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 Premier entretien empoisonné ...

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Ayame Shizuka
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MessageSujet: Premier entretien empoisonné ...   Premier entretien empoisonné ... Icon_minitimeDim 12 Aoû - 12:44

Mes yeux parcouraient le dossier d'Allesbury ... Clay. A chaque ligne, ils s'agrandissaient d'horreur; il y avait les détails de ses meurtres, dont je ne manquais pas un paragraphe. Il avait massacré une petite fille de huit ans. Il lui avait infligée des coupures dans les endroits les plus douloureux possible, l'avais ligotée ... et fait pire encore. Qu'est-ce qui poussait un homme à faire ça ?!!
Non, c'était stupide. Je savais très bien pourquoi il était là, et me rappelais les paroles de mon père :
"Ce n'est pas digne d'une Shizuka, Ayame ! Si tu n'étais pas si volage, tu ne serait pas dans cet état !"
Comment se serait-il douté que je n'avais rien fait pour attirer le regard de ce ... Lord cinglé. Mais Allesbury devait me rencontrer ... son entretien avec moi était obligatoire. J'avais essayé de m'expliquer auprès de la directrice par téléphone, mais elle était intraitable : la procédure était la procédure.
J'avais donc récupéré un pack de glaçons à l'infirmerie, l'appliquant sur ma lèvre ouverte. Et évidemment, je m'étais changée. Inutile d'aggraver les choses. Si bien qu'à la place de mon décolleté, que j'avais enmené à la laverie car il était couvert de sang, j'avais un pull fin à col roulé. Il était légèrement transparent, mais ce fait disparaissait sous ma blouse. Ma jupe, elle, avait été recalée pour laisser place à un jean de la plus simple apparence.
Je refermais le dossier, écœurée. Si j'avais l'estomac bien accroché, j'avais pourtant la nausée rien qu'en revoyant cette image. Son visage se pencher sur moi. Son regard froid.
"Now you're mine."
J'entrouvrais le tiroir de mon bureau, apercevant la crosse de mon calibre 11. Comment l'avais-je introduit ici ? Ce n'étais pas moi, mais l'ambassadeur Shizuka. On ne fouille pas un ambassadeur en visite de courtoisie. La détermination s'introduisit en moi. Non, je n'étais pas à lui, et je ne le serais jamais ... quitte à devoir le tuer. En tant que membre du personnel, je devais en avoir le droit, si c'était par légitime défense ... en tout cas, je l'espérais.
La sonnerie du déjeuner retentit.
Je fixais le regard sur mes mains, posées sur mes genoux, sans les voir. Je n'allais pas descendre déjeuner. J'avais besoin de digérer ce que je venais d'apprendre, et n'avais aucune envie de croiser un regard glacé qui me fixerait avec insistance.
Ma porte s'ouvrit soudain, et je relevais les yeux, refermant vivement le tiroir.

"Souhaitiez-vous me voir, dear lady ?"

Il avait plus de trente minutes d'avance. Pourquoi n'était-il pas en train de déjeuner ?

"Moi, non, répondis-je d'un ton dur. Mais la directrice m'a demandé de vous définir psychologiquement ... bien que je sache déjà que vous êtes narcissique et obsessionnel."

Il sourit. J'entrouvris à nouveau le tiroir, laissant mes doigts glisser à l'intérieur. Suffisamment doucement ... il ne fallait pas qu'il le remarque. Autant éviter de me mettre dans une situation embarrassante et de ...

"Voudriez-vous de l'aide ? Vous me semblez avoir perdu quelque chose dans votre tiroir."

Il avait une vision infrarouge, ou quoi ?! Je refermais lentement le tiroir, prudente. De toute façon, s'il tentait quoi que ce soit, j'avais également de quoi appeler les gardiens ... sauf qu'ils doivent être au réfectoire. Mais pour le moment, je ne courais aucun véritable danger ... il avait fait une fixette sur moi, d'accord. Il avait essayé de m’empoisonner, et torturé à mort une petite fille. Mais des psychopathes, il y en avaient d'autres, ici. Je ramenais les mains sur son bureau, me répétant mes propres recommandations : ne jamais rabaisser un narcissique, aller dans son sens. Et quand il était obsessionnel ? Euh ... je trouverais bien quelque chose ?
J'ouvris mon bloc-note devant moi.

