Une prison pas comme les autres ... Quel que soit votre crime, vous le paierez.
 
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 Premier entretien - Aleksey A.

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Ayame Shizuka
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MessageSujet: Premier entretien - Aleksey A.   Premier entretien - Aleksey A. Icon_minitimeDim 22 Juil - 23:11


"La folie, c'est se comporter de la même manière et s'attendre à un résultat différent."
Albert Einstein

La journée touchait à sa fin, et étrangement, je me sentais épuisée. Je feuilletais une dernière fois le dossier du patient que j'allais recevoir. J'ouvris l'armoire en bois lustré noir aux motifs fleurs de cerisiers, celle qui renfermait tous mes dossiers. Je laissais un doigt fin parcourir les reliures, cherchant l'endroit où je rangeais les A. A de Adamovitch, bien sûr. A ... Ac ... Ad. Ada. Je glissais le dossier à sa place, essayant de me faire une idée du détenu que j'allais affronter. Affronter était une manière de parler. Car il était l'un des seul à m'inquiéter. Lui, et un cannibale doublé d'un sadique sexuel que j'avais rencontré un peu plus tôt.

Mon regard se posa sur un carton fermé, étiqueté "アーカイブ". Concrètement, "Archives". J'y rangeais ce que je ne tenais pas que les autres voient ... et j'y avais déposé le dossier de Kyle un peu plus tôt dans la journée. Je fermais l'armoire avec un claquement, lâchant un soupir.
En soit, je n'avais pas de véritables problèmes qui pouvaient expliquer ma soudaine fatigue ... juste des inquiétudes. A commencer par l’incompréhension de ma propre attitude vis-à-vis de ce ... Winchester. Je ne me souvenais avoir réellement eu envie de connaître quelqu'un depuis Rika. Encore moins un homme. Non, d'ordinaire, et en particulier depuis mon arrivée ici, les hommes n'avaient été que des distractions ... un moyen de laisser s'échapper mon esprit, de lâcher prise. Détenus ou prisonniers, peu importait. Il s'agissait d'une relation à deux dimensions : en long, en large, mais pas du tout en profond. Rien de personnel, juste ... une distraction entre deux corps. Et aussitôt, un oubli aisé, comme s'il ne s'était rien passé.
Mais Kyle avait quelque chose qui m'intriguait, qui me donnait envie d'en savoir plus. Et assez paradoxalement, même s'il était un meurtrier ... de le protéger. Raison pour laquelle je lui avais recommandé la prudence.

Et à côté, il y avait cet autre homme, que j'allais recevoir d'un instant à l'autre. Aleksey. Je vivais dangereusement dans cette prison. Isolée dans mon bureau avec des détenus parfois dangereux, et provocatrice avec ça. J'avais déjà faillit avoir des problèmes ... mais les gardiens avaient été là pour intervenir. Disons que d'ordinaire, je savais ce qu'il fallait éviter de dire ... selon la maladie de mes patients. Mais il s'agissait là de mon premier détenu non-diagnostiqué, ce qui me mettais forcément mal à l'aise. Parce que je ne savais pas du tout comment l'aborder.

Lasse de toutes ses angoisses, je m'asseyais sur le fauteuil de cuir noir, derrière mon bureau. Puis, je fermais les yeux, posais les mains à plats sur mon bureau et les pieds bien au sol. Je respirais alors lentement, imaginant l'énergie terrestre s’infiltrer par la plante de mes pieds. Une méthode de relaxation que m'avait maintes fois conseillée mon père.

Quand soudain, on toqua à ma porte ... ce qui me fit ouvrir les yeux. A en juger d'ailleurs par la force dont mon visiteur avait fait preuve dans ses coups donnés à la porte, il devait s'agir d'un gardien ... hors, j'attendais Adamovitch. Ce qui signifiait que ce nouveau détenu avait du causer quelques problèmes, s'il avait dû être escorté jusqu'ici.

Et c'est effectivement Teddy qui ouvrit la porte, tenant fermement le détenu par le bras. Par réflexe, je me levais. Mon éducation nippone m'avait apprise à ne jamais contrarier les ordres d'un supérieur, et en l’occurrence, je ne contestais pas cette théorie de Ruth McDaven, comme quoi les gardiens auraient tous droits sur les prisonniers. Mais je la réprouvais silencieusement.


