Une prison pas comme les autres ... Quel que soit votre crime, vous le paierez.
 
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 Du poison dans les veines ... [Kyle]

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Ayame Shizuka
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MessageSujet: Du poison dans les veines ... [Kyle]   Du poison dans les veines ... [Kyle] Icon_minitimeDim 12 Aoû - 23:14

Rez-de-chaussée > Bureau de la psychologue > Premier entretien empoisonné ...
__________________________________________________



Des mots qui pleurent et des larmes qui parlent.
Abraham Cowley


Rire nerveux. Presque pliée en deux au sol. Tout évacuer. Vite.
Suivit d'un long silence. Dans mon dos, la douleur était atroce. Et je ne savais même pas ce qu'il y avait mit. Je passais une main sur mon omoplate, me tordant comme je le pouvais en grimaçant sous la brûlure. Mais quand je la ramenais devant moi, mes doigts étaient ensanglantés.
Je ne pourrais pas me soigner seule. Et il m'avait fait beaucoup trop peur ... si je demandais de l'aide, je risquais encore d'aggraver les choses. Je n'étais plus sûre de rien, si ce n'était qu'Allesburry pourrait tout me faire subir.
Je pouvais m'occuper des plus petites blessures seule. Mais je n'étais pas contorsionniste, encore moins maintenant. Il me semblait que mon dos était une plaque de douleur greffée sur mon corps. Je ne pourrais pas désinfecter ce qu'il ... avait fait toute seule.
Je tâchais de rassembler mes pensées, de les organiser. Peut-être pourrais-je tout de même trouver de l'aide. Pas la peine d'essayer les gardiens ou les infirmiers. Ils étaient comme les domestiques de père : quand l'un d'eux était au courant, tous les autres l'étaient. Le bibliothécaire ? Il était sûrement occupé à travailler ... et même dans ce cas, je n'étais pas sûre de la réaction d'un japonais pure souche. Alors ...
Un visage s'imposa à mon esprit. Pourquoi pas Kyle ? J'étais psychologue, j'étais sensée être là pour aider les détenus ... non pas l'inverse. Mais dans l'immédiat, je ne voyais pas d'autre solution. Sans compter que Winchester présentait l'indéniable avantage de ne pas beaucoup parler. Il ne poserait peut-être pas de questions. Et s'il le faisait, il n'irait sans doute pas trop loin ...

La dernière fois, Clay avait manqué de peu de me tuer ... et cette fois-ci, ce ... cet enfoiré ne m'avait pas ratée. Je serrais les poings, tâchant de retrouver une part de volonté. Je me sentais épuisée, comme vidée de toute mon énergie. Je plaçais de nouveau la main contre le mur, me relevant tant bien que mal. L'espace d'un instant, je cru même que mes jambes allaient me lâcher.

Cahin-caha, j'allais ouvrir l'armoire de bois vernis dans laquelle j'avais rangé la trousse à pharmacie obligatoire pour chaque "service" de Deardeath. Je la posais sur le bureau, avant de moi-même me laisser tomber sur mon fauteuil, sans en toucher le dossier. J'avais déjà probablement tâché mon jean, et je n'avais pas envie d'étendre les dégâts.
Je pris quelques minutes pour connaître l'état de mon visage, attrapant un miroir de poche sur le coin du bureau. Des marques bleuâtres marbraient mon cou ... et expliquaient pourquoi ma gorge me faisait si mal, à tel point que même déglutir me demandait un effort. Ma lèvre saignait abondamment. Les larmes avaient fait couler mon maquillage, ne laissant aucun doute sur mes pleurs ... de même que mes yeux rougis. Et un filet de sang roulait le long de ma joue, depuis mon arcade sourcilière fendue. Certaines jointures de mes doigts saignaient, comme les extrémités de ceux-ci.
Pitoyable.
Je respirais profondément, sortit du coffret blanc une bouteille d’alcool à 80°. Douloureux mais efficace. Des cotons, un bandage ... il restait des accessoires dont je pensais avoir besoin : pansements, sparadrap, un ciseaux ...
Et sur le bureau, le boîtier d'appel. J'appuyais sur le bouton. D'après l'heure, les gardiens devaient être revenus du réfectoire ... et avec de la chance, les détenus aussi.