"Non, rien du tout. Asseyez-vous donc, milord."

Aller dans son sens ...


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MessageSujet: Re: Premier entretien empoisonné ...   Premier entretien empoisonné ... Icon_minitimeDim 12 Aoû - 14:09

Pourquoi donc irais-je déjeuner ? Regretter les mets raffinés de mon majordome ne m'apporterait aucun satisfaction.
Alors que je savourais par avance ma nouvelle rencontre.
La porte de son bureau était déjà ouverte. Je la poussais lentement, la surprenant rafraîchir sa lèvre à l'aide de glaçons. Elle les reposa sur sa table. N'aurais-je donc pas le plaisir de goûter à son sang ? Larme écarlate sur rose blanche ...
Un claquement sec, semblable à celui d'un tiroir qui se ferme rapidement. Ma chère, ma très chère proie. Aurais-tu quelque chose à cacher ?
Je ne considérais pas nécessaire d'avoir sa permission avant entrer. J'étais la perfection. Elle n'était qu'un déchet. J'avais tout les droits. Tiens donc ? Elle avait revêtit une autre tenue. Plus classique. Elle ne lui seyait vraiment pas ... je me fis la réflexion de l'obliger à porter quelque chose de plus approprié, quand elle aurait définitivement peur de moi. Ce qui ne saurait tarder, à en juger par l'éclair d'angoisse que je perçu dans ses yeux d'améthyste pure. Ses longs cheveux ondulés. Semblables aux miens. Elle était le feu, j'étais la glace. Miroir l'un de l'autre. Jumeaux. Ombre et Maître.


« Souhaitiez-vous me voir, dear lady ? »


J'avais plus de trente minutes d'avance. Échec et mat. Comment aurais-je pu m'amuser, si les gardes avaient été ici, interrompant mon jeu ? S'ils m'avaient passés ces infâmes bracelets cliquetant ? Nos émouvantes retrouvailles avaient étés interrompues ... je me devais de les terminer.

« Moi, non. Mais la directrice m'a demandé de vous définir psychologiquement ... bien que je sache déjà que vous êtes narcissique, sadique et obsessionnel. »

Je souris. Narcissique et obsessionnel ? Elle mentait. Elle connaissait la vérité. Mais personne ne voulait reconnaître ma supériorité, trop dégradante pour eux-mêmes. J'étais la perfection. J'étais son miroir. Elle ne vivait que parce que j'Étais. Elle avait besoin de moi. Elle bougea imperceptiblement l'épaule, élégamment. Un doux roulis parvint à mes oreilles. Imaginait-elle avoir le droit de détourner son attention de moi ? Elle était stupide. Elle devait me remarquer. Sans quoi je la tuerais une fois de plus. Mais ma clémence ne serait pas aussi bonne que la dernière fois.

« Voudriez-vous de l'aide ? Vous me semblez avoir perdu quelque chose dans votre tiroir. »

Elle le referma. Elle ne pu dissimuler sa surprise à mes yeux. Elle était transparente. Mon ombre. Elle regarda subtilement un bouton d'intervention. Mais qui pourrait intervenir ? J'avais soigneusement calculé l'horaire de ma visite. Nous avions une heure devant nous. une heure, seul-à-seule avec ma proie ... le loup et l'agneau. Elle sortit son livret de notes. Sourire satisfait.
Satisfaction de savoir qu'elle croyait sincèrement pouvoir m'échapper. je pourrais briser ses illusions enfantines. La briser. J'avais fais l’erreur de ne pas la soumettre la première fois. Désormais, une telle négligence de ma part ne se reproduirait plus.


« Non, rien du tout. Asseyez-vous donc, milord. »

Tiens donc ... commencerait-elle à comprendre ? Mais je n'ai aucune intention de m'asseoir. On ne me donne pas d'ordre. Je suis la perfection, le Maître. Et elle devra m'admirer. M'aduler. Elle encre son regard en moi, me défiant.
Ne prends pas de paris que tu ne pourras tenir,
my fair lady.
J'allais me poster calmement devant elle. Devant ce tiroir auquel elle semblait tant tenir. Qu'y avait-il là-dedans ? Peu m'importait. Elle recula vivement. Surprise ? Non. Il ne pouvait s'agir que de joie et de peur. Je penchais la tête sur le côté, l'étudiant avec attention, comme on observe un morceau de viande avant de l'acheter. Et vivement, saisis son menton dans ma main. Elle devait avoir mal. Sans ça, il n'y a avait intérêt. Je pu enfin laisser tomber le masque.

