Une prison pas comme les autres ... Quel que soit votre crime, vous le paierez.
 
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 La visite

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Georges I. Joe
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Georges I. Joe

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MessageSujet: La visite   La visite Icon_minitimeDim 12 Oct - 22:59

La visite
feat. Liam Gantley

« Bleeuuuuu ! Blaaaaannnnnc ! Bleeeeeeeeuuu ! Blaaaaannnnnnc ! 
-Est ce que quelqu'un va enfin lui dire que la troisième couleur c'est le rouge ?
-Bleeuuuuu ! Blaaaaannnnnc ! Bleeeeeeeeuuu ! Blaaaaannnnnnc !
-Roooouuuuuuge ! Rouge, Angélique, rouge ! America !
-Ahahaha ! T'es trop drôle Kansas ! »

Oui, il fallait bien rire de temps en temps, dans ce métier. Malgré moi, je souris à cette vanne, avant de reporter mon attention sur le rapport de Kansas, justement. En fait, il ne s'appelait pas vraiment Kansas, mais il était le seul gardien qui venait de cet état. Et sa nature de gai-luron lui avait rapidement donné ce surnom. Le comique de la bande avait forcément un surnom...

Ma lecture terminée, je me décollai du mur et allai rendre son dossier au gardien, dont le visage était constellé de tâches de rousseur.

« Bon rapport, mais fais gaffe à ton orthographe. Feilong ne te fera pas de cadeau.
-Merci, G.I. Bon, je vais prendre une douche dès que j'ai déposé ce dossier au bureau. Ensuite, dodo. J'ai eu une putain de longue journée ! »

Kansas bailla et prit la direction des escaliers. Juste avant de quitter le couloir des détenus féminins, il salua, un peu trop pompeusement pour être pris au sérieux, la directrice MacDaven. J'ignorais comment elle parvenait à marcher aussi vite en portant des talons aussi hauts et des jupes aussi serrées, toujours est il qu'en un rien de temps, elle se retrouva devant moi. Sa petite taille, en comparaison de la mienne, n'affaiblissait en rien l'effet intimidant qu'elle avait sur presque tout le corps des employés. Sèche et implacable, elle m'ordonna sans détour :

« Ces femmes n'ont pas besoin de vous pour les surveiller Joe. J'ai un travail bien plus utile à vous confier. Des visiteurs viennent voir le détenu S6956. Vous allez superviser tout ça, ce sont des personnes importantes. Ils viennent également pour une raison importante. Inutile de me demander des précisions, cela ne vous regarde pas. Ils arrivent dans une dizaine de minutes. Je compte sur vous pour faire bonne impression. Redressez moi ce col et arrangez votre coiffure. »

Sur ce, elle s'en alla. Sans que j'ai pu placer un seul mot. MacDaven était sûrement la directrice de prison la plus efficace de toute l'histoire des Etats-Unis. Je jetai un regard plein de sous-entendus à la gardienne Gilbert et tournai les talons. Je devais me ré-arranger, selon les désirs de MacDaven, avant d'accueillir le président, ou quelqu'un d'au moins aussi important que lui.

Je passai par le couloir des détenus mâles pour ordonner qu'on amène le détenu S6956 en salle de visite et descendis, tout en ajustant mon col qui était très bien, au demeurant. Oui, je savais très bien qui était S6956 et non, je n'avais pas oublié ce qui s'était passé sous son hypnose. Je n'avais pas non plus envie de le voir et jusqu'à aujourd'hui, j'avais réussi à l'éviter. Ce n'était pas pour rien que j'avais pris un tour de garde chez les filles.

J'ignorais le nom du visiteur, mais ils ne faisaient pas la queue. Aussi, lorsque je vis rentrer dans le parking une voiture noire luxueuse, je n'eus aucun doute. Je m'avançai, l'air sérieux, comme d'habitude, et eut bien du mal à contenir une expression en voyant sortir deux Chinois. Ping et Pong s'avancèrent dans ma direction en arborant un air hautain et le premier me sourit avec une condescendance non dissimulée. Je me contentai d'ignorer ce fait et de faire mon travail.

« Messieurs, je suis le gardien Joe. Je vais superviser votre visite au détenu S6956. Nous avons des restrictions très poussées, pour des raisons évidentes, et tout l'entretien devra se faire sous ma surveillance. Vous serez fouillés avant d'entrer en contact avec le détenu, qui sera menotté dans la salle. Vous devrez également respecter une distance de sécurité équivalente aux lignes de couleur tracés sur la table. Si vous possédez une arme, quelle qu'elle soit, vous êtes prié de me le dire dès maintenant. »


Après le formalités d'usage, je fis entrer les deux hommes dans la salle, où les attendait déjà ce sale fumier de terroriste. Ma mâchoire se contracta et mes dents grincèrent très légèrement les unes contre les autres, avant que je les oblige à s'arrêter. Je me plaçai bras croisés juste derrière Gantley, comme une ombre menaçante, prête à le retenir si jamais il tentait quoi que ce soit.
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MessageSujet: Re: La visite   La visite Icon_minitimeMar 14 Oct - 21:43

