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 Meurtres à DearDeath : Georgio Santorini

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MessageSujet: Meurtres à DearDeath : Georgio Santorini   Meurtres à DearDeath : Georgio Santorini Icon_minitimeVen 23 Mai - 9:49

Meurtres à DearDeath : Georgio Santorini 1t0jntBon Dieu mais ça ne va donc jamais s'arrêter. Est-ce cette prison va un jour retrouver un calme relatif ? L'incident de la forêt, la révolte puis cette série de meurtre … Déjà que je ne voulais pas venir ici mais alors ça c'est le pompon. Qui plus est cette fois, tout le monde connaît la victime, c'est donc un petit drame personnel pour chaque croyant à DearDeath et il y en a plus que l'on pourrait le croire, à commencer par ce taré de Gantley. Je ne le crois pas capable de tuer un homme de Dieu mais je veux le laisser pourrir un peu dans sa cellule.
Cette fois McDaven ne s'est même pas déplacée pour me donner des ordres de sa voix hautaine et méprisante. Un bon point, je suis donc libre de faire ce que je veux pour ce cas. Me retournant, je fais un signe aux deux gardiens qui ont découvert le corps, Nugent et Mitcham, et leur indique d'approcher.


« Ne décrochez pas le corps et appelez le Scooby Gang. Mettez leur un peu la pression, privez Bone de bouffe, Cian de lit et Sadwood d'aller à l'infirmerie mais je veux ce crime résolu pour hier, bordel! »

Furieux, je prends les escaliers du bout du couloir. Encore un foutu rapport !

- - - -

Rapport # 111316524
Armin Mead, responsable des relations publiques 
DearDeath Jail 


Un troisième cadavre est retrouvé ce matin, trois jours après de deuxième meurtre, dans le couloirs de l'étage des détenus, pendu à une lampe du plafonnier. C'est l'aumônier de DearDeath, Georgio Santorini qui travaille ici depuis quatorze ans. Il y a des signes de luttes qui indique qu'il a été traîné de son lit jusqu'ici. Il était aimé de presque tous. Sa langue a été coupée.
Cheveux blonds, yeux bleus, un mètre quatre vingt six, quatre vingt quatre kilos, cinquante trois ans.
Jamais marié, père inconnu et mère suicidée très tôt. Il a grandit dans l'orphelinat de la ville de Turin.

- - - -

Meurtres à DearDeath : Georgio Santorini 161man8Je n'en peux plus de cet enfermement, je vais péter une tuile. Cette histoire de Bible me ressemble tellement mais bordel de Dieu -pardon mon Seigneur pour le blasphème – je ne suis quand même pas un foutu somnambule ! Je me cogne à nouveau la tête contre les barreaux avant de comprendre. C'est peut-être L1233 ! Il veut me faire porter le chapeau bordel de putain de merde ! Quel fils de pute !
Quand Abel va pour sortir, je le retiens un instant.


« Dis à Sadwood que la première phrase était tirée de l'évangile de Saint Matthieu et la deuxième de celui de Marc. Que le meurtrier prend les évangiles dans l'ordre et que donc il ne devrait y avoir que quatre meurtres. Ah et … Abel prends soin de toi. »

J'espère vraiment qu'ils vont me tirer de là. Parce que sinon je vais péter un putain de câble ! En tournant la tête je vois ce fils de chienne de Luckas qui passe devant ma cellule et je ne peux retenir un grognement. Comme un lion en cage, je deviens agressif. En plus j'ai la dalle !
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Neil Cian
L1233 - Tueur en série
Neil Cian

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MessageSujet: Re: Meurtres à DearDeath : Georgio Santorini   Meurtres à DearDeath : Georgio Santorini Icon_minitimeVen 23 Mai - 18:35

Les cellules sont encore fermées, ce matin, et pourtant, ce n'est pas faute de m'être excité dessus. Je n'en peux plus d'être enfermés avec ses deux autres types, et heureusement que je m'entends assez bien avec Clyde, car l'autre n'ouvre toujours pas la bouche. Depuis mon arrivée, je n'ai jamais entendu le son de sa voix. Dans un sens, tant mieux, il n'est pas un coloc envahissant.
On a pu tout de même sortir, quelques instants, hier. Ça n'avait pas duré longtemps, et ça n'avait pas été très agréable car pratiquement tout les gardiens nous encadraient, de notre arrivée à l'extérieur à notre retour en cellules. Tout le monde semble sur les nerfs, et cette anxiété grandissante commence à devenir pénible.

J'ai réfléchi à cette série de meurtre. Quand j'avais posé la question pour Luckas et Hervé, le grand allemand était à l'autre bout du couloir, j'ai pu lui demander de vive voix. Le visage fermé, comme d'habitude, il m'a répondu que les quatre premières cellules avaient été impossible à fermer. Après une rapide réflexion, ma liste des suspects s'étaient arrêtées à Abel Bone, le fameux garçon aux cheveux blancs, Ombrage et moi. Oui, je m'accuse moi-même. En général, je suis parfaitement conscient de mes meurtres, mais puisque depuis quelques temps, je perds complètement la boule, ce n'est pas impossible que je sois l'auteur de ces crimes.

Alors que je finis par capituler et rejoindre ma couchette, la grille s'ouvre sur Matt, le garde espagnol. Je commence à connaître du monde, ici. Il paraît fatigué et fragilisé, depuis quelques temps.

- Bon, je te préviens, te fais pas remarquer. Cette fois-ci, ça se passe au bout du couloir. Si les autres détenus pouvaient ne pas être alertés, ce serait appréciable. Tu peux faire ça, Cian ?
- Bien sûr, je ne suis pas un monstre, tout de même.

Je suis juste curieux de voir à quoi ressemble la scène de crime. Le criminel regorge d'imagination, et je commence à admirer son travail. Finalement, le bordel qui règne à chaque fois n'y est probablement pas pour rien, et le fait que des indices soient posés ici et là est tout de même bigrement fourbe. Le type sait qu'il va dans tout les cas se faire choper, alors, je pense que quittes à s'amuser un peu, autant faire tourner tout le monde en bourrique.

