Neil Cian L1233 - Tueur en série
![Neil Cian](https://2img.net/u/1117/17/28/02/avatars/22-7.jpg)
Date d'inscription : 23/12/2013
Mon personnage Âge : 18 - 19 ans Nationalité : Américain Fréquentations :
![Neil Cian [Validé] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | Sujet: Neil Cian [Validé] Lun 23 Déc - 22:30 | |
| Dossier du détenu Matricule: L1233
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- Nom: Cian, ça veut dire lumière en Celte, douce ironie, non ?
- Prénom(s): Neil
- Sexe: Un garçon mon chou.
- Âge: 18 ans, vive la liberté !
- Origine: Ancêtres japonais. Mais je viens de Sacramento, j'y ai vécu longtemps d'ailleurs, c'est pas mal là-bas. Vous devriez y aller, vacances, tout ça tout ça.
- Nationalité: J'avais commencé des études en France, sur Paris, mais suis américain
- Casier judiciaire: Homicide involontaire et volontaires. Conduite sous substances illicites et en état d'ivresse. Détention d'armes blanches et vol de sucette à un bébé. J'ai beaucoup culpabilisé pour le dernier délit
- Poids: 65 kg
- Taille: 170, mais c'est parce que je me tiens courbé, sinon 175, pas très grand, quoi.
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Psychologie du détenu: Je ne suis pas quelqu'un de trop chiant. Rien à voir avec tout les détraqués que vous détenez sûrement. Je ne suis pas timide, assez sociable. En effet, j'adore voir vos réactions, l'expression de votre visage lorsque je sors des phrases déplacées ou inappropriées, et je prend un malin plaisir à vous sentir mal à l'aise ou carrément gêné au point de vous mettre à pleurer face à mes paroles, parfois blessantes, mais toujours dans l'humour. Les gens ne comprennent pas l'humour. Ils sont tous stupides et ignorants, c'est pour cela que j'adore jouer avec eux, tant physiquement, que mentalement. Je ne me penche pas trop sur ce sujet, car cela risque de se retourner contre moi, puisque vous ne comprenez rien. La plaisanterie, tout ça tout ça, ça n'a pas l'air d'être dans votre domaine. Vous rigolez pas beaucoup, ici, non ? En même temps, bosser avec des tarés à longueur de journée, ça doit être épuisant à la longue. Quelle idée aussi. Mec, t'as qu'une vie, donc au pire, tu te casse, tu te trouve un coin bien pourri dans une forêt et tu fais copain-copain avec une belette, comme ça tu arrête de me faire chier avec tes questions à la con !! Comment ça tu n'as pas posé de question ? Bordel ça doit encore être l'autre ça ! Non, laisse, tu peux pas comprendre. Je suis pas taré moi. C'est vous tous qui l'êtes, bande de paltoquets méprisables. Certains médecins ont dit que j'avais des hallucinations, car ils ne me croient pas quand je leur dit que quelqu'un me parle. Malgré leurs tentatives pour que je leur dise plus, je garde tout ça pour moi. Pas envie de passer pour un malade et qu'on m'habille d'une camisole. Oh, et je fais de la guitare, je dessine des portraits et je suis gaga de jeux vidéos et films en tout genre. C'est toujours important de le stipuler, au cas où.
Physique du détenu: Cheveux noirs et lisses qui rebiquent de partout, les yeux noirs aussi, très cernés, certains ont cru que je me mettais du crayon, les boulets. Je porte un écarteur à l'oreille gauche. J'ai la peau blanche, peut-être trop blanche ? Non ? Tant que ça te plais moi ça me va. Pas très grand, comme marqué plus haut, mais pas besoin d'avoir de la hauteur pour se faire respecter, suffit d'être un peu musclé. Mes épaules sont plutôt large, ça tranche avec ma taille très fine. Voilà, ça, c'est la vision d'ensemble. On se penche sur les détails ma caille ? Visage fin, nez fin et droit, lèvres peu épaisses et fossette sur la joue droite. En fait, je n'ai rien qui me fait sortir de l'ordinaire. On dit de moi que je suis mignon, au premier abord, pas beau gosse, pas moche, mignon. Comme un gosse. Je souris comme un gosse. D'ailleurs, je souris tout le temps. On sait pas pourquoi, c'est ainsi. C'est le monde qui me fait sourire ainsi, leur stupidité, c'est hilarant. Quand je ne souris pas par contre, je crois que ce n'est pas bon signe. Je suis plutôt du genre relax, en fait. Pas du genre à en faire trop, même pas assez. Un t-shirt, un jean, et l'affaire est réglée. Vous n'aurez pas trop de problème sur ce côté-là, je suis pas chiant concernant les fringues et tout ça. Je parle peut-être trop, en fait, et il m'arrive d'être lourd, car c'est amusant. Biographie du détenu: J'ai pourtant eu une enfance tout ce qu'il y a de plus normal et enviable, je vous assure. Je vivais avec mes deux parents et mon grand frère. Ma mère était infirmière et mon père policier, le bon couple comme on dit. Non, franchement, je ne vois pas ce qui a merdé.
