lentement à reprendre pied. Fatiguée … Tired. Il n'avait pas pu comprendre ce que je lui avait dit. Mais il ne me touchais plus. Comme si je lui avait fait peur.

"Lâchez-moi ... c'est ... Je suis … trop fatiguée. Je ... »

Je n'arrivais toujours pas à formuler correctement toutes les pensées qui se bousculaient dans mon crâne, mais au moins, il savait grosso-modo ce que j'avais voulu dire. Bien sûr, Aya ! Bien sûr, comme s'il en avait quelque chose à faire !
Il ne m'écouta pas, comme à son habitude. Mais ses gestes me plongèrent en pleine confusion. Il ... m'enroulait dans une couverture ? Impossible … Son regard était toujours le même. Froid, calculateur, arrogant. Son visage était fermé. Mais Allesbury faisait preuve de calme. Il avait ...cessé de se conduire comme le sadique qu'il était. Même si mes sanglots se calmaient, ma respiration restais saccadée par l'angoisse. Sa douceur me semblait plus effrayante que sa violence. Elle n'était pas … pas possible. J'étais presque sûre qu'il me la ferait payer.

"Laisse-toi faire, my dear. Calme-toi. N'essaie pas de te débattre."

Comment je pouvais me laisser faire ? Je culpabilise, enfoiré, c'est tout ce que je fais depuis tout à l'heure !
Il détacha la main valide qui avait recouvert mes doigts blessés. Je devais commencer à m'habituer à la douleur. Elle m'étais bien plus supportable. Pourtant, j'avais l'impression que couper mes phalanges aurait été moins douloureux … non … je ne voulais pas savoir la différence.
Il ... allait me laisser, enfin ? Partir ? Un espoir fou monta en moi, déçu dès qu'il me prit dans ses bras. Il me porta, m'enlevant de l'appui que m'offrait le mur gelé. J'aperçus les traces de mes doigts, qui avaient saignés de par mon obstination à m'y agripper. Il suffirait de peu, j'arriverais à les faire disparaître.
Pourquoi est-ce que tu penses à ça, triple idiote? Tu ne vois pas ce qu'il se passe ?!
La ferme, j'ai besoin de me concentrer sur autre chose ! Sur une chose … Une chose qui ne risque pas de me tuer !

Il avait gagné, une fois de plus, et cette pensée me torturait.
Il me déposa sur le divan, et je su aussitôt que le cauchemar allait se poursuivre. Les larmes baignaient mes joues. Lorsqu'il me déposa sur les coussins, je ne me débattit même pas. Pas un geste. Je n'essayais pas de fuir. A quoi bon ?
Je sentis un contact de lèvres contre ma tempe, son sexe contre ma hanche, à travers le tissu. Je me crispais, plantant mes ongles dans ma paume. Tendue à craquer. Où que j'aille, ce cinglé me retrouverait. Il fit courir ses doigts le long de mon corps tremblant. Je n'arrivais pas à me calmer, et je n'essayais même plus. Je n'avais même plus honte de gémir de peur. Il me força à fermer les yeux en collant ses lèvres sur mes paupières. Je n'essayais même pas de les rouvrir. Je ne voulais pas le voir.

"Calme-toi."

Il était presque tendre lorsqu'il se se pressa contre moi. Ses doigts brûlant parcouraient ma cuisse, je sentais son sexe près du mien, le tissu … son simple contact m’écœurait, mais il avait radicalement changé d'attitude. Je sentis un vieil espoir renaître, un espoir selon lequel tout le monde avait en soit un fond de bonté. Mais je savais que ce n'était que pure naïveté, et que quoi que fasse Allesbury, il y trouvait un intérêt. C'était une condition inhérente à tous ses actes.
Au moins, j'avais réussi à lui faire peur. J'avais un pouvoir sur lui, minime, mais rassurant. Ça ne tiendrait pas longtemps, je le savais ...
Il mordit ma lèvre pour me forcer à ouvrir la bouche, et je ne fis même pas semblant de résister. Il aurait de toute façon ce qu'il désirait. Il obtenait toujours tout de moi … et je me haïssais pour ça. Je me haïssais et je haïssais mon corps, incapable de résister à ses caresses. Ce salopard de Lord savait ce qu'il faisait.

"C'est bien. Tu connais la vérité. Je tiens ta vie entre mes doigts. Tu sais ce que je veux. Je ne tolérerais pas la moindre résistance, my fair lady. A quoi t'attendais-tu ? Cette prison ne pouvait que révéler tes faiblesses. Mais je peux te libérer de tout cela. Je peux utiliser tes désirs exacerbés. Je peux te soulager de ta conscience et ta mémoire. N'est-ce pas là ce que tu recherche constamment ?"

Il avait raison. Terriblement raison. A tel point que je m'en sentis blessée. Au fond, j'avais toujours aimer aider les autres … parce que je ne savais pas m'aider moi-même. Et d'une façon sournoise, sa phrase me calma légèrement. Il savait … il savait tout, alors à quoi bon continuer à nier ?! J'étais fatiguée, trop fatiguée pour jouer à ce petit jeu. Je voulais que tout se termine, vite ...
Il continuait ses caresses, avec une douceur qui contrastait furieusement avec son comportement d'il y avait cinq minutes. Je ne savais plus quoi faire. Céder, le laisser faire, ne serait-ce qu'en espérant que toute ma tension s'évaporerait ? Mais je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas, parce qu'il était l'homme que je haïssais le plus au monde, celui qui hantait mes cauchemars depuis trop longtemps. Et lorsqu'il frôla mon entrejambe, je me crispais. Non. Non, je ne pouvais pas ! Je ne pouvais pas ... Mais je devais. Parce qu'au fond, je savais qu'il ne me laisserait pas la voix au chapitre. Au moins, si je parvenais à me détendre et à oublier qui il était, je savais que j'aurais moins mal que si je campais sur mes positions, cachée derrière une fierté qu'il avait de toute façon réduite à néant.
Mais la perspective de tirer un tout petit peu de bien de ce qu'il pouvait faire était aussi effrayante que sa présence.

"Et s'il faut te convaincre, alors je vais le faire. Je sais qui est cette Alice, et tu es consciente que je tiens toujours mes promesses. Les voici donc : Tu sera mienne, et en échange, je la protégerais. Qu'en dis-tu ? Que tu sois dominante ou dominée, tu es toujours mienne. Laisse-moi faire."