Malgré ma promesse, je siffle d'admiration en voyant le cadavre pendu, ce qui me vaux une tape derrière la tête.

- Putain le travail d'artiste !

Le gardien espagnol me renseigne rapidement sur les conditions de la victime, et je hoche la tête, pensif. Pourquoi toujours des orphelins ? Si le tueur, c'est moi, pourquoi j'aurai choisi de massacrer des mecs sans parents, tout seul ? Peut-être justement parce qu'ils n'ont pas de famille, et donc personne qui peut pleurer leur mort. Sauf qu'à la base, je me fiche de faire souffrir. Peut-être que dans le contexte de la 'chasse aux trésors', le but n'est pas de tuer pour tuer, mais pour, justement, s'amuser. J'aimerai bien savoir combien de temps dur chaque assassinat.
À en juger par ce qui encadre la scène, le combat a duré un moment. L'aumônier s'est bien défendu, apparemment. Je suis toujours heureux, lorsqu'une de mes victimes ne se laissent pas faire, ça rend l'entretien encore plus captivant.

- Donc, on lui a coupé la langue ...

Tout en tournant autour du corps qui se balance doucement, je l'observe attentivement, pensif, profitant d'être encore seul. Est-ce que couper une langue empêche de hurler ? Je n'ai malheureusement jamais eu le temps d'essayer.
Je me craque finalement les doigts – de la main droite bien sûr – et tâte le cadavre, des pieds à la tête. Enfin, à la tête est un bien grand mot, car je suis trop petit pour atteindre le visage. Logiquement, Abel ne pourrait pas attacher un homme de cette corpulence aussi haut, même avec une chaise, à moins qu'il ait été aidé. Quand à moi, je pense que j'en serai capable, avec un système de poulie, même si ça m'aurait pris du temps et beaucoup d'énergie. À ma demande, Matt m'apporte un petit tabouret en bois, et je m’empresse de palper le haut du corps, à travers les tissus, sans omettre les poches et dans la bouche.
La vision me fait grimacer. Déjà qu'à la base, l'intérieur d'une bouche, c'est dégueu, alors sans langue, c'est justement carrément vomitif. Je me retiens de lâcher une exclamation de dégoût, et fini mon observation par ce qui a servi à la pendaison.
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MessageSujet: Re: Meurtres à DearDeath : Georgio Santorini   Meurtres à DearDeath : Georgio Santorini Icon_minitimeDim 25 Mai - 18:53

NEIL CIAN, félicitations vous avez trouvé deux indices.

Le corps est presque intact à part la langue coupée et les traces de strangulation. Il est en pyjama et en robe de chambre.
Dans la poche de la robe de chambre de la victime se trouve une Bible avec une seule page de l'évangile de Saint Luc. Une phrase est entourée avec du sang : « Le royaume de Dieu est en vous-même, repentez vous ».
La corde est un modèle standard de corde à l'escalade qui a été volé dans la salle de musculation. Elle présente des traces de sang aux deux extrémités.
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Ombrage Sadwood
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Ombrage Sadwood

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MessageSujet: Re: Meurtres à DearDeath : Georgio Santorini   Meurtres à DearDeath : Georgio Santorini Icon_minitimeMer 28 Mai - 1:39

J'ai totalement abandonné mon travail, après permission, pour me consacrer à la recherche du meurtrier, et j'ai trouvé des faits... Disons intéressant. J'y ai passé des nuits blanches à chercher l'information, utilisant illégalement l'ordinateur se trouvant dans la bibliothèque. J'ai tout repris. Depuis le début, j'ai relu les rapports, établis un lien entre chaque élément suspect. Je n'en peu plus, mais cela en valait la peine. Reste à savoir si mon hypothèse tiens la route. Certes, je n'ai pas de coupable, mais ce que j'ai trouvé est fort intéressant et je pense, n'a pas été laissé au hasard par le meurtrier. Reprenons tout depuis le début.

Le premier meurtre, deuxième étage. Victime : Curtis Sinclair, 47 coups de couteau et les deux yeux crevés. Corps retrouvé en salle de détente. À première vue, le meurtrier est un Barbare irréfléchi qui a tué pour tuer. Mais après réflexion, non. Ce cheveu bleu qu'a trouvé Abel, est un indice d'une valeur importante, surtout quand on s'amuse à l'analyser. La couleur est même très intéressante. Bleu. Le bleu à pour symbolique, deux choses très importantes pour notre cas. La barbarie des civilisations anciennes et étrangère aux grecs et aux romains, mais cette couleur est aussi associée au divin, à l'infini. L'infini....Il me semble avoir trouvé un autre indice relevant de cette symbolique. Je veux bien entendu parler du cercle de sang, lui aussi symbolisant l'infinité des choses et donc le Créateur de l'univers. J'ai aussi trouvé une bible. Une bible contenant une phrase de l'Évangile de saint mathieu "On juge l'arbre à ses fruits". J'y reviendrais plus tard. Revenons en aux yeux crevés de cet homme. Quel est le rapport me dites-vous ? Un des cinq sens, oui. Je l'évoque, car dans les autres meurtres, nous trouvons des cas similaires. Un des cinq sens pouvant mener au péché. La vue, le voyeurisme, le péché de chair. Cette salle porte d'ailleurs très bien son nom dans ce cas-là. Enfin...Vous voyez ce que je veux dire non ? En parlant de péché, je n'ai pu m'empêcher de remarquer que le non Sinclair pouvait être découpé. "Sin" et clair. Le péché donc...Un lien, encore des liens. Je vous parle enfin des 47 coups de couteau. 47....Un nombre a connotation miraculeuse dans la bible mais aussi qui nous aurait permis de connaitre le prochain meurtre : le nombre de Keith.