Je forçais ma voix, enrouée et faible, à ne pas trembler. A retrouver une intensité presque normale.
"C'est Ayame. J'aimerais que vous m'envoyiez un détenu, un certain Kyle Winchester. Inutile de l'accompagner, il connaît le chemin."
"Tout va bien, m'dame ?"
"Très bien."

Je ne souhaitais pas mentir plus longtemps, et relâchais le bouton d'appel. Puis imprégnait un coton d'alcool, grimaçant quand le liquide infiltra la plaie au niveau de mon sourcil. Mais mon dos ... j'avais une furieuse envie de revenir en arrière. Je sentais les gouttes de sang couler le long de ma colonne vertébrale, l'éclair de douleur qui parcourait ma peau ... et j'avais horreur de ça. Je m'appliquais à respirer convenablement, espérant diminuer le saignement et la souffrance. Mais j'avais les nerfs à fleur de peau.
Ne pas craquer. Ne pas craquer.
Pour que si Kyle pouvait venir, il n'ait pas l'impression de tomber sur une morte-vivante.
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MessageSujet: Re: Du poison dans les veines ... [Kyle]   Du poison dans les veines ... [Kyle] Icon_minitimeSam 18 Aoû - 9:32

Je me plantai devant le bureau, hésitant à frapper à la porte cette fois. Me souvenant que la dernière fois ça n'avait pas marché, je poussai la porte... Qui était claquée, étrangement. Il me semblait qu'Ayame m'avait dit qu'elle la laissait toujours entrouverte. J'appuyai sur la poignée de toutes mes forces (je compris pourquoi elle la laissait ouverte), et la porte s'ouvrit en grinçant.

Le bureau avait l'air vide. La chaise en cuir d'Ayame était tournée sur le côté, un des fauteuils renversé au sol. Je refermai la porte derrière moi. Une odeur entêtante arriva à mes narines et aussitôt je me bouchai le nez. L'odeur du sang. L'odeur très puissante du sang...

Je fis le tour du bureau et la trouvai assise par terre en tailleur, les yeux fermés. On aurait presque pu croire qu'elle méditait, s'il n'y avait pas le coton imbibé de sang près d'elle, sa lèvre et son arcade ensanglantées et les marques violacées sur son cou.


Je m'agenouillai lentement, et repoussai le frisson d'adrénaline qui me parcourut. C'était à cause de celui-ci que j'étais en prison. Je posai ma main sur son bras. Elle était brûlante.


"Qu'est-ce qui s'est passé ?"

Elle semblait dans les vapes. Sa tête retombait sur sa poitrine, qui se soulevait difficilement. Poitrine qui d'ailleurs n'était retenue que par un soutien-gorge rose et noir de dentelle fine. Je secouai la tête, on n'était pas là pour ça, oh.


Je m'agenouillai près d'elle, et passai ma main sur sa joue. Elle frissonnait. Je regardai alors son dos, et ce que je vis me glaça d'horreur.


Tout son dos était baigné de sang, jusqu'à son jean qui s'imbibait lentement. Je compris pourquoi elle se tenait dans cette position, c'était probablement la moins douloureuse... Les lettres C W E A étaient tracées en haut de son dos, sur ses omoplates, d'un trait net et précis, une écriture bouclée. Celui qui avait fait ça avait pris tout son temps...


Un flash dans ma tête. Les mains ensanglantées du lord. Et son nom s'imprima dans ma tête comme marqué au fer rouge : Clay William Ernest Allesbury. C-W-E-A...