Était-ce sensé me rassurer ? Me dire qu'une autre que moi allait souffrir de mes frasques … si j'avais le malheur de désobéir ? Ordure …tu savais qu'en cet instant, ma propre vie ne m'importait plus grand-chose.
Il se colla contre moi, m'embrassant totalement. Je me sentais acculée. Il m'avait poussée dans mes derniers retranchements. En désespoir de cause, je lui rendis son baiser. La peur me tordait le ventre, malgré tout mes efforts pour me raisonner. J'aurais voulu le repousser, mais je ne pouvais pas. Je ne devais pas. Je gardais résolument les yeux fermés, refusant de le voir. De croiser ses yeux de glaces, brillants de convoitise.
Non. Il était tellement pressé... je ne pouvais pas. Je pouvais pas me calmer. Et sans la moindre envie, je touchais sa hanche. A peine le bout des doigts. Je voulais simplement lui faire comprendre … il avait gagné. Encore. Et pourtant, il m’écœurait toujours au plus haut point.
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MessageSujet: Re: "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay]   "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay] Icon_minitimeDim 29 Déc - 18:34

Elle se laissait faire, enfin, répondant à mon baiser. Ses doigts se posèrent sur mon corps. Un sourire étira mes lèvres. Ta peur est un délice, ma chose. Mais je voulais que tu me cède. Que tu renonce. Car même si ta fierté de l'interdisait, tu reconnaissait par là même ma supériorité.
Je l'embrassais encore, avec application. Je voulais qu'elle y prenne du plaisir, même malgré elle. Je désirais plus que jamais la briser. Afin qu'elle ne puisse plus jamais s'opposer à mes volontés. Je laissais ma main migrer de sa cuisse à son entrejambe. Je t'avais tant désirée. Savais-tu à quel point tu me tentais, ma chère chose ?

Mais non.

Je ne devais pas aller si vite. Rageant, furieusement tentant. Mais elle découvrait enfin mon corps, apprenait finalement à se soumettre. J'avais pris conscience que le moindre geste de trop anéantirait mes scrupuleux efforts. Je voulais l'obséder, afin qu'elle s'avoue ce qui avait toujours été : elle était mon miroir. Elle m'avait toujours désiré. J'étais un être supérieur, et si elle parvenait à prendre plaisir à ce que je pourrais faire, la torture de son esprit en deviendrait délicieuse. Elle se maudirais de m'avoir forcée à de tels compromis. Était-ce un pari ambitieux ? Pas le moins du monde. Je ne savais pas exactement quel avait été son nombre d'hommes, et le savoir m'aurait probablement donné une furieuse envie de la déchiqueter. Mais j'étais un Dieu.
Je me redressais légèrement, retirant le drap qui nous séparait. Avait-elle ouvert les yeux ? Peut être… Peu importait. Elle se soumettait, et mon principal objectif avait été atteint. Je me penchais au-dessus d'elle, laissant mes cheveux caresser sa peau nue alors que mes lèvres se posaient sur son ventre. Un peu sur le côté, au dessus de l'aine ; Si près et si loin de son sexe. Je remontais doucement le long de son ventre, et ma main prit possession de l’un de ses seins que j’étreignis pleinement. Savais-tu à quel point j'avais rêvé de cet instant,
my dear ? La réalité était tellement plus exquise que ces pâles illusions que mes songes avaient formés ... Ma langue vient lécher son bout de chair, le suçotant tout en caressant son mamelon si ferme, si tentant. Découvre ton corps comme tu ne l'a jamais fais, my dear. Laisse-moi te montrer ce que les autres ne t'ont jamais donné. J'étais de nouveau dans son cou, menton, oreille…

« Ne résiste pas contre la peur. Apprivoise-là, fais-la tienne, dépasse-la. Je ne te ferai plus mal, ma chère… abandonne-toi. Totalement. »

Savais-tu à quel point cette promesse me coûtait, my dear ? Ne plus te faire mal, au moins pour cette fois. Parole rageante.
Néanmoins, la pénétration serait douloureuse si son corps restait crispé. Mais j'avais confiance en son corps dissident autant qu'en ma personne. Si douleur elle devait ressentir, cette dernière ne serait que passagère. Mes lèvres restèrent un instant sur son visage, alors que mon corps parfait se collait au sien, s'y emboîtant, se frottant doucement contre lui. Ma jumelle, mon ombre, ma chose, mon objet. Mes mains ne passaient pas sur son corps, je laissais ce travail à mes lèvres… Et mes cheveux…

Je restai un long moment sur sont buste, compressant sa poitrine, explorant chaque parcelle de peau sensible. Je voulais lui arracher des gémissements plus lascifs qu'ils ne l'étaient déjà. Qu'elle continue à mettre ses doigts sur Ma peau. Cette initiative me prouvait enfin sa soumission, m'excitait même si elle n'était rien. Mes lèvres descendirent sur l'intérieur de ses cuisses. Tu devrais ouvrir les yeux,
my dear. Ce que tu allait voir était très loin d'être offerte à toutes.
Pendant cinq longues années tu avais hanté mes rêves, et j'avais enfin le loisir de les concrétiser. Malheureusement, il me faudrait garder mes plus fervents fantasmes pour une prochaine rencontre. Nous avancions enfin. Il aurait été désolant qu'une violence exacerbée ne vienne ruiner tout ce que j'avais déjà accompli avec toi.
Je plaçais brusquement ses cuisses sur mes épaule. Je serais ainsi bien plus à l'aise pour la convaincre de céder, laisser son corps de m'accepter. Ma bouche s’arrêta un instant sur son pubis, avant de trouver ce trésor que j'avais déjà tant convoité. Je rivais mes yeux aux siens, me délectant de son regard alors que je soufflais légèrement sur ses lèvres intimes. Comprends-tu ce que je suis en train de faire, ma chose ? Tu ne me résisteras pas, sois-en sûre. Je laissais ma langue experte tenter son intimité, inlassablement,  avant de m'amuser lentement avec son clitoris, allant encore plus loin dans son intérieur. Puis elle laissa place à mes lèvres, qui entourèrent cet objet de plaisir avant de céder de nouveau leur place à la langue.
Cette lenteur, cette attente continuelle t'était-elle douloureuse,
my dear ? Imagine donc la ressentir pendant plus de cinq ans. Cinq ans loin de toi, à devoir me contenter de fades substituts.
Je voulais entendre les variations de sa respiration, sentir l'odeur de sa sueur se mêler au miel et au jasmin. Et maintenant, qu'elle profite … car cela serait sûrement la dernière fois que je lui ferais l'honneur de m'abaisser à son plaisir. Plaisir que je faisais pourtant durer au maximum, cherchant à provoquer ses cris et ses gémissements. Cet effort de ma part devait forcément la préparer à accepter la suite…

Elle arrivait, d'ailleurs. Je m'installais entre ses jambes. J'allais t'arracher des cris d'un plaisir incontrôlé,
milady. Mes mains passèrent sur son corps, ses cuisses, sa poitrine, sans aucun répit. Je soufflais sur son cou tendu, offert… Tu étais mienne. A moi. Ma possession.

Je m'arrêtais un instant, la dévisageant. Tellement belle et désirable. Je souriais, satisfait du résultat. Mes doigts caressaient encore les orbes de sa féminité, puis glissèrent lentement le long de ses hanches jusqu'à l'orifice tant convoité. Elle se crispa alors que je ne faisais que la frôler. Si frustrante … Étais-ce là un défi que tu me lançais ? Ne prend pas de paris que tu ne pourras pas tenir.
J'allais pousser ton corps à sa limite, te forcer à cesser ton appréhension ridicule. Mais j'avais assez usé de ma langue. Ceci devait rester un geste exceptionnel, une bénédiction dont tu serais la seule à profiter. Je remontais jusqu'à son visage. L'embrassant à nouveau. Elle sentirais peut-être son propre goût sur mes lèvres.