Deuxième Meurtre, rez de chaussée, salle de musculation. Victime : Keith Whitmore. Etranglé, les narines remplient de suie. Un autre des cinq sens...Une coïncidence assez frappante je dois dire. Étranglé ? Mais le premier meurtre, il n'avait pas été éventré ? Le tueur réfléchit sa manière de tuer. Il utilise la manière des condamnations et des jugements en rapport avec la religion. Pourquoi ? Un autre cercle a été trouvé, une deuxième bible aussi accompagnée d'une phrase de saint marc "Il y a au milieu de vous quelqu'un que vous ne connaissez pas. " Cet élément ainsi isolé, ne nous amène rien, sauf une énigme incompréhensible. Mais rapproché ainsi avec le premier évangile, je peux remarquer que se sont les deux premiers évangiles du nouveau testament. Religions, religion et encore religions. Par curiosité, j'ai aussi cherché à découper le nom de cette victime innocente et j'y ai trouvé le mot "Pentecôte". Et l'une des phrases prononcées dans le Nouveau Testament au sujet de cette fête m'interpelle : " Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à-coup, il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux. Et ils furent tous remplis du Saint Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer.". Il parle de langue, donc de gout. Donc d'un des cinq sens... Le prochain meurtre donnerait lieu à quelque chose en rapport avec la langue ? La gourmandise peut-être... Le coupable ne donne pas des indices seulement pour sur le meurtre commis, mais aussi pour le prochain. l'Évangile qui sera évoqué sera donc l'Évangile de saint Luc? Mais pourquoi ?

Sur les deux crimes, plusieurs choses en commun. Je cherche à établir des liens, je dois réussir à avoir un coup d'avance sur le meurtrier... Mais comment ? Les deux victimes étaient des orphelins. La figure de l'orphelin est souvent évoquée pour parler de la recherche identitaire, de la vérité sur son passé, sur son existence. Et sur les deux lieux du crime, nous avons pu trouver des miroirs brisés. Symbole du malheur, mais aussi du reflet de la vérité sur soi-même. Le criminel refuserait de reconnaitre sa folie ? La vérité de son passé, de son présent et de son avenir ? Ceci peut aussi nous ramener aux yeux crevés du premier cadavre. Les yeux sont les portes sur l'âme, donc sur nous-même. Le tueur ne voudrait pas se reconnaitre en tant que tueur...Cette série de meurtres est complexe..trop complexe.

Quelqu'un toque à ma porte. Je me réveilles en sursaut. Je suis entouré de feuille gribouillée d'inscription, de théorie foireuse. Je suis fasciné par le tueur, il sait qu'il va se faire attraper, mais il essaye de faire passer un message. Qui est l'auteur de ses scènes de crimes au symbolique complexe... On me tend un rapport, un autre meurtre. Je reste un instant bouche bée. Une de mes théories vient de se confirmer. Une langue coupée, un autre orphelin...L'aumônier. Je reste silencieuse. Le tueur n'arrête pas d'évoqué des symboles religieux...Et il tue le prêtre de Deardeath..L'aurait-il démasqué et il l'aurait fait taire en lui coupant la langue ? Le meurtre a eu lieu au premier étage. Le prochain meurtre aura lieu sois au sous-sol, sois dans la cours. Je ne sais pas encore. Et la pendaison... Encore un crime utilisant le mode des condamnations à mort et des jugements. Qu'allons-nous trouver sur cette scène de crime ?

Lorsque j'y arrive, Neil est déja sur place. Il est sur une chaise et observe le cadavre. Maintenant devenu un réflexe, je lève les yeux au plafond avant d'observer les murs et sol du couloir. Mon regard se fige un instant sur Neil. N'était-il pas en quête d'une identité...Comme dans le cauchemar dont il peut faire preuve devant moi dans sa cellule.. Mais à ce moment-là, je devrais m'accuser aussi. Je ne connais pas mon passé, je ne connais pas mon avenir. Je pourrais dire que je suis moi-même une orpheline de la vie. Je ne sais pas qui sont mes parents, ni mêmes, ma famille. Quant à ce garçon aux cheveux blanc, quand est-il de lui ? Il est aussi mystérieux. Et si le coupable n'était pas conscient de l'être ?

Georgio Santorini. Santo ? Cela ne veut pas dire Saint en espagnol ? Un lien avec son métier de prêtre ? Et la résurrection du christ à Pentecôte ? Une petite anecdote assez drôle au passage :"Et les dernières paroles de Jésus "Avant je croyais, maintenant je suis fixé""
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Abel Bone
B3883 - Tueur en série
Abel Bone

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MessageSujet: Re: Meurtres à DearDeath : Georgio Santorini   Meurtres à DearDeath : Georgio Santorini Icon_minitimeMer 28 Mai - 23:12

Trois jours plus tôt...

Je rentre dans ma cellule, fourbu, alors que je n'ai rien fait à part crapahuter dans la salle de musculation à la recherche d'indices. Mais mentalement, je suis éreinté. A cause de mes inquiétudes, de mes questionnements. En plus, en arrivant, je me fais engueuler par le Guide. Je ne lui en veux pas, pas en réalité. C'est toujours une preuve supplémentaire de sa puissance, quand il me crie dessus. Mais cette fois, à cause de la lassitude, un grondement sourd escalade ma gorge. Je le réprime à temps et encaisse. J'ai honte d'avoir douté de Monsieur Gantley et il me fait bien sentir que j'ai raison. J'ai toute confiance en lui, bien sûr que non il n'a pas pu tuer le Père Noël. Et même s'il avait tué tous ces gens, il ne l'aurait pas fait comme ça. Je suis certain qu'on n'aurait même pas retrouvé les corps. Ou alors, pas dans une telle boucherie.
Malgré ça, je vérifie la présence de sa Bible sous son oreiller et pousse un immense soupir de soulagement. Je ne voulais pas que mon esprit soit parasité par le doute.
Monsieur Gantley réfléchit, lui aussi. Les meurtres sont liés à lui. L'infirmier... Moi aussi, je le connaissais, quand j'y pense. Avec tout le temps que j'avais passé à l'infirmerie, je l'avais bien croisé quelques fois. Quant à l'autre... Bizarre cette liste. Mais le Guide était persuadé que c'était la victime qui l'avait montée et non le tueur qui l'aurait écrite avant de la glisser dans la poche du cadavre.
Je hoche la tête avec sérieux quand il me dit de rester sur mes gardes. Il a des doutes. Des doutes sur le tueur, j'en suis sûr. Est ce qu'il pense à quelqu'un ? Non, sinon il m'en aurait parlé, vu que j'enquête pour l'innocenter. Il doit juste penser que le tueur est vraiment très dangereux, même pour Rose et moi. Je sais Rose parfaitement capable de se défendre et de se débrouiller. Mieux que moi, même. Elle s'en était beaucoup mieux sortit pendant la révolte et elle m'avait même aidé, à certains moments. En y repensant, un sourire à la con se dessine sur mon visage.
Rêveur, mon regard flotte dans le vide. Je suis rappelé à l'ordre par le Guide, qui m'attire à lui. Je me retrouve très vite collé à lui, bouche contre bouche, corps contre corps. Je culpabilise, mais je n'arrive pas à le repousser. Il est mon Guide.


