Une prison pas comme les autres ... Quel que soit votre crime, vous le paierez.
 
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 [Sujet Libre Gardiens] Intrigues en sous-sol

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Georges I. Joe
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MessageSujet: [Sujet Libre Gardiens] Intrigues en sous-sol   [Sujet Libre Gardiens] Intrigues en sous-sol Icon_minitimeLun 2 Juin - 18:14

Intrigues en sous-sol
feat. Luckas

Sujet Libre : Tout gardien (ou même employé si vous avez envie) peut participer, vous êtes libres d'incorporer un ou plusieurs PNJ gardiens à l'aventure. Vous pouvez intervenir n'importe quand dans le RP.


Ca faisait quelques jours que j'étais revenu de mon road trip avec le doc Landsitz. Ma blessure ne faisait plus que me démanger par moments, dur souvenir de l'escapade de L1233. Ce petit m'intriguait, m'attristait, mais je ne voulais pas perdre espoir. Il était peut être le seul détenu de DearDeath qui pouvait espérer avoir encore un avenir. De façon tangible. Toutes les élucubrations à la Liam Gantley ne comptaient pas. Ce type ne sortirait d'ici que les pieds devant.
Cette mésaventure était presque oubliée. Mais il y avait encore un point que je n'avais pas éclairci. Je n'avais toujours pas parlé à Sadwood au sujet de l'arme qu'elle avait osé confier à L1233. Il fallait être fou pour agir comme ça, même si elle le lui avait donné désarmé. J'aurai dû la cuisiner depuis longtemps, ça m'aurait peut être même redonné des points. J'étais encore sous gradé, si on pouvait appeler ça des grades, dans la prison. En tout cas, j'avais officiellement été privé de mon autorité. Mais celle ci était naturelle, alors je faisais toujours mon petit effet sur les autres gardiens. En tout cas, il y avait une raison qui m'avait empêché d'interroger Sadwood. Elle devait savoir qu'elle était sur le fil du rasoir, déjà qu'apparemment, personne ne semblait la respecter... J'aurai dû la prendre par surprise immédiatement, mais je n'avais pas pu. Me restait donc à attendre que ça se tasse un peu, qu'elle reprenne confiance, qu'elle ne craigne plus que cette histoire lui tombe dessus... Et là, je l'attaquerai !

Ce fut pour cette raison que lorsqu'elle pénétra dans la salle de détente des gardiens, je ne fis que la saluer légèrement d'un signe de tête. J'étais moi même assis dans le canapé, devant une télévision allumée à laquelle je ne prêtais aucune attention, un gobelet de café immonde entre les doigts. Je n'arrivais pas à me résoudre à le boire.
Faszler et d'autres gardiens remplirent eux aussi la salle dans les minutes qui suivirent et je saluai presque tout le monde comme je l'avais fait avec ma collègue borgne.

Autre chose me tracassait. Il y avait cette vieille histoire, qui remontait au début de mon travail ici. Les sous sols. J'y avais découvert des choses pas jolies, jolies, dont un fœtus mort en bocal. Je voulais bien avoir l'esprit ouvert, mais je ne voyais vraiment pas ce que des types d'une prison pouvaient bien faire avec des fœtus.
Alors qu'une pub pour une lessive magique passait sur l'écran old school, je me levai et fis face au gros des gardiens rassemblés ici.

« Hey ! Qui veut m'accompagner aux sous sols ? Pour voir ce qu'il s'y trame ? »

Je savais que ma proposition risquait de ne rencontrer qu'un faible succès, voir une absence totale de ce dernier. Depuis l'affaire « évasion de Neil Cian », ma cote de popularité était au plus bas. Mes paroles franches y étaient aussi pour quelque chose. Bref, on ne m'aimait pas. Mais je comptais sur quelques irréductibles. Et le fait que d'autres que moi avaient bien remarqué le côté suspect des couloirs sous nos pieds.


Dernière édition par Georges I. Joe le Dim 8 Juin - 23:20, édité 1 fois
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Luckas Faszler
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MessageSujet: Re: [Sujet Libre Gardiens] Intrigues en sous-sol   [Sujet Libre Gardiens] Intrigues en sous-sol Icon_minitimeJeu 5 Juin - 22:20

Je être de nouveau chargé de m'occuper des salles d'isolements. Rien de bien compliqué, en soi, puisque je juste avoir à déposer une gamelle de bouffe et à boire prêt du prisonnier, mais parfois, il arrive que certains d'entre-eux soient particulièrement récalcitrants, ou juste inquiétant.
Cet espèce de merdeux, là, qui s'est échappé, par exemple. Je pas réussir à savoir s'il est pitoyable ou carrément flippant. On dirait qu'il est prêt à te sauter à la gorge, pourtant, dès que l'on s'approche de lui, il se replie sur lui-même en marmonnant des choses incohérentes, parfois même effrayantes.

Après lui, je m'occupe d'un espèce de … jeune homme, aussi taré que le précédent, si ce n'est plus. Châtain clair au visage fin et à l'allure élancée, il jamais se détacher de sa peluche. Il paraît qu'il est ici car un détenu à arraché la patte de son ours, et que M9786 – ledit détenu à la peluche - lui a carrément découpé le sien pour se venger. Je pas savoir si c'est vrai, mais ça donne des frissons dans le dos. La plupart des criminels auraient une meilleure place en asile qu'ici, j'en suis persuadé.

En entrant dans la salle des gardiens à la fin de ma tâche, je croise le regard de Georges, et réponds à son signe de tête. Je avoir beaucoup de respect pour lui. Beaucoup de gens le critiquent suite à l'évasion de L1233, disant de lui qu'il pas être très futé de ne pas avoir grillé que la jeune femme était en fait un homme, et d'autre chose encore. Mais, personnellement, je pas penser être capable de faire preuve de plus de réflexion. Une femme c'est une femme, on ne va pas la reluquer pendant un quart d'heure sous prétexte qu'il est possible que ce soit un détenu travesti.

Je m'installe à une table sans un mot et sors de ma poche un papier administratif où je être chargé de retranscrire rapidement l'état des internés en salle d'isolement. Ça être plutôt chiant, mais pas non plus compliqué. Un imbécile de première peut marquer qu'untel était plutôt dans un sale état ou qu'un autre semblait se foutre totalement de sa 'punition'. Poussant un soupir, je m’attelle à l'écriture avec concentration pour éviter de faire trop de fautes d'orthographes. Oui, l'écriture être une autre grosse faiblesse.