« Si tendue, my dear lady. Ce n'est pourtant pas ta première fois ... »

Je me permis un soupir. D’impatience. Son corps entier m'était offert, mais elle refusait encore d'abandonner son angoisse. Et je n'allais plus patienter très longtemps. Mes lèvres glissèrent vers son cou alors que ma première main titillait l'un de ses tétons délicieusement offert. L'autre, plus aventureuse, se dirigeait à nouveau vers son sexe. Et ce sont mes doigts, impatients, qui entrèrent doucement dans son intimité quelques instants plus tard…
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Ayame Shizuka
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MessageSujet: Re: "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay]   "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay] Icon_minitimeDim 29 Déc - 19:20

Il déplaçait sa main, se rapprochais de son objectif. Déjà ? Je ne pouvais pas. Pas encore. Je n'étais même pas sûre de le pouvoir un jour, bon Dieu ! J'avais terriblement peur. Il enleva la couverture. Je ne comprenais pas pourquoi il était si long. Je ne voulais qu'une chose : que cela se termine. Et je savais qu'il était prêt … au moins n'aurais-je pas eu le moindre effort à faire de ce côté là. Je ne l'aurais tout simplement pas pu.
Mais pourquoi restait-il si calme ?! Nous savions tous les deux que ce n'était pas ce qu'il voulait ! Et s'il le faisait pour moi, il ne pouvait y trouver qu'un intérêt personnel … alors ...
Enfoiré. Tu veux que je participe malgré moi, c'est cela ? Tu veux me faire culpabiliser d'avantage ...
Fais ce que tu a à faire, bon sang ! Et laisse-moi !
Et sans que je sache comment, ses lèvres étaient rivés aux miennes. Je fus tenter de ferme les yeux, je voulais lui cacher mon angoisse, ma douleur … mais je ne ouvais pas. L'idée de ne pas savoir ce qui allait me tomber dessus était encore plus effrayante. A défaut, je fixais les tâches d'humidité au plafond. Je ne voulais pas croiser ses yeux glacés.
Frisson. Qu'est-ce qu'il fabriquait, encore ? Arrête, laisse-moi ! C'était beaucoup trop d'angoisse. Plus que je ne pouvais en supporter. Je me crispais, tétanisée à l'idée qu'il puisse encore me faire mal, très mal, là où mon corps était le plus sensible. Mais il remonta, mordillant un peu, remonta encore, loin. Malgré le soulagement que l'idée me procurait, j'étais encore terrifiée à l'idée de la douleur qu'il pourrait – qu'il me ferait – encore subir. Ma respiration s’accélérait rien qu'en y pensant, et je gémis de terreur. Et sa voix … Froide, traînante.

"Ne résiste pas contre la peur. Apprivoise-là, fais-la tienne, dépasse-la. Je ne te ferai plus mal, ma chère… abandonne-toi. Totalement."


J'étais incapable de suivre ses conseils. J'en avais bien trop peur. Mais de toute façon … si je trouvais encore un moyen de me dérober ... je ne ferais que repousser l'inévitable. Alors … autant limiter la casse, quitte à avoir l'impression d'être un minimum consentante. Et s'il me disait que je n'aurais plus mal … même si je doutais fortement que cette parole tienne sur la durée … je le croyais. Naïveté ? Non, pas du tout. Simplement, je savais qu'il tenait constamment parole. Il me l'avait déjà prouvé … il avait juré qu'il me retrouverait. Il l'avait fait. Il avait juré que je ne serais qu'à lui … Il avait réussi. Plus tôt encore, il avait juré sur le ton de la plaisanterie de me faire mourir d'ivresse … et avait versé du poison dans mon vin. Si toutes ces promesses avaient étés faites à mes dépends, je voulais croire que ce ne serait pas éternellement le cas. L'être humain a une capacité d'auto-persuasion stupéfiante.
Même s'il se collait à moi ... son contact m’écœurait moins qu'avant. J'étais fatiguée. Trop fatiguée pour résister, même psychologiquement … Malgré tout mon stress, je ... ma fierté n'avait plus aucun sens.
Le … Lord ... explorait mon corps, comme si tout cela l’intéressait... Alors qu'il n'y avait rien ... Comme s'il n'avait pas déjà exploré le corps de millions d'autres femmes et d'hommes.
Il se déplaçait ... Et je refermais les yeux, tendue au possible. Ses cheveux complétaient le passage de ses doigts, comme de minuscules caresses ... Et la simple idée de les apprécier me dégoûta de moi-même. Et … Non . Non, je ne voulais pas qu'il le fasse. S'il descendait plus bas, s'il … je pourrais pas résister. Je ne voulais pas, je ne voulais pas...

"Arrête ..."


Génial. Un mélange de mot et de gémissement. J'avais déjà fait plus convaincant.
Pourtant, j’inspirais profondément, j’expirais, inspirais à nouveau. Je devais calmer les battements mon cœur, reprendre ma respiration. Je ne devais pas … je ne pouvais pas lui montrer ce qu'il provoquait en moi. Je me sentais trahie. Trahie par mon corps, trahie par une voix au fond de mon esprit qui me soufflait d'arrêter de lutter. Mais je ne pouvais pas. La culpabilité était plus forte. Je ne pouvais pas … je haïssais cet homme, je le détestais profondément. Je ne pouvais pas … je ne devais pas …
Je me mordis violemment la lèvre, sans parvenir à retenir un gémissement. Mon corps me brûlait. Je me détestais. Je voudrais ...mourir, tout simplement. Mes poings se refermaient par réflexe, et la douleur de mes doigts brisés me fit monter les larmes aux yeux. Mes ongles s’enfonçant une nouvelle fois dans mes paumes. Mon corps tout entier se crispait. Tendue à l’extrême. Je ne pouvais pas … Réveille-toi, Ayame ! Tu ne peux pas prendre plaisir à ça !

Et il m'embrassa, étouffant toute protestation de ma part, tout gémissement. Je fermais les yeux, sentant les larmes perler à travers mes paupières closes. Comment est-ce que je pouvais le laisser faire ? Pourquoi est-ce que mon corps refusait de m'écouter ?!
Et ses caresses … Arrête, salopard. Je ne peux pas. Tu sais pertinemment l'effet que tu viens de me faire. Tu ne pense pas que c'est suffisant ?! A cause de toi … A cause de ce corps qui refusait de m'obéir … je me sentais brûlante, tentée par le Diable. Laisse-moi, je t'en supplie …
Lorsque ses doigts frôlèrent à nouveau l'endroit que sa langue venait de quitter, je me crispais. A la fois de plaisir et de terreur. Je ne voulais pas ressentir ça. Pas une fois de plus. Je ne voulais pas prendre plaisir à ses actes.
Je n'aurais jamais cru avoir une telle pensée … Il renonça, revenant m'embrasser …

"Si tendue, my dear lady. Ce n'est pourtant pas ta première fois ..."