Mais c'est rien soixante et onze jours putain ! Rien ! Je sais même pas si je vais avoir le temps de finir mon plan, avec HyuuKi qui ne cesse de me mettre des bâtons dans les roues alors que je préférerai qu'il les mette dans un roux. Oui je sais, ce n'était pas subtile mais bon, avec moins de trois mois à vivre, mon sens de l'humour délicat s'est envolé et je fais mes mots d'esprit avec ce que je peux. Système D.
Dernier coup bas : il a mit le cuisinier dans sa poche. Alors déjà qu'il m'aimait pas avant mais maintenant, ce connard de petit blond refuse de me donner de la bière. Il refuse quoi, il est censé avoir peur de moi putain, trembler devant ma prestance mais bon, il a raison. Si je veux sortir d'ici, je ne peux pas lui trancher la tête et boire une bière assis sur son cadavre. Bon, c'est pas tellement mon style mais avec le temps qui presse, je commence à découvrir un nouveau Liam.
Je lève les yeux au ciel à la réaction de mon petit ami quant à l'évocation de Basile. Mon petit ami Abel, ce n'est pas mon petit ami mais il est de petite taille et nous avons une réaction amicale alors … Oh, laissez tomber. Mon animal de compagnie, donc, me soutient que Basile est gentil parce qu'il lui donne toujours un supplément de viande quand il y en a . Oui, Abel, parce que le cuistot a peur de toi. Et manifestement plus de moi. Comment je vais survivre sans bière ?
Heureusement, Caciope m'en apporte de temps en temps. Parce que bon, il m'a trahi tout ça mais j'ai plus que 71 jours à vivre. Ca fait relativiser les trahisons et les histoires d'amour. Ah et, il baise bien. Ouais, ça y est, on a passé le cap. Je lui ai pas dit pour Joe mais je lui ai pas non plus dit que je l'aimais. Parce que je sais pas déjà et ensuite parce que je veux que ça soit que du cul et de la servitude. Pour le moment du moins.
Dans ma cellule, l'ambiance règne carrément. J'entends les ronflements de mes camarades de cellule et heureusement qu'on -Caciope - m'a donné une lampe de poche pour lire parce que sinon ce serait mortel.
Quand je vois un gardien ouvrir ma cellule, je souris. Chouette, c'est l'heure de la douche. Ou de la bouffe. Je vais pouvoir me dégourdir les jambes. Je regarde le gardien, celui qu'on surnomme Amenothep pour une obscure raison, qui me dit de me bouger les fesses à moi que je ne veuille qu'il me les botte. Okay, sympa et bonjour là dedans ? Ces gens manquent de civilité.
Il me prend le bras, me menotte les poignets et me demande de le suivre, ce que je fais, docilement. Pas comme si j'avais envie de créer une émeute. Bon okay, je l'ai déjà fait mais c'était un autre temps, une autre cause, une autre envie. Apparemment, quelqu'un veut me voir. Quelqu'un de l'extérieur. Mes parents ? Ce serait inédit, on ne peut pas dire qu'ils soient fiers de leur fils. Je devrais peut-être même accorder ça au pluriel. Je commence à perdre foi en eux.
On m'installe dans la salle de visite et quand je vois deux coréens entrer, je me redresse de suite, calmé par la main du gardien sur mon épaule qui me fait me rasseoir. Je ne suis plus de joie. Et quand KyangJa et MooKyul s’assoient devant moi, je suis sur le point de pleurer. Je me rapproche de la table et prend les mains de chacun des deux.


« Putain, mais qu'est-ce que vous faites là ? »

J'ai parlé en anglais, un peu choqué. MooKyul retire sa main et s'allume une cigarette, regardant avec un air de défi le gardien derrière moi. Derrière moi ? Oh Joe ! Je lui souris le plus que je peux.

« Oh Joe ! Je ne t'avais pas vu ! Faudra recommencer ce qu'on a fait la dernière fois, rappelles le moi. »

Je me retourne ensuite vers mes amis et leur sourit. MooKyul tire une taf et sourit.

« Moi je voulais pas venir. Jan m'a forcé.
-Oh MooKyul ! Tu peux pas encore m'en vouloir pour ça. Tu as couché avec ton copain, j'ai couché avec ton copain, on est quittes.
-Ewon était à moi putain ! Tu te rends pas compte du mal que j'ai eu à l'avoir.
-Oui, bon, il est toujours avec toi alors te plains pas. »

L'accent de MooKyul est tranché, contrairement à celui de KyangJa qui est inexistant quand il prend la parole juste après.


« Est-ce que tu vas bien ?-Il caresse ma main avec ses doigts fins sans imperfection et je soupire de soulagement. La suite de ses paroles est en coréen. - Je suis désolé pour HyuuKi, je ne pensais pas qu'il ferait ça. »

Il me raconte ensuite son entrevue avec son frère et conclue par un plan tout a fait génial qui pourrait m'aider à sortir HyuuKi de mes pattes. Mais pour ça je vais avoir besoin de Joe. Je le regarde et lui sourit.

« Tu veux pas t'asseoir, sweetheart, tu dois avoir mal aux jambes, hm ? »

Vas y, hais moi. J'en ai besoin.
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Georges I. Joe
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MessageSujet: Re: La visite   La visite Icon_minitimeMer 15 Oct - 17:31

Tandis que j'allai me planter derrière Gantley, celui ci exprima sa surprise quant à la présence des deux Chinois. Cela aurait dû me faire au moins sourire de satisfaction, qu'une petite chose, même peu importante, puisse le désarçonner, ne serait ce qu'un instant. Il fallait croire que j'étais bien trop mal à l'aise à cause du détenu pour cela, car je n'esquissai même pas un rictus.
Lorsqu'il calcula ma présence, il se tourna dans ma direction et je lui renvoyai un regard dur, en essayant de ne laisser transparaître aucune émotion. Cependant, je ne réussis pas à retenir une légère torsion des lèvres quand il évoqua mes actes sous hypnose. Intérieurement, je fulminais.