Si, en fait, je m'en souviens parfaitement. Mon frère était déjà en France, en étude de musique, il avait vingt ans, et j'en avais seize. Je passais des vacances chez lui, sans les parents. On s'engueulait souvent, mais on s'entendait bien, alors ça ne posait aucun problème. Puis on avait de la tune aussi, donc j'allais le voir souvent. Ce jour-là, on se prenait la tête, une histoire de jeux vidéos, je crois, enfin un truc con quoi. Dans sa chambre en bordel, on a commencé à se bagarrer, ce n'était pas très violent, mais on frappait tout de même. Puis, il est tombé en arrière. Et n'a plus bougé.
J'étais en panique totale. J'ai tenté de le réveiller, sans succès, ses yeux restaient figés sur le plafond, son visage fendue par le choc de la douleur subite. J'avais retourné son corps, et m'étais pris une claque monumentale. Une flûte. Il venait de se faire empaler par sa propre flûte. Comment ? Sa chute était violente, mais à ce point ! Je suis resté longtemps à côté de sa carcasse, les jambes repliées contre ma poitrine, m'arrachant les cheveux, sans savoir quoi faire. Finalement, j'ai décidé de me débarrasser du corps. Je n'étais plus moi-même, j'avais peur, j'étais tétanisé et surtout, je bouillonnais de colère envers moi-même. C'est mon frère que je venais de tuer.
Un gros sac plastique jeté sur les épaules, des traces de sang sur le visage et l'allure débrayée, je n'étais pas discret. Je suis sortie, ai pris sa voiture, et suis parti loin de Paris pour trouver un coin tranquille. J'ai jeté son corps dans une poubelle, et j'y ai mis le feu. J'ai admiré les flammes consumant le plastique qui avait fondue sur sa chaire, j'ai contemplé ses cheveux partir en fumée, j'observais avec attention chacune des réactions que produisait le feu.
Ce fût l’élément déclencheur. Je ne suis jamais retourné à Sacramento, je n'ai plus donné signe de vie à mes parents, qui, fous d’inquiétudes, avaient fait le déplacement jusqu'à l'appart de mon frère. Ils n'avaient rien trouvé. Aujourd'hui, ils doivent tout savoir.
Je me suis trouvé un appart miteux, que je payais avec un boulot de merde dans un supermarché. Mais j'avais été accepté dans la meilleure école d'informatique, et étais destiné à vivre une brillante carrière d'ingénieur. Par moment, il m'arrivait d'avoir ces « hallucinations », mais je n'y faisais pas attention.
Je me suis trouvé une copine, à dix-sept ans. Je pensais pouvoir revivre, je pensais que ces stupides hallu allaient me lâcher, mais elles n'ont fait que s'intensifier. Ça m'a bourré le crâne, je commençais à rêver de meurtre, je voulais revoir du sang, je voulais revoir quelqu'un passer du statut de vivant à mort. Un soir, je me suis mis à boire. Et j'ai tué ma copine, avec acharnement, sans raison, juste parce que ces hallu m'avaient dit et redit de le faire. C'est dommage, je pensais vraiment l'aimer.
Le deuxième homicide volontaire c'est déroulé rapidement après le premier. J'avais envie de recommencer, encore. J'avais trouvé ma prochaine victime. Une personne insignifiante, un homme, qui ne faisait rien d'autre que métro-boulot-dodo. Je les observé pendant deux semaines. Je n'avais pas bu, cette fois-ci, car je voulais me souvenir de chacune des sensations éprouvées.
Ça a continué comme ça avec deux autres personnes, toujours aux couteaux. Mais les flics sont tombés sur moi par hasard dans la rue, et, étant donné que je portais toujours ces armes blanches sur moi, je me suis fait embarquer. Et j'ai été accusé de tout ces meurtres, même si je m'étais débrouiller pour ne laisser aucune preuve. La faute à la mort de mon frère, qui leur a donné la puce à l'oreille. D'abord en centre pour mineur, je me suis tiré. C'était tellement simple de bidouille leur système de sécurité ! Beaucoup de jeunes en ont profités, d'ailleurs, et ont eu le temps de fuir aussi. Du coup, j'ai passé une année tranquille. Ma dernière victime, je n'ai jamais pu l'achever. Une femme, Kelly, je crois. Etonnant que je m'en souvienne. Coriace, celle-là. Je l'avais surveillée pendant plus longtemps, deux mois, tout au plus. Une petite vie banale, un mari banal, boulot banal, tout ça quoi.
C'était chez elle, une grande baraque toute propre. Je me réjouissais d'avance de repeindre les murs en rouge et me délectais d'imaginer la tête de son mari en rentrant et en apercevant sa femme transformée en chaire bouillonnante et ensanglantée. Aha, c'était drôle. Sauf quand on ne sait pas que le mari rentrait plus tôt, et qu'en prime il ramenait à l'improviste ces potes, dont deux militaires et surentrainés. Ils auraient pu me buter net, mais m'ont assommé en attendant les flics. Ma fierté venait d'en prendre une claque, et en reprenant mes esprits, je réfléchissais déjà à un moyens d'évasion. Et on m'a appris que l'on m'internait à DearDeath.
Dernière édition par Neil Cian le Mar 24 Déc - 13:59, édité 2 fois |
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