Arrête ça ! Tu sais très bien ce que je ressens, et tu en joues ! Tu sais pertinemment que c'est la première fois. La première fois qu'un homme que je hais, qui m'humilie, me frappe, me répugne et m'effraie me touche ! Tu fais trop de mal. Bien trop de mal pour que je me détende en ta présence.

Ses lèvres dans mon cou me donnaient une furieuse envie de le repousser. Il n'avait pas le droit. Pas cet endroit … je crispais plus violemment les mains, tentant de me raccrocher à quelque chose à travers la douleur de mes doigts brisés. Il avait trouvé. J'aurais voulu qu'il ne le sache jamais. L'endroit précis où il posait ses lèvres, juste à la base de mon cou … ce point précis avait toujours été l'un de mes points de faiblesse. Et malgré tout mes efforts, je ne parvint pas à retenir un tremblement de plaisir. Je sentis ma respiration s'accélérer à nouveau. Et lorsque ses doigts pénétrèrent de nouveau mon intimité …
J'avais l'impression d'être totalement étrangère à mon corps. Il faillit se cambrer, mais je me mordis l'intérieur de la joue, bien trop violemment. Le goût du sang dans ma bouche réussi enfin à me ramener, et je détournais vivement le regard. Si je ne le voyais pas, peut-être pourrais-je ignorer ce qu'il faisait. Mais j'avais beau essayer de m'en convaincre ...
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MessageSujet: Re: "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay]   "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay] Icon_minitimeDim 29 Déc - 21:57

Quand mes doigts entrèrent en elle, un par un, petit à petit, elle détourna le visage. Que la peste l'emporte … elle était toujours aussi crispée.
Peut-être avais-je été trop loin au début de cet entrevue, mais il m'avait fallut briser ses résistances. Elle ne pouvait se refuser à un Dieu, à moins de tenir à subir sa colère.
L'un de mes doigts poussa plus loin son exploration alors que je me redressais, redescendant au niveau de son entre jambe. Parler n'était plus nécessaire. Je savais comment j'allais la briser. Définitivement. La façon dont elle s'était cambrée plus tôt ne me laissait pas de doute.
Je vais te donner bien plus que ce que tu n'a jamais reçu, ma chose. Alors la prochaine fois, lorsque je te demanderais d'écarter les jambes, tu t’exécuteras. Et tu me suppliera de recommencer.
Laissant mes doigts se mouvoir doucement en elle, je redescendis au niveau de son entrejambe pour laisser ma langue la narguer à nouveau. Et le résultat ne se fit pas attendre. Il était temps, ma chose. Grand temps que tu abandonne les barrières de ton esprit au profit de ton corps et du mien. La seule raison pour laquelle je m'abaissais à cela, pour laquelle je te montrais autant de patience. La seule raison qui me poussais à ce sacrifice était l'idée de ce que tu ressentirais ensuite. Tu te maudira de m'avoir forcé à tant d'attention lorsque tu réalisera que tu n'as rien pu faire. Que malgré toute ta détermination à détester notre jeu, tu n'avais pas été capable de t'empêcher d'aimer, de gémir, de crier. Mes doigts avançaient toujours plus loin dans ton intimité, totalement offerte. T'en rendais-tu seulement compte, dans l'état dans lequel tu te trouvais ? J'entamais des mouvements de va-et-vient, provoquant des frottements... et te relâchais brusquement en me redressant. Je pris un instant pour la dévisager. Ma chose, la mienne. Ton expression valait bien tout l'or du monde. Je t'en pardonnerait presque tes réactions impies.
Il n'y avait plus que mes doigts en elle. Mes doigts, tous, qui s'agitaient, entraient et sortaient, s'écartaient, étirant encore un peu… Et quittaient son corps.

Qu'en dis-tu, ma tendre chose ? Si excitée par celui que tu refuse d'admettre comme ton maître ...

Je m'étendis sur elle, mon sexe pressant son entrée dilatée. Sans la pénétrer, aussi tentante que se révèle cette idée. Mes doigts s’agrippèrent à ses hanches pour la soulever un peu, afin de faciliter le  moindre de mes mouvements. Puis je me penchais, l'embrassant à nouveau. Mes lèvres se soudèrent aux siennes, ma langue partit jouer avec sa jumelle. Si risible, mon cher objet. Si facile.
Après une aussi longue attente, je la pénétrais enfin.
Lentement, centimètre par centimètre, sans cesser de l'embrasser. Je m'enfonçais en elle jusqu'à la garde, fermant l'une de mes mains sur son sein afin de caresser son téton durcit. Elle se crispa à nouveau, mais quand je fus enfin pleinement en elle, un doux sentiment de satisfaction mêlé de mépris enfla en moi. Enfin, ma belle, ma chère chose. Enfin définitivement mienne. Et pour remédier à sa nouvelle inquiétude, mes lèvres remontèrent sur ce point si particulier de son cou, que je mordillais, que je caressais de ma langue.

En elle, enfin. Et il était clair qu'elle l'appréciait. Je commençais à bouger, doucement, très peu.  Je voulais qu'elle me sente, qu'elle comprenne, qu'elle se rende compte de cette situation. Étais-ce vraiment la peine de résister,
my dear ? Je te l'avais pourtant dit. Aucune douleur. Tu t'en repentiras suffisamment lorsque tu réaliseras ce qui est en train de se produire.
Finalement, elle m'avait cédé. Je l'avait eue. Pas aussi facilement, ni aussi brusquement que je l'aurais voulu. Mais elle était désormais totalement, définitivement, incontestablement mienne. Ma tendre chose. Certes, elle me craignait. Mais si je revenais la voir en lui ordonnant de se dévêtir, de s'offrir à moi ... elle le ferait. Tu m'appartenais, ma belle. Tu étais à moi. Rien qu'à moi.

Quand bien même voulais-je la prendre brutalement, avec passion, je me forçais encore au contrôle. Je restais immobile, me mouvant à peine. Juste assez pour lui rappeler que j'étais là, et que je tenais toujours parole. Mais pas suffisamment pour la combler. C'est elle qui bougerait, elle ferait le premier pas. Elle me pousserait aux premiers va et vient. Mon souffle était accéléré alors que je mordillais son oreille et son cou. Mon visage dans son cou, une main crispée sur la couverture, le souffle court. Me contrôler était une véritable torture, pour moi qui ne m'étais jamais laissé souffrir d'un quelconque refus. Et son antre me serrais tellement que chacune de ses respirations se répercutais comme une décharge électrique. Cesse ce ridicule effort. Donne-moi le feu vert, ma chose. Obéis à ton Dieu. Fais le premier mouvement de hanches et tu monteras au septième ciel et à ceux d'au-dessus.


"Dis-le moi, my beloved ..."