Un long frisson me parcourut, et je le laissai m'envahir. La même sensation que j'avais ressentie lorsqu'une balle avait traversé le corps de Joy. Ma respiration se fit plus profonde, mes gestes automatiques. Je ne savais pas soigner. Joy aurait tout de suite su quoi faire, mais pas moi. Pourtant, mes mains attrapèrent la bouteille d'alcool et les cotons. Je posai quelques coussins au sol, et portai délicatement Ayame pour qu'elle s'y allonge sur le ventre. Ses cheveux brun-doré s'éparpillaient autour d'elle, comme une flaque ondulée. Elle avait perdu conscience, mais elle respirait toujours. Je glissai un morceau de tissu entre ses dents. Elle allait en avoir besoin...


J'appliquai l'alcool sur un bon morceau de coton stérile, et le posai sur la plaie. Aussitôt, la douce Ayame se mit à gémir (d'où le morceau de tissu). Il fallait faire vite et efficacement : j'appuyai alors le coton plus fort, partout, pour nettoyer l'horrible balafre. Trop faible pour se débattre, ma blessée ne pouvait que gémir. Une larme coula le long de sa joue parfaite. Ses gémissements avaient quelque chose de... sensuel.

Mais encore une fois, on n'était pas là pour ça.

Je finis de nettoyer la blessure et le sang sur son dos. La plaie était bien trop importante pour un pansement. Je pris donc de longues compresses de gaze et les appliquai tant bien que mal afin de recouvrir le tout.


Je redressai Ayame, qui avait à moitié repris conscience. Ses yeux violets étaient entrouverts, sûrement perdus dans un délire de fièvre. Je l'appuyai contre mon épaule et utilisai des bandes adhésives pour fixer les compresses le mieux possible.

Il lui faudrait des points de suture. Ca, j'en étais absolument incapable. Je la relevai doucement, et l'aidai à marcher jusqu'au canapé. Ses jambes étaient encore trop faibles pour la retenir. Il lui faudrait aussi du repos.


Il fallait donc que j'aille prévenir l'infirmerie, c'était la moindre des choses. Je la laissai donc s'allonger, puis me relevai pour me diriger vers la porte. Alors que ma main allait toucher la poignée, j'entendis :


"Kyle..."

Je me retournai lentement. Ayame me regardait.
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Ayame Shizuka
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MessageSujet: Re: Du poison dans les veines ... [Kyle]   Du poison dans les veines ... [Kyle] Icon_minitimeLun 20 Aoû - 0:46

J'avais l'impression d'être entre deux mondes. Comme si mon esprit flottait, détaché de mon corps, loin des blessures.

Brûlure, qui lia douloureusement mes pensées à mes membres.
Le cri qui manqua de m'échapper fût étouffé par un tissu entre mes dents. J'envisageais le pire. Une mèche rouge dans mon champ de vision. Winchester. J'essayais de resituer l'espace et le temps. Allesbury. Le cutter disparu. J'avais demandé à ce que Kyle ... Du-calme.

Des millier d'épines traversaient mes plaies, m'arrachant des gémissements. Quand le désinfectant s'infiltra dans une plaie plus profonde que les autres, déchirant dangereusement le voile de douleur ... une larme sur ma joue.
Ne pas craquer. Ne pas craquer. Ne pas pleurer.

Enfin, la brûlure s'atténua. McDaven aurrait pu choisir d'autres produits médicaux. Je relâchais le morceau de tissu avec une quinte de toux. Cette dernière réveilla un éclair sanglant dans mon dos, comme chaque mouvement.
Kyle ... un bras apaisant. Il fallait que je me lève ... mes jambes vacillaient. Je me sentais vraiment honteuse vis-à-vis de Winchester ... obligé d'aider une psy qui aurait dû l’aider, lui. J'aurais une énorme dette à son égard.

Je m'allongeai enfin sur le canapé. Ma peau me déchirais, mais le soulagement dominait. C'était ... presque terminé. J’aperçus brièvement le visage de Kyle, avant qu'il ne se dirige vers la porte. D'abord, je voulu le remercier ... mais réalisais qu'il s'en allait sûrement vers l’infirmerie.
Gémissant sous la douleur, je me hissais lentement en position assise.