C'est pourquoi quand Georges prend la parole pour demander des volontaires, je lever la tête tel un suricate. Il parle des sous-sols. Là où il se trame des choses vraiment étranges. Depuis que je être ici, je avoir remarqué plusieurs phénomènes plus que perturbants, mais jamais personne ne m'avoir écouté. La plupart me disait que je devrais me mêler de mes affaires si je pas vouloir finir enterré avant l'âge, et ceux qui partageaient mes pensées n'ont jamais osé plus s'impliquer dans l'affaire. Et comme seul, ça même pas être la peine d'y songer, je n'avoir jamais rien fait.

- Moi, je viens.

Je fourre mes papiers dans ma sacoche et rejoins mon collègue, suivi par Jason et Phil, deux autres gardiens qui bossent ici depuis un moment. Si j'avais su qu'eux aussi seraient paré à aller aux sous-sol, je leur en aurais parlé depuis longtemps. Mais je être bien trop timide pour oser prendre la parole comme Georges l'a fais il y a un instant.
Par contre, étant donné que du coup, nous faisons équipe, je me penche vers eux et leur dévoile ce que je sais – ce qui se limite à pas grand chose - :

- Une fois, je avoir entendu un cri venir d'en bas. Ça pas être humain, et je n'avoir même pas reconnu un quelconque animal. Je peut-être avoir rêvé, en fait, mais c'était à glacer les sangs.

- J'y suis descendu, un jour, rajoute Phil. Plusieurs portes étaient fermées à clé, si ce n'est condamnées, et pourtant, à l'intérieur, il y avait du bruit. Comme si quelqu'un trifouillait des objets ou je ne sais quoi.

Ce qui est sûr, c'est qu'il pas falloir descendre sans se préparer un minimum. Ici, tout être dangereux, alors pourquoi, cette fois, ça changerait ?

- Il faut pas prendre le truc à la légère, je vous assure qu'il se passe des trucs bizarres, en bas. Georges, tu avoir déjà réfléchi ?


Je m'être déjà posé des questions, mais sans jamais m'étendre sur le sujet. Ca ne m'étonnerait pas qu'il y ait des créatures inhumaines. Ou du moins, qui ont un jour été humaines.
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Georges I. Joe
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MessageSujet: Re: [Sujet Libre Gardiens] Intrigues en sous-sol   [Sujet Libre Gardiens] Intrigues en sous-sol Icon_minitimeDim 8 Juin - 23:18


Etrangement, ma proposition provoqua des réactions. Des réactions positives même. J'en fus le premier surpris et dévisageai tour à tour les trois personnes qui s'étaient un peu avancées dans ma direction. En tête, Faszler. Il n'était pas le meilleur des gardiens, ni même le meilleur des hommes. Cela dit, n'étant pas Américain, il partait avec un handicap. Mais malgré son manque d'assurance et de compétences physiques, il avait assez de couilles pour rassembler le courage qui ne lui venait pas naturellement. Et ça, c'était sans doute la preuve du plus grand des courages, justement.
Suivirent de près Grey et Mulliner, deux gardiens que je ne connaissais que peu. Il m'était arrivé de leur adresser quelques politesses de temps en temps, mais ça s'arrêtait là. Au moins, aucun des trois mousquetaires ne semblait mal me juger. J'en étais heureux et soulagé.
Nous nous isolâmes naturellement des autres présents dans la salle, formant un petit groupe de conspirateurs dans un coin. Chacun y alla de son commentaire. Apparemment, on avait déjà entendu des cris remonter des sous-sols, des cris bien étranges. Je n'avais pas été témoin de ce genre de choses, mais j'étais là depuis si peu de temps. Ca m'étonnait que personne, avant moi, n'ait eut l'idée d'aller fouiller là bas. Mais maintenant, j'étais présent. Et j'étais bien décidé à faire bouger les choses, nom de Dieu !
Et puis, tout le monde se tourna dans ma direction. Faszler venait de me demander quelques précisions sur mon plan d'attaque. Enfin, il me semblait. La formulation de sa phrase laissait à désirer, surtout au niveau des détails. Je choisis de prendre le risque de répondre.

« Et bien, je pense que nous devrions simplement y aller et fouiller. Ce que j'ai pu voir en bas... Je me suis retrouvé par accident dans une salle qui contenait du matériel de biochimie et des bocaux contenant des matières... Biologiques. »

Je préférais taire, pour le moment du moins, l'histoire des fœtus. Je ne voulais pas les décourager maintenant.

« Tout porte à croire que ce qui se passe sous nos pieds outrepasse largement les droits offerts par la Constitution et la Justice américaine. Nul détenu, même pas le plus pourri d'entre eux – prenons Gantley, pour ne pas le nommer – ne devrait être utilisé pour des expériences bizarres se déroulant à titre secret. C'est mon ressenti et ma conviction, en tant que citoyen des Etats-Unis d'Amérique. »

Je lorgnai un instant sur l'Allemand de service.

« Et je suis sûr que tu n'es pas d'accord avec ça non plus, Faszler. »

Okay, il avait des ancêtres pas nets, datant de la deuxième guerre mondiale. Mais je savais aussi qu'il n'était pas de ce genre là. Et que même si nous découvrions finalement un repère de scientifiques néo-nazis, il ne se rangerait pas de leur côté.


Je guidai ma petite troupe, sous les yeux des autres, jusqu'aux sous-sols. Je m'assurai de la présence de mon arme avant d'emprunter l'escalier. Nous devions opérer rapidement. Il était fort probable que l'un de nos collègues nous dénonce lâchement à la directrice dans les prochaines minutes.

« Ne restons pas plantés là. »

Je m'avançai un peu dans le couloir large, sombre et humide, à la recherche de l'interrupteur en tâtonnant. Le mur était râpeux sous mes doigts calleux. Je trouvai finalement ce que je cherchais et, après plusieurs tentatives, les vieux néons pendus au plafond s'allumèrent, définitivement j'espérais. Je jetai un coup d’œil dans leur direction. Le verre était jauni et plusieurs mouches étaient venues y mourir.
En face de nous, deux couloirs s'offraient à nous. Auparavant, il y avait une troisième voie, mais celle ci était désormais bouchée par un éboulement. Celui là même qui m'avait entraîné dans l'horreur des lieux. Mais ce passage s'était totalement effondré à présent et il nous était totalement impossible de l'emprunter.

« Par là, » fis-je en montrant du doigt ma droite, une décision presque arbitraire.