Un murmure rauque. Un de ceux qui ne souffrirait pas de réponse négative. Bouge, ma chose. Bouge, sans quoi je ne te le pardonnerai pas.
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Ayame Shizuka
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MessageSujet: Re: "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay]   "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay] Icon_minitimeDim 29 Déc - 23:40

Comment décrire ça ? J'avais mal, mais … tout était obscurcit. Par le plaisir. Je me sentais ...morte. Ce n'était plus moi, étendue sur le divan, mais quelqu'un d'autre. J'avais honte de moi, j'avais honte de lui.
Sa langue explorait mon sexe, terrifiante. J'étais dans un tel état de nervosité … que ça me faisait un effet terrible. Je fixais le plafond, complètement tétanisée. Encore et encore.... Je ne savais pas quoi penser. Comment serais-je après ça ? Dégoûtée ? Dégoûtée de quoi ? Et puis, qu'est-ce que je ferais, là, juste après ?
Et ses doigts au travail ... Non, tout mais pas ça ! Il va ... ma respiration se coupe, sa langue me presse, je me crispe. Mon corps répondait alors que ... Alors que quoi ? Je me cambrais, j'entendais mes gémissements sans avoir l'impression d'en être l'origine. Explosion de plaisir dans mon entrejambe, et je tentais toujours de lutter sans succès. Je me crispais légèrement, je ne voulais pas me laisser faire ... mais je me relâchais aussitôt. A quoi bon ? Tout était trop confus, trop de sensations, je ne savais même plus ce qu'il se passait.
J’avais mal au ventre, mal de plaisir, d’angoisse, de peur, d’impatience. De tout.

Puis il arrêta, retirant sa langue. Je sentis mieux ses doigts, et ses lèvres sur mon cou … Non. Est-ce qu'on pouvait mourir comme ça ? Mourir de honte, soumise à l'homme que l'on déteste le plus au monde ? Une question qui, au fond, n'avait plus aucun sens … Le diable au corps, les reins en feu. J’avais mal, mais mal d’envie. Ma lèvre était coincée entre mes dents, dans une tentative désespérée pour m'empêcher de produire le moindre son ... sans grand succès.
Et lorsqu'il les retira, je me sentis frustrée … Tellement frustrée, impuissante, honteuse, excitée, tout cela à la fois. Je ne pouvais pas. Je sentis une larme rouler sur ma joue, vestige d'un dernier soubresaut de ma raison ... aussitôt étouffée par la folie. Son sexe se rapprocha du mien. Je le sentis, mais je n'osais pas bouger. Je ... Je détestais l'idée qu'il m'ait laissée en plan. Et en même temps ... je ne pouvais pas. Parce que ce serait avouer que j'aimais ce qu'il me faisait, que j'en voulais plus, que ... Son visage se rapprocha du mien et il m'embrassa, envahissant ma bouche de sa langue. Et je répondis à son baiser. C'était ce qu'il attendait de moi, de toute manière ...
Enfin. Il cessa de m'embrasser et entra en moi, tout doucement ... comme pour me faire languir. Ou alors pour ne pas me faire mal ? Mes ongles griffaient le tissu. Je devais le reconnaître, j'avais toujours peur, terriblement peur. Mais ce n'était plus de l'appréhension. On en était plus là, et il avait ... réussi à me faire flancher. Je ne comprenais même pas ma peur. Sa main ne me faisait pas mal, elle était même ... agréable. Et sentir son sexe était tellement frustrant ... Ses mains, mon corps, le sien, ma poitrine, ma culpabilité, ma haine, ma peur. Un cocktail Molotov. Et après tout, j'avais trop besoin de décompresser pour résister.
Je ne savais plus où j'en étais.
Il bougeait lentement, si peu ... c'était tellement frustrant. Il avait eu ce qu'il voulait. Il m'avait eue. Il avait gagné, brisé la moindre de mes résistances ... Avait soumit mon corps à tel point que ce dernier occultait mon esprit. Pourtant, il me faisait languir. Alors que je n'avais qu'une envie ... Qu'il en finisse.
Il était tout contre moi, et ne me dégoûtait presque plus. J'étais détendue, comme peut être détendu une morte. Et il était en moi, sur moi, il attendait. Mais qu'est-ce qu'il attendait ?!
La tête contre mon cou, mordillant ce point si sensible, il ne bougeait pas. Ses intentions étaient claires, et je ne supportais pas cette immobilité. Elle me terrifiait, j'avais besoin de bouger. Là, tout de suite !

"Dis-le moi, my beloved ..."


Comment ? ... Incompréhension.
'Beloved' ... ? Bien-aimée ... ? Un surnom presque affectueux comparé à tous ceux dont il m'avait déjà gratifiée. Incompréhensible.
Lui dire quoi ? Et puis finalement, je compris ...
Et tentait de me cadrer à ses mouvements, souhaitant simplement qu'il me délivre, enfin. Que tout cela s'arrête, toutes ces émotions qui se bousculaient dans ma tête, toute cette tension qui mettait mon corps à l'épreuve. J'avais du mal à respirer correctement. Le plaisir me coupais le souffle. Sans vraiment réaliser ce que je faisais, je le serrais contre moi, labourant son dos de mes ongles. Terminons-en ....
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MessageSujet: Re: "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay]   "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay] Icon_minitimeLun 30 Déc - 5:03

Enfin. Elle se soumettait à mes désirs, ondulant, allant et venant. Je poussais un soupir, à la fois de satisfaction et de plaisir. Finalement soumise. Et malgré tout ce que tu pourrais prétendre, tu aimais ce que nous faisions. Ce que je te faisais. Sans quoi tu ne bougerais plus, pleurant comme tu étais si habituée à le faire. Mais elle aimait, elle aimait tellement que ses doigts s’enfonçaient dans ma chair. Rien de flagrant, fort heureusement pour elle. Je ne tolérerais pas qu'elle abîme cette sculpture divine qu'était mon corps. Abandonne-toi totalement, my dear. Oublie toutes tes résistances, devient mienne. Entièrement. Bientôt tu ne pourra plus regarder quiconque sans penser à moi. Et alors, toucher quelqu'un te sera simplement impossible.

Je m'emparais de ses hanches et la stabilisais. Je ne pouvais pas la laissais continuer plus longtemps. J'étais son Maître, et je su qu'elle l'avait comprit quand je la sentis s'immobiliser. C'était à moi de mener la danse. Mes mouvements se firent profonds, réguliers, un peu brutaux. Mais je ne pouvais pas laisser libre court à Ma violence. Ce serait laisser choir un travail acharné et une récompense dûment méritée. Elle se cambrait, gémissant plus fortement … Je la sentit se contracter autour de mon membre. Déjà ? Et en même temps, je n'y étais pas étranger. Je savais exactement où te percuter, ma tendre chose. Tu n'étais pas la première que je traitais ainsi, quand bien même avais-je fais preuve de bien plus de patience avec toi. Elle se contracta brusquement, se cambrant sous mes gestes.

Ho non, sûrement pas.

