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 Ma première vraie peur... (rp unique ou libre, comme vous voulez ^^)

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Angélique Loiseau
S1207 - Tueuse
Angélique Loiseau

Date d'inscription : 23/02/2014

Mon personnage
Âge : 19 ans
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Ma première vraie peur... (rp unique ou libre, comme vous voulez ^^) Empty
MessageSujet: Ma première vraie peur... (rp unique ou libre, comme vous voulez ^^)   Ma première vraie peur... (rp unique ou libre, comme vous voulez ^^) Icon_minitimeMer 26 Mar - 20:57

[Ceci est l'introduction d'un personnage susceptible de revenir par la suite dans un deuxième et ultime rp. Le pauvre, il aura eu une courte vie ^^']

[Bon, j'avoue aussi que l'idée de la scène m'est venue brutalement et j'avais besoin de l'écrire, donc voilà ^^ maintenant je vais la boucler et vous laisser tranquille...]



J’étouffai un gémissement d’angoisse quand le type se plaqua contre moi. Ses pupilles dilatées et son regard veule avaient suscité en moi une brusque bouffée d’adrénaline, tout à l’heure. Mais maintenant, pour la première fois depuis très longtemps, j’avais peur. Il était beaucoup trop fort et imposant pour que je puisse le repousser à la simple force de mes bras. Ou même à la force de mes jambes, ou de mes épaules. Son souffle chaud et court contre mon visage me fit me raidir. Collée au mur, j’essayai de me fondre dedans, pour échapper aux conséquences de mes actes.

Plus tôt…

J’étais allongée sur mon lit, à plat ventre et les jambes repliées au-dessus de moi. Je m’étais décidée à passer à la bibliothèque pour y emprunter un livre, j’en tournai une page dans un bruissement de papier qui fit tinter mes oreilles. Dans le silence qui traînait depuis bientôt une demie-heure, le moindre chuintement semblait bien plus stressant que ce qu’il était normalement. Je poussai un long soupir tout en parcourant les lignes d’un œil distrait. Ce bouquin était en anglais. Je refermai finalement le livre après avoir relu pour la dixième fois la même phrase. Je le déposai sous ma couverture et descendis de mon lit en sautant à terre.

A peine eus-je posé les pieds au sol qu’une ombre se profila dans l’encadrement de la porte. Je tournai la tête vers le détenu qui venait d’entrer et fichai mon regard dans le sien. Il jeta un coup d’œil dans la cellule, comme s’il y cherchait quelque chose, ou quelqu’un. Ses yeux tombèrent sur moi (au sens figuré, hein !) et un sourire horrible se forma sur ses lèvres. C’est vrai qu’à dix-huit heures, la majorité des gens était ou dehors en train de profiter des dernières lueurs du jour, même si avec la fin de l’hiver, ceux-ci rallongeaient, ou alors, les gens occupaient la salle de musculation. Enfin bref, tout ça pour dire qu’il n’y avait pas grand monde dans le couloir des détenus et que cet homme jugeait sans doute que personne ne l’empêcherait de me toucher. Enfin… personne à part moi. Mais vu notre différence de gabarit, j’avais très envie de dire que, vraiment, personne ne l’arrêterait.

Il faut dire que ce type était une montagne de muscles et de graisse. Entre ses bras super développés et son ventre tout aussi rond, il me faisait penser au symbole de Michelin. Ben tiens ! En voilà un surnom parfait ! Maintenant, pour moi, cet homme portera le nom de Michelin. Mec, tu viens d’être baptisé par la fille la moins religieuse du monde… Quoique… Pour ce que j’en sais, y’a probablement des gens qui refusent jusqu’à employer l’expression « mon Dieu »… Raaah ! Je suis vraiment incapable de rester concentrée sur ce que je fais, bordel ! Je laissai courir mon regard sur lui, détaillant attentivement le moindre centimètre carré de son corps massif. Ouah… Pas un cheveu sur le crâne, d’énormes paluches qui terminaient des bras chacun large comme ma tête, un cou de taureau. Des épaules larges sûrement capables de porter le monde, un torse large également, et un ventre rond. Vraiment rond, j’veux dire. Pas juste vaguement proéminent. Non, ça faisait réellement une bosse sphérique. Des jambes beaucoup trop petites pour porter son corps, normalement. Mais bon, puisqu’il marchait, ça devait vouloir dire qu’elles y arrivaient quand même. Dans son uniforme gris sale, il paraissait… pas à sa place. Je l’aurais bien vu aux cuisines, moi. Peut-être à cause de son air jovial. Rien que ses yeux incitaient à sourire. Cet homme avait vraiment l’air gentil en fait. Mais vue la façon dont ses yeux à lui me jaugeaient, de haut en bas et de bas en haut…

