Nom:Shizuka Prénom(s):Ayame Sexe:Féminin Âge:22. Origine: Américaine (mère) - Japonaise (père) Nationnalité: Japon CV: J'ai une formation universitaire de psychologue, qui m'a permis de développer une connaissance approfondie des individus et des problématiques qu'ils rencontrent. Je me suis notamment spécialisée dans la communication avec les malades gravement troublés. Ainsi je ne ferais jamais l'erreur de donner un ordre ou de tenter de rabaisser un mégalomane narcissique. Du milieu japonais, j'ai hérité une minutie et une  rigourosité  dans le travail qui m'ont beaucoup aidé jusqu'ici, je pense. Poids: 45 kg Taille: 162 cm

Je n'ai pas eu une enfance particulièrement difficile. En fait, elle était même plutôt paisible. Dès ma plus tendre enfance, j'avais très peu d'amis. Mais positive par nature, cela n'avait aucune incidence sur ma scolarité. De plus, je ne faisais presque que travailler, studieuse comme pas deux.
Au collège, les choses ont légèrement changées. Bien sûr, j'étais toujours aussi focalisée sur mon travail. mais j'ai fait la rencontre de deux filles, Takeda Yumiko et Shinjô Rika. Il n'y a pas de secret. Yumiko était l'aînée, elle avait redoublé. Étrangement, Rika la prenait pour une sorte de modèle en tout et pour tout.
Moi, la seule chose utile qu'elle m'ait apprise reste de séduire les hommes. Effectivement, elle fréquentait beaucoup de garçons, sortant avec eux plusieurs fois par semaine et négligeant les études. Quant on sait que la plupart des jeunes japonais sortent plutôt entre filles ou entre garçon, cela paraissait assez ... étrange. Oh, elle était très libertine, ce n'était un secret pour personne. C'est elle qui m'a plus au moins mis au parfum en ce qui concerne la perversion. D'ailleurs, j'avais vite établi que c'était un moyen rudement efficace de s'enlever temporairement n'importe quel soucis de la tête.
Mais, mon père a vite été mis au courant de nos agissements, et le chef de la famille Shizuka n'était pas réputé pour son extrême compréhension, loin de là. Il m'a très vite remise dans le droit chemin, autrement dit, le chemin du travail.
Assez étonnement, Rika m'a suivi. Elle était plus calme. Même assez  timide, voire peureuse. Je crois d'ailleurs que mon amitié lui a bien servit. Elle qui avait délaissé un peu ses études depuis sa rencontre avec Takeda, elle s'y remit sitôt que je fréquentais moins les soirées. Comme j'avais toujours été extrêmement douée, je l'aidais quand elle peinait à comprendre. En fait, Rika est devenue une sorte de petite sœur.

Nous sommes restées ensembles jusqu'au collège, mais les examens d'entrée approchaient. Forcément, Rika et moi fréquentions les cours du soir, voir d'autres tôt le matin. Tout le monde le sait, au Japon, le simple cursus scolaire n'est pas suffisant pour atteindre le niveau.

Mais Takeda, elle, continuait à sortir, à draguer, à se droguer. D'ailleurs, nous nous étions disputées, Rika, elle et moi. Elle nous accusait de ne "plus être marrantes", et avait donc arrêté de nous fréquenter. Et vis-versa, même si nous pensions bien que tout s'arrangerait. Ce n'était pas notre première dispute.  
Mon seul lien avec elle, à cette époque, n'était plus que Himura Takeshi. Il était son ami et me servait de ... comment dire ... plan régulier ? Je n'avais pas besoin de lui courir après.
Mais moi, Takeda m'avait apprit à apprécier le sexe. Tandis qu'elle, ce qui l'intéressait, c'était la traque.
Un soir, la veille des examens, Takeda avait encore organisé une sortie. Avec plusieurs garçons, comme d'habitude. Une fois de plus, ni Rika ni moi-même n'étions venues. Nous voulions réviser une dernière fois, et nous reposer.

C'est le lendemain soir qu'est arrivé la mauvaise nouvelle. Takeda avait été tuée.
L'un des garçons qu'elle avait invité avait trop bu, et tenté d'aller plus loin que ce qu'elle désirait; elle avait refusé, il l'avait tué.

Au tribunal, une chose m'a frappé. Le manque de regret de cet homme, qui se considérait comme un véritable Dieu. Un mégalomane.

A partir de cet instant, l'étude de la psychologie allait devenir toute ma vie.
Au départ, c'était pour éviter que des drames tels qu celui de Takeda se reproduisent.
Et puis, avec stupeur, j'ai constaté que les dangereux psychopathes me fascinaient. Voir même ... m'excitaient.
D'où l'origine de mon arrivée au USA, et à Deardeath, cette prison très ... spéciale.

J'ai toujours des liens avec Rika, bien que je ne la voie plus. Et inutile de préciser qu'elle me manque.