J'espérais retomber sur la salle aux fœtus, même si la première fois, j'avais trouvé la porte fermée à clef.
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Luckas Faszler
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MessageSujet: Re: [Sujet Libre Gardiens] Intrigues en sous-sol   [Sujet Libre Gardiens] Intrigues en sous-sol Icon_minitimeMer 11 Juin - 0:00

Georges pas avoir de plan d'attaque, apparemment. Ça pas être habituel pour moi, je toujours avoir le réflexe de préparer n'importe quoi, enfin, sauf pour la dernière fois, dans les bois. J'en avoir toujours des frissons d'horreur. J'ai beau me dire que ce détenu ne méritait que la mort, je pas pouvoir m'empêcher de regretter mon geste. Je avoir réellement agi comme un meurtrier, et je pas avoir ressenti le moindre regret au moment de lui trancher la gorge. Ce mec ne méritait pas la mort, mais d'être remis en place par la justice.
Un long frisson d'angoisse me parcourt de bas en haut, et ce n'est pas les paroles de Georges qui arrange ça. Alors comme ça, il se passe des expériences, en-dessous de nos pieds ? Je ne pensais pas que ça serait aussi grave que cela.

Du coup, un peu choqué, je hoche frénétiquement la tête quand mon collègue m'adresse la parole. Non, je pas être d'accord, hein, pour qui me prend-il ?

Enfin, très vite, on se retrouve aux sous-sols, et je déglutir lentement en me souvenant de la dernière révolte et du frère d'Ulrick. Ce mec … c'est juste un grand malade. Ça pas être en prison qu'il devrait être, mais en hôpital psychiatrique.
Je être juste derrière les gardiens, l'arme déjà en main. Oui, je dois admettre que je deviens de plus en plus peureux au fil du temps, car je me rendre de plus en plus compte de quoi est capable l'être humain.

La lumière illumine partiellement le couloir, rajoutant un côté glauque alors que ça ne l'était pas encore assez, hein. Je regarde autour de moi, sans entendre les remarques que mes deux autres collègues s'échangent. Bordel suis-je le seul à flipper ?
Naturellement, je commence à m'enfoncer dans le chemin de gauche, mais la voix autoritaire de Georges me coupe dans mon élan. Le temps de regarder derrière moi, et ils se sont déjà éloignés. Je me mordre la lèvre et hésite un instant. Je toujours aller à gauche.

Finalement, je me résoudre à les rejoindre, et à mi-chemin, un bruit étrange m'arrête dans mon élan. Il être semblable à celui que je avoir déjà entendu, à moitié humain et animal. Terrifiant. Mon sang se liquéfie dans mes veines.

- Attendez ! Venez par là, je avoir entendu quelque chose.

Sans regarder derrière moi pour savoir si mes collègues me suivent, je m'avance un peu de l'autre côté, mes doigts crispés sur mon flingue. Je n'avoir aucune idée de ce qu'il pouvoir se tramer ici, et en fait … je pas être sûr de vouloir savoir. Et oui, ça pas être intelligent d'agir seul, mais sur le coup, je pas avoir réfléchi.
Je me colle à une porte pour écouter à l'intérieur, et tente doucement d'abaisser la poignée. À ma grande surprise, elle s'ouvre, sans un bruit, sans grincement, comme si elle venait d'être réparée. Il n'y a pas un bruit dans la salle. J'ose un pas à l'intérieur et attrape ma lampe torche pour l'éclairer. Le faisceau lumineux suffit à me faire comprendre que cette pièce est désespérément vide. Il y a une table au milieu, des étagères avec des bouquins mangés par les mites, mais rien de plus. Peut-être ai-je rêvé en entendant ce cri. La peur fait souvent entendre et voir des choses.
Pourtant, je ne pense pas être plus effrayé que d'habitude. Enfin, mon cœur bat la chamade et j'ai les mains moites et la respiration saccadée, mais je sais que je peux continuer. Je m'être embarqué dans cette histoire, alors j'y reste, jusqu'au bout.

Je referme la porte derrière moi et cherche immédiatement mon groupe du regard. Ils ont dû partir de l'autre côté sans faire attention à moi.

- Vous êtes là ? Osai-je d'une petite voix en faisant quelques pas dans l'autre couloir.
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MessageSujet: Re: [Sujet Libre Gardiens] Intrigues en sous-sol   [Sujet Libre Gardiens] Intrigues en sous-sol Icon_minitimeLun 16 Juin - 16:50


Nous nous enfonçâmes dans la semi-obscurité du couloir de droite. Je fouillai les murs du regards, plissant les yeux, à la recherche d'une porte. Dès que j'en voyais une, je testais la poignée, plusieurs fois. Mais mes essais se révélèrent toujours vains. J'allais finir par perdre patience et envoyer Grey chercher de la dynamite. Quand un mur voulu nous obliger à tourner à droite, je me tournai vers le groupe. Je comptai deux hommes et même en cherchant bien, je fus incapable de repérer Faszler. Je lâchai un soupir.

« Où il est l'Allemand ? Bon, bougez pas, je vais le chercher. »

Je grommelai deux, trois truc à son encontre et rebroussai chemin. Une dizaine de pas plus loin, je ralentis la cadence, pour faire moins de bruits avec mes semelles. Il n'y avait personne, à part Faszler, quelque part dans cette obscurité poisseuse. Il ne pouvait y avoir personne, à part des membres du personnel. Pourtant, je sortis mon arme à feu de son étui et la tins au niveau de mon ventre, ma main gauche soutenant la crosse. Mes oreilles étaient tendues et mes yeux scrutaient chaque flaque d'ombre avec minutions. Pourtant, je réussis à me faire surprendre.
Un cri douloureux résonna dans le couloir et je me figeai, au milieu du passage, ce que je savais ne pas devoir faire. Mais mes jambes étaient bloquées. Ca ne m'était jamais arrivé avant, la tétanie. Et c'était vraiment horrible. La partie de mon cerveau qui avait encore les pieds sur terre, si on peut dire, me hurlait de me bouger le train. Mais je n'y arrivai que lorsqu'un toucher glacial frôla ma nuque. Je fis alors un bond et ne retins un cri que parce que j'avais la gorge incroyablement sèche. Mon dos heurta brutalement le mur et j'eus le souffle coupé pendant une seconde. Les yeux écarquillés au maximum, je balayai les environs. Mais il n'y avait personne. Rien ni personne. En tout cas, je ne le voyais pas. Ce fut ce moment précis que choisirent les trois néons les plus proches de moi pour s'éteindre. Aussi simplement que ça.

Il me fallut longtemps pour oser bouger mes mains tremblantes, les décoller de mon pistolet et attraper ma lampe de poche. J'essayai de ne pas penser que le faisceau de la lampe ferait de moi une cible parfaite et poussai le bouton. Je dû papillonner plusieurs fois des yeux pour les réhabituer à la lumière, puis poursuivis lentement mon chemin en direction de Faszler. Du moins je l'espérais.
J'aurai aimé courir, mais j'avais la frousse. Une trouille inexplicable. Ma raison combattait ma chair de poule, mais sans parvenir à me convaincre d'agir normalement. Mon instinct me persuadait qu'il y avait des créatures pas nettes là dessous, ce qui était complètement stupide.
Un petit rire féminin me provoqua un nouveau frisson quelques pas plus loin. Je voulus en chercher l'origine mais une voix familière me distrait.