« Saviez-vous que votre dénonciation m'a coûté horriblement cher, Ayame ? »


Elle tenta d'être discrète, tendant la main vers l'interphone. Le geste de trop,
lady. Mes mains se referment toutes deux sur ton cou. A tes yeux emplis de terreur, je devine aisément que ce n'est pas la première fois. Essaies donc de te débattre. Vivement. Vainement.
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MessageSujet: Re: Premier entretien empoisonné ...   Premier entretien empoisonné ... Icon_minitimeDim 12 Aoû - 15:26


[Tu pourrais au moins me prévenir avant de m'étrangler ! Premier entretien empoisonné ... 4188498442]


"Non, rien du tout. Asseyez-vous donc, milord."

J'espérais avoir fais le bon choix en allant dans son sens.
Aller dans son sens, ne pas donner d'ordre, utiliser une voix non-autoritaire, le flatter ...
Il me semblait avoir utilisé ces recommandations. Mais il s'approcha de moi, avant même que je me demande pourquoi, il me barrait l'accès au tiroir. Et m ... avait-il deviné ? Non. Il ne pouvait pas avoir une vision infrarouge et être voyant. La seule solution, c'était que comme pour la plupart des cinglés, son esprit était complètement tordu. Et que j'avais manqué quelque chose dans son profil. Ou dans ma façon de lui parler. Mon cœur eu un battement de trop, et j'eus un mouvement de recul. je voulu me lever, mais il était trop tard. Il tenait fermement mon menton entre ses doigts, me faisant atrocement mal.

"Saviez-vous que votre dénonciation m'a coûté horriblement cher, Ayame ?"

Bon dieu, mais j'étais à moitié morte ! Je n'y pouvais rien si sa famille n'avait pas payé la caution. Et puis ... c'était possible, d'avoir autant de force ? De ma position assise, je ne pouvais pas faire grand-chose ... et fis donc la première qui me traversa l'esprit. Essayer de repousser ses mains, et flanquer mon genou dans un endroit particulièrement ... sensible. Ce qui lui arracha à peine un grognement. Costaud, le type.
Je tendis vivement la main vers l'interrupteur. Je ne savais pas si c'était le coup de genou ou l'appel raté, mais ça ne lui plût pas du tout. Du tout-du tout.

Ses mains se fermèrent sur ma gorge, et j'essayais de les repousser de toutes mes forces. Je sentis la panique me gagner; j'avais une désagréable impression de déjà vu. Et ses yeux ... étaient d’une froideur implacable. Le souffle commençait peu à peu à me manquer. Ma respiration se fit pressante, haletante. Je suffoquais. Et le fait que je me débatte du mieux que je le pouvais ne devait pas lui plaire, car sa prise se resserra sur ma gorge. Peur, angoisse, colère ou panique ? Un nuage noir commençait à brouiller ma vue. Je ne pouvais plus respirer, à présent.
Le monde commença à tourner autour de moi. Mes membres s’engourdirent. Malgré ça la sensation de ses lèvres sur les miennes me parvint, son souffle dans mon cou. Si lointain ... et si écœurant.
Un choc. J’inspirais profondément par réflexe. L’air s’engouffra soudainement dans mes poumons, me piquant les yeux.
Il m’avait ... relâchée ? mais il avait réellement faillit me tuer. Ma gorge était en feu, et je me sentis soudain acculée. Il tenait ma vie dans ses mains. La souris et le chat. malgré le tumulte de ma raison, je compris que j'avais heurté violemment le mur, et me hissais sur un coude fragile. Ma surprise ne surpassait pas ma terreur. S'il ne m'avait pas tuée, c'était que le pire était à venir. Et si je lui résistais ... Je sentis que je tremblais. Encore. Comme à chaque fois que les émotions me submergeaient. Et je compris que ma lèvre s'était remise à saigner quand je tentais de la mordre pour me ramener à la raison. Clay me fixa d’un regard perçant, le visage neutre. Aucune émotion.
Et s’approcha. Il s'accroupit en face de moi, s'amusant visiblement de ma peur. Je comprenais maintenant pourquoi mon père avait toujours voulu que je pratique un sport de combat ... et à quel point j'avais été stupide de ne pas l'écouter. Ma voix n'était rien de plus qu'un murmure :

"Ne ... me touche pas. Plus."