Monsieur Gantley dort à poing fermé, nu dans son lit, comme je l'ai laissé. Je ne sais pas si nos colocataires dorment ou nous espionnent depuis le début, mais je m'en fous. Assis en tailleur au milieu de ma couchette, en débardeur et en slip, je fixe les indices à ma disposition, éparpillés sur ma couverture en désordre.
D'abord, il y a les deux cheveux. Bleus. Je les fixe. Longuement. Et arrive à la conclusion qu'ils ne proviennent pas de la même personne. Ombrage n'est pas coupable. Je vire le cheveu que je lui ai arraché, le laissant voleter jusqu'au sol.
Ensuite, il y a cette liste. Monsieur Gantley, Rose et moi. Pourquoi on intéressait ce mec ? Est ce qu'il faisait juste du zèle dans son boulot ? Est ce qu'il commençait à comprendre les machinations secrètes du Guide, que même moi, son plus fidèle serviteur, n'ai pas le droit de connaître ? Encore une fois, tout menait au Guide. Or, il ne s'agissait pas de lui. Quelqu'un qui voudrait le protéger ? Je ne vois pas beaucoup de monde. Il y a moi, mais je ne suis pas le tueur. Rose, elle pourrait. Elle a la force. Problème, elle n'agit que sur ordre de Monsieur Gantley. Donc non. Ulrick, son saligot de frère ? Il préférerait le voir pendu à un arbre plutôt que l'aider. Rageur, je froisse le papier, en boule, et le jette sur le côté. Il disparaît sous le lit du Guide. Personne n'ira le chercher là dessous.
Il y a aussi cette tâche de sang que j'ai retrouvé sur le mur et que je n'ai pas pu emporter avec moi, question de logique basique. Un grand trait vertical. Une lettre ? Un chiffre ? « I » ? « 1 » ? Ca m'aurait aidé que le tueur fasse un minimum de fioritures. Je ne pense pas qu'il s'agisse du « 1 », parce que c'était pas le premier cadavre. Peut être un rapport avec la Bible... Dommage que je l'ai plus. Je sais qu'il y a des nombres devant les poèmes et... Mais qu'est ce que je suis con !
Je me frappe le front du plat de la main, avant de le masser. Je me suis fait mal. A pas de loup, je rejoins la tête du lit de Liam et glisse ma main sous son oreiller. En tâchant de ne surtout pas le réveiller, je prends sa Bible et cherche. Je me souviens que c'est un certain Marc qui a écrit le passage.
Après de trop longues minutes à feuilleter ce torchon bourré d'inepties – une pensée que je cacherai toujours à Monsieur Gantley – je tombe enfin sur la phrase qui m'intéresse. « Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas. » Je regarde la notation. Marc 1.1-8. Il y a donc bien un « 1 ». Je ne sais pas si ça a un rapport, mais autant garder ça en tête. Je lis le passage entier et de ce que je réussis à en comprendre, ça veut dire qu'arrivait derrière l'auteur de ce message un mec tellement badass qu'il avait pas le droit de défaire ses lacets. Je ne connais pas grand chose à tout ça, mais je n'en ai pas besoin. Le tueur est un putain de mégalo. Ou alors, il annonce l'arrivée d'un type encore pire. Mon regard glisse sur Monsieur Gantley. Ca me rappelle lui et moi, ou avec Rose. Nous sommes tous les deux à ses pieds, indignes de tant de choses, pourtant il nous en accorde plein et nous guide. Le Guide. …

Le tueur est soit un annonciateur de Monsieur Gantley, qui tue pour faire une super parade de bienvenue au Guide... Soit Jésus. Mais Dark Jésus, avec des cheveux bleus. Il a tué le Père Noël putain.


Le jour du troisième meurtre...

Je suis réveillé par des coups de matraque sur les barreaux. J'ouvre un œil et vois un gardien qui s'amuse à me essayer de me foutre la migraine. Je repousse mes couvertures et me penche pour attraper ma combinaison, qui gît en bouchon sur le sol. Un truc léger heurte ma tempe et roule par terre. Je jette un coup d’œil et vois une cacahuète. Pute ! Ce gardien me balance des fruits secs ! Trois autres cacahuètes roulent à mes pieds et le type se fout de ma gueule alors que je le foudroie du regard. S'il n'y avait pas ces barreaux...

« Mange ça, parce que c'est tout ce que t'auras avant longtemps. »

Je retrousse la lèvre sur mes dents, mais lui obéis. J'ai peur qu'il dise la vérité.