« Hey, Faszler ! Ici ! »

Je braquai le faisceau de ma lampe-torche dans sa direction, évitant de viser ses yeux. Il avait l'air d'aller bien. Je le rejoignis en quelques pas rapides, ayant hâte de semer l'obscurité traîtresse qui menaçait mon dos. Je rasais les murs.

« Tu as trouvé quelque chose ? »

J'inspectai rapidement le couloir derrière l'Allemand. Rien. Personne.

« Tu as vu quelqu'un ? Ou entendu ? Il y a eut un cri et... Un rire. »

Lui raconter le rire que je pensais avoir entendu était déjà beaucoup pour ma crédibilité, je tus le passage de la main de glace sur le cou. Je ne voulais pas avoir l'air d'un débile. Mais je devais savoir si j'étais le seul à être sujet à ces manifestations flippantes. Si ce n'était pas le cas, c'était que quelqu'un était en train de se foutre de nos gueules. Peut être même un détenu.
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Luckas Faszler
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MessageSujet: Re: [Sujet Libre Gardiens] Intrigues en sous-sol   [Sujet Libre Gardiens] Intrigues en sous-sol Icon_minitimeVen 20 Juin - 12:36



Je sentir les sueurs froides me dégouliner dans le dos, et l'air, à la froid chaud et humide, me gène pour respirer convenablement. Ma voix se répercute sur les murs, produisant un écho qui me donne des frissons. Mais heureusement, à peine quelques secondes après mon appel, GI me répondre, et un faisceau lumineux m'indique où il se trouve.
Je pas pouvoir m'empêcher d'être bigrement soulagé de le voir, ici. Éteignant ma torche, je le rejoins, regardant autour de lui pour constater que mes deux autres collègues ne sont pas présents. Ils ont dû se séparer pour être plus efficace.

Le gardien me raconte rapidement ce qu'il a vécu précédemment, ce qui, finalement, ne me détend pas plus que ça.

- Un … cri. Enfin, je même pas être sûr qu'il s'agit d'un cri, mais c'est ce qui y ressemblait le plus. Ça se trouvait dans cette partie du sous-sol. Cette pièce être ouverte, mais il rien y avoir dedans.

Je n'avoir aucune idée de ce que ça peut être, et actuellement, la seule chose que je cherche à faire est de me forcer à respirer normalement et de calmer mes mains tremblantes. S'il y avoir bien une chose que je déteste, c'est de pas savoir où je vais, ni ce que je cherche. Pourquoi sommes-nous là, déjà ? Qu'est-ce qu'on fiche ici bordel ?! Pourquoi est-ce que nous n'avons pas monter un plan avant de nous infiltrer dans les sous-sol, et pourquoi, nom de Dieu, pourquoi est-ce que nous ne sommes pas descendu en étant plus nombreux ?

Je pas avoir le temps de plus me prendre la tête qu'un autre bruit, maintenant beaucoup plus proche, s'élève. Et cette fois-ci, je être sûr qu'il ne s'agit pas d'un cri. Pourtant, il m'est impossible de discerner ce que ça pouvoir être. C'est simple, cela ressemble à un beuglement, ou un grognement … Si on reste ici, on va finir par se faire bouffer par un truc, et on jamais savoir ce que ça sera.
Mon cœur faire un salto dans ma poitrine, et mon réflexe est de tirer GI par la manche pour que l'on se plaque contre le mur. Ça vient de partout à la fois.
Après ce rugissement animal, en plus léger, beaucoup moins fort mais tout aussi effrayant, un rire, sûrement le même que m'a expliqué avoir entendu mon collègue.

- Faut qu'on réfléchisse à quoi faire plutôt que de foncer tête baissée, Georges, lui soufflai-je. Viens.

Je m'efforce de parler le moins fort possible, effrayé à l'idée que quelque chose pourrait nous sauter dessus à tout moment. D'une grande poussée d'adrénaline, je me jette sur la porte ouverte un peu plus tôt et m'engouffre à l'intérieur avec le gardien aux cheveux blancs, refermant le battant derrière moi comme si ma vie en dépendait. Aussitôt, je me sentir plus à l'aise, et je pas pouvoir m'empêcher de lâcher un long soupire de soulagement. Voilà. Nous êtres en sécurité, maintenant.

- Très bien. Bon, il y a voir des trucs bizarres, ici, au cas où tu pas l'avoir remarqué. J'espère pour Jason et Phil que tout va bien. Récapitulons : il y avoir eu des cris, ressemblant à des bruits de bêtes, et un rire, plutôt féminin, cristallin, voir fantomatique. Je avoir la désagréable impression d'être dans une maison hantée.

En même temps de parler, je marche dans la pièce, la tête baissée, l'arme toujours à la main. Je me mordille les lèvres en même temps, les sourcils froncés, plutôt … anxieux sur ce qu'il pouvoir arriver.

- Qu'est-ce qu'on peut faire ? Remonter et appeler des renforts ? Non, non … on sera pris pour des tarés … Remonter, et revenir une autre fois ? Non, tant qu'on y être, autant y être. Alors … rester, et nous débrouiller … ça semble être une mauvaise idée, mais il pas y avoir d'autre so-

Je pas avoir le temps de finir qu'un objet non-identifié vole à travers la pièce, passant à quelques centimètres de Georges. Je avoir un mouvement de recul et braque immédiatement mon arme du côté d'où s'est éjecté la chose, prêt à tirer.
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MessageSujet: Re: [Sujet Libre Gardiens] Intrigues en sous-sol   [Sujet Libre Gardiens] Intrigues en sous-sol Icon_minitimeVen 27 Juin - 14:42

Je n'étais donc pas le seul à avoir entendu un cri. Ca me rassurait sur un point : je n'étais pas fou. Ces bruits ne sortaient pas tout droit de mon imagination. Mauvais point, en revanche : il y avait quelque chose. Quelque chose que nous serions susceptible d'affronter. Faszler évoqua une pièce, tout près. Elle était vide, disait il. Rien d'intéressant donc. A part que la porte en ait été ouverte. Je pensai immédiatement que quelqu'un avait dû s'y cacher.
Je scannai rapidement Faszler à la faible lumière offerte par la lampe de poche. Il était indéniablement nerveux. Moi aussi, mais je me contrôlais un peu mieux. En fait, maintenant que j'avais retrouvé mon collègue et remis les deux pieds dans la réalité, je ne me sentais plus si anxieux. J'étais juste sur mes gardes et tous mes sens étaient en alerte.
Un bruit de gorge attira mon oreille et je tournai la tête pour jeter un coup d’œil par dessus mon épaule droite. Le couloir était plongé dans l'ombre, il était alors impossible de distinguer quoi que ce soit. Je braquai le faisceau de ma lampe dans cette direction, sans doute trop tard. Celui qui essayait de nous effrayer avait eut le temps de retourner se cacher. La lumière de ma lampe trembla et dévia alors que Faszler me tirait par la manche. Je me retrouvai le dos collé à un mur sale et humide, mes oreilles bourdonnantes de bruits. J'en avais la chair de poule, mais il me restait assez de raison pour comprendre que c'étaient bien des bruits humains. Il y eut le même petit rire que tout à l'heure, suivi, il me sembla, d'un chuchotement agacé. Quelques mots avaient été prononcés sèchement, comme un rappel à l'ordre. Que se passait il ? Il y avait donc au moins deux personnes, en plus des quatre gardiens que nous étions. Et ma main au feu qu'il s'agissait de détenus.