Il sourit. Du coin de l’œil, j'avisais la théière en porcelaine. Trop loin pour l'attraper, mais si je parvenais à m'approcher ...

"You're mine. Je te laisserais tranquille ... pour le moment. A une seule condition, my dear."



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MessageSujet: Re: Premier entretien empoisonné ...   Premier entretien empoisonné ... Icon_minitimeDim 12 Aoû - 17:42

[C'est parce que je te fais payer les surnoms ridicules, ma petite choute]


Je sentis ses mains délicates se fermer sur mon bras. Elle partait. Petit à petit. Secondes après seconde, ses lèvres bleuissaient. Je lui laisserais sans des ecchymoses. Comment quoi, la vie ne tient qu'à un fil, n'est-ce pas ?
Mauvais métier, mauvaise classe sociale ... mauvais allié. Et plus rien.
Your life beetween my hands.
C'était un sentiment agréable, libérateur. Frôlant la jouissance. N'avez-vous jamais tenu la vie de quelqu'un entre vos mains ? En ce cas, je vous le recommande. Une sensation que tout le monde devrait vivre, au moins une fois.

Petite, petite princesse. Ton père ne t'a-t-il donc jamais apprit les choses de la vie ? Ses ongles se crispaient sur ma manche au point d'en déchirer le tissu. Sans aucune incidence, à peine quelques légères traces. Mais peu importait. Quand bien même serais-je mortellement blessé, je resterait parfait. Toutefois, c'était assez contrariant. Elle avait ruiné mon uniforme. Il faudrait que je demande à ce fameux ... voisin de cellule, s'il savait où trouver de quoi me vêtir. Ma joie était toutefois entachée par la certitude que dès que je la lâcherais, elle nierais à nouveau être mienne. Alors même qu'au fond d'elle-même, elle le savait. Une idée s'imposa alors à moi. Après cela, elle ne pourrait plus jamais nier. Jamais.
Ses doigts relâchaient peu à peu leur étreinte, ses yeux se fermant. Oh ? Déjà épuisée ? Comme le temps passait rapidement. Mais je savais au moins qu'elle était prête à recevoir ... quoi, au juste ? Mon châtiment ? Non. Il s'agissait plutôt d'une ... bénédiction. J'avais en moi trop de bonté pour prétendre châtier. La bénédiction, oui. Celle de porter ma marque pour toujours.
Je la plaquais brutalement contre le mur le plus proche. Sa tête heurta durement les pierres. Et quand je la relâchait, elle tomba au sol. Comme une poupée désarticulée. Ou alors une poupée de porcelaine, brisée.

Elle se redressa pitoyablement, s'appuyant sur un coude. Sans la perdre des yeux, savourant chaque minute de sa frayeur, je m’emparais d'un cutter posé sur son bureau. Normalement, le personnel aurait dû avoir pour consigne de cacher des objets de ce genre ... Mais je bénissais ta stupidité.
Elle tremblait tellement que je ne pu retenir un ricanement. Elle payait le prix de son ignorance envers moi, le prix de m'avoir humilié toutes ces années. Je souriais, rejetant ma magnifique chevelure en arrière, comme j'aimais tant le faire. Une façon remarquable de montrer mon dédain à ce monde, n'est-il pas ? Incline-toi devant ma magnificence. Reconnaît que je t'ai battue. Que tu m'as toujours voulu. Que je suis la perfection ... et tout ira bien.
Ou presque. Je n'en tergiverse encore sur différentes possibilités de suite.
Mais tes yeux de bêtes traquée me décidèrent. Ta peur se reflétait magnifiquement bien dans tes pupilles mauves. Le savais-tu ?

« Ne ... me touche pas. Plus. »

Personne ne peut ordonner à quelqu'un de mon rang. Et encore moins à la perfection même. mais l'on peut toujours demander poliment, avec soumission. Et même si elle l'avait fait, je ne lui aurait pas accordé cette faveur. Je n'en avais pas terminé. Elle ne m'avait jamais récompensée pour ma clémence passée. Pourquoi devrais-je encore faire preuve de bonté ?