Je retins un frisson d’excitation quand il avança dans ma direction. En revanche, le raidissement de mon dos, ça, je ne pus l’empêcher. Nos pupilles étaient synchronisées. Les miennes, grises, et les siennes, bleu glace. Dilatées, totalement. Lui, parce qu’il prévoyait des tas de truc lubriques qui me donnaient envie de vomir, et moi, parce que je voyais déjà un nouveau trophée de chasse. Malgré tout, mon cœur se serra et ma respiration s’accéléra. Michelin fit encore un pas dans la cellule, cette fois plus décidé, puis marcha jusqu’à n’être plus qu’à un mètre de moi. Une nouvelle fois, son regard me jaugea. Il voyait bien la muselière (qui la manquerait ?) et jugeait facile de me soumettre. Un frisson d’excitation me gagna, cette fois. Soumission… Allitération en « s » qui me procurait ma dose d’adrénaline. Comment ça pour une allitération il faut au moins trois fois le son ? Mais va te faire mettre ! Cordialement, merci, au revoir.

Il tendit les mains en avant et je reculai presque malgré moi. Putain, non, pas si près. Je sentis le mur, dans mon dos. Et merde… Du regard, je cherchai une échappatoire. Rien. Et la seule « arme » que je pouvais envisager était le bouquin sous ma couverture, trop loin. Et re merde… Michelin finit par m’emprisonner l’épaule d’une main tandis que l’autre se posait sur ma hanche. Cette fois, je me tendis toute entière, prête à bondir pour me défendre. J’essayai de le repousser, juste pour la forme, en vain. Mon cœur se mit à battre de plus en plus vite, j’entendais ses battements contre mes tempes, je voyais un film noir se déposer sur mes yeux. Trop de sang, trop d’oxygène… Je me sentis tourner de l’œil, peut-être à cause de l’hyper ventilation que je faisais… Je respirais beaucoup trop vite, c’était mauvais… Juste avant de perdre définitivement le contrôle, je me réveillai et ordonnai fermement à mon cœur de se calmer. Je maîtrisais la situation. Je maîtrisais la situation… Je maîtrisais la sit…

Eh, non ! Un long frisson parcourut tout mon dos quand la main qu’il avait posée sur ma hanche remonta légèrement pour glisser sous mon t-shirt. J’avais très vite pris l’habitude, ici, de ne garder que le t-shirt noir en haut. Le reste de l’uniforme qui composait une sorte de blouse retombait sur mes jambes après que j’en eus détaché les attaches. Du coup, j’avais un t-shirt en haut, et en bas, le pantalon de l’uniforme recouvert de ce qui servait habituellement de veste. Je m’aperçus qu’il s’amusait de ma peur comme moi de ma propre souffrance quand on me frappait, ordinairement. Son sourire ignoble me terrorisa plus que je ne l’aurais cru. Allez, reprends-toi, merde ! Heureusement que la muselière l’empêchait de voir mes lèvres et mon menton trembler. Je me sentais tellement… bizarre… Etrangère à moi-même… Attends, attends ! J’avais peur ? Moi ? Je baissai les yeux et fuis les siens.

Puis soudain, le calme revint en moi. J’allais gagner. Encore. J’allais vaincre, comme j’avais vaincu l’autre type, mon deuxième meurtre. Vous vous souvenez ? Il avait eu exactement la même attitude que Michelin, à ça près que lui m’avait accostée dans la rue. Là où j’avais de la marge pour une manœuvre. Ici, dans cette cellule, collée au mur, je n’avais pas la moindre possibilité de me défiler. Mais j’allais gagner. Je relevai la tête vers lui et plantai mes yeux dans les siens, ignorai son sourire.

-Pourquoi tu n’enlèverais pas la muselière ? C’est tellement plus drôle sans…

Raaah ! J’arrive pas à croire que je dis ça… Berk… M’enfin, le but étant de le toucher, j’espérais en avoir fait suffisamment dans le ton suggestif… N’empêche… Je réprimai un frisson pour ne pas alerter Michelin de la duperie. Sa main lâcha ma hanche, à mon grand soulagement, que je cachai, et rejoignis la première, celle qu’il avait placée dans mon cou. Sur ma nuque, à présent. Il tâtonna un instant avant de trouver le cadenas qui verrouillait les sangles de la muselière. Quand il le trouva, il retira l’une de ses mains pour farfouiller dans ses poches. Le cœur battant, j’attendis qu’il trouve ce quelque chose qui lui permettrait de me délivrer de la muselière. Ce fut une épingle à cheveux toute bête, comme dans les films… Je dois avouer que je suis un peu déçue. Mais bon, on est en Amérique, hein ? A quoi aurais-je dû m’attendre ?