"Kyle ..."

Je devais l'empêcher de partir ... et j'avais oublié que parler nécessitait un tel effort ... Je baissais d'un ton, espérant qu'il m'entendrait quand même. J’aperçus son visage plus nettement que la dernière fois. Il faut dire qu'à ce moment, je cherchais à m'accrocher à quelque chose. Je m’aperçus qu'il avait les yeux bleus, comme lui. Mais les siens n'étaient pas glaciaux. Ils avaient même quelque chose de rassurant.
Qu'est-ce que je pouvais dire ? Je ne voulais pas qu'il s'en aille. Il me rassurait, même s'il n’avait pas envie de parler.

"J'aimerais que ça reste ... entre nous. S'il vous plaît."

Je m'appuyais contre le dossier du divan, respirant profondément pour atténuer la douleur. L'enfoiré ... il m'avait eue cette fois. En plus de m'effrayer, il me mettait face à une situation que je ne pouvais pas gérer.
Je n'avais pas à demander à quelqu'un de rester avec moi ... mes problèmes étaient les miens. Mais dans ces circonstances, tu n'as pas envie d'être seule.
Ce n'était pas convenable. Rien de tout ça n'était convenable. J'avais fait appeler Kyle, alors que je savais que j'allais flancher, je l'avais quasiment laissé me porter jusqu'au canapé. Puis je lui demandais de ne prévenir personne ... alors qu'il n'avait aucun compte à me rendre, et avait déjà eu l’amabilité de m'aider.
Je n'osais plus le regarder, par peur de me trahir. Je baissais les yeux sur mes pieds nus, sans les voir ... j'avais perdu mes escarpins dans la lutte avec le "Lord".
Je ne savais pas si Kyle accepterait, mais posais la main sur la place libre à côté de moi, sur le coussin du canapé. Façon de lui demander de s'asseoir, de rester. De toute façon, je devais le mettre en garde ... et j'avais une question à poser.
Une question dont les mots me coûtaient déjà.

"Qu'est-ce qu'il a ... fait à mon dos ?"

Je n'étais pas sûre de vouloir le savoir. Mais quand bien même Kyle ne me le disait pas, je le saurais ... alors autant que ce soit le plus tôt possible.


Dernière édition par Ayame Shizuka le Mar 21 Aoû - 21:46, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Du poison dans les veines ... [Kyle]   Du poison dans les veines ... [Kyle] Icon_minitimeMar 21 Aoû - 13:41

« Il faut demander aux gardes pour les chemises propres, s'ils ne t'en ont pas encore donné. Et il y a nos matricules sur les uniformes, donc je ne peux pas t'en passer une. Désolé. »

Voilà qui était fâcheux. Ce n'était pas comme si une simple tâche sanglante pouvait me compromettre, mais ces mastodontes de gardes ne pourraient jamais sentir la douceur subtile de cette marque rouge, sa signification complète et entière.

« C'est qui Winchester ?
- Moi.
- La psy veut te voir, rouquin. »

Les paroles du gardien ne m'atteignirent pas. Ma perfection me plaçait bien au-delà du commun de ces mortels. Je compris toutefois qu'elle désirait voir mon ... voisin. Incompréhension. N'étais-je pas celui qu'elle aimait passionnément, dont elle adulait la perfection ? Il ne pouvait en être autrement. Ou bien, oserait-elle encore me préférer ce misérable vermisseau ? La délicate paume de ma main portait toujours les cicatrices du verre que j'avais brisé. Elle ne pouvait me trahir à nouveau. Je ne lui en avait pas donné pas le droit.
Avez-vous déjà ressenti la sensation qu'un détail veuille vous échapper ?
Ce détail, aussi insignifiant soit-il, était ce cher Kyle. Toutefois, je ne perdrais jamais son contrôle : la Terre elle-même se soumettait à ma volonté, tournant car je le lui permettais. Il ne ferait pas exception à la règle. Un sourire étira mes lèvres.