Je m'arrêtais afin de la quittant presque entièrement. Un soupir de frustration franchit mes lèvres magnifiques. Tout ces efforts, pendant toutes ces années, pour la laisser au moment critique. Je souris, un sourire possessif et malsain. Elle était au bord de la jouissance, juste devant le précipice… Et je l'avais retenue. Je portais l'uniforme, mais tu étais la prisonnière. Toujours mienne. Souhaitais-tu que je te délivre, Ma chère, Ma tendre chose? Je me penchais sur elle, entrant de nouveau dans son corps. Embrassant ses lèvres, sa tempe.


« Toutes ces simagrées étaient-elle nécessaires ? Te suis-je donc si désagréable ? »

Ma question n'attendait pas de réponse. Elle avait été sage, et elle en serait récompensée. Ma langue passa sur sa joue, descendant dans son cou. Qui eut cru  qu'un endroit si accessible puisse lui faire autant d'effet ? Je n'allais pas hésiter à en user.

« Je suis ton maître, my dear princess. Le Dieu incontesté de ce monde corrompu. » Je marquais une pause.« Regarde-moi. »

J’accélérais de nouveau, la sentant perdre pied une fois encore.plus rapidement encore. L'une  de mes mains se referma sur l'un de ses tétons, le pinçant légèrement afin de l'exciter encore plus.
Ce n'était plus la peine de faire durer. J'avais eu suffisamment de mal à obtenir son corps, sa soumission. Il était tant d'en profiter. La sueur coulait le long de mon dos, je sentais mon souffle plus haletant. Je plantais vivement mes doigts dans sa cuisse, afin d'avoir une prise plus ferme et de la pénétrer plus profondément.

Jusqu'à ce qu'un liquide chaud s'écoule de nos corps emboîtés. Alors, je m'arrêtait. Tout son corps s'était contracté, et cette pression supplémentaire m'avait été fatale.

Je restais immobile un instant, afin que les palpitations de mon corps s'apaisent. Puis délicatement, je m’extrayais d'elle en déposant un baiser sur ses magnifiques lèvres. Mais son regard avait changé. Commencerais-tu à comprendre ce qu'il vient de se produire,
my dear ? Je plantais mes pupilles de glace dans ses yeux d'améthyste, savourant sa confusion. Comme une fleur fanée, my fair lady. Je me penchais finalement près de son oreille, murmurant dans un sourire.

« You're mine. Si sublime. Si chaude ... »


Cruauté, dites-vous ? Allons, cessez ces balivernes. Tout ce qui arrivait aujourd'hui n'était que de son fait. Elle m'avait trop résisté, et toute cette mise en scène n'aurait pas été nécessaire si elle s'était soumise dès le départ. Je n'aurais alors pas eu à la détruire et à la briser ainsi. Si elle n'avait pas semblé si angélique tout en étant si démoniaque, si elle ne m'avait pas provoqué, je ne l'aurais jamais proclamée mienne. Car c'est ce qu'elle est. A Moi, éternellement. Même si je faisais la bêtise de ne jamais revenir réclamer mon dû, elle serait toujours à Moi. Mes initiales gravée dans son dos en étaient déjà la preuve flagrante. Et cette simple constatation me plaisait.
Satisfait, je me détournais d'elle comme si elle n'existait plus. Le temps de la luxure était terminé. Je m'éloignais du divan ou elle était étendue, sans même la regarder. Je savais qu'elle ne partirait pas. Je devais me rhabiller avant que quelqu'un ne décide de trouver ce rendez-vous trop long. Boxer. Pantalons. Chaussures. Où avais-je mis ma chemise ?
Je m'éloignais du divan ou elle était étendue, sans même la regarder. Je savais qu'elle ne partirait pas.

Enfin, je retrouvais cette horrible chemise criarde. Tout en attachant les boutons, je me tournais à nouveau vers ma possession. Un ordre, ma chère. Et à présent que tu étais mienne, tu n'allait sûrement pas te risquer à y désobéir ?


« Lèves-toi. Habille-toi. Je ne tolérerais pas que tu sois surprise ainsi. »

Je dégageais mes cheveux du col, la contemplant avec attention. Ma fleur fanée, Mon ange déchu. A présent, oserais-tu encore nier que tu m'appartenais ?
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MessageSujet: Re: "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay]   "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay] Icon_minitimeLun 30 Déc - 15:26


Il reprenait le contrôle, totalement. Mes muscles se contractèrent. Je sentis ma vue devenir floue, et fermais les yeux pour me concentrer sur ces sensations. Toute douleur, toute inquiétude était éclipsée. Je sentis le paysage disparaître ... lorsqu'il se retira brusquement, m'arrachant un gémissement plaintif.
Non ...
Qu'est-ce qu'il voulait ? Me frustrer ? Me pousser à le supplier ? En l'état actuel des choses, je pensais que je serais prête à tout. Il m'avait retenue, il tirait sur la laisse et je me sentais terriblement mal à l'aise. Je peinais à reprendre mon souffle. Il m'embrassa, mais ... c'était la première fois qu'on me refusait ça. Et j'avoue que je le ressentais terriblement. Tu m'as eue, connard ! Tu m'as poussée à bout ... Alors pourquoi ?!

"Toutes ces simagrées étaient-elle nécessaires ? Te suis-je donc si désagréable ?"

C'est ce qu'il voulait ? Me punir de ma résistance. D'avoir voulu protéger ma dignité … sans aucun succès. Il lécha mon cou, qu'il avait pourtant déjà exploré plus que nécessaire. Un frisson me parcouru. Tous mes nerfs étaient à vif après ce qu'il venait de faire.

"Je suis ton maître, my dear princess. Le Dieu incontesté de ce monde corrompu. Regarde-moi."

Je le fixais, mais ne le voyais pas vraiment. Ses mots n'avaient aucun sens. Tout me semblais occulté par cette frustration, ce vide immense que je ressentais ; Même ses yeux, toujours aussi tranchants, ne me faisaient ni chaud ni froid.
Et il reprit enfin, m'arrachant de nouveau des gémissements. Encore. Le reconnaître me tuais … mais il était ... Les sensations me reprirent, plus flagrantes encore. Je tentais de le fixer, comme il le souhaitais, sans vraiment y arriver. Tout me semblais aller plus vite, j'étais prête, je me laissais aller.  Une nouvelle fois, je me sentis partir. 'La petite mort', disent les français ... savent-il seulement à quel point ils ont raison ? Soudain, je sentis que tout explosait. Je lâchais prise, définitivement, me contractant, je fermais les yeux. Mon champ de vision rétrécit, mon dos se cambra ... Tout disparaissait ... Confusion …
la voix du lord me paraît lointaine.

J'entendis à peine ce qu'il me disait. Mon corps se relâcha, lentement. Petit à petit. Je venais de tout lâcher. Une jouissance terrible ... à cause de lui. Je ne le sentis même pas se retirer. Lentement, je détachais mes ongles de son dos. Leur extrémités étaient en sang ... je n'y était pas allée de main morte, mais ce n'était rien comparé à ce qu'il m'avait fait, lui.
Un sentiment heureux de calme. Un instant où plus rien n'avait d'importance. C'était cet unique instant qui m'importait, qui m'avait toujours importé. Mais ... lentement, je "repris conscience". Et … ce fût comme si je m'éveillais.