Pour faire durer la tension, il dessina chacune des lignes de mon visage du bout des doigts avant de glisser vers ma nuque. J’inclinai légèrement le visage pour lui faciliter le crochetage, et à la fois pour lui faire croire que la victoire était à portée de main. Toute proche. J’entendais très distinctement le moindre cliquetis de la serrure malmenée. Enfin ! Je reprenais le contrôle de la situation, totalement. C’est trop con, s’il n’avait essayé de brusquer les choses, peut-être l’aurais-je choisi… Peut-être aurait-il été celui qui me dresserait chaque fois que je me rebellais… Dommage. Pour lui, bien évidemment. Je déglutis en entendant le claquement final. Celui qui sonnait le glas pour Michelin. Un gigantesque sourire étira mes lèvres tandis que le détenu retirait la muselière de mon visage. Lui aussi souriait, mais j’en mettrais ma main au feu, c’était sûrement pas pour la même raison…

Il recula d’un pas pour me regarder dans mon ensemble sans la chose qui masquait toute une partie de mon visage. Je profitai de ce moment gracieusement offert pour m’accroupir brutalement. Un rire complètement dément sortit de ma gorge et quand je levai à nouveau le visage vers lui, c’était celui du prédateur qui exulte devant une proie particulièrement facile. Michelin fronça les sourcils. Eh ben oui, mec. Je suis pas ce que tu croyais.

-Oh ! Tu es déçu ? Pauvre petite chose. Je suis le prédateur. Pas la proie.


Michelin eut l’air complètement interdit, vacilla sur ses convictions, puis reprit un peu le contrôle de lui-même. Crétin. Si tu crois que je vais te laisser t’en tirer comme ça… Je me tendis, préparant tous mes muscles à l’effort. Pour me convaincre que ce que je faisais n’allait pas me valoir deux autres jours en salle d’isolement, je me dis que je n’allais pas le tuer. Juste le blesser. Mais il y aurait quand même du sang. Suffisamment pour assaisonner la salade du réfectoire pendant une semaine. Michelin fit un pas en avant, persuadé que son gabarit jouerait en sa faveur. Pourtant, ne sais-tu pas qu’il est inutile de se battre avec l’eau, ou le vent ? Insaisissables. Je bondis sur ses épaules alors qu’il plongeait vers moi. Il se mangea le mur tandis que moi, je me retrouvai en position de force. Je me maudis pour n’avoir pas réussi à piquer son surin au dernier type qui m’avait fait chier. Bon sang ce que ce machin aurait été utile ici ! Je m’en donnai une gifle. Nan mais quelle idiote ! Pendant que le détenu se relevait difficilement, je me préparai à nouveau à bondir. Dès qu’il se fut relevé, adossé au mur pour se stabiliser, je m’approchai de lui.

Oh, putain, mais quelle conne ! J’avais rien vu de sa feinte. Moi qui décelais la moindre tactique chez mes proies… Bon, faut dire aussi qu’avant, mes proies n’étaient rien de plus que des lapins, voire des oiseaux. Là, j’entrais dans la cour des grands. Michelin me poussa contre le mur de la cellule.

J’étouffai un gémissement d’angoisse quand le type se plaqua contre moi. Ses pupilles dilatées et son regard veule avaient suscité en moi une brusque bouffée d’adrénaline, tout à l’heure. Mais maintenant, pour la première fois depuis très longtemps, j’avais peur. Il était beaucoup trop fort et imposant pour que je puisse le repousser à la simple force de mes bras. Ou même à la force de mes jambes, ou de mes épaules. Son souffle chaud et court contre mon visage me fit me raidir. Collée au mur, j’essayai de me fondre dedans, pour échapper aux conséquences de mes actes.

Cette fois cependant, je n’avais plus la muselière, et je m’empressai de le lui faire remarquer en le mordant sauvagement au bras. Le goût du sang envahit ma bouche en même temps que son hurlement de douleur envahit mes oreilles. Il me lâcha et balança son bras violemment en arrière. Il était si fort et moi si légère qu’il me projeta en même temps que son bras. Du coup, je me retrouvai dans le couloir, la bouche pleine de sang et légèrement assommée. Bon sang ! Je clignai des paupières et me frottai l’arrière du crâne avec une grimace de douleur. Je n’avais plus envie de me battre. Je voulais juste fuir.

Je parvins à me relever, difficilement, et m’aidai du mur pour échapper à Michelin. Je marchai jusqu’aux douches, et m’appuyai contre le mur. Une fois suffisamment cachée, je me permis de soupirer profondément. Putain, si je m’attendais à ça en arrivant à DearDeath, je ne pensais pas que je serais concernée. Jamais quiconque ne m’avait approchée auparavant, au collège, ou même au lycée. Du coup, je me croyais à l’abri de ce genre de… démonstrations… Je m’effondrai contre le mur et me recroquevillai, les bras autour des genoux.

J’allais devoir sérieusement me reprendre en main si je voulais ne pas perdre la tête ici… J’étouffai un faible éclat de rire. Tant pis pour l’assaisonnement de la salade, alors… Je n’avais pas réussi à l’amputer de quoi que ce soit, si ce n’était d’un morceau de sa fierté…

-Bleeuu, blanc, bleeuu, blanc, bleeuu, blanc…
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