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MessageSujet: Re: Premier entretien - Aleksey A.   Premier entretien - Aleksey A. Icon_minitimeDim 22 Juil - 23:53

Avachis sur le sol et le dos appuyé contre un mur, moi, nouveau détenu de cette magnifique prison du nom de DearDeath je lâche un beau et magnifique soupire. Un soupire remplit d'ennuis et teinté d'un léger agacement, d'ennuis parce que je ne trouve absolument rien à faire et que mon adorable carpe qui me sert de compagnon de cellule fait super bien son rôle de carpe, à savoir ne plus prononcer un mot depuis notre dernière conversation, vachement pratique pour relancer la conversation. Pour l'agacement c'est simplement parce qu'une fois encore je me retrouve enfermé dans une toute petite pièce sans avoir la possibilité de faire ce qu'il me plait. Bien que depuis le temps je m'y soit habitué, mais j'avoue que je ne cracherais pas sur un jeux dit de société. En parlant de ça, je ne comprend absolument pas pourquoi on dit que ce sont des jeux de société, franchement je parvient très bien à y jouer seul ! Je dois avouer que j'appréciais assez quand Chaise jouait avec moi. Chaise... Elle me manque, ici je n'ai ni Chaise ni Bureau, juste Plafond, Sol et Lit, mais plafonds est un peu haut et parler avec lui risque de me donner un torticolis ce qui n'est pas forcément agréable.

Ah ha ! Un ... Charmant gardien viens en direction de la cellule est-ce pour moi ou pour carpe ? A moins qu'il ne se soit trompé de chemin ce qui serait absolument et incroyablement stupide. Après tout le temps passé dans cet endroit étrangement inhospitalier je ne vois pas pourquoi il ne connaitrait pas son chemin. A moins qu'il ne soit nouveau et encore, après tout je suppose que les garde ont des cartes, à moins qu'ils n'est des GPS. Des GPS pour prisons ça doit bien exister ça non ? Attention mesdames et messieurs, le grand, le magnifique gardien s'approche de la cellule. Holà, le voilà qui met la fameuse clef dans la serrure. Tiens je ferais mieux de me reculer de là si je ne veux pas me prendre la porte dans la tête, à moins qu'elle ne s'ouvre vers lui, je ne m'en souvient plus. Oui parce que je ne l'ai pas dit, mais entre temps je me suis redressé pour m'approcher de cette fameuse porte et me placer de façon à voir toute activité dans les environs. La porte désormais ouverte, l'aimable gardien me fait signe de m'approcher, ce que je fait étant un gentil et adorable petit garçon. Avec un ton des plus aimable il m'apprend que j'ai rendez-vous avec la psychologue, franchement on aurait pu m'avertir que je devais la voir ! C'est la moindre des choses, certes je n'étais pas occupé, mais imaginons que je me sois installé vers Mur pour lui parler ? Le gardien pensais vraiment que j'étais à disposition de tout le monde ? Drôle d'idée.

Dans mon immense politesse et gentillesse, je daigne sortir pour le laisser me mettre ces horribles bracelet gris et le l'écoute m'indiquer vaguement le chemin pour ensuite le regarder partir. Étrange, je suis censé me diriger seul jusque vers elle ? Je ne me souviens pas avoir eut ce genre de liberté, c'en est presque effrayant, à moins que ça ne soit qu'amusant. En sautillant et chantonnant je me dirige plus ou moins, oui bah seulement plus ou moins. Je n'ai pas une carte dans mon cerveau et j’admets, presque, que je me perd facilement. Finalement je suis retrouvé par un autre gardien, presque autant aimable dans sa façon de me demander pourquoi je suis hors cellule, je l'informe donc aimablement que je suis convié chez la reine de cœur, enfin la psychologue et prit d'une inspiration soudaine l'armoire à glace me conduit jusque vers le bureau de la psychologue. Même si on est arrivé le gorille ne me lâche pas le bras, il commence par assommer cette pauvre porte, l'ouvrir brutalement. Il entre dans la pièce sans me laisser le temps de la saluer et de voir où je me trouvais, me balance sur la chaise tout en me martyrisant le bras. Franchement il ne sais pas que les meilleurs plaisanterie sont les plus courtes ? Son bras est proche, un sourire fend mon visage et GNOK je lui mord le bras à cette baleine ! Non mais ho ! Bon point: Il me lâche le bras, en jurant certes, mauvais point: Il est vexé et me colle une baffe avant de se souvenir d'où il est, je suppose et de me laisser en plan avant de partir non sans fermer fortement la porte. Quand je disais qu'il était vexé cet éléphant de mer !