Dear redhead. Voulais-tu réellement passer du statut de jouet à celui de cible à abattre ?

Je me dirigeais jusqu'à la porte entr'ouverte du bureau de ma moitié. Ses gémissements me parvenait, murmures m'invitant à la rejoindre dans la perversion.
Ma chère, ma tendre moitié. Souffrais-tu comme j'avais souffert de ton absence ?
Telle était l'essence même de notre passion : une souffrance démente, faite de trahisons et de sang.
Mais elle se montrait bien trop suggestive à l'égard de ce vermisseau. Je ne lui avais pas accordé ce droit. D'un mouvement souple, je tirais de ma poche le magnifique cutter qu'elle m'avait gracieusement offert. Sa lame luisait, animée d'une soif sanglante. J'allais tuer cet homme,
milady. Tu avais toi-même signé son arrêt de mort, ne me laissant nul autre choix. Comme avec ce domestique, jadis, j'allais sentir sa vie s'évaporer entre mes doigts, pour ne laisser qu'une trace éphémère sur cette Terre.
You're mine ...

Je t'entendis murmurer son prénom. Osais-tu songer à me trahir, ma chère jumelle ? Mon ombre, ma possession ? Tu n'avais pas le droit, tu étais mienne.

Je m'approchais légèrement, observant leurs gestes. Elle lui proposais de rester. Je ne pouvais le permettre. Ce vermisseau imaginait-il sincèrement pouvoir me la reprendre ? Alors qu'enfin, sans le moindre doute, elle était mienne ? Pauvre vermisseau pétri d'infantile illusions ...
Tiens donc ? Elle lui avait posé une question, à laquelle je me fis un honneur de répondre, entrant dans son bureau. Le doux parfum de son sang me parvenait, mêlé à celui de sa peur. Écoute cette voix douce, merveilleuse qu'est la mienne,
my dear. Laisse-la te bercer et oublie-le. It's an order.

« My name, my princess. »

Je dépliais la lame du cutter, suivant son fil d'un pouce ému. Le visage de ma moitié, ornement de mon amour, était magnifiquement lumineux : brisé tel une rose fanée, effrayé comme un bourgeon d'or. Commencerais-tu à comprendre, my dear ? Tu ne peux rejeter la perfection. All is mine : you, him, anything.

Je me tournais vers le roux d'un mouvement empreint de fluidité, miroir d'une danse macabre. Mais, le cri de ma moitié arrêta la lame à quelques millimètres de sa gorge.
Damnation. Elle pleurait, me suppliant de t'épargner comme si mes désirs n'étaient pas les siens. Mais nous n'étions qu'un. Un tout, un ensemble, mû par cette même volonté. La mienne.
Ma glace transperça tes pupilles bleues. Tu avais provoqué ma colère, la colère de Dieu. Tu serais déjà mort sans ses supplications. Au moindre geste de trop, je te tuerais. Te supprimer était mon droit. N'étais-je pas la perfection même ?


« Elle est mienne, vermisseau. Garde-toi de la toucher. »
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MessageSujet: Re: Du poison dans les veines ... [Kyle]   Du poison dans les veines ... [Kyle] Icon_minitimeDim 26 Aoû - 9:30

"My name, my princess."

Le barge avait surgi derrière moi, un cutter à la main. Il le déplia doucement, et sourit en caressant sa lame. Il était complètement fou. Mais pourquoi n'avait-elle pas appelé la sécurité ?
Une fraction de seconde plus tard, Clay lançait son bras vers ma gorge. Je me jetai en arrière trop tard, j'avais perdu mes réflexes d'esquive depuis le temps... Sa lame s'arrêta à un millimètre de ma gorge.

Ayame avait crié. Elle suppliait Clay d'arrêter. Le fou furieux tourna la tête vers elle, les yeux empreints d'une flamme de passion malsaine. Les fesses par terre, je reculai vers l'accoudoir du fauteuil.

