Nom:Gantley Prénom(s):Ulrick Sexe:Masculin Âge:23 ans Origine: Irlande Nationnalité: Irlandaise CV: -Assistant bibliothécaire de médiathèque à Dublin pendant 3 ans (18 à 21 ans) -Bibliothécaire dans le même établissement pendant un an -Archiviste en Bibliothèque Universitaire à Dublin pendant un an -Bibliothécaire à la prison Dear Death, USA (actuel) Poids: 78 kg Taille: 182 cm

J'ai eu une vie assez classique, au début. Né à Dublin de parents informaticiens, j'ai été choyé comme il se doit, sans être pourri gâté. Mes résultats scolaires se sont souvent révélés moyens, mais toujours suffisants pour la suite. Au lycée, je choisis la filière littéraire et préparai d'ores et déjà mon entrée dans le grand monde des bibliothèque.
J'ai toujours eu peu d'amis, ces derniers ont souvent changé. Dès que je changeais d'établissement, j'oubliais bien vite mes anciennes connaissances. A moins que ce soit elles qui m'oubliaient... A partir de seize ans, j'ai eu quelques petits amis, sans qu'aucune de mes relations ne s'avère sérieuse.

Ma vie devint bien plus trépidante lorsque réussis à décrocher mon travail d'Assistant bibliothécaire peu de temps après mon diplôme. Mes collègues m'ont immédiatement apprécié et m'ont entraîné dans toutes sortes de boîtes de nuit, de pubs et de clubs aux tendances parfois bizarres. J'enchaînai les relations sexuelles sans queue ni tête, ce qui me valut ce curieux tatouage dans le cou. Je ne me souviens même pas de me l'être fait faire.
A force de mener ce style de vie, est arrivé ce qui devait arriver : une grande catastrophe. J'étais au bar ce soir là, en train de m'enfiler une chope de bière. A ma gauche, un collègue de travail occupé à draguer la barmaid. A ma droite, deux amies en train de discuter vivement. L'une d'elle avait tendance à faire des grands gestes avec ses bras et s'amusait à gribouiller sur une serviette en papier avec un stylo à plume. Pourquoi apporter un stylo à plume dans un bar ? Je ne sais pas. Pourquoi avoir fait un geste aussi grand du bras ? Je l'ignore aussi. Toujours est il que je me suis retrouvé avec la plume dans l'oeil au moment où je tournai la tête, alerté par un bruit bizarre. Bien entendu, ce bruit perdit immédiatement tout intérêt pour moi. Je n'avais pas consommé assez d'alcool pour inhiber la douleur.
Le reste est plutôt flou mais je me suis finalement retrouvé aux urgences. Le lendemain, j’appris la terrible nouvelle. Moi, Ulrick Gantley, vingt deux ans, petit bibliothécaire promu à ce poste depuis environ un an, venais de perdre un œil.
Après ce regrettable incident, j'oubliai ma vie de débauche. Devant mes refus face aux sorties, mes collègues s'éloignèrent. Ils n'aimaient pas non plus ma nouvelle apparence, de toute évidence, qui semblait les inquiéter fortement. Finalement, je les surpris plusieurs fois à cracher sur mon dos, pensant que je ne pouvais pas les entendre. Je pris la décision de changer de métier et d'en profiter pour bouger.
Je me retrouvai alors archiviste dans une bibliothèque universitaire. Je ne cherchai pas vraiment à communiquer, mais quelques personnes vinrent vers moi. Un mec en particulier, étudiant en Master, qui réussit finalement à me séduire. Nous couchâmes ensemble, puis il disparut de ma vie. J'appris plus tard qu'il avait fait cela dans le cadre d'un pari. « Coucher avec le monstre. » Las de ces traitements, je me vengeais sur les ouvrages que j'indexai et mit le feu à une partie de la bibliothèque.
Mis en examen, il fut établi qu'aucune preuve ne pouvait être retenu contre moi. Je n'allai pas non plus crier sur les toits que j'étais fautif, puisque j'avais alors une peur viscérale de perdre mon travail.
Néanmoins, il était de notoriété publique que j'étais bien à l'origine de l'incendie. Le doyen de l'université m'offrit alors une magnifique opportunité. On cherchait quelqu'un aux Etats Unis. Je ne me souciai alors pas de savoir pourquoi exactement. Une bibliothèque restait une bibliothèque.

Une fois le contrat signé, je fis mes adieux à ma famille et prit l'avion. J'étais plus excité que triste. Un nouveau pays, un passé effacé. Des gens qui seraient sans doute beaucoup plus tolérants. Et en plus, je serai logé sur place. Je me disais que cette bibliothèque devait vraiment être géniale.
Enfin, jusqu'à ce que je me retrouve devant les portes de Dear Death. Une prison. Oui, ça devait être inscrit dans les petites lignes.