<< Ha ! Je me souviens de toi ! T'es la fille de l'entrée qui parle Japonais ! Franchement tu aurais pu m'envoyer une invitation au lieu d'envoyer des phoques, c'est nettement plus polie.>>
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MessageSujet: Re: Premier entretien - Aleksey A.   Premier entretien - Aleksey A. Icon_minitimeLun 23 Juil - 0:33

Oh oui, je voyais le tableau. Je n'avais même pas le temps d'ouvrir la bouche que Ted balança le détenu sur le second fauteuil. Mentalement, je me félicitais d'ailleurs d'avoir remplacé la chaise de consultation en plastique qui était anciennement là pour la remplacer par ledit fauteuil, sans quoi Aleksey aurait sans doute pu saluer le sol après une chute.
Aucune salutation, Teddy repartit en claquant la porte. Charmant. J'étouffais un juron que j'aurais bien marmonné dans ma langue natale, parce que ce n'était pas une façon d’amener un prisonnier en consultation, à mon humble avis.

"Ha ! Je me souviens de toi ! T'es la fille de l'entrée qui parle Japonais ! Franchement tu aurais pu m'envoyer une invitation au lieu d'envoyer des phoques, c'est nettement plus polie."

Et mon attention se reporta sur ce nouveau. J'esquissais un léger sourire, allant m'asseoir sur le fauteuil en face de lui - parce qu'il est toujours plus facile de parler face-à-face -, mon carnet de note sur les genoux.

"Je suis désolée pour ce désagrément, Adamovitch. Teddy, le gardien que vous avez offensé, a beau avoir un nom d'ours en peluche, il n'en est pas moins brutal. Normalement, il était sensé vous avertir que vous deviez venir, rien de plus."

Je croisais les jambes, selon mon habitude, mon regard dans celui d'Aleksey. Mes ongles, sur les accoudoirs, se plantèrent légèrement dans le cuir du fauteuil, comme pour me donner du courage. Un geste qui, je l’espérais, fut assez discret pour passer inaperçu. Ce faisant, je me présentais à nouveau, au cas où il aurait besoin d'un rappel :

"Je suis le docteur Shizuka, psychologue de la prison. Concrètement, je dois aujourd'hui établir un bref bilan de votre santé mentale."

Autre façon de dire "je vérifie si vous êtes timbré".
Mon Dieu, le pire était que je vérifiais quelque chose dont j'avais l'intime conviction. Mon cœur battait si fort dans ma poitrine que j'avais l'impression qu'elle allait exploser. Je me sentais vraiment mal à l'aise ... mais attirée en même temps. Pour tenter de remédier à cette sensation, je dégrafais le haut de ma blouse, juste assez pour ne pas trop laisser voir mon décolleté et me permettre tout de même de mieux respirer.
Oui, j'avais la frousse, mais je le cachais. Et l'ambivalence crainte/désir de mon esprit ne m'aidait pas. Désir de vivre dangereusement, crainte de finir comme la dernière psy qui l'avait interrogé. Mais ici, c'était clairement ma peur qui dominait, quand bien même j'essayais de le cacher. Après tout, il y avait à peine une heure, cet homme voulait vérifier la couleur de mon sang !
Je repoussais une longue mèche brune derrière mon oreille, cherchant les brèves notes que j'avais pu prendre sur lui. Et sitôt que j'avais trouvé le nom de sa victime, je l’interrogeais :

"Vous aviez dis vouloir vérifier la couleur du sang de mademoiselle Minayoshi. Qu'est-ce qui vous fait penser que la couleur de son sang aurait été différente de la couleur du votre ? Cette ... fascination pour le sang remonte à longtemps ?"

Je respirais le plus silencieusement possible, me rendant parfaitement compte que j'avançais en terrain miné. D'autant qu'il n'avait même pas de menottes pour limiter ses gestes. il faisait bien vingt centimètres et quinze kilos de plus que moi, sans pourtant sembler avoir de la graisse ... et donc plutôt du muscle. Alors, je n'étais franchement pas certaine d'avoir le dessus s'il décidait de se jeter sur moi pour vérifier mon sang.
Étrangement, je repensais à la dernière phrase de Kyle. A son timbre de voix rauque, comme inutilisé depuis longtemps. Je repensais au fait qu'il avait répondu à ma dernière salutation, plutôt aimablement d'ailleurs ... et je sentis mes muscles se détendre légèrement.
Néanmoins, une question me hantait, si bien que je dû me mordre la lèvre pour être certaine de ne pas la poser avant qu’Aleksey ai plus où moins répondu aux autres.
M'efforçant de paraître toujours plus détendue, je lui accordais un sourire légèrement crispé et baissais les yeux sur mes mains délicates, maintenant posées sur mes genoux nus, la blouse m'arrivant au-dessus de ces derniers.