« On a encore un corps. Magne toi le fion. »

Je me magne donc « le fion », de façon mesurée, et quand je m'apprête à sortir, Monsieur Gantley m'intercepte. Il me demande de transmettre un message à Sadwood. Sadwood, la gardienne avec une mèche bleue. Je hoche la tête quand il me conseille de prendre soin de moi et rejoins le couloir, où on me muselle sans attendre. Avant de me faire avancer le long des cellules.
Quand j'arrive près de celle de Rose, je me décale vers les barreaux et ralentit. En vue de ma petite amie – comme c'est grisant ! - je lui glisse juste assez fort pour qu'elle puisse m'entendre :

« Fais attention à toi. Au tueur. … Je ne veux pas que tu meurs. »

Je glisse mes doigts dans sa cellule, juste quelques secondes, pour lui signifier mon attachement. J'avais eu envie de lui dire quelque chose, mais mon « je ne veux pas que tu meurs » en était très éloigné finalement. Quelque chose m'avait retenu. La crainte d'en faire trop.

Il y a un attroupement plus loin et je distingue déjà plusieurs choses. Des gardiens, Neil Cian, Sadwood et... Un pendu. C'est original. Je ne m'attendais pas à ça.
Avant de me faire entrer sur la scène du crime proprement dite, un gardien, un autre que celui qui m'a amené ici, fait surgir devant mon nez un pilon de poulet frit, encore chaud. On distingue les petites herbes collées sur la peau qui promet d'être croustillante. Je salive et ouvre la bouche. Avant de me rendre compte que je ne peux pas bouffer cette volaille ! J'enrage !

« T'y auras le droit si tu nous trouves un truc à exploiter. »

Je fais la moue et hausse les épaules, avant de marmonner :

« De toute façon j'en aurai à midi, au pire.
-Nan Bone. Maintenant t'es nourri à l'indice, ordre du responsable de l'affaire. Pas d'avancement, pas de nourriture. »

Je fais une grimace qui fait très fortement ressembler ma bouche à un « D » dont le ventre rebondi pointe mon nez, mais personne d'autre que moi ne le sait. On me pousse en avant et je rejoins les deux autres enquêteurs improvisés. L'endroit est plus exigus que d'habitude. Je me sens mal à l'aise, parce que je dois faire avec la présence de Neil Cian. Mes doigts se crispent quand je suis pas loin de lui. Mais j'essaie de l'ignorer et lève la tête, me tordant le cou pour observer le cadavre. Un prêtre. Non, ça ne peut pas être Monsieur Gantley.
Je vois Neil quitter un tabouret posé devant le corps et grimpe dessus, poussé par mon instinct. Sur la pointe des pieds, je me hisse pour regarder dans sa bouche. Il n'a pas de langue. Merci, Instinct. C'est dégueulasse. On peut faire tellement de choses avec sa langue. La lui ôter est vraiment cruel, je pense. Je descends vite fait et vais voir Sadwood. Elle inspecte les murs. Je lui tapote l'épaule.

« Hey, Monsieur Gantley te fais passer un message. La première phrase de la Bible vient de l'évangile de Saint Matthieu et la deuxième de Saint Marc. Le tueur les prend dans l'ordre. Quatre évangiles, quatre meurtres. Voilà. Ah oui, je voulais te dire aussi... C'est pas toi le tueur. »

Je lui tapote le bras. Au niveau du coude. Et me retire. Je me mets un peu à l'écart des autres, de façon à avoir une vue d'ensemble de la scène. Mes yeux scrutent les murs qui entourent le cadavre. Je me demande si je vais trouver un autre chiffre aujourd'hui ?
Je remarque aussi des traces qui indiquent qu'on a traîné le corps. Donc quoi ? Il n'est pas mort par pendaison ? Comment ? Neil traîne autour du cadavre, je veux pas y aller. Alors je me dirige vers l'escalier et inspecte la première volée de marches. Puis tout l'escalier, tant qu'à faire. Un gardien – celui au pilon, qu'il est d'ailleurs en train de bouffer – me suis, l'arme au point. Mais j'en ai rien à foutre. Je suis hyper concentré.
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MessageSujet: Re: Meurtres à DearDeath : Georgio Santorini   Meurtres à DearDeath : Georgio Santorini Icon_minitimeMer 28 Mai - 23:25

OMBRAGE SADWOOD, félicitations, vous avez trouvé trois indices.

Au plafond s'étale un 0 tandis qu'un I figure sur le mur de gauche. Deux barres verticales s'étalent sur le sol, sous le cadavre. Peut-être une suite de chiffres.

ABEL BONE, félicitations vous avez trouvé deux indices.

Même indice pour le mur que Sadwood.
Sur les marches de l'escalier se trouve un morceau de métal courbé, cassé aux extrémités qui doit faire partie d'un objet plus grand.
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: Meurtres à DearDeath : Georgio Santorini   Meurtres à DearDeath : Georgio Santorini Icon_minitimeSam 31 Mai - 23:32

En farfouinant dans les poches, je déniche une page de livre que j'observe attentivement. Ça doit être un truc de Bible, le genre de chose que je ne connais que très peu. Mes parents ont toujours voulu faire de moi un bon catholique, m'emmenant à la messe et me faisant prier tout les soirs, mais ça n'a jamais été mon truc. Dieu, c'est de la connerie, c'est tout.
Enfin, je ne suis pas là pour parler de religion. La phrase entouré m'interpelle, et de suite je mets un sens probablement foireux à tout ça. Chaque victime avait quelque chose à se reprocher, peut-être, ou avait vu ou entendu un truc qu'ils n'auraient pas dû voir. D'où les yeux crevé, la langue coupée. Pour les narines, je suis encore perplexe. La théorie aurait pu tenir la route, mais je n'ai jamais été très doué pour les énigmes.

Glissant la page dans ma poche, je jette un coup d'oeil à la corde, basique, mais tâchée de sang aux deux extrémités. C'est super bizarre, et j'avoue être septique. Peut-être a-t-il mordu les deux côtés, mais je n'en vois pas trop l'intérêt.
Alors que je descends de mon perchoir, je remarque Abel, qui prend immédiatement ma place.

- Ça va te gène pas, surtout
, lui lançai-je d'un ton glacial.