Faszler énonça une bonne idée. Réfléchir au lieu de rester à moisir dans ce couloir jusqu'à péter un câble et foncer dans le tas. Ca pourrait effectivement entraîner notre mort à cause d'une connerie.
L'Allemand m'entraîna à l'intérieur de la salle qu'il disait vide et je balayai rapidement la pièce de lumière pour vérifier ses dires. Il ne s'était pas trompé. Cet endroit ne contenait absolument rien, en dehors d'amas de poussière et sûrement de quelques rongeurs affamés.
Pendant que j'inspectais les lieux, mon collègue faisait des réflexions à voix haute. Il évoqua nos deux collègues et je me mis à espérer pour eux qu'ils ne s'étaient pas fait tuer. Il n'était cependant pas très lucide. Apeuré, semblait il. J'eus l'impression de devoir le secouer pour lui remettre les idées en place, mais je n'étais moi même pas certain de les avoir. Malgré mes pensées raisonnables, ma peau était glacée, et ce n'était pas seulement à cause de la température des sous sols. J'étais terrifié. Moi aussi, j'avais une peur enfantine des monstres. Et le fait de savoir que ces monstres étaient sans doute des détenus bien réels assoiffés de sang ne me rassurait absolument pas.
Je soupirai alors que l'Allemand se demandait quoi faire. Je voulais émettre une idée, mais mon collègue n'eut même pas le temps de finir sa phrase que quelque chose vola dans notre direction. L'objet passa juste devant mon œil avec un petit éclat métallique, avant de se perdre sans rien emporter de moi dans les ténèbres. Merci mon Dieu.

La surprise passé, j'eus la même réaction que Faszler, à ceci près que ce fut ma lampe que je braquai devant nous. Je vis une épaule, qui disparut aussitôt dans l'ombre. Il y eut un bruit de raclement de roche et le temps que je déplace le faisceau, plus personne. Il s'était enfuit. Je décidai de ne pas lui courir après, malgré ce que me criaient mes muscles. Comme l'avait souligné l'Allemand, nous devions être prudents. Nous étions les chassés sur un territoire méconnu. Mieux valait ne pas risquer de se faire dans un guet-apens. Ce n'était pas pour autant que nous allions rester à nous tourner les pouces en attendant que survienne la mort. Je voulais juste en savoir un peu plus sur ces agresseurs. Laissant le soin à Faszler de surveiller l'endroit où avait disparu le supposé détenu, je fouillai derrière nous pour retrouver l'objet qui avait failli me percuter la tête. Je le retrouvai au sol, un peu plus loin, et m'accroupis pour le ramasser. Il s'agissait d'un scalpel. Sa lame était brune. Du sang. Je passai mon pouce dessus et ma peau se tâcha légèrement. Le sang était plutôt frais.

Après avoir rejoint Faszler, je lui montrai l'objet :

« Soit ce sont des fantômes, soit ils ne sont pas armés. Ca vient d'une des salles ici. A mon avis, on a dérangé quelque chose. … Probablement un meurtre. »

Je supposai une bagarre entre détenus, un règlement de comptes. Je priais pour qu'il s'agisse de cela. Je ne voulais pas retrouver un gardien troué comme une passoire.

« On cherche la victime ou le tueur ? »

Les deux options étaient bonnes. Retrouver la, ou les, victimes, pouvait nous aider à retrouver le coupable. Il y avait aussi des chances pour que ça nous éloigne de lui et donc du danger qu'il pouvait représenter. D'un autre côté, nous n'étions sûrs de rien et retrouver un cadavre ne nous permettrait peut être pas de savoir qui avait commis un crime. Un de plus.

« Je ne pense pas que ce soient des monstres, collègue. C'est plutôt notre rayon. »

Ouais, cette situation n'était finalement pas si désespérée.


Un peu plus tard, alors que je m'étais plié à la décision de Faszler, nous tombâmes sur une salle ouverte. L'emplacement correspondait et la porte entrouverte était un appel si puissant que je poussai directement le battant. Il grinça un peu et je me contentai de l'écarter juste assez pour laisser passer mes larges épaules. Ma lampe torche me permit de reconnaître avec une relative satisfaction la fameuse salle aux embryons.

« C'est ici, » soufflai je. « Regarde moi ces horreurs. »

Je saisis un bocal entre mes doigts et regardai avec dégoût son contenu qui baignait dans le formol. Je n'arrivais même pas à identifier ce dont il s'agissait.
Notre liste de choses à découvrir commençait à devenir longue. Des détenus assassins, au minimum un corps et ce qu'ils pouvaient bien fabriquer là dessous.

« C'est récent. Tout est propre. Il doit même y avoir un bouton d'alimentation quelque part, pour éclairer la pièce. »

Je ne l'avais simplement pas encore trouvé. Je dirigeai la lumière de ma lampe sur le mur opposé. Il y avait un trou, qui donnait sur un court tunnel, dont l'autre côté devait à présent être bouché. C'était par là que j'étais entré, la première fois.
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MessageSujet: Re: [Sujet Libre Gardiens] Intrigues en sous-sol   [Sujet Libre Gardiens] Intrigues en sous-sol Icon_minitimeJeu 4 Sep - 22:08

Un silence lourd, pesant suit le lancé de l'objet, et je sentir une perle de sueur glisser le long de ma tempe alors que Georges me montre le scalpel qui l'avait évité de peu. Mais malgré tout, ce qu'il me dit me rassure quelque peu. Pas de monstre, ni de fantôme. C'est bête, mais je être terrifié par tout ce qui touche au paranormal. Et s'il y avait vraiment eu des fantômes ici, qui de plus se seraient manifesté en ma présence, je crois bien que je serais mort d'une attaque. Clairement.