« Tu n'es plus en position de donner des ordres, little princess. Mais je veux bien t'accorder cette faveur. A une seule condition. »

Je la vis tenter de ravaler sa peur, pitoyablement. J'allais devoir la marquer, qu'elle le veuille ou non. comme on le faisait autrefois avec les esclaves ... pour qu'elle soit mienne. Pour que je puisse enfin poursuivre mon second jouet a la chevelure rouge sang.

« Relève-toi. Obéis-moi et tout ira bien."

Elle s’exécuta. Stupide, mais belle créature.
Je lui retirais sa blouse, lentement. Je voulait laisser l'horreur marquer son empreinte sur son visage. La peur était tellement magnifique. Mais je savais qu'au fond d'elle-même, elle le voulait. Le sang sur sa lèvre inférieure, son pull presque transparent ... Un appel silencieux au vice. Pourquoi moi, la perfection elle-même, aurais-je dû m'en priver ? Brusquement, je la saisis une poignée de cheveux pour la plaquer, face contre le mur. Découvrant son dos pâle.

Je m'écartais, lentement. Je n'avais jamais ce genre de chose avec un cutter ... juste une fois, sur ma sœur. Avec un couteau. Quelle différence y aurait-il ? J'étais curieux de le savoir. Je posais la lame, calmement, sur son omoplate, la prévenant :

« Don't move, my princess. Or it will even more painful. »

Je commençais par tenter de trouver la bonne place. Après tant d'années d'effort, elle sera officiellement mienne. Alors, il ne s'agissait pas de faire la moindre rature. Ceci devait être mon œuvre d'art. J’appuyais ma main sur son dos, étirant légèrement sa peau. Sans cela ses tremblements fausseront mes traits. Sa peau semble fine. Je n'aurais aucun mal à la transpercer. Je pressais la pointe contre sa chair, laissant perler une goutte de sang. Comme perdue dans un océan sans marques. Je devais enfoncer la lame avec précision. Pas trop, afin de conserver la finesse des traits. Juste assez, de telle manière que la cicatrice demeure.
Je descendis lentement la lame, avec une légère incurvation vers la gauche. Un sillon de sang se formait sur mon passage. Je relâchais la pression et remontais, lentement, effleurant son dos fébrile. Si délicieux ...
Un second trait, plus complexe, fait de boucles et de nuances. Le sang coulais lentement le long de la lame, le long de son dos. La manche de mon uniforme s'en imprégna également. You're mine. Un autre trait, encore plus complexe.
Trois initiales. Les miennes.

« Don't worry. It's soon ... ended. »

Et en effet, je terminais. La plus belle des lettres. Le A magistral, magnifique, parfait de mon nom. Tracé selon mon image. J'ai à peine relevé le cuter qu'elle s'effondre, me tournant le dos. Chose promise, chose due. Elle avait reçu suffisamment d'attention de ma part. Je me penchais donc au creux de son oreille.

« Now ... you're Mine. »

Je me redressais, penchais la tête de côté, l’observant encore un instant. Et décidais de la laisser ainsi. J'avais d'autres jouets à aller voir. il aurait été égoïste de les négliger ... et l'heure était presque écoulée.
Je fermais la porte de son bureau derrière moi.
Elle était mienne. Elle ne pouvais plus le nier, désormais.


--> Premier étage --> Cellule 1 --> Mes copains de chambre


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MessageSujet: Re: Premier entretien empoisonné ...   Premier entretien empoisonné ... Icon_minitimeDim 12 Aoû - 18:45

[T'as de l'inspi quand tu me torture, dis ! Je suis si méchante que ça IRL ?]


"Tu n'es plus en position de donner des ordres, little princess. Mais je veux bien t'accorder cette faveur. A une seule condition."
Je ... devais me calmer. Ravaler la peur et la nausée qui me tordaient le ventre. J'avais baissé les yeux au sol, sans pour autant voir ce dernier. Je me sentais trembler de tous mes membres, et étrangement fatiguée. Toutes ces émotions qui se bousculaient dans ma tête n'étaient pas ... rationnelles. Ou plutôt, si, c'était les seules réactions raisonnables. Mais j'avais l'impression de vivre un cauchemar. Quand il avait tenté de m'empoisonner, cela n'avait pas été une partie de plaisir non plus, mais au moins, on sait que le poison tue. Qu'il ne peut plus rien se passer ensuite.
Ici, ce n'était pas la même chose.
Et je cédais. Qu'on en finisse.
Qu'on me laisse hurler, dormir et pleurer à me dessécher. Qu'on me laisse tranquille.