« Contente toi de parler à tes visiteurs, S6956. T'as un temps limité. »

Je plaçai mes doigts sur le sommet de son crâne et l'obligeai à pivoter sa tête en direction des deux autres. Je lançai un regard désabusé au plus grand, en espérant qu'il croit que Gantley ne racontait que des mensonges, des fantasmes nés de son esprit tordu.
S'ensuivit une petite conversation entre le détenu et l'un des deux Chinois, sur fond de cigarette, dans un anglais correct mais à l'accent déstabilisant. Parfois, j'avais même l'impression qu'il parlait une autre langue. Entre l'anglais et le chinois. J'appris en tout cas que Gantley avait vraiment tendance à tremper sa bite dans tous les trous, même si pour cela, il devait faire du mal à ses amis. Je ne comprenais pas pourquoi ce mec avait autant de potes. Beaucoup d'ennemis aussi, si j'avais bien compris. Mais il restait le petit Bone, la jeune Eden Rose, même Kapour et... Bien, ces deux là. Oui, pourquoi ?

Ce fut ensuite le tour de l'autre, celui qui était assis, de prendre la parole. Il toucha la main de Gantley et j'eus envie de la virer, parce qu'un type pareil ne méritait vraiment pas qu'on puisse lui montrer le moindre signe de compassion. Toutefois, je n'en fis rien, car je craignais que S6956 interprète ça comme une marque de jalousie. Quel tête de con, vraiment !
Il y eut ensuite tout un discours en chinois, auquel je ne compris rien, bien entendu. Junior m'aurait été bien utile, il me semblait qu'il avait appris cette langue en autodidacte. A moins qu'il ait abandonné le projet... Ah non ! Je me souvenais maintenant ! Il s'agissait de Karen, qui apprenait le coréen avec des livres que mon frère lui avait offert à son anniversaire. Pour comprendre les paroles des chansons de ses idoles, disait elle. Elle avait dû les oublier depuis longtemps sous son lit ou entre deux romans pour gamines.

Tout à mes pensées, je mis un certain temps avant de comprendre que Gantley s'adressait à moi. Furieux, je lui collai une claque à l'arrière du crâne, un peu trop forte sans doute, car elle le fit ployer vers l'avant. Au moins, il ne s'était pas cogné le nez contre la table.

« Ne m'adresse pas la parole Gantley, encore moins pour m'affubler de surnoms ridicules. Tu pourrais amèrement le regretter. »

Bien entendu que je ne ferai rien devant les Chinois. Mais si j'avais l'occasion, par la suite, je lui faire tâter de ma matraque dans un coin à l'abri des regards indiscrets, je crois que je n'hésiterais pas. Il grignotait petit à petit ma patience. Me forcer à commettre un péché d'homosexualité, m'avoir violé de la sorte, m'avoir contraint à aimer ça, c'en était trop. Même quelqu'un d'aussi intègre que moi avait ses limites.
Une idée plutôt violente se mit en place dans ma tête. Quand ils seraient partis, je demanderai à ce qu'on ne détache pas tout de suite le détenu, qu'on le garde dans cette salle. Et là... Je lui apprendrai à me respecter et oublier une fois pour toutes ses délires à mon égard.
J'ignorais encore si j'allais vraiment le faire. L'idée était vraiment tentante, tout en me faisant peur.
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MessageSujet: Re: La visite   La visite Icon_minitimeSam 25 Oct - 20:54


La chaleur des mains de KyangJa m'avait manqué. J'aimais qu'il me tienne les mains, depuis la première fois où il m'avait touché. Il avait cette texture de peau si particulière des gens qui n'ont jamais rien fait dans leur vie. Comme s'il avait tout juste commencé à exister. J'avais apprit après que sa maladie des poumons l'empêchait de faire ce qu'il voulait quand il était enfant. A l'adolescence, il s'était fait greffé de nouveaux poumons mais il avait gardé ses habitudes de calme et de réflexion. Je m'étais toujours demandé pourquoi il ne fumait pas avant ça.
Je me souviens de Joe qui, au contraire, avait des mains plutôt froides. Et rugueuse. Oh, c'était un autre style mais j'appréciais tout autant. Dans son genre, GI faisait plus ''homme'' alors que KyangJa … eh bien il m'avait toujours fait pensé à une poupée. Délicate, à peine sortie de son emballage, fragile. Pourtant, il n'était pas si fragile. Croyez moi, je l'avais vu se battre à de nombreuses reprises et jamais il n'avait flanché.
Un frisson me parcourut quand il me toucha la tête. Oh, c'était juste pour me remettre à ma place mais je ne l'avais pas ressenti comme ça. Il avait touché mes cheveux. Et, aussi gêné qu'il soit, il avait accepté d'avoir un contact physique avec moi. Je n'en aurais pas espéré tant. Il aurait juste pu me remettre à ma place avec une remarque bien senti mais non, il avait préféré me toucher. Je me souvenais en me mordant la lèvre combien il m'avait été agréable de ressentir la douleur qu'il avait accepté de m'infliger.
J'aurais donné n'importe quoi en cet instant pour qu'il me refasse subir les mêmes choses dans un coin sombre de cette salle. Mais je savais parfaitement qu'il ne ferait pas ça délibérément. Il ne le ferait pas sans que je l'hypnotise. Et je n'étais pas désespéré à ce point. Plus tard peut-être. Un nouveau frisson me traversa quand je me souvins d'une soirée avec Kazusa, un des gros bras de ma mafia japonaise. Dire que je n'avais même pas eu à l'hypnotiser.
Un regard à MooKyul m'apprit qu'il était plutôt amusé par la situation. Petit enfoiré. Il adorait me voir en costume de prisonnier.
Joe refusa mon invitation à nous rejoindre, de façon plutôt violente. Je fis une moue faussement indignée et fronçait les sourcils. Pourquoi donc était-il si méchant avec moi ? KyangJa attira mon attention en posant sa main sur ma joue. Plongeant mes yeux dans les siens, j'y découvrit une inquiétude certaine.