En m'y appuyant pour me relever, mes doigts rencontrèrent un bouton d'appel d'urgence. Le bureau devait en être tapissé, après tout. Je l'enfonçai aussi profondément que possible.


Le lord vrilla ses pupilles dans les miennes, et lança d'un air de suprémacie absolue :


"Elle est mienne, vermisseau. Garde-toi de la toucher."

Les gardes arriveraient d'un instant à l'autre. Il fallait gagner du temps.


Son visage acéré était à quelques centimètres du mien. Ce gars n'avait aucune perception de l'espace vital personnel des gens. Ou peut-être considérait-il que cet espace lui appartenait tout entier?
Je fis la seule chose qui me passa par la tête. J'envoyai mon crâne de toutes mes forces percuter son nez. Surpris, il tituba en arrière. Je reculai d'un bond et ressentis une vive douleur au côté : il avait eu le temps de tracer une estafilade de son cutter. Il était rapide, le con.

Il toucha son nez, qui saignait abondamment. La douleur n'avait pas l'air de l'affecter, par contre son aspect... Il était bien amoché, le cartilage nasal avait été brisé net. Une flamme de colère noire s'alluma dans ses yeux. Plus que jamais, il était résolu à me tuer.


Je ressentis soudain quelque chose d'étrange. Une sorte de chatouille au creux de l'estomac, qui monta le long de ma trachée et ressortit par ma gorge en un incroyable éclat de rire. Mon visage se tordit en un rictus. Il allait payer pour ce qu'il avait fait. Et c'était moi qui allait le faire mordre la poussière.



Il se rua sur moi, précis comme la mort, et fouetta l'air de sa lame. Elle ne déchira que ma chemise. Mon poing percuta son estomac, et mon coude son menton. Sa tête partit en arrière.
L'éraflure qu'il m'avait faite commençait à saigner sérieusement. Mais que faisaient les gardes ? Je passai derrière le bureau, et appuyai sur le bouton d'appel. Clay était à nouveau debout, et il me faisait face, de l'autre côté de la table. Les gardes arriveraient bientôt.
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MessageSujet: Re: Du poison dans les veines ... [Kyle]   Du poison dans les veines ... [Kyle] Icon_minitimeDim 26 Aoû - 15:41

"My name, my princess."

Glacée de l'intérieur. En voyant la lame du cutter, je su immédiatement ce qu'il se passait dans sa tête de tordu. Je tenais à peine sur mes jambes ... et le bouton d'appel était sur le bureau, trop loin. Je le vis lancer sa lame.
Sans prendre le temps de réfléchir, je me levais, lui hurlant d'arrêter ça. Ma gorge était en feu, mais sur le coup, peu m'importait. Mes jambes ne me soutinrent pas, et je me retrouvait agenouillée.
A ma plus grande surprise, il me regarda. Les sanglots bloqués dans ma gorge avait fini par décider de sortir, et je les ravalais à grand peine.

"Arrête ça, Clay. Je t'en supplie ... Il n'a rien à voir avec nous."

Un regard hautain fût ma réponse, et je ne pu m'empêcher de baisser les yeux. Dans mon dos ... Son nom ? Je compris soudain que la seule chose à faire avec un obsessionnel était la même qu'avec un narcissique. Aller dans son sens. De plus, Kyle se relevait. Il était près du bureau, près du bouton d'appel ... peut-être notre seule chance. Ma voix s'était réduite à un murmure. S'il était attentif à me paroles, il le serait moins aux gestes de Winchester. Mais moi-même, je ne voulais pas croire à ce que j'allais dire. Je n'avais jamais su mentir, en plus ... mais je fit un gros effort pour y arriver, cette-fois. Chaque mot me faisait l'effet d'une lame déchiquetant mon cœur.

"Laisse-le tranquille, je t'en prie. Je suis ... à toi. Il ... n'a aucune importance pour moi."