Ce type m'exaspère, allez savoir pourquoi. Oh, il ne m'a rien fait, mais ses regards insistants sont de plus en plus pénibles. Et quand je me rends compte qu'il redescend du tabouret pour aller parler à Ombrage, ça me met carrément en rogne. Je me renfrogne totalement et croise les bras, agacé au plus haut point.
Okay, c'est bon, c'est plus drôle du tout, maintenant. Un gardien qui vient de débarquer me tire par le bras et se penche pour être à ma hauteur :

- Arrête de faire la gueule et cherche, sinon, ce soir, tu dors par terre, en salle d'isolement.
- Va te faire foutre toi.

Il hausse les sourcils, ne s'attendant sûrement pas à ce que je réagisse ainsi. Sa réaction est d'ailleurs parfaitement prévisible, et sa gifle ne me fait ni chaud ni froid, je me contente de le massacrer du regard.

- Retourne bosser, détenu L1233
.

Pendant quelques secondes, je continue de le fixer, m'imaginant comment je pourrais le faire souffrir le plus longtemps possible. Et si je lui coupais la langue, aussi ?
Il me pousse doucement de sa matraque et je finis par lui tourner le dos, toujours autant énervé. Je snob royalement Ombrage en passant à côté d'elle et entreprend de fouiner dans les coins du couloir, au cas où, et finis par observer les traces de lutte que les deux personnes ont laissé sur leur chemin. Je ne sais pas trop ce que j'espère trouvé, mais j'ai envie de me tenir le plus loin possible d'Ombrage et d'Abel.

Je remonte un peu vers les cellules, histoire de voir si l'une d'elle présente des différences notables aux autres qui pourraient m'amener sur une piste quelconque.
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MessageSujet: Re: Meurtres à DearDeath : Georgio Santorini   Meurtres à DearDeath : Georgio Santorini Icon_minitimeDim 1 Juin - 12:10

NEIL CIAN, félicitations, vous avez trouvé le dernier indice.

Un couteau de cuisine est planté dans le mur, un peu plus loin. Il y a du sang dessus. On suppose que c'est le couteau qui a servi à couper la langue de la victime et la corde qui l'a pendue. Peut-être aussi que c'est la même arme que pour le premier meurtre.

Nous sommes le 1er Juin, l'event est donc officiellement terminé. Cependant, il y a des prolongations jusqu'au 18 juin. Veillez à répondre le plus rapidement possible... Merci.

Vous avez à présent vos droits à questions.

- - - -

Lorsque les gardiens viennent se poster à l'entrée de ma cellule, je baille longuement. Je sors tout juste d'une sieste. Voyez vous, on ne peut pas dire que ma vie soit palpitante depuis que je suis confiné dans ma cellule. J'ai le droit de sortir pour me doucher ou me vider mais je m'ennuie ferme. On ne veut même pas m'apporter quelques livres alors que merde ! Il y a une bibliothèque pour ça non ? Ulrick me manque.
Le gardien qui ouvre ma cellule m'ordonne de me présenter devant la porte. Je hausse un sourcil. Cet homme ressemble énormément à John Wayne dans Rio Grande.Je ne le connais pas, il doit être nouveau. En revanche, je connais très très bien l'autre garde. Caciope.
Je ferais bien danser le swing à ses intestins sur le sol là maintenant mais j'ai promit à Ulrick de bien me tenir, au moins pour un temps. Le cœur au bord des lèvres, je m'avance et on me met une muselière.


« Je ne suis pas Abel vous savez. Il a les cheveux plus blancs et il est nettement plus pe-
-C'est au cas où tu caches des choses dans ta bouche.
-… Comme des dents ? »

La mandale que je me prends dans la tronche me projette au sol avec une violence rare. John Wayne n'aime pas beaucoup qu'on se moque de lui. Je me relève et met un bon coup de genou dans ses parties pour faire bonne mesure avant de suivre Caciope qui me mène à un morceau du couloir où je retrouve un trio gagnant. Abel, Sadwood et cette immonde cancrelat de L1233. Il nous explique rapidement que j'ai été affecté à l'enquête parce que ça traînait un peu trop.
Il nous laisse en plan et je soupire. Les muselières ne me vont pas au teint.


« J'ai besoin de savoir ce que vous avez trouvé. S'il y a quelqu'un qui est calé en religion dans cette prison c'est bien moi. »

Le fait que la Génèse ne soit pas citée me dérange déjà. C'est la partie de la Bible que les tueurs en série citent le plus. Si c'est la personne que je crois, ça n'a pas grand sens. Me mordant la lèvre, je tends mes mains menottées vers Abel et lui ébouriffe les cheveux. Je suis rassurée de pouvoir prouver mon innocence.

- - - -

LIAM GANTLEY a utilisé son droit à question.

Je participe à l'enquête maintenant mes cocos ~
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MessageSujet: Re: Meurtres à DearDeath : Georgio Santorini   Meurtres à DearDeath : Georgio Santorini Icon_minitimeDim 1 Juin - 18:37

Je descends lentement les marches, l'une après l'autre, l'échine courbée pour avoir le nez le plus près possible du sol. Oh, pas pour sentir un indice, non. Mais mes yeux sont juste au-dessus alors...
Je sens une douleur vive dans la plante de mon pied et me fige. Il y a quelque chose dessous, quelque chose de dur et petit. Je jette un coup d’œil par dessus mon épaule et découvre le gardien qui m'accompagne penché au dessus de la rambarde. Je ne sais pas ce qu'il fait, mais j'en profite. Je m'accroupis et décale mon pied, décalant un morceau de métal. Il a une forme de fer à cheval et semble avoir été cassé à ses deux extrémités. Il n'est pas tout à fait plat, plutôt arrondi, comme un tuyau plein. Je referme ma main dessus quand j'entends des pas dans mon dos.

« T'as trouvé un truc, Bone ?
-... Nan. »

Je serre le poing et me redresse pour faire face à l'homme, puis hausse les épaules, en prenant un air déçu.