"Est-ce que vous pensez avoir fait du mal à quelqu'un, Adamovitch ?"

Cette question était essentielle, afin de savoir si oui où non, il était conscient de la gravité de son acte.


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MessageSujet: Re: Premier entretien - Aleksey A.   Premier entretien - Aleksey A. Icon_minitimeDim 5 Aoû - 21:02

"Je suis désolée pour ce désagrément, Adamovitch. Teddy, le gardien que vous avez offensé, a beau avoir un nom d'ours en peluche, il n'en est pas moins brutal. Normalement, il était sensé vous avertir que vous deviez venir, rien de plus. Je suis le docteur Shizuka, psychologue de la prison. Concrètement, je dois aujourd'hui établir un bref bilan de votre santé mentale."

Bon en faite je n'est pas tout écouté, j'ai dut m'arrêter à "Teddy" ce qui doit être le prénom de l'adorable, ou pas, gardien qui m'a conduit d'un sombre couloir à cette charmante petite pièce fermée par une porte. Depuis le temps que je suis enfermé entre quatre mur je vais finir par devenir claustrophobe et totalement inculte du monde extérieur... Enfin je crois que je suis déjà pas mal inculte du monde extérieur, après tout je n'y est pas passé énormément de temps quand on y réfléchit. Heureusement que Mur et Plafond ont vu pas mal de chose et heureusement qu'ils me parlent facilement sinon je crois que je serais devenu muet, voir fou, ou peut être même les deux après tout les fous muets doivent bien exister. Sauf que s'ils sont muets ça doit être difficile de se rendre compte qu'ils sont fous, à moins qu'ils ne fasses des choses aussi stupide que folles, comme sauter du haut d'un immeuble ou alors s'enfermer volontairement entre quatre mur, ce qui semble être le cas de cette femme, Ayame je crois, pour une psychologue elle semblait un peu tordue, un peu folle. Qui aurait l'idée de s'enfermer volontairement entre quatre murs avec une personne soupçonnée de ... Oui soupçonné de quoi d'ailleurs, c'est bien gentil de m'enfermer, mais ça serait encore plus gentil de me dire en quoi je mérite d'être enfermé. Peut être que je suis enfermé pour la même raison que je l'ai été il y a quelques années, c'est une possibilité, l'ennuie c'est que je suis totalement incapable de me souvenir pourquoi et par qui j'ai été enfermé. Enfin peut importe.

"Vous aviez dis vouloir vérifier la couleur du sang de mademoiselle Minayoshi. Qu'est-ce qui vous fait penser que la couleur de son sang aurait été différente de la couleur du votre ? Cette ... fascination pour le sang remonte à longtemps ? Est-ce que vous pensez avoir fait du mal à quelqu'un, Adamovitch ?"

Un sourire étire mes lèvres, un vrai sourire joyeux. Combien de personne m'ont posé cette question déjà ? Je ne m'en souviens plus, mais je ne suis pas certains que me souvenir de leur nombre soit très important. En tout cas cette question m'a été posée de nombreuse fois, depuis quand je suis fasciné par le sang, drôle de question depuis que je me suis blessé tout simplement. Je ne comprend pas pourquoi les personnes s'obstine à me poser cette question alors qu'en réfléchissant quelques secondes ils auraient la réponse et ce, sans m'avoir dérangé pour rien, c'est que j'aurais bien été parlé à Plafond moi! Mais non, madame ne pouvait pas réfléchir plus de trente secondes donc madame à besoin que je lui fournisse la réponse ici et maintenant. J'hésite entre la paresse et la stupidité. Enfin elle est ce qu'elle est, tant pis pour elle ce n'est pas mon problème, quoique... Si un peu puisqu'elle vient me déranger, mais il me suffit simplement de lui répondre pour qu'ensuite elle me laisse tranquille n'est-ce pas ? Après je retournais dans cette autre pièce entre quatre murs en compagnie d'une carpes... Heureusement que j'ai encore et toujours Mur pour me tenir compagnie, je ne sais pas ce que je ferais sans lui. Quand à ce que me fait penser pourquoi son sang vermeille aurait été différent du sien... Je me demande ce qui peut lui faire penser pourquoi son sang aurait été de la même couleur que le mien.