« Ne t'en fais pas Jan, tout va bien aller. »

Un moment de silence suivi d'un petit ''non'' de la tête.

« Je dois te parler de quelque chose... HyuuKi a réclamé la garde de ton fils. Et il l'a obtenue. Enfin, il l'a obtenu pour moi. »

Je manquai de me lever mais me retins. Je n'avais pas envie de finir la tête plaquée au sol sans pouvoir bouger et entendre la fin de cette histoire. Je ne réalisai qu'après un moment de silence qu'il parlait en anglais. Tentait-il d'amadouer Joe pour moi ?

« Est-ce que tu avais pensé à un nom ? L'orphelinat l'a appelé ShinJi mais …
-Auron. Auron Ulrick Sweeney Gantley. »

Il hoche la tête et sourit.

« C'est un joli nom. »

Je hochai la tête et oubliai Joe un instant. Je ne voulais pas que mon fils soit mêlé à la mafia. Mais je pourrais le sortir de là aussitôt que j'aurais trouvé un moyen de sortir d'ici. J'étais si proche du but.
C'était le regard vide que je laissai KyangJa et MooKyul partir après une étreinte particulièrement intense. MooKyul m'avait même glissé que je n'avais pas intérêt de mourir parce qu'il ne m'avait pas encore battu au poker.
Quand je me retrouvai seul avec Joe, je décidai qu'il serait celui qui m'aiderait à réaliser ma vengeance envers HyuuKi. Je fis brusquement volte face devant lui et plongeait mon regard dans le sien. Il avait des yeux si bleus …


« Frappes moi. Tu en as envie non ? »

J'avais terriblement envie de ne pas avoir dit ça mais j'avais besoin d'être dans un sale état pour que HyuuKi me croie.
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Georges I. Joe
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MessageSujet: Re: La visite   La visite Icon_minitimeLun 27 Oct - 21:41

ATTENTION POST TRES VIOLENT, PEUT HEURTER LA SENSIBILITE


Je me foutais pas mal des petites histoires de Liam Gantley, et de loin. Mais tout de même, un cas pareil ne pouvait pas manquer de me titiller les oreilles. Contre ma volonté, je ne pus m'empêcher de baisser les yeux sur le trio quand l'un des Chinois parla d'enfant, d'un certain Youkee ou je ne savais quoi, qui avait fait en sorte que le mouflet de S6956 soit entre les mains de ces vendeurs de riz. Okay, ils étaient sans doute un peu trop bien habillés pour des vendeurs de riz, mais ils restaient des Asiatiques, non ? Avec toute cette histoire, j'appris, presque en exclusivité, le nom de bébé Gantley. Un nom bizarre. Il ne pouvait pas l'appeler Kevin ou Brian, comme tout le monde ? Ces Irlandais, quels excentriques ! Et puis, je me souvins que le frère de Gantley était Irlandais et qu'on s'entendait... Disons, pas trop mal. De toute façon, ce qui clochait dans la tête de S6956 était sûrement ce qui avait entraîné les causes de son enfermement à DearDeath Jail. On ne devrait pas laisser des gens comme ça choisir les prénoms de leurs enfants, c'était presque criminel. Non ! C'était criminel. Ils devaient déjà porter le fardeau du passé de leurs parents alors... D'ailleurs, où était et surtout qui était la mère ? Gantley l'avait sûrement tuée, comme tout un tas d'autres gens. Oui, abattre la mère de sa propre progéniture, j'étais certain qu'il en était plus que capable. A cet instant, j'étais tellement remonté contre cette raclure de merde que j'eus grand peine à ne pas grincer des dents.

Lorsque les Chinois partirent et que je refermai la porte sur eux, ma colère ne s'était pas estompée. Je rejoignis la chaise de Gantley avec toujours cette petite idée un peu tordue dans la tête, qui était devenue plus que tentante. Alors que j'allais saisir son bras pour l'obliger à se lever, le détenu me devança et se tint soudain debout devant moi, me fixant. Surpris, je ne réagis et me contentai de lui rendre son regard vert, interloqué. Il ne semblait même pas menaçant, ou vouloir me frapper. Lorsqu'il me lâcha ce qu'il attendait de moi, mes yeux s'écarquillèrent et un feu ronflant monta en moi. Le frapper ? Putain de bordel de merde ! Mon poing me démangeait tellement...