La culpabilité me retomba dessus, d'un seul coup, comme une masse. J'ai ... je l'avais ... laissé faire ? Lui ... Non, ce n'était pas ...
Non. Je sentis les sanglots m'envahir, à nouveau. J'avais … aimé ce qu'il venait de faire. Aussi triste que c'était à dire ... j'avais rarement éprouvé ... autant de plaisir. J'avais l'impression que mes membres ne voulaient plus bouger. Je me sentais ... Vidée, épuisée ... Détruite, tout à coup. Devastée de l'intérieur.
Quant à lui, il posa un petit baiser sur mes lèvres en me fixant d'un regard ... digne de lui, oui. Toujours aussi condescendant, imbus de lui-même ...

"You're mine. Si sublime. Si chaude ..."

Non, il n'a pas le droit ! Il ne pouvait pas ... il ne pouvait pas me dire ça. J'avais ...
J'étais trop épuisée pour pleurer. Il se leva, sans un regard, sans une phrase. Rien. Il partit en quête de ses vêtements. Et .. un grand froid m'envahit tout à coup.  Je ne bougeais pas. C'était à peine si je trouvais la force de me dresser sur mes coudes, me calant à grand peine sur un coussin. De toute manière ... j'étais trop fatiguée pour faire quoique ce soit. Même psychologiquement. Passé le premier instant de compréhension ... je ne ressentais plus qu'un grand vide. Rien. Je n'en pouvais plus, bien sur. Pauvre conne que j'étais ...  
Pourquoi avoir été totalement contre l"idée de baiser, dans le fond ? L'effet pervers du conditionnement moral que l'on subit dans toutes société dites civilisées ? ... Non, arrête, Ayame. Cela ne t'avais jamais arrêté. Tu as beau essayer de trouver des arguments en ta faveur ... il n'y en a pas.  

Je me sentais détruite. Je m'étais détruite.

Et Allesbury retournait à ses affaires de rhabillage. Évidemment, il ne faudrait pas que mon cas de conscience le perturbe ! Ce qu'on avait fait … 'ce qu'il m'avait fait' serait plus facile à dire, plus facile à supporter ... Mais ...

Soudain, je m'agrippais sans douceur au bord du divan. Des haut-le-cœur me secouèrent, plus violents que les précédents. Je dû fournir un effort qui me parut surhumain pour ne pas rendre le peu que j'avais mangé ce jour-là. Les spasmes me mirent les larmes au yeux. Sans vraiment comprendre, je commençais à sentir à nouveau mes larmes rouler. J'arrivais tant bien que mal à me redresser, repliant les jambes, m'asseyant lentement. Je sentais encore sa salive aux endroit qu'il avait mordillé, son sperme entre mes cuisses, un peu de sang dont j'ignorais la provenance.
Quand soudain ... Le regard froid. Et un simple ordre. Qui me terrifia.

"Lève-toi."

Il ne m'en fallut pas plus pour réussir, difficilement, à poser les pieds au sol et à me redresser … mais mes jambes ne me soutinrent pas. Je me retrouvait par terre, tremblante, le visage baigné de larmes. Je ne savais plus ou j'avais mal … Partout. Notamment ... Dans la poitrine et ...
Soudain, l'air me manqua. Je rivais mes yeux dans ceux du Lord. Il ... m'étranglait ? Qu'est-ce que ... Pourquoi ?

"Je t'ai dis de te rhabiller. Obéis, ou je te tue."

J’eus un hoquet de surprise alors même que je peinais à faire rentrer l'air dans mes poumons. Chaque inspiration m'étais douloureuse, j'avais le sentiment que ma cage thoracique allait exploser. Me ... tuer ? Me tuer ... Me tuer ?! Mais vas-y, demeuré que tu es ! Tues-moi si tu l'ose ! Je n'ai plus rien à perdre maintenant ...

"Vas-y. Fais-le."

A peine un souffle. Mais mes yeux étaient plantés dans les siens. C'est un défi que je te lançais, Clay … Tu m'avais déjà tout pris. Alors vas-y. Termine le travail.
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MessageSujet: Re: "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay]   "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay] Icon_minitimeLun 30 Déc - 19:38

Elle n'avait même pas bougé. Sans doute avait-elle besoin de temps. Elle devait être quelque peu secouée, et force était de reconnaître que je ne fis pas grand chose pour l'aider. Toutefois, si elle avait été plus docile ...
Tiens donc. Voilà qui était curieux. Son teint était plus pâle qu'à l'accoutumé, et elle tremblait sans raison, se recroquevillant sur elle-même ... allons. Imaginais-tu réellement pouvoir m’apitoyer ainsi, ma tendre chose ? Ta douleur était mon plaisir. Tes belles joues rosée baignées de larmes. Ton tremblement, comme une feuille poussée par le vent d'automne.
Mais il allait me falloir te laisser,
my dear. Et je ne tenais pas à ce qu'un autre que moi puisse contempler ce que tu avais à offrir. Je récupérais ses vêtements, les lançant nonchalamment au pied du divan.

« Lève-toi. »

Elle était ma jumelle, mon ombre. J'avais enfin brisé ses résistances, l'avait soumise à mes désirs. Jamais plus elle ne m'opposerait résistance. Et comme je m'y attendais, elle se releva. Avant de s'écrouler sur la moquette. Pitoyable, ma chose.

« Habille-toi. Je ne tolérerais pas que tu sois surprise ainsi. »

Elle pleurait, une nouvelle fois. Ses larmes commençaient à en devenir lassantes. N'avait-elle rien de mieux à faire ? Cet incident m'irritait. Néanmoins, il me fallait reconnaître que sa réaction était des plus naturelles. La fierté et l'honneur transmis par son père devaient avoir trouvés leur maître. Un changement imposant qui avait sans aucun doute brisés ses nerfs. Mais après tout, mon action n'était que purement altruiste. Il fallait qu'elle le sache : ces notions ridicules ne lui apporteraient rien.
De plus, elle refusait de s’exécuter. Ou bien n'avait-elle simplement rien entendu ? Balivernes. Je m'accroupis auprès d'elle, mes doigts passèrent dans ses cheveux, sur son visage. Tendres. Et se refermèrent sur sa gorge.


« Je t'ai dis de te rhabiller. Obéis, ou je te tue. »


Ses larmes s'interrompirent, elle eu un sursaut. You're with me or against me, my dear. Tu devais le savoir. Toutefois, son regard changea. Ce que tu tentais de faire partait d'une mauvaise initiative, ma chère.