Visiblement, ma phrase l'inspira. Il planta des yeux glacé sur Kyle, qui venait d'appuyer ... sur le bouton d'appel en panne. Et je ne pouvais pas lui signaler sans aggraver les choses.

"Elle est mienne, vermisseau. Garde-toi de la toucher."

Je n'avais aucun doute. Mes paroles avaient calmées Clay ... pour le moment. Si Winchester faisait un geste de trop ... je ne répondais plus des actes de ce timbré. D'ailleurs, je n'en avais jamais répondu. je ne comprenais toujours pas où s'était située mon erreur.
Et il envoya son front percuter son nez. D'un bras tremblant, je m'appuyais sur la table. Allesbury faillit tomber en arrière. je vis juste une éclaboussure rougeâtre. il avait tracé une longue estafilade sur la côte de Kyle, avant de reculer vivement pour palper son nez.
Oh non. ce n'était pas bon du tout. Du tout-du tout. Ses yeux semblèrent jeter des éclairs. Il était persuadé d'être parfait, son physique était son trésor. Et Winchester venait de toucher le point sensible. Pas bon du-tout du-tout. Ma main glissa sur la surface libre du meuble.

Et un vif éclat de rire me déconcerta. L'expression qui l'accompagna, également. Un rictus ... méprisant.
Je compris soudain qu'autant pour Kyle que pour Clay, la vie allait tourner au cauchemar. devenir hautain avec une personne hautaine, point stratégique pour lui faire perdre ses illusions. Ce qu'il ne fallait jamais, jamais faire avec un narcissique. Le faire douter de sa supériorité.
Ma main se refermait sur ma théière. L'idée de la briser me faisait mal, d'un côté. Mais elle avait deux avantages : de l'eau brûlante et de la porcelaine coupante.

Clay déchira la chemise de Kyle, pendant que ce dernier frappait son estomac et son menton. Le lord tomba à genoux. Une vision m'assaillit. Il avait le nez en sang, se retrouvait par terre... Et je su pourquoi il s'en était prit à moi. J'étais tout bonnement incapable de faire du mal à un moucheron.
Pas comme Winchester. Pourtant, il était resté calme au premier coup de cutter. Son dossier me revint soudainement en mémoire ... non, il n'avait aucune envie de tuer ... tant qu'il n'avait aucune raison de le faire. Voilà le pourquoi de ses meurtres. Ici, il avait une sérieuse raison de le faire ... si le lord réussissait à le toucher, ce serait pour l'étrangler.
Son éraflure de Winchester commençait sérieusement à saigner. Allesbury s'était relevé, prêt à se jeter sur son adversaire ... qui était derrière le bureau, devant les tiroirs. il avait pressé sur le bouton d'alerte. Celui qui marchait cette fois-ci. Et je me souvins d'une chose ... beaucoup plus efficace que la théière, qui de toute façon, n'aurait pas atteint sa cible. Je me fis de nouveau mal à la gorge.

"Le premier tiroir, Kyle !"

Là où était caché ce fameux flingue ... que pour ma part, je n'aurais jamais utilisé. Je n'étais pas assez décidée pour blesser quelqu'un de cette manière. Mais à en juger par son sinistre éclat de rire un peu lus tôt, Kyle n'avait sans doute pas autant de scrupules ...
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Clay William E. Allesbury
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MessageSujet: Re: Du poison dans les veines ... [Kyle]   Du poison dans les veines ... [Kyle] Icon_minitimeLun 27 Aoû - 18:34

Son coup de front m'aveugla.
Quoi ? QUOI ? Il m'avait frappé. La glace s'insinua dans mes veines. Jusque là, ce vermisseau avait bénéficié de ma grâce. Telle était sa façon de remercier MA grandeur ? MA perfection ? Il n'avait fait qu'un seule bêtise. Vouloir récupérer MON ombre, MA jumelle, MON miroir.
Les supplications de ma moitié m'avaient apaisées. Elle était mienne. Elle le reconnaissait enfin. J'aurais pu ne pas t’éliminer. Mais tu provoqua MA colère ! Impie vermisseau. Tu as osé me frapper, moi. MOI !
Rapide tel un serpent, je voulu planter ma lame dan ton ventre. Une estafilade sanglante.
Mon visage. Il me semblait avoir entendu le cartilage se briser. La douleur ne me dérangeais pas, mais en revanche ... tu avais osé abîmer mon sublime nez. Parasite. Tu ne pouvais en réchapper vivant.