« Juste de la poussière.
-Fais gaffe aux mensonges, le pékinois. Pas d'indice, pas de bouffe. Alors ? »

Je m'autorise quelques secondes d'hésitation. J'ai déjà faim et je n'ai rien trouvé d'autre à refourguer. Y'a bien ce « 1 » peint sur le mur, mais c'est pas vraiment un indice pour eux. Ils peuvent le voir quand ils veulent. En plus, j'ai pas de théorie valable à leur proposer à propos de ça.
Finalement, je secoue la tête.

« Non, non. Rien. Je le jure. »

Il me fixe un petit moment, sans ciller, et je sens une goutte de sueur dévaler ma nuque alors que je force mon regard à ne pas se dérober. Et puis, il se détend et m'ébouriffe les cheveux.

« Okay, allez, on monte. Si t'as rien trouvé jusqu'ici, tu trouveras rien de plus en bas. »

Il remonte quelques marches et m'attend. Je scrute les marches plus bas, pour vérifier. Mais je ne distingue aucun petit bout de métal. Mon cœur battant la chamade, je remonte jusqu'au couloir, à la suite de mon gardien personnel. Je n'ai plus envie de poulet.

En arrivant, je vois Monsieur Gantley et un large sourire étire mes lèvres. Je me précipite vers lui et il passe sa main dans mes cheveux, comme le gardien plus tôt. A la différence près que j'apprécie beaucoup plus quand c'est le Guide qui le fait.
Il a demandé à tout le monde ce qu'on avait trouvé, mais je ne me sens pas vraiment concerné. Je lui ai déjà presque tout dit. Je vais quand même me charger de combler les trous. Pointant un doigt vers le mur, je clame :

« Il y a cette barre là et j'ai trouvé la même dans la salle du meurtre d'avant. Je sais pas ce que ça veut dire. Sinon, j'ai trouvé un cheveu bleu sur le premier corps mais ce n'est pas à elle. »

Je désigne Sadwood, un peu plus loin. Je lui souris d'un air entendu, mais je ne suis pas sûr qu'elle le voit, à cause de ma muselière.

« … Et c'est tout ! »

Pas exactement, en fait, mais les autres n'avaient pas besoin de savoir au sujet de la bible que j'avais dénichée. Encore moins pour la liste. J'avais le sentiment que moins de personnes seraient au courant pour ça, mieux ce serait.
J'allai ensuite m'accroupir contre un mur. Dans ma paume, le petit bout de métal était brûlant.
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MessageSujet: Re: Meurtres à DearDeath : Georgio Santorini   Meurtres à DearDeath : Georgio Santorini Icon_minitimeVen 13 Juin - 21:34

Un tapotement sur mon épaule me fait me retourner. Abel me fixer de ses yeux de fauves ambrés. Il me parle, me fait passer des informations. Me les confirme même, de la part du tueur manipulateur : Liam Gantley. Quatre meurtres... Ils nous restent une seule chance, une seule pour coincer le meurtrier.

Ensuite, avant de s'éloigner, Abel m'annonce que je ne suis pas le tueur. Que je ne suis pas le tueur ? Comment m'a-t-il innocenté ? Le cheveu ? A-t-il comparé les deux, celui qu'il avait trouvé sur le cadavre et celui qu'il m'avait arraché leur de notre dernière conversation. Possible.. Mais ceci m'exclut, le reste pas forcement ? Mais à ce moment-là, personne n'était coupable. Personne d'autre dans cette prison n'avait de mèches ou des cheveux bleus. Qui était derrière tout cela ? Il fallait que je trouve et vite. Quatre évangiles, le prochain serait donc le dernier. Et si on ne l'attrape pas au prochain meurtre, continuera-t-il ? Ou alors s'arrêterait-il d'un coup sans laisser de traces... C'est possible, mais alors le tueur serait impuni. Et certaines familles détruites par un coupable fantôme..Fantôme.. Qui aurait pu faire ça ? Une vengeance ? Un jeu ?

Un nouveau O était au plafond, suivit de d'autre marquage incompréhensible sur le mur et le plafond. Une barre représentant un I ou 1 voir un L minuscule sur le mur et deux traits verticals en dessous du cadavre... Encore des significations où est-ce moi qui pars un peu trop loin dans mes recherches ? Oui peut-être... Peut-être que je vois des significations-là où elle n'existe pas, et que toutes mes recherches brouillent la véritable piste à suivre. Je ne sais pas, je ne sais plus. Neil passe à côté de moi, et m'ignore royalement. Les souvenirs que j'ai avec lui sont de plus en plus flous. Ma mémoire qui me joue encore des sales tours. Ça passera tout seul... Ou alors ça empirera, mais qu'elle importance cela peut avoir ? Il me déteste non ? Il me l'a dit, c'est la seule chose dont je me souviens à peu près correctement.

C'est ensuite qu'arrive Liam. La seule personne que je n'aurais jamais cru voir ici. Le criminel est muselé, comme les chiens que l'on n'arrive pas à maitriser. L'humanité est vraiment descendu bas... Très bas. Je voulais parler à Neil, mais c'est trop tard. Peut-être plus tard. D'un oreille distraite, j'écoute la voix suave de l'ancien rouquin et la réponse que lui fournit Abel. Ce dernier lui semble d'ailleurs très dévouer, je me demande pourquoi. Cherchant du regard le détenu aux cheveux corbeaux, je finis par abandonner et à expliquer toute ma théorie. Je m'exprime calmement, en espérant que les autres comprennent toute mon explication, les mises en commun et autre symbolisation qui nous ramène à une chose, la religion. J'aurais bien demandé des explications au prêtes mais a moins que notre fossoyeur sois sorcier, il y a peu de chance que le cadavre pendu puisse parler.. Surtout s'il a perdu sa langue. J'arrête mon monologue et respire avant de reprendre.