Je hésiter à proposer de remonter. Je avoir beau être une flipette de première, je toujours avoir essayé de surmonter cela. Et je admettre qu'actuellement, ma seule bonne idée est de revenir de là où on vient pour demander des renforts, et plus de lumière. La lumière, c'est la vie. Alors, quand mon collègue se dirige vers la sortie, je le suis sans broncher. Je bien me douter que nous n'allons pas remonter, mais la source de danger se trouve peut-être encore dans la salle, et même si Georges m'a assuré qu'il n'y pas avoir de bestiole bizarre, je préfère rester méfiant.

Et puis, de toute manière, ça être pour entrer dans une autre salle. Laissant le gardien aux cheveux blancs passer en premier, je jette un rapide coup d'oeil par-dessus mon épaule, pensant furtivement à mes deux autres collègues partis de leur côté. Je espère que tout va bien pour eux.
J'entre un peu après Georges, déjà en train de trifouiller ce qui se trouve sur les étagères. D'un pas hésitant, la lampe torche serrée entre mes doigts, je le rejoins, gardant une distance raisonnable entre lui et la sortie, juste au cas où.
Quand il me dit de regarder ces horreurs, je avoir malheureusement le réflexe de l'écouter, et mon regard se pose bien malgré moi sur une sorte d'aquarium faiblement éclairé où flotte silencieusement une … un bébé ?

Je fronce les sourcils et m'avance d'un pas, pas sûr de ce que je voir, avant de finalement reculer pour me heurter contre une poutre et d'allumer en passant la pièce, pile à l'instant où Georges termine de parler. Et un haut le cœur me prend quand je balaie la salle des yeux.
Partout sur des étagères, bien rangés, bien alignés dans des bocaux ou aquariums, sont disposés des organes humaines, des cœurs, des tripes, et même des membres, et il me semble même discerné des fœtus.
Un sentiment de dégoût contre le monde me saisit au ventre, et l'espace d'une seconde je même en oublier de respirer. Après avoir longuement inspiré, je sentir finalement les couleurs me revenir au visage, même si je me pas me sentir très bien. Tout bien réfléchit, je pense que je préfère l'autre pièce, celle qui est vide, là.

- Mais qui peut faire ça ?
Finis-je par demander après m'être assuré que ma voix paraissait normale.

Je pas avoir le temps de plus me questionner, car la porte derrière moi se claque violemment, me faisant sursauter comme je avoir rarement sursauter. Un rire cristallin s'élève en conclusion, et mon premier réflexe me fait voler jusqu'à la poignée que j'abaisse immédiatement, avec toute la force que je possède. Mais à ma grande surprise, la porte s'ouvre facilement, et la poignée en bois me reste dans la main.

- Georges … je crois qu'on se fout de notre gueule. Encore.


Oui, car cela me rappelle très bien l'épisode de la forêt. Et si la personne qui se rie de nous est du même style que celle que je avoir arrêté, et bien … je pas donner cher de notre peau.

- Faut qu'on retrouve nos collègues avant qu'ils ne fassent le fruit d'un quelconque jeu super glauque.

Je admettre que je avoir perdu quelques réflexes de l'armée, notamment celui de toujours observer minutieusement les environs. Je être venu, je avoir vu, et je pas pouvoir aller plus loin. Ça dépasser largement tout ce que je avoir pu voir, et cela me fait plus penser à des expériences nazis qu'autres choses.

- Ils sont plusieurs à faire ça, ça être évident. Après, comment cela se fait-il que personne ne jamais s'être aperçu de rien ?

Je être prêt à m'engouffrer à l'extérieur, mais néanmoins, je garder en tête que cela pouvoir être un piège. Rentrer complètement dans la pièce me semble être une très mauvaise idée, mais sortir aussi. Alors … que faire ?
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MessageSujet: Re: [Sujet Libre Gardiens] Intrigues en sous-sol   [Sujet Libre Gardiens] Intrigues en sous-sol Icon_minitimeDim 7 Sep - 0:32

Liar Game ♫ Wonders of the world

Faszler avait l'air aussi enchanté que moi de voir tous ces bocaux bien alignés proprement. Je ne fis aucun commentaire sur ses expressions de dégoût, qui étaient parfaitement justifiés. Au lieu de ça, je me mis à chercher activement un indice, tâchant de rester imperméable à l'horreur ambiante. Mon collègue n'en revenait toujours pas pour sa part et je tentai de lui répondre après un petit haussement d'épaules.

« Je l'ignore, mais à mon avis, ils ont pas mal de moyens. Tout porte à croire que ce n'est donc pas une association de détenus qui est à l'origine de cet endroit... »

Je me taisais mais je n'en pensais pas moins. Tout ça était de toute évidence orchestré par les dirigeants de la prison. MacDaven n'était pas si respectable que ça finalement. Une rage monta doucement en moi et je fis mon possible pour la réprimer. Laisser éclater mon sentiment d'injustice maintenant ne servirait à rien. Je supposai donc que Faszler tirerait les conclusions qui s'imposaient de lui même et si ce n'était pas le cas... Et bien peut être serait il plus en sécurité dans l'ignorance. Si MacDaven autorisait ça, qui savait ce dont elle était capable pour préserver ses petits secrets ? Eliminer un gardien un peu trop curieux ne devait pas être difficile.
Je posai un instant mon regard sur Luckas, qui semblait vulnérable dans une pareille situation. Il était jeune. Il devait fuir avant qu'il ne soit trop tard, avant que DearDeath ne consume jusqu'à sa vie.
J'allais entamer un petit discours protecteur et moralisateur quand la porte se referma dans un grand claquement. Je sursautai et mes muscles se bandèrent, près à me faire courir jusqu'à l'entrée. Mais Faszler me devança et s'acharna comme un sauvage sur la poignée, qui lui resta dans la main. J'eus un instant peur de me retrouver enfermé ici, là où personne ne pourrait venir nous sauver, mais le battant s'ouvrit presque tout seul sous les assauts de mon collègue. Bien... Il avait raison. Des gens se riaient de nous.
Je balayai les étagères peu distinctes dans cette pénombre d'un regard furieux et réfléchis rapidement. Non, il ne pouvait pas y avoir de lien. Ce n'était pas une façon de faire pour des gens tenus au secret. Des détenus – j'en étais presque certain – s'étaient introduits ici pour je ne savais quelle raison et je ne savais comment. En colère, je répondis brutalement à l'Allemand.

« Evidemment ! Mais on va leur botter le cul. »

Il avait encore raison au sujet de nos collègues, toujours à errer dans les couloirs pour ce que j'en savais. Le temps nous était compté.

« Je ne sais pas... En fait, je pense que beaucoup de gens sont au courant. Mais nous ne faisons pas partie de ceux qui ont le droit de le savoir. Il vaut sans doute mieux pas trop s'impliquer là dedans. On pourrait bien se retrouver sur ces étagères à terme... »

J'espérais que le message était clair et que Faszler n'irait pas jouer au héros. Il avait l'air de quelqu'un de discipliné.