Tiens, amusant on dirait que cette psychologue ne se sent pas aussi à l'aise qu'elle souhaite le montrer, sinon je ne vois pas pourquoi elle aurait déboutonnée le haut de sa blouse. En générale on fait ça lorsque l'on a chaud ou que l'on a du mal à respirer, on a chaud parce que la température est élevé, parce que l'on est malade ou parce qu'on ne se sent pas franchement à l'aise. La température n'est pas extraordinaire et ses yeux ne montre pas de fièvre, elle est donc mal à l'aise. Pourquoi serait elle mal à l'aise, quand on l'est c'est que l'on a fait une bêtise, une erreur, je me demande si elle en a fait une, d'erreur. D'un seul mouvement aussi rapide que souple je quitte le léger confort de la chaise pour monter sur la table et me mettre accroupis. Aussi proche du bord de la table que d'elle. Mon regard pourpre ne quitte pas un seul instant ses yeux indigo, je me demande si elle porte des lentilles de contactes où si ses yeux sont naturellement de cette couleur. En faite non, je m'en fiche un peu voir, complètement.

<<- Shi-zu-ka, c'est donc comme ça que tu t'appelles. J'aime bien ton nom il est jolie et ton prénom c'est quoi ? Tes yeux... Ils sont violet naturellement ? Oui, je suis presque certain que tu ne t'amuses pas à mettre des lentilles colorées, d'ailleurs je me demande si ça t'arrive de t'amuser un peu... Tu devrais te lâcher un peu Shizuka-chan. Dit moi Shizuka, à quand remonte ta fascination et ta peur des gens ? Amusant tu ne trouves pas ? Je veux dire le faite d'avoir des yeux d'une couleur différente que les miens. Dit moi Shizuka, pourquoi j'aurais fait du mal à quelqu'un ? Surtout comment je l'aurais fait ? Je passe mon temps entre quatre murs, un plafond et un sol. Bon j'admets qu'une fois j'ai fait tombé Chaise, mais je suis presque certain qu'elle m'a pardonné.>>
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MessageSujet: Re: Premier entretien - Aleksey A.   Premier entretien - Aleksey A. Icon_minitimeDim 5 Aoû - 22:17

"Est-ce que vous pensez avoir fait du mal à quelqu'un, Adamovitch ?"

Il sourit. Ma question le fait sourire.
Sans prévenir, il monta sur la table, accroupit. Réflexe que je ne parvins pas à contenir, j’eus un mouvement de recul. De surprise ? Non. De terreur, plutôt : Le dernier de mes patients à être monté sur ce bureau avait essayé de m'étrangler. Mon cou avait porté des traces pendant près de deux mois. J'aurais voulu me lever, mais j'étais comme pétrifiée. Je pouvais presque sentir le souffle d'Aleksey, à la distance où il se tenait, et sentis mes joues s'empourprer. Une chaleur inattendue se blottissait au creux de mes reins, alors même que la peur m'empêchait de prononcer un mot ... j'étais décidément incorrigible. La dangerosité m'attirait irrésistiblement.

Si j'avais été prévenue des risques en venant travailler ici ? Bien sûr. Alors pourquoi m'avait-on engagé, sachant qu'en plus il s'agissait de mon premier job ? Un tuyau. Mon père, le père de la directrice, de grands amis. Et cette dernière qui savait pertinemment que me plaindre n'était pas mon truc, encore moins à un supérieur. Fierté nippone.

Je fermais les yeux et inclinais la tête. Il fallait que je me calme. Il n'avait pas esquissé le moindre geste pour m'étrangler, n'est-ce pas ? Un tremblement furieux qui s'était emparé de mes mains, et je le calmais de force. Les battements de mon cœur ralentirent. Mais cet élan de frayeur avait réussi à me déstabiliser, ce qui, évidemment, ne devait pas avoir échappé à Adamovitch. Comme pour en rajouter une couche, comme s'il s'amusait, il poursuivit :

"Shi-zu-ka, c'est donc comme ça que tu t'appelles. J'aime bien ton nom il est joli et ton prénom c'est quoi ? Tes yeux... Ils sont violet naturellement ? Oui, je suis presque certain que tu ne t'amuses pas à mettre des lentilles colorées, d'ailleurs je me demande si ça t'arrive de t'amuser un peu... Tu devrais te lâcher un peu Shizuka-chan. Dis-moi Shizuka, à quand remonte ta fascination et ta peur des gens ? Amusant tu ne trouves pas ? Je veux dire le fait d'avoir des yeux d'une couleur différente que les miens. Dis-moi Shizuka, pourquoi j'aurais fait du mal à quelqu'un ? Surtout comment je l'aurais fait ? Je passe mon temps entre quatre murs, un plafond et un sol. Bon j'admets qu'une fois j'ai fait tomber Chaise, mais je suis presque certain qu'elle m'a pardonné."