Finalement, je n'hésitai pas longtemps. Il y avait la loi. Il y avait la morale. Et il y avait Gantley et cette salle sans caméra de surveillance. Je levai mon bras et l'abattit sur la joue de S6956, avec plus de force que je ne le voulais au départ. Je venais de relâcher une grande part du contrôle que tout être humain se devait d'avoir sur ses pulsions et ses émotions. Alors qu'il était au sol, je me baissai et le saisis par le col pour le soulever, juste assez pour lui mettre encore trois patates dans la figure, sans vraiment viser. J'atteignis la mâchoire, le nez et le menton, avec la lèvre, qui s'ouvrit légèrement. Je me foutais bien d'avoir du sang sur les mains. Je voulais juste le punir, le faire payer pour tout. La prison, l'attente de la mort, tout ça me semblait trop bon pour lui. Il ne souffrait pas autant qu'il avait fait souffrir ses victimes. Ce putain de terroriste de merde ! Ce violeur ! Cet hypnotiseur ! Ce connard qui malgré tout ce qu'il avait fait, avait encore des amis pour veiller sur lui ! Avait encore le droit de donner son avis pour son enfant qu'il avait privé d'une vraie vie !

Ma rage en était à presque m'aveugler et sans réfléchir, sans vraiment me rendre compte de ce que j'étais en train de faire, je le soulevai, par les épaules, pour le remettre à peu près sur pieds. Il était si léger pour moi, c'était facile de lui faire faire ce que je voulais. Alors je le plaquai la face contre la table, sans aucune précaution. La moitié haute de son corps était allongée sur l'acier, je voyais le bord qui devait lui scier le bas du ventre. Mes doigts serraient l'arrière de son col et le maintenait dans cette position, sans lui laisser l'opportunité de se redresser, pas facilement du moins. Je rapprochai mon visage du sien et grondai :

« Ca te fait quoi d'être dans cette posture, espère de petite merde ? HEIN ? Tu aimes jouer avec les gens ? »

Je ne savais pas ce que je faisais. Si je devais faire un rapport de cet instant, il s'agirait sans doute de la phrase phare de mon texte.
J'avais une putain d'envie de l'humilier, comme il l'avait fait avec moi. Avec tous ces gardiens, avec sa révolte et tout ce qu'il avait fait avant. Pourquoi est ce qu'on le laissait faire ? Pourquoi on ne l'enfermait pas ailleurs ? Pourquoi on ne lui faisait pas subir tout ce qui était possible de faire pour lui ôter toute sensation d'avoir des droits humains ?!
Je baissai le bas de son uniforme et enfonçai brutalement deux doigts en lui. Je n'aimais pas les gays, mais surtout je n'aimais pas ce genre là. Mes doigts allèrent et vinrent en lui, toujours violemment. Je voulais juste le punir, lui rendre la pareille, mais... Je bandais.
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MessageSujet: Re: La visite   La visite Icon_minitimeLun 27 Oct - 23:44


Oui, me faire frapper, c'est pas seule chance de sortir d'ici. Oh, dans l'immédiat ça ne me réjouit pas et ne garantit pas une porte de sortie mais je sais que si mon plan se déroule assez bien, je serais sorti d'ici avant Noël. Mon fils sera avec moi et tout ce passé de criminel sera derrière moi. Je ne nie pas que j'ai mérité la taule, je pense juste que je ne veux pas mourir, c'est aussi simple que ça.
Je sens bien qu'il ne peut pas m'encadrer le Joe et je vais en profiter à mon avantage. J'ai juste besoin d'un petit coup de pouce, de quelques coups de poing en l’occurrence. HyuuKi tombera dans le panneau, je le sais. Il a du potentiel intellectuel mais il est trop obnubilé par sa vengeance et ses besoins en drogue pour se rendre compte que je le mène en bateau. En fait, je ne suis même pas sûr qu'il soit tout le temps conscient de ce qu'il fait.
Si je veux partir, c'est aussi pour que HyuuKi me suive. Je veux l'éloigner de cette prison malsaine pour son bien être mental mais aussi et surtout parce qu'il agit comme un stupide enfant. Il ne se rend pas compte et se croit sûrement brillant mais tout le monde le trouve louche et certaines personnes commencent à se poser des questions sur ses qualifications et son passé. Sans parler de sa relation beaucoup trop rapprochée avec le
cuisinier qui va finir par découvrir le pot aux roses.
Je vois son poing se serrer, sa mâchoire se crisper. Je m'attends à avoir mal, à ce qu'il me passe à tabac. J'espère juste m'en sortir vivant pour pouvoir profiter de ce plan machiavélique qu'est celui de KyangJa. Me faire sauver par HyuuKi qui est venu ici justement pour me faire souffrir et me voir mourir. Pour un crime que KyangJa m'a demandé de commettre. Oh, souvent j'ai envie d'aller dans son bureau et de tout lui déballer. Mais je ne peux pas. Il deviendrait fou. Encore plus qu'il ne l'est déjà.
Le coup vient et je ne m'étais pas préparé à un tel choc. J'entends mes os craquer douloureusement et je me mords la langue, comme un con.  Pourquoi le visage ? Il a peur de me frapper au ventre parce que j'ai failli crever à cause de ça ? Franchement, il peut y aller hein, le doc a tout rapiécé, presque au fer à souder. Rien ne pourra faire craquer ça. Bon, peut-être un coup d'épée dans le ventre mais je ne vois pas pourquoi Joe se servirait d'une épée.
Les coups pleuvent, assez espacé pour que je puisse les compter. Trois. Okay, je souffre mais finalement j'en suis presque heureux. Sans doute parce que c'est Joe et que je me suis envoyé en l'air avec lui. Et puis parce que ça pourrait me permettre de me casser d'ici. A l'intérieur, je jubile en imaginant la tête que le faux psy va faire quand il va voir les marrons qu'il m'a mit. A l'extérieur … eh bien je gémirais si je le pouvais. Il se trouve que mon bourreau ne me laisse pas faire.
Comme si j'étais une poupée de chiffon, il me soulève et me plaque, face à la table. Cette fois par contre je gémis. Il me tient le col avec sa main puissante. J'aimerais la sentir autour de mon cou, serrer, serrer fort. Oh, bordel, je suis plus maso que ce que je pensais. De nouveau, je sens des os craquer. Enfin, ça va, j'ai connu pire. Comme le sexe avec HyuuKi. Mais je ne veux pas y penser maintenant.
Sa voix résonne dans la pièce, grave, menaçante, grondante. Je sens mon cœur battre à mille à l'heure dans ma poitrine, cogner contre le métal froid sous ma peau, sous mon uniforme. J'ai envie qu'il me prenne, qu'il me fasse du mal, qu'il me fasse pleurer. J'ai d'ailleurs déjà les larmes aux yeux. Oubliée, la douleur. Oublié, le plan. Je ne pense plus qu'à Joe et à mon instinct qui me crie de lui réclamer une partie de jambes en l'air.
Je ne pense plus qu'au plaisir, au contact de sa peau rugueuse avec la mienne. Si j'avais la force, je l'aurais déjà repoussé en arrière mais je suis faible. J'ai toujours été faible. Déjà petit, je me faisais battre par Ulrick à nos bagarres enfantines. Je ne suis pas du type violent, je préfère dominer autrement. D'une façon intelligente, et parfois malsaine, je l'avoue. Mais cette fois, je ne domine pas. Et j'aime ça.
Quand il me pénètre de deux doigts, je gémis plus fort. Ses doigts sont énormes, rugueux, puissants. Je me cambre légèrement, comme pour lui offrir un peu plus mon derrière et je ferme les yeux, profitant des sensations de brûlure sur mes cuisses dues à la façon dont il a retiré mon uniforme. Quand je rouvre les yeux, je trouve assez de force pour le repousser. Je me retourne sur le dos et l'attire de nouveau à moi avec mes jambes. Je suis épuisé rien qu'avec ça.