Je repassai ensuite dans le couloir et l'éclairai de part et d'autre à l'aide de ma lampe. Avec surprise, j'aperçus un dos qui s'éloignait au pas de course.

« LA ! »

Je poursuivis la silhouette, mon arme prête à tirer ses balles. Je dus ralentir à un coude et vérifier que la voie était libre, ce qui laissa le temps à l'autre de prendre de l'avance. Je ne pris pas le temps de vérifier que Faszler était derrière moi et m'élançai dans le passage après m'être assuré qu'on ne me canarderait pas. En fait, c'était une assurance peu fiable, si on prenait en compte l'obscurité ambiante. Mais je devais prendre ce risque.
Alors que je passais à côté d'une salle ouverte, un caillou me percuta le front. Il ne fit heureusement pas de gros dégât et je tirai immédiatement sur le responsable. Mes coups de feu éclairèrent brièvement les lieux et je sus que j'avais touché quelqu'un. Comme il ne se passait plus rien, je m'avançai dans l'ombre en balayant les lieux du faisceau de ma lampe et blêmis. Il y avait un corps, inerte, dos au mur. A partir du cou et jusqu'aux genoux, il était couvert de sang. J'ignorais qui c'était, à part qu'il ne s'agissait pas d'un détenu. Une fille, blonde. Dans une mare de sang. Son sang.

Je tombai à genou, laissant tomber mon arme et ma lampe. Non... Pas encore... Les larmes affluèrent alors que je me rendais compte de ma connerie. Je venais de tuer une innocente.


la vérité vraie:
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MessageSujet: Re: [Sujet Libre Gardiens] Intrigues en sous-sol   [Sujet Libre Gardiens] Intrigues en sous-sol Icon_minitimeMar 9 Sep - 16:37

La voix de Georges est dure, il a l'air aussi énervé que moi de constater qu'on nous prendre pour des cons, et je ne peux que le comprendre. Une fois, ça pas être suffisant, apparemment. Je juste espérer qu'il n'y ait pas autant de victimes que la dernière fois. Je toujours pas être passé à autre chose, je continuer même d'en faire des cauchemars.
Je me recule un peu de la porte, me forçant à garder mes yeux dessus, persuadé que si je tourne la tête, l'un de ses affreux membres dans ses bocaux va se jeter sur moi. Je être aussi prêt à sortir au cas où la situation dégénère, ou si tout simplement je remarquer quelque chose qui cloche. Je avoir peur, mais je pas être un lâche. Pas pour le moment, du moins.

Lorsque mon collègue me conseille de ne pas trop s'impliquer dans l'histoire, mentionnant le fait que nous risquons de faire parti de ces horreurs, je baisse la tête et ose un regard dans sa direction. Un regard suffisant à ce que je louche un instant sur un fœtus en phase terminale.
Ma réaction ne pas se faire attendre : un haut le cœur me prend, et je sentir les couleurs quitter de nouveau mon visage. Nous, faire parti de ces machins ? Se serait l'une des pires choses qui pourraient m'arriver, je pense. Échapper à la mort en guerre pour finir sur ces étagères ? Très peu pour moi.
Sentant le malaise arriver lorsque je repense à ce que je avoir vécu, je préfère m'appuyer contre le mur, prêt de la porte, alors que Georges s'en approche. Et à la seconde qui suit, il a disparu en criant, juste assez pour que je me ressaisisse et que je passe la sortie.

Mais avant même que je avoir le temps de le suivre, je sentir une pression sur ma tempe, et je même pas avoir besoin de tourner la tête pour comprendre qu'un flingue est posé sur mon visage prêt à tirer.
Me crispant de la tête aux pieds, je pourtant pas esquisser un geste de peur et me contente de tourner légèrement la tête, assez pour apercevoir quelque peu la face de mon agresseur. Mais dans la pénombre, sans lampe torche, ça être impossible de discerner autre chose qu'une ombre. Ombre un peu plus grande que moi, large d'épaule. Un détenu ? Possible.
De longues secondes passent où je retenir mon souffle, attendant qu'il ouvre la bouche le premier. Je avoir peur de dire une parole de trop. Ce silence être insupportable, et le calme visible de l'homme me fait encore plus flipper. Ça être de trop, sans bouger, je finis par desserrer les lèvres, prenant soin de garder une voix peu forte, à la limite de la confidence :

- Vous êtres au courant de tout ça ?

Bien sûr qu'il l'être. Je sentir la pression de l'arme un peu plus forcer sur ma tempe, juste assez pour qu'une grosse chaire de poule me prenne. Avant, je recherchais toujours l'adrénaline. Mais depuis mon retour de guerre, ce genre de situation être plus du genre à me faire regretter d'être né qu'autre chose.

- Vous savez, ce pas être en tuant chaque personne qui découvre votre manège que vous vous en sortirez. Un jour ou l'autre, il y aura un vrai plan mit en route pour détruire votre collection morbide.

Je savoir que ça pas être une bonne idée de le chercher comme ça, mais je avoir la pression.
Le mec pas être décidé de répondre, ni à rien faire, d'ailleurs. Du coup, il suffit d'une seconde pour que je le désarme de la manière la plus simple du monde et que je pointe son propre flingue sur lui. J'en profite pour récupérer ma lampe torche tombée, et lorsque je la pointe sur lui, mon cœur manque un coup et mon sang se fige dans mes veines. Il s'agit de Phil lui-même, celui qui être descendu avec nous.

- Merde … tu fais parti de ce truc ? Demandai-je après quelques secondes pour encaisser le coup.

Il prendre une grande inspiration et un sourire un peu piteux se dessine sur son visage :

- On a tenté de vous dissuadé, toi et Georges, de descendre. Certains des gardiens doivent s'occuper de cette salle, et on en fait parti. Personne d'autre ne doit être au courant. T'as de la chance d'être tombé sur moi, Jason voulait vous faire direct la peau. Ouais. C'est vous, ou nous. Secret défense.

Il fait un pas dans ma direction, assez pour que le bout de l'arme à feu lui touche le buste :

- Je serai toi, je me tirerais vite fais d'ici. Baisse ta garde, et vas chercher ton pote.

Je le fusillai du regard, trahi. Je pas savoir quoi penser, juste à la colère que je ressentir actuellement.
Un cri masculin me fait réagir, et avant de faire demi-tour, j'assomme violemment Phil, qui s'écroule dans un bruit sourd.

Je pas mettre beaucoup de temps à retrouver Georges, par terre. Un regard devant lui suffit pour comprendre, et je reconnais Ellie, l'une de mes collègues, dans un état horrible.

- Oh merde, soufflai-je. Tu … tu l'as tué ?