"Je pense que nous pouvons coincer le meurtrier en trouvant le lieu du prochain crime et la prochaine victime. Nous avons assez d'éléments, et de mon avis, le tueur à organiser à l'avance chacun de ses crimes. Abel n'est pas le tueur, mais j'ai encore des doutes sur toi Neil...et sur moi-même."

J'attend de voir si tout le monde m'écoute, j'espère que ma théorie tient la route...Et que le tueur n'est pas l'un de nous, sinon il entend tout....Je verrais ça plus tard.

"De mon avis, le prochain meurtre se fera sois dans la cours, sois au sous-sol. La victime sera orpheline ou aura un lien avec un orphelinat. Elle sera un homme, membre du personnel armé ou non, et son nom portera les marques d'un mot religieux. Après, il se peut que toutes mes recherches et ma théorie soient fausses... Je ne sais pas."

Puis je les laissais s'exprimer entre eux. J'avais assez mis mon grain de sel dans cette histoire.

-------------A partir d'ici je peux supprimer si cela ne convient pas à Liam------------------

Ce fut moi qui me chargeai de raccompagner Gantley en cellule. J'avais besoin d'exprimer une certaine chose.

"Il se peut que le tueur est entendu toutes nos recherches, tous nos plans. Je pense qu'il nous surveille. C'est un jeu pour lui.. Ou une vengeance. Maintenant si nous bouleversons ses plans à lui, je pense qu'il est possible qu'il montre son visage. Et toi, tu en sais peut-être plus que nous tous"

Une fois devant la cellule, je lui retenir ses immondes entraves et le pousse à l'intérieur avant de refermer la grille. Oui, si le tueur nous observer.. Nous manipuler. C'était peut-être Gantley le coupable, même s'il ne pouvait pas tuer un homme de foi directement, il est possible qu'il manipule quelqu'un pour tuer. Enfin, c'est une hypothèse non justifiée, qui tombera peut-être à l'eau.[/b][/b]
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Neil Cian
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MessageSujet: Re: Meurtres à DearDeath : Georgio Santorini   Meurtres à DearDeath : Georgio Santorini Icon_minitimeMar 17 Juin - 23:14

Il a fallu que ce soit à ce moment-là que débarque Liam. J'ai un petit moment de bug en voyant ses cheveux, cherchant à comprendre la nature de cette couleur, puis je me souviens que je m'en fiche, de lui. La seule chose que je ressens en le voyant et de la colère. Aaaah si je pouvais juste me jeter sur lui et me venger de ce qu'il m'a fait. Comme l'autre gugus aux cheveux blancs, il porte une muselière. À croire qu'ils sont liés comme les doigts de la main. C'est carrément pathétique.

Du coup, quand il prend la parole, c'est avec le plus grand des mépris que je prends soin de le détourner pour faire mine de regarder un mur. Néanmoins, j'écoute ce qu'il nous dit. Si on l'a fait venir, c'est pas pour rien. Et les deux autres plongent complètement dans ce qu'il dit, dévoilant immédiatement leurs indices. Stupéfait je me tape le front du plat de la main. Mais pourquoi lui dire, à lui ?! Il sert à rien !
Mais finalement, je finis par me rapprocher d'eux, attentif aux paroles d'Ombrage, pile au moment où elle suggère que je pourrais être le meurtrier. Une petite exclamation m'échappe et mon visage se peint d'une expression mi-surprise mi-énervée. Genre ! Moi ? Je m'en souviendrais tout de même ! Je ne lui permets pas de m'accuser comme ça, non mais, pour qui elle se prend ? Après tout ce qu'elle m'a fait !

- Comment ça, 'des doutes sur moi' ? J'suis vexé, là, vraiment. Si j'ai envie de buter quelqu'un je m'efforcerais de le faire de manière plus propre, chui pas un porc.


Bon, je sais que c'est faux, à chacun de mes meurtres, j'avais retapissé tout ce que je pouvais du sang de mes victimes. Et puis, le mec qui avait fait ça, je trouve qu'il a vraiment la classe, même si bien sûr, je ne le dirais pas.
Enfin, après tout, je jette un regard un Liam et après un soupir suivit d'un roulement d'yeux, je lui explique mes indices et mes suppositions foireuses, comme quoi je n'avais aucune idée qui pouvait être le tueur, tout ça tout ça. En gros, je n'apportais absolument rien à cette affaire. Je suis juste là pour contempler les cadavres et me dire que c'est du beau travail.

- Enfin, je sais quand même un truc intéressant, ouais, paskil faut bien que je sache un truc. C'est que si c'est un détenu qui a fait ce … travail, il se trouve dans les premières cellules. Ça pourrait donc aussi bien inclure ce petit Abel que moi. Du coup, ça pose un problème. Et du coup, j'ai une question. Toi, Liam, comme tu kiff les trucs religieux, tu peux peut-être me dire qui, dans les premières cellules, est chrétien. Quoique, je vois pas comment tu pourrais le savoir. Mais j'pense que ça peut aider, de savoir ça.


Je conclue en plantant mon regard dans celui d'Abel. Non, lui, ça m'étonnerait grandement qu'il ait quelque chose à voir avec cette histoire. Il faut un minimum d'intelligence pour parvenir à accomplir un truc dans ce genre, qu'il n'a pas vraiment l'air de posséder.
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MessageSujet: Re: Meurtres à DearDeath : Georgio Santorini   Meurtres à DearDeath : Georgio Santorini Icon_minitimeMar 17 Juin - 23:53

Bonsoir mes agneaux.

Je prends la décision d'arrêter l'event aujourd'hui parce qu'il se finit dans 25 heures et que je pense cela impossible que vous ayez trouvé d'ici là.
Néanmoins, je suis une âme généreuse et je vous donne une toute toute dernière chance.

Vous avez désormais 25 heures pour accuser quelqu'un par MP. Réfléchissez bien car vous n'avez le droit qu'à une proposition. Quand j'aurais reçu toutes les propositions ou que le délai sera passé, je révélerais le coupable dans un rp unique de Liam, expliquant ainsi tous les indices et qui est le coupable.

Bonne chance ~
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