« Punis moi. Tu en meurs d'envie. »

Je le sens bander, tout contre mon cul. Qui plus est, cette salle n'est pas vidéo-surveillée. Il n'a aucune raison de refuser. Quelque chose me dit qu'il a laissé sa morale au vestiaire .
Je me laisse aller, allongé sur la table, mes cuisses laissées lâches autour de son bassin musclé -même ça ! -, les joues rougies de plaisir, les yeux fermées. Mes lèvres sont entrouvertes, pour que je puisse respirer. En effet, il m'a cassé le nez, que je ne peux plus utiliser.
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MessageSujet: Re: La visite   La visite Icon_minitimeMar 28 Oct - 0:36

ATTENTION CE POST EST VULGAIRE ET A CARACTERE SEXUEL AVANCE, POUVANT HEURTER LA SENSIBILITE


Mylène Farmer ♫ Déshabillez moi

Je l'entendis clairement gémir, mais continuai d'agir comme si ça n'avait aucune importance. Il était censé avoir mal et ne pas aimer ça ! Putain ! Mes doigts allèrent plus profondément en lui, plus brutalement aussi, et je sentis mes joues rougir, mon entrejambe se dresser, presque fièrement alors qu'elle n'aurait pas, mais alors du tout, dû. Une douce chaleur se répandait dans mes membres et je me surpris à admirer les mouvements du corps de Gantley sous mes assauts. A imaginer ce que ça donnerait si c'était avec mon pénis que je le fourrais. Bon sang, si ma famille savait... Si quiconque savait... Personne ne devait savoir.

Il réussit à me repousser, je ne sus pas comment. Sans doute que j'avais un peu relâché ma prise sur sa nuque. Mais il n'en profita pas pour s'enfuir, bien au contraire. Il se retourna sur le dos et m'attira entre ses cuisses, collé à ses fesses. Sous mon jean, mon phallus dur se pressait contre ses volumes. Je fis une moue dégoûtée devant son visage qui n'exprimait rien d'autre que la satisfaction, même avec les blessures que mon poing lui avait infligées. Cet homme était dégoûtant. Je n'avais aucun remord à le salir un peu plus. C'était comme tâcher une serviette qui avait été roulée dans la boue. Ca ne faisait aucune différence.