Je contourne mon ami et me penche sur le corps, juste assez pour découvrir un large incision lui traversant la gorge. Ce pas être Georges qui l'a tué mais quelqu'un d'autre.
Déglutissant, je regarde autour de moi et rejoins rapidement mon ami, lui attrape le bras pour le faire se redresser et lui explique rapidement la situation, Phil et Jason et leur trahison.

- Faut qu'on se casse de ses sous-sols, au moins aujourd'hui, ils sont prêt à nous buter à la moindre occasion, et apparemment ils ne sont pas seuls.

Et je le tire à l'extérieur, les cheveux plaqués sur mon visage et les mains tremblantes. Ça faire beaucoup d'émotions fortes pour la journée.
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MessageSujet: Re: [Sujet Libre Gardiens] Intrigues en sous-sol   [Sujet Libre Gardiens] Intrigues en sous-sol Icon_minitimeVen 12 Sep - 15:38

G-Dragon ♪ Butterfly

J'étais en train de me lamenter, sans voir le temps passé, juste mes souvenirs les plus violents qui s'acharnaient à me revenir violemment en mémoire. Je pleurais toujours, silencieusement, ne pouvant m'empêcher de la regarder. Je me fis la réflexion qu'il y avait tout de même beaucoup de sang...
Faszler choisit ce moment béni pour me rejoindre. Il semblait un peu déboussolé, mais j'étais sans doute dans le faux. Mon jugement était faussé par mes propres émotions. Quand il la vit, il exprima un choc tout à fait légitime. J'eus d'abord envie d'essayer de me défendre, mais mes arguments me semblèrent beaucoup trop piteux. C'était vrai que j'avais été attaqué. Mais il y avait une explication logique à tout ce merdier. Cette fille aux yeux aveuglés par la mort ne pouvait pas s'être retournée contre nous sans raison. J'aurai dû faire plus attention. Je savais pourtant qu'on ne tirait pas sur la moindre ombre mouvante sans sommation ni réflexion. Une pierre. Il avait fallu d'un pierre pour me faire péter les plombs. J'étais pathétique... Je ne méritais même pas de...

Je relevai la tête, interloqué par l'histoire de Faszler. Je ne pouvais pas l'avoir tuée ? Pourquoi ? Comment ? En apprenant la vérité, je me sentis d'abord soulagé, puis inquiet et enfin révolté. Cela signifiait qu'il y avait quelqu'un d'autre à l'origine de sa mort, quelqu'un qui n'avait pas hésité à passer le fil d'une lame sur la gorge de cette jeune femme pour qu'elle se vide lentement de son sang. Un monstre. Je fis immédiatement le lien avec le scalpel ensanglanté que nous avions trouvé plus tôt et les pièces du puzzle se mirent enfin en place.
Quelqu'un, un détenu qui avait d'une quelconque façon eut accès à cet endroit, avait tué cette pauvre fille. Ensuite, il avait tenté de me faire porter le chapeau. Malin, mais pas assez. Le meurtrier avait une intelligence plutôt limitée.

Luckas me raconta sa trouvaille, la grande révélation tragique du jour. Alors ces gardiens étaient dans le coup ? Dire que j'avais cru à leur respect pour moi ! Je m'étais foutu le doigt dans l’œil jusqu'au coude... Tout avait été juste calculé. Ils avaient peut être même essayé de nous tuer. Je doutais cependant qu'ils soient à l'origine du meurtre. Il y avait beaucoup trop de personnes dans ces sous sols censés être condamnés.

Scandalisé par la nouvelle, je me laissai traîner hors de la pièce par Faszler. Nous emportions le cadavre de l'employée avec nous, j'avais bien insisté là dessus. En cours de route, je me souvins de cette aveugle qui se promenait toujours avec son chien guide... Je ne savais pas comment elle s'appelait. Mais au moins, elle ne pourrirait pas ici.

Durant notre trajet de retour, nous ne croisâmes pas nos deux admirables collègues, par chance ou par leur propre volonté. Je portais le corps sur mon dos. Il était lourd, mais je m'en fichais bien.
Une fois de retour au rez de chaussée, je posai le cadavre au sol et le contemplai. Non, son nom ne me revenait pas et ça m'énervait au plus haut point. J'étais sur le point de piquer une crise de nerfs.

« Viens, on l'emmène à la morgue. »

Retour aux sous sols, mais pas les mêmes. Je repris mon fardeau sur les épaules et pris la direction du repaire d'Aaron.

« Je suis d'avis de ne parler de ça à personne. Avec de la chance, ça ne nous retombera pas dessus. »

Je passais peut être pour un lâche, mais je ne voulais pas mettre Faszler en danger. Il était responsable de ses actes mais restait jeune et je ne voulais surtout pas le voir mourir.

« Un jour, on aura notre revanche sur ce merdier, je te le jure. En attendant, on devrait faire profil bas, t'en dis quoi ? »

Je ne pouvais pas non plus lui imposer mon choix.
Un jour, j'aurai un signe. Celui qui me dira d'agir. De tout déballer et de combattre. Un jour...
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MessageSujet: Re: [Sujet Libre Gardiens] Intrigues en sous-sol   [Sujet Libre Gardiens] Intrigues en sous-sol Icon_minitimeLun 22 Sep - 18:03

Je voir le visage de Georges changer au fil de mes paroles. Finalement, il accepte de me suivre, après avoir récupéré le corps d'Ellie. Je m'efforce de ne pas la regarder, et respire calmement pour ne pas comparer l'état du cadavre à ceux du champs de bataille. Pourquoi diable suis-je venu m'enterrer ici ? Pourquoi je pas avoir été vivre à la campagne avec mes chiens, où je vivrais de mes récoltes, de vin et de pain ? Ah oui, parce que je pas avoir d'argent et que je toujours désirer l'adrénaline... De manière contradictoire, un métier calme ne m'aurait pas plu. Je être un éternel insatisfait.

Après avoir déposé Ellie, mon collègue se tourne vers moi, et j'acquiesce d'un signe de tête quand il propose de ne rien dire de ce qu'on a vu. Je pourtant avoir envie d'en parler, de faire venir des renforts pour arrêter tout cette histoire macabre.
Georges semble lire dans mes pensées, et je fronce les sourcils, un peu boudeur, quand il me dit que l'on devrait faire profil bas. Le pire, c'est qu'il a raison.

- Oui. Qui sait qui d'autres peut être dans le coup ? On pas être à l'abri, ici.

Je être d'accord avec lui, mais je pas pouvoir oublier ce que je avoir vu, et je sais que je ne pourrai pas faire comme si rien ne s'était passé.
Oui, j'allais retourner aux sous-sols et faire en sorte que ce cauchemar cesse. Seul, ou pas. Je commence à en avoir assez de devoir jouer l'aveugle-sourd-muet à chaque fois qu'il se passe quelque chose.
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