« Vas-y. Fais-le. »


Elle me défiait, de façon si prévisible. Mais la véritable question n'était que la suivante ; comment osait-elle ? Comment osait-elle simplement mettre en doute ma volonté ?!
Te tuer aurait été si facile,
my fair lady. Mais puisque c'était là ce que tu semblais souhaiter, il était hors de question que je te fasse ce plaisir. J'avais déjà bien trop cédé à tes désirs, en ce jour.
Je la giflais, me penchais dangereusement vers son oreille. Ma voix au timbre si parfait avait prit une octave menaçante. Croyais-tu sincèrement avoir la possibilité de te comporter ainsi ? Laisse-moi seulement te rappeler de quelle façon tu avais agi …


« Tu t'es accrochée à moi. Tu ne me lâchais pas. Quand je reviendrai et que je t'ordonnerai d'écarter les jambes, tu obéiras. Et tu aimeras ça, encore et encore, à chaque fois. Personne ne te touchera, jamais. You're mine. Tente seulement de porter atteinte à ta vie … et alors j'annulerais notre accord. »

Son visage se décomposa. Avais-tu oublié ce détail, my dear ? Cette prison entière était à la merci de ma magnificences. Tu n'étais qu'un grain de poussière dans cette imposante machine. Il me serait aisé de m'en prendre à tout ceux à qui tu tenais. Mais je savais que tu agirais comme je te le demanderais.
A présent elle ne pouvait que s'avouer ce que j'étais pour elle ; sa seule raison d'être, son seul repère en ce monde pourri jusqu'à la moelle. Peu m'importais ce que son esprit inférieur pouvait ressasser, en définitive. Moi seul était important. Et j'avais acquis la certitude qu'elle ne ferait aucune tentative pour attenter à ses jours.
Je dû forcer sur la poignée afin de l'ouvrir, comme je m'y attendais.
Elle n'attenterait pas à sa vie. Elle était mienne, et je ne la laisserais pas briser ce lien. En ce jour, tous mes objectifs avaient été atteints. Un jour idéal pour sortir observer MES nuages, toujours si supérieur au groupe d'immondices coincés entre ces murs.
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Ayame Shizuka
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MessageSujet: Re: "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay]   "Est un poison pour l’un ce qui est une nourriture pour l’autre." [Contenu mature - Clay] Icon_minitimeLun 30 Déc - 20:45



J'avais froid … à l'intérieur. Je me sentais vide, sale. Ma vie ... ne me conduirait à rien, je ne savais même plus ce que je voulais faire à la base. Je m'étais ... perdue en route. Comme si j'étais … inutile. Je voulais ... me débattre, m'enfuir. Mais je sentais que je ne pourrais pas faire trois pas. Je tremblais trop, mon corps entier était douloureux, j'avais chaud et froid en même temps ... mes jambes n'arriveraient jamais à me porter. Et puis ... toute tentative de fuite était vaine. Il avait été jusqu'à tuer pour m'atteindre.

"Vas-y. Fais-le."

Ma voix était à peine audible, mais elle me permit de reprendre pied. La sienne s'élèva, et avant que sa main ne frappe ma joue ... je décidais de détacher mon corps de mon esprit. Je ne pouvais pas me permettre de le laisser m'achever, que ce soit physiquement ou mentalement parlant. Mais malgré tout, j'avais peur.  J'ai peur qu'il ne me frappe que plus violemment. Peur ridicule ... ses mots étaient bien pire que les coups qu'il aurait pu me donner.

"Tu t'es accrochée à moi. Tu ne me lâchais pas. Quand je reviendrai et que je t'ordonnerai d'écarter les jambes, tu obéiras. Et tu aimeras ça, encore et encore, à chaque fois. Personne ne te touchera, jamais. You're mine."

Ces phrases me firent l'effet d'un de poignard en plein cœur. Elles étaient terribles. Et pourtant ... totalement vraies. Mais merde, laisse-moi ! Je t'ai donné ce que tu voulais ... Je veux juste que tu partes. Que tu m'oublie. Je veux m'oublier moi-même.
Mais le pire, dans ses paroles ... c'est que je savais qu'il avait raison. Je ferais tout, absolument tout ce qu'il voudrait. Pourvu qu'il ne redevienne pas comme ça, pas aussi ... cruel ? Cruel, oui, c'était ce que je ressentais. Mais est-ce que je pouvais seulement utiliser ce mot ?!
Et je savais ce qui était encore plus terrible... sa promesse que j'aimerais encore son acte. Parce que je savais, je sentais qu'il en serait capable et ... que moi, non. Je culpabilisais déjà bien assez comme ça, alors que je savais, j'étais certaine que ... Que quoi ?
Je culpabilisais ... Je resserrais mes jambes contre moi, détournant mon regard du sien. Il m'avait fait du mal ... Je m'étais fais du mal. Et il continuait ... Il enfonçait le couteau dans la plaie, je ne voudrais même plus y repenser, mais il m’enfonçait ! Je voudrais juste oublier ...
Est-ce que tout ça me servait encore à quelque chose?
Mes tremblements s'amplifiaient. Est-ce que je pouvais seulement discuter sa prétendue possession ? S'il venait me voir en voulant me baiser, je savais que je pourrais difficilement résister face à lui ... Trop d'armes pour lui, trop de faiblesse de ma part ...

"Tentes seulement de porter atteinte à ta vie … et alors j'annulerais notre accord."


Quoi ? Non ! Non, ce n'est pas ce qui étais convenu ! Je devais ... Je devais juste être ... gentille, te laisser faire ce que tu voulais ... et tu m'avais dit ...
Je compris soudain mon erreur. J'avais interprété ses mots, au lieu de les prendre pour argent comptant. Il m'avait dit que cet accord tenait à condition que ... je sois à lui. Et si tel était le cas... alors cela signifiait qu'il avait également droit de vie ou de mort sur ma personne. Et si je mourrais ... le contrat se romprait. Mais ... l'idée que tu fasse souffrir quelqu'un d'autre comme il le faisait ...

Pourquoi est-ce que tu agissais ainsi, enfoiré ... ? Pourquoi est-ce que tu étais si ... tellement ...

Mais là, il recula. Il sortit de la pièce, me laissant fixer le mur à l'autre bout du bureau. Je n'avait qu'une seule envie ...
Il fallait...Il fallait juste que je me lave. Que je me débarrasse ... de lui. De ses marques, de son odeur, de sa présence. Que je tente de ... redevenir ... moi-même.

Et là ... je ne sais pas si l'on peut appeler ça une illumination, mais ça m'en avait l'air assez proche. Puisque tout devait constamment se dérouler ainsi ... j'allais entrer dans son délire. Le laisser se persuader. De toute façon, je n'arriverais pas à le convaincre que ce n'est qu'une folie de psychopathe dégénéré.
S'il n'assume pas ses actes, alors j'assumerai les miens... Je me lève, les jambes tremblantes. Fatiguée comme jamais. Je tiens à peine debout. Ma gorge est bloquée, et j'ai l'impression qu'un rien suffira à me faire pleurer à nouveau. Ma tête ne semble plus vouloir penser rationnellement. Mon corps, douloureux. Il me semble que la pièce tangue autour de moi.
M'accrochant tant bien que mal au mur, je réussi à enfiler mon pantalon. Puis mon pull. Chaque mouvement me déchire ... Tant pis pour les sous-vêtements. Mon corps proteste trop. Et respirer me fait tellement mal que j'ai l'impression que je ne vais plus pouvoir souffler.
Je devais juste ... partir. Fermer ce bureau. Disparaître. Ailleurs.



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