Je me dégageai après sa provocation, pour lui arracher le reste de son pantalon d'uniforme. Puis je revenais me coller contre son bassin, ses cuisses autour de mes hanches, son sexe à découvert. C'était ignoble. Il était là, bandant pour moi, pour ce que je lui avais fait. Pourquoi ? Je ne comprenais rien. Mais ça n'avait plus d'importance, finalement. Je fis sauter le bouton de mon jean, descendis la fermeture Eclair et fouillait dans mon caleçon étoilé pour en sortir la principale preuve de ma culpabilité. Luxure. Débauche.
Je me pressai contre son entrée et fixai son visage alors que je m'enfonçai lentement en lui. Il avait du mal à respirer, moi aussi. Je haletais comme un fou, me contraignant à ne pas le clouer sur moi tout de suite. Je voulais voir son expression et m'en délecter à chaque centimètre de pénétration.
Une fois parvenu au bout, je lui arrachai le reste de son uniforme. Son corps était si plat, hormis ses tétons dressés. J'en attrapai un entre mes dents et le mordillai, le tirai doucement. Oui, il aimait ça. Alors je me mis à le sucer, le visage en feu. Et mon bassin se mouva. Je me retirai de lui et le pénétrai de nouveau, d'un coup sec et puissant. Suivirent d'autres coups, du même style. Je me retrouvai au dessus de lui, faisant grincer et se déplacer la table. Je me laissai aller aux gémissements de plaisir, tandis que je le culbutais méchamment. Ma bouche alla même, à un moment, chercher la sienne, pour un baiser aussi fugace que haineux, mais passionné.

Un peu fatigué, mais loin d'être satisfait, je soulevai Gantley et me laissai tomber assis sur la chaise qu'il avait précédemment occupée. Mes ongles s'enfoncèrent dans le bas de son dos, griffant la peau juste au dessus de la courbe de ses fesses. Ma bouche explora son torse, léchant, mordillant, embrassant. Quant à mon autre main... Non sans honte, elle caressait l'entrecuisse du détenu, mes doigts le serraient, un peu trop fort sans doute.

« Bouge, » ordonnai je sur un ton beaucoup plus dur que celui que j'utilisai pour parler à mon chien.

On disait tout le temps qu'il n'y avait qu'un pas de l'amour à la haine, le contraire était vrai aussi. Je doutais très fortement d'aimer un jour S6956, mais il n'était pas exclu que cette maxime explique pourquoi cet ébat ressemblait à celui d'un couple extrêmement amoureux.
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MessageSujet: Re: La visite   La visite Icon_minitimeMar 28 Oct - 23:15


Tout mon corps est empli d'une tension malsaine, douloureuse, sexuelle, agréable. Tout cela en même temps. Heureusement, Joe n'a pas l'air de vouloir s'en aller et me laisser seul avec un membre dressé et une pantalon baissé. Je ne suis même pas sûr qu'il se rende compte de ce qu'il fait. Baiser avec moi, un terroriste et un condamné à mort. Je ferme les yeux un instant pour savourer ses doigts en moi. Je ne ressentirais pas ça tous les jours.
Pourtant, il a l'air un peu dégoûté. Alors quoi ? Gay refoulé ? Je ne peux pas avoir laissé des bribes de désir en lui avec mon hypnose, si ? Je ne sais même pas s'il était vraiment hypnotisé à ce moment là. Si ça se trouve, il n'a toujours voulu que mon cul et il s'est laissé aller cette fois là. Oh, je raconte n'importe quoi, bien sûr qu'il était sous hypnose. Je rouvre les yeux et plante mon regard dans le sien bleuté et plein de haine.
Il me hait, je le sens jusque dans sa queue dressée. Oh mais je m'en fous, royalement. Vas y, prends moi. Fais moi mal. Fais de moi ta pute. Je n'en ai plus rien à foutre. Tout ce que je veux c'est oublier que je vais peut-être mourir dans deux mois, oublier que tout ce que je peux me reprocher. Je me sens si mal, il n'y a que quand je souffre que j'oublie. Alors fais moi oublier tout de toi, fais moi … fais moi si mal que je ne pourrais pas me relever.
Mes jambes me brûlent de nouveau quand il retire mon pantalon avec une fougue que je ne lui connaissais pas. Pas sans hypnose du moins. Je halète un instant, de douleur, mais je me reprends vite, me focalisant sur le plaisir que ça m'apporte. Je crois que je pourrais tenir tout un acte sexuel et me concentrant sur la douleur et quand même jouir à la fin, comme si c'était tout à fait normal. Oh, mais de toute façon je n'ai jamais été normal.
Je me laisse complètement aller sans honte, sans même m'en vouloir de me faire doigter par celui qui est supposé être mon ennemi. Je n'ai jamais été de ceux qui considéraient que se faire queuter et aimer ça était rabaissant.
Quand il s'enfonce en moi, je me sens tout de suite transporté de douleur et de plaisir, entremêlés si agréablement... Je ne me rends même pas compte qu'il est beaucoup plus imposant que deux doigts. Pas tout de suite du moins. Je me mets à haleter de nouveau et je glisse ma main sur sa cuisse, griffant, serrant. J'ai besoin de le sentir contre moi. La table n'est pas mon lieu de baise préféré mais je m'en contenterai pour cette fois.
Je me lève les lèvres, garde mon regard dans le sien alors qu'il entre en moi lentement, faisant de moi le fourreau le plus serré qu'il a sans doute jamais eu.
Je gémis plus fortement quand sa bouche va chercher un de mes tétons et je glisse ma main dans ses cheveux. Ses coups de butoir, lents et puissants, me font crier de plus en plus fort. Cette salle n'est peut-être pas surveillée mais est-ce qu'elle est insonorisée. Je sens mon cœur se gonfler de fierté à l'idée qu'on puisse nous entendre copuler. Je me sens tellement bien quand il me culbute comme ça, ce serait bête que personne ne le sache.
Quand il s'écroule sur la chaise, je gémis fortement, la tête rejetée en arrière. Je vois des étoiles pendant un court moment et je reste dans cette position une bonne minute. Et puis mon amant m'ordonne quelque chose. Je plonge de nouveau mon regard dans cet océan glacial qu'est son regard et je frissonne.