"Relève-toi. Obéis-moi et tout ira bien."

Obéir. Obéir à  un détenu. A un cinglé, un meurtrier. Mon cerveau tira la sirène d'alarme, mais il choisit l'option la plus sûre pour sa survie. Je me redressais, lentement, frôlant contre le mur comme pour chercher un appui.
Et quand il commença à me retirer ma blouse, une peur panique me prit. Obéir. Fuir. Fuir ? Il me retrouverait. Il m'avait retrouvé jusqu'ici. Et personne n'avait à être mêlé à ça. A par moi, et lui. Parce que mes problèmes ne concernaient que moi, et parce que ce serait mettre les autres en danger.
Ma blouse tomba à mes pieds. Le pull suivit. L'idée de me briser la tête contre le mur me traversa l'esprit, mais je ne savais pas si c'était possible. Et j'étais trop lâche pour me suicider. Il tira mes cheveux, et mon souhait fût exaucé : une fois de plus, ma tête frappa le mur, m'ouvrant l'arcade sourcilière. Quel mauvais génie est passé par là ?
Je le sentis reculer et fermais les yeux, tremblante. Qu'est-ce qui pourrait se passer ? Qu'est-ce qu'il ... ?

"Don't move, my princess. Or it will even more painful."

Ne pas bouger, sinon ce serait plus douloureux. Et il m'appelait sa princesse, en plus ! J'aurais tout vu. A bout de nerfs, je voulu crier sur lui, réclamer des explications.
Une douleur suraiguë m'en empêcha. Il ... on aurait dit qu'il traçait ... un dessin ? Des formes ? Mes doigts se crispaient sur les callosités du mur de pierre. Je mordis ma lèvre inférieure déjà saignante. Ne pas crier. Essayer de se calmer. J'avais mal et je n'osais pas bouger, à peine gémir. Je ne voulais pas savoir ce qu'il serait capable de faire si j'interrompais son "travail". La morsure de la lame me brûlait, et même les douleurs que j'essayais de provoquer en mordant ma lèvre, en écorchant mes doigts sur le mur ne la dépassait pas.

"Don't worry. It's soon ... ended."

Bientôt fini ? Il en a d'autres, des comme celles-ci ?
Il enfonça un peu plus la lame. Je fermais les yeux, essayant de ravaler des sanglots ... qui ne voulaient pas se taire. Des larmes  de douleurs coulaient sur mes joues.  Et m ... Ça ne m'était pas arrivé depuis des années. Qu'est-ce qui était pire ? La douleur où le déshonneur ? Mon père aurait répondu le déshonneur, mais la souffrance physique du moment dépassais bien les autres maux. Je sentais chaque goutte écarlate couler le long de mon dos.
J'espère que tu prends ton pieds, au moins ... espèce de conn*rd ...
Je sentis le cutter s'éloigner. La douleur qui me déchirait l'omoplate et une partie du dos ne s'atténua pas pour autant. Et il en rajouta, me murmurant à l'oreille :

"Now ... you're Mine."

Je l'entendis quitter la salle. Mais pu ... Il a ... Qu'est-ce qu'il a fait ? je ...
Et puis ... trop de stress. Trop de peur, de douleur et de sang.  Mes nerfs lâchèrent, et j'éclatais de rire. Rire nerveux.
Ce qu'il fallait, en fait, pour que ma raison reprenne la place qui lui était due.

Quand j’eus le courage de passer une main dans mon dos, cette dernière en ressortit ensanglantée. Et m ... Autant je pouvais m'occuper de ma lèvre, mes mains et mon visage seule. Autant je ne pourrait pas désinfecter mon dos. Et pourtant, il le fallait bien. Dieu savait quelles maladies grouillaient dans ce bâtiment.
Je passais en revue mes "sauveurs" potentiels. Pas la peine d'essayer les gardiens. Ils étaient comme les domestiques de père : quand l'un d'eux était au courant, tous les autres l'étaient. Le bibliothécaire ? Il était sûrement occupé à travailler ... et même dans ce cas, je n'étais pas sûre de la réaction d'un japonais pure souche. Alors ...
Et une image s'imposa à mon esprit. Kyle.
En espérant qu'il s'agissait de la bonne solution.
__________________________________________________
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