Ton rire. Étais-tu à bout ? Non ... tu osais me prendre de haut ?! Moi ? La perfection, le maître de cette Terre ? Tu paierais ton impudence. Je ne pouvais te laisser ressortir vivant de cette pièce, hérétique que tu étais. Tu venais de gâcher ta dernière chance de rédemption. Ma lame déchira ta chemise.
Je faillis tomber quand ton coude percuta mon visage. Tu osais encore abîmer mon corps, symbole de ma perfection. Dieu ne pourrait plus t'offrir son pardon. Je ne pouvais te permettre d'être pardonné.
Je prendrais ta vie comme j'avais prise celle des autres, lentement et sûrement. Je verrais ton visage s'imprégner de terreur quand tu la sentira s'écouler hors de ton corps.

Tu as largement dépassé les limites de ma clémence, vermisseau. Petite, petite chose sans importance. Si je ne te tue pas aujourd'hui, je le ferais demain. Tu paieras ton impudence de ta vie. Mais pourquoi appeler les gardiens. Aurais-tu peur ?
Oui. Tu as peur de MA perfection, de MON pouvoir, de MA force. Il ne peut qu'en être ainsi. Tu ne peux résister à le perfection.
Je m'approchais de ma proie.


« Aurais-tu peur ? »


Il le devait. il devait trembler devant ma grandeur. Ma moitié lui indiqua le tiroir. Que cachais-tu là-dedans, ma chère, ma tendre jumelle ? Je fixais un regard de glace sur ton doux visage. Ne venais-tu pas de dire qu'il ne t'importait rien ? Ma chère, ma tendre ombre. Me mentirais-tu ? Me trahirais-tu à nouveau ?
Peu importe : J'éliminerais ta seule distraction.
La buse et le rat. Je fondis sur ce vermisseau. Je lui trancherais la gorge et j'éparpillerais son sang dans la pièce, tapisserie écarlate de la mort.
"This valentine is doomed
The smell of blood has filled this room
If I could do it all again"

je n'en eu pas le temps, mon divin ouvrage étant interrompu par deux mastodontes. Des bras puissants encerclèrent mes épaules. Dear guards. Savez-vous que vous avez été lents ? Ils m'arrachèrent mon cutter. Je me calmais immédiatemment. Ces roturiers dee gardiens ne pouvaient comprendre ma passion. inutile donc de la leur expliquer. ils ne méritaient même pas mon attention.

« Foutez-le moi en salle d'isolement ! »

La salle d'isolement ? Je supposais qu'il n'était pas utile de riposter. Après tout, cela ne pouvait qu'être une manifestation d'admiration pour ma grandeur, ma perfection. Ils m'enfermaient pas jalousie.
Je me laissais entraîner vers la porte, promettant d'achever ce ... voisin quand j'en aurais le temps. J'avais tout mon temps. Si je ne m'imprégnais pas de son sang aujourd'hui, je le ferais dans les jours qui viendrait. Mais avant ... peut-être pourrais-je lui proposer un accord ?
Je laissais l'idée germer dans mon esprit, adressant un dernier regard à ma jumelle. Le feu et la glace. Miroir l'un de l'autre. Te rends-tu compte, mon ombre, de ce que j'endure pour toi ? Mais tu n'oses même pas lever les yeux vers moi. Il ne peux s'agir que d'admiration : Je me refuse à croire que tu sois trop préoccupée par le vermisseau, incitant les gardes à le conduire à l'infirmerie.
You're mine, my dear twin. Don't forget this.


[Terminé, pardon pour l'attente ]
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