« Comme tu voudras, chef. »

Je prends appui sur ses épaules et bouge, lentement, savourant ce frottement si délicieux, ces points noirs qui passent devant mes yeux. Je saigne, je le sens entre mes cuisses mais je m'en fous toujours. Je viens l'embrasser, goulûment, avant de venir lécher son cou et suçoter sa peau, assez pour lui faire une jolie marque.
Je passe une main dans ses cheveux sans arrêter de bouger et lui souris, presque avec innocence. Joe aussi est corrompu à ce point alors.
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Georges I. Joe
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MessageSujet: Re: La visite   La visite Icon_minitimeMer 29 Oct - 23:06

Mylène Farmer ♫ Souviens toi du jour

Dès que je lui eus ordonné de bouger, Gantley plongea son regard dans le mien. Il semblait heureux. Je voulais le punir et tout ce que je faisais, c'était le contenter. Je n'y allais pas assez fort ? A moins que ce ne soit simplement pas la bonne méthode ? Bien sûr que non, ça ne pouvait pas être la bonne méthode ! Mais je ne pouvais tout simplement pas m'en empêcher. Quand je voyais cet hématome, déjà présent, sur sa joue, le sang sous son nez, dans sa bouche... J'avais envie de le baiser, pour le faire crier et gémir. J'avais des envies de possession, de domination. Etait ce le résultat de son hypnose ? Qui m'aurait, dans ce cas, laissé de très profondes séquelles ? Après tout, les médecins m'avaient prévenu : j'avais un mental fragile après le SWAT et la mort de Caroline. Un jour, m'avaient ils dit, quelque chose, n'importe quoi, pouvait me faire flancher. Les années avaient finalement passé sans que rien de ce genre n'arrive et j'avais fini par oublier un peu cet avertissement. J'avais fait mon deuil, accepté ma situation de père célibataire. Pour moi, cette menace faisait partie du passé. Mais Gantley était arrivé avec ses gros sabots et avait peut être bien déniché cette faille dans mon mental. Il avait fait de moi un animal composé de pulsions incontrôlables. Je me haïssais tout autant que je le détestais, du plus profond de mon être. Et plus personne hormis lui n'aurait à subir mon influence dégoûtante. Avec qui pourrais je former un couple maintenant ? Keila ? Non ! Aucune femme ne méritait de m'avoir comme compagnon.

Le détenu s'appuya sur mes épaules et se mit à bouger. Je me sentis durcir un peu plus, si c'était possible, ou en tout cas me dresser en lui, avide de plaisir. Mes yeux se fermèrent et mes lèvres s'ouvrirent pour laisser échapper mes soupirs. Il m'avait appelé « chef » et rien que ce mot, dans sa bouche de sale terroriste, me donnait l'impression d'une victoire sur sa personne.
Je sentais ses cuisses, ses fesses, bouger sur moi, lentement. Un liquide chaud vint dégouliner en fins filets sur ma peau, alors que mon pantalon avait glissé, suite aux mouvements répétés, à mes chevilles. Un baiser fougueux me surprit et je lui répondis, tout à fait naturellement. Nos langues qui se liaient dans la salive, ça me répugnait, mais je ne pouvais pas m'empêcher de m'y complaire.
Quand il dériva dans mon cou, m'arrachant un cri un peu plus prononcé, j'aventurai un doigt entre ses cuisses, pour recueillir le liquide qui s'échappait de lui. Un coup d’œil me confirma mes soupçons : du sang. Je me sentis un peu coupable, mais il avait l'air d'aimer ça, tout du moins ça ne l'affolait pas. Et il me sourit, sa main dans mes cheveux.
Je lui jetai un regard méprisant et lui donnai un violent coup de reins.

« Ne t'avise pas de me sourire. »

Je saisis alors ses cuisses et les écartai un peu plus, pour le soulever et le laisser retomber sur moi. Plusieurs fois. Et à chaque coup, je criais, je tremblais un peu plus. La sueur recouvrait mon corps, j'avais si chaud, j'aurai aimé tout enlever. Mais le peu de fierté qu'il me restait me l'interdisait.

Finalement, plus avide que je ne l'avais cru, je me levai, le portant contre moi, et le plaquai contre un mur, sans douceur. Je me pressai contre lui et me mis à le pilonner, sans précaution, avec sauvagerie. Je gémissais fortement à son oreille, mes ongles s'enfonçaient dans sa peau et je profitais, avec une grande honte, de son corps pressé contre le mien.

Au bout de longues minutes, je jouis. En lui. Sur lui aussi. Tremblant, éreinté, je m'allongeai sur le dos, à même le sol, pour tenter de retrouver mon souffle. Tout ça... Un coup d’œil à Gantley suffit à me confirmer que ce qui venait de se passer était bien réel. Il ne s'agissait pas d'un cauchemar, comme je l'aurai préféré.
Je plaquai mes mains sur mon visage, comme pour m'échapper. Bon sang... Je me sentais vraiment minable. D'autant plus que ça ne me suffisait pas.
Je me redressai et fusillai Gantley du regard.

« T'en as eu assez, c'est bon ? Où tu veux que je te défonce un peu plus ? »

Cette phrase était censée avant tout faire référence aux coups que je lui avais administrés en premier lieu, mais finalement, elle marchait pour tout le reste.
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