Je me mordis vivement la lèvre, espérant que la douleur me ramène à moi-même. J'avais pour habitude d'être souriante, aimable. Surtout avec les patients; Encore plus avec les déséquilibrés.
Je me forçais donc à sourire. Mais, par réflexe, j'avais touché mon cou du bout des doigts. Comme je le faisais quand les ecchymoses étaient encore là. Comme pour vérifier qu'elle n'était pas revenues. Bon ... Ayame, tu es la psy, oui ou non ? Secoue-toi.

Rivant mes yeux dans ceux d'Aleksey, ayant -presque - retrouvé mon calme, je répondis :

"Vous voulez que l'on parle de moi ? Mon prénom, Ayame. Quant à m’amuser, cela m'arrive, pourtant."

Même si c'était souvent d'une façon assez malsaine. Malgré tout, mes muscles se détendirent. Ma voix redevint plus douce, mon regard, moins froid. Je lâchais mon cou, soupirant silencieusement pour reprendre une vraie contenance. Ma main glissa jusqu'à mon omamori, qu'elle enserra quasi-furieusement. Porte-moi chance.
Et, sans plus attendre, mon cerveau se bloqua en mode "traque". Autrement dit, j'allais suivre la petit bête jusqu'au bout, la peur au ventre mais le cerveau bien décidé à relever le défi. Il avait percé mon mal-être, il avait vu juste. Et ce simple fait rendait les choses bien plus intéressantes, car bien plus effrayantes. Je croisais les mains sur mes genoux, calmement. Mais pitié, qu'il se rassoie sur son fauteuil et vite.

"Ma ... fascination pour les gens, ou plus précisément pour les criminels, remonte au premier procès auquel j'ai assisté. Et ma peur, à ce même procès."

Celui qui avait suivi la mort de Takada.
Me mettant à l'aise, je me débarrassais de mes escarpins. Je n'avais pas l'intention de déclarer forfait devant un patient. Un patient qui, étrangement, se mit à me rappeler un enfant. Un enfant dans le déni. Ce qui me poussa naturellement à expliquer :

"Et sachez que le sang n'a rien à voir avec les yeux : peu importe qui vous ferez saigner, vous y verrez toujours la même couleur : elle vient des globules rouges, qui sont des cellules que chaque être humain possède."

J'avais retrouvé mon calme habituel. J'étais plus que déterminée à lui prouver que s'il m'effrayait, il ne me terrorisais pas - nuance importante. Tout en me dirigeant vers le fond de la salle, ou un paravent en bambou faisait ressortir une table basse noire entourée de coussins aux couleurs vives, sur laquelle un service à thé complet était posé. J'avais fait chauffer de l'eau avant l'arrivée d'Adamovitch, et m'en félicitais désormais.

"Vous avez tué une personne, Aleksey. Alors même que vous étiez cloîtré entre ces murs dont vous me parlez. (Je marquais un temps, comme pour laisser le temps aux mots de faire leur effet.) Est-ce que vous réalisez ce que cela signifie ? Vous êtes dangereux, que vous le croyiez ou non."

M'agenouillant devant la table, je versais la boisson dans un des godets. Pas le moment de prendre le thé, me direz-vous ? Allons bon. Si cela pouvait me détendre, il n'y avait aucune raison de m'en priver. Mais je manquais aux règles de politesse ... Relevant le visage vers le détenu, un léger sourire aux lèvres, je lui demandais :

"Du thé, monsieur Adamovitch ?"

Drôle de manière de réagir ? Inappropriée ? Sans aucun doute. Mais sur certaines personnes, cette imprévisibilité faisait l'effet d'une douche froide. Je doutais que ce soit le cas de ce détenu, mais au moins, cela ne pouvais que signifier que j'avais retrouvé mes moyens. Ou presque, car mes mains tremblaient encore, assez légèrement pour passer quasi-inaperçu.
[i]
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